Quincy Jones
Quincy Delight Jones Jr., dit Quincy Jones [ËkwÉȘnsi dÍĄÊoÊnz][1] et surnommĂ© « Q » [kjuË][1], nĂ© le Ă Chicago (Illinois), est un trompettiste, arrangeur, compositeur, rĂ©alisateur et producteur amĂ©ricain.
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
Quincy Delight Jones, Jr. |
Nom de naissance |
Quincy Delight Jones |
Surnom |
Q |
Nationalité | |
Domicile |
Michigan Boulevard Garden Apartments (en) |
Formation |
Berklee College of Music Garfield High School (en) |
Activités |
Chef d'orchestre, producteur de cinéma, producteur de musique, acteur, arrangeur ou arrangeuse musical, producteur de télévision, trompettiste de jazz, auteur-compositeur, producteur de disques, trompettiste, poÚte, compositeur, musicien de jazz, chef de fanfare, humanitaire |
Période d'activité |
depuis |
PĂšre |
Quincy Delight Jones (d) |
MĂšre |
Sarah Frances Wells (d) |
Fratrie |
Richard A. Jones (en) (frĂšre consanguin) |
Conjoints |
Ulla Andersson (en) (de Ă ) Peggy Lipton (de Ă ) |
Enfants |
Considéré comme l'un des plus grands producteurs de musique, il est notamment connu pour le trio qu'il forma avec Bruce Swedien (ingénieur du son) et Michael Jackson sur les albums Off the Wall (1979), Thriller (1982) et Bad (1987) de ce dernier.
Quincy Jones a remporté 28 Grammy Awards[2] (pour 80 nominations[3]) ainsi qu'un Grammy Legend Award en 1992.
Biographie
Jeunesse et formation
NĂ© Ă Chicago[4], Quincy Jones est le fils de Quincy Delight (un charpentier) et de Sarah Wells Jones[5]. Il connaĂźt une enfance difficile : pauvretĂ© et mĂšre internĂ©e pour maladie mentale. AprĂšs plusieurs dĂ©mĂ©nagements, son pĂšre s'installe dans la banlieue de Seattle, Ă Bremerton, dans l'Ătat de Washington[6] - [7] et câest lĂ que Quincy Jones commence Ă ĂȘtre fascinĂ© par la musique. Il sâessaie dâabord en autodidacte au piano, puis apprend la trompette Ă lâĂ©cole. Ă treize ans, il reçoit quelques cours de Clark Terry, lors dâun passage de lâorchestre de Count Basie Ă Seattle. La situation financiĂšre de la famille est difficile et, en dehors de ses heures dâĂ©cole, il exerce lâactivitĂ© de cireur de chaussures. Il fait la connaissance de Ray Charles, son aĂźnĂ© de trois ans. Les deux amis forment un combo qui se produit dans les clubs de la ville. Quincy Jones fait aussi partie dâorchestres locaux. Ă dix-huit ans, il obtient une bourse pour poursuivre ses Ă©tudes au Berklee College of Music de Boston.
CarriĂšre
Il quitte vite cet Ă©tablissement pour intĂ©grer lâorchestre de Lionel Hampton[8] comme trompettiste et arrangeur. MalgrĂ© un salaire dĂ©risoire[9], Quincy Jones reste quatre ans dans ce « big band » avec lequel il fait une tournĂ©e en Europe. Il sâinstalle ensuite un temps Ă New York oĂč il exerce comme trompettiste mais surtout arrangeur « free lance ». Il Ă©crit des arrangements pour de nombreux musiciens (Tommy Dorsey, Gene Krupa, Sarah Vaughan, Count Basie, Dinah Washington, Cannonball Adderley, Ray Charles, etc.).
En 1956, Quincy Jones est engagĂ© par Dizzy Gillespie comme trompettiste et directeur musical de son big band pour une tournĂ©e organisĂ©e par le DĂ©partement dâĂtat au Moyen-Orient et en AmĂ©rique du Sud. Pendant cette tournĂ©e, il fait la connaissance de Lalo Schifrin, pianiste-compositeur-arrangeur-chef d'orchestre. Peu aprĂšs, il enregistre son premier disque comme chef dâorchestre pour le label ABC Paramount Records.
En 1957, Quincy sâinstalle Ă Paris oĂč il Ă©tudie auprĂšs de Nadia Boulanger, directrice du Conservatoire amĂ©ricain de Fontainebleau[10], et travaille comme « staff arranger » pour le label dâEddie Barclay (pour des artistes tels que Henri Salvador, Charles Aznavour, Jacques Brel, etc.). Le groupe Les Double Six enregistre un album consacrĂ© Ă ses compositions. Le temps dâune tournĂ©e europĂ©enne, il est le directeur de la troupe qui joue la comĂ©die musicale Free and easy dâHarold Arlen. En 1960, il forme un « big band » avec dix-huit musiciens. MalgrĂ© la qualitĂ© musicale de lâorchestre, lâexpĂ©rience se solde par un fiasco financier et pousse Quincy Jones, homme pourtant fonciĂšrement optimiste, au bord de la dĂ©pression.
Il retourne aux Ătats-Unis oĂč, grĂące Ă lâaide d'Irving Green, il devient arrangeur puis directeur musical du label Mercury. Câest dans ce cadre quâil va arranger des dizaines dâalbums de jazzmen mais aussi, et surtout, dâartistes comme Frank Sinatra, Barbra Streisand, Nana Mouskouri ou encore Tony Bennett. En 1964, il est nommĂ© vice-prĂ©sident du label. La mĂȘme annĂ©e il Ă©crit sa premiĂšre musique de film pour Le PrĂȘteur sur gages de Sidney Lumet puis en Ă©crit d'autres dans les annĂ©es qui suivent.
Il travaille aussi pour la tĂ©lĂ©vision : musiques de L'Homme de fer, Sanford and son et du Bill Cosby Show. Il milite dans de nombreux mouvements anti-racistes et sociaux auprĂšs de Martin Luther King ou du RĂ©vĂ©rend Jesse Jackson. Il aide financiĂšrement l'IBAM (« Institute for Black American Music ») et est un des fondateurs du « Black Arts Festival » de Chicago. En 1973, Quincy Jones coproduit pour CBS Duke Ellington, We Love You Madly, une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e en hommage Ă lâĆuvre du Duke Ă laquelle participent Sarah Vaughan, Aretha Franklin, Peggy Lee, Count Basie, Joe Williams, et le groupe Chicago. En parallĂšle Ă son activitĂ© de producteur et de compositeur, Quincy Jones continue Ă enregistrer des disques, pour plusieurs labels, sous son nom, souvent plus proches du rhythm and blues, du funk ou de la pop que du jazz.
En aoĂ»t 1974, il est victime dâune rupture d'anĂ©vrisme et subit deux importantes opĂ©rations. AprĂšs six mois dâarrĂȘt, il reprend une intense activitĂ©. Il est le directeur musical du film The Wiz pour le compte de la mythique maison de disques Motown. C'est sur le tournage qu'il rencontre le jeune Michael Jackson qui est Ă la recherche d'un nouveau producteur pour lancer sa carriĂšre solo. Il produit ainsi en 1979 Off the Wall, le cinquiĂšme album de Michael Jackson mais son 1er album en tant quâadulte et son 1er chez le label Epic Records. Cet album est un succĂšs commercial mais l'apothĂ©ose vient en 1982 avec le suivant, Thriller, qui reste Ă ce jour l'album le plus vendu de tous les temps avec plus de 60 millions d'exemplaires vendus. AprĂšs un troisiĂšme album, Bad (1987), qui est encore un succĂšs, Michael Jackson se sĂ©pare de Quincy Jones, mais la fortune de ce dernier est dĂ©finitivement assurĂ©e.
Sa situation financiĂšre lui permet d'acheter les droits dâĂ©dition de compositions de nombreux musiciens (il possĂšde actuellement des droits sur environ 1 600 titres). Elle lui permet aussi d'ĂȘtre, en 1985, coproducteur du film de Steven Spielberg La Couleur pourpre (The Color Purple). La mĂȘme annĂ©e, il est coorganisateur de l'enregistrement de We Are the World, titre humanitaire contre la famine en Ăthiopie (1984-1985). En 1988, il remixe Blue Monday de New Order. Quincy Jones n'oublie pas pour autant le jazz. En 1991, par exemple, il dirige au festival de Montreux l'orchestre qui accompagne Miles Davis pour la reprise des arrangements Ă©crits par Gil Evans. En 1993, Quincy Jones et David Salzman organisent le concert d'investiture du prĂ©sident Bill Clinton.
Jones et Salzman fondent la compagnie « QDE » (Quincy Jones/David Salzman Entertainment) qui produit aussi bien de la musique, des piÚces de théùtre, des films, des émissions télévisées - dont Le Prince de Bel-Air (The Fresh Prince of Bel-Air) pour NBC-TV - et d'autres produits multimédias. QDE - dont Quincy Jones est le PDG - édite aussi le magazine Vibe. Quincy Jones fonde son propre label, Qwest Records. En 2001, Quincy Jones est fait Commandeur de la Légion d'honneur par Jacques Chirac.
En 2019, il est le parrain sur scĂšne des concerts Quincy Jones Presents Off the Wall, Thriller & Bad (date Ă l'AccorHotels Arena) et Quincy Jones Presents Soundtrack Of The 80's[11].
Vie personnelle
Quincy Jones a été marié trois fois et a eu sept enfants de cinq compagnes différentes :
En 1957, Quincy Ă©pouse Jeri Caldwell, le couple donne naissance Ă une fille : la chanteuse de jazz Jolie Jones Levine[12]. Ils divorcent en 1966[13] - [14].
En 1963, il a une brĂšve liaison avec la danseuse Carol Reynolds, de cette union naĂźt une fille Rachel Jones[15] - [16] - [17].
En 1967, il Ă©pouse la photographe, paroliĂšre et chanteuse Ulla Jones (en)[18], le couple donne naissance Ă une fille Martina Jones et au compositeur et producteur Quincy Jones III[19]. Ils divorcent en 1974[14].
En 1974, il épouse l'actrice Peggy Lipton (décédée le ), le couple donne naissance à deux filles : la styliste et actrice Kidada Jones et l'actrice Rashida Jones. Ils divorcent en 1990[14] - [20] - [21].
De 1991 Ă 1997, Quincy entretient une liaison avec l'actrice Nastassja Kinski (la fille de Klaus Kinski), le couple donne naissance, en 1993, Ă la mannequin Kenya Kinski-Jones[22] - [14].
Autres
En 2009, les marques d'accessoires audio AKG ainsi que JBL Ă©ditent une ligne d'accessoires audio avec sa signature. Une partie des recettes est versĂ©e Ă lâorganisation soutenant l'Ă©ducation musicale, fondĂ©e par Quincy Jones[23] - [24] - [25].
En 2017, Quincy Jones et le producteur français Reza Ackbaraly ont lancé Qwest TV[26], le premier service de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) consacré au jazz et à ses musiques affiliées du monde entier. La plateforme propose une sélection de concerts, d'interviews, de documentaires et de contenus originaux et exclusifs, sans publicité [27].
On a pu le voir en caméo dans l'épisode 9 de la saison 1 de la série Le Prince de Bel-Air. Il fait aussi une apparition dans le film The Wiz et dans Austin Powers 3 de Mike Myers.
Le compositeur japonais Joe Hisaishi (de son vrai nom Mamoru Fujisawa), compositeur des films de Hayao Miyazaki et de Takeshi Kitano a choisi son pseudonyme en hommage Ă Quincy Jones. En effet, le kanji pour « Hisaishi » pourrait ĂȘtre lu comme « Kuishi », qui est proche de la prononciation japonaise de « Quincy », et « Joe » vient naturellement de « Jones ».
Le concert pour son 75e anniversaire a eu lieu en Suisse au Festival de Jazz de Montreux 2008[28].
Un concert événement pour célébrer son 85e anniversaire a eu lieu au Festival de Jazz de Montreux le dimanche , avec notamment : Ibrahim Maalouf, Nate Smith Kinfolk, Jade Elliott, Nik West, Ezra Collective, Richard Bona, Jacob Collier, Alfredo Rodriguez, Talib Kweli, Jowee Omicil et bien d'autres.
Filmographie
- We Are The World (1985) : Producteur
- Le Prince de Bel-Air (1990) : Lui-mĂȘme et producteur
- Yakety Yak, Take it Back (1991) : Lui-mĂȘme
- Trash Talk (1992) : Lui-mĂȘme
- Fantasia 2000 (1999) : Lui-mĂȘme (partie Rhapsody in Blue)
- Austin Powers dans Goldmember (2002) : Lui-mĂȘme
- 2022 : Bel-Air (série TV) (producteur)
- (en Français et en US) "I Love Quincy" film d'une heure trente avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charlkes, Stevie Wonder, Herbie Hancock etc. produit et réalisé par Eric Lipmann (cf. www.musicamour.com)
Discographie
Albums studio
- 1956 : This Is How I Feel About Jazz
- 1957 : Go West, Man!
- 1959 : The Birth of a Band
- 1959 : The Great Wide World of Quincy Jones
- 1960 : I Dig Dancers
- 1961 : Around the World
- 1961 : Newport'61
- 1961 : The Great Wide World of Quincy Jones Live (in Zurich!)
- 1961 : Quintessence
- 1962 : Big Band Bossa Nova
- 1963 : Quincy Jones Plays the Hip Hits
- 1964 : Golden boy
- 1964 : I Had a Ball
- 1964 : Quincy Jones Explores the Music of Henry Mancini
- 1965 : Quincy Plays for Pussycats
- 1965 : Quincy's Got a Brand New Bag
- 1969 : Walking in Space
- 1970 : Gula Matari
- 1971 : Smackwater Jack
- 1972 : You've Got It Bad, Girl
- 1974 : Body Heat
- 1975 : Mellow Madness
- 1976 : I Heard That
- 1977 : Roots
- 1978 : Sounds...and Stuff Like That!!
- 1981 : The Dude
- 1985 : USA For Africa
- 1989 : Back on the Block
- 1995 : Q's Jook joint
- 1999 : From Q with Love
- 2000 : Basie and Beyond (avec Sammy Nestico et son orchestre)
- 2001 : Q The Musical Biography of Quincy Jones
- 2010 : Soul Bossa Nostra
Anthologie
- The Quincy Jones ABC/Mercury Big Band Jazz Sessions (sorti en 2008)
- disque 1 : This Is How I Feel About Jazz et Quintessence
- disque 2 : The Birth of a Band et The Birth of a Band (bonus tracks)
- disque 3 : The Great Wide World of Quincy Jones et I Dig Dancers
- disque 4 : The Zurich Concert et Zurich Jam Sessions
- disque 5 : The Newport Concert et We Had a Ball
- Jazz Round Midnight, Quincy Jones, chez Verve (314 537 702-2)
- Quincy Jones's Finest Hour, chez Verve (490 667-2)
- Strike Up the Band, chez Mercury (830 774-2)
- Genius + Soul = Jazz, avec Ray Charles, chez Rhino (R2 72814)
- Back on the Block, 1989
Musiques de films
- 1961 : Le Garçon dans l'arbre (Pojken i trÀdet) d'Arne Sucksdorff
- 1964 : Le PrĂȘteur sur gages (The Pawnbrocker) de Sidney Lumet
- 1965 : Mirage d'Edward Dmytryk
- 1965 : Trente minutes de sursis (The Slender Thread) de Sydney Pollack
- 1966 : Rien ne sert de courir (Walk don't run) de Charles Walters
- 1966 : MI5 demande protection (The Deadly Affair) de Sidney Lumet
- 1967 : Dans la chaleur de la nuit (In the Heat of the Night) de Norman Jewison
- 1967 : Banning de Ron Winston
- 1967 : De sang-froid (In Cold Blood) de Richard Brooks
- 1967 : L'homme de fer (Ironside) de Don Weis
- 1968 : Maldonne pour un espion (A Dandy in Aspict) d'Anthony Mann
- 1968 : Les Complices (Jigsaw) de James Goldstone
- 1968 : Mon homme (For Love of Ivy) de Daniel Mann
- 1968 : Tous les héros sont morts (The Hell of Heroes) de Joseph Sargent
- 1968 : Le crime, c'est notre business (The Split) de Gordon Flemyng
- 1969 : Of Men and Demons de John Hubley
- 1969 : L'Or de MacKenna (McKenna's Gold) de J. Lee Thompson
- 1969 : L'or se barre (The Italian Job) de Peter Collinson
- 1969 : L'Homme perdu (The Lost Man) de Robert Alan Aurthur
- 1969 : Bob et Carole et Ted et Alice (Bob & Carol & Ted & Alice) de Paul Mazursky
- 1969 : John et Mary (John and Mary) de Peter Yates
- 1969 : Fleur de cactus (Cactus Flower) de Gene Saks
- 1970 : Mother de Don Joslyn
- 1970 : Last of the Mobile Hot Shots de Sidney Lumet
- 1970 : Escapade Ă New York (The Out-of-Towners) d'Arthur Hiller
- 1970 : Appelez-moi Monsieur Tibbs (They Call Me Mister Tibbs!) de Gordon Douglas
- 1971 : Bang Bang d'Andrea Tonacci
- 1971 : Brother John de James Goldstone
- 1971 : Le Dossier Anderson (The Anderson Tapes) de Sidney Lumet
- 1971 : Honky de William A. Graham
- 1971 : Dollars ($) de Richard Brooks
- 1972 : Dig de John Hubley
- 1972 : Les Quatre Malfrats (The Hot Rock) de Peter Yates
- 1972 : Les flics ne dorment pas la nuit (The New Centurions) de Richard Fleischer
- 1972 : Guet-apens (The Getaway) de Sam Peckinpah
- 1978 : The Wiz de Sidney Lumet
- 1985 : Lost in America d'Albert Brooks
- 1985 : Match Ă deux (The Slugger's Wife) de Hal Ashby
- 1985 : La Couleur pourpre (The Color Purple) de Steven Spielberg
- 1985 : Listen Up : the Lifes of Quincy Jones d'Ellen Weissbord
- 2003 : Kill Bill de Quentin Tarantino
- 2005 : RĂ©ussir ou mourir (Get Rich or Die Tryin') de Jim Sheridan
- 2013 : Le Majordome (The Butler) de Lee Daniels
à titre de curiosité, le thÚme du générique des trois films de la série Austin Powers est en fait Soul bossa nova, un titre tiré de l'album de Quincy Jones Big Band Bossa Nova (1962). Quincy Jones apparait briÚvement dans son propre rÎle dans l'épisode trois (Austin Powers dans Goldmember).
Prix et distinctions
- 1980 : cérémonie d'inscription de son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood au 1500, Vine Street[29] - [30],
- 1994 : lauréat du Polar Music Prize[31] - [4],
- 1994 : lauréat du Prix humanitaire Jean Hersholt, décerné par le conseil des gouverneurs de l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences[32],
- 2000 : récipiendaire de la National Humanities Medal décernée par la Fondation nationale pour les sciences humaines[33],
- 2001 : élévation au grade de commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur par le président Jacques Chirac[34]
- 2001 : lauréat du Marian Anderson Award (en)[35] - [36] - [37],
- 2001 : élection comme membre de l'Académie américaine des arts et des sciences[38],
- 2014 : élévation au grade de commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres lors d'une cérémonie présidée par l'ancien ministre de la culture Jack Lang[39] - [40],
RĂ©compenses aux Grammy Awards
Année | Catégorie | Nom | Type | Résultat |
---|---|---|---|---|
1964 | Meilleur arrangement orchestral | I Canât Stop Loving You | Morceau | Vainqueur |
1970 | Meilleure performance jazz instrumental | Walking in Space | Morceau | Vainqueur |
1972 | Meilleure performance pop instrumental | Smackwater Jack | Album | Vainqueur |
1974 | Meilleur arrangement instrumental | Summer In The City | Morceau | Vainqueur |
1979 | Meilleur arrangement instrumental | The Wiz Main Title (Overture, Part I) | Morceau | Vainqueur |
1981 | Meilleur arrangement instrumental | Dinorah, Dinorah | Morceau | Vainqueur |
1982 | Meilleure performance R&B | The Dude | Album | Vainqueur |
Meilleur arrangement instrumental pour voix | Ai No Corrida | Morceau | Vainqueur | |
Producteur de l'année | Vainqueur | |||
1984 | Meilleur album | Thriller | Album | Vainqueur |
Meilleur enregistrement | Beat It | Single | Vainqueur | |
Meilleur album pour enfants | E.T. The Extra-Terrestrial | Album | Vainqueur | |
Producteur de l'année | Vainqueur | |||
1985 | Meilleur arrangement instrumental | Grace (Gymnastics Theme) | Morceau | Vainqueur |
1986 | Meilleur enregistrement de l'année | We Are the World | Single | Vainqueur |
1986 | Meilleure prestation vocale pop d'un duo ou groupe | We Are the World | Single | Vainqueur |
1986 | Meilleur clip | We Are the World | Single | Vainqueur |
1989 | Trusteed Awards | Lauréat | ||
1991 | Meilleur album de l'année | Back on the Block | Album | Vainqueur |
Meilleur arrangement instrumental | Birdland | Morceau | Vainqueur | |
Meilleure performance jazz-fusion | Birdland | Morceau | Vainqueur | |
Meilleur arrangement instrumental pour voix | The Places You Find Love | Morceau | Vainqueur | |
Meilleure performance de rap | Back on the Block | Morceau | Vainqueur | |
Producteur de l'année | Vainqueur | |||
1992 | Grammy Legend Award | Lauréat | ||
1994 | Meilleur ensemble de jazz | Miles and Quincy Live at Montreux | Album | Vainqueur |
1996 | MusiCares Person of the Year | Lauréat | ||
2002 | Meilleur album parlé | Q: The Autobiography Of Quincy Jones | Album | Vainqueur |
2019 | Meilleur film musical | Quincy | Film | Vainqueur |
Notes et références
- Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
- Soit le deuxiÚme plus grand nombre de récompenses derriÚre les 31 Grammy Awards de Georg Solti.
- Record du nombre de nominations partagé avec Jay-Z.
- (en) « Quincy Jones | Biography, Music, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
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- (en-US) « Quincy Jones | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Quincy Jones », sur Biography (consulté le )
- 17 dollars la soirée selon ses mémoires.
- (en-US) « Quincy Jones's Biography », sur The HistoryMakers (consulté le )
- https://www.rtbf.be/classic21/article/detail_m-jackson-efface-des-affiches?id=10215907
- (en-GB) « Jolie Jones, daughter of Quincy Jones â Interview with Professor Olle Johansson â Radiation Research » (consultĂ© le )
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- (en-US) « Actress Peggy Lipton, star of âThe Mod Squadâ and âTwin Peaks,â dies at 72 », sur Los Angeles Times, (consultĂ© le )
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- AKG - Quincy Jones
- Pierre Stemmelin, « Test AKG Q701 : un casque ultra audiophile signé Quincy Jones », sur ON-mag.fr, (consulté le )
- La gamme Quincy Jones
- (en-US) « Qwest TV by Quincy Jones », sur Qwest
- « Qwest TV : quand le jazz veut aussi son Netflix - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
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- Le 7 octobre 2014 à 07h00, « Jack Lang décore Quincy Jones », sur leparisien.fr, (consulté le )
Bibliographie
Autobiographie
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- (en) Quincy Jones, Q : The Autobiography of Quincy Jones, Three Rivers Press, 1 octobre 2001, rééd. 8 octobre 2002, 432 p. (ISBN 978-0-7679-0510-7, lire en ligne),
- (en) Quincy Jones, The Vibe Q : Raw and Uncut, Dafina, , 320 p. (ISBN 978-1-60183-002-9),
- (en) Quincy Jones, The Complete Quincy Jones : My Journey & Passions : Photos, Letters, Memories & More from Qâs Personal Collection, Insight Editions, , 148 p. (ISBN 978-1-933784-67-0),
- (en) Quincy Jones, The Quincy Jones Legacy Series : Q on Producing : The Soul and Science of Mastering Music and Work, Hal Leonard Publishing Corporation, , 302 p. (ISBN 978-1-4234-5976-7),
En français
- Quincy Jones (trad. de l'anglais par Mimi Perrin), Quincy [« Q: The Autobiography of Quincy Jones »], Robert Laffont, , 384 p. (ISBN 978-2-221-09633-8).
Essais
- (en) Raymond Horricks, Quincy Jones, Hippocrene Books, , 127 p. (ISBN 978-0-87052-215-4, lire en ligne),
- (en) Courtney Ross,, Listen Up : The Lives of Quincy Jones, Warner Books, , 191 p. (ISBN 978-0-446-39286-0),
- (en) Stuart A Kallen, Quincy Jones, Abdo & Daughters, , 32 p. (ISBN 978-1-56239-571-1),
- (en) Lee Hill Kavanaugh, Quincy Jones : Musician, Composer, Producer, Enslow Publishers, , 128 p. (ISBN 978-0-89490-814-9, lire en ligne),
- (en) Linda N Bayer, Quincy Jones, Chelsea House Publishers, , 112 p. (ISBN 978-0-7910-5305-8, lire en ligne),
- (en) The art and soul of Quincy Jones, Hal Leonard, , 160 p. (ISBN 978-1-60378-095-7, lire en ligne),
Articles et interviews
- (en-GB) « Quincy Jones », sur Academy of Achievement, ,
- (en-US) « Oprah Talks to Quincy Jones », sur Oprah.com, , p. 11 pages,
- (en-US) « Quincy Jones Biography », sur Public Broadcasting Service, ,
- (en-US) David Marchese, « In Conversation: Quincy Jones The music legend on the secret Michael Jackson, his relationship with the Trumps, and the problem with modern pop », Vulture,â (lire en ligne),
- (en Français et en US) "I Love Quincy" film d'une heure trente avec Michael Jackson, Jane Fonda, Ray Charlkes, Stevie Wonder, Herbie Hancock etc. produit et réalisé par Eric Lipmann (cf. www.musicamour.com)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- Last.fm
- SoundCloud
- (en) All About Jazz
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) Carnegie Hall
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) Rock Hall of Fame
- (no) Rockipedia
- (en) Rolling Stone
- (en) Songkick
- (en) VGMDb
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Africultures
- Allociné
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) British Film Institute
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives Ă plusieurs domaines :
- Radio France
- (en) Metacritic
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative au spectacle :
- (en) Site officiel
- (en-US) « Quincy Jones », sur Channel YouTube Quincy Jones productions