Dictature des colonels
La dictature des colonels (grec moderne : ÎÎčÎșÏαÏÎżÏία ÏÏÎœ ÎŁÏ ÎœÏÎ±ÎłÎŒÎ±ÏαÏÏÏÎœ) est le nom donnĂ© au pouvoir politique en place en GrĂšce du au . Elle est parfois aussi appelĂ©e dictature du 21 avril (ÎÎčÎșÏαÏÎżÏία ÏÎ·Ï 21Î·Ï ÎÏÏÎčÎ»ÎŻÎżÏ ). AprĂšs , elle est parfois simplement Ă©voquĂ©e avec le terme de « junte » (ÏÎżÏÎœÏα) ou « junte des colonels » (ΧοÏÎœÏα ÏÏÎœ ÎŁÏ ÎœÏÎ±ÎłÎŒÎ±ÏαÏÏÏÎœ).
République hellénique (1973-1974)
(el) ÎαÏίλΔÎčÎżÎœ ÏáżÏ áŒÎ»Î»ÎŹÎŽÎżÏ
(el) ÎλληΜÎčÎșÎź ÎÎ·ÎŒÎżÎșÏαÏία
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Hymne |
ÎÎŒÎœÎżÏ Î”ÎčÏ ÏηΜ ÎλΔÏ
ΞΔÏÎŻÎ±Îœ "Hymne Ă la LibertĂ©" |
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Statut | RĂ©publique unitaire sous dictature militaire |
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Capitale | AthĂšnes |
Langue(s) | Grec |
Religion | Orthodoxie grecque |
Monnaie | Drachme moderne grecque |
21 avril 1967 | Coup d'Ătat des colonels |
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14 - 17 novembre 1973 | SoulÚvement de l'université polytechnique d'AthÚnes |
24 juillet 1974 | Chute du régime |
1973 | GeĂłrgios PapadĂłpoulos |
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1973-1974 | Phaedon Gizikis |
1967 | KonstantĂnos KĂłllias |
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1967-1973 | GeĂłrgios PapadĂłpoulos |
1973 | SpĂros MarkezĂnis |
1973-1974 | AdamĂĄntios AndroutsĂłpoulos |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Cette dictature est issue du coup d'Ătat d'avril 1967 menĂ© par GeĂłrgios PapadĂłpoulos.
Elle provoqua lâexil du roi Constantin II, montĂ© sur le trĂŽne en 1964.
Les origines
Durant cette pĂ©riode, la vie politique grecque est fortement polarisĂ©e, avec une droite peu libĂ©rale et trĂšs nationaliste, et une gauche volontiers marxiste-lĂ©niniste mais pas forcĂ©ment alignĂ©e sur le bloc de l'Est avec lequel la GrĂšce a une frontiĂšre directe, fortifiĂ©e et Ă©lectrifiĂ©e ; la guerre froide sĂ©vit, et de plus, le pays a aussi des relations tendues avec son voisin turc, membre de lâOTAN lui aussi, mais trĂšs hostile aux Grecs et opposĂ© Ă lâĂnosis chypriote. LâĂ©tat-major de lâarmĂ©e est marquĂ© Ă droite, avec une idĂ©ologie autoritariste, anti-turque et anticommuniste hĂ©ritĂ©e de la guerre civile grecque.
Une partie de lâĂ©lectorat craint une nouvelle guerre civile et, en 1963, les Ă©lections lĂ©gislatives sont remportĂ©es par lâUnion des Centres de Georges PapandrĂ©ou, vieux routier de la scĂšne politique grecque, qui a Ă©tĂ© ministre de lâĂducation du gouvernement d'ElefthĂ©rios VenizĂ©los, opposant Ă la dictature de Metaxas, puis chef du gouvernement en exil du roi Georges II, Ă Alexandrie en 1944.
Fort de sa victoire (53 % des voix), PapandrĂ©ou dĂ©cide dâĂ©purer lâarmĂ©e, et notamment lâĂ©tat-major.
Une vie politique instable
En juillet 1965, le jeune roi Constantin II pousse GeĂłrgios PapandrĂ©ou Ă la dĂ©mission[1] - [2] sous la pression de lâĂ©tat-major de lâarmĂ©e, aprĂšs la tentative du Premier ministre de se placer Ă la tĂȘte du ministĂšre de la DĂ©fense.
Ce renversement de l'Union du centre (EKE) fut possible parce que plusieurs membres du parti de Georges PapandrĂ©ou, dont KonstantĂnos MitsotĂĄkis et StĂ©fanos StefanĂłpoulos, firent sĂ©cession. On parla dâ« apostasie »[3], avec un nombre considĂ©rable des nouveaux Ă©lus qui cherchaient Ă exercer le pouvoir pour leur propre compte. On assista alors Ă toute une sĂ©rie de gouvernements plus ou moins Ă©phĂ©mĂšres entre juillet 1965 et avril 1967.
PapandrĂ©ou et PanagiĂłtis KanellĂłpoulos, dirigeants de lâEKE et de lâUnion nationale radicale (ERE, parti jusque-lĂ majoritaire), tentĂšrent de trouver un accord pour sortir de la crise qui menaçait de se prolonger : lâidĂ©e Ă©tait de former un gouvernement qui expĂ©dierait les affaires courantes et organiserait de nouvelles Ă©lections.
Cette solution ne put ĂȘtre mise en place Ă cause du coup dâĂtat des colonels.
Le coup dâĂtat des colonels
La monarchie est alors soutenue par les Ătats-Unis, bien quâelle nâait pas su moderniser le pays. Sur le plan Ă©conomique, la GrĂšce est encore un pays pauvre, exportateur de main dâĆuvre et dont les Ă©lites intellectuelles sâexilent. Des troubles se dĂ©veloppent devant le refus du roi de confier le pouvoir Ă la gauche.
Câest lors de cette pĂ©riode que surviennent les assassinats du dĂ©putĂ© GrigĂłris LambrĂĄkis et de lâĂ©tudiant Sotiris Petroulas (en) par des escadrons de la mort, qui font ensuite lâobjet d'un livre, puis du film franco-algĂ©rien « Z » de Costa-Gavras.
Dans ce contexte survient le coup d'Ătat des colonels, le . Des officiers emmenĂ©s par le colonel GeĂłrgios PapadĂłpoulos prennent le contrĂŽle avec leurs rĂ©giments de la capitale AthĂšnes. Ils font arrĂȘter les principales personnalitĂ©s politiques et obligent le roi Ă suspendre la constitution[4].
Un gouvernement constituĂ© d'officiers et dirigĂ© par le colonel PapadĂłpoulos est ensuite mis en place. En dĂ©cembre 1967, le roi Constantin II tente de reprendre la main par un contre-coup dâĂtat avec le soutien de gĂ©nĂ©raux dĂ©mocrates. Son Ă©chec lâoblige Ă sâexiler avec sa famille Ă Rome[4] - [5].
La monarchie grecque demeure cependant jusquâen 1973 la forme officielle de lâĂtat, les dirigeants successifs de la junte sâattribuant le titre de rĂ©gents.
En 1968, une nouvelle Constitution est mise en place, modifiĂ©e en 1973. Le , le rĂ©gime organise un rĂ©fĂ©rendum qui aboutit Ă lâabolition de la monarchie et Ă la proclamation de la RĂ©publique, dont le colonel GeĂłrgios PapadĂłpoulos prend aussitĂŽt la prĂ©sidence[4].
La junte
Les membres de la junte sont :
- Geórgios Papadópoulos, colonel au « Bureau d'études militaires »
- Stylianós Pattakós, général de brigade
- Nikolaos Makarezos, colonel, ancien attaché militaire de l'ambassade grecque à Rome
- DimĂtrios IoannĂdis, gĂ©nĂ©ral
La dictature
Pour conserver et consolider leur pouvoir, les colonels cherchent Ă Ă©liminer, y compris physiquement, toute forme dâopposition et de contestation. DĂšs le dĂ©but du coup dâĂtat, des personnalitĂ©s politiques, principalement de gauche, mais aussi des libĂ©raux et de simples dĂ©fenseurs des droits de lâHomme, sont persĂ©cutĂ©s. Nombre de militaires et de fonctionnaires sont rĂ©voquĂ©s afin de permettre aux colonels de disposer dâinstruments de gouvernement idĂ©ologiquement conformes aux « principes du rĂ©gime »[6].
Les opposants politiques sont placĂ©s en rĂ©sidence surveillĂ©e, emprisonnĂ©s, dĂ©portĂ©s[7] sur des Ăźles dĂ©sertes de lâĂgĂ©e, mais aussi parfois torturĂ©s[8]. Le Parti communiste grec (KKE) est interdit.
Des gouvernements plus ou moins fantoches se succĂšdent afin de laisser croire quâune vie politique continue Ă exister et que le pouvoir nâest pas dĂ©tenu par les seuls colonels et principalement par PapadĂłpoulos. La dictature exalte le passĂ© antique dans les stades par des fĂȘtes inspirĂ©es par les pĂ©plums, tout en dĂ©clarant instaurer un ordre moral chrĂ©tien, assĂ©nĂ© par le slogan «âGrĂšce des Grecs chrĂ©tiensâ». Les minijupes et les cheveux longs sont interdits : cela ne gĂȘne que fort peu de Grecs, mais nuit gravement au tourisme. MalgrĂ© la censure, de nombreuses manifestations contre le rĂ©gime ont lieu et lâhumour populaire brocarde le cĂŽtĂ© archaĂŻque, simpliste et grotesque du rĂ©gime[9] - [10].
1968 est une annĂ©e difficile pour la dictature. AlĂ©xandros PanagoĂșlis tente dâassassiner le colonel PapadĂłpoulos. Il est condamnĂ© Ă mort. Une trĂšs forte mobilisation de lâopinion publique internationale permet dâĂ©viter son exĂ©cution. Les obsĂšques de GeĂłrgios PapandrĂ©ou, dĂ©cĂ©dĂ© en rĂ©sidence surveillĂ©e, sont lâoccasion de grandes manifestations contre le rĂ©gime. Ă lâĂ©tranger aussi, les Grecs en exil politique organisent des manifestations contre la dictature. En 1969, la GrĂšce est exclue du Conseil de l'Europe. DĂšs 1967, lâaccord d'association qui liait la GrĂšce Ă la CommunautĂ© europĂ©enne avait Ă©tĂ© suspendu.
La fin de la dictature
La crise chypriote est fatale au rĂ©gime des colonels, dĂ©jĂ affaibli par une forte protestation, des Ă©tudiants principalement (occupation de l'Ăcole polytechnique [Politechnion] Ă Exarcheia, Ă©vacuĂ©e par les chars le malgrĂ© lâopposition de son recteur Constantin Conophagos).
Les Ă©vĂ©nements du Politechnion sont non seulement une rĂ©volte Ă©tudiante mais une rĂ©volte populaire : dans la rue se trouvaient des gens de toutes les conditions. Le 17 novembre, les dictateurs font marcher les chars sur lâuniversitĂ©. La rĂ©pression fait plus de cent morts[10]. La crise chypriote, Ă lâĂ©tĂ© 1974 provoque la chute de la junte militaire grecque.
Lors du coup dâĂtat du , lâEOKA B, une organisation paramilitaire chypriote grecque soutenue par le chef de la dictature DimĂtrios IoannĂdis, renverse Mgr Makarios et tente dâinstaurer une dictature Ă Chypre sur le modĂšle de celle des colonels grecs. En rĂ©action Ă cette rupture du fragile Ă©quilibre qui existait entre les communautĂ©s grecque et turque, cinq jours plus tard, le 20 juillet, les troupes turques envahissent le Nord de lâĂźle conduisant Ă la partition de Chypre en deux Ătats, dont celui du nord ne fut reconnu par aucun pays du monde, exceptĂ© la Turquie.
En juillet 1974, KonstantĂnos KaramanlĂs est nommĂ© Premier ministre dâun gouvernement dâunion nationale. MalgrĂ© lâinstabilitĂ© et le danger de la situation politique, il agit promptement pour relĂącher la tension entre la GrĂšce et la Turquie qui Ă©taient au bord de la guerre en raison de la partition de Chypre. Il lance Ă©galement le processus de transition de la dictature militaire vers une dĂ©mocratie pluraliste.
Pendant cette pĂ©riode appelĂ©e « metapolĂtefsi » (ÎΔÏαÏολίÏÎ”Ï Ïη), KaramanlĂs lĂ©galise le Parti communiste grec (KKE). Lors des Ă©lections de 1974, KaramanlĂs et son nouveau parti, la Nea Dimokratia (ÎÎα ÎÎ·ÎŒÎżÎșÏαÏία), obtiennent une majoritĂ© Ă©crasante au Parlement et il reste Premier ministre. Ces Ă©lections sont alors rapidement suivies par le rĂ©fĂ©rendum de 1974 pour une confirmation dĂ©mocratique de lâabolition de la monarchie au profit de la RĂ©publique, puis dĂ©but 1975, par lâarrestation et le procĂšs tĂ©lĂ©visĂ© des anciens dictateurs. Ils sont condamnĂ©s Ă la peine de mort pour haute trahison et mutinerie, peine commuĂ©e en prison Ă perpĂ©tuitĂ©. Une nouvelle constitution est rĂ©digĂ©e la mĂȘme annĂ©e.
Lâhistorien Dimitris Kousouris souligne cependant quâ« Ă la chute des colonels, il y a pratiquement une impunitĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. LâĂ©puration de lâappareil dâĂtat est trĂšs partielle, et Ă lâexception de quelques procĂšs, la structure est restĂ©e intacte ». Des personnalitĂ©s issues de la dictature rejoignent des formations de la droite rĂ©publicaine, telles que le parti Nouvelle DĂ©mocratie[11].
Un coup fatal au cinéma grec
Les difficultĂ©s politiques liĂ©es Ă la dictature puis lâarrivĂ©e de la tĂ©lĂ©vision portĂšrent un coup presque fatal au cinĂ©ma grec. En 1968, il y eut, record absolu, 137 millions dâentrĂ©es au cinĂ©ma dans le pays (soit 15 entrĂ©es par habitant) ; 70 millions en 1973 et 39 millions en 1977. En Attique, en 1969, il y avait 347 salles de cinĂ©ma et 541 cinĂ©mas en plein air ; en 1974, il ne restait que 260 salles et 330 cinĂ©mas de plein air. Les ventes de tickets de cinĂ©ma baissĂšrent de 10 % sur lâensemble du pays entre 1968 et 1971 ; surtout, elles baissĂšrent de 20 % Ă AthĂšnes ; la chute pour les films grecs Ă©tait de 30 %. Le cinĂ©ma national sâeffaçait face au cinĂ©ma Ă©tranger, en fait surtout amĂ©ricain et italien[12] - [13] - [14]. En 1974, les spectateurs nâĂ©taient plus quâun million et demi Ă frĂ©quenter les salles de cinĂ©ma qui projetaient une quarantaine de films grecs[15].
Ă ses dĂ©buts, la tĂ©lĂ©vision grecque nâĂ©mit que dans la rĂ©gion dâAthĂšnes en 1966-1968. DĂšs ces annĂ©es, la frĂ©quentation des cinĂ©mas baissa de 5 % en moyenne tandis quâelle continuait Ă progresser dans le reste du pays. Le rĂ©gime des colonels favorisa le dĂ©veloppement de la tĂ©lĂ©vision et la mise en place de programmes de qualitĂ© afin de fidĂ©liser le tĂ©lĂ©spectateur, tout en interdisant ou censurant de nombreuses Ćuvres, littĂ©raires ou musicales[16]. Dans ce but, la tĂ©lĂ©vision entreprit de diffuser et rediffuser les grandes comĂ©dies du cinĂ©ma populaire des deux dĂ©cennies prĂ©cĂ©dentes. LâidĂ©e Ă©tait de garder la population grecque chez elle et dâĂ©viter quâelle se rĂ©unĂźt et discutĂąt, aussi bien dans la salle de cinĂ©ma que dans la file dâattente[12] - [17]. Dans le mĂȘme but, la FĂ©dĂ©ration nationale des cinĂ©-clubs fut dĂ©mantelĂ©e[18].
Notes et références
- Contogeorgis 1992, p. 429.
- Vacalopoulos 1975, p. 292.
- Contogeorgis 1992, p. 428-429.
- Prévélakis 2011, p. 49.
- Vacalopoulos 1975, p. 294.
- Vacalopoulos 1975, p. 293.
- Notamment les généraux en retraite: «Ioannis Yennimatas, Christos Papadatos, Georges Tsichlis, généraux de corps d'armée en retraite, Constantin Papageorgiou, général de division en retraite, Dimitrios Papadopoulos et Antonios Bouras, généraux de brigade en retraite, Marios Stavridis et Georges Psallidas, commodores en retraite, Dimitrios Papageorgiou, colonel d'aviation en retraite, Panayotis Diakoumakos, général de corps aérien en retraite» (A.F.P., 29 mai 1969).
- Françoise Sironi et RaphaĂ«lle Branche, « La torture aux frontiĂšres de lâhumain », Revue internationale des sciences sociales, no 174 2002/4, p. 591-600. [lire en ligne] [PDF].
- Un exemple : « Quel est le point commun entre un citoyen italien et un citoyen grec ? Les deux peuvent critiquer PapadĂłpoulos. Et quelle est la diffĂ©rence ? Lâitalien peut continuer le lendemain ! »
- « 1967, la dictature des colonels sâinstalle en GrĂšce », sur L'HumanitĂ©,
- « L'extrĂȘme droite grecque ne disparaĂźt pas, elle se recompose », sur Slate.fr,
- Constantinidis 2000, p. 6.
- Sawas 2008, p. 222.
- DĂ©mopoulos 1995, p. 66-67.
- DĂ©mopoulos 1995, p. 24-26.
- Marta Ruiz Galbete, « « CinĂ©ma : sĂ©rie Z » : les premiers thrillers politiques en France et lâavant-garde critique des annĂ©es 1970 », La culture progressiste Ă lâĂ©poque de la guerre froide, ILCEA, no 16,â (lire en ligne)
- Sawas 2008, p. 223.
- DĂ©mopoulos 1995, p. 27.
Voir aussi
Articles connexes
- Affaire grecque
- Gust Avrakotos, agent de la CIA en poste à AthÚnes durant cette période.
- Liste de coups d'Ătat en GrĂšce
Bibliographie
- Anonyme, VĂ©ritĂ© sur la GrĂšce, L'Ăge d'homme - La citĂ©, .
- Jean-François Chauvel, La GrÚce à l'ombre des épées, Paris, Laffont, , 281 p. (ISBN 9782221209783).
- (en) Stratos E. Constantinidis, « Greek Film and the National Interest: A Brief Preface », Journal of Modern Greek Studies, vol. 18, no 1,â .
- Georges Contogeorgis, Histoire de la GrÚce, Paris, Hatier, coll. « Nations d'Europe », , 477 p. (ISBN 2-218-03841-2).
- Michel Démopoulos (dir.), Le Cinéma grec, Paris, Centre Georges Pompidou, coll. « cinéma/pluriel », , 263 p. (ISBN 2-85850-813-5).
- Nathalie Katinakis, Mélina Mercouri et Mikis Théodorakis : les derniers héros grecs, Paris, L'Harmattan, , 272 p. (ISBN 978-2-296-54935-7).
- Denis Langlois, Panagoulis, le sang de la GrÚce, Paris, Maspero, ; nouvelle édition complétée, Scup, 2018.
- Marc Marceau, La GrĂšce des colonels, Paris, Robert Laffont, , 300 p. (ISBN 9782221205679).
- Constantin Prévélakis, La GrÚce de A à Z, Bruxelles, André Versaille éditeur, coll. « Les Abécédaires du Voyageur », , 215 p. (ISBN 978-2-87495-136-7).
- StĂ©phane Sawas, « GrĂšce (1967-1974) Les Ă©crans grecs sous la dictature des colonels : la grande rupture », dans RaphaĂ«l Muller et Thomas Wieder, CinĂ©ma et rĂ©gimes autoritaires au XXe siĂšcle : Ăcrans sous influence, Paris, Ăditions ENS rue d'ULM et PUF, coll. « Les rencontres de Normale Sup' », , 285 p. (ISBN 978-2-13-055749-4).
- Apostolos Vacalopoulos, Histoire de la GrĂšce moderne, Horvath, , 330 p. (ISBN 2-7171-0057-1).