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MĂ©tro de Bruxelles

Le mĂ©tro de Bruxelles est un moyen de transport en commun rapide desservant une grande partie de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale en Belgique. Il consiste en quatre lignes de mĂ©tro lourd en site propre, les lignes 1, 2, 5 et 6, totalisant 39,9 de kilomètres de voies[2], dont 37,5 km souterraines[3]. Le rĂ©seau prĂ©mĂ©tro consiste en trois lignes de trams (lignes 3, 4 et 7) partiellement souterraines qui offrent, sur la majeure partie de leurs parcours, un service comparable Ă  celui du mĂ©tro. Le mĂ©tro possède cinquante-neuf stations de mĂ©tro lourd, quinze de prĂ©mĂ©tro, sept ayant une correspondance avec une autre ligne. Avec 39,9 km (lignes de prĂ©mĂ©tro non comptĂ©es), il est classĂ© 92e du monde en longueur.

MĂ©tro de Bruxelles
Image illustrative de l’article Métro de Bruxelles
Logo du métro de Bruxelles.

Image illustrative de l’article Métro de Bruxelles
M6 « BOA » sur la ligne 5 à la station Erasme.

Situation Bruxelles
Type MĂ©tro
Entrée en service
Longueur du rĂ©seau 39,9 km
Longueur additionnĂ©e des lignes 55,7 km[note 1]
Lignes 4
Stations 59 (69[note 2])
Fréquentation 151,7 millions (2017)[1]
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire STIB
Exploitant STIB
Vitesse moyenne 28,0 km/h
Vitesse maximale 72 km/h
Lignes du réseau (M) (1) (2) (5) (6)
Réseaux connexes (T) Prémétro de Bruxelles
(T) Tramway de Bruxelles
(B) Autobus de Bruxelles
RER

Image illustrative de l’article Métro de Bruxelles
Carte du métro de Bruxelles.

Le premier projet de métro fut conçu en 1892. En 1969, fut mis en service un premier embryon du projet, un tunnel fonctionnant en prémétro et reliant six stations. C'est le que la première ligne de métro fut mise en service.

L’exploitation du mĂ©tro de Bruxelles est assurĂ©e par la STIB (SociĂ©tĂ© des Transports Intercommunaux de Bruxelles). Cette entreprise publique assure Ă©galement l’exploitation des tramways et de la majoritĂ© des bus de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. La desserte de Bruxelles et de son agglomĂ©ration est Ă©galement assurĂ©e par les bus des entreprises publiques De Lijn et TEC, ainsi que par les trains de la SNCB[4] dont les rĂ©seaux sont connectĂ©s au mĂ©tro et prĂ©mĂ©tro en certaines stations. En 2017 le mĂ©tro transporta près de 152 millions de passagers.

Sur environ 750 000 dĂ©placements quotidiens dans les transports de la STIB, le mĂ©tro, avec ses 350 000 voyageurs par jour, reprĂ©sente une part de 45 % devant les bus avec 29 % et les trams avec 26 %. Pour le million d’habitants de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale, le mĂ©tro, favorisĂ© par l’encombrement constant des voies de circulation en surface, joue un rĂ´le dĂ©terminant dans la mobilitĂ© en ville[5].

Les nombreuses voies de chemin de fer qui sillonnent la ville servent Ă  installer dans Bruxelles et sa pĂ©riphĂ©rie un rĂ©seau RER mis en service en 2015 et en cours de dĂ©veloppement, offrant un total de 105 stations (train et mĂ©tro) sur le territoire des dix-neuf communes de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale et 15 stations en pĂ©riphĂ©rie. Les gares les plus importantes du rĂ©seau national et international : la gare du Midi, la gare centrale, la gare du Nord et la gare de Bruxelles-Schuman sont dotĂ©es d'une station de mĂ©tro en connexion avec les trains Intercity et les chemins de fer internationaux. D'autres gares moins importantes (Bockstael, Tour et Taxis, Simonis, Bruxelles-Ouest, Anderlecht, MĂ©rode) sont Ă©galement dotĂ©es d'une station de mĂ©tro[note 3].

Le métro bruxellois est le seul métro de Belgique. La ville d'Anvers possède un prémétro, faisant partie intégrante de son réseau de tramway. Charleroi dispose d'un réseau de métro léger. Quant à la ville de Gand, elle possède un réseau de tramway. Il y a aussi un tramway de la côte belge (une ligne, la plus longue ligne de tram à écartement métrique du monde), et un tramway de Liège est en projet.

Fichier audio
Son émis lors de la validation d'un pass MOBIB aux portiques du métro
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RĂ©seau

La station Demey est située en surface, un arrêt avant le terminus est de la ligne 5.
La dernière station construite appelée Delacroix a été inaugurée en 2006.

Les lignes

Les lignes 1 et 5 (anciennement 1A et 1B) traversent la rĂ©gion d’ouest en est et partagent un tronçon commun sous le centre-ville, ce qui lui assure une haute frĂ©quence (3 minutes d'intervalle en heure de pointe). Les lignes 1 et 5 se sĂ©parent aux extrĂ©mitĂ©s du tronçon commun. La ligne 2 entoure le centre-ville par un tracĂ© qui boucle Ă  la station Simonis. Ce tracĂ© a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 2009[note 4], et est dĂ©doublĂ© par la ligne 6, qui se prolonge ensuite vers le Nord.

Le mĂ©tro de Bruxelles assure une desserte fine de la ville, souvent calquĂ©e sur les anciens arrĂŞts de trams. Les stations sont donc très rapprochĂ©es, 591 m en moyenne pour le MĂ©tro et le PrĂ©mĂ©tro.

Le métro de Bruxelles a pour but d’atteindre une vitesse commerciale de 30 km/h. La limite de vitesse des rames est de 72 km/h. Pour des raisons d'économie d'énergie la vitesse maximale de la ligne 2 est limitée à 50 km/h[6].

Le métro bruxellois est souterrain à 86 %, soit 75,2 km de voies simples[2]. Quelques tronçons (12,1 km de voies simples) sont à l’air libre tels qu’à l’est de Bruxelles à Demey ou à Alma par exemple. Les tunnels du métro sont à quelques dizaines de mètres de profondeur, sauf au niveau de la station Yser située à proximité du canal. L’axe du prémétro sous les grands boulevards du centre - à l'intérieur de la Petite Ceinture qui entoure le centre-ville - a été aménagé sous l’ancien voûtement de la Senne situé sous les boulevards. Sous la petite ceinture, la ligne 2, se situe sur le côté extérieur des tunnels de la voie rapide automobile qui contourne le centre. Au sud, elle s’écarte de ce tracé à partir de la Gare du Midi avant de remonter en surface derrière les abattoirs afin d’enjamber le canal. Ensuite, elle rejoint la station Simonis, fermant la boucle de cette ligne qui ceinture le centre de la ville.

À l'est et à l'ouest de la ville, le métro réutilise des emprises prévues à l'origine pour la mise à quatre voies des lignes 26 et 28 de chemin de fer, assiettes qui n'avaient jamais été utilisées.

Les voies souterraines du mĂ©tro sont toujours placĂ©es dans un tunnel unique. La circulation des trains s’effectue Ă  droite comme dans toutes les autres lignes de trams et mĂ©tros de Belgique - sauf entre Midi et Roi Baudouin oĂą la circulation s’effectue Ă  gauche. Le passage d'un sens Ă  l'autre se fait Ă  la gare du Midi, oĂą les deux voies du mĂ©tro ne sont pas au mĂŞme Ă©tage de manière Ă  permettre la correspondance dans tous les sens avec le prĂ©mĂ©tro, soit horizontalement (d'une voie Ă  l'autre sur un mĂŞme quai), soit verticalement (par escalier, escalator ou ascenseur). L’alimentation Ă©lectrique se fait par un troisième rail latĂ©ral, la tension Ă©lectrique Ă©tant de 900 V continu.

Le gabarit des rames du mĂ©tro est relativement classique avec près de 2,70 mètres. Les convois ont une capacitĂ© allant de 276 Ă  744 passagers, ce nombre variant selon la gĂ©nĂ©ration et la taille des rames. Toutes les lignes du mĂ©tro sont constituĂ©es de voies permettant une vitesse allant jusqu'Ă  72 km/h, ce qui est Ă©levĂ© pour un transport urbain, mais c'est peut-ĂŞtre trop peu pour que les nouvelles rames puissent ĂŞtre livrĂ©es en roulant sur leurs propres roues dans un train de marchandises ordinaire (en profitant de ce que le mĂ©tro bruxellois, comme le rĂ©seau belge des chemins de fer, est Ă  voie normale et qu'il y a trois raccordements industriels entre les deux).

Ligne Caractéristiques
1
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Gare de l’Ouest ⥋ Stockel
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
12,500 km
Durée
26 min
Nb. d’arrêts
21
Matériel
[[Boa (STIB) M7
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / O / O
Voy. / an
—
DĂ©pĂ´t
Delta
Desserte : Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Woluwe-Saint-Pierre, Woluwe-Saint-Lambert
Autre :
2
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Élisabeth ⥋ Simonis
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
10,300 km
Durée
20 min
Nb. d’arrêts
19
Matériel
U5,M6 BOA
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / O / O
Voy. / an
—
DĂ©pĂ´t
Jacques Brel
Desserte : Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Josse-ten-Noode
Autre :
5
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Herrmann-Debroux ⥋ Érasme
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
17,300 km
Durée
36 min
Nb. d’arrêts
28
Matériel
U4,U5, [[Boa (STIB)] M7
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / O / O
Voy. / an
—
DĂ©pĂ´t
Delta
Desserte : Anderlecht, Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Auderghem
Autre :
6
Accessible aux personnes à mobilité réduite
Élisabeth ⥋ Roi Baudouin
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
15,500 km
Durée
30 min
Nb. d’arrêts
26
Matériel
U5,M6 BOA
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S, D
Jour / Soir / Nuit / FĂŞtes
O / O / O / O
Voy. / an
—
DĂ©pĂ´t
Jacques Brel
Desserte : Jette, Koekelberg, Molenbeek-Saint-Jean, Anderlecht, Saint-Gilles, Bruxelles-Ville, Ixelles, Saint-Josse-ten-Noode
Autre :

Les stations

La station Clemenceau possède un quai central (ligne 2).

Le rĂ©seau du mĂ©tro comprend 59 stations de mĂ©tro et 10 stations en prĂ©mĂ©tro (ligne 3). La station de mĂ©tro bruxelloise classique est souterraine et comporte deux voies encadrĂ©es par deux quais de 3 Ă  5 mètres de large. Certaines stations dĂ©rogent Ă  cette disposition ; elles possèdent un quai central unique entourĂ© des deux voies (par exemple station Clemenceau). Enfin, les lignes du prĂ©mĂ©tro Nord-Sud du centre-ville (de Anneessens Ă  Rogier) ont trois quais : un central destinĂ© en principe Ă  l’embarquement, et deux latĂ©raux pour le dĂ©barquement (ces rĂ´les ne sont pas toujours respectĂ©s par les usagers). Certaines stations, comme Beekkant, Gare du Nord ou Gare de l’Ouest, sont plus complexes. La longueur des quais est fixĂ©e Ă  125 mètres de moyenne avec certaines stations Ă  170 mètres[note 5]. Les stations des anciennes lignes de prĂ©mĂ©tro se caractĂ©risent par des tunnels plus hauts rendus nĂ©cessaire pour l’utilisation de la catĂ©naire pour le pantographe, qui fut supprimĂ©e lors de la transformation de la ligne en mĂ©tro lourd.

Les stations aĂ©riennes ou en surface ont Ă©tĂ© construites gĂ©nĂ©ralement sur les sections terminales des lignes 1, 5 et 6. Celles-ci sont entièrement couvertes par des verrières ou par une toile spĂ©cialisĂ©e en inox (Érasme)[11]. La station Delacroix, dernière station inaugurĂ©e, est aĂ©rienne et souterraine (car elle possède deux entrĂ©es), possède un quai central d’une largeur de 6 mètres et une grande verrière.

Stations de la ligne 1 :

Stations de la ligne 2 :

Stations de la ligne 5 :

Stations de la ligne 6 :

DĂ©coration des stations

Station Alma construite en 1982.

Les stations du métro de Bruxelles se caractérisent par différents styles indépendants les uns des autres et correspondant aux choix esthétiques (et de matériaux) liés à leurs époques de construction. Chaque station a son propre design et ne suit aucun modèle de conception, les choix étant laissés à l’architecte responsable du projet.

La plupart des stations ayant été construites après 1970, les matériaux utilisés sont en général le béton, le fer et le verre. Tous les sols sont faits en carrelage de céramique (le sol des plus anciennes stations avaient, à l'origine un revêtement de sol en caoutchouc à profils pastilles « pirelli »[12]). Les parois latérales des stations sont généralement en métal ou en béton et des œuvres d’art ou des publicités y sont souvent accrochées. Le nom de chaque station était inscrit en bleu sur une plaque en métal ou en plastique illuminée derrière par un néon de couleur blanche puis la signalétique a été modifié pour apparaître actuellement en blanc sur fond gris foncé.

Les stations de la ligne de prémétro Nord-Sud se distinguent par leur hauteur de plafond inférieure à celles des lignes de métro, ceci étant dû à l’ancienne canalisation de la Senne[13].

Stations de correspondance et couloirs

Les correspondances entre les diverses lignes du métro se font par des escaliers ou des escaliers roulants car, souvent, les lignes de correspondance sont situées à des niveaux différents. La station de métro Arts-Loi possède deux niveaux pour les différentes lignes : le -1 est associé à la ligne 2 et la ligne 6 tandis que le -2 est associé à la ligne 1 et la ligne 5. La station de métro Saint-Guidon possède deux niveaux : le -1 est associé à la ligne 5 et le -2 est associé à une éventuelle future ligne de grande ceinture. Certaines stations partagent le même quai, sans parler du fait des troncs communs entre deux lignes comme entre le 2 et le 6 ou entre le 1 et le 5 qui utilisent l’ancien tronc commun des 1A et 1B. Les stations Simonis (anciennement Simonis-Léopold II) et Élisabeth (anciennement Simonis-Élisabeth) correspondent aux deux étages d'une même station, aux deux terminus de la ligne circulaire 6, ceci pour permettre aux usagers de mieux distinguer sur quel quai se rendre selon le sens dans lequel ils souhaitent emprunter cette ligne ou la ligne 2 dont elle est la « version courte ».

Signalétique

Chaque ligne est dĂ©signĂ©e Ă  la fois par son numĂ©ro et ses terminus. En entrant dans une station oĂą plusieurs lignes circulent, le voyageur est guidĂ© jusqu’au quai recherchĂ© par des panneaux fournissant ces deux indications. Sur le quai, le nom de la station courante est rappelĂ© par des panneaux tous les 30 mètres sur les parois de la station tandis que la direction et le numĂ©ro de la ligne sont indiquĂ©s sur un panneau situĂ© gĂ©nĂ©ralement au milieu du quai.

Chaque ligne est équipée d’un système électronique indiquant le temps d’attente avant l’arrivée des rames suivantes dans la direction voulue[14].

À proximité des quais des stations, des panneaux à fond vert indiquent la sortie par un pictogramme courant : le carré blanc avec une flèche vers l’extérieur.

Depuis 2006, sur tous ses nouveaux plans et panneaux, la STIB utilise une police de caractère spécifiquement créée pour ses transports en commun dont le métro, la Brusseline[15].

Depuis 2012, les entrées des stations de métro sont équipées d’une borne d’entrée affichant le temps d’attente pour les quatre prochaines rames de métro[16].

Bouches de métro

Bouche de métro à Merode.

À de très rares exceptions près[note 6], chaque station du métro bruxellois possède au minimum deux bouches de métro mais peuvent en avoir jusqu’à 6, par exemple au Square Montgomery. Les accès se font via des escalators ou par des simples escaliers[note 7]. À proximité de chaque bouche de métro, on trouve un grand logo « M » sur fond bleu dessiné par Jean-Paul Emonds-Alt (1928-2014)[17] et éclairé la nuit permettant de repérer facilement les entrées de la station.

Histoire

Le plan de 1969.
Le plan de 1925.

C’est en 1892 que les premiers projets d’un métro à Bruxelles ont surgi, prenant en exemple l’équipement des villes de Londres et Paris. Ces projets étaient appuyés par le roi Léopold II, surnommé le roi-bâtisseur. Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs plans de réseaux souterrains ont été imaginés, sans toutefois recevoir le soutien ni de l’administration ni de la population.

Il fallut attendre les années 1950 pour voir un premier tronçon souterrain très court à la Gare du Midi. Fut ensuite ouvert un premier vrai tunnel accueillant les trams et plusieurs stations en 1969, au centre-ville. L’exploitation d’un vrai métro eut lieu à partir de 1976.

Ligne 1

Station Crainhem.

C’est la plus ancienne des lignes, dont les premiers projets remontent à 1898. Les travaux ne commencèrent qu’en 1965 au rond-point Schuman. Le premier embryon de métro bruxellois fut ouvert en 1969, sous forme de ligne de trams souterraine (prémétro) est-ouest entre la station De Brouckère et la station Schuman, soit six stations, auxquelles il faut ajouter un terminus en surface au-dessus de l'emplacement de l'actuelle station Sainte-Catherine.

Après 11 ans de travaux au total, ce tronçon de prĂ©mĂ©tro fut transformĂ© en ligne de mĂ©tro lourd. Il fut Ă©galement prolongĂ© Ă  l’est jusque Merode, d’oĂą il se divisa en deux branches : une vers le nord-est jusque Tomberg (1B), l’autre vers le sud-est jusque Beaulieu (1A). Cette première ligne de mĂ©tro Ă  Bruxelles fut inaugurĂ©e le par sa MajestĂ© le Roi Baudouin. Elle comptait alors seize stations et 11 km, desservie par 45 rames doubles[18].

En 1977, la ligne fut prolongée à ses extrémités avec l’ouverture de deux nouvelles stations : Sainte-Catherine à l’ouest, Demey sur la branche sud-est (1A).

Station Pannenhuis inaugurée en 1982.

En 1981, trois nouvelles stations vinrent étendre la ligne 1 à son extrémité ouest : Comte de Flandre, Étangs Noirs et Beekkant, cette dernière devenant le nouveau terminus ouest.

En , l'extrémité est de la ligne 1B fut prolongée de deux stations jusqu'à Alma (à Woluwe-Saint-Lambert) au nord-est.

En octobre 1982, la ligne 1 fut divisée en deux branches également à l’ouest avec une extension de 7 km. Après Beekkant, la ligne 1A poursuivit son chemin vers le nord-ouest jusque Bockstael (à Laeken) avec cinq stations supplémentaires. Après Beekkant, la ligne 1B continua vers le sud-ouest jusque Saint-Guidon (à Anderlecht) avec quatre stations supplémentaires[19]. Cette section est principalement en surface.

Trois ans plus tard, la ligne 1A fut étendue en mars au sud-est jusque Herrmann-Debroux et en mai au nord-ouest jusqu’au Heysel (site ayant accueilli l’Expo ’58 et où se situe le stade Roi Baudouin). Cette même année 1985, en juillet, la station Veeweyde fut ouverte sur la ligne 1B au sud-ouest.

Une nouvelle extension de la ligne 1 fut réalisée en août 1988 : ouverture des stations Crainhem et Stockel (nouveau terminus) à l’extrémité de la branche nord-est (1B).

En janvier 1992 eut lieu l’ouverture de la station Bizet, à l’autre extrémité de la ligne 1B (sud-ouest).

Août 1998 voit l’extension de la ligne 1A à son nord-ouest avec la construction d’une nouvelle station Heysel mais recouverte et de la station Roi Baudouin, celle-ci devenant son nouveau terminus.

En septembre 2003, les quatre dernières stations de la ligne 1 (4,5 km[20]) furent inaugurées au sud-ouest (1B) : La Roue, CERIA, Eddy Merckx et Érasme, cette dernière devenant le nouveau terminus.

Dans son ensemble, la ligne a un tracé global est-ouest. Avant la réorganisation de 2009, elle avait deux branches : la ligne 1A et la ligne 1B. Entre les stations Beekkant (à l’ouest) et Merode (à l’est), le tracé est commun. Les rames alternent : une rame sur deux parcourt la ligne 1A, l’autre la ligne 1B. À partir de Beekkant, la ligne 1A et la ligne 1B suivent partiellement le tracé de la ligne 28 de la SNCB, entre Jacques Brel et Bockstael. La ligne 28 sera rouverte au service des voyageurs dans le cadre du Réseau express régional bruxellois, avec comme gares de correspondance Pannenhuis (aujourd'hui Tour et Taxis), Simonis et la gare de l’Ouest. Ces gares ont été mises en service en 1982, en semaine uniquement, puis fermées quelques mois plus tard avec l’ouverture du métro. Depuis le , ces trois gares sont à nouveau ouvertes au trafic voyageurs et desservies par le train S10 Termonde – Jette – Bruxelles-Ouest – Bruxelles-Midi – Bruxelles-Nord – Jette – Alost cadencés à l'heure. De plus, il arrive que des trains supplémentaires fassent arrêt à Simonis en cas d’événement exceptionnel au stade Roi Baudouin ou à Bruxelles-Ouest en cas d'interruption du trafic dans la jonction Nord-Midi.

Stations de la ligne 1A :

Stations de la ligne 1B :

Ligne 2

Station Hôtel des Monnaies inaugurée en 1988.
Accès principal de la station Porte de Namur.

La ligne 2 du métro bruxellois est une ligne circulaire[note 4] qui roule, pour la majeure partie de son tracé, sous le grand boulevard ceinturant le centre historique de Bruxelles appelé Petite Ceinture.

Il s’agit à l’origine, comme la ligne 1, d’une ligne de prémétro. En 1970, le premier embryon de ligne 2 fut inauguré. Il s’agissait d’un tunnel qui reliait Madou et la Porte de Namur dans lequel circulaient des trams. La ligne fut étendue jusqu’à la station Rogier inaugurée en 1974. Elle était alors parcourue principalement par les trams 101, 102 et 103 mais aussi 18, 19 et 32. En 1986, la ligne fut allongée à l’ouest jusque Simonis.

Cette même année, le ministère bruxellois vota pour sa conservation en l’état. Les ministres du gouvernement bruxellois, fédéral et du transport accordèrent le permis de bâtir pour la construction des stations Yser, Sainctelette (qui existe en partie, au niveau du gros œuvre, mais non utilisée en raison de sa proximité avec les stations Yser et Ribaucourt), Ribaucourt et Simonis au nord et Hôtel des Monnaies au sud. Après des années de débats entre partisans du métro léger et ceux du métro lourd, la décision fut prise en 1986 d'opter pour le métro lourd[21].

Le , la ligne fut donc finalement transformée en ligne de métro lourd et dénommée ligne 2, allant de Simonis à la Gare du Midi[22].

Elle connut encore deux extensions au-delĂ  de la Gare du Midi : en jusque Clemenceau, en septembre 2006 jusque Delacroix.

La dernière étape consista dans le bouclage de la ligne réalisé en 2009. Depuis le , la ligne continue de Delacroix vers la Gare de l’Ouest avant de reprendre le trajet occupé avant restructuration du réseau par la ligne 1A jusqu’à la station Roi Baudouin. Les deux niveaux de la station Simonis furent à cette occasion renommés Simonis-Léopold II (aujourd'hui Simonis, sur l'ancienne ligne 1A) et Simonis-Élisabeth (aujourd'hui Élisabeth, terminus de la ligne 2 avant le bouclage, et aujourd'hui terminus commun des lignes 2 et 6 arrivant et repartant vers Rogier).

La ligne 2 fait donc une boucle d'Élisabeth à Simonis (suivant une grande partie de la petite ceinture automobile dont elle s'écarte à l'ouest), la ligne 6 continuant au-delà de Simonis jusqu'à Roi Baudouin (voir carte ci-dessous).

Attentats du 22 mars 2016 Ă  Maelbeek

Le , à 9 h 11, un terroriste se fit exploser dans une rame de métro de la ligne 5 en direction de Maelbeek, lorsque celle-ci se remettait en marche en direction d'Arts-Loi. L'attaque fit 16 victimes et une centaine de blessés à degrés divers. À la suite de cette tragédie et aux dégâts occasionnés, le réseau métro fut complètement fermé, et les lignes de tram et de bus furent toutes suspendues jusque tard dans l'après-midi[23]. Le , certaines portions des lignes 1 et 5 furent rouvertes sous forte présence militaire, ne s'arrêtant que dans un nombre très limité de stations et ne fonctionnant qu'entre 7 heures et 19 heures à basse fréquence. Le tronçon Gare Centrale-Schuman, qui contient la section endommagée, est assuré par des navettes de bus, pour permettre le déblaiement des débris et l'enquête de la police scientifique[24]. À partir du , les lignes 2 et 6 fonctionnent également, et 38 des 69 stations sont ouvertes au public, sujettes à des contrôles systématiques de la part de militaires à l'entrée des stations[25]. Dès le , le tronçon entre Gare Centrale et Schuman fut remis en service, marquant uniquement un arrêt supplémentaire à Arts-Loi et roulant à vitesse réduite à travers Maelbeek, recouverte de bâches pour éviter les regards des curieux[26]. Le , 51 des 69 stations de métro et prémétro ont été remises en service, avec service quotidien de 7 heures à 21 heures[27], puis toutes les stations sauf Maelbeek ont rouvert de 6 heures à 22 heures dès le [28]. Le , le réseau métro reprit son fonctionnement normal, s'arrêtant à toutes les stations et reprenant ses horaires classiques. Le nombre d'accès resta toutefois limité à 2 entrées et sorties dans chaque station[29]. Finalement, le , l'ensemble des accès des stations fut rouvert[30]. Une fresque de l'artiste Benoît van Innis en mémoire des victimes a été inaugurée le [31].

Une des conséquences de cet attentat fut la baisse de fréquence, l'absence d'une U4 ramena l'intervalle sur le tronçon commun de 2 min 30 s à 3 minutes. Depuis , la fréquence de passage sur les lignes 1/5 est de 6 minutes au lieu des 5 minutes habituelles. La rame affectée était constituée des unités 105-106 et 141-142, la voiture détruite est la 105, cette dernière est garée et gardée à l'abri des regards indiscrets, le temps de l'enquête, découplée de sa jumelle la 106. Quant à la rame composée des unités 141-142, elle a dernièrement repris du service en arborant de nouveaux matricules, les 161-162, cette rame roule en service régulier et sert actuellement de test à la suite du facelift et des modifications nécessaires en vue d'une prolongation de la présence de ces rames de première génération qui devraient rouler dans les années à venir sur l'axe Nord-Sud.

Les développements effectués et en cours

Le métro bruxellois a beaucoup évolué au XXIe siècle, passant d’un réseau à bout de souffle à un réseau beaucoup plus rapide et efficace. Les améliorations les plus marquantes ont été le bouclage de la petite ceinture, accompagnée d’une réorganisation des lignes avec plusieurs pôles de correspondances, en 2009, ainsi que l’amélioration des lignes de l’axe Nord-Sud et de la Grande Ceinture, qui ont gagné en régularité et en efficacité. Les fréquences ont été revues à la hausse sur les lignes principales pour répondre à l’augmentation du flux de passagers[32].Les stations ont été et sont en cours de rénovation. Une nouvelle génération de matériel roulant circule sur les voies depuis 2007.

Modification du réseau en 2009

L’entrée de la station Bizet, arborant en le logo de la ligne 5.

Le Gouvernement rĂ©gional de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale a adoptĂ© en le plan de dĂ©veloppement du rĂ©seau de la STIB. Ce plan a abouti avec le bouclage de la ligne 2 et a impliquĂ© la refonte totale du rĂ©seau de mĂ©tro Ă  partir du [33] : 4 lignes parcourent alors celui-ci (dont une possède ses deux terminus dans la mĂŞme station, Simonis, Ă  des niveaux superposĂ©s). Les deux niveaux de la station « Simonis » sont renommĂ©s afin d’éviter la confusion pour les voyageurs. Le niveau - 1 est renommĂ© « Simonis (Leopold II) » du nom du boulevard, et le niveau - 2, « Simonis (Élisabeth) » du nom du parc[34]. En , ces deux niveaux sont une nouvelle fois renommĂ©s, afin d'Ă©viter la confusion : Simonis (LĂ©opold II) devint Simonis, et Simonis (Élisabeth) devint Élisabeth[35].

Réseau bruxellois de métro et de tram "CHRONO" (STIB), à partir du 1er octobre 2018.

Aux quatre lignes de métro s'ajoutent cinq lignes de tramway « CHRONO », c'est-à-dire des lignes de tramway rapides, en site propre et régulières. Deux d'entre elles, les lignes 3 et 4, empruntent l'axe Nord-Sud du prémétro. La ligne 7 emprunte le prémétro de la Grande ceinture depuis le . Inaugurée le , la ligne 9 circule en surface, à l'exception de son terminus à Simonis, qui est en prémétro. Enfin, à partir du , la ligne 94 devient la ligne 8, et est la seule des cinq lignes « CHRONO » à circuler exclusivement en surface.

Les lignes de métro et de tram « CHRONO » se sont vu attribuer des numéros à un chiffre, et constituent ainsi les neuf lignes « fortes » du réseau :

  • (M) (1) : mĂ©tro lourd, de la Gare de l’Ouest Ă  Stockel.
  • (M) (2) : mĂ©tro lourd, effectuant une boucle[note 4] qui dĂ©bute et termine Ă  son unique terminus Simonis mais Ă  des niveaux diffĂ©rents (Simonis et Élisabeth).
  • (T) (3) : tramway « CHRONO », de l’Esplanade de Bruxelles Ă  Churchill via l’axe Nord-Sud du prĂ©mĂ©tro.
  • (T) (4) : tramway « CHRONO », de la Gare du Nord au Parking d’Uccle Stalle via l’axe Nord-Sud du prĂ©mĂ©tro.
  • (M) (5) : mĂ©tro lourd, d’Érasme Ă  Herrmann-Debroux.
  • (M) (6) : mĂ©tro lourd, de la station Roi Baudouin Ă  Élisabeth (en empruntant la boucle de la ligne 2[note 4]).
  • (T) (7) : tramway « CHRONO », du Heysel Ă  Vanderkindere via l’axe prĂ©mĂ©tro de Grande ceinture.
  • (T) (8) : tramway « CHRONO », de la place Louise Ă  Roodebeek, en surface.
  • (T) (9) : tramway « CHRONO », de Simonis (oĂą la station est en prĂ©mĂ©tro) au stade Roi-Baudouin.

RĂ©novation des stations depuis 2007

Entrée de la station Sainte-Catherine après les rénovations.

Une rénovation de 24 des 69 stations de métro a été lancée en [36]. Il s'agissait dans certains cas de reconstructions complètes, dans d'autres de simples aménagements, tels que le placement d'ascenseurs ou de nouveaux guichets pour permettre l'accès aux personnes à mobilité réduite, par exemple. Le coût total de ces travaux était d'environ 100 millions d'euros, financés par la Région bruxelloise et par Beliris, l'accord de coopération entre la Région et le gouvernement fédéral.

La station Tomberg fut la première à être remise à neuf, suivie de Maelbeek, De Brouckère, Gare Centrale (rénovation partielle, nouveaux accès, nettoyage des marbres, nouvel éclairage et pose d'ascenseurs pour personnes à mobilité réduite), Sainte-Catherine, Gare du Midi, Gare du Nord (pose de fresques murales représentant la forêt, rétroéclairées par des LEDs multicolores), Arts-Loi (pose d'ascenseurs, recarrelage des murs, ouvertures entre les différents niveaux; travaux achevés en ) et Schuman (unification de la station de métro avec la gare ferroviaire de la ligne 161, construction du tunnel Schuman-Josaphat avec enjambement des rails du métro, création d'un pôle multimodal, installation de multiples ascenseurs et nouveau design esthétique de la station).

En 2016, onze stations étaient programmées pour une rénovation au plus tard en 2020[37]. La station Rogier fut prête en 2016, suivant l'installation d'un puits de lumière et de nouveaux accès durant les années précédentes. Les stations Bockstael et Trône devraient également voir la fin de leurs travaux de réfection. La modernisation de Bourse est terminée depuis début 2019.

Les modifications à Bourse et De Brouckère[38] - transforment les deux stations en profondeur et nécessiteront deux ans de travaux. À De Brouckère, le but est de faire rentrer la lumière extérieure dans la station jusque sur les quais du métro, de réaménager la mezzanine côté métro, et de créer une nouvelle sortie donnant immédiatement sur la Place de la Monnaie.

L'année 2019 verra l'inauguration de six stations importantes : les trois correspondances avec l'axe ferroviaire Nord-Midi (Gare du Nord, Gare Centrale[39] - et Gare du Midi) ainsi que trois stations consécutives du prémétro : Porte de Hal (station de métro également), Parvis de Saint-Gilles et Horta.

La station Albert, la plus méridionale de l'axe vertical du prémétro, sera quant à elle transformée en profondeur pour pouvoir accueillir le métro Nord. Le permis d'urbanisme a été reçu en 2018.

La station de correspondance Montgomery sera également rénovée au cours des cinq prochaines années, mais la date des opérations n'est pas encore déterminé.

Trois stations sont en cours de rénovation[40] : De Brouckère, Parc et Gare Centrale, la vingtième station rénovée. Sont annoncées en prochaine rénovation d'ici le milieu de la décennie les stations : sur l'axe de pré métro nord-sud, une transformation en mode métro, Gare du Nord, Rogier, De Brouckère, et Bourse ; sur l'axe est-ouest, les stations Schuman, Maelbeek - après l'attentat terroriste -, Sainte-Catherine, mais aussi Aumale plus à l'ouest, Hankar et Alma, plus à l'est. Sur la ligne en sous-sol de la Petite Ceinture, outre Arts-Loi, et Rogier, ce sera aussi le cas des stations Trône, Gare de l'Ouest, Simonis, et Belgica[41].

Installation de contrôle d’accès en stations (2010-2020)

Afin de lutter contre la fraude et l’insécurité, la STIB place des portillons aux entrées des stations afin d’en limiter l’accès aux seules personnes munies d’un titre de transport. L’installation de ces portillons a commencé en à Porte de Namur. Ce sont les sociétés Automatic Systems et Schneider Electric qui fournissent les portillons[42]. Début 2016, 62 stations sur les 69 du réseau de la Stib en sont équipées[43]. Courant 2016, trois nouvelles stations furent équipées de ces portiques qui nécessitent une validation du titre de transport pour s’ouvrir : Schuman, Arts-Loi et Eddy Merckx. Ils furent installés entre 2017 et 2020 dans les quatre dernières stations (Clemenceau, Delacroix, Gare Centrale, De Brouckère). Depuis 2014, la validation à la sortie a été implémentée dans les stations de prémétro[44]. Depuis fin 2018, le voyageur doit également valider en sortie de métro[45]. Certains cherchent encore, avec divers niveaux de succès, à passer ces portillons sans payer, soit en essayant de passer à deux en ne payant qu'une place, soit par acrobatie par au-dessus des cloisons, d'où les contrôles-surprise périodiques des titres de transport, et les fortes amendes infligées aux contrevenants, avec augmentation en cas de récidive.

À noter que selon des vidéos d'archives et des vestiges visibles jusqu'au début des années 2010 à la station Veeweyde, des tourniquets puis des portillons d'accès existaient jusque dans les années 80 où ils ont été retirés à cause de l'introduction de la montée par toutes les portes dans les bus et les trams et de la vision "ouverte" des transports publics à l'époque.

Accessibilité aux personnes à mobilité réduite

Dans chacune des stations, un validateur de tickets a été placé plus bas afin d’être accessible aux personnes en chaise roulante.

Les stations mises en service depuis 2003 telles que CERIA, Delacroix, Eddy Merckx, Érasme, Heysel, La Roue ou encore Stockel sont adaptées aux personnes à mobilité réduite et pourvues d’ascenseurs. La station Alma est située en surface et possède un accès sans escaliers jusqu’aux rames.

Le plan de rénovation des stations implique la création d’ascenseurs pour permettre l’accès à tout utilisateur dans les stations moins récentes. En 2014, un test a été réalisé dans la station Maelbeek afin de faciliter l’accès des chaises roulantes aux rames du métro. Une rampe surélevée en début de quai permettait un accès à une voiture de la rame presque sans espace vide entre celle-ci et le quai. Cette rampe est maintenant démontée.

Des aménagements d'accès pour les personnes à mobilité réduite furent réalisé dans 34 stations entre 2007 et 2018[41]. Le placement d'ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite concernait 24 stations pour la période 2016-2019[37], mais le programme ne fut pas complètement réalisé.

En , 52 stations dont 4 partiellement sur les 69 du réseau sont équipées pour accueillir les personnes à mobilité réduite[46]. Cinq stations sont en exécution dont Vandervelde Clemenceau, Madou, Porte de Hal qui seront équipées en 2020 ou 2021. Les travaux de la station Albert sont en préparation, les études techniques sont en cours pour neuf stations et le plan directeur est en préparation pour deux autres[47]

Les développements planifiés

Pour faire face à l'augmentation de la fréquentation[48], la STIB privilégie une extension à l’aide de lignes de tram en site propre pour couvrir les zones à l’extérieur de la seconde ceinture routière de Bruxelles, en raison d’un coût de mise en œuvre moins élevé. En outre, le projet de RER de la SNCB, la relativement faible densité de population aux abords de Bruxelles et la limitation du rayon d’action de la STIB à la région administrative de Bruxelles-Capitale ont, jusqu'au début du XXIe siècle, justifié de limiter le métro aux zones densément urbanisées desservies actuellement. Néanmoins, depuis 2009 et le plan Iris 2 de la Région de Bruxelles-Capitale, une extension de l’axe Nord-Sud vers Schaerbeek et la gare de Bordet au nord-est prévue pour 2028. Un prolongement vers Uccle au sud, éventuellement par l'Altitude Cent jusqu'au Héros, est envisagé dans un futur plus lointain.

Le tram reste néanmoins la solution la plus utilisée sur le réseau. Ainsi, les lignes 39 et 44, en site propre, permettent de bien desservir l’extrême est de Bruxelles, tandis que la ligne 7 fait la rocade du Heysel à Vanderkindere en suivant la Grande Ceinture en site propre.

Les dĂ©veloppements futurs du mĂ©tro bruxellois de la prochaine dĂ©cennie (jusque 2025) passent par l’automatisation des lignes 1 et 5 (toujours Ă  l'Ă©tude en 2019)[49] ainsi que l’achat de 47 nouvelles rames dĂ©signĂ©es M7.

Automatisation des lignes 1 et 5

C'est dès 2006 qu'un projet d'automatisation du métro est envisagé[50]. Des études furent menées en 2009 en vue de l’automatisation (circulation de rames sans conducteur) des lignes 1 et 5, dans le but premier d’augmenter la fréquence et de pouvoir répondre à une fréquentation en hausse constante. C'est le projet Pulsar[51] qui consiste en l'automatisation du type CBTC des 43 nouveaux trains en projet de commande, la construction d'un nouveau dépôt ainsi que l'ajout de portes palières en station pour une réalisation prévue tout d'abord en 2018, repoussée ensuite en 2019-2020[52]. Le projet fut approuvé en , dans le cadre du plan Iris 2, par le Gouvernement de la Région Capitale et inscrit dans le plan directeur du métro 2010-2020. En , la STIB publie un communiqué de presse annonçant le lancement des appels d’offres pour la fourniture du matériel roulant et des équipements nécessaires (portes palières, signalisation, etc.) à l’automatisation des deux lignes.

Les cahiers des charges publiĂ©s par la STIB en prĂ©voient la livraison de 90 nouvelles rames Ă  conduite automatique, dont une première sĂ©rie de 43 rames[53]. Selon la STIB, l'automatisation devrait permettre de doubler Ă  terme la capacitĂ© des lignes 1 et 5 et d'assurer « plus de rĂ©gularitĂ©, de fiabilitĂ© et de sĂ©curitĂ© ». Selon un planning prĂ©visionnel, l’intervalle entre deux rames sur le tronçon commun des lignes 1 et 5 sera ramenĂ© Ă  deux minutes d'ici 2019. Fin 2020, les lignes 1 et 5 du mĂ©tro seraient Ă©quipĂ©es d’une flotte mixte de vĂ©hicules automatiques/classiques. En automatisme intĂ©gral, l'intervalle serait rĂ©duit Ă  90 secondes sur le tronçon commun aux deux lignes[53].

En , c'est la société italienne Ansaldo qui obtient le contrat de renouvellement de la signalisation des lignes 1 et 5 du métro vers une solution CBTC sans conducteur[54]. Dans le cadre du projet Pulsar, le Groupement SYSTRA-GESTE[55]-TRACTEBEL obtint en un contrat pour une mission d’Assistance à Maîtrise d’Ouvrage[56].

Si, dans le cadre du projet Pulsar, deux des quatre décisions, soit la commande des trains et la construction du dépôt d'Erasme sont bien en cours de réalisation, les deux autres, à savoir l'automatisation intégrale des nouveaux véhicules et la mise en place des portes palières, est retardée à une date indéterminée, au-delà de 2024[57]. Dans l'immédiat, le projet se transforme en une modernisation de la signalisation permettant de gagner 30 secondes dans l'intervalle entre les trains, actuellement de 2,5 minutes.

Le plan Iris 2 ou le nouveau projet de développement du métro

Localisation de la future ligne 3 au sein du réseau de métro de la STIB

« Il faut accĂ©lĂ©rer la cadence et doubler le financement actuel des infrastructures souterraines de la STIB pour Ă©tendre le rĂ©seau de mĂ©tro de la capitale vers le nord et le sud », dĂ©clarait le ministre bruxellois de la mobilitĂ© Pascal Smet en . Son but Ă©tait de construire rapidement les extensions de la ligne 3 vers le nord et vers le sud, Ă  la manière de Madrid qui a construit 55 km de mĂ©tro en 4 ans[58].

Le Plan de mobilité Iris 2 accepté par le Gouvernement Bruxellois en 2010[59] - [60] prévoit une extension de l’actuel axe de prémétro Gare du Nord-Albert (ligne 3) tant vers le sud (Uccle) que vers le nord-est (Schaerbeek)[61].

Le , le Gouvernement bruxellois a fixé le tracé définitif de la future ligne[62]. Celle-ci passera à Schaerbeek par les places Liedts et Collignon, Verboekhoven, le square Riga, et à Evere par la rue du Tilleul, la place de la Paix et Bordet (gare et dépôt de Haren). Une extension jusqu'à Haren-Centre est envisageable dans une phase ultérieure[63]. Les années 2015 et 2016 ont été consacrées à l'avant-projet et à l'obtention d'un permis d'urbanisme et d'environnement. L'année 2017 a été l'année des adjudications, de manière que la construction puisse débuter en 2019[64]. Le tronçon Albert - Gare du Nord transformé en métro devrait être inauguré en 2024, la liaison entre la gare du Nord et Bordet est prévue pour 2030[65]. Sur l'ancien tronçon la station Lemonnier sera remplacée par une nouvelle station appelée Toots Thielemans[66].

Sept nouvelles stations devraient être créées entre la Gare du Nord (travaux de connexion à réaliser) et la Gare de Bordet :

  • Liedts
  • Collignon
  • Verboekhoven
  • Riga
  • Tilleul
  • Paix
  • Bordet

Cette extension en tunnel est longue d’environ km et dessert les quartiers densément peuplés du nord de la capitale[67].

Ce projet fait vivement débat et un comité de commerçants de quartier, avec l'aide du parti politique Ecolo, essayèrent de faire annuler ce projet. La Région a revu le plan des stations en écoutant les communes et la population: par exemple, la grande entrée prévue pour la station sous le Square Riga a été revue pour être beaucoup plus petite et respecter le parc. Les autres partis politiques sont pour et le nouveau gouvernement a confirmé le projet en .

L’extension au sud, vers Uccle-Calvoet, doit être étudiée, avec une mise en service après 2022. Pascal Smet estime toutefois qu’elle passera par l’Altitude Cent, le Globe (avenue Brugmann) et Uccle-Calevoet[58].

Le projet de développement du métro sur la Grande Ceinture n’est pas rejeté, mais ne fait pas partie du plan Iris 2 et aucune date n'a été arrêté pour sa réalisation[68].

Prolongement de la ligne 6

Il existe un projet de prolonger le métro de quelques centaines de mètres au-delà de la station Roi Baudouin, pour le faire parvenir jusqu’au site de l’actuel Parking C, à Grimbergen, où un nouveau stade devait voir le jour. Aucun calendrier n’a toutefois été fixé[69]. En , le retrait de l'organisation de matches de l'Euro 2020 à Bruxelles par l'UEFA a mis en sursis le projet de stade[70] - [71]. Néanmoins, en , la Ville de Bruxelles annonce maintenir son souhait de voir la ligne 6 se prolonger jusqu'au parking C, afin que ce dernier devienne un parking de délestage[72].

Matériels techniques du métro

La prochaine station est indiquée à l’intérieur de toutes les rames des lignes de métro et de prémétro[73].

Matériel roulant

Rame Mx exposée à la Galerie Ravenstein.

Depuis la transition du prĂ©mĂ©tro vers le mĂ©tro en 1976, 5 diffĂ©rentes versions des rames de mĂ©tro compatibles sont utilisĂ©es Ă  laquelle s'ajoute une nouvelle gĂ©nĂ©ration.

La première génération de matériel roulant

Les séries de M1 à M5, très similaires par leur design et pouvant être accouplées entre elles, sont regroupées sous le nom de "Mx". La série M6, quant à elle, désigne le Boa. Les rames M7 sont les plus récentes. Toutes sont encore utilisées par la STIB.

  • Le parc de voitures de 1976 Ă©tait composĂ© de 90 vĂ©hicules de la sĂ©rie M1 (60 voitures) et M2 (30 voitures), vĂ©hicules ayant chacun une longueur de 18 mètres. Elles ont Ă©tĂ© conçues par le designer belge Philippe Neerman, ayant aussi travaillĂ© sur la carrosserie des bus de la STIB dans les annĂ©es 70. Soixante voitures ont Ă©tĂ© livrĂ©es par La Brugeoise et Nivelles Ă  partir de fin 1974 (première rame prototype) et 30 voitures par les CFC et les ACEC. Ces vĂ©hicules ont un seul poste de conduite, fonctionnant en rame de deux vĂ©hicules dĂ©signĂ©es sous le nom d’U2. Ces rames circulaient Ă  l'origine (et jusqu'Ă  la livraison des voitures M4, voir ci-dessous) accouplĂ©es deux par deux (rame U4). Les voitures de ces trains ont quatre portes de chaque cĂ´tĂ©. Les sĂ©ries M1 & M2 sont numĂ©rotĂ©es dans les 100. Les M1 sont reconnaissables des M2 par leur intĂ©rieur crème Ă  portes oranges (les M2 ont l'intĂ©rieur de plusieurs teintes d'orange). Ă€ la suite des attentats du , qui a dĂ©truit une voiture de la sĂ©rie M1, les rames de la sĂ©rie M1/M2 ont un nouveau système d'air comprimĂ© pour les portes beaucoup plus silencieux que celui de base, qui avait un bruit très fort et très reconnaissable, bruit qu'on peut toujours entendre sur les portes des trains de la sĂ©rie SNCB AM75 construite en mĂŞme temps par le mĂŞme constructeur. Un autre ajout fut un nouveau système sonore permettant de diffuser les annonces du prochain arrĂŞt avec une meilleure qualitĂ© sonore. Ă€ noter que selon des vidĂ©os d'archives, les annonces du prochain arrĂŞt Ă©taient prĂ©sentes dès l'ouverture du mĂ©tro en 1976 mais rapidement retirĂ©es pour une raison inconnue. Une raison pourrait ĂŞtre que vu l'absence d'ordinateurs, les annonces devaient ĂŞtre enregistrĂ©es sur une bande magnĂ©tique ou une cassette ce qui implique de devoir rĂ©enregistrer toute la bande depuis le dĂ©but Ă  chaque extension du rĂ©seau. Une autre possibilitĂ© serait une controverse quant Ă  l'opportunitĂ© ou non d'annoncer deux fois, avec l'accent d'un francophone et avec celui d'un Flamand, les stations ayant le mĂŞme nom dans les deux langues : par exemple « Schuman — Schuman ».
  • En 1980, avec l’extension du rĂ©seau, une commande de 70 voitures du modèle M3 fabriquĂ© par BN/ACEC a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e augmentant le parc Ă  160 voitures simples, soit 80 unitĂ©s de traction. Leur intĂ©rieur est le mĂŞme que sur la sĂ©rie M2 (teintes d'orange). Le système d'air comprimĂ© pour les portes est diffĂ©rent, dĂ©livrant de l'air de manière continue lors du mouvement des portes, au lieu de donner un grand coup puissant d'air comprimĂ© pour faire bouger les portes. Les rames de la sĂ©rie M3 sont numĂ©rotĂ©es dans les 200.
  • Avec le doublement du nombre de passagers en 1988 Ă  la suite de l'ouverture de la ligne 2, le parc de vĂ©hicules atteint ses limites de capacitĂ©. La nĂ©cessitĂ© d’augmenter le nombre de vĂ©hicules a dĂ©bouchĂ© en 1989 sur une nouvelle commande de 32 modules motorisĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© BN[74], sans poste de pilotage : M4 appelĂ© aussi VIM (Voiture IntermĂ©diaire MotorisĂ©e). Ces modules s’assemblent entre 2 voitures avec poste de conduite, permettant des unitĂ©s de traction composĂ©es de trois voitures, nommĂ©es U3. Une unitĂ© U2 pouvant dès lors ĂŞtre accouplĂ©e Ă  une unitĂ© U3 pour former une rame U5. Les rames M4 reprennent les caractĂ©ristiques de la sĂ©rie M3, mais avec un moteur plus silencieux. La sĂ©rie M4 est numĂ©rotĂ©e dans les 300. Ce sont aussi les premières rames Ă  afficher les logos de Bombardier Transport en plus de ceux de BN et ACEC sur le bas des extrĂ©mitĂ©s des flancs des voitures.
  • Rame de mĂ©tro Boa stationnĂ©e.
    En , 25 voitures, dont 5 VIM (trois voitures) et 5 trains de deux voitures, ont Ă©tĂ© commandĂ©es chez Bombardier/Alstom[75], faisant passer lors de leur livraison en 1999 le matĂ©riel roulant de la STIB Ă  217 voitures. Cette sĂ©rie M5 se distingue des autres sĂ©ries Mx par sa modernitĂ©: bien qu'elle ait le mĂŞme design typique des annĂ©es 70 de Philippe Neerman (sauf pour les vitres des portes passagers et conducteurs qui sont plus basses), cĂ´tĂ© technique, elles sont beaucoup plus modernes. Leurs moteurs ne sont plus Ă  thyristors mais Ă  inverseurs IGBT, produisant un son diffĂ©rent du moteur. Les conduites de freins ont aussi changĂ©. Contrairement aux autres sĂ©ries Mx, les passagers n'ouvrent plus les portes en tirant sur une poignĂ©e mais en appuyant sur un bouton poussoir vert. Le mĂ©canisme des portes n'est plus Ă  air comprimĂ© mais Ă  moteur Ă©lectrique, ce qui donne des portes très silencieuses. Les portes sont aussi munies de dĂ©tecteurs de pression qui rouvrent la porte si un obstacle est dĂ©tectĂ© (sur les autres Mx, les portes forceraient jusqu'Ă  ce que le conducteur annule leur fermeture). Les rames sont informatisĂ©es contrairement aux autres Mx qui sont beaucoup plus mĂ©caniques. Cela posa des problèmes lorsqu'une M5 s'accouplait Ă  une rame d'une sĂ©rie plus ancienne. Le problème a Ă©tĂ© rĂ©glĂ© et il est maintenant courant de voir des rames avec une M5 accouplĂ©e Ă  une autre sĂ©rie Mx. La rame 419-439-420 possède une sonnerie de fermeture des portes diffĂ©rente du reste du mĂ©tro bruxellois : elle a une sonnerie discontinue (bip bip bip bip) et non continue (biiiiiiiiiiiiip) mais celle-ci est plus prononcĂ©e sur la voiture 420. Cet ensemble de voitures pouvant dès lors ĂŞtre combinĂ© en 8 rames U4 (de 4 voitures donc) et 37 U5 (rames de 5 voitures). On peut les voir circuler sur les lignes 2 et 6 et très rarement sur la ligne 5. Les M5 sont numĂ©rotĂ©es dans la sĂ©rie 400.

Une nouvelle génération de matériel roulant

Livraison d’une nouvelle rame Boa.

Ă€ la suite d'un appel d'offres du paru au Journal Officiel de la CommunautĂ© EuropĂ©enne, 15 nouveaux trains (90 vĂ©hicules) ont Ă©tĂ© achetĂ©s en Ă  la sociĂ©tĂ© espagnole Construcciones y auxiliar de ferrocarriles[76]. Pour cette acquisition un financement de la BEI a Ă©tĂ© accordĂ© en [77]. Chaque rame est composĂ©e de deux unitĂ©s de traction (demi-trains) de trois voitures, ayant une longueur totale de 94 mètres. Cette nouvelle gĂ©nĂ©ration dĂ©nommĂ©e M6 n’a rien Ă  voir avec les prĂ©cĂ©dentes et ne peut plus ĂŞtre assemblĂ©e avec une autre sĂ©rie en exploitation. Toutes les voitures sont accessibles entre elles de l’intĂ©rieur, d’oĂą son surnom de Boa. Cette nouvelle version apporte donc une grande libertĂ© de mouvement aux passagers qui peuvent traverser le train de son dĂ©but Ă  sa fin sans en sortir. La vitesse maximale est de 72 km/h (vitesse Ă©quivalente aux autres modèles). Ils sont Ă©quipĂ©s de 18 portes de chaque cĂ´tĂ© et transportent jusqu’à 744 voyageurs. Ces rames ont Ă©galement une meilleure luminositĂ© par rapport aux rames de premières gĂ©nĂ©rations. Tous les types de voitures sont Ă©quipĂ©s d’un annonceur visuel (VVAS) de la prochaine station. Une annonce sonore est Ă©galement prĂ©sente. Une voix fĂ©minine indique le nom de la station Ă  venir et les possibilitĂ©s de correspondance avec une autre ligne de mĂ©tro/prĂ©mĂ©tro, de bus ou une gare ferroviaire.

Arrivée d’une rame Boa dans la station Herrmann-Debroux
  • Les trains Boa ont commencĂ© Ă  ĂŞtre livrĂ©s par Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles[78] en . En , la STIB les a insĂ©rĂ© sur son rĂ©seau, lignes 1 et 5[79]. Ă€ la suite de la mise en service de ces nouvelles rames et de la refonte du rĂ©seau, les vĂ©hicules devenus excĂ©dentaires sur la ligne 1 ont Ă©tĂ© rĂ©affectĂ©s aux lignes 2, 5 et 6, permettant une augmentation de capacitĂ© sur toutes les lignes. Une commande de 6 rames supplĂ©mentaires (M6+) de 2009[80] a Ă©tĂ© livrĂ©e en 2011, portant le parc du matĂ©riel roulant mĂ©tro Ă  343 voitures, soit les 217 vĂ©hicules[81] des sĂ©ries M1 Ă  M5 et les 126 vĂ©hicules des sĂ©ries M6 et M6+. Le nombre de rames disponibles est alors de 66, soit les 40 anciennes rames M1 Ă  M4, les 5 rames M5 livrĂ©es en 2000 et les 21 trains M6 livrĂ©s en 2007.
  • En , la STIB a conclu un accord-cadre d'une durĂ©e de 12 ans avec l'adjudicataire du marchĂ© MR-M7, la sociĂ©tĂ© CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles)[82]. L'accord-cadre a immĂ©diatement Ă©tĂ© suivi d'une première commande ferme de 43 trains, en 2 sĂ©ries : 22 trains dans un premier temps, et ensuite 21[83].Ces nouvelles rames dĂ©signĂ©es M7[84] sont basĂ©es sur le Boa mais amĂ©liorĂ©. Ces rames seront les premières Ă  avoir des Ă©crans TFT indiquant les prochains arrĂŞts (les Boa n'ont que des bandeaux LED). Les portes ne seront plus ouvertes par les passagers contrairement aux autres rames Mx et Boa mais de manière centralisĂ©e par le chauffeur. Aussi, le voyant clignotant rouge sera remplacĂ© par un bandeau LED s'allumant en vert ou en rouge suivant l'Ă©tat des portes. Ce procĂ©dĂ© est dĂ©jĂ  appliquĂ© sur les bus les plus modernes de la STIB. Aussi, une variante automatique de ces rames a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e. Les maquettes ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es au MusĂ©e du Tram. Les 22 trains de la première sĂ©rie devaient arriver fin 2019[85], mais ne le seront qu'en Ă©tĂ© 2021[86]. Ces nouvelles rames viendront renforcer la frĂ©quence des lignes 1 et 5 en cohabitant avec les rames de type Boa. Cela permettra aux Mx de la ligne 5 d’être transfĂ©rĂ©es sur les lignes 2 et 6 qui sont dĂ©jĂ  entièrement desservies par les Mx. Un sondage a Ă©tĂ© lancĂ© sur les rĂ©seaux sociaux fin 2017 afin de choisir la couleur de ces nouvelles rames. Deux coloris Ă©taient proposĂ©s : dorĂ© ou argentĂ©. C'est finalement ce dernier qui a remportĂ© le plus de suffrages[87].
  • Ă€ terme 90 rames au total pourront ĂŞtre commandĂ©es[82], une partie servira Ă©galement Ă  l'exploitation de la future ligne 3.

Les lignes du pré-métro ont été équipées de trams à grande capacité, les T3000 mis en service en 2006 et les T4000 mis en service en 2015.

Les installations techniques (dépôt-atelier)

On trouve au niveau de la station Delta, Ă  proximitĂ© du campus de l’ULB Ă  Ixelles, un grand dĂ©pĂ´t permettant le stockage et la rĂ©paration des 90 rames circulant sur le mĂ©tro de Bruxelles. Celui-ci possède de très grands ateliers situĂ©s au -4. C’est Ă©galement un dĂ©pĂ´t important de bus du rĂ©seau de la STIB. On y trouve Ă©galement une Ă©cole de conducteurs situĂ©e dans le couloir « Est » de la station[88] - [89].

Un deuxième dépôt métro a été construit en 2009 à Jacques Brel, entre la station du même nom et les stations Gare de l’Ouest et Delacroix. Il permet d’accueillir et d’entretenir les rames des lignes 2 et 6.

La construction d'un troisième dépôt métro débute en 2016 à proximité de la station Erasme. Cette infrastructure souterraine est destinée à accueillir 43 nouvelles rames de métro[90].

Signalisation

Le système de supervision-régulation de trafic des deux lignes de métro a été renouvelé par l'entreprise Thales[91]. Commencée en , la première étape a porté sur la modernisation du système existant avec des fonctionnalités identiques, et fut mise en service en . La seconde étape du projet, mise en service fin 2009, apporta des compléments.

La signalisation des lignes de métro est du type KCV (contrôle de vitesse)[52] datant des années 70[92]. La STIB s'oriente, avant la possible introduction d'automatismes sans conducteur dans un futur au-delà de 2024, tout d'abord vers un projet de rénovation de la signalisation comprenant un équipement CBTC niveau d'automatisation 2 (exploitation non automatisée) des trains en exploitation (MR-M6, MR-Mx) et un équipement en CBTC niveau d'automatisation 4 (exploitation sans personnel à bord) de la nouvelle génération de trains (MR-M7) ainsi que dans la rénovation complète de la signalisation au sol existante et du Poste de commande centralisé en vue d'une exploitation en niveau 4.

Les voies et Ă©lectrification

Les rames se conduisent sur rail avec un Ă©cartement standard (1 435 mm) et l’alimentation se fait via un troisième rail qui donne un courant continu d’une tension de 900 volts[93] - [94].

Exploitation du réseau et fréquentation

Horaires et fréquences

Les trains circulent depuis environ 5 h 30 du matin (6 h le week-end et jours fĂ©riĂ©s) jusqu’à un peu après minuit, tous les jours de l’annĂ©e.Sur les lignes 1 et 5, une rame passe en moyenne toutes les 5 minutes aux heures de pointe, offrant une frĂ©quence de 2 min 30 s sur le tronçon commun, et toutes les 7 min 30 s aux heures creuses (10 minutes très tĂ´t le matin et très tard le soir)[95].

Le tronçon commun des lignes 2 et 6 a une frĂ©quence de 3 min 15 s en heure de pointe, 3 min 45 s en heure creuse et 5 minutes le soir. La ligne 6, quant Ă  elle, a une frĂ©quence de 6 min 30 s en heure de pointe, 7 min 30 s en heure creuse et 10 minutes le soir[95]. En cas de match au stade Roi Baudouin, toutes les rames circulent sur la ligne 6 moyennant une augmentation temporaire du nombre de rames pour maintenir les frĂ©quences.

Lors des vacances scolaires, la fréquence de la circulation des métros est moindre.

Tarification et financement

La tarification des lignes de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles repose sur la carte MOBIB et sur deux systèmes décrits dans l'article Tarification des transports en commun de la région de Bruxelles :

  • Les titres Brupass et Brupass XL mis en place en permettant l'accès aux rĂ©seaux STIB, TEC, De Lijn et SNCB ;
  • Les titres propres Ă  la STIB valables uniquement sur ses lignes.

Une exception majeure, la desserte de l'aéroport de Bruxelles par la ligne 12 au départ dudit aéroport : elle nécessite un titre ou abonnement « Go2City », mais un trajet à destination de l'aéroport peut s'effectuer avec un titre STIB ou Brupass.

Le financement du fonctionnement de la ligne, entretien, matériel et charges de personnel, est assuré par la STIB[96].

Évolution du trafic

Fréquentation du métro Bruxellois par millions par an, de 2005 à 2020.

La frĂ©quentation du rĂ©seau a connu entre l’annĂ©e 2005 et 2006 une forte croissance de 8 % : le nombre de passagers transportĂ©s est passĂ© de 114,5 millions Ă  122,5 en 2006[5]. Les habitudes de l’usager ont Ă©galement Ă©voluĂ© : le trafic de week-end a augmentĂ© de 12 % en 10 ans ; l’heure de pointe au niveau du trafic est concentrĂ©e entre 7 h 30 et 9 h le matin et entre 16 h et 19 h le soir.

Année Nombre de voyageurs

(en millions)[97]

2005114,5
2006121,9
2007128,3
2008135,5
2009133,4
2010150,8
2011125,0
2012132,4
2013138,3
2014133,4
2015134,9
2016136,8
2017151,7
2018147,1
2019165,3
202087,6
Ancienne signalétique à la station Gare du Midi.


Sécurité des voyageurs

Afin de faire baisser la criminalitĂ© dans les rames et stations de mĂ©tro, la STIB a installĂ© des bornes de communication gratuites permettant aux voyageurs Ă©garĂ©s ou apeurĂ©s d’entrer en communication avec un conseiller de la STIB. Le voyageur peut alors obtenir, par exemple, des informations sur l’itinĂ©raire Ă  suivre ou signaler une agression. Dans ce dernier cas, une division spĂ©cialisĂ©e de la police fĂ©dĂ©rale peut intervenir dans les 4 ou 5 minutes. Ces policiers ont Ă©tĂ© formĂ©s spĂ©cialement dans ce domaine. Les 69 stations se trouvent dans 6 zones de police locale. De nombreuses camĂ©ras sont installĂ©es dans les stations permettant une intervention rapide en cas d’agression et une preuve du fait[98] - [99].

Personnes attendant l’arrêt de la rame.

Service de substitution

Un M-Bus (autrefois métrobus), une desserte de substitution en surface par autobus d'une ligne de métro, est prévue en cas d'interruption du service pour travaux ou incident. Les arrêts sont signalés par des poteaux spécifiques, et fléchés depuis les quais de la station de métro correspondante. Ces arrêts sont généralement situés à proximité immédiate d'une des sorties de la station de métro, sauf lorsque l'accès par autobus est compromis (exemple: station Alma). La tarification est identique à celle du métro.

Le métro et les Bruxellois

Commerce

On trouve selon les stations des commerces tels que des Press Shop, des Starbucks, des supermarchés, des cyber-cafés, des restaurants, des snack-bars. Ces commerces intégrés dans le métro donnent une ambiance de centre commercial tout en étant dans une station de métro. Quelques stations telles que la station Crainhem ou Pannenhuis ne possèdent pas de commerces. La station Stockel a été installée dans un centre commercial jouxtant la Place Dumon.

Musique

Logo définissant les endroits où les musiciens peuvent jouer.

Depuis le printemps 2007, la STIB a règlementé l’usage d’instruments de musique dans le métro. Dorénavant, il est interdit de jouer sur les quais ou dans les rames. Des endroits réservés à cet usage sont présents dans les stations. Ils sont identifiables par un logo en forme de clé de sol (représenté ci-contre) collé par terre ou au mur.

Les musiciens souhaitant jouer bénévolement dans les stations doivent demander une autorisation officielle tous les ans dans un des points Kiosk (guichets de vente rapide de la STIB). Ces autorisations sont délivrées après entretien avec un responsable de la gestion des musiciens du métro. Cet entretien vise à définir, entre autres, les motivations du musicien, le lieu où il souhaite jouer, etc.[100] - [101]

En 2011, la ministre régionale bruxelloise, Brigitte Grouwels, interdit la diffusion de chansons en français ou en néerlandais dans le métro bruxellois; précédemment, il arrivait que des chansons en français et en néerlandais soient diffusées (strictement en alternance pour respecter la parité linguistique) mais à chaque fois la STIB recevait de nombreuses lettres indignées écrites en néerlandais sur le thème « Je suis passé tel jour à telle heure dans telle station, et j'ai entendu dans les haut-parleurs une chanson en français. Il faudrait que ce soit en néerlandais. »[102].

Journaux gratuits

À l’instar d’autres pays, un journal appelé Metro est distribué chaque matin gratuitement dans les gares. À Bruxelles, les deux éditions belges (néerlandophone et francophone) sont disponibles dans les stations de métro ou de prémétro de la région depuis 2001. On y trouve un contenu varié, souvent sous forme de dépêches, traitant de l’actualité belge et mondiale, de l’économie, du sport mais aussi le programme TV des principales chaînes belges, la météo ou l’horoscope. Ces éditions sont très appréciées des lecteurs grâce à leur gratuité et leur accès rapide sans se détourner de son moyen de transport. L’édition belge de Metro n’est pas produite par Metro International, mais par Mass Transit Media.

Tous les jeudis, un journal bruxellois gratuit, La Tribune de Bruxelles, est disponible dans les stations de métro et de prémétro du réseau. Il traite, en français, de l’actualité bruxelloise et a pour slogan « les Bruxellois parlent aux Bruxellois ». Il est également distribué en supplément de La Libre Belgique, dans les bâtiments de la Commission européenne et dans les magasins Delhaize.

Depuis 2008[103], un troisième journal gratuit est disponible dans les stations importantes du réseau métro[104]. Il s’agit de Brussel Deze Week, un journal qui traite en néerlandais de l’actualité bruxelloise. Le journal est accompagné de Agenda, un magazine trilingue (français, néerlandais, anglais) qui présente l’agenda de la semaine et les sorties cinéma.

Petites anecdotes du métro bruxellois

  • Dans les annĂ©es 1960, le gouvernement belge craint une attaque nuclĂ©aire venant de l’URSS et dĂ©cide de transformer deux stations du mĂ©tro, Porte de Namur et TrĂ´ne, en abris nuclĂ©aires. Le projet prit rapidement fin, la capacitĂ© des stations Ă©tant trop petite pour les 2 000 personnes prĂ©vues. Les vestiges de ces amĂ©nagements (un puits d’eau non contaminĂ©e, des filtres Ă  air et des portes Ă©tanches) existent toujours sous les stations, mais sont invisibles et ne sont pas accessibles au grand public[105].
  • En 1976, des infiltrations d’eau du Canal de Willebroek ont failli inonder l’axe est-ouest du tronçon tout fraĂ®chement construit, et ce Ă  10 jours de l’inauguration[106].
  • Certaines stations comportent plusieurs niveaux, mais seulement un ou deux d’entre eux sont vraiment utilisĂ©s. Ainsi, la station Louise comporte, Ă  cĂ´tĂ© du niveau - 1 utilisĂ© pour les lignes 2 et 6, un niveau - 3. Celui-ci est long de 170 m et date du dĂ©but des annĂ©es 1980. Depuis sa construction, il n’a toujours pas accueilli un seul tram ou mĂ©tro, malgrĂ© les 300 millions de francs belges (7,5 millions d’euros) investis dans l’ouvrage. Ce tunnel Ă©tait destinĂ© Ă  accueillir les convois de l'avenue Louise dans une station de correspondance avec le mĂ©tro de la petite ceinture[107]. Mais des pĂ©titions de commerçants s'opposèrent Ă  la mise en souterrain du transport en commun sous le goulet de l'avenue Louise pour le motif que cela dĂ©tournerait le flux de la clientèle qui, au contraire, avec des tramways en surface, est censĂ© pouvoir accĂ©der immĂ©diatement aux magasins de ce quartier de commerces de luxe.
  • Des Ă©largissements de tunnels existent aussi de part et d’autre du rĂ©seau. Le plus visible d’entre eux se trouve en sortie de Schuman, en direction de MĂ©rode, après le rabattement de la voie-garage centrale. Il n'y a point d’intersection mystĂ©rieuse ici, mais seulement le vestige de la bifurcation qui servait aux trams, qui Ă  l'Ă©poque n'avaient qu'un poste de conduite et prenaient leur courant par pantographe dans le tunnel et par trolley en surface, pour sortir du tunnel soit dans l'avenue d'Auderghem (vers La Chasse, Casernes [aujourd'hui Arsenal] et au-delĂ ) soit du cĂ´tĂ© gauche du parc du Cinquantenaire (vers Porte de Tervueren [aujourd'hui MĂ©rode], Montgomery et au-delĂ ). Cette bifurcation a bien Ă©videmment Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e et les trĂ©mies y adjacentes supprimĂ©es lors de la conversion en mĂ©tro lourd et de la prolongation vers MĂ©rode[108].
  • Il existe entre les stations Yser et Ribaucourt un Ă©largissement du tunnel correspondant Ă  une station dont seul le gros Ĺ“uvre a Ă©tĂ© construit. Cette station (Sainctelette), considĂ©rĂ©e comme trop proche des deux stations avoisinantes, n'a jamais Ă©tĂ© mise en service, mais la lampe-tĂ©moin correspondante existe, sans lĂ©gende, sur tous les annonceurs montrant le mouvement des rames sur les quais des lignes 2 et 6.
  • Le tunnel menant de Diamant vers la sortie de la place Meiser continue tout droit, alors que la sortie se trouve plus Ă  gauche. Ă€ la base, il Ă©tait prĂ©vu de prolonger l’axe de la Grande Ceinture d’une station pour Ă©viter le point noir en surface. Ceci n’a pas encore Ă©tĂ© fait, faute de moyens. NĂ©anmoins, le plan Iris 2 pourrait prĂ©voir de prolonger ce tunnel pour dĂ©sengorger la place, qui est devenue encore un plus grand enfer pour tous les usagers de la voirie ces dernières annĂ©es[109].
  • En quittant station Louise vers l'HĂ´tel des Monnaies, on peut apercevoir un tunnel partant vers la gauche. Il s'agit du raccordement entre la ligne 2 et 6 et le prĂ©mĂ©tro Nord-Sud. Ce raccordement est inutilisĂ© mais pourrait devenir utile lorsque l'axe Nord-Sud sera converti en mĂ©tro.

Notes et références

Notes

  1. Longueur additionnée des quatre lignes de métro lourd qui comprennent des tronçons communs.
  2. En prenant en compte les stations de prémétro empruntées par la ligne de tram 3.
  3. La gare de Tour et Taxis correspond au métro Pannenhuis et celle d'Anderlecht au métro CERIA.
  4. Contrairement Ă  d’autres lignes circulaires de mĂ©tro de grandes villes (dont Londres et Moscou), celle de Bruxelles ne permet pas rĂ©ellement de tourner librement, par exemple, pour aller de Ribaucourt Ă  Osseghem, le voyageur devra choisir entre faire le tour presque complet de la ligne (en passant par 15 stations intermĂ©diaires), ou faire la correspondance Ă  Simonis.
  5. Certaines stations ayant un quai de longueur moindre, la taille maximale des rames de mĂ©tro a Ă©tĂ© limitĂ©e Ă  94 mètres, pour la sĂ©rie M6, dite Boa.
  6. Par exemple, la station Bizet, et certaines autres stations relativement récentes.
  7. Ainsi que pour quelques stations ayant subi de récentes transformations, par un ou plusieurs ascenseurs.

Références

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  12. Ce revêtement est encore visible sous l'œuvre d'art Les voyageurs occupant toute la largeur du fond du niveau -1 de la station Botanique : à l'origine, il n'y avait pas de solution de continuité entre l'œuvre d'art et le sol de la station ; plus tard, une verrière a été ajoutée comme protection contre le vandalisme.
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean-Claude DefossĂ©, Le petit guide des Grands Travaux Inutiles, Bruxelles, Paul Legrain RTBF Ă©dition, , 344 p.

Articles connexes

Liens externes

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