Toots Thielemans
Jean-Baptiste FrĂ©dĂ©ric Isidore, baron Thielemans dit Toots Thielemans, nĂ© le Ă Bruxelles et mort le Ă Braine-l'Alleud, est un harmoniciste et guitariste, parfois mĂȘme siffleur de jazz belge qui a obtenu la double nationalitĂ© amĂ©ricaine[1].
Baron | |
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Naissance | |
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DĂ©cĂšs |
(Ă 94 ans) Braine-l'Alleud |
SĂ©pulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron Thielemans |
Nom de naissance |
Jean-Baptiste Frédéric Isidor Thielemans |
Pseudonyme |
Toots Thielemanns |
Nationalité | |
Formation |
Université libre de Bruxelles (en) |
Activités |
Compositeur, siffleur, musicien, compositeur de musique de film, guitariste de jazz, harmoniciste, acteur |
Période d'activité |
- |
Instruments | |
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Label | |
Genre artistique | |
Site web | |
Distinctions | Liste dĂ©taillĂ©e Prix Paul-Acket () Commandeur de l'ordre de LĂ©opold () Docteur honoris causa de la Vrije Universiteit Brussel () Commandeur de l'ordre de Rio Branco () NEA Jazz Masters Fellowship () Octave d'honneur () In Honorem - interprĂšte () Chevalier de l'ordre de LĂ©opold IIâ Zinneke de bronze Chevalier des Arts et des Lettres |
Biographie
Ses parents tiennent un cafĂ© au 241 de la rue Haute, au cĆur du quartier populaire bruxellois des Marolles oĂč joue rĂ©guliĂšrement un accordĂ©oniste[2] que le trĂšs jeune Jean-Baptiste aime regarder jouer et Ă©couter. Son pĂšre ayant remarquĂ© son intĂ©rĂȘt pour l'instrument, lui offre son premier instrument lorsqu'il a trois ans[2]... Mais en carton[3].
Personne n'est musicien chez les Thielemans mais rapidement, il joue à la demande dans le bistrot familial[3] des morceaux populaires de l'époque, beaucoup de musette, la Tonkinoise ou l'Internationale[3]. Son pÚre a des sympathies pour la gauche de Léon Blum[3]. Voyant son talent et déjà le succÚs qu'il a auprÚs de la clientÚle, ses parents l'encouragent et lui trouvent un professeur.
En 1929, la famille Thielemans quitte le quartier pour reprendre Ă Molenbeek, place communale, une mercerie, lingerie et vĂȘtements de travail : « Au Palais du Cache-PoussiĂšre »[3]. Jean-Baptiste va Ă lâĂ©cole primaire rue de la ProspĂ©ritĂ© Ă Molenbeek, et effectue les secondaires Ă lâAthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg[3].
Dans les annĂ©es 30, le jeune Jean-Baptiste dĂ©couvre l'harmonica au cinĂ©ma dans un film avec James Cagney. Il achĂšte alors son premier harmonica diatonique, un instrument qui va lâaider par son action « souffler-aspirer » afin de mieux contrĂŽler lâasthme qui lâaffectera toute sa vie[3].
Vers 1938, ĂągĂ© de 16 ans, il dĂ©couvre les Ă©tendues de jeu de lâharmonica en tentant de rejouer des musiques de film jouĂ©es par Ray Ventura[2], Larry Adler et Max Geldray . En 1939, il se dĂ©cide Ă changer pour acheter son premier harmonica chromatique[3] et sâinscrit en mathĂ©matiques Ă lâULB (UniversitĂ© libre de Bruxelles)[3]. Il Ă©choue cette premiĂšre annĂ©e Ă lâuniversitĂ©, mais il a dĂ©jĂ dâautres plans de carriĂšre[3].
Le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universitĂ©s et lâempĂȘche de poursuivre ses Ă©tudes[2]. Pendant lâOccupation, il se prend d'une forte passion pour le jazz[2] et son jeu dâharmonica progresse vite, il joue ce quâil Ă©coute Ă la radio, et il dĂ©couvre Louis Armstrong et Fats Waller sur un phono Ă remonter[3].
En 1941, Jean-Baptiste est malade et clouĂ© au lit[3]. Son copain Gilbert vient lui rendre visite avec une guitare[3]. Jean-Baptiste veut lâessayer [3] et Gilbert dĂ©cide alors dâun pari[3] : « Si tu parviens Ă jouer ça, je te donne ma guitare! ». Lâaffaire est entendue[3]. AprĂšs quelques minutes dâĂ©coute dâun disque de Django Reinhardt[4], Jean-Baptiste, jeune accordĂ©oniste-harmoniciste devient donc⊠guitariste en apprenant Ă en jouer[2] Ă lâinstinct et lâoreille[3]. Une photographie atteste sa prĂ©sence en 1942, lorsquâavec les jeunes musiciens belges, il accueille Django Reinhardt qui devient son idole Ă la sortie de la Gare du Nord Ă Saint-Josse-ten-Noode[5].
Il se tourne alors vers la guitare[2] quâil travaille avec passion[3].
Ă la LibĂ©ration, aguerri, il rejoint Le Jazz Hot, la formation dâHerman Sandy. Rapidement, il est considĂ©rĂ© avec RenĂ© Thomas, comme lâun des meilleurs guitaristes de Belgique[3].
Conscients de ses talents musicaux, Herman Sandy et Jacky Theunis estiment que « Jean-Baptiste, câest pas assez « hip » »[3], et quâil devrait se choisir un prĂ©nom plus amĂ©ricain[3]. « Et pourquoi pas « Toots » comme le trompettiste-compositeur-arrangeur Toots Camarata ou comme Toots Mondello, le saxophoniste de Lionel Hampton? »[3] dont les journaux parlent Ă lâĂ©poque[6].
AprÚs quelques instants de réflexions, Jean-Baptiste est convaincu : « Va pour Toots! »[3]. Beaucoup plus swing que Jean-Baptiste, il ignorait alors que ce nouveau surnom va lui coller à la peau pour le reste de ses jours[2].
Toots Thielemans intĂšgre lâorchestre de Robert De Kers en 1946[3], puis il joue dans ceux dâYvon Debie et Rudy Bruder. Toujours « bon guitariste », il est alors surtout considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne de lâharmonica chromatique avec lequel il improvise dans lâesprit de Charlie Parker[3].
Durant la fin dâannĂ©e 1947, il profite dâune occasion inespĂ©rĂ©e pour accompagner Ă New York son oncle qui sây rend pour ses affaires [3]: ce sera son premier voyage aux Ătats-Unis[3] oĂč il rĂȘve de faire carriĂšre avec son nouveau prĂ©nom. Durant son sĂ©jour, Toots Thielemans fait le tour des clubs, jamme Ă lâharmonica dans la 52e Rue[3] et rencontre Billy Taylor, Howard McGhee, Lennie Tristano[3] et Hank Jones[7]. On le se retrouve aussi photographiĂ© par le journaliste photographe William P. Gottlieb, jouant de la guitare pour accompagner le clarinettiste Joe Marsala sur la terrasse de lâHickory House, 144 West 52nd Street, Ă New-York[Note 1].
On le retrouve ensuite Ă Miami oĂč Billy Shaw, lâimpresario de Benny Goodman, le remarque alors quâil joue sur la guitare de Chuck Wayne[3]. Billy le recommande au clarinettiste, et ils lui proposeront quelques mois plus tard de les rejoindre Ă New York[3]. Mais les demandes de visa et de carte verte sont longues et Ă©chouent souvent[3].
Sans possibilitĂ© de rester sur place, Toots rentre en Belgique[3] et devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir sâexpatrier vraiment. Reconnu comme un des jazzmen belges des plus crĂ©atifs, il participe, Ă la guitare au festival de Nice en 1948, avec Jean LeclĂšre (piano, vibraphone)[3] et au Festival international de jazz Ă Paris All Stars Ă la Salle Pleyel dĂ©but [3]. Des jam sessions lui offrent la possibilitĂ© de rencontrer enfin son idole, Charlie Parker[3], mais aussi de cĂŽtoyer Sidney Bechet, et un certain Miles Davis dont câest le premier voyage Ă lâĂ©tranger. Il retrouvera par la suite le Bird Ă lâoccasion de son sĂ©jour en SuĂšde de 1950 Ă 1952[3].
La guitare devient son meilleur ambassadeur Ă cette Ă©poque, mais Toots gardera toujours un accordĂ©on et ne se sĂ©parera jamais de ses harmonicas[3]. Ses collĂšgues musiciens le chambrent lorsquâil se met Ă jouer de lâharmonica : « Câest un jouet, jette ça! », disent-ils[3]. Mais ils ont tort, car Toots a dĂ©jĂ trouvĂ© le son qui le rendra immortel, avec ses longues notes essentielles, ses modulations, ses altĂ©rations et ses rĂ©sonances[3].
Le , il Ă©pouse Netty et part en Italie avec le saxophoniste Flavio Ambrosetti pour une tournĂ©e[3]. ArrivĂ© Ă Rome, il rencontre Benny Goodman, lequel se souvient d'avoir apprĂ©ciĂ© les enregistrements que Billy Shaw lui a fait Ă©couter[3]. Ils conviennent de se retrouver au Palladium de Londres[3] pour la tournĂ©e europĂ©enne de Benny Goodman en 1950[2]. Toots intĂšgre Ă lâharmonica le sextet du clarinettiste quâil accompagnera aussi au Danemark et en SuĂšde[3].
Il reste quelque temps en SuĂšde apprenant Ă parler suĂ©dois[3]. Alors quâil joue avec Reinhold Svensson (org) dans un hĂŽtel de Stockholm, il voit entrer Charlie Parker, et il se met aussitĂŽt Ă jouer note pour note le chorus de Lover Man enregistrĂ© par Bird. Lâaltiste, sĂ©duit dĂ©clare: « Câest le plus grand hommage quâon puisse rendre Ă ma musique. ». Mais il ne sait pas encore quâil va bientĂŽt retrouver Parker Ă Philadelphie[8].
En 1951, il fait une tournée en Belgique avec le chanteur et guitariste Bobbejaan Schoepen[9].
En , il parvient Ă Ă©migrer aux Ătats-Unis comme employĂ© de Sabena Airlines[3] Ă New York oĂč il travaillera durant six mois. En 1952, il finit par obtenir son prĂ©cieux sĂ©same : la carte verte[3]. Toots Thielemans sera par la suite naturalisĂ© amĂ©ricain[3].
Il participe Ă des sessions dâenregistrements avec Wardell Gray et Dinah Washington[3] et il finit par retrouver le Charlie Parker All Stars Ă Philadelphie [3]. Toots est ensuite engagĂ© pour une trĂšs fructueuse collaboration au sein du George Shearing Quintet[2], principalement Ă la guitare, entre autres[6] durant sept ans[3]. Il se retrouvera toutefois Ă jouer de lâharmonica de temps Ă autre comme sur le titre Body and soul enregistrĂ© en 1953[10]. L'utilisation par Thielemans de l'harmonica et plus prĂ©cisĂ©ment de la guitare Rickenbacker 325 Ă la fin des annĂ©es 1950 convaincra un jeune John Lennon Ă utiliser les mĂȘmes instruments[11] - [12]. Entre 1953 et 1955, le groupe enregistre quatre albums avec Cal Tjader au vibraphone, Al McKibbon Ă la contrebasse et Bill Clark Ă la batterie : When Lights Are Low, An Evening With The George Shearing Quintet, A Sharing Caravane et Shearing in Hifi (MGM Records). Fin 1959, parait Latin Affair (Capitol Records), un album qui marque la fin dâune fructueuse collaboration et un dĂ©part au sommet[13] : presque 50 ans aprĂšs sa publication, lâalbum est selon le critique musical Tom Moon lâun des 1000 disques Ă Ă©couter avant de mourir[13]. En 1960, sort enfin un live On the Sunny Side of the Strip chez Capitol toujours.
La riche production discographique du Georges Shearing Quintet avec Jean Thielemans entre 1953 et 1960 comprend ainsi quatorze albums studio, un Live et deux compilations (un pour MGM records, un pour Capitol records)[Note 3]. à noter que comme souvent chez Capitol records à cette époque, les musiciens ne sont hélas pas crédités sur les pochettes originales des albums publiés.
Une compilation Just For You - Live In The 1950's de trois concerts live inĂ©dits est sortie en 2000 sur le label « Jazz Band Records », les enregistrements datent dâentre 1956 et 1958 et ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au Zardi's Ă Hollywood, au Basin Street Night Club et au The Roundtable de New York[Note 3].
au Grand Gala du disque de La Hague (Pays-Bas).
On le retrouve ensuite dans la grande tournée des Birdland All Stars au sein desquels il est le seul musicien européen aux cÎtés de Count Basie (piano), Lester Young (ténor saxophone) et Billie Holiday (voix)[3].
On le retrouve sur scÚne lors des tournées mondiales de Roy Eldridge et Zoot Sims, et il en profite pour faire quelques concerts en solo. Roy Elridge lui offre ses premiÚres expériences avec Lena Horne et Chico Hamilton.
Il compose Bluesette fin 1962, composition qui deviendra un standard et lui vaudra une renommĂ©e internationale[2]. Dans ce morceau, il dĂ©veloppe un nouveau son en sifflant et jouant de la guitare en mĂȘme temps[2].
Durant les années 1960, Toots rencontrera aussi Quincy Jones, qui composera quelque vingt-et-une musiques de film durant cette décennie : une longue amitié et complicité professionnelle jamais démentie se noue entre eux[3]. Cette rencontre importante lui permettra de pénétrer au sein de l'industrie musicale du cinéma américain[3].
Avec les droits dâauteur[14], Toots gagne assez dâargent pour sâacheter une Cadillac rouge[14], un appartement[15] Ă Manhattan dans la 68e Rue[14] et une jolie villa au bord de lâeau Ă Montauk, un village de pĂȘcheurs au bout de Long Island : ce bord dâocĂ©an qui deviendra sa rĂ©sidence principale Ă cette Ă©poque. Ă partir de 1970, il fera de frĂ©quents allers-retours sur la terre de ses origines[3]. La Belgique le redĂ©couvre grĂące aux concerts que le contrebassiste Roger Vanhaverbeke lui procure[3]. Cela lui vaut des engagements aux Pays-Bas, en SuĂšde ou encore en Allemagne avec le Big Band de Kurt Edelhagen[3].
Selon le magazine de jazz Jazz Hot, si on devait extraire les perles de son abondante production discographique, on retiendrait[3] :
- The Sound , album quâil grave en 1955 avec Ray Bryant et Oscar Pettiford (notĂ© 4 Ă©toiles par Down Beat),
- Man Bites Harmonica, album avec Kenny Drew, Pepper Adams, Wilbur Ware et Art Taylor;
- sa rencontre avec Elis Regina (1972), Brazil Project (1991),
- mais surtout lâalbum Affinity quâil grave en compagnie de Bill Evans au piano en 1978.
En 1981, il est soudainement victime dâune attaque cardiaque qui le prive de la dextĂ©ritĂ© de sa main gauche[3]. Mais Toots ne renonce pas pour autant Ă sa carriĂšre dâharmoniciste, et continue de sillonner le monde pour donner prĂšs de 200 concerts par an[3].
Dans les années 1980, il étend encore son répertoire et collabore à de nombreux albums de jazz avec Jaco Pastorius et Peter Erskine, de rock avec Billy Joel ou encore de pop avec Julian Lennon[2].
Le nom de Toots Thielemans est aussi crĂ©ditĂ© parmi les musiciens de Frank Sinatra en 1984 sur lâalbum L.A. is my lady, notamment sur le titre Mack The Knife[14]. Il expliquera plus tard[14] : « Mais je nây ai fait que de toutes petites choses. Le disque Ă©tait produit par mon ami Quincy Jones. Au dĂ©part, jâavais Ă©tĂ© pressenti pour tout un album avec Sinatra. Je mâĂ©tais prĂ©parĂ©. Mais Ă la derniĂšre minute, tout a Ă©tĂ© dĂ©commandĂ©. Jâai appris par la suite que Sinatra nâavait pas aimĂ© ce que jâavais fait. Ăa arrive ! Et je peux le comprendre. Mais jâen avais Ă©tĂ© tellement déçu que jâen ai fait un zona. De nâavoir eu lâoccasion de jouer avec Sinatra aura Ă©tĂ© un des grands regrets de ma vie."[14] ».
Veuf et remariĂ© Ă Huguette Ă qui il a dĂ©diĂ© le titre For My Lady[3], en plus de son domicile new-yorkais, il sâĂ©tablit dĂ©finitivement Ă La Hulpe, dans la banlieue de Bruxelles, en 1991[3].
En 1998, il participe au single Le Bal des gueux d'Alec Mansion au profit de lâOpĂ©ration Thermos, qui distribue des repas pour les sans-abris, dans les gares. Cette chanson est interprĂ©tĂ©e par trente-huit artistes et personnalitĂ©s dont Toots Thielemans, StĂ©phane Steeman, MarylĂšne, Armelle, Jacques Bredael, Lou, Alec Mansion, Muriel Dacq, les frĂšres Taloche, Morgane, Nathalie PĂąque, FrĂ©dĂ©ric Etherlinck, Richard Ruben, Christian Vidal, Marc Herman, Jeff Bodart, Jean-Luc Fonck, Benny B et Daddy K.
Soliste reconnu Ă l'harmonica, ses prestations musicales enjouĂ©es sont enregistrĂ©s pour des musiques de film[2] comme Midnight Cowboy, The Getaway, Sugarland Express, Cinderella Liberty, Turks Fruit, Jean de Florette entre autres, et a Ă©galement jouĂ© pour lâĂ©mission de tĂ©lĂ©vision 1, rue SĂ©same[2].
Joueur de jazz avant tout, il devient la rĂ©fĂ©rence incontestable de lâharmonica[2], on lui doit des interprĂ©tations dâĆuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (Ă©poque Al Jolson-Buddy DeSylva), de Hoagy Carmichael, et on le retrouve sur les albums de Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Bill Evans, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres.
Toutes ces collaborations lui valent dâailleurs ĂȘtre le vainqueur rĂ©current pendant cinq dĂ©cennies[3] de la catĂ©gorie « Instruments divers » pour le magazine amĂ©ricain de jazz Down Beat[2].
En 2002, le roi Albert II lui a confĂ©rĂ© le titre de baron[2]. Il fut nommĂ© pour le titre De Grootste Belg (« le plus grand Belge ») en 2005 et finira vingtiĂšme dans la version flamande et quarante-quatriĂšme dans la version francophone. Le , il rejoint Philip Catherine sur scĂšne dans l'Ă©glise de Liberchies en Belgique Ă l'occasion du concert du centiĂšme anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette mĂȘme commune.
Le , il annonce mettre un terme Ă sa carriĂšre musicale[16]. Toots Thielemans meurt de mort naturelle aprĂšs une chute, le [17]. Il est enterrĂ© le Ă La Hulpe, sa ville de rĂ©sidence dont il Ă©tait citoyen d'honneur depuis 1993[18]. Le , une piĂšce commĂ©morative est frappĂ©e en son honneur. Toujours Ă La Hulpe, on trouve deux sculptures : sur la premiĂšre, situĂ©e entre la maison communale et le petit musĂ©e, il est assis sur un banc ; la seconde est son buste situĂ© dans le hameau de Gaillemarde oĂč il habitait[19].
Le Fonds Toots Thielemans
Depuis , la section de la Musique de la BibliothĂšque royale de Belgique conserve le fonds Toots Thielemans qui rassemble des centaines dâenregistrements sonores (disques 78 tours, vinyles, CD) et des milliers de documents, tels que des photographies, des coupures de presse, des partitions, des lettres et des programmes de concerts et la caricature du musicien par Royer[20].
RĂ©compenses
Titres dâhonneur
- Commandeur de l'ordre de LĂ©opold (Belgique, 1997)
- Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres (France)
- Commandeur de l'ordre de Rio Branco (Brésil, 2006)
- Commandeur de l'ordre de LĂ©opold II (Belgique)
- Fait Baron Thielemans: 2001[2]
- Docteur honoris causa de l'ULB[2] et conjointement de la VUB en 2001[21].
Prix
- Nomination aux Grammy Awards pour le meilleur thĂšme instrumental Bluesette: 1964[22]
- DownBeat gagnant instruments divers (harmonica): 1978->1996, 1999->2008, 2011, 2012
- Nomination aux Grammy Awards pour le meilleur album de grand ensemble de jazz Affinity: 1980[23]
- Nomination aux Grammy Awards pour le meilleur solo instrumental de jazz Bluesette : 1992
- Zamu Music Lifetime Achievement Award: 1994
- North Sea Jazz Bird award: 1995[24]
- Grammy Award du Best Engineered Album, Non-Classical Q's Jook Joint : 1997
- Edison Jazz Career prix: 2001[25]
- German Jazz Trophy: 2004[26]
- Album de lâannĂ©e pour One more for the road aux Octaves de la musique en 2006[27].
- Zinneke de Bronze: 2006[28]
- National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 2009[29] (N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matiÚre de jazz).
- Klara Prix de la carriĂšre : 2007[30]
- Concertgebouw Jazz Award: 2009[31]
- Premio Donostiako Festival de jazz de Saint-SĂ©bastien 2011[32]
- Octave d'honneur en 2011.
- Membre d'honneur de l'Union des artistes du spectacle 2011[33]
- Académie Charles-Cros prix français 2012[34]
- Music Industry Lifetime Achievement Award 2017[35]
- IFMA prix Meilleur album de compilation de musique de film (nomination) 2017[36]
Références de nom
- Deux types de Hohner Harmonica : Toots Mellow Tone[37] et Toots Hard Bopper[38]
- Toots Thielemans Jazz Awards, depuis 2007[39]
- Des rues Ă Forest (Rue Toots Thielemans) et Middelburg (Toots Thielemansstraat)[40]
- Des écoles à Bruxelles ( E.F.A. A.R. Toots Thielemans et Athénée Royal Toots Thielemans)[41] - [42]
- La station Toots Thielemans dans le MĂ©tro de Bruxelles[43]
- L'astéroïde 13079 Toots est nommé en son honneur[44].
Thielemans Ă©tait citoyen dâhonneur de Dinant, Molenbeek, Sint-Amands et La Hulpe oĂč il a vĂ©cu plus d'un quart de siĂšcle[45] - [46] - [47].
Discographie
- 1953-1991 : Jazz Masters 59 (Verve). T.T. (hca) avec le George Shearing Quintet et avec les Gals & Pals - CD
- 1954-1978 : Harmonica Jazz (CBS). T.T. (gt, hca) avec e.a. Ray Bryant (p), Wendell Marshall (b), Oscar Pettiford (b), N. H. Orsted-Pedersen (b), Alex Riel (dr) - CD
- 1955 : The Sound (Columbia).
- 1957/1958 : Man Bites Harmonica (Riverside / OJCCD). T.T. (gt, hca), Pepper Adams (bs), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr) - CD
- 1958 : Time Out For Toots (Decca). T.T. (gt, hca), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr).
- 1959 : The Soul of Toots Thielemans (Signature / Doctor Jazz). T.T. (gt, hca), Ray Bryant (p), Tommy Bryant (b), Oliver Jackson (dr) - CD
- 1961 : Toots Thielemans (Polydor LP 46 114). T.T. (gt), George Arvanitas (p), Roland Lobligeois (b), Philippe Combelle (dr). Réédité en 2000 dans la collection Jazz In Paris (Gitanes) sous le titre : Blues Pour Flirter - CD
- 1962 : The Whistler and His Guitar (ABC).
- 1962 : Toots Thielemans (Paramount).
- 1966 : Contrasts Toots Thielemans and his orchestra
- 1969 : Toots Thielemans & Elis Regina : Aquarela Do Brasil (Verve) - CD
- 1969 : interprÚte du thÚme principal du film Macadam cowboy, de John Schlesinger, composé par John Barry
- 1972 : Toots and Svend (Sonet). T.T. (gt, hca), Svend Asmussen (vln, cello), Kjell Ohman (organ, p), Stefan Brolund & Red Mitchell (b), Ed Thigpen (dr) - CD
- 1974 : Captured Alive (Choice). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr) - CD
- 1974-1978 : Live (Polydor). T.T. (hca) avec e.a. Joop Scholten (gt), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), N.H. Orsted-Pedersen (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
- 1974 : Images (Candid). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr). Réédition de Captured Alive + inédits - CD
- 1974 : Toots Thielemans / Philip Catherine & Friends - Two Generations (Keytone / Limetree). T.T. (gt, hca), Philip Catherine (gt), Chris Hinze (fl), Joachim KĂŒhn (p), John Lee (b), Gerry Brown (dr) - CD
- 1975 : Live, vol. 2 (Inner City). T.T. (hca), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), Niels Pederson (b), Bruno Castellucci (dr).
- 1979 : Affinity, (Warner Bros.) Bill Evans (p), Marc Johnson (b), Eliot Zigmund (dr), Larry Schneider (flute, tenor saxophone, soprano saxophone) - CD
- 1979 : Apple Dimple (Denon). T.T. (gt, hca), Tsunehide Matsuki (gt), Akira Okazawa (b), Yuichi Togashiki (dr), Tadaomi Anai (perc) - CD
- 1980 : Live in the Netherlands (Pablo / OJCCD). T.T. (gt, hca), Joe Pass (gt), Niels-Henning Orsted Pedersen (b) - CD
- 1981 : All Night Long (Universe Productions). T.T. (hca), David Beecroft (ts), Dolf De Vries (p), Jimmy Karakusevic (gt), John Clayton Jr (b), John Engels (dr), Koos Biel (steel gt) - CD
- 1983: Christian Escoudé Group Featuring Toots Thielemans (JMS)
- 1984 : Autumn Leaves (Soul Note).
- 1984 : Your Precious Love (CBS / Sony). T.T. (gt, hca) avec e.a. Kevin Mulligan (gt), Michel Herr (p), Bruno Castellucci (dr) et Chris Joris (perc) - CD
- 1985: YaKsa (Original Motion Picture Soundtrack) avec Masahiko Satoh et Yukihide Takekawa (Interface)
- 1986 : Just Friends (Delta). T.T. (hca), Johnny Teupen (harpe), Paul Kuhn (p), Ack Van Royen (bugle), Jean Warland (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
- 1986 : Do Not Leave Me / Ne Me Quitte Pas (BMG / Milan / Vintage Jazz). T.T. (hca), Fred Hersch (p), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
- 1986: Jean De Florette (Bande Originale Du Film) avec Jean-Claude Petit (Milan)
- 1986: Check It Out avec Mezzoforte (BBC)
- 1987 : Der Landartz avec James Last (comp. Last)
- 1988 : Only Trust Your Heart (Concord Jazz). T.T. (gt, hca), Fred Hersch (p), Harvie Swartz (b), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
- 1989 : Footprints (Verve). T.T. (gt, hca), Mulgrew Miller (p), Rufus Reid (b), Louis Nash (dr) - CD
- 1989 : In Tokyo (Denon). T.T. (hca), Tsuyoshi Yamamoto (p), Tsutomu Okada (b), Fumio Watanabe (dr) - CD
- 1991 : For My Lady - With The Shirley Horn Trio (Emarcy). T.T. (gt, hca), Shirley Horn (p, voc), Charles Ables (b), Steve Williams (dr) - CD
- 1992: L'Or de L'Ăle Carn avec Sirius (Kelta Musique)
- 1992: Martial Solal Toots Thielemans avec Martial Solal (Erato)
- 1992 : The Brasil Project (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz BonfĂĄ (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
- 1993: Wall Street Crash - Swing It! avec Thilo Wolf Big Band (MDL Erika-Musikverlag)
- 1993 : The Brasil Project, vol. 2 (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz BonfĂĄ (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
- 1994 : Dolphin Tears (Columbia-Sony Music) Composé par Roland Schoelinck, T.T.(hca), R.S (P, claviers)
- 1994 : East Coast West Coast (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Jerry Goodman (vln), Lyle Mays (p), Robben Ford (gt), Herbie Hancock (p), Joshua Redman (ts), Terence Blanchard (tp), John Scofield (gt), Christian McBride (b) et Peter Erskine (dr) - CD
- 1995 : Concerto For Harmonica (TCB). T.T. (hca) avec le Big Band de Lausanne et e.a. Fred Hersch (p), Christian Gavillet (bcl, bs) et Matthieu Michel (tp) - CD
- 1995: Bringing It Together avec Stéphane Grappelli (Cymekob)
- 1998 : Toots 75 / The Birthday Album (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Luis Bonfa, Philip Catherine, Bert van den Brink, Robben Ford, Charlie Haden, Mike Lang - CD
- 1998 : Chez Toots (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Philip Catherine (gt), Johnny Mathis, Shirley Horn, Dianne Reeves et Diana Krall (voc), Hein Van de Geyn (b), André Ceccarelli (dr) - CD
- 1999 : The Live Takes vol. 1 (Quetzal). T.T. (hca) avec Kenny Werner, Nathalie Loriers ou Michel Herr (p), Ray Drummond, Michel Hatzigeorgiou ou Sal La Rocca (b), Jukkis Uotila, Adam Nussbaum ou Bruno Castellucci (dr) - CD
- 2000 : Toots Concerto (UJP) Roland Schoelinck (composition), Intern. Brussels Symph. Orch., David Miller (direction), Toots T. (hca).
- 2001 : Toots Thielemans & Kenny Werner (Emarcy / Universal). T.T. (hca), Kenny Werner (p, claviers) - CD
- 2001 : Toots Thielemans & Elis Regina : Wilsamba - CD
- 2004 : One more for the road - CD
- 2007 : Beatlejazz All You Need Dave Kikoski (p), Brian Melvin (d), Richard Bona (b) Joe Lovano (s), Toots Thielemans (hca)
Avec The George Shearing Quintet
- en format LP (albums originaux)
- 1953 : When Lights Are Low â« LP 10â MGM Records â MGM E226 et LP 33 RPM E-3264 (rĂ©Ă©dition de 1955) (avec Cal Tjader)
- 1954 : An Evening With The George Shearing Quintet â« LP 10â MGM Records â LP 33 RPM E-3122 (avec Cal Tjader)
- 1955 : A Shearing Caravan â« LP 33 RPM MGM Records â MGM E-3175 (avec Cal Tjader)
- 1955 : Shearing in Hifi â« LP 33 RPM MGM Records â MGM E-3293 (avec Cal Tjader)
- 1956 : Velvet Carpet â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 720
- 1957 : Latin Escapade â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 737
- 1957 : The George Shearing Quintet and Orchestra â Black Satin â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 858 et ST 858 (stĂ©rĂ©o)
- 1957 : The George Shearing Quintet with Voices â Night Mist â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 943 et ST 943 (stĂ©rĂ©o)
- 1958 : The George Shearing Quintet with Dakota Staton â In The Night â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 1003 et ST 1003 (stĂ©rĂ©o)
- 1958 : The George Shearing Quintet with Brass Choir â Burnished Brass â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T 1038 et ST 1038 (stĂ©rĂ©o)
- 1958 : Latin Lace â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol ST 1082 et ST 1082 (stĂ©rĂ©o)
- 1958 : Blue Chiffon â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol ST 1124 et ST 1124 (stĂ©rĂ©o)
- 1959 : Shearing On Stage! (Live) â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T-1187
- 1959 : Peggy Lee, accompanied by the George Shearing Quintet - Beauty and the Beat! (Recorded Live At 1959 Miami DJ Convention)â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T1219
- 1959 : Latin Affair â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol T-1275[13].
- 1960 : On the Sunny Side of the Strip (Live) â« LP 33 RPM Capitol Records â Capitol ST 1416
- 2000 : Just For You - Live In The 1950's (3 concerts Live inĂ©dits compilĂ©s) â« CD Jazz Band Records â EBCD 2153-2
- Compilation
- 1960 : Satin Latin (compilation ?) â« LP 33 RPM MGM Records â MGM E4041 (avec Cal Tjader)
- 1961 : Lullaby of Birdland â« LP 33 RPM Pickwick Records
- 2004 : George Shearing Quintet* Featuring Toots Thielemans â Lullaby Of Birdland â« CD Giants Of Jazz records - Giants Of Jazz CD 53402
- The Best of George Shearing 1955-1960 â« CD Capitol Records
Musiques de films
Toots Thielemans y intervient ponctuellement comme soliste.
- 1969 : Macadam Cowboy
- 1972 : Guet-apens
- 1973 : Salut l'artiste
- 1973 : Permission d'aimer
- 1973 : Turkish DĂ©lices
- 1974 : Sugarland Express
- 1986 : Jean de Florette
Notes et références
Notes
- Voir la photo noir et blanc de William P. Gottlieb Ă gauche de ce texte). Ă noter que le voyage permet de dater la photo de 1947.
- N.B. : La photo avec des vĂȘtements dâhiver permet dâen dĂ©duire, quâil Ă©tait encore Ă New York en dĂ©but dâannĂ©e 1948.
- Voir le détail la section "Discographie" de cet article.
Références
- Cf. Jazz Hot no 677, automne 2016.
- ULB DHC 175e : Les docteurs honoris causa 2010 â 1898 [PDF] 180 pages. Voir sommaire biographie de Toots Thielemans page 33. Consultation du 10 septembre 2020.
- Jazz Hot n°677, automne 2016 | Article Toots Thielemans : 29 avril 1922, Bruxelles - 22 aoĂ»t 2016, Braine-lâAlleud, Belgique. Consultation du 10 septembre 2020.
- Adrien Malemprez, « Toots Thielemans et la guitare », sur https://www.academia.edu/, (consulté le )
- (cf. Jazz Hot n°652, p.18).
- LâIncroyable Destin d'un ketje de Bruxelles, documentaire de 2008 diffusĂ© le 30 octobre 2015 sur La Trois.
- Article de la rtbf Toots Thielemans est mort. Consultation du 10 septembre 2020.
- Une photographie en témoigne (voir article Jazzhot).
- La biographie officielle de Bobbejaan Schoepen.
- EP George Shearing Quintet* â I Hear A Rhapsody / Body And Soul MGM Records â K11493
- (en) « Jazz Monthly - Toots Thielemans Feature Story »
- (en) « Inside Toots Thielemans Jazz Career as Google Doodle Honours Harmonica Legend »
- Répertorié dans la liste des 1000 disques à écouter avant de mourir : Livre de Tom Moon (August 28, 2008). 1,000 Recordings to Hear Before You Die. Workman Publishing Company. p. 991.
- Article de DH Les Sports+ Le premier instrument de Toots Thielemans Ă©tait lâaccordĂ©on publiĂ© le 28/08/16. Consultation du 15 septembre 2020.
- Article du Washington Post toots-thielemans-a-harmonica-titan-looks-back-on-a-stellar-career. Consultation du 15 septembre 2020.
- « Toots Thielemans arrĂȘte sa carriĂšre », sur la Libre Belgique, (consultĂ© le ).
- « Le musicien Toots Thielemans est décédé », sur le Soir, (consulté le ).
- « Plus de 2 000 personnes et un hommage dâObama pour les funĂ©railles de Toots Thielemans », sur le Soir, (consultĂ© le ).
- Cercle d'Histoire de La Hulpe, Terre de sculptures, La Hulpe, 2020.
Sur la piÚce commémorative - Fonds Toots Thielemans , sur le site de la BibliothÚque royale de Belgique.
- « Les Docteurs Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles », sur le site de l'ULB (consulté le ).
- (en) « Home: Grammy Awards: Grammy Awards 1964 »
- (en) « Home: Grammy Awards: Grammy Awards 1980 »
- (en) « Paul Acket Award »
- (nl) « Manneken Pis krijgt een Toots Thielemans-kostuum »
- (de) « Jean Toots Thielemans·German Jazz Trophy PreistrÀger 2004 »
- « Les «Octaves» consacrent Saule artiste de l'année »
- « AngÚle reçoit un Zinneke de bronze pour son rÎle d'ambassadrice de Bruxelles »
- (en) « NEA Jazz Master : Jean-Baptiste "Toots" Thielemans » (consulté le )
- (nl) « Toots Thielemans bekroond voor carriÚre »
- (nl) « Artiesten - Toots Thielemans »
- (es) « Premio Donostiako Jazzaldia »
- « Toots Thielemans membre d'honneur de lâUnion des Artistes du Spectacle »
- « Toots Thielemans range son harmonica »
- (nl) « MIA's geven Toots Thielemans postuum Lifetime Achievement Award 2017 »
- (en) « Arrival, La La Land, Among Film Music Critics Nominees »
- (en) « Hohner Signature Series - Toots Mellow Tone »
- (en) « Hohner Signature Series - Toots Hard Bopper »
- (nl) « Toots Thielemans Jazz Award 12e & 13e editie »
- (nl) « Vorst heeft Toots Thielemansstraat »
- « A.R. Toots Thielemans »
- « E.F.A. A.R. Toots Thielemans - Prospérité »
- « Metro 3 - TOOTS THIELEMANS »
- « 5 choses que vous ne saviez pas sur le jazzman bruxellois Toots Thielemans »
- « BELGIE(N) - BELGIQUE. 25/06 Marka Ă la fĂȘte de la musique. au chĂąteau du karreveld CULTURELE »
- (nl) « Virtueel Museum Grimbergen - Toots Thielemans »
- (nl) « Persoonlijke brief van president Obama voor Huguette, weduwe van Toots, tijdens uitvaart »
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) All About Jazz
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) Carnegie Hall
- (it) Discografia Nazionale della Canzone Italiana
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Jean Toots Tielemans sur Myspace
- « Toots Thielemans : salut lâartiste⊠», sur Pascal Kober, renifleur du temps (consultĂ© le )
- Site des Octaves de la musique