AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Toots Thielemans

Jean-Baptiste FrĂ©dĂ©ric Isidore, baron Thielemans dit Toots Thielemans, nĂ© le Ă  Bruxelles et mort le Ă  Braine-l'Alleud, est un harmoniciste et guitariste, parfois mĂȘme siffleur de jazz belge qui a obtenu la double nationalitĂ© amĂ©ricaine[1].

Toots Thielemans
Toots Thielemans en 2006.
Titre de noblesse
Baron
Ă  partir du
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nom dans la langue maternelle
Jean-Baptiste Frédéric Isidore, baron Thielemans
Nom de naissance
Jean-Baptiste Frédéric Isidor Thielemans
Pseudonyme
Toots Thielemanns
Nationalité
Formation
Université libre de Bruxelles (en)
Activités
Compositeur, siffleur, musicien, compositeur de musique de film, guitariste de jazz, harmoniciste, acteur
Période d'activité

Biographie

Ses parents tiennent un cafĂ© au 241 de la rue Haute, au cƓur du quartier populaire bruxellois des Marolles oĂč joue rĂ©guliĂšrement un accordĂ©oniste[2] que le trĂšs jeune Jean-Baptiste aime regarder jouer et Ă©couter. Son pĂšre ayant remarquĂ© son intĂ©rĂȘt pour l'instrument, lui offre son premier instrument lorsqu'il a trois ans[2]... Mais en carton[3].

Personne n'est musicien chez les Thielemans mais rapidement, il joue à la demande dans le bistrot familial[3] des morceaux populaires de l'époque, beaucoup de musette, la Tonkinoise ou l'Internationale[3]. Son pÚre a des sympathies pour la gauche de Léon Blum[3]. Voyant son talent et déjà le succÚs qu'il a auprÚs de la clientÚle, ses parents l'encouragent et lui trouvent un professeur.

En 1929, la famille Thielemans quitte le quartier pour reprendre Ă  Molenbeek, place communale, une mercerie, lingerie et vĂȘtements de travail : « Au Palais du Cache-PoussiĂšre »[3]. Jean-Baptiste va Ă  l’école primaire rue de la ProspĂ©ritĂ© Ă  Molenbeek, et effectue les secondaires Ă  l’AthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg[3].

Dans les annĂ©es 30, le jeune Jean-Baptiste dĂ©couvre l'harmonica au cinĂ©ma dans un film avec James Cagney. Il achĂšte alors son premier harmonica diatonique, un instrument qui va l’aider par son action « souffler-aspirer » afin de mieux contrĂŽler l’asthme qui l’affectera toute sa vie[3].

Vers 1938, ĂągĂ© de 16 ans, il dĂ©couvre les Ă©tendues de jeu de l’harmonica en tentant de rejouer des musiques de film jouĂ©es par Ray Ventura[2], Larry Adler et Max Geldray . En 1939, il se dĂ©cide Ă  changer pour acheter son premier harmonica chromatique[3] et s’inscrit en mathĂ©matiques Ă  l’ULB (UniversitĂ© libre de Bruxelles)[3]. Il Ă©choue cette premiĂšre annĂ©e Ă  l’universitĂ©, mais il a dĂ©jĂ  d’autres plans de carriĂšre[3].

Le dĂ©clenchement de la Seconde Guerre mondiale provoque la fermeture des universitĂ©s et l’empĂȘche de poursuivre ses Ă©tudes[2]. Pendant l’Occupation, il se prend d'une forte passion pour le jazz[2] et son jeu d’harmonica progresse vite, il joue ce qu’il Ă©coute Ă  la radio, et il dĂ©couvre Louis Armstrong et Fats Waller sur un phono Ă  remonter[3].

En 1941, Jean-Baptiste est malade et clouĂ© au lit[3]. Son copain Gilbert vient lui rendre visite avec une guitare[3]. Jean-Baptiste veut l’essayer [3] et Gilbert dĂ©cide alors d’un pari[3] : « Si tu parviens Ă  jouer ça, je te donne ma guitare! ». L’affaire est entendue[3]. AprĂšs quelques minutes d’écoute d’un disque de Django Reinhardt[4], Jean-Baptiste, jeune accordĂ©oniste-harmoniciste devient donc
 guitariste en apprenant Ă  en jouer[2] Ă  l’instinct et l’oreille[3]. Une photographie atteste sa prĂ©sence en 1942, lorsqu’avec les jeunes musiciens belges, il accueille Django Reinhardt qui devient son idole Ă  la sortie de la Gare du Nord Ă  Saint-Josse-ten-Noode[5].

Il se tourne alors vers la guitare[2] qu’il travaille avec passion[3].

À la LibĂ©ration, aguerri, il rejoint Le Jazz Hot, la formation d’Herman Sandy. Rapidement, il est considĂ©rĂ© avec RenĂ© Thomas, comme l’un des meilleurs guitaristes de Belgique[3].

Conscients de ses talents musicaux, Herman Sandy et Jacky Theunis estiment que « Jean-Baptiste, c’est pas assez « hip » »[3], et qu’il devrait se choisir un prĂ©nom plus amĂ©ricain[3]. « Et pourquoi pas « Toots » comme le trompettiste-compositeur-arrangeur Toots Camarata ou comme Toots Mondello, le saxophoniste de Lionel Hampton? »[3] dont les journaux parlent Ă  l’époque[6].

AprÚs quelques instants de réflexions, Jean-Baptiste est convaincu : « Va pour Toots! »[3]. Beaucoup plus swing que Jean-Baptiste, il ignorait alors que ce nouveau surnom va lui coller à la peau pour le reste de ses jours[2].

Toots Thielemans et le clarinettiste Joe Marsala en 1947 sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, à New-York.

Toots Thielemans intĂšgre l’orchestre de Robert De Kers en 1946[3], puis il joue dans ceux d’Yvon Debie et Rudy Bruder. Toujours « bon guitariste », il est alors surtout considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne de l’harmonica chromatique avec lequel il improvise dans l’esprit de Charlie Parker[3].

Durant la fin d’annĂ©e 1947, il profite d’une occasion inespĂ©rĂ©e pour accompagner Ă  New York son oncle qui s’y rend pour ses affaires [3]: ce sera son premier voyage aux États-Unis[3] oĂč il rĂȘve de faire carriĂšre avec son nouveau prĂ©nom. Durant son sĂ©jour, Toots Thielemans fait le tour des clubs, jamme Ă  l’harmonica dans la 52e Rue[3] et rencontre Billy Taylor, Howard McGhee, Lennie Tristano[3] et Hank Jones[7]. On le se retrouve aussi photographiĂ© par le journaliste photographe William P. Gottlieb, jouant de la guitare pour accompagner le clarinettiste Joe Marsala sur la terrasse de l’Hickory House, 144 West 52nd Street, Ă  New-York[Note 1].

Toots Thielemans, le clarinettiste Joe Marsala et son épouse la harpiste Adele Girard au début de 1948 devant l' Onyx Club, 57, West 52nd Street à New York[Note 2]. Ce club de jazz réputé fermera hélas en 1949 pour devenir un club de striptease.

On le retrouve ensuite Ă  Miami oĂč Billy Shaw, l’impresario de Benny Goodman, le remarque alors qu’il joue sur la guitare de Chuck Wayne[3]. Billy le recommande au clarinettiste, et ils lui proposeront quelques mois plus tard de les rejoindre Ă  New York[3]. Mais les demandes de visa et de carte verte sont longues et Ă©chouent souvent[3].

Sans possibilitĂ© de rester sur place, Toots rentre en Belgique[3] et devra encore attendre quatre ans avant de pouvoir s’expatrier vraiment. Reconnu comme un des jazzmen belges des plus crĂ©atifs, il participe, Ă  la guitare au festival de Nice en 1948, avec Jean LeclĂšre (piano, vibraphone)[3] et au Festival international de jazz Ă  Paris All Stars Ă  la Salle Pleyel dĂ©but [3]. Des jam sessions lui offrent la possibilitĂ© de rencontrer enfin son idole, Charlie Parker[3], mais aussi de cĂŽtoyer Sidney Bechet, et un certain Miles Davis dont c’est le premier voyage Ă  l’étranger. Il retrouvera par la suite le Bird Ă  l’occasion de son sĂ©jour en SuĂšde de 1950 Ă  1952[3].

La guitare devient son meilleur ambassadeur Ă  cette Ă©poque, mais Toots gardera toujours un accordĂ©on et ne se sĂ©parera jamais de ses harmonicas[3]. Ses collĂšgues musiciens le chambrent lorsqu’il se met Ă  jouer de l’harmonica : « C’est un jouet, jette ça! », disent-ils[3]. Mais ils ont tort, car Toots a dĂ©jĂ  trouvĂ© le son qui le rendra immortel, avec ses longues notes essentielles, ses modulations, ses altĂ©rations et ses rĂ©sonances[3].

Le , il Ă©pouse Netty et part en Italie avec le saxophoniste Flavio Ambrosetti pour une tournĂ©e[3]. ArrivĂ© Ă  Rome, il rencontre Benny Goodman, lequel se souvient d'avoir apprĂ©ciĂ© les enregistrements que Billy Shaw lui a fait Ă©couter[3]. Ils conviennent de se retrouver au Palladium de Londres[3] pour la tournĂ©e europĂ©enne de Benny Goodman en 1950[2]. Toots intĂšgre Ă  l’harmonica le sextet du clarinettiste qu’il accompagnera aussi au Danemark et en SuĂšde[3].

Il reste quelque temps en SuĂšde apprenant Ă  parler suĂ©dois[3]. Alors qu’il joue avec Reinhold Svensson (org) dans un hĂŽtel de Stockholm, il voit entrer Charlie Parker, et il se met aussitĂŽt Ă  jouer note pour note le chorus de Lover Man enregistrĂ© par Bird. L’altiste, sĂ©duit dĂ©clare: « C’est le plus grand hommage qu’on puisse rendre Ă  ma musique. ». Mais il ne sait pas encore qu’il va bientĂŽt retrouver Parker Ă  Philadelphie[8].

En 1951, il fait une tournée en Belgique avec le chanteur et guitariste Bobbejaan Schoepen[9].

En , il parvient Ă  Ă©migrer aux États-Unis comme employĂ© de Sabena Airlines[3] Ă  New York oĂč il travaillera durant six mois. En 1952, il finit par obtenir son prĂ©cieux sĂ©same : la carte verte[3]. Toots Thielemans sera par la suite naturalisĂ© amĂ©ricain[3].

Il participe Ă  des sessions d’enregistrements avec Wardell Gray et Dinah Washington[3] et il finit par retrouver le Charlie Parker All Stars Ă  Philadelphie [3]. Toots est ensuite engagĂ© pour une trĂšs fructueuse collaboration au sein du George Shearing Quintet[2], principalement Ă  la guitare, entre autres[6] durant sept ans[3]. Il se retrouvera toutefois Ă  jouer de l’harmonica de temps Ă  autre comme sur le titre Body and soul enregistrĂ© en 1953[10]. L'utilisation par Thielemans de l'harmonica et plus prĂ©cisĂ©ment de la guitare Rickenbacker 325 Ă  la fin des annĂ©es 1950 convaincra un jeune John Lennon Ă  utiliser les mĂȘmes instruments[11] - [12]. Entre 1953 et 1955, le groupe enregistre quatre albums avec Cal Tjader au vibraphone, Al McKibbon Ă  la contrebasse et Bill Clark Ă  la batterie : When Lights Are Low, An Evening With The George Shearing Quintet, A Sharing Caravane et Shearing in Hifi (MGM Records). Fin 1959, parait Latin Affair (Capitol Records), un album qui marque la fin d’une fructueuse collaboration et un dĂ©part au sommet[13] : presque 50 ans aprĂšs sa publication, l’album est selon le critique musical Tom Moon l’un des 1000 disques Ă  Ă©couter avant de mourir[13]. En 1960, sort enfin un live On the Sunny Side of the Strip chez Capitol toujours.

La riche production discographique du Georges Shearing Quintet avec Jean Thielemans entre 1953 et 1960 comprend ainsi quatorze albums studio, un Live et deux compilations (un pour MGM records, un pour Capitol records)[Note 3]. À noter que comme souvent chez Capitol records Ă  cette Ă©poque, les musiciens ne sont hĂ©las pas crĂ©ditĂ©s sur les pochettes originales des albums publiĂ©s.

Une compilation Just For You - Live In The 1950's de trois concerts live inĂ©dits est sortie en 2000 sur le label « Jazz Band Records », les enregistrements datent d’entre 1956 et 1958 et ont Ă©tĂ© effectuĂ©s au Zardi's Ă  Hollywood, au Basin Street Night Club et au The Roundtable de New York[Note 3].

Toots Thielemans en 1961
au Grand Gala du disque de La Hague (Pays-Bas).

On le retrouve ensuite dans la grande tournée des Birdland All Stars au sein desquels il est le seul musicien européen aux cÎtés de Count Basie (piano), Lester Young (ténor saxophone) et Billie Holiday (voix)[3].

On le retrouve sur scÚne lors des tournées mondiales de Roy Eldridge et Zoot Sims, et il en profite pour faire quelques concerts en solo. Roy Elridge lui offre ses premiÚres expériences avec Lena Horne et Chico Hamilton.

Il compose Bluesette fin 1962, composition qui deviendra un standard et lui vaudra une renommĂ©e internationale[2]. Dans ce morceau, il dĂ©veloppe un nouveau son en sifflant et jouant de la guitare en mĂȘme temps[2].

Montauk Point Light, premier phare dans l'État de New York

Durant les années 1960, Toots rencontrera aussi Quincy Jones, qui composera quelque vingt-et-une musiques de film durant cette décennie : une longue amitié et complicité professionnelle jamais démentie se noue entre eux[3]. Cette rencontre importante lui permettra de pénétrer au sein de l'industrie musicale du cinéma américain[3].

Avec les droits d’auteur[14], Toots gagne assez d’argent pour s’acheter une Cadillac rouge[14], un appartement[15] Ă  Manhattan dans la 68e Rue[14] et une jolie villa au bord de l’eau Ă  Montauk, un village de pĂȘcheurs au bout de Long Island : ce bord d’ocĂ©an qui deviendra sa rĂ©sidence principale Ă  cette Ă©poque. À partir de 1970, il fera de frĂ©quents allers-retours sur la terre de ses origines[3]. La Belgique le redĂ©couvre grĂące aux concerts que le contrebassiste Roger Vanhaverbeke lui procure[3]. Cela lui vaut des engagements aux Pays-Bas, en SuĂšde ou encore en Allemagne avec le Big Band de Kurt Edelhagen[3].

Toots Thielemans Ă  La Brasserie de Bruxelles (1975).

Selon le magazine de jazz Jazz Hot, si on devait extraire les perles de son abondante production discographique, on retiendrait[3] :


En 1981, il est soudainement victime d’une attaque cardiaque qui le prive de la dextĂ©ritĂ© de sa main gauche[3]. Mais Toots ne renonce pas pour autant Ă  sa carriĂšre d’harmoniciste, et continue de sillonner le monde pour donner prĂšs de 200 concerts par an[3].

Dans les années 1980, il étend encore son répertoire et collabore à de nombreux albums de jazz avec Jaco Pastorius et Peter Erskine, de rock avec Billy Joel ou encore de pop avec Julian Lennon[2].

Le nom de Toots Thielemans est aussi crĂ©ditĂ© parmi les musiciens de Frank Sinatra en 1984 sur l’album L.A. is my lady, notamment sur le titre Mack The Knife[14]. Il expliquera plus tard[14] : « Mais je n’y ai fait que de toutes petites choses. Le disque Ă©tait produit par mon ami Quincy Jones. Au dĂ©part, j’avais Ă©tĂ© pressenti pour tout un album avec Sinatra. Je m’étais prĂ©parĂ©. Mais Ă  la derniĂšre minute, tout a Ă©tĂ© dĂ©commandĂ©. J’ai appris par la suite que Sinatra n’avait pas aimĂ© ce que j’avais fait. Ça arrive ! Et je peux le comprendre. Mais j’en avais Ă©tĂ© tellement déçu que j’en ai fait un zona. De n’avoir eu l’occasion de jouer avec Sinatra aura Ă©tĂ© un des grands regrets de ma vie."[14] ».

Veuf et remariĂ© Ă  Huguette Ă  qui il a dĂ©diĂ© le titre For My Lady[3], en plus de son domicile new-yorkais, il s’établit dĂ©finitivement Ă  La Hulpe, dans la banlieue de Bruxelles, en 1991[3].

En 1998, il participe au single Le Bal des gueux d'Alec Mansion au profit de l’OpĂ©ration Thermos, qui distribue des repas pour les sans-abris, dans les gares. Cette chanson est interprĂ©tĂ©e par trente-huit artistes et personnalitĂ©s dont Toots Thielemans, StĂ©phane Steeman, MarylĂšne, Armelle, Jacques Bredael, Lou, Alec Mansion, Muriel Dacq, les frĂšres Taloche, Morgane, Nathalie PĂąque, FrĂ©dĂ©ric Etherlinck, Richard Ruben, Christian Vidal, Marc Herman, Jeff Bodart, Jean-Luc Fonck, Benny B et Daddy K.

Soliste reconnu Ă  l'harmonica, ses prestations musicales enjouĂ©es sont enregistrĂ©s pour des musiques de film[2] comme Midnight Cowboy, The Getaway, Sugarland Express, Cinderella Liberty, Turks Fruit, Jean de Florette entre autres, et a Ă©galement jouĂ© pour l’émission de tĂ©lĂ©vision 1, rue SĂ©same[2].

Joueur de jazz avant tout, il devient la rĂ©fĂ©rence incontestable de l’harmonica[2], on lui doit des interprĂ©tations d’Ɠuvres de Henry Mancini, du Tin Pan Alley (Ă©poque Al Jolson-Buddy DeSylva), de Hoagy Carmichael, et on le retrouve sur les albums de Charlie Haden, Ella Fitzgerald, David Sanborn, Quincy Jones, Bill Evans, Natalie Cole, Pat Metheny, Paul Simon, Oscar Peterson, Nick Cave, Frank Sinatra, Ray Charles, Larry Schneider, Alain Soler, entre autres.

Toots Thielemans en 1994 en concert Ă  Rotterdam, (Pays-Bas).

Toutes ces collaborations lui valent d’ailleurs ĂȘtre le vainqueur rĂ©current pendant cinq dĂ©cennies[3] de la catĂ©gorie « Instruments divers » pour le magazine amĂ©ricain de jazz Down Beat[2].

En 2002, le roi Albert II lui a confĂ©rĂ© le titre de baron[2]. Il fut nommĂ© pour le titre De Grootste Belg (« le plus grand Belge ») en 2005 et finira vingtiĂšme dans la version flamande et quarante-quatriĂšme dans la version francophone. Le , il rejoint Philip Catherine sur scĂšne dans l'Ă©glise de Liberchies en Belgique Ă  l'occasion du concert du centiĂšme anniversaire de la naissance de Django Reinhardt dans cette mĂȘme commune.

Le , il annonce mettre un terme Ă  sa carriĂšre musicale[16]. Toots Thielemans meurt de mort naturelle aprĂšs une chute, le [17]. Il est enterrĂ© le Ă  La Hulpe, sa ville de rĂ©sidence dont il Ă©tait citoyen d'honneur depuis 1993[18]. Le , une piĂšce commĂ©morative est frappĂ©e en son honneur. Toujours Ă  La Hulpe, on trouve deux sculptures : sur la premiĂšre, situĂ©e entre la maison communale et le petit musĂ©e, il est assis sur un banc ; la seconde est son buste situĂ© dans le hameau de Gaillemarde oĂč il habitait[19].

Le Fonds Toots Thielemans

Depuis , la section de la Musique de la Bibliothùque royale de Belgique conserve le fonds Toots Thielemans qui rassemble des centaines d’enregistrements sonores (disques 78 tours, vinyles, CD) et des milliers de documents, tels que des photographies, des coupures de presse, des partitions, des lettres et des programmes de concerts et la caricature du musicien par Royer[20].

RĂ©compenses

Titres d’honneur

Prix

Références de nom

Thielemans Ă©tait citoyen d’honneur de Dinant, Molenbeek, Sint-Amands et La Hulpe oĂč il a vĂ©cu plus d'un quart de siĂšcle[45] - [46] - [47].

Discographie

  • 1953-1991 : Jazz Masters 59 (Verve). T.T. (hca) avec le George Shearing Quintet et avec les Gals & Pals - CD
  • 1954-1978 : Harmonica Jazz (CBS). T.T. (gt, hca) avec e.a. Ray Bryant (p), Wendell Marshall (b), Oscar Pettiford (b), N. H. Orsted-Pedersen (b), Alex Riel (dr) - CD
  • 1955 : The Sound (Columbia).
  • 1957/1958 : Man Bites Harmonica (Riverside / OJCCD). T.T. (gt, hca), Pepper Adams (bs), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr) - CD
  • 1958 : Time Out For Toots (Decca). T.T. (gt, hca), Kenny Drew (p), Wilbur Ware (b), Art Taylor (dr).
  • 1959 : The Soul of Toots Thielemans (Signature / Doctor Jazz). T.T. (gt, hca), Ray Bryant (p), Tommy Bryant (b), Oliver Jackson (dr) - CD
  • 1961 : Toots Thielemans (Polydor LP 46 114). T.T. (gt), George Arvanitas (p), Roland Lobligeois (b), Philippe Combelle (dr). RĂ©Ă©ditĂ© en 2000 dans la collection Jazz In Paris (Gitanes) sous le titre : Blues Pour Flirter - CD
  • 1962 : The Whistler and His Guitar (ABC).
  • 1962 : Toots Thielemans (Paramount).
  • 1966 : Contrasts Toots Thielemans and his orchestra
  • 1969 : Toots Thielemans & Elis Regina : Aquarela Do Brasil (Verve) - CD
  • 1969 : interprĂšte du thĂšme principal du film Macadam cowboy, de John Schlesinger, composĂ© par John Barry
  • 1972 : Toots and Svend (Sonet). T.T. (gt, hca), Svend Asmussen (vln, cello), Kjell Ohman (organ, p), Stefan Brolund & Red Mitchell (b), Ed Thigpen (dr) - CD
  • 1974 : Captured Alive (Choice). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr) - CD
  • 1974-1978 : Live (Polydor). T.T. (hca) avec e.a. Joop Scholten (gt), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), N.H. Orsted-Pedersen (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1974 : Images (Candid). T.T. (hca), Joanne Brackeen (p), Cecil McBee (b), Freddie Waits (dr). RĂ©Ă©dition de Captured Alive + inĂ©dits - CD
  • 1974 : Toots Thielemans / Philip Catherine & Friends - Two Generations (Keytone / Limetree). T.T. (gt, hca), Philip Catherine (gt), Chris Hinze (fl), Joachim KĂŒhn (p), John Lee (b), Gerry Brown (dr) - CD
  • 1975 : Live, vol. 2 (Inner City). T.T. (hca), Wim Overgaauw (gt), Rob Franken (p), Niels Pederson (b), Bruno Castellucci (dr).
  • 1979 : Affinity, (Warner Bros.) Bill Evans (p), Marc Johnson (b), Eliot Zigmund (dr), Larry Schneider (flute, tenor saxophone, soprano saxophone) - CD
  • 1979 : Apple Dimple (Denon). T.T. (gt, hca), Tsunehide Matsuki (gt), Akira Okazawa (b), Yuichi Togashiki (dr), Tadaomi Anai (perc) - CD
  • 1980 : Live in the Netherlands (Pablo / OJCCD). T.T. (gt, hca), Joe Pass (gt), Niels-Henning Orsted Pedersen (b) - CD
  • 1981 : All Night Long (Universe Productions). T.T. (hca), David Beecroft (ts), Dolf De Vries (p), Jimmy Karakusevic (gt), John Clayton Jr (b), John Engels (dr), Koos Biel (steel gt) - CD
  • 1983: Christian EscoudĂ© Group Featuring Toots Thielemans (JMS)
  • 1984 : Autumn Leaves (Soul Note).
  • 1984 : Your Precious Love (CBS / Sony). T.T. (gt, hca) avec e.a. Kevin Mulligan (gt), Michel Herr (p), Bruno Castellucci (dr) et Chris Joris (perc) - CD
  • 1985: YaKsa (Original Motion Picture Soundtrack) avec Masahiko Satoh et Yukihide Takekawa (Interface)
  • 1986 : Just Friends (Delta). T.T. (hca), Johnny Teupen (harpe), Paul Kuhn (p), Ack Van Royen (bugle), Jean Warland (b), Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 1986 : Do Not Leave Me / Ne Me Quitte Pas (BMG / Milan / Vintage Jazz). T.T. (hca), Fred Hersch (p), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1986: Jean De Florette (Bande Originale Du Film) avec Jean-Claude Petit (Milan)
  • 1986: Check It Out avec Mezzoforte (BBC)
  • 1987 : Der Landartz avec James Last (comp. Last)
  • 1988 : Only Trust Your Heart (Concord Jazz). T.T. (gt, hca), Fred Hersch (p), Harvie Swartz (b), Marc Johnson (b), Joey Baron (dr) - CD
  • 1989 : Footprints (Verve). T.T. (gt, hca), Mulgrew Miller (p), Rufus Reid (b), Louis Nash (dr) - CD
  • 1989 : In Tokyo (Denon). T.T. (hca), Tsuyoshi Yamamoto (p), Tsutomu Okada (b), Fumio Watanabe (dr) - CD
  • 1991 : For My Lady - With The Shirley Horn Trio (Emarcy). T.T. (gt, hca), Shirley Horn (p, voc), Charles Ables (b), Steve Williams (dr) - CD
  • 1992: L'Or de L'Île Carn avec Sirius (Kelta Musique)
  • 1992: Martial Solal Toots Thielemans avec Martial Solal (Erato)
  • 1992 : The Brasil Project (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz BonfĂĄ (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1993: Wall Street Crash - Swing It! avec Thilo Wolf Big Band (MDL Erika-Musikverlag)
  • 1993 : The Brasil Project, vol. 2 (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Mark Isham (tp), Luiz BonfĂĄ (gt), Lee Ritenour (gt), Gilberto Gil (gt, voc), Milton Nascimento (voc), Dave Grusin (p), Marc Johnson (b) et Teo Lima (dr) - CD
  • 1994 : Dolphin Tears (Columbia-Sony Music) ComposĂ© par Roland Schoelinck, T.T.(hca), R.S (P, claviers)
  • 1994 : East Coast West Coast (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Jerry Goodman (vln), Lyle Mays (p), Robben Ford (gt), Herbie Hancock (p), Joshua Redman (ts), Terence Blanchard (tp), John Scofield (gt), Christian McBride (b) et Peter Erskine (dr) - CD
  • 1995 : Concerto For Harmonica (TCB). T.T. (hca) avec le Big Band de Lausanne et e.a. Fred Hersch (p), Christian Gavillet (bcl, bs) et Matthieu Michel (tp) - CD
  • 1995: Bringing It Together avec StĂ©phane Grappelli (Cymekob)
  • 1998 : Toots 75 / The Birthday Album (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Luis Bonfa, Philip Catherine, Bert van den Brink, Robben Ford, Charlie Haden, Mike Lang - CD
  • 1998 : Chez Toots (Private Music). T.T. (hca) avec e.a. Philip Catherine (gt), Johnny Mathis, Shirley Horn, Dianne Reeves et Diana Krall (voc), Hein Van de Geyn (b), AndrĂ© Ceccarelli (dr) - CD
  • 1999 : The Live Takes vol. 1 (Quetzal). T.T. (hca) avec Kenny Werner, Nathalie Loriers ou Michel Herr (p), Ray Drummond, Michel Hatzigeorgiou ou Sal La Rocca (b), Jukkis Uotila, Adam Nussbaum ou Bruno Castellucci (dr) - CD
  • 2000 : Toots Concerto (UJP) Roland Schoelinck (composition), Intern. Brussels Symph. Orch., David Miller (direction), Toots T. (hca).
  • 2001 : Toots Thielemans & Kenny Werner (Emarcy / Universal). T.T. (hca), Kenny Werner (p, claviers) - CD
  • 2001 : Toots Thielemans & Elis Regina : Wilsamba - CD
  • 2004 : One more for the road - CD
  • 2007 : Beatlejazz All You Need Dave Kikoski (p), Brian Melvin (d), Richard Bona (b) Joe Lovano (s), Toots Thielemans (hca)

Avec The George Shearing Quintet

en format LP (albums originaux)
  • 1953 : When Lights Are Low ∫ LP 10’ MGM Records – MGM E226 et LP 33 RPM E-3264 (rĂ©Ă©dition de 1955) (avec Cal Tjader)
  • 1954 : An Evening With The George Shearing Quintet ∫ LP 10’ MGM Records – LP 33 RPM E-3122 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : A Shearing Caravan ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3175 (avec Cal Tjader)
  • 1955 : Shearing in Hifi ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E-3293 (avec Cal Tjader)
  • 1956 : Velvet Carpet ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 720
  • 1957 : Latin Escapade ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 737
  • 1957 : The George Shearing Quintet and Orchestra – Black Satin ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 858 et ST 858 (stĂ©rĂ©o)
  • 1957 : The George Shearing Quintet with Voices – Night Mist ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 943 et ST 943 (stĂ©rĂ©o)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Dakota Staton – In The Night ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1003 et ST 1003 (stĂ©rĂ©o)
  • 1958 : The George Shearing Quintet with Brass Choir – Burnished Brass ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T 1038 et ST 1038 (stĂ©rĂ©o)
  • 1958 : Latin Lace ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1082 et ST 1082 (stĂ©rĂ©o)
  • 1958 : Blue Chiffon ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1124 et ST 1124 (stĂ©rĂ©o)
  • 1959 : Shearing On Stage! (Live) ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1187
  • 1959 : Peggy Lee, accompanied by the George Shearing Quintet - Beauty and the Beat! (Recorded Live At 1959 Miami DJ Convention)∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T1219
  • 1959 : Latin Affair ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol T-1275[13].
  • 1960 : On the Sunny Side of the Strip (Live) ∫ LP 33 RPM Capitol Records – Capitol ST 1416
  • 2000 : Just For You - Live In The 1950's (3 concerts Live inĂ©dits compilĂ©s) ∫ CD Jazz Band Records – EBCD 2153-2
Compilation
  • 1960 : Satin Latin (compilation ?) ∫ LP 33 RPM MGM Records – MGM E4041 (avec Cal Tjader)
  • 1961 : Lullaby of Birdland ∫ LP 33 RPM Pickwick Records
  • 2004 : George Shearing Quintet* Featuring Toots Thielemans – Lullaby Of Birdland ∫ CD Giants Of Jazz records - Giants Of Jazz CD 53402
  • The Best of George Shearing 1955-1960 ∫ CD Capitol Records

Musiques de films

Toots Thielemans y intervient ponctuellement comme soliste.

Notes et références

Notes

  1. Voir la photo noir et blanc de William P. Gottlieb à gauche de ce texte). À noter que le voyage permet de dater la photo de 1947.
  2. N.B. : La photo avec des vĂȘtements d’hiver permet d’en dĂ©duire, qu’il Ă©tait encore Ă  New York en dĂ©but d’annĂ©e 1948.
  3. Voir le détail la section "Discographie" de cet article.

Références

  1. Cf. Jazz Hot no 677, automne 2016.
  2. ULB DHC 175e : Les docteurs honoris causa 2010 – 1898 [PDF] 180 pages. Voir sommaire biographie de Toots Thielemans page 33. Consultation du 10 septembre 2020.
  3. Jazz Hot n°677, automne 2016 | Article Toots Thielemans : 29 avril 1922, Bruxelles - 22 aoĂ»t 2016, Braine-l’Alleud, Belgique. Consultation du 10 septembre 2020.
  4. Adrien Malemprez, « Toots Thielemans et la guitare », sur https://www.academia.edu/, (consulté le )
  5. (cf. Jazz Hot n°652, p.18).
  6. L’Incroyable Destin d'un ketje de Bruxelles, documentaire de 2008 diffusĂ© le 30 octobre 2015 sur La Trois.
  7. Article de la rtbf Toots Thielemans est mort. Consultation du 10 septembre 2020.
  8. Une photographie en témoigne (voir article Jazzhot).
  9. La biographie officielle de Bobbejaan Schoepen.
  10. EP George Shearing Quintet* – I Hear A Rhapsody / Body And Soul MGM Records – K11493
  11. (en) « Jazz Monthly - Toots Thielemans Feature Story »
  12. (en) « Inside Toots Thielemans Jazz Career as Google Doodle Honours Harmonica Legend »
  13. Répertorié dans la liste des 1000 disques à écouter avant de mourir : Livre de Tom Moon (August 28, 2008). 1,000 Recordings to Hear Before You Die. Workman Publishing Company. p. 991.
  14. Article de DH Les Sports+ Le premier instrument de Toots Thielemans Ă©tait l’accordĂ©on publiĂ© le 28/08/16. Consultation du 15 septembre 2020.
  15. Article du Washington Post toots-thielemans-a-harmonica-titan-looks-back-on-a-stellar-career. Consultation du 15 septembre 2020.
  16. « Toots Thielemans arrĂȘte sa carriĂšre », sur la Libre Belgique, (consultĂ© le ).
  17. « Le musicien Toots Thielemans est décédé », sur le Soir, (consulté le ).
  18. « Plus de 2 000 personnes et un hommage d’Obama pour les funĂ©railles de Toots Thielemans », sur le Soir, (consultĂ© le ).
  19. Cercle d'Histoire de La Hulpe, Terre de sculptures, La Hulpe, 2020.
    Sur la piÚce commémorative
  20. Fonds Toots Thielemans , sur le site de la BibliothĂšque royale de Belgique.
  21. « Les Docteurs Honoris Causa de l'Université libre de Bruxelles », sur le site de l'ULB (consulté le ).
  22. (en) « Home: Grammy Awards: Grammy Awards 1964 »
  23. (en) « Home: Grammy Awards: Grammy Awards 1980 »
  24. (en) « Paul Acket Award »
  25. (nl) « Manneken Pis krijgt een Toots Thielemans-kostuum »
  26. (de) « Jean Toots Thielemans·German Jazz Trophy PreistrÀger 2004 »
  27. « Les «Octaves» consacrent Saule artiste de l'année »
  28. « AngÚle reçoit un Zinneke de bronze pour son rÎle d'ambassadrice de Bruxelles »
  29. (en) « NEA Jazz Master : Jean-Baptiste "Toots" Thielemans » (consulté le )
  30. (nl) « Toots Thielemans bekroond voor carriÚre »
  31. (nl) « Artiesten - Toots Thielemans »
  32. (es) « Premio Donostiako Jazzaldia »
  33. « Toots Thielemans membre d'honneur de l’Union des Artistes du Spectacle »
  34. « Toots Thielemans range son harmonica »
  35. (nl) « MIA's geven Toots Thielemans postuum Lifetime Achievement Award 2017 »
  36. (en) « Arrival, La La Land, Among Film Music Critics Nominees »
  37. (en) « Hohner Signature Series - Toots Mellow Tone »
  38. (en) « Hohner Signature Series - Toots Hard Bopper »
  39. (nl) « Toots Thielemans Jazz Award 12e & 13e editie »
  40. (nl) « Vorst heeft Toots Thielemansstraat »
  41. « A.R. Toots Thielemans »
  42. « E.F.A. A.R. Toots Thielemans - Prospérité »
  43. « Metro 3 - TOOTS THIELEMANS »
  44. « 5 choses que vous ne saviez pas sur le jazzman bruxellois Toots Thielemans »
  45. « BELGIE(N) - BELGIQUE. 25/06 Marka Ă  la fĂȘte de la musique. au chĂąteau du karreveld CULTURELE »
  46. (nl) « Virtueel Museum Grimbergen - Toots Thielemans »
  47. (nl) « Persoonlijke brief van president Obama voor Huguette, weduwe van Toots, tijdens uitvaart »

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.