John Cage
John Cage est un compositeur, poÚte et plasticien américain, né le à Los Angeles et mort le à New York.
Nom de naissance | John Milton Cage |
---|---|
Naissance |
Los Angeles Californie |
DĂ©cĂšs |
New York Ătats-Unis |
Activité principale | compositeur |
Style | Musique contemporaine, expérimentale et minimaliste. |
Activités annexes | philosophe, poÚte, plasticien |
Collaborations | David Tudor, Merce Cunningham |
Maßtres | Arnold Schönberg, Henry Cowell, Lazare-Lévy |
Conjoint | Merce Cunningham |
Ćuvres principales
- Sonates et interludes
- The Wonderful Widow of Eighteen Springs1992
- Concerto pour piano et orchestre
ĂlĂšve d'Arnold Schönberg, John Cage s'est illustrĂ© comme compositeur de musique contemporaine expĂ©rimentale et comme philosophe. Il est Ă©galement reconnu comme l'inspirateur du mouvement Fluxus, du groupe espagnol Zaj (en) et des expĂ©rimentations musicales radicales qui accompagnaient les chorĂ©graphies de la Merce Cunningham Dance Company. Il y a d'ailleurs exercĂ© la fonction de directeur musical puis de conseiller musical jusqu'Ă sa mort en 1992.
Biographie
NĂ© le Ă Los Angeles, John Milton Cage Jr. avait pour pĂšre un ingĂ©nieur et inventeur. Sa mĂšre travaillait notamment pour le Los Angeles Times. TrĂšs libre, elle n'Ă©tait pas souvent Ă la maison. En grandissant dans cette famille non conventionnelle pour l'Ă©poque, Cage dĂ©veloppe une grande indĂ©pendance d'esprit. Au lycĂ©e, il a pour professeur Fannie Charles Dillon[1]. Il fait ses Ă©tudes supĂ©rieures au Pomona College Ă Claremont Ă partir de 1928, oĂč il commence Ă Ă©crire Ă la maniĂšre de Gertrude Stein[2]. Il quitte l'universitĂ© en 1930 pour entreprendre un voyage initiatique en Europe. C'est son sĂ©jour Ă Paris qui est le plus dĂ©cisif : il y prend des cours de musique au Conservatoire. Lors de son voyage, il dĂ©couvre aussi son homosexualitĂ©[3].
Ă son retour, il rencontre Xenia Andreyevna Kashevaroff, une jeune femme brillante dont Edward Weston a fixĂ© la beautĂ© sur ses photographies, qu'il Ă©pouse le . DĂ©cidĂ© Ă devenir compositeur, John Cage parvient, malgrĂ© son inexpĂ©rience, Ă Ă©tudier la composition auprĂšs de Richard BĂŒhlig, Henry Cowell, Adolph Weiss et Arnold Schönberg. De lâenseignement de Schönberg, Cage a retenu la primautĂ© de la structure musicale, dĂ©limitĂ©e, dans le systĂšme tonal, par la cadence. DĂ©sireux dâintroduire les bruits en musique, Cage rompt avec ce systĂšme, optant pour une structure basĂ©e sur le temps plutĂŽt que sur la cadence. Jusquâaux annĂ©es 1940, il estime que la structure doit ĂȘtre organisĂ©e mais que la mĂ©thode et les matĂ©riaux utilisĂ©s peuvent ĂȘtre improvisĂ©s. Ce faisant, il sâagit de briser la logique de la composition. Comme lâexplique Jean-Yves Bosseur, la structure devient une sorte de rĂ©ceptacle pouvant accueillir les divers matĂ©riaux que sont les bruits, les sons, les silences, les gestes et les mots[4].
En 1937 il exprime ses conceptions dans un manifeste intitulĂ© The Future of Music (Le futur de la musique) oĂč, affirmant que tout ce que nous entendons autour de nous est du bruit, il se propose de rĂ©aliser de la musique Ă partir du bruit[5].
Ă partir de 1938, John Cage exerce en tant que pianiste accompagnateur de la classe de danse moderne de Bonnie Bird Ă la Cornish School of Allied Arts. LĂ , il expĂ©rimente la fusion des arts (danse, musique, architecture, peinture, etc.) et met en Ćuvre ses thĂ©ories en composant notamment Imaginary Landscape no 1 (1939), premiĂšre piĂšce Ă©lectroacoustique. Il rencontre aussi Merce Cunningham, talentueux danseur, qui sera bientĂŽt engagĂ© par la Martha Graham Dance Company Ă New York. En 1940, faute de place pour pouvoir utiliser des instruments de percussions pour les besoins d'une Ćuvre destinĂ©e Ă accompagner une chorĂ©graphie de Syvilla Fort, Cage crĂ©e sa premiĂšre piĂšce pour piano prĂ©parĂ©. Cette idĂ©e lui a en fait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par Henry Cowell, dont il fut l'Ă©lĂšve en 1934, et qui faisait dĂ©jĂ de nombreuses expĂ©riences dans ce sens depuis les annĂ©es 1910 (The Banshee, 1917). Cage fut trĂšs influencĂ© par le livre New Musical Resources Ă©crit par Cowell avec l'aide d'un professeur de Stanford Ă partir des leçons du professeur Charles Seeger.
Au printemps 1942, John et Xenia Cage dĂ©cident de dĂ©mĂ©nager Ă New York, dans lâespoir dây trouver de nouvelles perspectives professionnelles. Sans le sou, ils sont logĂ©s chez Peggy Guggenheim et Max Ernst et font la connaissance de Marcel Duchamp. GrĂące au concert du au MusĂ©e d'art moderne de New York, Cage sâimpose au sein de lâavant-garde new-yorkaise.
Cependant, son mariage Ă©clate en 1946, probablement en raison de sa liaison avec Merce Cunningham. DĂ©vastĂ©, John Cage se tourne vers les philosophies orientales, qui auront une influence considĂ©rable sur sa vie et son Ćuvre. Dans un premier temps, il sâintĂ©resse aux similitudes entre les musiques occidentale et orientale en sâappuyant sur la lecture de lâouvrage majeur de lâhistorien de lâart et mĂ©taphysicien indien Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art[6]. Lâauteur y affirme que lâopposition entre lâart et la vie est totalement illusoire, et il pose en principe que « lâartiste nâest pas une sorte dâhomme spĂ©cial, mais chaque homme est un artiste spĂ©cial[7] ». John Cage commence donc Ă remettre en question la position occidentale de l'artiste et la notion de gĂ©nie. Ă la suite de cela, dĂ©sireux de sâinitier Ă la musique et Ă la spiritualitĂ© hindoues, Cage initie un Ă©change particuliĂšrement fertile avec Gita Sarabhai, grande musicienne indienne venue Ă New York pour Ă©tudier lâinfluence de la musique occidentale sur la musique traditionnelle de son pays. Ainsi, en Ă©change de cours de musique indienne, Cage enseigne Ă la jeune musicienne ce quâil a retenu de lâenseignement de Schönberg. Cependant, finalement, Sarabhai lui enseigne moins la musique que la philosophie indienne, lâintroduisant Ă lâenseignement du penseur spirituel Sri Ramakrishna et lui offrant un exemplaire de L'Enseignement de RÄmakrishna, quâil dĂ©vore avidement. Cette influence se voit notamment dans ses Sonates et Interludes (1946-1948) pour piano prĂ©parĂ©. Enfin au dĂ©but des annĂ©es 1950, il s'initie au bouddhisme zen auprĂšs de Daisetsu Teitaro Suzuki, qui enseigne alors la philosophie orientale Ă la Columbia University. Il retient notamment le principe de non-obstruction. Puisque « toute chose, tout ĂȘtre, câest-Ă -dire tous les ĂȘtres non douĂ©s de sensation et tous les ĂȘtres douĂ©s de sensation, est le Bouddha. [âŠ] Il y a interpĂ©nĂ©tration, il nây a pas dâobstruction entre eux[8]».
Tirant leçon de cet enseignement, Cage dĂ©cide de se dĂ©barrasser de son Ă©go d'artiste qui fait obstruction Ă l'ordre du monde et d'accepter le chaos des choses. Ă partir de lĂ , il choisit d'expĂ©rimenter le hasard en composition. « PlutĂŽt que de prendre le chemin proposĂ© dans la pratique formelle du bouddhisme zen, câest-Ă -dire sâasseoir les jambes croisĂ©es, la respiration et toutes ces choses, je dĂ©cidais que ma propre discipline serait celle Ă laquelle jâĂ©tais dĂ©jĂ assignĂ© : faire de la musique. Et que je le ferai avec des moyens aussi stricts que les jambes croisĂ©es ; câest-Ă -dire le recours aux opĂ©rations faisant intervenir le hasard et la modification de ma responsabilitĂ©, dans les choix comme dans les questions posĂ©es», dit-il[9]. Il s'agit donc de remettre radicalement en question la notion de structure musicale.
Une des premiÚres tentatives de Cage dans cette voie est la conférence Lecture on Nothing, donnée à Boston en 1948, durant laquelle Cage lit quinze fois de suite une page unique, avec le refrain « Si quelqu'un s'ennuie, laissez-le s'ennuyer ». à la fin de la conférence, Cage répond aléatoirement aux questions posées avec une des sept réponses préparées par avance[10].
Il recourt au Yi King pour composer aléatoirement Music of Changes en 1952, pour piano seul. Créer cette piÚce lui prend neuf mois, il tire au sort chaque composante du son afin d'élaborer sa partition.
Cage a aussi fait figure dâenseignant dans les annĂ©es 60, dans certaines Ă©coles amĂ©ricains telles que le Black Mountain College et la New School for Social Research, permettant de dĂ©velopper et de transmettre une remise en question du statut de lâoeuvre dâart et de lâartiste dans le monde de lâart du XXe siĂšcle.
L'une des Ćuvres les plus cĂ©lĂšbres de John Cage est probablement 4âČ33âł, un morceau oĂč un(e) interprĂšte joue en silence pendant quatre minutes et trente-trois secondes. ComposĂ©e en trois mouvements devant cependant ĂȘtre indiquĂ©s en cours de jeu, l'Ćuvre a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette piĂšce est l'Ă©coute des bruits environnants dans une situation de concert. Cette expĂ©rimentation dĂ©coule de l'importance qu'accordait John Cage Ă la pensĂ©e de Henry David Thoreau. Ce dernier relate dans son « Journal » qu'il est plus intĂ©ressant d'Ă©couter les sons de la nature, le son des animaux et le glissement furtif des objets animĂ©s par les Ă©lĂ©ments naturels, par le vent, que la musique prĂ©mĂ©ditĂ©e par l'intention d'un compositeur[11]. 4âČ33âł dĂ©coule aussi de l'expĂ©rience que Cage rĂ©alise dans une chambre anĂ©choĂŻque dans laquelle il s'aperçut que « le silence n'existait pas car deux sons persistent : les battements de son cĆur et le son aigu de son systĂšme nerveux ». Comme le dit Yoko Ono, John Cage « considĂ©rait que le silence devenait une vĂ©ritable musique ».
à partir de cette période, toutes les compositions de Cage seront conçues comme des musiques destinées à accueillir n'importe quel son qui arrive de maniÚre imprévue dans la composition.
Son Ćuvre
Cage composa de nombreuses piĂšces pour piano prĂ©parĂ© dont les Sonates et interludes, oĂč le pianiste doit insĂ©rer de maniĂšre prĂ©cise entre certaines cordes du piano des objets divers comme des boulons ou des gommes qui transforment le son de l'instrument.
L'Ă©trangetĂ© de ses compositions laisse transparaĂźtre l'influence du compositeur Erik Satie, auteur en son temps incompris de compositions trĂšs originales, comme les Ă©sotĂ©riques Gnossiennes ou les trĂšs sobres et cĂ©lĂšbres GymnopĂ©dies. Cherchant Ă Ă©purer sa musique, il eut la particularitĂ© d'Ă©crire ses Ćuvres sans ponctuation musicale, laissant au pianiste comme seules indications des descriptions d'atmosphĂšre au lieu des traditionnelles nuances.
Cage prĂ©tendait que l'une des composantes les plus intĂ©ressantes en art Ă©tait en fait ce facteur d'imprĂ©visibilitĂ© oĂč des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs s'intĂ©graient Ă l'Ćuvre de maniĂšre accidentelle[11]. Il considĂ©rait la plupart des musiques de ses contemporains « trop bonnes car elles n'acceptent pas le chaos »[12]. Ă partir de cette Ă©poque, il compose des musiques uniquement fondĂ©es sur le principe d'indĂ©termination en utilisant diffĂ©rentes mĂ©thodes de tirage alĂ©atoire dont le Yi Jing. Le mot « alĂ©atoire » doit s'entendre chez John Cage, en anglais, comme chance et non pas random, autrement dit le hasard. Pour Cage, le mot "random" a une connotation nĂ©gative que n'a pas "chances", il ne l'utilise donc pas dans ses Ă©crits pour qualifier sa musique.
Le travail de John Cage s'appuie sur la recherche et l'expérimentation. Il fut lauréat du Prix de Kyoto en 1989.
Pierre Boulez qui sâest beaucoup intĂ©ressĂ© aux travaux de Cage, notamment Ă ses Ćuvres pour le piano prĂ©parĂ© et pour la percussion quâil prĂ©sentera au public parisien Ă plusieurs reprises, considĂšre en 1994 que John Cage a « des idĂ©es, qui sont plus intĂ©ressantes que le rĂ©sultat musical auquel il aboutit. [...] Les outils manquent et la rĂ©alisation est toujours dĂ©cevante. »[13] - [14]
Compositions
- First Construction in Metal (1939)
- Imaginary Landscape No. 1 (1939)
- Bacchanale (1940), premiĂšre Ćuvre pour piano prĂ©parĂ©.
- Living Room Music (1940), contenant notamment Story, avec un texte de Gertrude Stein.
- Primitive (1942)
- Credo In Us (1942)
- Amores (1943)
- Four walls (1944)
- Music for Marcel Duchamp (1947)
- Sonates et interludes (1948)
- Dream (1948)
- String Quartet in Four Parts (en) (1950)
- Music of Changes (1951)
- 4âČ33âł (1952)
- Williams Mix (en) (1952) avec Bebe et Louis Barron
- Radio Music (1956)
- Concert for Piano and Orchestra (1957-58)
- Fontana Mix (1958)
- Water Walk (1960)
- Cartridge Music (1960)
- Variations II (1961)
- 0'00 (4'33" No.2) (1962)
- Cheap Imitation (1969)
- HPSCHD (1969) en collaboration avec Lejaren Hiller[15]
- Song Books (1970)
- Bird Cage (1972)
- Branches (1976)
- Litany for the Whale (1980)
- Ryoanji (1983)
- But What About the Noise of Crumpling Paper (1985)
- Europeras 1 & 2 (1987)
- OrganÂČ/ASLSP (As Slow As Possible) (1987)
- One8 (1991) pour violoncelle avec archet courbe
- Four5 (1992)
- One13 (1992) pour violoncelle avec archet courbe (avec Michael Bach)
Discographie
- Roaratorio: An Irish Circus on Finnegans Wake (1979) pour récitant, musiciens irlandais et magnétophone à 62 pistes. John Cage (voix), Joe Heaney (chanteur), Seamus Ennis (uillean pipes), Paddy Glackin (Fiddle), Matt Malloy (flûte) et Peadher Mercier et Mell Mercier (Bodhran).
Quelques musiques de film
- Music for Marcel Duchamp (1947) est utilisé dans la bande-son du film Shutter Island de Martin Scorsese (2010)
Ćuvres Ă©crites
- Silence, trad. partielle Monique Fong, Denoël, coll. Lettres Nouvelles, 1970 et 2004; nouvelle traduction intégrale Vincent Barras, Héros-Limite, 2003, rééd. 2012.
- Correspondance avec Pierre Boulez, Christian Bourgois, 1991.
- John Cage par John Cage, Textuel, 1998.
- Richard Kostelanetz, Conversations avec John Cage, trad. Marc Dachy, Ăditions des Syrtes, Paris 2000.
- Pour les oiseaux : Entretiens avec Daniel Charles, L'Herne, 2002.
- Je n'ai jamais écouté aucun son sans l'aimer : le seul problÚme avec les sons, c'est la musique, trad. Daniel Charles, La Main courante, 2002.
- Journal : comment rendre le monde meilleur (on ne fait qu'aggraver les choses), HĂ©ros-Limite, 2003.
- Une année dÚs lundi : Conférences et écrits, trad. Christophe Marchand-Kiss, Textuel, 2006.
- Confessions d'un compositeur, trad. Ălise Patton, Allia, Paris, 2013.
- Rire et se taire. Sur Marcel Duchamp, Allia, trad. JĂ©rĂŽme Orsoni, 2014, 96 p.,
- Radio Happenings, avec Morton Feldman, Allia, trad. JĂ©rĂŽme Orsoni, , 2015.
- Autobiographie, Allia, Ă©d. bilingue trad. Monique Fong, 2019.
Hommages
- Mapping the Studio II with Color Shift, Flip, Flop & Flip/Flop (Fat Chance John Cage), Ćuvre de Bruce Nauman (2001) dĂ©diĂ©e Ă John Cage.
Notes et références
- (en) Mark Swed, « John Cage's genius an L.A. story », Los Angeles Times,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Kay Larson, Where the Heart Beats. John Cage, Zen Buddhism, and the Inner Life of Artists, New York, The Penguin Press, 2012, p. 26.
- Kay Larson, Where the Heart Beats. John Cage, Zen Buddhism, and the Inner Life of Artists, New York, The Penguin Press, 2012, p. 28-29.
- Jean-Yves Bosseur, John Cage, Paris, Minerve, 2000, p. 36.
- Roselee Goldberg (trad. de l'anglais), La Performance, du futurisme à nos jours, Londres/Paris, Thomas & Hudson / l'univers de l'art, 256 p. (ISBN 978-2-87811-380-8), Chap 6 L'art vivant de 1933 aux années 1970 / John Cage et Merce Cunningham
- Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art. Les thĂ©ories de lâart en Inde, en Chine et dans lâEurope mĂ©diĂ©vale, Ăditions L'Ăąge D'homme, 1994
- Ibid., p. 77-78.
- Richard Kostelanetz, Conversations avec John Cage, [1987], Paris, Ăditions des Syrtes, 2000, p. 285.
- Cité par Richard Kostelanetz dans John Cage, New York, Praeger, 1970, p. 78.
- John Cage, Silence: Lectures and Writings, 50th Anniversary Edition
- Conversation entre Esther Ferrer et AndrĂ© Ăric LĂ©tourneau, Actes du colloque « CrĂ©ation en milieu contraint », Biennale de Paris, MusĂ©e du quai Branly, Paris, 2009
- Entretien avec John Cage réalisé par Nathalie Laure, Radio de Radio-Canada, 1988
- Pierre Boulez, MĂ©lomane, 1994
- Philippe AlbĂšra, La rencontre entre Cage et Boulez, in Le Son et le Sens, Ăditions Contrechamps, 2017, p. 135-142
- Entretiens avec Daniel Charles, p. 167 Ă 171.
- Sarah Gottesman, « Why Experimental Artist John Cage Was Obsessed with Mushrooms », sur Artsy.net, (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Bischoff, Ulrich (Hg.): Kunst als Grenzbeschreitung: John Cage und die Moderne, cat. exhib. Staatsgalerie moderner Kunst, MĂŒnchen 1991
- Antonia Rigaud, John Cage, thĂ©oricien de l'utopie, LâHarmattan, 2006
- Anne de Fornel, John Cage, Ăditions Fayard, 2019
Articles connexes
Liens externes
- (fr) « John Cage », sur le site de l'Ircam
- (en) Site officiel
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Bridgeman Art Library
- Delarge
- MusĂ©e national centre d'art Reina SofĂa
- Tate
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- (en) Art UK
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