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John Cage

John Cage est un compositeur, poÚte et plasticien américain, né le à Los Angeles et mort le à New York.

John Cage
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
John Cage en 1988.
Nom de naissance John Milton Cage
Naissance
Los Angeles
Drapeau de la Californie Californie
DĂ©cĂšs
New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale compositeur
Style Musique contemporaine, expérimentale et minimaliste.
Activités annexes philosophe, poÚte, plasticien
Collaborations David Tudor, Merce Cunningham
Maßtres Arnold Schönberg, Henry Cowell, Lazare-Lévy
Conjoint Merce Cunningham

ƒuvres principales

ÉlĂšve d'Arnold Schönberg, John Cage s'est illustrĂ© comme compositeur de musique contemporaine expĂ©rimentale et comme philosophe. Il est Ă©galement reconnu comme l'inspirateur du mouvement Fluxus, du groupe espagnol Zaj (en) et des expĂ©rimentations musicales radicales qui accompagnaient les chorĂ©graphies de la Merce Cunningham Dance Company. Il y a d'ailleurs exercĂ© la fonction de directeur musical puis de conseiller musical jusqu'Ă  sa mort en 1992.

Biographie

John Cage (deuxiĂšme en partant de la gauche) avec Merce Cunningham (Ă  sa gauche) en 1972. À droite, l'impĂ©ratrice Farah Diba

NĂ© le Ă  Los Angeles, John Milton Cage Jr. avait pour pĂšre un ingĂ©nieur et inventeur. Sa mĂšre travaillait notamment pour le Los Angeles Times. TrĂšs libre, elle n'Ă©tait pas souvent Ă  la maison. En grandissant dans cette famille non conventionnelle pour l'Ă©poque, Cage dĂ©veloppe une grande indĂ©pendance d'esprit. Au lycĂ©e, il a pour professeur Fannie Charles Dillon[1]. Il fait ses Ă©tudes supĂ©rieures au Pomona College Ă  Claremont Ă  partir de 1928, oĂč il commence Ă  Ă©crire Ă  la maniĂšre de Gertrude Stein[2]. Il quitte l'universitĂ© en 1930 pour entreprendre un voyage initiatique en Europe. C'est son sĂ©jour Ă  Paris qui est le plus dĂ©cisif : il y prend des cours de musique au Conservatoire. Lors de son voyage, il dĂ©couvre aussi son homosexualitĂ©[3].

À son retour, il rencontre Xenia Andreyevna Kashevaroff, une jeune femme brillante dont Edward Weston a fixĂ© la beautĂ© sur ses photographies, qu'il Ă©pouse le . DĂ©cidĂ© Ă  devenir compositeur, John Cage parvient, malgrĂ© son inexpĂ©rience, Ă  Ă©tudier la composition auprĂšs de Richard BĂŒhlig, Henry Cowell, Adolph Weiss et Arnold Schönberg. De l’enseignement de Schönberg, Cage a retenu la primautĂ© de la structure musicale, dĂ©limitĂ©e, dans le systĂšme tonal, par la cadence. DĂ©sireux d’introduire les bruits en musique, Cage rompt avec ce systĂšme, optant pour une structure basĂ©e sur le temps plutĂŽt que sur la cadence. Jusqu’aux annĂ©es 1940, il estime que la structure doit ĂȘtre organisĂ©e mais que la mĂ©thode et les matĂ©riaux utilisĂ©s peuvent ĂȘtre improvisĂ©s. Ce faisant, il s’agit de briser la logique de la composition. Comme l’explique Jean-Yves Bosseur, la structure devient une sorte de rĂ©ceptacle pouvant accueillir les divers matĂ©riaux que sont les bruits, les sons, les silences, les gestes et les mots[4].

En 1937 il exprime ses conceptions dans un manifeste intitulĂ© The Future of Music (Le futur de la musique) oĂč, affirmant que tout ce que nous entendons autour de nous est du bruit, il se propose de rĂ©aliser de la musique Ă  partir du bruit[5].

À partir de 1938, John Cage exerce en tant que pianiste accompagnateur de la classe de danse moderne de Bonnie Bird Ă  la Cornish School of Allied Arts. LĂ , il expĂ©rimente la fusion des arts (danse, musique, architecture, peinture, etc.) et met en Ɠuvre ses thĂ©ories en composant notamment Imaginary Landscape no 1 (1939), premiĂšre piĂšce Ă©lectroacoustique. Il rencontre aussi Merce Cunningham, talentueux danseur, qui sera bientĂŽt engagĂ© par la Martha Graham Dance Company Ă  New York. En 1940, faute de place pour pouvoir utiliser des instruments de percussions pour les besoins d'une Ɠuvre destinĂ©e Ă  accompagner une chorĂ©graphie de Syvilla Fort, Cage crĂ©e sa premiĂšre piĂšce pour piano prĂ©parĂ©. Cette idĂ©e lui a en fait Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©e par Henry Cowell, dont il fut l'Ă©lĂšve en 1934, et qui faisait dĂ©jĂ  de nombreuses expĂ©riences dans ce sens depuis les annĂ©es 1910 (The Banshee, 1917). Cage fut trĂšs influencĂ© par le livre New Musical Resources Ă©crit par Cowell avec l'aide d'un professeur de Stanford Ă  partir des leçons du professeur Charles Seeger.

Au printemps 1942, John et Xenia Cage dĂ©cident de dĂ©mĂ©nager Ă  New York, dans l’espoir d’y trouver de nouvelles perspectives professionnelles. Sans le sou, ils sont logĂ©s chez Peggy Guggenheim et Max Ernst et font la connaissance de Marcel Duchamp. GrĂące au concert du au MusĂ©e d'art moderne de New York, Cage s’impose au sein de l’avant-garde new-yorkaise.

Cependant, son mariage Ă©clate en 1946, probablement en raison de sa liaison avec Merce Cunningham. DĂ©vastĂ©, John Cage se tourne vers les philosophies orientales, qui auront une influence considĂ©rable sur sa vie et son Ɠuvre. Dans un premier temps, il s’intĂ©resse aux similitudes entre les musiques occidentale et orientale en s’appuyant sur la lecture de l’ouvrage majeur de l’historien de l’art et mĂ©taphysicien indien Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art[6]. L’auteur y affirme que l’opposition entre l’art et la vie est totalement illusoire, et il pose en principe que « l’artiste n’est pas une sorte d’homme spĂ©cial, mais chaque homme est un artiste spĂ©cial[7] ». John Cage commence donc Ă  remettre en question la position occidentale de l'artiste et la notion de gĂ©nie. À la suite de cela, dĂ©sireux de s’initier Ă  la musique et Ă  la spiritualitĂ© hindoues, Cage initie un Ă©change particuliĂšrement fertile avec Gita Sarabhai, grande musicienne indienne venue Ă  New York pour Ă©tudier l’influence de la musique occidentale sur la musique traditionnelle de son pays. Ainsi, en Ă©change de cours de musique indienne, Cage enseigne Ă  la jeune musicienne ce qu’il a retenu de l’enseignement de Schönberg. Cependant, finalement, Sarabhai lui enseigne moins la musique que la philosophie indienne, l’introduisant Ă  l’enseignement du penseur spirituel Sri Ramakrishna et lui offrant un exemplaire de L'Enseignement de Rāmakrishna, qu’il dĂ©vore avidement. Cette influence se voit notamment dans ses Sonates et Interludes (1946-1948) pour piano prĂ©parĂ©. Enfin au dĂ©but des annĂ©es 1950, il s'initie au bouddhisme zen auprĂšs de Daisetsu Teitaro Suzuki, qui enseigne alors la philosophie orientale Ă  la Columbia University. Il retient notamment le principe de non-obstruction. Puisque « toute chose, tout ĂȘtre, c’est-Ă -dire tous les ĂȘtres non douĂ©s de sensation et tous les ĂȘtres douĂ©s de sensation, est le Bouddha. [
] Il y a interpĂ©nĂ©tration, il n’y a pas d’obstruction entre eux[8]».

Tirant leçon de cet enseignement, Cage dĂ©cide de se dĂ©barrasser de son Ă©go d'artiste qui fait obstruction Ă  l'ordre du monde et d'accepter le chaos des choses. À partir de lĂ , il choisit d'expĂ©rimenter le hasard en composition. « PlutĂŽt que de prendre le chemin proposĂ© dans la pratique formelle du bouddhisme zen, c’est-Ă -dire s’asseoir les jambes croisĂ©es, la respiration et toutes ces choses, je dĂ©cidais que ma propre discipline serait celle Ă  laquelle j’étais dĂ©jĂ  assignĂ© : faire de la musique. Et que je le ferai avec des moyens aussi stricts que les jambes croisĂ©es ; c’est-Ă -dire le recours aux opĂ©rations faisant intervenir le hasard et la modification de ma responsabilitĂ©, dans les choix comme dans les questions posĂ©es», dit-il[9]. Il s'agit donc de remettre radicalement en question la notion de structure musicale.

Une des premiĂšres tentatives de Cage dans cette voie est la confĂ©rence Lecture on Nothing, donnĂ©e Ă  Boston en 1948, durant laquelle Cage lit quinze fois de suite une page unique, avec le refrain « Si quelqu'un s'ennuie, laissez-le s'ennuyer ». À la fin de la confĂ©rence, Cage rĂ©pond alĂ©atoirement aux questions posĂ©es avec une des sept rĂ©ponses prĂ©parĂ©es par avance[10].

Il recourt au Yi King pour composer aléatoirement Music of Changes en 1952, pour piano seul. Créer cette piÚce lui prend neuf mois, il tire au sort chaque composante du son afin d'élaborer sa partition.

Cage a aussi fait figure d’enseignant dans les annĂ©es 60, dans certaines Ă©coles amĂ©ricains telles que le Black Mountain College et la New School for Social Research, permettant de dĂ©velopper et de transmettre une remise en question du statut de l’oeuvre d’art et de l’artiste dans le monde de l’art du XXe siĂšcle.

L'une des Ɠuvres les plus cĂ©lĂšbres de John Cage est probablement 4â€Č33″, un morceau oĂč un(e) interprĂšte joue en silence pendant quatre minutes et trente-trois secondes. ComposĂ©e en trois mouvements devant cependant ĂȘtre indiquĂ©s en cours de jeu, l'Ɠuvre a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le pianiste David Tudor. L'objectif de cette piĂšce est l'Ă©coute des bruits environnants dans une situation de concert. Cette expĂ©rimentation dĂ©coule de l'importance qu'accordait John Cage Ă  la pensĂ©e de Henry David Thoreau. Ce dernier relate dans son « Journal » qu'il est plus intĂ©ressant d'Ă©couter les sons de la nature, le son des animaux et le glissement furtif des objets animĂ©s par les Ă©lĂ©ments naturels, par le vent, que la musique prĂ©mĂ©ditĂ©e par l'intention d'un compositeur[11]. 4â€Č33″ dĂ©coule aussi de l'expĂ©rience que Cage rĂ©alise dans une chambre anĂ©choĂŻque dans laquelle il s'aperçut que « le silence n'existait pas car deux sons persistent : les battements de son cƓur et le son aigu de son systĂšme nerveux ». Comme le dit Yoko Ono, John Cage « considĂ©rait que le silence devenait une vĂ©ritable musique ».

À partir de cette pĂ©riode, toutes les compositions de Cage seront conçues comme des musiques destinĂ©es Ă  accueillir n'importe quel son qui arrive de maniĂšre imprĂ©vue dans la composition.

Son Ɠuvre

Cage composa de nombreuses piĂšces pour piano prĂ©parĂ© dont les Sonates et interludes, oĂč le pianiste doit insĂ©rer de maniĂšre prĂ©cise entre certaines cordes du piano des objets divers comme des boulons ou des gommes qui transforment le son de l'instrument.

L'Ă©trangetĂ© de ses compositions laisse transparaĂźtre l'influence du compositeur Erik Satie, auteur en son temps incompris de compositions trĂšs originales, comme les Ă©sotĂ©riques Gnossiennes ou les trĂšs sobres et cĂ©lĂšbres GymnopĂ©dies. Cherchant Ă  Ă©purer sa musique, il eut la particularitĂ© d'Ă©crire ses Ɠuvres sans ponctuation musicale, laissant au pianiste comme seules indications des descriptions d'atmosphĂšre au lieu des traditionnelles nuances.

Cage prĂ©tendait que l'une des composantes les plus intĂ©ressantes en art Ă©tait en fait ce facteur d'imprĂ©visibilitĂ© oĂč des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs s'intĂ©graient Ă  l'Ɠuvre de maniĂšre accidentelle[11]. Il considĂ©rait la plupart des musiques de ses contemporains « trop bonnes car elles n'acceptent pas le chaos »[12]. À partir de cette Ă©poque, il compose des musiques uniquement fondĂ©es sur le principe d'indĂ©termination en utilisant diffĂ©rentes mĂ©thodes de tirage alĂ©atoire dont le Yi Jing. Le mot « alĂ©atoire » doit s'entendre chez John Cage, en anglais, comme chance et non pas random, autrement dit le hasard. Pour Cage, le mot "random" a une connotation nĂ©gative que n'a pas "chances", il ne l'utilise donc pas dans ses Ă©crits pour qualifier sa musique.

Le travail de John Cage s'appuie sur la recherche et l'expérimentation. Il fut lauréat du Prix de Kyoto en 1989.

Pierre Boulez qui s’est beaucoup intĂ©ressĂ© aux travaux de Cage, notamment Ă  ses Ɠuvres pour le piano prĂ©parĂ© et pour la percussion qu’il prĂ©sentera au public parisien Ă  plusieurs reprises, considĂšre en 1994 que John Cage a « des idĂ©es, qui sont plus intĂ©ressantes que le rĂ©sultat musical auquel il aboutit. [...] Les outils manquent et la rĂ©alisation est toujours dĂ©cevante. »[13] - [14]

Compositions

John Cage et Michael Bach Ă  Assise 1992, photo : Renate Hoffleit
  • First Construction in Metal (1939)
  • Imaginary Landscape No. 1 (1939)
  • Bacchanale (1940), premiĂšre Ɠuvre pour piano prĂ©parĂ©.
  • Living Room Music (1940), contenant notamment Story, avec un texte de Gertrude Stein.
  • Primitive (1942)
  • Credo In Us (1942)
  • Amores (1943)
  • Four walls (1944)
  • Music for Marcel Duchamp (1947)
  • Sonates et interludes (1948)
  • Dream (1948)
  • String Quartet in Four Parts (en) (1950)
  • Music of Changes (1951)
  • 4â€Č33″ (1952)
  • Williams Mix (en) (1952) avec Bebe et Louis Barron
  • Radio Music (1956)
  • Concert for Piano and Orchestra (1957-58)
  • Fontana Mix (1958)
  • Water Walk (1960)
  • Cartridge Music (1960)
  • Variations II (1961)
  • 0'00 (4'33" No.2) (1962)
  • Cheap Imitation (1969)
  • HPSCHD (1969) en collaboration avec Lejaren Hiller[15]
  • Song Books (1970)
  • Bird Cage (1972)
  • Branches (1976)
  • Litany for the Whale (1980)
  • Ryoanji (1983)
  • But What About the Noise of Crumpling Paper (1985)
  • Europeras 1 & 2 (1987)
  • OrganÂČ/ASLSP (As Slow As Possible) (1987)
  • One8 (1991) pour violoncelle avec archet courbe
  • Four5 (1992)
  • One13 (1992) pour violoncelle avec archet courbe (avec Michael Bach)

Discographie

  • Roaratorio: An Irish Circus on Finnegans Wake (1979) pour rĂ©citant, musiciens irlandais et magnĂ©tophone Ă  62 pistes. John Cage (voix), Joe Heaney (chanteur), Seamus Ennis (uillean pipes), Paddy Glackin (Fiddle), Matt Malloy (flĂ»te) et Peadher Mercier et Mell Mercier (Bodhran).

Quelques musiques de film

  • Music for Marcel Duchamp (1947) est utilisĂ© dans la bande-son du film Shutter Island de Martin Scorsese (2010)

Autres activités

Passionné de mycologie, John Cage cofonda la New York Mycological Society[16].

ƒuvres Ă©crites

  • Silence, trad. partielle Monique Fong, DenoĂ«l, coll. Lettres Nouvelles, 1970 et 2004; nouvelle traduction intĂ©grale Vincent Barras, HĂ©ros-Limite, 2003, rĂ©Ă©d. 2012.
  • Correspondance avec Pierre Boulez, Christian Bourgois, 1991.
  • John Cage par John Cage, Textuel, 1998.
  • Richard Kostelanetz, Conversations avec John Cage, trad. Marc Dachy, Éditions des Syrtes, Paris 2000.
  • Pour les oiseaux : Entretiens avec Daniel Charles, L'Herne, 2002.
  • Je n'ai jamais Ă©coutĂ© aucun son sans l'aimer : le seul problĂšme avec les sons, c'est la musique, trad. Daniel Charles, La Main courante, 2002.
  • Journal : comment rendre le monde meilleur (on ne fait qu'aggraver les choses), HĂ©ros-Limite, 2003.
  • Une annĂ©e dĂšs lundi : ConfĂ©rences et Ă©crits, trad. Christophe Marchand-Kiss, Textuel, 2006.
  • Confessions d'un compositeur, trad. Élise Patton, Allia, Paris, 2013.
  • Rire et se taire. Sur Marcel Duchamp, Allia, trad. JĂ©rĂŽme Orsoni, 2014, 96 p.,
  • Radio Happenings, avec Morton Feldman, Allia, trad. JĂ©rĂŽme Orsoni, , 2015.
  • Autobiographie, Allia, Ă©d. bilingue trad. Monique Fong, 2019.

Hommages

Notes et références

  1. (en) Mark Swed, « John Cage's genius an L.A. story », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Kay Larson, Where the Heart Beats. John Cage, Zen Buddhism, and the Inner Life of Artists, New York, The Penguin Press, 2012, p. 26.
  3. Kay Larson, Where the Heart Beats. John Cage, Zen Buddhism, and the Inner Life of Artists, New York, The Penguin Press, 2012, p. 28-29.
  4. Jean-Yves Bosseur, John Cage, Paris, Minerve, 2000, p. 36.
  5. Roselee Goldberg (trad. de l'anglais), La Performance, du futurisme à nos jours, Londres/Paris, Thomas & Hudson / l'univers de l'art, 256 p. (ISBN 978-2-87811-380-8), Chap 6 L'art vivant de 1933 aux années 1970 / John Cage et Merce Cunningham
  6. Ananda Coomaraswamy, La transformation de la nature en art. Les thĂ©ories de l’art en Inde, en Chine et dans l’Europe mĂ©diĂ©vale, Éditions L'Ăąge D'homme, 1994
  7. Ibid., p. 77-78.
  8. Richard Kostelanetz, Conversations avec John Cage, [1987], Paris, Éditions des Syrtes, 2000, p. 285.
  9. Cité par Richard Kostelanetz dans John Cage, New York, Praeger, 1970, p. 78.
  10. John Cage, Silence: Lectures and Writings, 50th Anniversary Edition
  11. Conversation entre Esther Ferrer et AndrĂ© Éric LĂ©tourneau, Actes du colloque « CrĂ©ation en milieu contraint », Biennale de Paris, MusĂ©e du quai Branly, Paris, 2009
  12. Entretien avec John Cage réalisé par Nathalie Laure, Radio de Radio-Canada, 1988
  13. Pierre Boulez, MĂ©lomane, 1994
  14. Philippe Albùra, La rencontre entre Cage et Boulez, in Le Son et le Sens, Éditions Contrechamps, 2017, p. 135-142
  15. Entretiens avec Daniel Charles, p. 167 Ă  171.
  16. Sarah Gottesman, « Why Experimental Artist John Cage Was Obsessed with Mushrooms », sur Artsy.net, (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Bischoff, Ulrich (Hg.): Kunst als Grenzbeschreitung: John Cage und die Moderne, cat. exhib. Staatsgalerie moderner Kunst, MĂŒnchen 1991
  • Antonia Rigaud, John Cage, thĂ©oricien de l'utopie, L’Harmattan, 2006
  • Anne de Fornel, John Cage, Éditions Fayard, 2019

Articles connexes

Liens externes

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