Parti nationaliste suisse
Le Parti nationaliste suisse est un parti politique suisse situé à l'extrême droite et ne disposant d'aucun représentant au sein des différentes composantes du système politique suisse. Son président est Philippe Brennenstuhl.
Parti nationaliste suisse | |
Présentation | |
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Président | Philippe Brennenstuhl |
Fondation | 2011 |
Idéologie | Nationalisme |
Couleurs | rouge, blanc |
Site web | www.partinationalistesuisse.ch |
Il ne doit pas ĂŞtre confondu avec le Parti des Suisses nationalistes (en allemand : Partei National-orientierter Schweizer, PNOS).
Historique
Le Parti nationaliste suisse a été fondé en 2011.
Le PNS semble être en perte de vitesse. Nombre de ses cadres l'auraient quitté, en rejoignant par exemple le mouvement Résistance helvétique[1].
Implantation
Le PNS n'existe qu'en Suisse romande. Il considère le PNOS, actif en Suisse alémanique, comme un parti « frère du PNS », mais en précisant que « les organisations sont des entités distinctes et sans autres rapports »[2]. En pratique, les Suisses-allemands du PNOS semblent par ailleurs avoir des contacts bien plus réguliers avec le mouvement romand Résistance Helvétique qu'avec le PNS[3] - [4].
Le site du PNS ne fait pas mention de l'existence de sections[5]. Toutefois, le fait que le parti n'a présenté des candidats que dans le canton de Vaud laisse penser que son implantation serait limitée à ce canton[6].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Élections cantonales
Pour la première fois le PNS participe à l'élection du Grand Conseil vaudois du . Il réalise son meilleur résultat dans le sous-arrondissement d'Yverdon où il obtient 0,89 % des suffrages (2 548 voix). 853 suffrages (0,40 %) sont obtenus dans le sous-arrondissement de Vevey et 704 (0,13 %) dans celui de Lausanne-Ville. Il ne présenta des candidats que dans ces seuls trois sous-arrondissements[7].
Élections fédérales
Dans le canton de Vaud, le PNS participe pour la première fois aux élections fédérales du et obtient 0,08 % des suffrages (2 389 voix). Philippe Brennenstuhl était candidat unique sur la liste[8].
Aux élections au Conseil national du [9], la liste obtient 0,45 % (14 249 suffrages). La liste comportait cette fois quatre candidats (Philippe Brennenstuhl, Jérémy Oguey, David Rouiller, Stéphane Creutzberg-Bernheim)[10].
En 2019, le PNS présente à nouveau une liste dans le canton de Vaud pour les élections au Conseil national. La liste comprend 11 candidats, dont 4 sont établis dans le Canton de Fribourg, la loi fédérale autorisant ce cas de figure[11]. La liste obtient 484 bulletins[12].
Notes et références
- « Rapport annuel des activités de l’extrême-droite genevoise et régionale 2016-2017 – Réseau Antifasciste Genève », sur rage.noblogs.org, (consulté le ).
- « Parti Nationaliste Suisse - Questions », sur www.partinationalistesuisse.ch (consulté le )
- (en) « Nazis: Blockieren oder ignorieren? », sur basta-bs.ch (consulté le )
- David Genillard, « Surveillée, la «droite radicale» se réunit à Aigle », 24 Heures,‎
- « Parti Nationaliste Suisse - Accueil », sur www.partinationalistesuisse.ch (consulté le )
- « Face aux petits partis: Philippe Brennenstuhl (Parti nationaliste suisse) - Radio », sur Play RTS (consulté le )
- « Élection du Grand Conseil du 30 avril 2017 », sur elections.vd.ch.
- « « Canton de Vaud: Résultat officiel votation / élection » [archive] », sur elections.vd.ch.
- Céline Zünd, « L’extrême droite suisse entre insignifiance et potentiel violent », sur letemps.ch, .
- « http://www.elections.vd.ch/votelec/app/?id=CHCN20151018 », sur elections.vd.ch.
- Patrick Chuard, « Fribourg exporte ses extrémistes », sur www.laliberte.ch, La Liberté, (consulté le )
- « élection du Conseil National du 20 octobre 2019 », sur www.elections.vd.ch, (consulté le ).
Liens externes
- (de + fr) Site officiel