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Serge Nigg

Serge Nigg, né le à Paris et mort le dans la même ville[1] - [2], est un compositeur français.

Biographie

Serge Nigg a participé très tôt à la vie musicale avec le poème symphonique Timour écrit à 19 ans et créé par l'Orchestre national de la Radiodiffusion française en 1944.

En 1946, il s'engage l'un des tout premiers dans la grande aventure dodécaphonique, qui devait exercer l'influence que l'on sait sur la musique de l'après-guerre. Il s'orientera, par la suite, vers une synthèse de cette technique et de la tradition hédoniste française, soucieuse de raffinement et de beauté harmonique. Parallèlement à ses activités de compositeur, Serge Nigg a siégé au Comité de musique de la radiodiffusion française en 1956, puis, en 1967, Marcel Landowski le nomme Inspecteur des théâtres lyriques français. En 1978 il succède à Olivier Messiaen comme professeur de composition au Conservatoire de Paris, puis en 1982, il enseigne l'instrumentation et l’orchestration. En 1989, il est élu à un fauteuil de la section de composition musicale de l’Académie des beaux-arts, succédant à Emmanuel Bondeville. En 1995, il en devient président pour l'année, charge qu'il cumule avec celle de président de l’Institut de France.

Serge Nigg s'était engagé au Parti communiste français et avait suivi les directives artistiques de l'homme politique soviétique Andreï Jdanov, proche de Joseph Staline.

Ĺ’uvres

Parmi ses Ĺ“uvres principales, l'on peut citer dans le domaine de la musique de chambre :

  • 3 sonates pour piano,
  • la « Sonate pour violon seul » commanditĂ©e par Christian Ferras (qui la crĂ©a au Carnegie Hall de New York),
  • un Quatuor Ă  cordes ;

dans le domaine symphonique :

  • « Fulgur » (inspirĂ© par HĂ©liogabale ou l'anarchiste couronnĂ© d'Antonin Artaud) ,
  • « Fastes de l'Imaginaire »,
  • « Mirrors for William Blake » (avec piano principal),
  • « Million d'oiseaux d'or » crĂ©Ă© par Michel Plasson au Symphony-Hall de Boston en 1981.

Prix principaux

Il a reçu cinq Grands Prix du disque pour ses différentes compositions. De plus, il reçoit en 1958 le Prix Italia (Prix de la RAI), en 1974 le Grand Prix musical de la ville de Paris, en 1978 le Grand Prix de la SACEM pour l'ensemble de son œuvre, à deux reprises, en 1976 et 1983, le Prix Florence Gould (Académie des beaux-arts) et en 1987 le Prix René Dumesnil (Académie des beaux-arts).

Distinctions

Discographie

  • Sonates pour piano n° 1 et n° 2, Geneviève Ibanez, piano
  • Sonate pour violon seul, Christian Ferras, violon
  • Sonate pour violon et piano, StĂ©phane Tran Ngoc, violon, Brigitte VandĂ´me, piano

Disque REM 311288, 1995-1996

Bibliographie

Références

Liens externes

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