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Avigdor Liberman

Avigdor Liberman (en hébreu : אביגדור ליברמן; nom et prénom de naissance, en russe : Эвик Львович Либерман, Evik Lvovitch Liberman), né le 5 juin 1958 à Kichinev (RSSM, URSS), est un homme politique israélien.

Avigdor Liberman
אביגדור ליברמן
Illustration.
Avigdor Liberman en 2017.
Fonctions
Ministre israélien des Finances

(1 an, 6 mois et 16 jours)
Premier ministre Naftali Bennett
Yaïr Lapid
Gouvernement Bennett-Lapid
Prédécesseur Israël Katz
Successeur Bezalel Smotrich
Ministre de la Défense

(2 ans, 5 mois et 17 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou IV
Prédécesseur Benyamin Netanyahou (intérim)
Moshe Ya'alon
Successeur Benyamin Netanyahou
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 5 mois et 25 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou III
Prédécesseur Benyamin Netanyahou
Successeur Benyamin Netanyahou

(3 ans, 10 mois et 8 jours)
Premier ministre Benyamin Netanyahou
Gouvernement Netanyahou II
Prédécesseur Tzipi Livni
Successeur Benyamin Netanyahou
Vice-Premier ministre
Ministre des Affaires stratégiques

(1 an, 2 mois et 19 jours)
Premier ministre Ehud Olmert
Gouvernement Olmert
Prédécesseur Poste créé
Successeur Moshe Ya'alon (indirectement)
Ministre des Transports

(1 an, 3 mois et 9 jours)
Premier ministre Ariel Sharon
Gouvernement Sharon II
Prédécesseur Tzachi Hanegbi
Successeur Méir Chétrit
Ministre des Infrastructures nationales

(1 an et 7 jours)
Premier ministre Ariel Sharon
Gouvernement Sharon I
Prédécesseur Avraham Shochat
Successeur Effi Eitam
Député à la Knesset
En fonction depuis le
(7 mois et 15 jours)
Élection 1er novembre 2022
Législature 25e
Prédécesseur Elina Bardach-Yalov

(2 ans, 6 mois et 28 jours)
Élection 9 avril 2019
Réélection 17 septembre 2019
2 mars 2020
23 mars 2021
Législature 20e, 21e, 22e, 23e et 24e
Successeur Elina Bardach-Yalov

(10 ans, 1 mois et 15 jours)
Élection 28 mars 2006
Réélection 10 février 2009
22 janvier 2013
17 mars 2015
Législature 17e, 18e, 19e et 20e

(3 ans, 9 mois et 19 jours)
Élection 17 mai 1999
Réélection 28 janvier 2003
Législature 15e et 16e
Biographie
Nom de naissance Эвик Львович Либерман (ru)
Evik Lvovitch Liberman[1]
Date de naissance
Lieu de naissance Chișinău (République socialiste soviétique moldave)
Nationalité Israélienne
Parti politique Likoud (jusqu’en 1997)
Israel Beytenou (depuis 1999)
Diplômé de Institut agronomique de Kichinev
Université hébraïque de Jérusalem
Religion Judaïsme

Après avoir été membre du Likoud, il crée et dirige le parti nationaliste Israel Beytenou, dont il est la tête de liste aux des élections législatives de 2006, de 2009 et de 2015.

À partir de 2001, dans les gouvernements d’Ariel Sharon, d’Ehud Olmert et de Benyamin Netanyahou, il est plusieurs fois ministre (Infrastructures, Transports, vice-Premier ministre et Affaires stratégiques, Affaires étrangères, Défense). Sa rupture avec Netanyahou met celui-ci en difficulté et permet la formation du gouvernement Bennett, dans lequel Avigdor Liberman devient ministre des Finances.

Personnalité éminente pour les Israéliens d'origine russe, il est controversé en raison de son vocabulaire violent et de ses positions anti-arabes[2] - [3] - [4] - [5].

Biographie

Situation personnelle

Avigdor Liberman naît sous le nom d'Evik (ou Evit) Lvovitch Liberman à Kichinev, dans une famille juive russophone de Moldavie soviétique[6] ; il s'appelle Evik en l'honneur d'Eva, une de ses grand-mères.

Sa mère est Esther Markovna et son père Lev Yankelevitch Liberman. Comme Juif de Bessarabie, Lev Liberman est, jusqu'en 1940, citoyen roumain et membre de l'organisation sioniste de jeunesse Betar. Envoyé au front dans les rangs de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier par les Allemands. On ignore comment Lev survécut à sa captivité, mais cela lui vaut d'être déporté par le NKVD en Sibérie pour s'être laissé capturer par l'ennemi (ce qui, à l'époque stalinienne, est considéré comme une « trahison »). À son retour de déportation, Lev se marie et devient le père d'Evit.

En Moldavie soviétique, le jeune Evit étudie à l'Institut agronomique de Kichinev et travaille pour une courte période à Bakou (Azerbaïdjan), avant de partir pour Israël en 1978[7]. Après avoir fait son service militaire comme caporal[8] de Tsahal, il est diplômé d'un baccalauréat universitaire en arts, en relations internationales et en sciences politiques à l'université hébraïque de Jérusalem. Au cours de ces études, il se bat deux fois avec les membres d’un groupe d’étudiants arabes[8]. Durant ses premières années en Israël, il exerce plusieurs métiers, notamment à l'aéroport Ben Gourion et comme videur dans une boîte de nuit[9].

Marié, père de trois enfants et habitant la petite colonie de peuplement de Nokdim, en Cisjordanie, Avigdor Liberman parle l'hébreu, le yiddish, le russe, le roumain et l'anglais[7].

À partir de 1999, il est rédacteur en chef d'une revue intitulée Yoman Yisraeli.

Départ du Likoud

Il occupe un poste à la direction du Likoud de 1993 à 1996, puis la fonction de directeur de cabinet du Premier ministre Benyamin Netanyahou de 1996 à 1997, rompant avec lui cette année là, jugeant sa politique trop conciliante vis-à-vis des Palestiniens[6].

Dans les années 1990, il se fait le porte-parole des juifs russophones arrivés en Israël[6]. Il devient ainsi une personnalité éminente pour les Israéliens d'origine russe[10].

En 1999, il fonde le parti russophone Israel Beytenou et est élu député à la Knesset. Il reproche au Premier ministre travailliste Ehud Barak de négliger diplomatiquement la Russie, dont il espère influencer la politique étrangère en la soutenant « dans sa lutte contre le terrorisme islamiste en Tchétchénie », sans succès toutefois[11].

Gouvernements Sharon

Avigdor Liberman et Condoleezza Rice en 2006.

En mars 2001, il fait entrer son parti dans la coalition gouvernementale menée par le Likoud d'Ariel Sharon : il est nommé ministre des Infrastructures nationales. Il en démissionne en mars 2002. Lors de la seconde Intifada, en 2002, il appelle au bombardement des stations d'essence, banques et centres commerciaux palestiniens. En février 2003, il devient ministre des Transports. Il déclare peu après à propos des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes : « Je propose de les transporter en autocars jusqu'à la mer Morte pour les noyer »[12].

Il s'oppose au plan de désengagement des territoires occupés et propose, en mai 2004, un plan alternatif prévoyant une séparation entre Juifs et Arabes pour créer deux États ethniquement homogènes[13]. Il soutient la solution à deux États avec échange de territoires (certaines villes israéliennes à majorité arabe seraient données à l’État palestinien alors que certaines implantations juives seraient données à Israël). Peter Beinart écrit, dans son essai critique de l'establishment juif américain : « Il n’y a pas besoin d’être paranoïaque pour voir le lien entre l’idéologie actuelle d’A. Liberman et ses anciennes positions. Plus vous dépouillez les Arabes israéliens de protection légale, plus vous les accusez de trahison, plus une politique d’expulsion devient alors justifiable »[14]. Ce point de vue est condamné par Ariel Sharon et les adversaires d'Avigdor Liberman lui reprochent d'être populiste et démagogue[15]. Le 4 juin 2004, alors que la tension monte autour du plan de désengagement de la bande de Gaza, Ariel Sharon limoge Liberman du gouvernement.

Gouvernement Olmert

Aux élections législatives de 2006, son parti profite de l'effondrement du Likoud de Benyamin Netanyahou et remporte 11 sièges à la Knesset. En avril 2006, Avigdor Liberman s'exprime en faveur d'une action israélienne contre l'Iran, dont le programme nucléaire et les discours de son président, Mahmoud Ahmadinejad, sont considérés comme des menaces pour l'existence de l'État d'Israël.

Le 23 octobre 2006, son parti signe un accord avec Kadima et entre dans la coalition au pouvoir. Avigdor Liberman est nommé ministre des Affaires stratégiques, avec rang de sixième vice-Premier ministre dans le gouvernement Olmert. Le 16 janvier 2008, Avigdor Liberman quitte le gouvernement afin de s'opposer aux négociations de paix avec les Palestiniens, lancées le 27 novembre 2007 à la conférence d'Annapolis[16]. Il rompt également la coalition entre Kadima et son parti, Israel Beytenou. En 2009, il critique l'opération Plomb Durci pour l'insuffisance des moyens employés pour vaincre le Hamas.

Gouvernements Netanyahou

Avigdor Liberman et Sebastian Kurz en 2014.

Après les élections législatives de février 2009, en obtenant 15 sièges, son parti devient le troisième parti de la Knesset, devançant le Parti travailliste (13 sièges). Il devient alors un interlocuteur indispensable des deux grandes formations, le Likoud et Kadima, en vue de former une coalition qui sera à même de mener le pays. Il apporte son soutien à Benyamin Netanyahou et est coopté avec son parti dans le gouvernement de coalition du centre et de la droite. Il devient ministre des Affaires étrangères, son activité provoquant des tensions avec les pays voisins, notamment l'Égypte[17].

Le , la police israélienne recommande au procureur général de l'État, Menahem Mazouz, d'inculper Avigdor Liberman pour « blanchiment d'argent », « corruption », « fraude », « subornation de témoins » et « entrave à la justice » dans le cadre d'une enquête, ouverte une dizaine d'années auparavant, sur le financement de certaines de ses campagnes électorales[18] - [19]. Inculpé le , il démissionne quelques jours plus tard du gouvernement[20]. Il est finalement acquitté des charges de corruption pesant sur lui le [21], et retrouve son poste de ministre des Affaires étrangères le 11 novembre 2013 à la suite d'un vote à la Knesset, 62 députés votant pour, 17 contre[22]. En désaccord avec ce verdict, la procureure chargée du dossier, Avia Alef, démissionne du parquet. Elle affirme que Liberman avait des « taupes » au sein de l'enquête, ce qui lui a permis d'être acquitté[23].

Avigdor Liberman met fin à la coalition entre le Likoud et son parti le [24]. La même année, il propose un plan de paix jugé réaliste par la gauche et les États-Unis ; pour certains observateurs, il tente ainsi de s'attirer le soutien d'électeurs centristes[25]. En 2015, selon plusieurs sources israéliennes et palestiniennes, il aurait rencontré secrètement Mohammed Dahlan, ancien homme fort du Fatah évincé en raison de sa rivalité avec le président Mahmoud Abbas[26].

Le 10 mars 2015, au cours d’un meeting électoral se tenant dans la ville d'Herzliya, Avigdor Lieberman déclare que les Arabes israéliens qui ne sont pas fidèles à Israël doivent être décapités : « Ceux qui sont de notre côté méritent beaucoup, mais ceux qui sont contre nous méritent de se faire décapiter à la hache ». Il estime en outre que tous ceux qui dénoncent la politique d'Israël menée contre les Palestiniens méritent d'être condamnés à mort[27]. À la suite de ces déclarations, l'Autorité palestinienne demande à la Cour pénale internationale d'émettre un mandat d'arrêt contre lui[28]. Le 13 janvier 2009, le Jerusalem Post reprend la déclaration suivante d'Avigdor Lieberman, faite à l'université Bar-IIan de Tel Aviv : « Nous devons continuer à combattre le Hamas exactement comme les États-Unis ont combattu le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, l'occupation du pays n'a pas été nécessaire »[29]. Amateur de petites phrases peu nuancées, il a également déclaré que les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes devraient « être transportés en autocar et noyés dans la mer Morte », et que les opposants arabes devraient être « décapités à la hache »[30].

Avigdor Liberman en 2017.

Il est nommé ministre de la Défense le 30 mai 2016, à la suite de la démission de Moshe Ya'alon bien qu'il ait affirmé que Netanyahou était « un menteur, un tricheur et une crapule » et un « politicien sans couilles » peu auparavant[31] - [32] - [33]. Il conditionne sa participation au gouvernement à l'instauration de la peine de mort pour les terroristes et à la réforme des retraites[8]. Sa nomination suscite des critiques en raison de son inexpérience militaire et de ses propos controversés[8]. C'est la première fois qu'un russophone occupe une fonction aussi élevée au sein d'un gouvernement israélien[1]. Certains observateurs dressent alors un parallèle entre Liberman, connu pour être belliqueux, et Amir Peretz, membre du Parti travailliste et pacifiste convaincu ; Peretz fut le dernier ministre de la Défense sans expérience militaire qu'a connu Israël avant l'arrivée au poste de Lieberman et son passage au ministère de la Défense fut considéré comme un désastre[34]. Michel Abitbol, historien d'Israël, déclare ainsi à son propos : « Dès qu'il a occupé un poste important, il a montré son incompétence. Il fut un piètre ministre des Affaires étrangères, totalement marginalisé aux États-Unis et en Europe. Ministre de la Défense, il n'a fait qu'avaler des couleuvres, en dépit de ses violentes sorties, car les milieux militaires et du renseignement israéliens ne lui accordaient aucune crédibilité »[30].

Tout en tempérant ses positions, il qualifie en décembre 2016 une conférence internationale organisée par la France de « version moderne du procès Dreyfus » et estime qu’« il est peut-être temps de dire aux Français juifs : la France n'est pas votre pays, ce n'est pas votre terre ; quittez-la et venez en Israël ». Ces propos sont dénoncés par le Conseil représentatif des institutions juives de France[6].

Dans l'opposition à Netanyahou

Le , il démissionne de son poste de ministre après la conclusion d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Il qualifie l'accord de « capitulation devant le terrorisme ». Israel Beytenou se retire alors de la coalition gouvernementale[35].

Lors des élections législatives anticipées d'avril 2019, Israel Beytenou recueille 4 % des voix et cinq sièges, soit un résultat en repli par rapport au précédent scrutin. Dans les semaines qui suivent, lors des négociations menées par Netanyahou pour former un gouvernement, Avigdor Liberman s'oppose aux élus de la droite religieuse en prônant le service militaire pour les étudiants ultra-orthodoxes[36] - [37]. Cette situation conduit à l'échec de la formation d'un gouvernement et à la tenue de nouvelles élections, une première dans l'histoire d'Israël[38].

Le 13 juin 2021, il devient ministre des Finances dans le gouvernement de Naftali Bennett.

Notes et références

  1. Israël : des boîtes de nuit au ministère de la Défense, l'irrésistible ascension de Lieberman, Le Monde.
  2. Avigdor Lieberman, populiste, belliqueux et anti-arabe, L'Écho, 14 novembre 2018.
  3. Quand l’extrême-droite défend la laïcité en Israël, Le Monde, 26 mai 2019.
  4. Israël : le centriste Benny Gantz échoue à former un gouvernement, France Culture, 21 novembre 2019.
  5. Ces hommes qui tiennent le sort d’Israël, Le Temps, 29 février 2020.
  6. Cyrille Louis, « Avigdor Liberman, le glaive d'Israël », Le Figaro Magazine, semaine du 6 janvier 2017, page 24.
  7. http://www.knesset.gov.il/mk/eng/mk_eng.asp?mk_individual_id_t=214
  8. « Liberman manque de crédibilité militaire, mais compense par ses opinions », sur The Times of Israël (consulté le )
  9. Google.com
  10. « Devant l'impasse politique, Israël retournera voter une 2e fois en cinq mois », sur Courrier international, (consulté le )
  11. Charles Urjewicz, « Russes, Juifs, Israéliens, », Outre-Terre 4/2004 (no 9), p. 227-232, (consulté le )
  12. Israël : les déclarations surréalistes d'Avigdor Lieberman, Nouvel Obs, consulté le 2 juin 2016.
  13. « La paix selon Avigdor Lieberman », sur Courrier international, (consulté le )
  14. Peter Beinart, « La faillite de l'establishment juif américain », Revue internationale et stratégique 3/2010 (n° °79), p. 31-43., (consulté le )
  15. « Les vidéos info - Israël : le populiste Avigdor Lieberman nommé ministre de la Défense », sur MYTF1NEWS, (consulté le )
  16. Yisrael Beïteinu quitte le gouvernement d'Ehud Olmert Le Monde 16 janvier 2008
  17. Israël et l'Égypte luttent pour le Nil, Infos Eau, mis en ligne le 11 septembre 2009
  18. « La police recommande d'inculper Avigdor Lieberman », NouvelObs.com, mis en ligne et consulté le 2 août 2009
  19. Laurent Zecchini, « Le chef de la diplomatie israélienne soupçonné de blanchiment d'argent », Le Monde, , p. 7.
  20. « Israël: Lieberman a démissionné », Le Figaro, 16 décembre 2012
  21. William Booth, « Israeli politician Avigdor Lieberman acquitted of corruption charges », in washingtonpost.com, 6 novembre 2013.
  22. « Avigdor Lieberman redevient ministre israélien des affaires étrangères », in france24.com, 11 novembre 2013.
  23. Nissim Behard, « Lieberman, un va-t-en-guerre à la Défense », sur Liberation.fr, (consulté le ).
  24. , « Lieberman met un terme au Likoud-Beitenou » in i24news.tv
  25. « Israël-Palestine: et l'extrémiste Avigdor Lieberman proposa un plan de paix », sur Slate.fr (consulté le )
  26. « Avigdor Lieberman aurait rencontré Mohammed Dahlan, le rival de Mahmoud Abbas », sur i24news (consulté le )
  27. Avigdor Lieberman veut décapiter à la hache les Arabes israéliens infidèles à la patrie.
  28. L'AP va demander à la CPI d'émettre un mandat d'arrêt contre Lieberman
  29. « Lieberman: Do to Hamas what the US did to Japan », sur The Jerusalem Post | JPost.com
  30. Anne-Sophie Mercier, « Avigdor Liberman : le double Je », Le Canard enchaîné, no 5159, .
  31. Lieberman, un va-t-en-guerre à la Défense, Libération, 22 mai 2016.
  32. « L'ultranationaliste Avigdor Liberman nommé ministre de la Défense d'Israël après la démission de Moshé Yaalon », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
  33. Israël: Netanyahou donne encore un coup de barre à droite, Le Soir, 19 mai 2016.
  34. « Ce que Liberman pourrait apprendre du dernier chef de la Défense non général d’Israël », sur The Times of Israël (consulté le )
  35. « Israël : Avigdor Lieberman, le ministre de la Défense, démissionne après le cessez-le-feu à Gaza », 20minutes.fr, 14 novembre 2018.
  36. « Conscription des Haredim : Liberman met en garde contre un nouveau scrutin », sur The Times of Israël, (consulté le ).
  37. « Israël : Avigdor Liberman, ce nationaliste qui veut mettre au pas les religieux », sur Le Journal du dimanche (consulté le ).
  38. « Israël : Nétanyahou échoue à former une coalition, la Knesset dissoute », Le Monde, (lire en ligne).

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