Secteur droit
Le Secteur droit (en ukrainien Пра́вий се́ктор, Pravyï sektor) est un parti politique ultranationaliste ukrainien. Il est fondé en tant que confédération paramilitaire en , durant les événements relatifs à Euromaïdan, pendant lesquels il joue un rôle notable, puis se structure en parti politique en . Il fut fondé par Dmytro Iaroch.
Secteur droit (uk) Правий сектор | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Leader | Andriy Tarasenko[1] |
Fondation | enregistré le |
Fusion de | Tryzoub UNA-UNSO Sich Anciens membres : Assemblée sociale-nationale (départ en 2014) Marteau blanc (exclu en 2014) S14 (en) (départ en 2014) |
Siège | Kiev |
Slogan | « Dieu ! Ukraine ! Liberté ! »[2] |
Organisation paramilitaire | Corps des volontaires ukrainiens |
Positionnement | Droite[3] à extrême droite[4] - [5] |
Idéologie | Nationalisme ukrainien Ultranationalisme[4] - [6] Conservatisme religieux Anticommunisme Russophobie[7] Euroscepticisme dur[8] |
Adhérents | 10 000 |
Couleurs | Rouge et noir |
Site web | pravyysektor.info |
Représentation | |
Élus régionaux | 3 / 158399 |
Historique
Les idées défendues par Secteur droit se rapportent à l'indépendance de la nation ukrainienne vis-à-vis de la Russie, à la lutte contre les personnes en lien avec l'ancien pouvoir du président Viktor Ianoukovytch, mais pas à une ligne économique. Ce parti est né du regroupement de mouvements d’extrême droite ukrainiens : Tryzoub, Assemblée nationale ukrainienne - Autodéfense ukrainienne, Patriotes d'Ukraine, Assemblée sociale-nationale et le Sich.
L'organisation se présente comme l'héritière de l'Armée insurrectionnelle ukrainienne[9], qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale contre les trois armées qui occupèrent successivement l’Ukraine : la Wehrmacht, l'Armia Krajowa — issue de la résistance polonaise — et l’Armée rouge jusqu’en 1954[10].
Secteur droit a été décrit comme un parti et un mouvement politique[11] - [12] - [13] de droite[3] - [14] ou d'extrême droite[5] nationaliste[7] - [15] - [16]. Secteur droit était le deuxième groupe politique le plus mentionné dans les médias russes au cours du premier semestre 2014, et la télévision d'État russe l'a dépeint comme néonazi en raison de ses opinions d'extrême droite, et de son sentiment anti-russe[5] - [17] ; cependant l'Associated Press n'a trouvé aucune preuve que le groupe ait commis des crimes de haine[16].
Les universitaires Andreas Umland et Anton Shekhovtsov (en) ont écrit que le Secteur droit s'est formé comme une coalition de petits groupes, en dehors du parlement, qui étaient ultraconservateurs et comprenaient une frange néonazie[18]. Selon l'historien et politologue Andreas Umland, Secteur droit est un groupe ultra-conservateur chrétien et nationaliste de droite radicale[19]. Selon le chercheur Anton Shekovstov, Secteur droit, qui considère le Kremlin comme un ennemi, se distingue des autres partis d'extrême droite européens qui construisent leur rhétorique sur l'hostilité aux immigrés et aux minorités ethniques[20].
Secteur droit a été décrit par BBC News comme un « groupe nationaliste ukrainien »[15] et une « organisation faîtière de groupes d'extrême droite », tandis que le Time l'a décrit comme « un groupe de droite radicale [...] une coalition de militants ultranationalistes »[12], avec une « idéologie flirtant avec le fascisme »[21]. Le New York Times l'a décrit comme un « groupe nationaliste » et une « coalition de groupes nationalistes ukrainiens autrefois marginaux »[7]. Le Guardian l'a identifié comme un « groupe nationaliste ukrainien »[22], Reuters comme un « groupe nationaliste d'extrême droite »[23], l'Agence France-Presse comme un groupe « d'extrême droite »[24], et le Wall Street Journal comme un « groupe de coordination pour les activistes d'extrême droite et les ultranationalistes »[25]. Die Welt, le New York Times et Le Monde diplomatique ont décrit certains des groupes constitutifs du Secteur droit comme étant d'extrême droite, néofascistes ou néonazis, mais aussi qu'il se distanciait de l'antisémitisme[26] - [27] - [28].
Écrivant pour Foreign Policy, Hannah Kozlowska a déclaré que la propagande russe a essayé de diaboliser le gouvernement ukrainien et de construire un argumentaire pour l'annexion de la Crimée en dépeignant le Secteur droit comme une puissante force néonazie déterminée à prendre le contrôle du gouvernement. Au cours du premier semestre 2014, Secteur droit était le deuxième groupe politique le plus mentionné dans les médias de masse russes en ligne[5]. L'Associated Press considère que Secteur droit est une « organisation ultranationaliste radicale, diabolisée par la propagande d'État russe comme un groupe fasciste »[16], ajoutant qu'il n'y a aucune preuve d'une implication du parti dans des crimes de haine[16]. L'agence de presse et d'information russe a dépeint Secteur droit comme un « groupe d'opposition d'extrême droite radical » et a déclaré que « les médias d'État russes ont tenté de présenter les manifestations comme un mouvement d'inspiration principalement fasciste »[29].
Des sources universitaires et médiatiques ont décrit certains des groupes constitutifs du Secteur droit comme de droite nationaliste[30] - [31], ultranationalistes[27] - [32], néofascistes[28], néonazis[27], de droite[28], de droite radicale ou d'extrême droite[33] - [34] - [35], ultraconservateurs[18], et paramilitaires. Une pluralité ou une majorité des membres de Secteur droit appartiennent à des clubs de supporters de football combattant dans la rue[36] - [37] - [38], ou n'ont pas d'affiliation spécifique.
Le journal israélien Haaretz a rapporté que Secteur droit et Svoboda ont distribué des traductions récentes de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion sur la place Maïdan et fait état de sa préoccupation de la présence importante de membres de ces deux mouvements ultra-nationalistes parmi les manifestants[39]. Cependant, l'organisation s'est éloignée de l'antisémitisme[40]. Iarosh a déclaré que son organisation non seulement ne soutiendrait pas l'antisémitisme et la xénophobie à l'avenir, mais le combattrait par tous les moyens légaux[41].
Le groupe prend part à des manifestations de soutien à Israël dans la ville de Dnipro le , en déclarant : « Nous, comme Israël, apprenons l'unité, apprenons à aimer et à défendre leur pays, en guerre contre l'ennemi le plus odieux et le plus vil, le terrorisme[42] ».
Le , le chef adjoint de l'UNA-UNSO et sous-chef de Secteur droit, Mykola Karpyuk, a soudainement disparu. Le Secteur droit a déclaré que Karpyuk avait été enlevé par le FSB et se trouvait actuellement en Russie. Il était accusé d'avoir combattu contre les forces fédérales russes vingt ans plus tôt en Tchétchénie et a été condamné à 22 ans de prison[43]. Karpyuk est libéré le au cours d'un échange de prisonniers entre l'Ukraine et la Russie[44].
Lors des élections législatives ukrainiennes de 2014, Secteur droit n'atteint pas le seuil de 5 % pour le scrutin de liste mais obtient toutefois un siège de député à la Rada dans les circonscriptions individuelles, grâce à l'élection de Dmytro Iaroch dans la 39e circonscription de Vassylkivka.
À l'occasion de la deuxième gay pride ukrainienne à Kiev en , les groupes d’extrême droite avaient fait part de leur intention d’empêcher la tenue du défilé. Dmitro Iaroch a écrit sur Facebook que « les représentants du mouvement politique et militaire Pravy Sektor seront obligés d’empêcher la réalisation de ces projets destructeurs des valeurs familiales, de la morale et de l’image traditionnelle des êtres humains »[45]. Les ultranationalistes ont blessé une dizaine de manifestants homosexuels et neuf policiers dont un grièvement[46].
En , une fusillade à Moukatchevo, dans l'oblast de Transcarpatie, comportant une forte présence de minorité hongroise, des individus camouflés portant des symboles de Secteur droit attaquent des civils vus comme un groupe criminel local et des policiers dans un poste de circulation et fait trois morts et treize blessés, parmi lesquels six policiers, trois civils et huit membres de Secteur droit. Deux des morts sont des membres de Secteur droit. Le procureur de l'Oblast qualifie l'attaque d'acte terroriste[47] - [48]. Cet événement contribue à discréditer Secteur droit auprès de l'opinion ukrainienne. La même année, Dmytro Iaroch démissionne de la tête du parti puis fonde le groupuscule Initiative gouvernementale de Iaroch, ce qui a pour conséquence la marginalisation de Secteur droit, qui ne parvient pas à lui trouver de successeur remarquable[49].
En , Secteur droit participe au blocus de la Crimée par l'Ukraine[50].
En vue de l'élection présidentielle de 2019, Secteur droit apporte son soutien au candidat de Svoboda, Rouslan Kochoulynsky[51].
Lors de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, les volontaires du Secteur droit ont combattu lors du siège de Marioupol[52] et de l'offensive de l'Ukraine orientale. Lors de cette dernière opération, Taras Bobanych, commandant du 2e bataillon séparé du Corps des volontaires ukrainiens, a été tué près d'Izioum[53]. Le 7 mars 2023, Dmytro Kotsioubaïlo, un des principaux militants du parti et commandant du 1er bataillon mécanisé surnommé « Les Loups de Da Vinci », a été tué lors de la bataille de Bakhmout[54].
Idéologie
Attitude envers l'Union européenne et l'OTAN
Le Secteur droit est anti-occidental. Le site web de Secteur droit indique que ses membres se méfient des « ambitions impériales » de la Russie et de l'Occident[55]. Dmytro Iaroch déclare à Spiegel Online que des organisations anti-chrétiennes sont actives dans l'Union européenne et que la Commission européenne, plutôt que les pays membres, contrôle les modes de vie tels que le mariage homosexuel[56]. Il ne voit ni l'Union européenne, ni l'OTAN comme des partenaires potentiels et pense qu'ils font partie d'une coalition contre l'Ukraine[56]. Secteur droit est le seul groupe militant ukrainien opposé à l'adhésion à l'Union européenne. Il considère l'UE comme un « oppresseur » des nations européennes[36].
Résultats électoraux
Élections législatives
Élections présidentielles
Année | Candidat | Premier tour | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
% | Rang | ||||||
2014 | Dmytro Iaroch | 0,70 | 11e | ||||
2019 | pas de candidat (soutient Rouslan Kochoulynsky) |
Élections locales
Année | % | Élus | Rang |
---|---|---|---|
2020 | 2 / 42501 |
Notes et références
Notes
- En alliance avec Svoboda (parti leader), Corps national et Initiative gouvernementale de Iaroch.
Références
- Right Sector declares ambitious plans to partake in elections, UNIAN (23 March 2016)
(uk) "Right Sector" elected new chairman, Ukrayinska Pravda (19 March 2016) - (uk) « Короткий ідеологічно-виховний курс для ВО "Тризуб" та "Правого сектора" » [archive du ], sur pravyysektor.info,
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« Along with Svoboda, the other far-right movement that was a prominent presence on the Maidan was the more diverse, less studied, and now notorious fringe organization that calls itself Pravy Sektor (Right Sector).... That alliance came into being in late November 2013 as a loose collection of extraparliamentary minigroups from an ultraconservative and partly neo-Nazi fringe. They had names such as the Stepan Bandera All-Ukrainian Organization "Trident" (a moniker meant to combine the memory of a controversial nationalist leader who died in 1959 with the three-pronged heraldic symbol of Ukraine), the Ukrainian National Assembly, the Social-National Assembly, and White Hammer. Their purpose in banding together was to fight Yanukovych's regime by force. »
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« Police shut down the Kiev base of a far-right nationalist group… »
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« A Ukrainian far-right paramilitary group … said Saturday it had formed a political party.… The Pravy Sektor party will absorb other already registered Ukrainian nationalist formations including UNA-UNSO and Trizub (Trident). »
- Jeanne Whalen, « Protesters still hang out around Kiev 'Maidan,' hanging on to weapons too », The Wall Street Journal, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« They belong to many different factions, the most radical of which is Pravy Sektor, or Right Sector, an umbrella group for far-right activists and ultranationalists. »
- Emmanuel Dreyfus, « Ukraine Beyond Politics », Le Monde diplomatique, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« Pravy Sektor defines itself as "neither xenophobic nor anti-Semitic, as Kremlin propaganda claims" and above all as "nationalist, defending the values of white, Christian Europe against the loss of the nation and deregionalisation". Like Svoboda, it rejects multiculturalism… Svoboda's success over the past few years and the presence of neo-fascist groups such as Pravy Sektor in Independence Square are signs of a crisis in Ukrainian society. It is first and foremost a crisis of identity: in 22 years of independence, Ukraine has not managed to develop an unbiased historical narrative presenting a positive view of all its regions and citizens: even today, the Ukrainians are seen as liberators in Galicia but as fascists in Donbass. »
- Andrew Higgins, « Among Ukraine's Jews, the Bigger Worry Is Putin, Not Pogroms », The New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« "Even Right Sector, a coalition of ultranationalist and in some cases neo-Nazi organizations, has made an effort to distance itself from anti-Semitism." »
- (de) « Die radikale ukrainische Gruppe Rechter Sektor » [« The radical Ukrainian group Right Sector »], Die Welt, (lire en ligne, consulté le ) :
« Right Sector (Pravy Sektor) is an informal association of right-wing and neo-fascist factions. »
- « Ukrainian nationalist targeted over alleged Chechnya atrocities », RIA Novosti [Russian News & Information Agency], Moscow, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« Muzychko is a coordinator for Pravy Sektor, the radical far right opposition group…. Russian state media has tried to cast the demonstrations as a predominantly Fascism-inspired movement. »
- Andrew Kramer, « A far-right leader is front and center in Kiev », The New York Times, , A8 (lire en ligne) :
« Yarosh's bid for office, political commentators here say, is best understood as the latest maneuver in the ceaseless churn and infighting among the leadership of western Ukrainian nationalist groups — White Hammer, Patriots of Ukraine and the Trident of Stepan Bandera…. »
- Andrew Higgins et Andrew Kramer, « Converts join with militants in Kiev clash », The New York Times, , A1 (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« Svoboda has at times clashed with … Right Sector, a coalition of a half-dozen hard-line nationalist groups that were once on the fringe, such as Patriots of Ukraine, Trident and White Hammer. »
- G.C., « Ukraine's protestors: Maidan on my mind » [archive du ], The Economist, London, (consulté le ) : « "Some of [the Maidan] Samooborona's [Self-Defense's] more fearsome units ... belong to the Pravyy Sektor, which formed in November as a coalition of ultra-nationalist groups. It has an estimated 500–700 members ..." »
- Anton Shekhovstov, Right-Wing Populism in Europe, Bloomsbury Academic, , « 17: Para-Militarism to Radical Right-Wing Populism: The Rise of the Ukrainian Far-Right Party Svoboda. » :
« Svoboda also seems to benefit from the increasing popularity of extreme-right youth movements and organizations like the Social-National Assembly (SNA), 'Patriot of Ukraine' and Autonomous Resistance, whose aim is to create 'a uniracial and uninational society'. The activities of these groups are not limited to physical or symbolic violence against ethnic and social minorities, as they also take an active part in numerous social campaigns – generally along with representatives of Svoboda – ranging from mass protests against price rises to leafleting against alcohol and drug use. Needless to say, members of these extreme-right movements are often members of Tyahnybok's party. Interestingly, 'street combat youth movements' like the SNA no longer focus on ethnic issues: in contrast to the older Ukrainian far right, the new groups are, first and foremost, racist movements. »
- Ivan Katchanovski, « What do citizens of Ukraine actually think about secession? », Washington Post Monkey Cage Blog, D.C., (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« In trying to solve the conflict in Donbas, the Ukrainian government continues to rely on … special police battalions formed with the involvement of far-right parties and organizations, such as the Right Sector and the Social National Assembly. »
- « The Mess that Nuland Made » [archive du ], (consulté le )
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- G.C., « Ukraine: A new and dark chapter », Economist, (lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« It was not long after that that young men associated with the Right Sector (Pravyy Sektor), a motley confederation of football hooligans and nationalist groups involved in the pro-European protests, took matters into their own hands. »
- Lucan Way, « Civil Society and Democratization », Journal of Democracy, vol. 25, no 3, , p. 35–43 (DOI 10.1353/jod.2014.0042, S2CID 154948630, lire en ligne [archive du ], consulté le ) :
« It was only after the start of the protests that various small parties and factions of the far right joined to form Right Sector, which came to the fore in the second half of January, when protests turned violent ... Democracy is most directly undermined by the numerous associations promoting violence that emerged during the protests. Such associations include the Right Sector's paramilitary formations and the "heavenly hundreds" that arose to fight the police and the pro-Russian titushki or vigilante groups created to harass protesters. Also problematic are the "ultras," groups of hardcore soccer fans that began providing protection for anti-Yanukovych protesters in January. By promoting vigilante violence outside state control, such groups directly threaten democratic development. They facilitate state breakdown and bloody patterns of aggression and retribution, making civil war much more likely. »
- (en) « The new dilemma for Jews in Ukraine », sur Haaretz, .
- (en) Emmanuel Dreyfus, « Ukraine Beyond Politics », Le Monde diplomatique, (lire en ligne, consulté le )« Pravy Sektor defines itself as "neither xenophobic nor anti-Semitic, as Kremlin propaganda claims" and above all as "nationalist, defending the values of white, Christian Europe against the loss of the nation and deregionalisation". Like Svoboda, it rejects multiculturalism… Svoboda's success over the past few years and the presence of neo-fascist groups such as Pravy Sektor in Independence Square are signs of a crisis in Ukrainian society. It is first and foremost a crisis of identity: in 22 years of independence, Ukraine has not managed to develop an unbiased historical narrative presenting a positive view of all its regions and citizens: even today, the Ukrainians are seen as liberators in Galicia but as fascists in Donbass. »
- Ukraine Jews dispute Kremlin anti-Semitism claims
- (uk) Andrei Nikitin, « У Дніпропетровську "Правий сектор" і єврейська громада мітингували на підтримку Ізраїлю (À Dnepropetrovsk, le Secteur Droit et la communauté juive manifestent en soutien à Israël) », sur Sehodnya.ua, Kiev, (consulté le ) : « Les activistes de la communauté juive et du Secteur droit… apporté leur soutien à Israël contre le terrorisme.… 'Nous, aimons Israël, son unité … pendant la guerre contre le terrorisme.' ».
- Tortured and sentenced to 20 years in Russia for being Ukrainian
- Qui sont les prisonniers échangés par Kiev et Moscou?
- « Une Gay Pride dans la violence à Kiev », Le Monde du 6 juin 2015.
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« [The EC's power] is, he says, 'a variety of totalitarianism'. »
Liens externes
- (uk) Site officiel