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Jean-Claude Casadesus

Biographie

Jeunesse

Son grand-pĂšre Henri Casadesus, asseyait son petit-fils sur ses genoux, posait les mains de celui-ci sur le clavier et chantait ce qu’il venait de composer. Les influences musicales que son grand-pĂšre lui a transmises vont de Jean-SĂ©bastien Bach Ă  la valse viennoise en passant par le tango. Son grand-pĂšre avait le dĂ©sir qu'il devienne musicien. Son grand-pĂšre mit un violon dans les mains de son petit-fils dĂšs l’ñge de trois ans et demi avec Pierre Monteux l’un de ses meilleurs amis. Ils avaient dĂ©crĂ©tĂ© que son oreille et son sens du rythme feraient de lui, un chef d’orchestre[1].

À la mĂȘme Ă©poque, il cĂŽtoie de grands compositeurs notamment Edgard VarĂšse, Igor Stravinsky, Darius Milhaud, Francis Poulenc, Arthur Honegger, Henri Sauguet, Alexandre Tansman, Marius Casadesus. MalgrĂ© tous les compositeurs, il Ă©prouve un rejet pour son violon, due Ă  de nombreuses crampes dans son bras gauche. L’expĂ©rience lui a rĂ©vĂ©lĂ© le dĂ©sir de devenir musicien[1]. Son grand-pĂšre dĂ©cida de lui apprendre le piano. Il est Ă©lĂšve Ă  l’école communale de la rue Foyatier puis au cours Ă©lĂ©mentaire de la Rue d'Orsel en 1942[2]. Il entre Ă  l’ñge de quatre Ă  sept ans, il est Ă©lĂšve chez Madame Samuel-Rousseau qui donnait le cours de solfĂšge, le plus cĂ©lĂšbre de Paris. Cet enseignement suscita un blocage et Ă  l’ñge de huit ans il cessa tout apprentissage[1]. Quatre ans plus tard, il reprend le piano tout seul. La musique de son enfance demeure liĂ© Ă  la figure de son grand-pĂšre dĂ©cĂ©dĂ© en 1947. Sa grand-mĂšre poursuit son initiation, elle lui fait dĂ©couvrir l’Orchestre Colonne et l'Orchestre de la SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire. DĂšs ce concert, il eut la rĂ©vĂ©lation de devenir chef-d’orchestre[1]. De retour du concert, il reconstitue mentalement au piano les morceaux qui l’ont marquĂ©. À l’ñge de quatorze ans, il joue assez bien du piano, pour interprĂ©ter Le Clavier bien tempĂ©rĂ© de Bach, alors qu’il sait Ă  peine lire la musique. Il passe l’essentiel de son temps Ă  improviser au piano. Il rencontre le curĂ© de Villiers-le-Bel. Il accepte d’animer quelques messes et en contrepartie de jouer de l’orgue[1]. A l’époque oĂč il dĂ©couvre la musique, Jean-Claude Casadesus est Ă©lĂšve au CollĂšge-lycĂ©e Jacques-Decour[2].

Par l’entremise de son oncle, Christian Casadesus, il rencontre le compositeur Raymond Legrand, qui Ă©tait persuadĂ© que Jean-Claude Casadesus deviendrait compositeur de musique de film[1]. A l’ñge de quinze ans il entreprend d’étudier l’harmonie avec Pierre Lantier qui trouve qu’il devait Ă©tudier la musique. MalgrĂ© son ignorance musicale, il compose Ă  la maniĂšre de FrĂ©dĂ©ric Chopin, Ludwig van Beethoven, Bach, Georges Gershwin, Johann Strauss, Oscar Peterson. Il compose des valses, sonates, chansons[1]. Au lycĂ©e, il est de moins en moins attirĂ© par les Ă©tudes, mais dĂ©couvre le jazz tels qu’on le connaissait Ă  Paris avec Sidney Bechet, Claude Luter. Au lycĂ©e il rencontre des amis, avec lesquels il crĂ©a un orchestre pour jouer dans des surprises-parties. Il est Ă©galement pianiste de bar,dans des boĂźtes de nuit ou des thĂ© dansant, pour gagner sa vie[1].

L’annĂ©e suivante, il est pensionnaire au LycĂ©e Henri-IV. Il continue de faire des escapades et est sauvĂ© par la fille du proviseur, grand amateur de musique[1]. Il va composer pour ce dernier. Son cousin, Jean Casadesus, lui conseille de devenir percussionniste car il s’agit du meilleur poste d’observation de l’orchestre afin de devenir chef d’orchestre[1].

Au Conservatoire

Son oncle Christian Casadesus le prĂ©sente Ă  FĂ©lix Passerone, crĂ©ateur de la classe de percussion du conservatoire et timbalier Ă  l’orchestre de l’OpĂ©ra[1]. Ce dernier accepte d'ĂȘtre son professeur particulier pendant huit mois en 1954-1955, pour passer le concours du conservatoire. Il est Ă©lĂšve dans sa classe au Conservatoire entre 1955 et 1959[1].Il Ă©tudie en compagnie de Michel Plasson et de Diego Masson (en). il y apprend l’harmonie, le solfĂšge et des instruments notamment (CĂ©lesta, Batterie, Caisse claire Ă©cossaise, Cymbale, Carillon, Cloche, Xylophone, Vibraphone, Tambour,Triangle, Castagnettes, Tambour de basque, Tambourin Ă  cordes, Sistre, Wood-block , Timbales, Caisse claire, Claves, Maracas)[1].Il joue de la batterie dans des bals de campagne, soirĂ©e de l’OTAN, anime des soirĂ©es. Son premier engagement professionnel , fut de jouer du triangle dans la 9e symphonie de Beethoven , pour une association symphonique qui tournait dans la pĂ©riphĂ©rie parisienne, alors qu’il est Ă©lĂšve du Conservatoire[1].A la suite de cette engagement, Passerone lui rĂ©primande car il refusait qu’il joue en dehors du conservatoire.Il est appelĂ© sous les drapeaux durant 28 mois ce qui entraĂźne une scolaritĂ© rallongĂ©e de douze mois Ă  son retour. Il effectue son service militaire en tant que tambour militaire, en fonction des rĂšgles Ă©dictĂ©es par les patries de Napoleon, jouant des chants militaires, marches militaires, des musiques d'ordonnance et des Diane notamment au DĂ©filĂ© militaire du 14 juillet[1]. Il fait une carriĂšre de caisse-claire, spĂ©cialitĂ© rare et prisĂ©e. Il est reconnu comme « friseur » et « papamamandiste ».Il est promu Sous-lieutenant, Chef de la batterie napolĂ©onienne puis Lieutenant sous chef de la musique de l’orchestre d’harmonie de la Garde rĂ©publicaine puis Capitaine chef de la musique de l’Orchestre d’harmonie, Commandant chef de musique de l’Orchestre d’harmonie et de l’Orchestre symphonique de la Garde rĂ©publicaine[1].Il dirige la dĂ©lĂ©gation française qui remporte l'Edinburgh Military Tattoo en 1957[3]. Il est premier prix de percussion au Conservatoire national supĂ©rieur de musique de Paris en 1959[1].

Les orchestres symphoniques

Son premier contrat est due Ă  AndrĂ© Jolivet, directeur de la musique de la ComĂ©die-Française pour la Mort de PompĂ©e [1]. Ce jour-lĂ , il fut engagĂ© pour l’enregistrement d’une musique de film. Ce jour-lĂ  il s’inscrit au syndicat. Il est successivement engagĂ© dans la fosse de la GaĂźtĂ©-Lyrique, le Festival d’Avignon, les ChorĂ©gies d’Orange, le thĂ©Ăątre Marigny et le ThĂ©Ăątre de l’OdĂ©on sous la direction de Jean-Louis Barrault [1]. La premiĂšre fois qu’il joue dans un concert symphonique, Ă  vingt-deux ans, sous la baguette de Paul Paray en interprĂ©tant la 9e Symphonie de Ludwig van Beethoven au ThĂ©Ăątre des Champs-ÉlysĂ©es. À la fin du concert, Paul Paray le fĂ©licita, et dĂ©cida de l’engager Ă  l’Orchestre Lamoureux pour une tournĂ©e en collaboration avec Igor Markevitch[1]. Il rĂ©ussit le concours de timbalier solo Ă  l’Orchestre Colonne, poste qu’il occupera pendant dix ans[1]. Il est soliste dans le Domaine musical de Pierre Boulez [1]. Il joue dans l’Orchestre philharmonique de l'ORTF, l'Orchestre lyrique de l'ORTF et l'Orchestre national de l'ORTF[1]; l'Orchestre Pasdeloup, l'Orchestre de la SociĂ©tĂ© des concerts du Conservatoire et l'Orchestre Lamoureux[1] ; Ă  l’orchestre de l'OpĂ©ra national de Paris sous les directions des chefs Hans Kanappertsbusch, Maurice Le Roux, Adolphe Sibert, Georg Solti, Herbert von Karajan, Pierre Monteux,Claudio Abbado, Kirill Kondrachine, Bruno Maderna, Ernest Bour, Michael Gielen, Albert Wolff, Pierre-Michel Le Conte, Hermann Scherchen, Manuel Rosenthal, AndrĂ© Cluytens, Carl Schuricht, Charles Munch, Pierre Dervaux, Rudolf Kempe, Josef Krips, Karlheinz Stockhausen, John Cage, Luciano Berio, Eugen Joshum , Georg Ludwig Jochum, Carlo Maria Giulini[1].

Les Orchestres d’OpĂ©rette et de VariĂ©tĂ©

Il joue dans les orchestres d’opĂ©rettes composĂ©es par Francis Lopez, Paul Misraki, Maurice Yvain, Georges van Parys, Philippe ParĂšs , interprĂ©tĂ© au ThĂ©Ăątre de la Porte-Saint-Martin, au ThĂ©Ăątre des Bouffes Parisiens, au ThĂ©Ăątre du ChĂątelet, au ThĂ©Ăątre Mogador, Ă  L’EuropĂ©en, aux Folies BergĂšre, et Ă  Bobino. Il accompagne AndrĂ© Dassary, Paulette Merval, Marcel MerkĂšs, Dario Moreno, Roger Nicolas, Bourvil, Jean Richard, Georges GuĂ©tary, Tino Rossi et Luis Mariano[1].

Musicien pour les studios d'enregistrements

il participe Ă  de nombreux enregistrements notamment avec les musiciens et compositeurs Quincy Jones, Lalo Schifrin, Ennio Morricone, Georges Garvarentz Joseph Kosma, Michel Legrand,Michel Colombier, Jean Leccia, Antoine Duhamel, Bernard Herrmann, Vladimir Cosma, Henri Betti, Francis Lai, Georges Delerue, MĂ­kis TheodorĂĄkis, François de Roubaix, MiklĂłs RĂłzsa, Maurice Jarre , Michel Portal, Michel Magne, Kenny Klarke, Lester Young, Georges Pludermacher, Idil Biret, Éric Heidsieck, Atahualpa Yupanqui, Pierre Barbizet, Jacques FĂ©vrier, Jacqueline Robin, et GeneviĂšve Joy[1].

Il collabore aux enregistrements et spectacles de nombreux chanteurs tel que Charles Aznavour, Georges Moustaki, Jacques Brel, Sylvie Vartan, Sheila (l’école est finie), Georges Brassens, Édith Piaf, Boris Vian, Mouloudji, AndrĂ© Claveau, Francis Lemarque, Guy BĂ©art, Henri Salvador, Yves Montand, Paco Ibanez, Annie Cordy, Serge Reggiani, Lucienne Delyle, Bourvil, Fernandel, Lucienne Boyer, MichĂšle Arnaud, Charles Trenet, Maurice Chevalier, Frank Sinatra, Line Renaud, Georges Ulmer, Gilbert BĂ©caud, Serge Gainsbourg, et Eddy Mitchell. Il accompagne Johnny Hallyday lors de sa premiĂšre apparition Ă  la tĂ©lĂ©vision dans l’émission L’École des vedettes du 18 avril 1960[4] - [1].

les commandes comme arrangeur et compositeur

Il compose la musique d’un film de François Reichenbach et d’autres courts-mĂ©trages[1]. Il compose des musiques de scĂšne pour le thĂ©Ăątre notamment pour la Compagnie Renaud-Barrault, Bouffes du Nord, la ComĂ©die-Française, le ThĂ©Ăątre national populaire sous la direction de Georges Wilson, le Berliner Ensemble sous la direction de Ruth Berghaus, le Piccolo Teatro di Milano sous la direction de Paolo Grassi et Giorgio Strehler, Festival d’automne de Paris, ThĂ©Ăątre national de Strasbourg, l'OpĂ©ra de Paris ,ThĂ©Ăątre national de l'OdĂ©on, ThĂ©Ăątre national de la Colline, ThĂ©Ăątre national de Chaillot, OpĂ©ra national du Rhin, Francis Huster, Ariane Mnouchkine, Jean Marais, Laurent Terzieff, et pour le Grand Magic Circus sous la direction de JĂ©rĂŽme Savary[1]. Il Ă©crit des arrangements pour des enregistrements de jazz ( Dizzy Gillespie, Count Basie, Sarah Vaughan, Jimmy Smith, Miles Davis, June Richmond, John Coltrane, Bill Evans, Louis Armstrong, StĂ©phane Grappelli, Cher Baker, Toots Thielemans, Don Byas, Jean-Luc Ponty, Philip Catherine, Tony Coe, Pepper Adams) et pour des chansons (Zizi Jeanmaire, Catherine Sauvage, Henri Salvador, Jacqueline François, Aretha Franklin, Jack Jones, Tereza Kesovija, Ella Fitzgerald, Jessye Norman, Perry Como, Lena Horne, Kiri te Kanawa, Johnny Mathis, Barbara Streisand, Caterina Valente, Frankie Laine, Nana Mouskouri, Frida Boccara, Danielle Licari, Raymond Devos, Jeanne Moreau, Jacques Higelin, Brigitte Fontaine, Yves Simon, VĂ©ronique Sanson, Diane Dufresne, Guy Marchand, Nicoletta, LĂ©o FerrĂ©, Leny Escudero, Nicole Croisille, Mireille Mathieu, Claude Nougaro, Pascal Danel, Barbara, Michel Polnareff, Franck Alamo, Gilles Dreu, MichĂšle Torr, Claude Barzotti,Marie-Paule Belle, Hugues Auffray, Dick Rivers, Georges Chelon, Catherine Lara, Danyel GĂ©rard, Ginette Reno, Fabienne Thibeault, HervĂ© Vilard, Johnny Hallyday, Sheila, Jean Ferrat, Claude François, Sylvie Vartan, Eddy Mitchell, Françoise Hardy, Annie Philippe, Chantal Goya, Chantal Kelly, C. JĂ©rĂŽme, Dani, Antoine, Charles Aznavour, Barbara, Alain BarriĂšre, Gilbert BĂ©caud, Jean-Roger Caussimon, Alain Chamfort, Les Charlots, Annie Cordy, Joe Dassin, Dave, Jacques Dutronc, Juliette Greco, Frankie Jordan, Serge Lama, FĂ©lix Leclerc, Enrico Macias, Pierre Perret, Édith Piaf, Coco Briaval, Tino Rossi, Michel Sardou, Alan Stivell, Gilles Vigneault, Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, Jane Birkin, Catherine Ribeiro, Les Champions, Dany Logan, Ronnie Bird, Monty, Sophie Hecquet, NoĂ«l Deschamps, Jacky MouliĂšre, Eileen, Guy Mardel, Billy Bridge, Michel Laurent, Thierry Vincent, Tiny Yong, Benjamin, Jocelyne, Le Petit Prince, Les Chats Sauvages, Les Baronets, Evariste, Les Chaussettes Noires, Jacqueline TaĂŻeb, Jenny Rock, El Toro et les Cyclones, Les Gam's, Vic Laurens, Les Surfs, Les Vautours, Lucky Blondo, Michel Berger, Michel Paje, MichĂšle Richard, Ria Bartok, Salvatore Adamo, Tony Roman, Julie Pietri, Patrick Juvet, Alice Dona, Jeane Manson, Christophe, Dave, Corinne Hermes, Petula Clark Brigitte Fontaine, Nancy Holloway, Éric Charden, Jean-Jacques Debout, Dalida, Catherine Spaak, Charles Dumont, ThĂ©o Sarapo, François Deguelt, Sacha Distel, Philippe Clay, Jean-Claude Pascal, Pierre Groscolas, Richard Anthony,Michel Delpech, Nicolas Peyrac, Marcel Amont, Michel Fugain, Maxime Leforestier, GĂ©rard Lenorman, Julien Clerc, Isabelle Aubret, Georgette Lemaire, Pierre Vassiliu, Gloria Lasso, Marie Myriam, France Gall, Francis Linel, Fred Mella, Jean-Pierre Ferland, RenĂ©-Louis Lafforgue, Herbert LĂ©onard,Michel Leeb, Guesch Patti, Marie LaforĂȘt)[1]. Il compose des musiques de danse entre autres pour le Ballet du XXe siĂšcle , le Casino de Paris, l'Alhambra, l'Olympia, le Moulin Rouge, le Paradis Latin, le Ballet national de Marseille, l’ Alcazar, Crazy Horse[1].Il compose de nombreuses musiques de publicitĂ©s : Audi, Charles Jourdan, Le Chat, Air Afrique, NestlĂ©, Magasins Continent, Volkswagen, Edf, American Airlines, Singapour Airlines, Europe 1, Lait Candia, etc[1].Il a assurĂ© plusieurs shows tĂ©lĂ©visĂ©s en tant que chef d'orchestre et arrangeur notamment avec Jean-Christophe Averty , Maritie et Gilbert Carpentier, Denise Glaser, AimĂ©e Mortimer et Claude Barma[1].

Les Ă©tudes de direction d'orchestre

ÉlĂšve de Pierre Dervaux Ă  l'École normale de musique de Paris, il obtient en 1965, le prix de direction d'orchestre Ă  l’unanimitĂ©, avec comme prĂ©sident du jury Charles Munch. Avec son diplĂŽme, il part pour BĂąle, poursuit un stage intensif auprĂšs de Pierre Boulez[5] - [1]. Ses camarades de promotion sont Heinz Holliger, Gilbert Amy, Paul MĂ©fano, Diego Masson, ZoltĂĄn PeskĂł, ParallĂšlement Ă  l’École normale, il Ă©tudie la composition et l'analyse avec Michel Puig qui connaĂźt parfaitement la musique dodĂ©caphonique d'Arnold Schönberg[1].

Le Théùtre du Chùtelet

Maurice Lehmann engage Jean-Claude Casadesus Ă  30 ans comme directeur musical du ThĂ©Ăątre du ChĂątelet[6]jusqu en 1968. Il dirige des sĂ©ances d’enregistrement Ă  la demande des compositeurs ou des Ă©diteurs musicaux comme Jacques Canetti. Il dirige la comĂ©die musicale Monsieur Carnaval[1], Le Prince de Madrid puis L'Auberge du Cheval-Blanc.

L’OpĂ©ra-Comique et l’OpĂ©ra de Paris

Le ThĂ©Ăątre national de l'OpĂ©ra-Comique appelle Jean-Claude Casadesus pour faire des remplacements ce qui implique son absentĂ©isme au ThĂ©Ăątre du ChĂątelet. Le nouveau directeur du ThĂ©Ăątre du ChĂątelet, Marcel Lamy, lui demande de choisir entre les deux salles. Il devient le chef permanent du ThĂ©Ăątre national de l'OpĂ©ra-Comique jusqu’à sa fermeture en 1972[1].ParallĂšlement, il est appelĂ© ponctuellement Ă  diriger l'Orchestre de l'OpĂ©ra de Paris notamment pour Le Sacre du printemps et L'Oiseau de feu sur une chorĂ©graphie de Maurice BĂ©jart, Petrouchka avec Rudolf Noureev[1].

Pierre Dervaux appelle Jean-Claude Casadesus en 1971 pour la crĂ©ation de l'Orchestre national des Pays de la Loire. À partir de 1965, il dirige rĂ©guliĂšrement des reprĂ©sentations Ă  l’Orchestre Colonne[1].De 1967 Ă  1974, il organise avec Maurice Fleuret les JournĂ©es de musique contemporaine de Paris, oĂč il rassemble quelque vingt mille personnes dans des cycles consacrĂ©s Ă  Luciano Berio, Pierre Boulez ou Pierre Henry[1].

La Fondation de l'Orchestre

En mars 1975, le ministre de la culture Michel Guy, lui propose la direction de l’Orchestre de l’ex ORTF de Lille dont le contrat doit se terminer Ă  la fin de l’annĂ©e. Il rencontre l’orchestre le 16 avril 1975, qui refuse de travailler sachant leur fin prochaine. Il comprend qu’un vĂ©ritable projet redonnerait confiance Ă  l’orchestre. ImmĂ©diatement il est soutenu par Pierre Mauroy, maire de Lille. Il expose son projet qui peut se rĂ©sumer en trois principes: la musique est une nourriture vitale, l’émotion est un droit pour tous, seule la qualitĂ© lui donnera une crĂ©dibilitĂ©. Jean-Claude Casadesus demande des moyens financier afin de crĂ©er un instrument qui permettrait d’irriguer musicalement toute la rĂ©gion[1] - [7].

AprĂšs deux mois d’hĂ©sitation, les rĂ©pĂ©titions reprirent avec trente-trois musiciens. Les musiciens ne croyaient pas Ă  la rĂ©ussite du projet de Jean-Claude Casadesus. Le 14 juin 1975, Jean-Claude Casadesus donne son premier concert avec cette formation devant une cinquantaine de spectateurs pour cinquante-sept musiciens. Le programme comprenait une symphonie de Joseph Haydn, le Concerto pour piano d’Edvard Grieg et L’Oiseau de feu d’Igor Stravinsky[1]. L'orchestre fait beaucoup de concert pour les enfants[8].

En 1976, il fonde l'Orchestre national de Lille, issue de la volontĂ© conjointe de l'ancienne rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais, de l’État et de lui-mĂȘme[9].C'est le premier orchestre financĂ© par une rĂ©gion[10] - [11].le 3 janvier 1976 l'orchestre donne son premier grand concert, peu de temps avant l'officialisation de son nouveau nom d'Orchestre rĂ©gional de Lille, avec un programme de musique russe, parrainĂ© par Mstitslav Rostropovich[12]. Il est pressenti pour prendre la direction de l'OpĂ©ra du Nord lors de sa crĂ©ation en 1979[7].

la programmation de l'Orchestre

Sous sa direction l’Orchestre interprĂšte le grand rĂ©pertoire symphonique, le rĂ©pertoire lyrique grĂące Ă  sa collaboration avec l’OpĂ©ra de Lille ainsi que la musique de notre temps en accueillant des compositeurs en rĂ©sidence. Il rĂ©alise des projets co produit avec les grandes structures de la rĂ©gion, l’OpĂ©ra de Lille, le ThĂ©Ăątre du Nord, le Grand Bleu (Ă©quivalent pour les jeunes publics), Centre chorĂ©graphique national Roubaix, dirigĂ© par Carolyn Carlson, Palais des Beaux-Arts de Lille[7].

Dans toutes les facettes de la programmation de Jean-Claude Casadesus, l’Orchestre invite des chefs et solistes internationaux: Yehudi Menuhin, Barbara Hendricks, Teresa Berganza, Jessye Norman, JosĂ© van Dam, Jean-Philippe Collard, les frĂšres Renaud Capuçon, Gautier Capuçon, Frank Braley[7] ainsi que les jeunes talents pour faire vivre le rĂ©pertoire : baroque, classique et contemporain[13].

Il programme des cycles de concerts et d’évĂ©nements tournĂ©s vers tous les publics : cinĂ©-concerts, concerts Flash Ă  l’heure du dĂ©jeuner, Famillissimo. Chaque annĂ©e, le Lille Piano(s) Festival propose un temps fort, Ă  la programmation Ă©clectique dĂ©diĂ©e Ă  tous les claviers. Il fonde « Les Nuits d’étĂ© », un Ă©vĂ©nement estival en juillet[7].

Les concerts et les tournées de l'Orchestre

L'orchestre y donne une centaine de concerts par an et effectue de nombreuses tournĂ©es, aussi bien dans la rĂ©gion (ex. : Festival de la CĂŽte d'Opale[14] ) , en France (notamment aux Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Festival des Arcs[15] , Festival d’Auvers-sur-Oise[16]. Festival Berlioz[17], Festival international de musique de Besançon Franche-ComtĂ©[18], Festival de musique de La Chaise-Dieu[19], Festival international de musique de Colmar[20], Festival international de musique du Comminges, Rencontres musicales d'Évian[21], Festival de musique de Saint-Denis[22], La Folle JournĂ©e[23], Musique des LumiĂšres (France)[24],Festival de Nohant[25], Nuits de la Citadelle[26], Rencontres artistiques de Bel-Air[27],Festival Saou chante Mozart[28], Un violon sur le sable[29]), Ă  l’étranger dans 32 pays sur 4 continents). Pour l’Europe, il est en Italie (1981), Ă  Salzbourg (1984), en URSS (1988), au Concertgebouv d’Amsterdam, Musikverein, Ă  Saint-PĂ©tersbourg, Moscou, dans d’innombrables salles en Europe centrale, en Yougoslavie (1983), Bulgarie (1984) Ă  Paris (Salle Pleyel, Olympia, ThĂ©Ăątre des Champs-ÉlysĂ©es, Philharmonie de Paris)[7]. Pour l’Asie, au Japon (1982), Il fait trois tournĂ©es en Chine Ă  la fin des annĂ©es 2000, au Liban ou au Kazakhstan. Pour l’ AmĂ©rique au Carnegie Hall (1984), en AmĂ©rique latine (1994). Il fait une tournĂ©e en Afrique (1985)[7] - [30]. Il dirige l’orchestre dans des endroits les plus improbables, Ă©glises, usine Renault de Douai, (en 1982), aux 3 Suisses (1985), Ă  la maison d’arrĂȘt de Loos, Stade Grimonpresz-Joris, usine Usinor Ă  Denain, chapiteaux de cirque, salles polyvalentes, salles de sport, NĂ©cropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, Stade Pierre-Mauroy[7].

l’Orchestre rend mĂ©lomane la rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais

Afin de s’ouvrir au plus grand nombre et de dĂ©velopper la mixitĂ© des publics, il propose des formats innovants. il a toujours placĂ© l’auditeur de demain au cƓur de son projet en dĂ©veloppant des moments adaptĂ©s, ludiques et pĂ©dagogiques autour de la musique. Des ateliers d’éveil musical pour les tout-petits aux concerts Ă©tudiants, c’est ce mĂȘme esprit d’ouverture qui anime les ateliers proposĂ©s pour les personnes porteuses de handicap[7].

Autour des concerts, Jean-Claude Casadesus et l’Orchestre national de Lille proposent de nombreux rendez-vous comme des prĂ©ludes musicaux et des confĂ©rences. Il est Ă  l’initiative de « Si j’étais compositeur... » qui consiste en des rencontres en bord de scĂšne avec les solistes et les chefs d'orchestre [7] - [31] par exemple avec Le dessous des quartes : le chef et l’orchestre mettent la Symphonie no 7 de Dvoƙák Ă  nu, en explorant l’Ɠuvre pendant une heure et demie : choix des rythmes, des mĂ©lodies, des mĂ©langes instrumentaux, comme dans l’atelier du compositeur. Il innove avec « L'orchestre dĂ©concertant » : qui consiste en des rencontres avec les artistes, des concerts ou des expĂ©riences participatives insolites[7] - [31]. Il dĂ©cide de faire une DĂ©gustation de gaufres et dĂ©couverte de la crĂ©ation musicale Ă  Lille : Jean-Claude Casadesus et Bruno Mantovani, compositeur en rĂ©sidence Ă  l’Orchestre national de Lille a invitĂ© le public prĂ©sent Ă  une confĂ©rence gastronomique autour du thĂšme de la « DĂ©couverte de la crĂ©ation musicale », en improvisant au piano Ă  partir de dĂ©gustation des cĂ©lĂšbres gaufres de MĂ©ert et des impressions du public sur scĂšne[7] - [31].Notamment avec les concerts de l'Orchestre dans tous les bars de la rĂ©gion en partenariat avec le collectif Culture Bar-Bars. Mais Ă©galement avec le premier flash mob de la musique orchestrale en France. L’Orchestre dans les gares : des flashmobs, des concerts participatifs, des moments de musique inattendus
 , dĂ©couvrir la gare autrement et vice versa en partenariat avec le flashmob Lille Europe, une centaine de musiciens ont jouĂ© la Farandole, extraite des Suites de l’ArlĂ©sienne, de Georges Bizet, en partenariat avec SNCF Gares & Connexions. Les musiciens de l’Orchestre jouent Les Quatre Saisons de Vivaldi dans les trains Eurostar en partenariat avec la Direction Voyage de la SNCF. Il amĂšne l'Orchestre national de Lille dans un lieu insolite : l’atelier du mĂ©tro : un voyage musical dans l’atelier du mĂ©tro de Lille : les employĂ©s et usagers du mĂ©tro de Lille se sont vu offrir un trajet en mĂ©tro jusqu’au dĂ©pĂŽt qu’ils ont dĂ©couvert transformĂ© en salle de concert. Ils ont pu y entendre plusieurs vrais concerts symphoniques par l’orchestre national de Lille[7] - [31]. L'orchestre hors les murs, projection et concert symphonique dans une imprimerie : La Voix du Nord. Une expĂ©rience unique pour les spectateurs mĂȘlant visite de la salle des rotatives, concert symphonique et projections d’un film d’archives expliquant la fabrication du journal au siĂšcle dernier. Il amĂšne l’Orchestre National de Lille chez Ikea : les musiciens de l'Orchestre national de Lille, sous la direction de leur chef, ont jouĂ© dans un lieu qui n’a rien d’une salle de concert ordinaire : un magasin Ikea. En effet, l’orchestre souhaite faire entendre la musique classique au plus grand nombre tout comme l'entreprise veut rendre accessible Ă  tous le design[7] - [31].

Il innove avec « L'orchestre des concerts » : des artistes offrent des Ɠuvres du patrimoine ou des crĂ©ations, des rĂ©pĂ©titions ouvertes par exemple Geek bagatelles de Bernard Cavanna, pour orchestre et chƓur de
 smartphones[31]. Il est Ă  l’initiative de Propos d’avant concert : pour une Ă©coute avertie, le public est invitĂ© Ă  assister avant le concert Ă  une prĂ©sentation du programme par le chef, un musicien ou un mĂ©lomane qui dĂ©code le choix des Ɠuvres. Pour chacune d'entre elles, l'hĂŽte dĂ©voile les secrets de la composition en prĂ©sentant le compositeur, en dĂ©composant la structure des Ɠuvres et en les restituant dans leur contexte historique avec ce Concert au chocolat : Serge Prokofiev, Pierre et le Loup. Allier les plaisirs du goĂ»t et de l’écoute, en mĂȘlant petits et grands dans la mĂȘme double dĂ©gustation de chocolat et de musique. Ce concert sous la direction de Jean-Claude Casadesus et avec GisĂšle Casadesus (rĂ©citante), est associĂ© Ă  l’éveil des sens avec dĂ©gustation de chocolat autour de ces concerts. Il est l'organisateur des Visites / Portes ouvertes : c'est l'occasion d'entrer dans la salle oĂč se produit la formation et de dĂ©couvrir ainsi l’orchestre « cĂŽtĂ© coulisses » en visitant l'arriĂšre-scĂšne, les salles de rĂ©pĂ©tition
 Durant les JournĂ©es portes ouvertes Ă  Lille, les portes de l’Orchestre national de Lille s’ouvrent le temps d’une journĂ©e pour faire dĂ©couvrir l’univers de l’orchestre. Visites guidĂ©es, concerts, projections et dĂ©monstrations rythment ce temps d’échange et de dĂ©couverte. Il est Ă  l'origine des Rencontres avec les artistes qui « font » l'orchestre permet aux enfants comme aux adultes, de mieux comprendre le travail d'interprĂ©tation, en dĂ©sacralisant la figure du musicien classique au profit d'un contact plus complice et naturel. L’orchestre laisse le public choisir la programmation sur le site web et l’invite Ă  l’écouter lors des trois mini-concerts. Il Ă©laborĂ© la crĂ©ation d'ateliers-dĂ©couverte sont aussi prĂ©vus tout au long de la journĂ©e. Dans l’église Saint-Maurice de Lille, avec au programme : La lĂ©gende de Saint Nicolas. Wolfgang Amadeus Mozart, VĂȘpres pour un confesseur K339 ; Benjamin Britten, Cantate Saint Nicolas, op. 42. Pour tout spectateur qui le souhaite, participation au concert. À l’entrĂ©e de l’église, la partition des deux passages du chƓur de foule est distribuĂ©e avec le programme de salle Ă  tous les spectateurs. Au dĂ©but du concert, le chef fait rĂ©pĂ©ter le public ou Ă©galement Le dessous des quartes : le chef et l’orchestre mettent la Symphonie no 7 de Dvoƙák Ă  nu, en explorant l’Ɠuvre pendant une heure et demie : choix des rythmes, des mĂ©lodies, des mĂ©langes instrumentaux, comme dans l’atelier du compositeur. Il Ă©tablit une prouesse pour attirer les Ă©tudiants avec musique au campus : universitĂ© Lille 3 Charles de Gaulle Villeneuve-d’Ascq. Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto no 20 pour piano et orchestre en rĂ© mineur K 466 ; AntonĂ­n Dvoƙák, Symphonie no 9 en mi mineur « Du Nouveau Monde » op. 95. Il a l'idĂ©e de Max et les maxi-monstres, concert pour les maternelles : Texte et illustrations, Maurice Sendak, Musiques de Mozart, Stravinsky, BartĂłk, etc. La sĂ©rie des concerts maternelles. Ces concerts font l’objet d’un long travail de prĂ©paration dans les classes entre octobre et novembre. Ces prĂ©parations sont faites par le Conseiller pĂ©dagogique d'Ă©ducation musicale (CPEM) de Lille, l’objectif Ă©tant d’apprendre aux enfants chansons, comptines et gestes : le jour du concert, ils font partie intĂ©grante du « spectacle ». Il Ă©tablit aussi RĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale ouverte : c’est l'occasion de dĂ©couvrir la face cachĂ©e de l'iceberg : le travail de l'orchestre seul dans son « laboratoire ». La rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale est la derniĂšre rĂ©pĂ©tition avant la premiĂšre reprĂ©sentation publique. Le programme est prĂȘt, le chef enchaĂźne l'interprĂ©tation des Ɠuvres et fait d'ultimes « rĂ©glages » par quelques remarques avec les rĂ©pĂ©titions pour rĂ©pĂ©tition pour LakmĂ©, le RĂ©quiem de Verdi, la symphonie en ut de Bizet. Il est l'instigateuf de Concerts jeune public : spĂ©cialement pensĂ©s pour donner le goĂ»t du concert classique aux plus jeunes. Ils ne durent pas plus de 45 min et permettent une prĂ©sentation diversifiĂ©e d'Ɠuvres reprĂ©sentatives de l'Ă©criture orchestrale, du classique au contemporain. Le chef d'orchestre en personne ou un animateur, commente les Ɠuvres et guide l'Ă©coute du public en herbe notamment avec le un concert famille (L'Histoire de Babar), un concert symphonique et un concert apĂ©ritif. Les auditeurs peuvent assister Ă  la gĂ©nĂ©rale de Tristan et Isolde de Richard Wagner, Quiz Musical ». Les enfants reçoivent chacun un programme qui est en rĂ©alitĂ© un questionnaire (questionnaire Ă  choix multiples) ainsi qu’un crayon pour cocher la rĂ©ponse qu’ils pensent ĂȘtre la bonne. Chaque question, correspondant Ă  un extrait musical jouĂ© par l'orchestre, est Ă©noncĂ©e et prĂ©sentĂ©e par l’animateur. À la fin du concert, les enfants peuvent « voter » (Ă  main levĂ©e) pour l’extrait qu’ils prĂ©fĂšrent. Le mouvement correspondant Ă  l’extrait est jouĂ© entiĂšrement par l’orchestre[7] - [31]. Il est l'auteur des Ateliers de crĂ©ation musicale : les musiciens comme les compositeurs se prĂȘtent Ă  l'Ă©change lors de ces ateliers oĂč chacun peut participer en jouant ou en chantant notamment avec White Page / Black Page - crĂ©ation pour grand orchestre d’improvisateurs. Il est le concepteur des Concerts participatifs : ces concerts offrent l'occasion de jouer avec l'orchestre. La liste des Ɠuvres est communiquĂ©e quelques semaines Ă  l'avance pour permettre aux amateurs, confirmĂ©s ou dĂ©butants, de travailler leur partition et de la jouer avec l'orchestre « pro », sur la scĂšne avec eux et dans la salle de concert. Le soir du concert, ceux qui le souhaitent peuvent venir jouer avec l'orchestre, d'autres jouent avec le public, que ce soit avec leur instrument s'ils sont musiciens ou simplement en chantant ou tapant des mains notamment avec la crĂ©ation de l’orchestre d'un jour : en un jour, le public monte un orchestre, compose une partition et la joue en concert. Chaque minute compte pour le compositeur en herbe Jean-Claude Casadesus, qui stimulera la crĂ©ativitĂ© de l’audience pour composer une partition[7] - [31]. Dans cette voie, il realise comme manifestation entre autres, Musique Ă  l’hĂŽpital, en maison de retraite, dans les centres psychiatriques. Des musiciens professionnels interviennent dans les services de soin au chevet des malades, des enfants aux personnes ĂągĂ©es. Leurs interventions prennent la forme d’ateliers ou de concerts dĂ©ambulatoires. Avec la musique, c'est la vie qui entre Ă  l'hĂŽpital et des moments de bonheur pour les malades, leur famille et les soignants[7] - [31]. Il veut associer l’expĂ©rience de l’association Musique et SantĂ© et la volontĂ© des musiciens de l’Orchestre a permis de faire rĂ©sonner la contrebasse ou le violoncelle au sein d’un service de nĂ©onatologie, pour les enfants et leurs parents ainsi que pour le personnel soignant. Il Ă©tablit le Concert des aĂźnĂ©s particuliĂšrement leur relation avec les personnes ĂągĂ©es, par le biais de concerts en maison de retraite, d’ateliers, etc. L’orchestre national de Lille a par exemple organisĂ© un concert pour les personnes de plus de 65 ans. Ce moment privilĂ©giĂ© d’écoute a Ă©tĂ© suivi d’un Ă©change avec les musiciens afin de favoriser le dialogue et la dĂ©couverte.

Il crĂ©e Musique en Prison, les musiciens jouent dans des centres de dĂ©tention[7] - [31]. En collaboration avec les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires deloos, l’Orchestre propose, en formation de musique de chambre, un concert-rencontre pour les dĂ©tenus et le personnel encadrant[31].

Les Enregistrements de l'Orchestre

Au fil des annĂ©es, il enregistre avec son orchestre une trentaine d’opus saluĂ©s par la critique et rĂ©compensĂ©e par de nombreux prix : Grand prix de l'AcadĂ©mie Charles Cros en 1978[32], Prix de l’AcadĂ©mie du disque français, Prix de la SACEM en 1985[33], Grand prix de la Nouvelle AcadĂ©mie du Disque, etc.

Les Locaux de l'Orchestre

Initialement installĂ© Ă  la conservation des BĂątiments de France, l’orchestre des premiers temps a campĂ© dans diffĂ©rents sites l’hĂŽtel Scrive de la rue du Lombard, rue de la Vieille-ComĂ©die, enfin au Grand SĂ©minaire, oĂč a Ă©tĂ© enregistrĂ© le premier disque d’ Henri Dutilleux en 1978. En 1986, tout est regroupĂ© au Nouveau SiĂšcle de Lille. Jusqu’alors, faute de vĂ©ritable salle de concert, l’orchestre jouait au thĂ©Ăątre SĂ©bastopol, dans une salle de sport du quartier Saint-Sauveur et dans les Ă©glises. Il commence Ă  donner des concerts avec son orchestre en 1983. Il emmĂ©nage dĂ©finitivement dans cet endroit en 1986. Il s’agit d’une superficie de 11 000 m2 avec un auditorium de 2 000 places entiĂšrement rĂ©novĂ©e en 2013. Le Nouveau SiĂšcle abrite le ChƓur rĂ©gional Haut de France[7]. En 2015, l'orchestre s'est dotĂ© d'un studio numĂ©rique mobile unique en Europe, labellisĂ© French Tech[34].

Le MĂ©cĂ©nat de l’Orchestre

Dans la prĂ©paration d’une tournĂ©e aux Canada et États-Unis en 1984, il mobilise des premiers chefs d’entreprise comptant dans la rĂ©gion (La Redoute, 3 Suisses, CrĂ©dit du Nord, Banque Populaire, Banque Scalbert-Dupont, Maison MĂ©ert, Matra), qui deviennent les mĂ©cĂšnes de l’Orchestre, avec la crĂ©ation d’un club des partenaires, l’Association ArpĂšge. Ce sera le premier orchestre Ă  avoir crĂ©Ă© une telle structure. Il dĂ©cide la crĂ©ation d’un club des amis de l’orchestre, en 2010, se nommant le Cercle, constituĂ© par des particuliers, abonnĂ©s Ă  l’orchestre. Il est Ă  l’origine, du Cercle DĂ©couverte, destinĂ© pour les 25-45 ans, un public qui n’est pas encore titulaire d’abonnements[7].

l'Année 2016

Au printemps 2016, il signe un protocole d’action et de coopĂ©ration territoriale, premier du genre, sous l’égide de l’État et de la RĂ©gion avec l’Orchestre de Picardie afin de mette en place des partenariats, de dĂ©velopper des synergies pour les saisons Ă  venir. Les deux Orchestres vont travailler vers de nouveaux publics et de nouveaux territoires[7].

Il restera le directeur artistique jusqu'en 2016, date Ă  laquelle il transmet la baguette au jeune chef Alexandre Bloch[35].

Activités en dehors de l'Orchestre national de Lille

Il intĂšgre par ailleurs le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy en tant que conseiller le 26 dĂ©cembre 1981[36].il impulse la crĂ©ation de la FĂȘte de la musique , de l'Orchestre national de jazz et du festival Musica. Il encourage le dĂ©veloppement des chƓurs d'enfants (les maĂźtrises, religieuses aussi bien que laĂŻques, entre autres en permettant la crĂ©ation de classes Ă  horaires amĂ©nagĂ©s)[37]. Il favorise l'intĂ©gration des musiques traditionnelles aux formations des conservatoires[38]. Il soutient l’augmentation des subventions en tous genres comme la construction de l’OpĂ©ra Bastille ou de la CitĂ© de la musique de la Villette. Il refuse d’entrer en politique malgrĂ© les propositions de devenir conseiller rĂ©gional ou dĂ©putĂ©[7].

Il est le prĂ©sident-fondateur de l'Association française des orchestres (2000-2016) qui organise Orchestres en fĂȘte Ă  partir de 2008 Sur le principe de la programmation de l'orchestre national de Lille[7].Il prĂ©side la plateforme Accord Majeur (2002-2016), le RĂ©seau europĂ©en des orchestres (2003-2015), Pearle (2005-2015) et Culture Action Europe (2006-2015)[39]

En tant que rĂ©serviste, il sera le responsable de la crĂ©ation du centre de formation et de perfectionnement des sous-officiers musiciens de l’ArmĂ©e de Terre en 1965[3], qui deviendra le Conservatoire Militaire de Musique de l’ArmĂ©e de Terre en 1978[3]. DĂšs sa crĂ©ation, il en devient le prĂ©sident du conseil d’administration (1978-1996)[3]Promu colonel de rĂ©serve, il devient commandant des musiques de l’ArmĂ©e de Terre en 1978, conseiller technique du Chef d'Ă©tat-major de l'ArmĂ©e de terre jusqu’en 1996[3]. Il sera successivement prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© française de musique militaire (1978-1993), de la SociĂ©tĂ© europĂ©enne de musique militaire (1993-2001) et de la SociĂ©tĂ© internationale de musique militaire (2001-2016)[3].

Autres directions d'orchestres

En qualitĂ© de chef invitĂ©, Jean-Claude Casadesus se produit Ă  la tĂȘte de 150 orchestres diffĂ©rents sur les scĂšnes internationales des cinq continents : Moscou, Singapour, MontrĂ©al, Baltimore, SĂ©oul, Sao Paulo, Buenos Aires, Philadelphie, Monte Carlo, Saint PĂ©tersbourg ou encore Berlin[40] - [41] et s'illustre dans la direction d'opĂ©ra[42] - [43]. En tant que chef titulaire, il refuse la direction de l’orchestre en Russie, Chine et Ă  Singapour[7].

Pour le compte du Pierre Mauroy, président du conseil régional du Nord-Pas de Calais, il crée, dirigé et reste responsable de la programmation du Festival de la CÎte d'Opale[44] - [45] - [46](1976-2017) et de Tendances CÎte d'Opale (1992-2017)[47]. Il sera remplacé par ThérÚse Guilbert, maire d'Outreau à la présidence et par un collectif de programmation composé d'acteurs du secteur culturel de la CÎte d'Opale[48].

De 2005 à 2008, il est le directeur musical de l'Orchestre français des jeunes. En 2014, il est le parrain de la Semaine du Son[49], puis en 2015, il dirige les Victoires de la musique classique[50] en direct de l'auditorium du Nouveau SiÚcle à Lille.

En 2019, Jean-Claude Casadesus dirige l'Ave Maria de Caccini avec l'Orchestre philharmonique du Maroc, et trois chanteurs de confessions religieuses différentes au Centre de Formation des Imams de Rabat en présence du Pape François et du Roi du Maroc Mohamed VI[51].

Fonctions actuelles

Jean-Claude Casadesus est actuellement le directeur artistique du Lille Piano(s) Festival[52], hĂ©ritier des « Rencontres internationales de piano Robert Casadesus » fondĂ© en 1996 jusqu’alors dĂ©diĂ©es aux laurĂ©ats des concours internationaux, et rĂ©solument inspirĂ© de La Folle JournĂ©e de Nantes, oĂč sont invitĂ©s Anne QueffĂ©lec, Alexandre Tharaud, CĂ©dric Tiberghien Claire-Marie Le Guay, Vanessa Wagner. Il est le prĂ©sident de l'École supĂ©rieure de musique et de danse Hauts-de-France - Lille (anciennement : Pole supĂ©rieur d'enseignements artistiques) et le prĂ©sident de Musique nouvelle en libertĂ©[53].

Il est le président de l'« Association Robert Casadesus » depuis 2011[7].Il est membre du comité d'honneur de la Confédération musicale de France[7].

Vie familiale

Issu d'une famille de musiciens et d'artistes, descendante de l'écrivain Paul de Kock[54]. Il est le fils des comédiens GisÚle Casadesus et Lucien Probst. Jean-Claude Casadesus épouse en premiÚres noces Pénélope Copeland, anglaise, venue comme jeune fille au pair, pour s'occuper de son jeune frÚre Dominique Probst[1], dont il a deux enfants, la soprano Caroline Casadesus, et l'explorateur et photographe Sébastien Copeland (en)[55]; d'une seconde union, avec la danseuse Anne Sevestre, connue au théùtre du Chùtelet, lors de la création de L'Auberge du Cheval-Blanc[1], il a un fils, comédien et mannequin, qui fit une courte carriÚre d'acteur de sitcom, sous le nom de scÚne d'Olivier Sevestre. Il est le grand-pÚre des musiciens David Enhco et Thomas Enhco.

ƒuvres

Discographie

avec l'Orchestre national de Lille[56].

  • Henri Dutilleux, Symphonie no 1, grand prix du disque de l'AcadĂ©mie Charles Cros, Label Forlane, 1977. Meilleur enregistrement Ă©tranger[57]Edison Award[58]
  • Maurice Ravel, ShĂ©hĂ©razade, MĂ©lodies hĂ©braĂŻques, Daphnis et ChloĂ©, Pavane pour une Infante dĂ©funte, Nadine Denize. Label Harmonia Mundi ,1980. Grammy Awards[59] Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, prix FĂ©lix, prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, prix Caecilia de l'Union de la Presse musicale belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik[58]
  • Hector Berlioz, Symphonie fantastique, Label Harmonia Mundi, 1981. Meilleur enregistrement Ă©tranger[60] Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[58] Meilleur enregistrement Ă©tranger, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque[61]
  • Georges Bizet, Suites de Carmen et de l'ArlĂ©sienne, Label Dom, 1985. Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique classique[62], Premio della critica discografica italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse musicale belge, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français, Grand Prix du prĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie nationale du disque français[58]
  • Beethoven, Klavierkonzert no 3, Miguel Angel Estrella, Label Sonatina,1985. Meilleur enregistrement Ă©tranger[63], High Fidelity International Record Critic Award, Irca, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque[58]
  • Gustav Mahler, Symphonie no 4, Margaret Marshall (en), Grand Prix de la Nouvelle AcadĂ©mie du Disque. Label Dom, 1987. Prix mondial du disque de Montreux, Grand Prix du Disque du Canada, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque [58]
  • Mozart, Musique funĂšbre maçonnique - Concerto pour clarinette - Concerto pour flĂ»te et harpe, Label Forlane, 1987. Meilleur enregistrement Ă©tranger[63] Grand Prix du Disque de l'acadĂ©mie du disque Français, Prix Manuel de Falla, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[58]
  • Pierre Ancelin, Filius Hominis, OpĂ©ra SacrĂ©, Mary Shearer, soprano, Rodney Gilfry, baryton, Livret de RaphaĂ«l Cluzel, Label Oybella,1989.Meilleur enregistrement Ă©trangerGrand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie nationale du disque français, Grand Prix du disque de l'AcadĂ©mie du disque français[60] .
  • Ludwig van Beethoven, Sonates pour violon et piano No 5 'Printemps' et No 9, Collection Masterworks Portrait. 1989, Meilleur enregistrement Ă©tranger[57] Edison Award, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français, High Fidelity Record Critic Award [58] - [61]
  • Gustav Mahler, Symphonie no 5, Grand Prix de la Nouvelle AcadĂ©mie du disque. Label Dom,1990. Prix Juno, Grand Prix de la Nouvelle AcadĂ©mie du Disque, New York Times Best Classical Disc of the Year[61] - [58] - [63] Preis der Deutschen Schallplattenkritik[58]
  • Gustav Mahler, Symphonie no 1 en rĂ© majeur Titan, Label Forlane,1991. Edison Award, Grand Prix de l'AcadĂ©mie du disque Charles Cros, Grand Prix du disque de l'AcadĂ©mie du disque français, Premio della Critica Discografia Italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse musicale belge, York Times Best Classical Disc of the Year[58],
  • Gustav Mahler (double CD), Symphonie no 2, "RĂ©surrection", Teresa Zylis Gara, Ewa Podles, Stttgarter Oratorienchöre. Label Dom, 1991. Grammy Awards[59] High Fidelity Record Critic Award, Mention SpĂ©ciale de L AcadĂ©mie du disque français, Gramophone Record award, Edison Award, Prix Juno, Prix FĂ©lix, Prix JosĂ© Bruyr, Grand Prix du Disque de l’AcadĂ©mie Charles Cros [58], Grand Prix du disque du Canada, New York Times Best Classical Disc of the Year[61]
  • Groupe des Six/Darius Milhaud, Les MariĂ©s de la Tour Eiffel, Le BƓuf sur le toit, Daniel Mesguich, HervĂ© Furic, Fernand Iaciu. Label Harmonia Mundi, 1991., Meilleur enregistrement Ă©tranger, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français[60] - [58]
  • Arthur Honegger, Le Roi David, Jean-Claude Casadesus, Daniel Mesguich, Alessandra Marc, Sylvie Sulle, Laurence Dale, Martine Pascal, Label Emi, 1993.Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique[62].Grand Prix audio-visuel de l’Europe[58]Prix JosĂ© Bruyr, grand Prix du disque de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [64]
  • Hector Berlioz, Georges Bizet, Charles Gounod, Grand gala de musique française, label Forlane1993, Meilleur enregistrement Ă©tranger[57] Prix Juno , Prix FĂ©lix, Orphee du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyriqueGrand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français[58],
  • Maurice Ravel, BolĂ©ro & Piano Concertos, Harmonia Mundi,1993. Meilleur enregistrement Ă©tranger[63], Prix FĂ©lix, Grand Prix du Disque du Canada, Mumm Champagne Classical Music Award, Edison Award, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[58]
  • Maurice Ravel, Toute la lumiĂšre sur Ravel, BolĂ©ro, Ma mĂšre l’oye, Collection Reflets, 1994, Caecilia Prix Musical de la Presse Belge, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique de l'acadĂ©mie nationale du disque français, Gramophone Award, Premio della Critica Discografia Italiana, Stereo Review award[58]
  • Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano no21, Concerto pour violon no5 avec comme interprĂšte Zubin Mehta, George Szell, sous la direction de Jean-Claude Casadesus, Collection Maestro, 1995, Prix du concerto français de l’AcadĂ©mie du disque, Prix FĂ©lix, High Fidelity Record Critic Award, Gramophone Award, Grand’ Prix du Disque du Canada[58]
  • Camille Saint-SaĂ«ns, Carnaval des animaux - Symphonie No 3 'Avec orgue' - Danse..., Collection Maestro, 1995[61], Prix Juno, Grand Prix de la Nouvelle AcadĂ©mie du disque, Prix FĂ©lix, Preis der Deutschen, Laser d’or, Edison Award[58]
  • Ludwig van Beethoven, Sonates 'Printemps' et 'A Kreutzer' - Sonate pour violon..., Collection Maestro,1995, Meilleur enregistrement Ă©tranger[60] Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grand Prix du Canada, Stereo Review Award, Mention spĂ©ciale acadĂ©mie du disque,New York Times Best Classical Disc of the Year, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [61] - [58]
  • Serge Prokofiev, Alexander Nevsky, Lieutenant KijĂ©, Ewa Podles, ChƓur acadĂ©mique d'État Latvija, Label Naxos, 1995.Best Foreign Album Classical Music Fryderyk 1996[7] Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique[62].Prix FĂ©lix, Gramophone Award, Priese der Deutschen, New York Times Best Classical Disc of the Year[58]
  • Hector Berlioz, La Mort de Sardanapale, Cantates du Prix de Rome, MichĂšle Lagrange, BĂ©atrice Uria-Monzon, Daniel Galvez Vallejo. Label Harmonia Mundi,1996. Meilleur enregistrement de l’annĂ©e[65] Prix Juno, High Fidelity Record Critic Award, Grand’ Prix AcadĂ©mie Charles Cros, Grand Prix du Canada, Prix Mondial du disque de Montreux, Edison Award,Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [58]
  • Claude Debussy, La Mer, Nocturnes, La Damoiselle Ă©lue, Harmonia Mundi,1996. Meilleur enregistrement Ă©tranger[63]Prix de l AcadĂ©mie du disque français, Prix Juno, Grand Prix du Canada, Premio della Critica Discografia Italiana,Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [58]
  • Claude Debussy, PellĂ©as et MĂ©lisande, GĂ©rard ThĂ©ruel, Mireille Delunsch, Armand Arapian, HĂ©lĂšne Jossoud, Gabriel Bacquier, Françoise Golfier, Jean-Jacques DoumĂšne, ChƓur rĂ©gional nord / pas-de-calais. Prix Massenet - AcadĂ©mie du disque lyrique, Label Naxos,1996. Enregistrement lyrique de l’annĂ©e. victoire de la musique classique[62]. Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik [66] - [58]
  • Francis Poulenc, La Voix Humaine, Françoise Pollet, Prix Gabriel FaurĂ©, Fondation Canteloube, AcadĂ©mie du disque lyrique. Label Harmonia Mundi,1997.Meilleur enregistrement Ă©tranger[60]OrphĂ©e du prestige lyrique de l’AcadĂ©mie française du disque lyrique, Edison Award,High Fidelity Record Critic Award, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[58]
  • Hector Berlioz, L’Enfance du Christ, MichĂšle Lagrange, Jean-Luc Viala, Michel Piquemal,Fernand Bernadi, Antoine Garcin, Étienne Vandier, Jean-Louise Serre, ChƓur RĂ©gional d'Ile-de-France, MaĂźtrise de Radio France, Label Naxos, 1998. Meilleur enregistrement Ă©tranger[63]Grand Prix de lAcademie Charles Cros, Grand Prix du Canada, Prix mondiale de Montreux, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français[58]
  • Artango, Un soir, suite pour orchestre, piano et bandonĂ©on, Fabrice Ravel-Chapuis, Jacques Trupin. Label Virgin Classics, 1999. Meilleur enregistrement Ă©tranger[57] Gramophone Award, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[61]
  • Francis Poulenc, Suite française, Concert champĂȘtre, Concerto pour orgue, Label Naxos,1999. Concert de musique classique ou reprĂ©sentation d’opĂ©ra. Victoire de la musique classique, Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e[62] Grand’ Prix de |’AcadĂ©mie Charles Cros, Grand prix de l AcadĂ©mie du disque français, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[58].
  • Hector Berlioz, La Damnation de Faust, Label Naxos, 2001, Meilleur enregistrement Ă©tranger de l’annĂ©e[67] - [68]PalmarĂšs des PalmarĂšs [58], Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik [66] - [58]
  • Hector Berlioz, Quatre cantates pour le Prix de Rome, Herminie, La mort de ClĂ©opĂątre, La mort de Sardanapale, La mort d'OrphĂ©e, MichĂšle Lagrange, BĂ©atrice Uria-Monzon, Daniel Galvez-Vallejo, ChƓur RĂ©gional Nord/Pas de Calais. Label Naxos,2003. Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique classique[62]. Meilleur enregistrement Ă©tranger[60] Edison Award, Gramophone Award, Grand Prix du Canada[61], Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros[58]
  • Jules Massenet, Werther, Label Naxos,2003. Meilleur enregistrement de l’annĂ©e[65]Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik [66] - [58]
  • Gustav Mahler, Coffret Mahler, Symphonies no 1, 2, 4, 5, JosĂ© Van Dam, Label Dom, 2004. Grand Prix de l’AcadĂ©mie du disque, Edison Award, Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik[58]
  • Joseph Canteloube, Chants d'Auvergne, Label Naxos, 2004, Meilleur enregistrement Ă©tranger[57] Grand Prix de l AcadĂ©mie du disque, Grand Prix AcadĂ©mie Charles Cros,Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque [58]
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  • Joseph Canteloube, Chants d'Auvergne II, Chants de France, Triptyque, Serge Baudo, VĂ©ronique Gens, Soprano. Label Naxos, 2007. Meilleur enregistrement[69] Grand’ Prix AcadĂ©mie Charles Cros Grand prix du Canada,New York Times Best Classical Disc of the Year, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français,Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français [58] - [61]
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  • Gustav Mahler, Des Knaben Wunderhorn, RĂŒcker Lieder, Kindertotenlieder, avec JosĂ© van Dam, Label Forlane,2007. Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik,Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [59]
  • Camille Saint-SaĂ«ns, CĂ©sar Franck, Maurice Ravel, Concerto no4, Variations Symphonique, Concerto pour la main gauche avec Robert Casadesus au piano, label Musiks for Freaks, 2008, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque
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  • Georges Bizet, Clovis et Clotilde - Te Deum, Label Naxos - Abeille Musique, 2010, Meilleur enregistrementNew York Times Best Classical Disc of the Year, Stereo Review Award,Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français , Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque [69]
  • William Walton, Symphonies no 1 et 2, Owain Arwell Hughes. Label Bis, 2010. Meilleur enregistrement Ă©tranger de l’annĂ©e,Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français [67]
  • Richard Wagner, Ouvertures et monologues cĂ©lĂšbres, Le Vaisseau fantĂŽme, TannhaĂŒser, Les MaĂźtres Chanteurs de Nuremberg, La Walkyrie, avec JosĂ© van Dam, Label Forlane,2010, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque
  • Bernard Cavanna, Shanghai Concerto, NoĂ©mi Schindler, Violon, Emmanuelle Bertrand, Violoncelle, Trois Strophes, HĂ©lĂšne Desaint, Alto, Ensemble 2e2m, Karl Koop Konzert, Pascal Contet, AccordĂ©on. Label AEON,2011. Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique classique, High Fidelity Record Critic Award,Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français,Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque[62] .
  • Benjamin Britten, Diversion pour piano main gauche et orchestre, Erich Wolfgang Korngold, Concerto pour piano, main gauche en ut diĂšse, op. 17, Paul Polivnick, Nicolas Stavy, Piano. Label Hortus,2014.Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e m. Victoire de la musique classiqueNew York Times Best Classical Disc of the Year, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[62].
  • Julie Fuchs (Yes !), RĂ©pertoire qui se chantait Ă  Paris au dĂ©but du XxĂšme siĂšcle, Poulenc, Ravel, Weill, Messager,
 Samuel Jean. Label Deutsche Grammophon,2015. Meilleur enregistrement Ă©tranger, Stereo Review Award, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français[58]
  • Carl Orff,Carmina Burana, Yeree Suh, Soprano, Jakob Huppmann, Contre-TĂ©nor, Ales Jenis, Baryton, ChƓur RĂ©gional Nord/Pas-de-Calais, ChƓur Nicolas de Grigny. MĂ©tropole EuropĂ©enne de Lille,2015., Meilleur enregistrement Ă©tranger, High Fidelity Record Critic Award,Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français [63]
  • Gustav Mahler, Symphonies, Label Forlane, 2016, Meilleur enregistrement de l’ annĂ©e, High Fidelity Record Critic Award, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français
  • Guillaume HouzĂ©, Dofus, livre 1 : Julith - La Bande originale, Ankama,2016. Meilleur enregistrementNew York Times Best Classical Disc of the Year, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque
  • Richard Strauss, Ein Heldenleben, AlbĂ©ric Magnard, Chant funĂšbre, Label Naxos,2017.Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e m. Victoire de la musique classique,High Fidelity Record Critic Award, Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français[62].
  • Henri Dutilleux, Symphonie no 1, MĂ©taboles, Les Citations, Cyril Cibaud, Hautbois, Kasia Tomczak-Feltrin, Harpsichord, Mathieu Petit, Contrebasse, Romain Robine, Percussions. Label Naxos,2018., Meilleur enregistrement Ă©tranger de l’annĂ©e, Stereo Review Award[58]
  • Jean-Claude Debussy, Debussy Impressionniste, Alain PlanĂšs, Jean-Guihen Queyras, CĂ©dric Tiberghien, Claude Helffer et Hakon Austbo, Philippe Bernold, GĂ©rard CaussĂ©, Isabelle Moretti. Label Harmonia Mundi,2018, Meilleur enregistrement de l’annĂ©eNew York Times Best Classical Disc of the Year,Grand Prix du disque de l’acadĂ©mie du disque français, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque [65]
  • Mahler, Das Lied von der Erde. Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre National de Lille, Violeta Urmana mezzo, Clifton Forbis tenor. Label Evidence, 2019 Grammy Awards[59] AwardMeilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français[57],

Autres orchestres

  • Robert Casadesus, Gaby Casadesus, Jean-Claude Casadesus, Jean-Pierre Drouet, BĂ©la BartĂČk, Sonate pour deux pianos et percussion ; Claude Debussy, Sonate pour violoncelle ; Sonate pour violon ; Erik Satie, Trois morceaux en forme de poire (1963). Prix Juno pour Meilleur enregistrement Ă©tranger [68]
  • Henryk Wieniawski, Concerto pour violon et orchestre no 1, op 14 et no 2, op 12 ; Camille Saint-SaĂ«ns, Concertos pour violon et orchestre no 2, op. 58 et no 4 « InachevĂ© », op 62 – Ivry Gitlis, violon ; Orchestre national de l’OpĂ©ra de Monte-Carlo, dir. Jean-Claude Casadesus (1969). Grammy Awards[59]
  • Tomaso Albinoni, Georg Philipp Telemann, Concertos pour Trompette avec Guy Touvron . The English Chamber Orchestra sous la direction de Jean-Claude Casadesus, 1978. Meilleur enregistrement Ă©tranger, Stereo Review Award[58]
  • Maurice Ravel, Concerto pour piano ; Gabriel FaurĂ©, Ballade, op.19 ; CĂ©sar Franck, Les Djinns, Variations Symphoniques – Royal Philarmonic Orchestra, dir. Jean-Claude Casadesus. High Fidelity Record Critic Award, Grand Prix du PrĂ©sident de la RĂ©publique, AcadĂ©mie National du disque français, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque[58]
  • Maurice Ravel, Moussorgsky/Ravel : Tableaux d'une exposition – Royal Philarmonic Orchestra, dir. Jean-Claude Casadesus. 2003. Enregistrement de musique classique de l’annĂ©e. Victoire de la musique classique[62], Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik[58]
  • Franz Liszt, Les plus belles Ɠuvres – France Clidat, Orchestre symphonique Radio TĂ©lĂ© Luxembourg, dir. Jean-Claude Casadesus (1983). Grammy Awards, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Meilleur enregistrement Ă©tranger, OrphĂ©e du prestige lyrique de l’acadĂ©mie française du disque lyrique, Grand Prix de l’AcadĂ©mie Charles Cros, Mention spĂ©cial de la nouvelle acadĂ©mie du disque, Gramophone Award, New York Times Best Classical Disc of the Year, High Fidelity Record Critic Award, Stereo Review Award, Grand prix du Canada, Prix FĂ©lix, Prix Juno, Premio della Critica Discografia italiana, Prix Caecilia de l’Union de la Presse Musicale Belge, Grammy Award, London/Decca Award, Preis den Deutschen Schallplattenkritik[58]

Vidéographie[56]

  • Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre national de Lille, le GoĂ»t des Autres, Variations autour du Sacre du Printemps de Stravinsky, Skopia Films, 2015.
  • Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre national de Lille, Milhaud les ChoĂ©phores, Poulenc, Gloria, Arte France-Ozango/3 CafĂ©s prod/Seppia/o.n.l.
  • Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre national de Lille , Carmen de Bizet, Coproduction LGM/OpĂ©ra de Lille/France TĂ©lĂ©vision, OpĂ©ra de l’annĂ©e et DVD de l’annĂ©e, Victoire de la musique classique 2013[62]Meilleur opĂ©ra Ă©tranger[71]
  • Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre national de Lille, Tableaux d'une exposition entre musique et peinture promenade dans le chef-d'Ɠuvre de Modeste Moussorgski, Orchestration de Maurice Ravel, o.n.l. DestinĂ© aux enseignants du primaire et du secondair, o.n.l.
  • Jean-Claude Casadesus et l’Orchestre national de Lille, Symphonie no2 de Mahler, o.n.l.,2016 Victoire de la musique classique DVD de l’annĂ©e[62].

Publications[56]

  • Jean-Claude Casadesus, Le plus court chemin d'un cƓur Ă  l'autre, Paris, Stock, 1997
  • Jean-Claude Casadesus, La partition d'une vie : entretiens avec FrĂ©dĂ©ric Gaussin, Paris, Écriture, 2012

Galerie de photos

  • inauguration de l'Espace culturel Jean-Claude Casadesus Ă  Louvroil le 20 juin 2010
    inauguration de l'Espace culturel Jean-Claude Casadesus Ă  Louvroil le 20 juin 2010
  • Jean-Claude Casadesus et l'orchestre national de Lille en 2013
    Jean-Claude Casadesus et l'orchestre national de Lille en 2013
  • Jean-Claude Casadesus dirige en maison d'arrĂȘt en 2013
    Jean-Claude Casadesus dirige en maison d'arrĂȘt en 2013
  • Dans la loge, avec Gautier Capuçon en 2015
    Dans la loge, avec Gautier Capuçon en 2015
  • Valses et opĂ©rettes avec VĂ©ronique Gens en 2015
    Valses et opérettes avec Véronique Gens en 2015
  • Victoires de la musique classique en 2015
    Victoires de la musique classique en 2015
  • Direction des FlĂąneries musicales de Reims en 2015
    Direction des FlĂąneries musicales de Reims en 2015

Distinctions

Décorations françaises

DĂ©corations Ă©trangĂšres


[7]Prix

En 2004, les Victoires de la musique classique lui décernent une victoire d'honneur.

Documentaires

Bibliographie

  • Patrick Cabanel, « Jean-Claude Casadesus », in Patrick Cabanel et AndrĂ© EncrevĂ© (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 Ă  nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 586-587 (ISBN 978-2846211901)
  • Jean-Marie Duhamel, Orchestre national de Lille - Une rĂ©gion en mode majeur, Editions la Voix, 2016 (ISBN 978-2843931932)
  • FrĂ©dĂ©rick Casadesus, la Famille Casadesus, Ă©ditions du Cerf, Paris, 2022, 213 pages, (ISBN 978-2204131766)

Hommages

En 2021, il fait son entrée dans la nouvelle édition du Petit Larousse illustré[73].

  • École de musique municipale Jean-Claude Casadesus de Dechy est inaugurĂ© en sa prĂ©sence le 12 juin 2022[74]
  • École de musique municipale Jean-Claude Casadesus Ă  Orchies[75]

Références

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