Musique nouvelle en liberté

L'association, créée en 1991 par Marcel Landowski, sous l’égide de la ville de Paris, s’est fixé pour mission d’élargir l’audience de la musique contemporaine auprès du plus vaste public[1].

Elle apporte des aides financières aux formations musicales et aux festivals qui mêlent dans leurs programmes les œuvres contemporaines à celles du grand répertoire. Près de 1 000 concerts en France et à l’étranger reçoivent chaque année ce soutien, contribuant au financement des partitions, des répétitions et au paiement des droits d’auteurs[2].

L’action de Musique Nouvelle en Liberté se développe aujourd’hui dans toute la France grâce au Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Générale de la Création Artistique), la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, à la Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, au FCM (Fonds pour la Création Musicale), et à la Société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes.

Pour élargir l’audience de la musique contemporaine, Musique Nouvelle en Liberté organise depuis 2013 le Grand prix lycéen des compositeurs[3].

De 1994 à 2010, Musique Nouvelle en Liberté a organisé, à Paris, un festival intitulé Les Paris de la musique qui proposait une série de concerts ouverts sur les différents courants de la musique contemporaine[2].

Musique Nouvelle en Liberté a actuellement pour président le chef d'orchestre Jean-Claude Casadesus et pour directeur Benoît Duteurtre.

En 2020[4], MNL fusionne avec deux autres associations, Musique française d'aujourd'hui (MFA) et le Centre de documentation de la musique contemporaine (Cdmc)[5], pour intégrer une nouvelle structure : la Maison de la musique contemporaine (MMC)[6].

En marge de son activité de soutien aux formations musicales et aux festivals, Musique Nouvelle en Liberté a également apporté une aide directe aux compositeurs pendant de nombreuses années. Ainsi, depuis 1991, 258 nouvelles œuvres ont été commandées[7].