Civitas (mouvement)
Civitas est un parti politique d'extrême droite intégriste français.
Fondation | |
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Prédécesseur |
Cité catholique (en) |
Zone d'activité | |
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Type |
Parti politique (depuis avril 2016) |
Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Autres enseignements |
Objectif |
Participation aux Ă©lections locales |
MĂ©thode |
Participation aux élections locales, formations, conférences, manifestations |
Siège | |
Pays |
Membres |
165 000 revendiqués (en 2016)[1] |
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Fondateur |
François de Penfentenyo |
Président |
Alain Escada (depuis ) |
Affiliation |
L’aumônerie est assurée par les Capucins de Morgon. |
Idéologie | |
Positionnement | |
Publication |
Civitas — Revue catholique des questions politiques et sociales |
Sites web |
Fondé en tant qu'association en 1999, Civitas devient un parti en 2016. Il est notamment connu pour ses actions contre des œuvres d'art qu'il juge blasphématoires ou contre le mariage homosexuel.
DĂ©buts sous forme d'association
Naissance et première période (1999-2011)
L'institut Civitas est fondé en 1999. Il est, avec ICHTUS, un des héritiers du mouvement de laïcs intégristes La Cité catholique[3] - [4] fondé par l'intellectuel et ancien combattant Jean Ousset, collègue de François Mitterrand sous le régime de Vichy[5]. Dans cette première période, Civitas regroupe des personnes de sensibilité droitière et traditionaliste. On trouve à l'époque dans sa revue les signatures[6] de Michel Fromentoux ou de Jacques Bompard.
Essor médiatique avec Alain Escada (2012-2014)
Civitas connait un essor médiatique avec l'arrivée à sa tête d'Alain Escada, militant d'extrême droite belge issu du courant national-catholique[7], ancien cadre du Front nouveau de Belgique (FNB), qui devient en 2009 secrétaire général de l'association. En 2012, Escada succède à François de Penfentenyo à la présidence de Civitas.
Alain Escada est aidé dans la direction de Civitas par un cercle d'adjoints dont Léon-Pierre Durin, ancien du MNR[8].
Civitas milite pour la « rechristianisation » de la France et de l'Europe. L'association se définit comme un mouvement social et politique du « lobby catholique traditionaliste »[9], un « mouvement dont le but est la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ ».
L'institut Civitas revendique début 2013 plus de 1 000 adhérents et 170 000 « sympathisants » abonnés à sa mailing list[10]. Civitas nourrit des ambitions pour les élections municipales de 2014, visant l'implantation de 300 élus formés par leurs soins[11].
Prise d'autonomie et politisation de Civitas (depuis 2014)
À partir de la fin de 2014, les liens s'estompent entre la FSSPX et Civitas, qui devient plus politique et entend recruter au-delà des cercles catholiques. Libération note[12] : « Cet l’automne, il y a eu des remaniements à la tête des lefebvristes et les nouveaux dirigeants sont plus distants. Et cette année, les soutanes étaient moins nombreuses à défiler ».
Pour l'historien Étienne Fouilloux, les militants de l'association, en prônant l’établissement de la royauté sociale du Christ sur terre, contestent le régime républicain lui-même. Selon-lui, Civitas joue dans les mouvements catholiques « un rôle homologue à celui des trotskystes ou des anarchistes dans les manifestations de gauche (…) [celui d'une minorité agissante moins soucieuse de solutions concrètes que de tension révolutionnaire (ou contre-révolutionnaire) »[13].
Le 29 janvier 2016, l'Union des familles laïques annonce qu'à la suite de leur pétition, Civitas ne sera plus financée par l'argent public[14] - [15].
En mars 2016, les auteurs des attentats de Bruxelles envisageaient de frapper le quartier de La Défense et l'institut Civitas[16], cibles qui n'auraient pas été jugées prioritaires[17].
La même année, Libération évoque la « chute de la maison Civitas », notant le départ de plusieurs personnalités de sa direction à cause de la proximité d'Alain Escada avec l'extrême-droite radicale comme Alain Soral, faisant fuir les plus modérés, sa difficulté à mobiliser au-delà des marges ainsi que des démêlés avec le fisc[18].
Parti politique (depuis 2016)
En juin 2016, Civitas devient un parti politique qui se définit comme un « mouvement politique inspiré par le droit naturel et la doctrine sociale de l’Église catholique », qui veut « rechristianiser la France » et se présente comme un « lobby catholique traditionaliste »[19], ce qui lui permet de faire bénéficier ses donateurs de déductions fiscales[20] - [19]. Le député Olivier Falorni interpelle à ce sujet le gouvernement à l'Assemblée nationale[21]. Le programme, présenté en septembre 2016, emprunte à différentes sources selon Le Figaro qui le voit comme « poujadiste, antimondialiste, anti-immigrés et identitaire »[22]. Selon La Croix, « les membres de ce parti se sont notamment illustrés dernièrement lors de campagnes contre l’avortement ou encore pendant la Manif pour tous où ils étaient armés de pancartes aux slogans scabreux. Controversé, ce mouvement est régulièrement critiqué, recevant de nombreuses demandes d’interdiction et de contrôle »[19].
Civitas fonde la Coalition pour la Vie et la Famille, avec le soutien d'un élu régional du parti néonazi grec Aube dorée et d'un député du parti néonazi slovaque Parti populaire « Notre Slovaquie ». Son président, Alain Escada, a demandé 500 000 € de subsides annuels au Parlement européen[23].
LĂ©gislatives 2017
Aux législatives de 2017, le parti annonce présenter 24 candidats (sur 577 circonscriptions) dont « la moitié est composée de parias du FN » selon l'expression de l’hebdomadaire Marianne, incluant Alexandre Gabriac qui avait été exclu en 2011 du Front national pour avoir fait un salut nazi. Dans son programme figure le retour au catholicisme comme religion d'État, l'interdiction de l'IVG, l'expulsion des immigrés, l'abrogation du mariage homosexuel avec l'annulation des mariages déjà contractés. Selon Marianne, « des propositions qui fleurent bon la France de Vichy, qui suscite d'ailleurs l'admiration des tradis de Civitas, nostalgiques du maréchal Pétain ». Le parti est contre la démocratie, « tout comme leur figure tutélaire, le royaliste et antisémite notoire, Charles Maurras »[24]. Ce sont finalement 14 candidats qui se présentent, tous éliminés à l'issue du premier tour. Au niveau national, Civitas recueille 2 143 voix[25].
Tableau dépliable des résultats par circonscription | |
Circonscription et nom du candidat | RĂ©sultat |
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Bouches du Rhône – 3e circonscription – Karine Harouche | 0,27 %[26] |
Gironde – 1re circonscription – Pierre Dinet | 0,22 %[27] |
Isère – 2e circonscription – Alexandre Gabriac | 0,79%[28] |
Isère – 9e circonscription – Thibault Barge | 0,37%[29] |
Loire – 5e circonscription – Céline Thomas | 0,63%[30] |
Moselle – 5e circonscription – Jacqueline Berger | 0,51%[31] |
Moselle – 9e circonscription – François Gauche | 0,44%[32] |
Pas de Calais – 7e circonscription – Marie-Jeanne Vincent | 0,41%[33] |
Paris – 3e circonscription – Marthe Caude | 0,29%[34] |
Paris - 4e circonscription – Michel Simonnot | 0,27%[35] |
Var – 7e circonscription – Elie Hatem | 0,25 %[36] |
Yonne – 2e circonscription – Cyrille Rey-Coquais | 0,4%[37] |
Hauts-de-Seine – 3e circonscription – Arnaud Fournet | 0,28%[38] |
Hauts-de-Seine – 4e circonscription – Anne Le Baut | 0,55%[39] |
Après les législatives
En octobre 2017, Franck Sinisi, conseiller municipal de Fontaine (Isère) et unique élu de Civitas, est poursuivi pour des propos à l’encontre des Roms[40]. En décembre 2017, des militants de Civitas perturbent une cérémonie œcuménique et inter-religieuse à Lyon avec des militants. Civitas déclare dans un communiqué « réparer publiquement cette offense faite à Dieu et à son Église. Le cardinal Barbarin était présent à ce cirque blasphématoire, organisé entre autres avec des pasteurs protestants (…) Des militants catholiques ne pouvaient pas laisser ce scandale impuni ». D'autres perturbations avaient déjà eu lieu lors de cérémonies organisée par l'Église catholique avec des protestants, des juifs et des musulmans[41].
En 2018, ProChoix observe que « l'activité de Civitas semble être assez mince »[42].
Civitas organise son université d'été 2018 dans un domaine privé près de Poitiers, sur le thème « Les droits de l'homme contre le pays réel ». Plusieurs conférences et ateliers y sont proposés[43] - [44].
Selon Alain Escada, un nombre important de militants participe au mouvement des Gilets jaunes[45].
Principales actions
Opposition à une pièce de théâtre
Le mouvement Civitas se fait remarquer en 2011 Ă Paris en manifestant plusieurs soirs de suite en opposition Ă des pièces de théâtre notamment celle de Romeo Castellucci Sur le concept du visage du fils de Dieu prĂ©sentĂ©e au Théâtre de la Ville — une reprĂ©sentation est interrompue par des militants qui montent sur scène ou jettent des Ĺ“ufs et de l'huile de vidange sur les spectateurs Ă l'extĂ©rieur[46] — mais aussi devant le théâtre du Rond-Point oĂą se jouait la pièce de théâtre Golgota picnic de Rodrigo GarcĂa qu'il jugeait blasphĂ©matoire[47]. Civitas dĂ©nonce ce qu'il appelle la « christianophobie » et organise alors une manifestation plus importante le 29 octobre 2011, tandis que le cardinal AndrĂ© Vingt-Trois, prĂ©sident de la ConfĂ©rence Ă©piscopale de France, dĂ©clare que ces manifestants « ne disposent d’aucun mandat pour dĂ©fendre l’Église »[48].
Les actions contre la pièce de Romeo Castellucci entraînent la désapprobation tant de la mairie de Paris que de hauts dignitaires catholiques[2].
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, juge « déplacé » le mot d'ordre de la manifestation du 18 novembre 2012 organisée par Civitas : « Non à l'homofolie ». Des incidents surviennent en marge de cette manifestation. Des féministes du groupe Femen, torse-nu et portant une caricature d'habit de nonne, utilisent des extincteurs à poudre pour asperger des manifestants[49] dont, d'après les organisateurs, des enfants. La journaliste Caroline Fourest, un photographe de l'AFP et des Femen[50] sont pris à partie[51] et pour certains, frappés[52] - [53]. La police procède à cinq interpellations. Après ces incidents, six députés socialistes[54] demandent la dissolution de Civitas[55].
Selon l'historienne Galia Ackerman, c'est le service d'ordre de Civitas qui a attaqué les Femen[56]. Selon l'écrivain René Guitton, « l'institut intégriste avait voulu se distinguer des autres courants catholiques en initiant sa propre marche, celle en marge de laquelle des militantes féministes et des journalistes furent agressés par des participants au défilé »[57]. D'après Civitas, la manifestation a été « victime » des militantes du mouvement féministe[49]. De son côté, Jacques Bompard, député-maire d'Orange, dénonce les féministes qui selon lui sont responsables des débordements[58]. Civitas annonce avoir déposé plainte[49] pour exhibition contre ces dernières[59]. Caroline Fourest, qui a été victime de violences, a elle aussi porté plainte[60]. Le 19 janvier 2018 le tribunal correctionnel de Paris condamne sept des huit personnes inculpées pour ces faits à diverses peines de prison avec sursis[61].
Condamnations
34 personnes interpellées en marge de la représentation de la pièce « Sur le concept du visage du fils de Dieu » en octobre 2011[62] sont jugées début 2013 devant la 24e chambre du tribunal correctionnel de Paris pour « entrave à la liberté d'expression ». Le ministère public requiert alors jusqu’à 5 000 euros d’amende. Deux personnes sont relaxées, trois condamnées à des amendes fermes de 1500, 1800 et 2 000 euros. Les autres de 600 à 800[63] - [64].
Opposition au mariage entre personnes de mĂŞme sexe
En juin 2012, Civitas sort un tract avec le slogan « Confieriez-vous des enfants à ces gens-là ? ». Sur la photo prise lors de la Marche des fiertés, on peut voir deux hommes se promenant dans la rue, uniquement habillés de strings en cuir[65] - [66].
En novembre 2012, Civitas organise une manifestation, partant du ministère de la Famille pour se rendre devant l'Assemblée nationale, contre le projet de « mariage pour tous » ; le mouvement réunit ainsi, selon les sources policières, jusqu'à 8 000 personnes contre l'« homofolie »[67].
Le 13 janvier 2013, le collectif La Manif pour tous — dont est exclu Civitas[68] — appelle à un rassemblement national contre le projet de loi. Les militants Civitas qui dénoncent le « concept Barjot » se retrouvent au départ de la place Pinel[69]. Ils protestent contre le mariage homosexuel avec pour mot d'ordre « catholiques pour la famille ». Les organisateurs revendiquent 50 000 personnes, tandis que les forces de l'ordre en comptent 8 000[70] et les reporters de différents médias comme LeMonde.fr[71], le Nouvelobs.com[72] ou lexpress.fr[73] parlent de « quelques milliers de manifestants ».
Opposition à la « théorie du genre »
Fin janvier 2014, Civitas apporte son soutien à Farida Belghoul, l'instigatrice des journées de retrait de l'école pour lutter contre ce qu'elle appelle la « théorie du genre », supposée être enseignée dans les établissements d'enseignement publics. Dans le contexte de cette opposition, l'institut doit faire face à une polémique au sujet d'une photo relayée sur son site montrant un professeur d'éducation sexuelle dans des positions qu'il juge douteuses[74]. Accusé par la presse et ses opposants de propager une contre-vérité[75] (la photo avait été prise au Canada), Civitas se justifie en assurant qu'elle n'avait pas les moyens d'authentifier l'origine de l'image et que celle-ci n'enlève rien à son caractère choquant. Selon Les Décodeurs du journal Le Monde, n'importe qui pouvait authentifier rapidement l'origine des images en question[75].
Une nouvelle polémique survient quelques jours plus tard quand Civitas appelle à protester auprès de la chaîne de télévision Arte contre la diffusion du film Tomboy, que Civitas dénonce comme faisant de la « propagande pour l’idéologie du genre ». Civitas déclare que « ce film ne répond pas à la mission d’Arte qui est de "concevoir, réaliser et diffuser des émissions de télévision ayant un caractère culturel" ». Civitas appelle à « protester poliment mais fermement ! Par téléphone, par fax ou par mail »[76] - [77].
En mars 2023, Civitas s'oppose à un spectacle sur le genre ayant lieu à Nantes[78]. D'après Ouest-France, un membre de Civitas effectue un sabotage technique lors du spectacle. Civitas dément malgré tout tout lien avec le saboteur[79] - [80].
Défilé de Jeanne d'Arc à Paris et autres manifestations
Le 10 mai 2015, Civitas participe à l'organisation d'une mobilisation d'extrême droite pour la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du patriotisme. À cette occasion, la base a été élargie, avec une ouverture plus politique vers des anciens du mouvement La Manif pour tous ou des dissidents du Front national. Cette ouverture ne compense que partiellement le désinvestissement des catholiques traditionalistes. La FSSPX a en effet pris ses distances et ne relaie plus les activités de Civitas[81].
Le 17 octobre 2015, Civitas réunit encore 250 personnes (selon l'AFP) dans sa manifestation parisienne en « soutien aux chrétiens d'Orient persécutés », et contre « les États-Unis et leurs alliés » à qui Civitas reproche de vouloir déstabiliser le Moyen-Orient[82].
En octobre 2015, Civitas a également appelé à trois rassemblements « pour la famille »[83] afin de protester contre le synode de l'Église catholique qui se tenait à Rome.
Relations avec l'extrême droite et Fête du pays réel
En 2017, une alliance est conclue entre les comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen, le parti Civitas et le Parti de la France de Carl Lang, afin de présenter des candidats communs aux élections législatives de juin 2017[84].
Le 11 mars 2017, Civitas organise sa première « Fête du pays réel », qui réunit 300 personnes à Rungis autour de Carl Lang, d'Alain Escada et de Jean-Marie Le Pen[85]. Les thèmes des interventions sont purement politiques, portant notamment sur l'immigration[86], avec la présence remarquée de la romancière Marion Sigaut.
Opposition Ă des concerts ayant lieu dans des Ă©glises
En décembre 2021, Civitas relaie un appel à la mobilisation contre un concert de la chanteuse Anna von Hausswolff devant se tenir dans l'église Notre-Dame-de-Bon-Port de Nantes. Le concert est annulé suite à la mobilisation de militants intégristes[87].
En avril 2023, Civitas empĂŞche la tenue d'un concert du chanteur Bilal Hassani, qui devait avoir lieu dans une ancienne basilique de Metz, en lui envoyant des menaces[88].
En mai 2023, des militants de Civitas bloquent l'entrée de l'église Saint-Cornély de Carnac, dans laquelle l'organiste Kali Malone devait se produire. En conséquence du blocage, Civitas obtient l'annulation du concert[89].
Positionnement
Civitas est généralement considérée comme catholique intégriste[90] - [91] - [9], « national-catholique »[92] et d'extrême droite[93] - [94] - [95] - [96]. Le Global Project Against Hate and Extremism (GPAHE) a publié un rapport dans lequel il classait Civitas comme une organisation « complotiste », « anti-LGBT », et « nationaliste religieuse »[97]. Après avoir été fortement médiatisée en 2012 et 2013, Civitas est en perte de vitesse[42].
L'association se définissait elle-même comme un « lobby catholique traditionaliste »[9]. Ce groupe, que l'ex-ministre de droite Luc Chatel[98] a estimé d'abord proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX)[99] - [100], a pris ensuite son autonomie et se rapproche d'un autre groupe religieux[101], les Capucins de Morgon, à mesure qu'il se politisait, jusqu'à devenir un parti politique[19].
Civitas adhère à la Coalition pour la vie et la famille, avec le soutien de membres de l'extrême droite européenne, qui est reconnue par le Parlement européen comme parti politique européen[102].
Civitas a eu une position critique ou d'opposition aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19[103],
Notes et références
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- JĂ©rĂ´me Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, Armand Colin, , p. 238
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- « Les catholiques intégristes sont arrivés à Port-Royal. Le cortège est composé de quelques milliers de manifestants. Un groupe des jeunesses nationalistes est présent, avec une centaine de skinheads. Ils sont toujours très encadrés par la police pour prévenir tout débordement. », in « Le point sur le cortège Civitas », Le Monde, 13 janvier 2013.
- « Ce dimanche 13 janvier, quelques milliers de manifestants opposés au mariage entre personnes de même sexe ont répondu présents à l’appel lancé par l’institut Civitas, proche des catholiques intégristes. », in Audrey Salor, « Civitas dans la rue : “Nous, on n'aime pas les homos” », Le Nouvel Observateur, 13 janvier 2013.
- « Les catholiques intégristes et nationalistes, fortement encadrés par la police, ont répondu dimanche à l'appel de Civitas. Ils étaient quelques milliers à défiler en marge des trois défilés organisés par “La Manif pour tous”. », in « Mariage contre le mariage gay : les intégristes de Civitas ont défilé à part », LEXPRESS.fr, 13 janvier 2013.
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Voir aussi
Bibliographie
- Étienne Pinte et Jacques Turck (avec la collaboration de Jacques Duplessy), Extrême droite, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire, Éditions de l'Atelier, 2012, page 10.
- Jacques Leclercq, De la droite décomplexée à la droite subversive. Dictionnaire 2010-2012, Paris, L’Harmattan, 2012, page 176 et suivantes.
Articles connexes
Liens externes
- Sites officiels : www.civitas-institut.com, civitas-belgique.be et movcivitas.pt
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