Koekelberg
Koekelberg [kukÉlbÉÊg] est l'une des 19 communes bilingues de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale en Belgique.
Koekelberg | |
basilique du SacrĂ©-CĆur | |
HĂ©raldique |
Drapeau |
Administration | |
---|---|
Pays | Belgique |
RĂ©gion | RĂ©gion de Bruxelles-Capitale |
Communauté | Communauté française Communauté flamande |
Arrondissement | Bruxelles-Capitale |
Bourgmestre | Ahmed Laaouej (PS) |
Majorité | PS/SP.a, Ecolo/Groen, CDH, Défi |
SiĂšges MR PS Ecolo-Groen! CDH |
27 12 9 4 2 |
Section | Code postal |
Koekelberg | 1081 |
Code INS | 21011 |
Zone téléphonique | 02 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Koekelbergeois(e)[1] |
Population â Hommes â Femmes DensitĂ© |
22 023 () 50,12 % 49,88 % 18 542,58 hab./km2 |
Pyramide des Ăąges â 0â17 ans â 18â64 ans â 65 ans et + |
() 24,05 % 61,70 % 14,25 % |
Ătrangers | 31,70 % () |
Taux de chĂŽmage | 24,58 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 11 305 âŹ/hab. (2011) |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 50° 52âČ nord, 4° 20âČ est |
Superficie â Terr. non-bĂątis â Terrains bĂątis â Divers |
1,18 km2 (2021) 1,56 % 41,41 % 57,03 % |
Localisation | |
Situation de la commune au sein de la région de Bruxelles-Capitale | |
Liens | |
Site officiel | www.koekelberg.be |
Commune de deuxiÚme couronne, elle est située sur un axe de pénétration de premiÚre importance qui mÚne de Bruxelles à Gand et à la mer du Nord.
Toponymie
Lieu-dit situé entre Molenbeek-Saint-Jean, Berchem-Sainte-Agathe et Laeken qui doit son nom à l'installation en cet endroit de la famille Coeckelberghe (voir ci-dessous)
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Histoire
La seigneurie de Coeckelberghe
Connus dÚs le milieu du XIIe siÚcle avec Bernier de Coeckelberghe[2], armé chevalier en 1144 lors de la guerre de Grimbergen, les Coeckelberghe apparaßtront durant la période qui suivra comme des fidÚles sinon des proches du duc de Brabant, figurant en bonne place parmi les "bourgeois de Bruxelles"[3]. Gérard de Coeckelberghe et Wautier de Coeckelberghe sont cités respectivement en 1220 et 1225[2].
Vers 1250, GĂ©rard de Coeckelberghe va acquĂ©rir un domaine dâenviron quatre-vingt-cinq hectares â cinquante-six bonniers de terres arables et six bonniers de bois â "situĂ© aux confins de Berchem-Sainte-Agathe, de Molenbeek-Saint-Jean et de Laeken"[4].
Le territoire sur lequel la famille des Coeckelberghe va pouvoir, Ă partir de cet enracinement, asseoir sa juridiction va ĂȘtre Ă©rigĂ©e en seigneurie. Et quelques mois plus tard, en 1254, lâappellation du lieu-dit Coeckelberghe va apparaĂźtre â pour la premiĂšre fois de source connue â dans un acte de cession[3]. Câest cette seigneurie rĂ©cemment constituĂ©e que le mĂȘme GĂ©rard de Coeckelberghe apportera Ă lâabbaye de Dieleghem Ă Jette, conformĂ©ment aux usages fĂ©odaux. Lâacte est passĂ© en 1264 et mentionne que le tout est localisĂ© Ă Koekelberg[4]. Lâabbaye apportera Ă son tour au fief de GĂ©rard de Coeckelberghe ainsi placĂ© sous sa protection un supplĂ©ment de terres situĂ©es Ă Berchem-Sainte-Agathe.
La seigneurie de Coeckelberghe sera ainsi Ă©rigĂ©e en territoire â le patronyme devenant aussi toponyme â Ă partir du nom dâune famille bruxelloise en ascension dans la mouvance du duc de Brabant[3].
Au demeurant, le choix dâinsertion des Coeckelberghe Ă cet emplacement ne manque pas dâarguments : le territoire est proche de Bruxelles dont on aperçoit les remparts et la porte de Flandre, il entre dans la ligne de dĂ©fense externe de la ville, et il constitue une nouvelle entitĂ© administrative en bordure immĂ©diate du pĂ©rimĂštre molenbeekois alors indissociable de celui de Sainte-Catherine et soumis Ă lâautoritĂ© directe du duc de Brabant[5].
Avant tout peut-ĂȘtre, il comprend terres cultivables et boisĂ©es sur le plateau, terres humides en vallĂ©e propres au maraĂźchage, Ă lâĂ©levage et Ă lâexploitation des Ă©tangs avec brasseries et viviers. Lâimplantation le long dâun tronçon de la voie qui relie la Flandre et Bruxelles â la chaussĂ©e de Gand â ne manque pas dâattrait Ă©conomique et stratĂ©gique, de mĂȘme que celle qui relie lâabbaye de Dieleghem Ă la ville â la chaussĂ©e de Jette â dont lâexistence intĂ©resse directement le fief de Coeckelberghe et qui deviendra plus tard lâaxe principal de son extension villageoise[6].
En 1264, le domaine seigneurial comprend un manoir et ses dĂ©pendances, sans quâon puisse dire avec certitude si ce chĂąteau de Coeckelberghe et la chapelle Sainte-Anne situĂ©e Ă proximitĂ© ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s par eux ou si des Ă©lĂ©ments de construction prĂ©existaient Ă leur arrivĂ©e. Le chĂąteau seigneurial, situĂ© Ă lâemplacement de lâactuelle rue des Tisserands, disparaĂźtra lors des opĂ©rations dâurbanisation du dĂ©but du XIXe siĂšcle. ĂdifiĂ© sur une Ăźle, lâĂ©tang qui lâentoure est alimentĂ© par les eaux du Paruck. En dĂ©pit des digues qui protĂšgent lâensemble, on ne peut parler de douves vĂ©ritablement protectrices. Mais on ne peut par contre manquer de situer cette structure dĂ©fensive parmi toutes celles qui, semblablement conçues, formaient comme une ligne de dĂ©fense permettant de contrĂŽler lâaccĂšs nord-ouest Ă la capitale[7]. Quant Ă la chapelle Sainte-Anne, situĂ©e jusquâĂ sa destruction en 1961 dans le bas de lâactuelle rue de lâĂglise Sainte-Anne, elle est signalĂ©e Ă diffĂ©rentes reprises dans des actes datĂ©s de 1321, 1370 et 1556 notamment[8]. La chapellenie Sainte-Anne de Koekelberg comprend sept hectares de terres dont le revenu, cumulĂ© avec le paiement des messes, des indulgences, des sacrements et des processions, assureront la subsistance du chapelain[9]. Ces droits dont bĂ©nĂ©ficie le chapelain lui sont accordĂ©s par le seigneur de Koekelberg en sa qualitĂ© de collateur[10].
Anciennement dĂ©pendance de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Molenbeek, alors liĂ©e au chapitre de Sainte-Gudule, la chapelle Sainte-Anne va relever trĂšs tĂŽt de l'abbaye de Grimbergen et de celle de Dieleghem â câest Ă cette derniĂšre quâest infĂ©odĂ©e la seigneurie de Coeckelberghe â pour le paiement des dĂźmes et la nomination du chapelain. Les deux abbayes sâentendront pour transfĂ©rer la chapellenie Ă la paroisse de Berchem-Sainte-Agathe quâelles contrĂŽlent et qui sâen trouvera agrandie dâautant[3].
La chapelle Sainte-Anne sert Ă lâintronisation des seigneurs de Koekelberg qui se succĂšdent au fil des gĂ©nĂ©rations. La chapelle castrale sert bien entendu aussi de lieu de culte pour les habitants de Koekelberg, pour qui lâĂ©glise paroissiale en titre, situĂ©e au bourg de Berchem-Sainte-Agathe, sâavĂšre bien trop Ă©loignĂ©e.
AprÚs la longue lignée des Coeckelberghe, la seigneurie passera par alliance chez les Locquenghien, dont Jean de Locquenghien, bourgmestre puis amman de Bruxelles sera la figure principale. On lui doit le creusement du canal de Willebroeck et une rue de Bruxelles porte son nom. La seigneurie et les droits y afférents seront rachetés peu avant 1588 par François Van Zinnicq, un ancien apothicaire anobli et dont les armoiries inspireront celles de la commune[6].
Koekelberg, section de commune (1795-1841)
Le village de Koekelberg sâest peu Ă peu Ă©toffĂ©, tant Ă proximitĂ© du chĂąteau et de la chaussĂ©e de Gand que le long de la chaussĂ©e de Jette. En 1686, on y compte huit brasseries, quatorze auberges et dix-huit boutiques de commerçants ou dâartisans. Le recensement industriel de 1764 mentionne deux manufactures, une fonderie de fer et une fabrique dâĂ©toffes de laine[11]. Le Guide FidĂšle, publiĂ© en 1761, indiquera que "plusieurs cabarets, dont les jardins et les cours sont embellis dâarbres et dâallĂ©es de charmilles trĂšs bien entretenues existent Ă Koekelberg", et "quâon y voit tous les jours grand nombre de bourgeois qui sây vont rafraĂźchir aprĂšs leur promenade"[12]. La "ville" nâest pas loin et Koekelberg compte plusieurs âmaisons de campagneâ et un pensionnat de renom[13].
Le rĂ©gime français instaurĂ© en 1795 va profondĂ©ment changer le statut administratif du lieu en remodelant lâorganisation en vigueur sous lâAncien RĂ©gime. Apparaissent les dĂ©partements, les cantons et les communes. LâentitĂ© administrative retenue comme territoire communal va correspondre Ă celui couvert alors par la paroisse de Berchem-Sainte-Agathe dont elle va reprendre les contours. Ainsi naĂźtra la commune de Berchem-Sainte-Agathe, englobant de ce fait Koekelberg. Mais les autoritĂ©s françaises ne manqueront pas de constater le dĂ©sĂ©quilibre entre les deux entitĂ©s constitutives de la nouvelle structure â Koekelberg compte trois fois plus dâhabitants que le village rural de Berchem â et instaureront deux sections de commune : la section 1 dĂ©signĂ©e sous lâappellation de âKoekelbergâ, et la section 2 correspondant Ă lâactuel territoire de Berchem-Sainte-Agathe[14].
Les forces vives de la commune se trouvent Ă Koekelberg. En 1827 le conseil communal sera invitĂ© par les responsables du district Ă ouvrir une Ă©cole publique eu Ă©gard Ă lâimportance (globale) de sa population. Le conseil refusera, expliquant que ses faibles moyens ne permettent pas de crĂ©er un tel Ă©tablissement [au village de Berchem] qui âen tout Ă©tat de cause ne serait pas frĂ©quentĂ© par les enfants de Koekelberg, de loin les plus nombreux, vu lâĂ©tat des routes en hiverâ[15].
Et mĂȘme si lâimmigration ouvriĂšre qui va envahir peu Ă peu son territoire en ce dĂ©but de XIXe siĂšcle va considĂ©rablement changer la donne, câest trĂšs logiquement que, passĂ© 1830 et lâinstauration de lâĂtat belge, le retour Ă un dĂ©coupage territorial logique va sâengager. En 1830, le bourgmestre est François De Neck. Il rĂ©side Ă Koekelberg, chaussĂ©e de Jette. Avec lui va sâaccĂ©lĂ©rer le processus de retour Ă lâautonomie administrative de Koekelberg. En 1833, un terrain est acquis pour lâĂ©tablissement dâun cimetiĂšre Ă Koekelberg â payĂ© par ses habitants â en mĂȘme temps que la chapelle Sainte-Anne est Ă©rigĂ©e en Ă©glise succursale Ă dĂ©faut dâĂȘtre paroissiale. Le curĂ© habite sur place, rue de Ganshoren[16].
Lors de la prĂ©paration du budget communal de 1837 et concernant la section de Koekelberg, on signale quâun cabaretier de la chaussĂ©e de Jette offre dây fournir gratuitement un local pour lâinstallation de lâadministration locale[6].
Le processus autonomiste est engagĂ©. Une enquĂȘte est diligentĂ©e par le conseil provincial qui, en 1838, Ă©mettra un avis favorable et demandera quâil soit procĂ©dĂ© Ă la reconnaissance des limites territoriales de la future commune de Koekelberg[15]. Dâautant que la section de Koekelberg compte alors 1 967 habitants contre 645 pour la section de Berchem[8]. Un an aprĂšs, en 1839, est posĂ©e la premiĂšre pierre de lâĂ©glise Sainte-Anne sur le terrain du cimetiĂšre, Ă©vĂ©nement dĂ©terminant quant Ă lâexistence de la paroisse Sainte-Anne et de son conseil de fabrique. Et sans attendre la mise en service de la nouvelle Ă©glise, le conseil communal envisagera dâutiliser la chapelle Sainte-Anne dĂ©saffectĂ©e comme siĂšge administratif de la section de Koekelberg[8]. Ce qui ne se fera pas, une autre prioritĂ© sâimposant rapidement. Lâancienne chapelle Sainte-Anne sera transformĂ©e dĂšs 1842 en Ă©cole primaire, la premiĂšre Ă©cole communale dont se dotera la toute jeune commune.
Autonomie communale (1841) et extension des faubourgs
En effet, Koekelberg recouvre son autonomie en 1841. La loi portant crĂ©ation de la commune est promulguĂ©e le . Le bourgmestre François De Neck reste tout naturellement en fonction et la commune de Berchem-Sainte-Agathe, rĂ©duite en surface, va se trouver un nouveau bourgmestre en la personne dâĂdouard Guillaume Goffin. Quant au secrĂ©taire communal, Laurent De Neck, fils du bourgmestre, il restera lui aussi en fonction Ă Koekelberg[6]. Avant 1841, la situation financiĂšre de la section de Koekelberg est meilleure que celle de lâautre section, tant par la prĂ©sence de propriĂ©taires fonciers que par le rendement des terres en culture : grandes parcelles du plateau et maraĂźchage en vallĂ©e[10]. Et parmi les belles propriĂ©tĂ©s, symbole de cette aisance, on compte celle du chĂąteau-pensionnat Goussaert, celle du statuaire EugĂšne Simonis et, plus tard, en 1858, celle du banquier GĂ©rard Van Bergen[6]. Mais cette aisance relative est dĂ©sormais largement entamĂ©e par lâafflux croissant dans le bas de la commune dâune population ouvriĂšre sujette au chĂŽmage et dont les Ă©pidĂ©mies successives de cholĂ©ra vont marquer profondĂ©ment lâexistence[8]. Cette extension du Faubourg de Flandre au nord-ouest de Bruxelles ne va pas manquer de poser rapidement de graves problĂšmes de logement et de santĂ© publique. Ă partir de 1840, les lotissements ouvriers vont prolifĂ©rer, Ă©difiĂ©s par nombre de petits propriĂ©taires qui vont densifier Ă lâexcĂšs leurs parcelles. Ces logements Ă la salubritĂ© contestable sont groupĂ©s le plus souvent sous forme dâimpasses ou de "bataillons carrĂ©s" autour dâune Ă©troite cour[17].
La commune de Koekelberg et son Bureau de bienfaisance vont ainsi se retrouver en situation budgĂ©taire dĂ©licate. Les recettes communales sâavĂšrent dâautant plus insuffisantes que la crise industrielle et le chĂŽmage frappent durement les familles et que la population de Koekelberg ne va pas tarder Ă ĂȘtre composĂ©e aux trois quarts dâouvriers dont beaucoup sont en difficultĂ©. Et la crise qui sĂ©vira, en Flandre notamment oĂč la famine frappera de 1845 Ă 1848, aggravĂ©e par les rigueurs de lâhiver 1846-1847, accentuera encore la misĂšre des nouveaux arrivants[6].
Le Quartier Royal de Koekelberg (1880)
En 1864, le conseil communal approuve le projet de prolongement du boulevard dâAnvers en direction du plateau de Koekelberg, voyant dans le percement du futur boulevard LĂ©opold II une chance de dĂ©senclavement de la commune.
Le plan en a Ă©tĂ© dressĂ© par Victor Besme, inspecteur voyer, chef du service chargĂ© de lâamĂ©nagement des faubourgs de Bruxelles. En mĂȘme temps, le dĂ©veloppement du chemin de fer et les difficultĂ©s croissantes pour assurer par le centre de Bruxelles le transit des voyageurs et des marchandises entre les deux terminus que sont la gare du Nord et la gare du Midi vont dĂ©cider de lâouverture dâune ligne de contournement par lâouest, dĂ©signĂ©e sous lâappellation de Chemin de fer de ceinture. La ligne, inaugurĂ©e en 1871, consacrera par la coupure quâelle opĂšre la sĂ©paration de la commune en deux zones, la partie anciennement urbanisĂ©e Ă lâest et le plateau de Koekelberg Ă lâouest, auquel donnera accĂšs le boulevard LĂ©opold II. En 1862, Victor Besme a fait parvenir au futur roi LĂ©opold II son Plan dâensemble pour lâextension et lâembellissement de lâagglomĂ©ration bruxelloise. Le plan prĂ©voit, dans le prolongement du nouveau boulevard, la crĂ©ation dâun quartier de deux cent cinquante hectares sâĂ©tendant sur quatre communes dont, majoritairement, celle de Koekelberg, faisant ainsi augurer une prochaine et importante urbanisation[6].
LâopĂ©ration dite du Quartier Royal de Koekelberg â parfois dĂ©nommĂ© Quartier LĂ©opold II â va faire lâobjet de plusieurs projets qui mettront successivement au centre du pĂ©rimĂštre Ă urbaniser une âvilla royaleâ (1864), un âpalais de lâindustrieâ (1866) et un âpanthĂ©on nationalâ (1879)[18]. Le plan dĂ©finitif dâamĂ©nagement du plateau de Koekelberg sera adoptĂ© le . Un parc â lâactuel parc Ălisabeth â sera amĂ©nagĂ© dans sa partie centrale, prolongeant la perspective ouverte par le boulevard LĂ©opold II. Faute de pouvoir y Ă©tablir le panthĂ©on national dont il rĂȘvait, le roi LĂ©opold II optera pour une basilique, lâactuelle basilique du SacrĂ©-CĆur, directement inspirĂ©e de celle construite peu avant Ă Paris, sur les hauteurs de Montmartre[6].
Urbanisation et transports publics
Le nouveau quartier royal de Koekelberg qui entoure le parc ne comprend pas moins de trente nouvelles rues ou avenues dont vingt-deux sur le territoire de Koekelberg. La population va doubler entre 1880 et 1900. Ces différentes artÚres, dont les terrains vont se lotir à partir de 1880, accueilleront indifféremment classes moyennes et maisons bourgeoises, artisans et entreprises de plus grande importance. Ainsi, en 1884, prendra place, avenue de la Liberté, la Grande Brasserie de Koekelberg et, en 1896, rue De Neck, la Manufacture des biscuits et desserts Victoria mieux connue plus tard sous le terme de Biscuiterie-chocolaterie Victoria[19].
En mĂȘme temps que les plans dĂ©finitifs dâamĂ©nagement du plateau sont adoptĂ©s, lâacquisition dâun vaste pĂ©rimĂštre dans la partie ancienne de la commune va permettre la crĂ©ation dâun nouveau quartier, dessinĂ© lui aussi par Victor Besme, permettant, en 1882, dây construire â enfin â la maison communale qui manquait jusquâalors Ă la commune.
Lâurbanisation va se poursuivre, y compris dans la partie ancienne de la commune. Les autoritĂ©s communales vont engager une politique dâassainissement progressif de lâhabitat du Vieux Koekelberg. En 1891, un nouveau rĂšglement communal interdit « dâĂ©tablir plusieurs maisons ou habitations distinctes nâayant quâune sortie commune vers la voie publique et dĂ©signĂ©es communĂ©ment sous le nom dâimpasses ou de bataillons carrĂ©s. »
Le texte annonce les opĂ©rations qui, quelques annĂ©es plus tard, verront disparaĂźtre nombre dâĂźlots insalubres et, Ă partir de 1920, la mise en place dâune politique de logements sociaux avec la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Le Foyer Koekelbergeois. La plupart des rues de la partie ancienne de la commune feront lâobjet dâun nouvel alignement, redressant les perspectives et gommant les traces qui pouvaient subsister des anciens chemins ruraux. Lâurbanisation du haut du plateau sâĂ©tirera sur prĂšs d'un siĂšcle pour sâachever durant les annĂ©es 1980 et 1990 par le lotissement de lâavenue de la Basilique et de lâavenue du ChĂąteau, le bĂąti du territoire communal sâapprochant dĂšs lors de la saturation[6].
Les transports publics vont suivre lâĂ©volution de lâurbanisation. Ă partir de 1871, le Chemin de fer de ceinture et sa "Halte de Koekelberg" permet de relier la Gare de Bruxelles-Midi en douze minutes jusquâĂ sept fois par jour. En 1896, la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de chemins de fer Ă©conomiques, dite les "Ăconomiques", inaugure deux lignes de tramways Ă traction hippomobile qui vont faciliter lâaccĂšs au centre de Bruxelles : Bourse-Station de Koekelberg et Bourse-Jette en passant par la chaussĂ©e de Jette[20]. Les lignes sont Ă©lectrifiĂ©es en 1904 et le terminus de la premiĂšre est reportĂ© prĂšs de la future basilique en passant par lâavenue du PanthĂ©on. En mĂȘme temps, la ligne Bourse-Ătangs Noirs est prolongĂ©e, par la chaussĂ©e de Gand, jusquâĂ Berchem-Sainte-Agathe. La SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de chemins de fer Ă©conomiques sera reprise en 1928 par la SA Les tramways bruxellois[21].
Par ailleurs, en 1935, la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) met en service lâintĂ©gralitĂ© de sa liaison Ă©lectrifiĂ©e Bruxelles Gare du Nord-Zellik bientĂŽt prolongĂ©e jusquâĂ Alost. Le rĂ©seau est Ă voies mĂ©triques et exige la pose dâun troisiĂšme rail boulevard LĂ©opold II, place EugĂšne-Simonis et avenue des Gloires Nationales.
Durant les décennies 1940 et 1950, dix lignes de tramways transitent par la place EugÚne Simonis et trois par la chaussée de Gand, la rue Schmitz ou la rue Jean-Jacquet.
La prĂ©paration de lâExposition universelle de 1958 et la motorisation croissante de la population vont changer la donne, et la politique du âtout voitureâ va se traduire par le remplacement progressif de plusieurs lignes de tramways par des lignes de bus rĂ©putĂ©s mieux adaptĂ©s Ă la circulation automobile, et la crĂ©ation en 1957 dâun viaduc en bĂ©ton de type autoroutier Ă hauteur du premier Ă©tage sur la portion du boulevard LĂ©opold II situĂ©e sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean. Il sera prolongĂ© en 1977 sur le territoire de Koekelberg par un viaduc mĂ©tallique qui, enjambant la place EugĂšne Simonis, rejoindra la double chaussĂ©e qui traverse le Parc Ălisabeth depuis 1934.
La crĂ©ation en 1984 du tunnel routier sous le boulevard LĂ©opold II permettra, en 1991, un retour Ă la normale de la voirie et la restitution du Parc Ălisabeth dans lâintĂ©gralitĂ© de son pĂ©rimĂštre dâorigine[6].
En 2012, outre les lignes 2 et 6 du métro et la réouverture du trafic SNCB à la gare de Simonis, la commune de Koekelberg est desservie par la ligne de tramway 19 et les bus 13, 14, 15, 20, 87 et N16 de la Stib (Société des transports intercommunaux de Bruxelles), et par les lignes de bus 129, 212, 213, 214 et 355 de la société régionale De Lijn.
HĂ©raldique
La commune possĂšde des armoiries qui ne semblent pas lui avoir Ă©tĂ© officiellement octroyĂ©es. Le projet a Ă©tĂ© admis en 1984 mais manquent les signatures de l'ArrĂȘtĂ© royal et du diplĂŽme. Il existe une diffĂ©rence entre le dessin et le blasonnement : le blasonnement mentionne un champ d'azur, le blason dessinĂ© porte un champ d'argent. Elles reprennent les armoiries de François Van Zinnicq, apothicaire bruxellois anobli en 1618.
Blasonnement : D'azur Ă un chĂȘne terrassĂ© de sinople, le fĂ»t accolĂ© d'un serpent d'azur.
L'Ă©cu surmontĂ© d'un heaume d'argent grillĂ©, colletĂ© et liserĂ© d'or, doublĂ© et attachĂ© de gueules, aux lambrequins d'argent et de sinople. Cimier: une tĂȘte et col de dragon d'azur lampassĂ© de gueulesSource du blasonnement : Armorial des communes de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale.
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Politique
Conseil communal de 2018
Conseil communal de Koekelberg, suite aux Ă©lections communales de 2018. | ||||||
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Parti | % | +/- | SiĂšges | +/- | CollĂšge | |
Liste Bourgmestre | 38,79 | 17,54% | 12 / 27 |
4 | Non | |
PS | 30,6 | 2,12% | 9 / 27 |
1 | Oui | |
Ecolo-Groen | 16,73 | 3,64% | 4 / 27 |
1 | Oui | |
Alternative Humaniste | 9,48 | Nv | 2 / 27 |
Nv | Oui | |
NVA | 3,5 | Nv | 0 / 27 |
Nv | Non | |
Citoyen d'Europe | 0,9 | Nv | 0 / 27 |
Nv | Non | |
Total | 100 | 27 | 16 |
CollĂšge du bourgmestre et des Ă©chevins en 2018
Fonction | Titulaire | Parti | |
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Bourgmestre
Sécurité, Prévention, Affaires générales, Urbanisme, Bùtiments publics, Contrats de quartier, Evénements, Tourisme, Image de la commune, Personnel, Population, Economat, Communication, Soutien scolaire. |
Ahmed Laaouej | PS-sp.a | |
Premier Echevin
Budget et Finances, Etat-civil, Ătrangers, Affaires Ă©lectorales, Logement, Sport, CohĂ©sion sociale (tutelle du CPAS, les affaires sociales et la solidaritĂ©, concertation sociale), DĂ©mocratie participative, Classes Moyennes et Commerces, Centrale d'achats. |
Khalil Aouasti | PS-sp.a | |
Jeunesse, Famille, Emploi, LudothĂšque. | Nadia Badri | PS-sp.a | |
Environnement, Transition énergétique, Agenda 21. | Anne Tyssaen | Ecolo-Groen | |
Enseignement francophone, PropretĂ© publique, ĂgalitĂ© des chances, Petite enfance, Seniors, Cultes. | VĂ©ronique Lefrancq | Alternative Humaniste | |
Culture francophone, BibliothĂšque, Bien- ĂȘtre animal. | Fatmir Limani | PS-sp.a | |
Numérique et ICT, Affaires européennes, Jumelage, Coopération internationale, Santé publique, Simplification administrative. | Ossamah Magfour | Alternative Humaniste | |
Enseignement, BibliothÚque, Culture et Jeunesse néerlandophones, Travaux publics, Patrimoine communal, Mobilité. | Marie Bijnens | Ecolo-Groen | |
Président du CPAS, siÚge avec voix consultative aux réunions du CollÚge des Bourgmestre et Echevins. | Dirk Lagast | PS-sp.a | |
Secrétaire communal | Dave Degrendele | ||
Receveur communal | Bart Van Gompel |
RĂ©sultats des Ă©lections communales depuis 1976
Partis | 10-10-1976[22] | 10-10-1982 | 9-10-1988 | 9-10-1994 | 8-10-2000 | 8-10-2006[23] | 14-10-2012[24] | 14-10-2018[25] | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Votes / SiĂšges | % | 25 | % | 25 | % | 25 | % | 25 | % | 25 | % | 25 | % | 27 | % | 27 |
L.B. | 37,8 | 11 | 34,91 | 12 | 50,25 | 14 | 48,29 | 14 | 44,54 | 14 | 53,08 | 16 | 56,33 | 16 | 38,79 | 12 |
PS | 16,11 | 4 | 14,66 | 4 | - | 9,5 | 2 | 16,19 | 4 | 24,74 | 6 | 28,48 | 8 | 30,6 | 9 | |
CVP | - | 4,13 | 0 | - | - | - | - | - | - | |||||||
PSC/Alternative Humaniste | 8,39 | 1 | 6,42 | 1 | - | - | - | - | - | 9,48 | 2 | |||||
ECOLO/Ecolo-Groen2 | - | 7,85 | 1 | 12 | 2 | 8,34 | 1 | 14,03 | 3 | 11,972 | 2 | 13,092 | 3 | 16,732 | 4 | |
FDF | 25,32 | 7 | 21,17 | 7 | - | 20,08 | 5 | 12,47 | 3 | - | - | - | ||||
FDF-ARK | - | - | - | - | - | 2,74 | 0 | - | - | |||||||
UDRT-RAD | - | 3,84 | 0 | - | - | - | - | - | - | |||||||
Vlaams Blok1/Vlaams Belang2 | - | - | 2,891 | 0 | - | 5,71 | 1 | 7,472 | 1 | - | ||||||
N-VA | - | - | - | - | - | - | - | 3,5 | 0 | |||||||
EENH76 | 12,38 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | |||||||
INT-KOE | - | 2,63 | 0 | - | - | - | - | - | - | |||||||
KOEBEL | - | 4,39 | 0 | - | - | - | - | - | - | |||||||
P.T.B.-P.V.D.A. | - | - | 0,83 | 0 | 1,17 | 0 | 0,61 | 0 | - | - | - | |||||
ARK | - | - | 34,02 | 9 | - | - | - | - | - | |||||||
FN | - | - | - | 12,61 | 3 | 3,8 | 0 | - | - | - | ||||||
VU&ID | - | - | - | - | 2,66 | 0 | - | - | - | |||||||
ĂgalitĂ© | - | - | - | - | - | - | 2,1 | 0 | - | |||||||
Autres(*) | - | - | - | - | - | - | - | 0,9 | ||||||||
Total des votes | 11039 | 9460 | 8739 | 8246 | 8287 | 9623 | 9384 | 9672 | ||||||||
Participation % | 87,51 | 85,35 | 84,59 | 86,61 | 82,77 | 85,12 | ||||||||||
Votes blancs ou nuls % | 5,23 | 6,67 | 6,2 | 5,68 | 5,1 | 5,64 | 7,74 | 7,66 |
(*)2018: Citoyen d'Europe M3E
Liste des bourgmestres
- 1 - François De Neck [1830-1841](1841-1853)
- 2 - Joseph Broustin (1853-1873)
- 3 - Louis-Joseph Seghers (1873-1885)
- 4 - Jean Jacquet (1885-1892)
- 5 - Jules Debecker (1892-1896)
- 6 - François Hellinckx (1896-1912)
- 7 - Ămile Bossaert (1912-1920)
- 8 - Henri Vanhuffel (1921-1926)
- 9 - Oscar Bossaert (1926-1956)
- 10 - Armand Swartenbroeks (1956-1971)
- 11 - Paul Bossaert (1971-1980)
- 12 - Jacques Pivin (1980-2000)
- 13 - Philippe Pivin (2000â2018)
- 14 - Ahmed Laaouej (Depuis 2018)
DĂ©mographie
Ăvolution de la population
Année | 1830 | 1846 | 1856 | 1866 | 1876 | 1880 | 1890 | 1900 | 1910 | 1920 | 1930 | 1947 | 1961 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 | 2010 | 2015 | 2018 | 2019 | 2020 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Habitants | 2.198 | 2.863 | 3.554 | 4.713 | 4.893 | 6.272 | 10.650 | 12.750 | 12.502 | 13.906 | 15.103 | 16.442 | 17.570 | 16.129 | 16.096 | 16.211 | 19.812 | 21.459 | 21.774 | 21.961 | 21.886 | ||||||||
Index | 100 | 130 | 162 | 214 | 223 | 285 | 485 | 580 | 569 | 633 | 687 | 748 | 799 | 734 | 732 | 738 | 901 | 976 | 991 | 999 | 996 | ||||||||
chiffres INS - 1846 = Index 100 |
Graphe de l'Ă©volution de la population de la commune.
Densité
Elle comptait, au , 21 984 habitants (11 002 hommes et 10 982 femmes). Avec une superficie de 1,17 km2 et une densitĂ© de 18 789,74 habitants au kmÂČ, la commune de Koekelberg est Ă la fois lâune des plus petites et lâune des plus denses de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale.
Population Ă©trangĂšre
En 1996, la population comprenait 28 % dâĂ©trangers. En 2008, cette proportion Ă©tait de 23 % dont 18 % des pays de lâUnion europĂ©enne[14]. Depuis 2010, la commune abrite une importante communautĂ© Roumaine.
Langues
Poursuivant la pratique de lâancien conseil communal dont dĂ©pendait la section de Koekelberg avant lâautonomie communale, le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil communal sera tenu sans interruption en français depuis la crĂ©ation de la commune en 1841. Le flamand est certes parlĂ© Ă cette date par la presque totalitĂ© des familles ouvriĂšres de la commune, mais les deux langues vont cohabiter, le français progressant au fil des dĂ©cennies. En 1910, ceux qui pratiquent le flamand en langue dâusage ne sont plus que 60 % et les proportions vont progressivement sâinverser, la pratique du français devenant majoritaire. En 1947, les francophones reprĂ©sentent 58 % de la population. En 1999, 87 % des Ă©lecteurs de la commune sont rĂ©pertoriĂ©s comme francophones[6].
RĂ©sultats des recensements linguistiques
Langues connues
Année | uniq. NL
Nombre |
NL & FR
Nombre |
uniq. FR
Nombre |
FR & D
Nombre |
uniq. D
Nombre |
D & NL
Nombre |
NL & F & D
Nombre |
aucune
Nombre |
uniq. NL
Part |
NL & FR
Part |
uniq. FR
Part |
FR & D
Part |
uniq. D
Part |
D & NL
Part |
NL& FR & D
Part |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1846 | 2 143 | 33 | 12 | 97,9 % | 1,5 % | 0,5 % | |||||||||
1866 | 2 978 | 493 | 58 | 8 | 2 | 0 | 15 | 0 | 83,5 % | 13,9 % | 1,6 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,4 % |
1880 | 3 445 | 980 | 47 | 17 | 8 | 8 | 21 | 0 | 76,1 % | 21,7 % | 1,0 % | 0,4 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,5 % |
1890 | 4 666 | 1 184 | 307 | 17 | 24 | 8 | 66 | 0 | 74,4 % | 18,9 % | 4,9 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,1 % | 1,1 % |
1900 | 4 942 | 3 775 | 1 058 | 47 | 16 | 60 | 182 | 570 | 49,0 % | 37,5 % | 10,5 % | 0,5 % | 0,2 % | 0,6 % | 1,8 % |
1910 | 5 702 | 4 378 | 1 770 | 63 | 22 | 34 | 224 | 557 | 46,8 % | 35,9 % | 14,5 % | 0,5 % | 0,2 % | 0,3 % | 1,8 % |
1920 | 4 479 | 5 504 | 1 948 | 29 | 2 | 3 | 108 | 429 | 37,1 % | 45,6 % | 16,1 % | 0,2 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,9 % |
1930 | 3 240 | 7 290 | 2 679 | 78 | 8 | 7 | 226 | 378 | 24,0 % | 53,9 % | 19,8 % | 0,6 % | 0,1 % | 0,1 % | 1,7 % |
1947 | 2 097 | 8 351 | 3 227 | 148 | 18 | 39 | 854 | 369 | 14,2 % | 56,7 % | 21,9 % | 1,0 % | 0,1 % | 0,3 % | 5,8 % |
Langue exclusivement ou la plus fréquemment parlée.
Industrie
Devenue avant tout rĂ©sidentielle, la commune de Koekelberg garde le souvenir et parfois la trace de son riche passĂ© industriel. Jusquâaux dĂ©cennies 1960-1980, la commune va accueillir en effet, outre un nombre important dâartisans et de petits ateliers, bien des entreprises de plus grande importance qui vont Ă©galement sây dĂ©velopper. Ces multiples sites de production, imbriquĂ©s avec un commerce de proximitĂ© largement prĂ©sent, seront gĂ©nĂ©rateurs dâemplois et favoriseront la mixitĂ© sociale.
Entreprises industrielles ayant occupé plusieurs dizaines de salariés :
- Filature de coton Van Hoegaerde, rue Schmitz (1824-1838)
- Tannerie Lacroix, chaussée de Gand (1830-1896)
- Tannerie Schmitz, rue de Ganshoren (1842-1886)
- Succursaliste Adolphe Delhaize & Cie, rue Deschampheleer (1866-1919)
- Ateliers de construction horticole J.-B. Court, rue de la Tannerie (1876-1905)
- Brasserie De Boeck, Brasseries Unies, rue François Delcoigne (1876-1969)
- Grande Brasserie de Koekelberg, Ixelberg, avenue de la Liberté (1884-1969)
- RevĂȘtements dĂ©coratifs Josz & Fils, rue des Archers (1885-1939)
- Tannerie & Maroquinerie Belges, rue de Ganshoren (1886-1920)
- Menuisier-constructeur Antoine Court, rue Schmitz (1889-1910)
- Biscuiterie-chocolaterie Victoria, rue De Neck (1896-1970)
- BiĂšres en bouteille Dillenberg & Cie, rue FĂ©lix Vande Sande (1898-1918)
- Ateliers dâargenture De Boeck, place Van Hoegaerde (1898-1906)
- Ferblanterie Ăts J.-B. Gabriels, rue de la Tannerie (1899-1994)
- Ămaillerie Dolmans, Ămailleries de Koekelberg, place Van Hoegaerde (1902-1957)
- Scierie Octave Van Campenhout, rue de l'Armistice (1903-1931)
- Chapeaux et casquettes Lucien Mayer, rue des Braves (1905-1922)
- Ferblanterie Barbanson & Exterbille, rue Van Bergen (1905-1928)
- Fabrique de meubles Bouy FrĂšres, place Van Hoegaerde (1906-1950)
- Panneaux en bois Usine du Joxyl, rue Jules Besme (1908-1930)
- Chocolaterie-confiserie LâAlliance, chaussĂ©e de Gand (1912-1931)
- Robinetterie Th. Beerts, rue Jules Besme (1919-1994)
- Rubans isolants Delobel FrĂšres, rue Jules Besme (1919-1985)
- Grandes Laiteries RĂ©unies, rue Deschampheleer (1919-1956)
- Caisseries Jean Van Campenhout, rue de Ganshoren (1920-1996)
- Fabrication de camions Pipe, rue FĂ©lix Vande Sande (1920-1932)
- Fabrication électrique Le Matériel Blindé Belge, chaussée de Jette (1920-1998)
- VĂȘtements de travail Clauwaert FrĂšres, Textiles Dautrebande, rue de la Tannerie (1921-1970)
- Fabrique de chapeaux Manufacture de Feutres et Pailles, Ăts Goossens & Cie, rue de lâArmistice (1922-1960)
- The Belgian Tire & Ruber Co.-Goodyear, place EugĂšne Simonis (1926-1949)
- Comptoir Bruxellois des Sacs, Sacs Van Laetem, chaussée de Jette (1927-2003)
- Ămaillerie de lâAncre, rue de lâArmistice (1935-1975)
- Confiserie Draps-Godiva, rue Antoine Court (1936-1971)
- Charcuterie industrielle Nauta, rue François Hellinckx (1936-1994)
- Laboratoires pharmaceutiques Coune, Sopar-Biochem, rue Jules Besme (1939-2005)
- Travail des mĂ©taux Ătablissements LVB, rue de Ganshoren (1946-1970)
- Le Ressort MĂ©canique, rue Schmitz (1946-2008)
- Fabrique de parapluies Fischer & Cie, rue Montagne aux Anges (1959, active en 2012)
- Haute Couture Louis FĂ©raud, Passy-Diffusion, Butch, rue de lâArmistice (1960-1980)
- Schreiner-Aircraft, rue de Ganshoren (1970-1980)
- Chocolaterie Godiva, rue de lâArmistice (1971, actif en 2012)
- PĂątisserie Debailleul, rue de Ganshoren (1982, active en 2012)
- Studios Made in Europe, Sonicville, rue Deschampheleer (2000, actifs en 2012)
Deux sites industriels accueilleront chacun jusquâĂ une quinzaine dâentreprises diffĂ©rentes :
- CitĂ© Industrielle LâEssor aux 19-21 rue Saint-Julien (1920-1970)
- Complexe industriel du 400 chaussée de Jette (1938, actif en 2012)
Enseignement
En 1841, lorsque Koekelberg recouvre son autonomie administrative, trois Ă©coles privĂ©es accueillent des enfants sur son territoire. Lâune dâelles « instruit gratuitement les enfants pauvres », une autre â le pensionnat Goussaert â accueillera des jeunes filles de 1815 Ă 1888.
Ăcoles communales
En 1842, Ă la suite de la loi organique sur lâenseignement primaire, la premiĂšre Ă©cole communale sâinstalle dans lâancienne chapelle Sainte-Anne, dans le bas de la rue de lâĂglise Sainte-Anne. LâĂ©cole primaire (filles et garçons) sera construite finalement en 1856, Ă lâangle de la rue Herkoliers et de la rue de lâĂglise Sainte-Anne.
En 1872, la premiÚre école gardienne, qui porte le nom de son mécÚne le Dr Jourdan, ouvre ses portes dans le haut de la rue Herkoliers.
En 1909, en contrebas de lâĂ©cole primitive de la rue Herkoliers, une nouvelle Ă©cole des filles (architecte Henri Jacobs) va ouvrir ses portes en remplacement de celle de la rue Van Bergen. LâĂ©cole des filles sera transfĂ©rĂ©e Ă nouveau, en 1961, dans les nouveaux bĂątiments de la rue Ămile Sergijsels â actuelle Ăcole Oscar Bossaert. Ces locaux accueilleront Ă©galement lâInstitut communal dâenseignement technique Oscar Bossaert (Icetob) qui vient dâĂȘtre crĂ©Ă© et dont les ateliers seront implantĂ©s dans les locaux de lâancienne Ă©cole communale des filles de la rue Herkoliers jusquâĂ sa fermeture en 1998.
LâĂ©cole gardienne du haut de la rue Herkoliers sera transfĂ©rĂ©e en 1963 dans les locaux de lâĂcole Armand Swartenbroeks, agrandie en 1957, et qui ouvre dĂ©sormais rue des Tisserands. AprĂšs le transfert de lâĂ©cole gardienne, les locaux du haut de la rue Herkoliers accueilleront lâĂ©cole communale de rĂ©gime linguistique nĂ©erlandophone De Kadeekes.
Ăcoles privĂ©es
En 1905, s'est ouvert, boulevard LĂ©opold II, lâĂ©tablissement des SĆurs de Notre-Dame qui deviendra lâInstitut des Ursulines. Les bĂątiments ouvrent Ă©galement en haut de la rue Herkoliers. Depuis 1938, lâInstitut des Ursulines dispose dâun autre Ă©tablissement rue Jules Debecker.
En 1924, lâĂ©cole paroissiale Sainte-Anne sera implantĂ©e rue Jean Jacquet. GĂ©rĂ© par lâASBL La Famille depuis les annĂ©es 1980, lâĂ©tablissement regroupera un Institut mĂ©dico-pĂ©dagogique, une Ă©cole pour handicapĂ©s moteurs, un centre de jour et un atelier protĂ©gĂ©.
Athénées et écoles adossées
En 1932 est crĂ©Ă©e, avenue de la LibertĂ©, lâĂcole moyenne de lâĂtat avec section dâAthĂ©nĂ©e. Les locaux de lâAthĂ©nĂ©e royal de Koekelberg sont ouverts en 1934 rue Omer Lepreux, puis agrandis avec entrĂ©e principale avenue de Berchem-Sainte-Agathe. En face de lâathĂ©nĂ©e, ouvrira au dĂ©but des annĂ©es 1950, une Ă©cole-jardin qui laissera place, en 1979, Ă lâactuelle Ăcole fondamentale annexĂ©e. En 1957, les premiers Ă©lĂšves de lâathĂ©nĂ©e de rĂ©gime linguistique nĂ©erlandophone, le Koninklijk Atheneum Koekelberg crĂ©Ă© en 1954, sâinstallent dans les locaux de la rue du Petit-Berchem. LâĂ©cole fondamentale nĂ©erlandophone adossĂ©e Ă lâathĂ©nĂ©e â lâUneschoschool â ouvrira ensuite avenue du ChĂąteau.
Ăquipements sociaux
Logements sociaux
La spĂ©culation fonciĂšre sâest traduite, dans les faubourgs qui vont se densifiant jusquâĂ la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, par la prolifĂ©ration des impasses resserrĂ©es et des logements ouvriers proches de lâinsalubritĂ©. DĂšs 1910, le principe de la crĂ©ation dâune sociĂ©tĂ© pour la construction dâhabitations ouvriĂšres est approuvĂ© par le conseil communal. RetardĂ©e par le conflit 1914-1918, la dĂ©marche reprendra aprĂšs la guerre, Ă©paulĂ©e cette fois-ci en haut lieu par lâinstauration de la SociĂ©tĂ© nationale des habitations et logements Ă bon marchĂ©. Le , est crĂ©Ă©e la sociĂ©tĂ© anonyme Le Foyer Koekelbergeois. 93 logements seront construits dĂšs 1922.
Une opĂ©ration est engagĂ©e simultanĂ©ment par la biscuiterie-chocolaterie Victoria qui crĂ©era Le Foyer Victoria en construisant la mĂȘme annĂ©e 24 logements pour son personnel ouvrier[19].
En 1923, lâarchitecte Victor Bourgeois, qui a tracĂ© les plans de la CitĂ© Moderne Ă Berchem-Sainte-Agathe, dessine pour la mĂȘme sociĂ©tĂ© coopĂ©rative ceux de la rue du Cubisme.
La SociĂ©tĂ© nationale des habitations et logements Ă bon marchĂ© sera dotĂ©e par lâĂtat dâun service technique qui donnera naissance, en 1921, au Comptoir national des matĂ©riaux. En 1928, celui-ci va acquĂ©rir dans le haut de la commune un terrain de cinq hectares pour y construire des logements unifamiliaux dits « pour employĂ©s » et dont la vente sâeffectuera Ă prix coĂ»tant. Trois rues seront ainsi crĂ©Ă©es : la rue du Comptoir, la rue Omer Lepreux et la rue Ămile Deroover. La politique de construction de logements sociaux sera poursuivie par le Foyer Koekelbergeois dont le siĂšge sera Ă©tabli en 1977 rue Schmitz. En 2012, son parc locatif se montera Ă 559 appartements.
Home Jourdan et CPAS
CrĂ©Ă© dĂšs les premiĂšres annĂ©es dâexistence de la commune, le Bureau de bienfaisance et le dispensaire communal devront faire face Ă la misĂšre qui frappe la population ouvriĂšre durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le legs du Dr Jourdan, dont lâĂ©cole maternelle qui porte son nom a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e rue Herkoliers en 1872, va permettre, en 1897, de doter la commune dâun hospice â lâHospice Jourdan â et de lâadministration des Hospices civils qui lâaccompagne. SituĂ© rue François Delcoigne, lâHospice Jourdan accueillera jusqu'Ă cinquante-cinq pensionnaires. Devenu inadaptĂ© et insuffisant en capacitĂ©, lâĂ©tablissement sera reconstruit et deviendra le Home Jourdan, ouvert en 1980, avec une capacitĂ© dâaccueil de quatre-vingts personnes.
Entre-temps, Bureau de bienfaisance et Commission des hospices civils fusionneront pour devenir, Ă la suite de la loi du , la Commission dâAssistance publique (CAP). La CAP sera remplacĂ©e dĂšs lors par le Centre public d'action sociale (CPAS) dont le siĂšge sera installĂ© rue François Delcoigne. En 1913, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e lâAssistance maternelle de Koekelberg, aux cĂŽtĂ©s du Bureau de bienfaisance. En 1919, elle sera affiliĂ©e Ă lâĆuvre nationale de lâenfance (ONE) qui vient de voir le jour. AprĂšs avoir Ă©tĂ© tenues rue des Archers, les consultations de lâAssistance maternelle le seront rue des Tisserands Ă partir de 1930. Puis, le centre de consultation des nourrissons de lâONE â devenu Office de la Naissance et de lâEnfance â ira sâinstaller rue de Ganshoren en 2010[6].
CrĂšches, plaines de jeux et Ă©quipements sportifs
En 1897, la SociĂ©tĂ© protectrice de lâenfance, prĂ©sidĂ©e par Max Edelmann administrateur-directeur de la Grande Brasserie de Koekelberg, installe une crĂšche rue Herkoliers. Celle-ci ira sâimplanter en 1908 dans des locaux mieux adaptĂ©s rue Jules Debecker. Faute de subsides, la crĂšche fermera Ă la fin des annĂ©es 1930. En 1980, profitant de la construction dâune tour du Foyer Koekelbergeois rue Schmitz, va s'ouvrir la crĂšche communale Bonhommet, du nom dâun des personnages crĂ©Ă©s par lâauteur-scĂ©nariste RenĂ©e Fucks. Une seconde crĂšche communale verra le jour en 2010 rue de Ganshoren sous lâappellation Tilapin.
La commune dispose de deux plaines de jeux, lâune au centre du Parc Ălisabeth, lâautre en bas de la rue Herkoliers, Ă lâemplacement de lâancienne impasse de lâĂpervier dont les maisons ont Ă©tĂ© rasĂ©es pour cause dâinsalubritĂ© en 1949.
Depuis 2004, le Centre sportif Victoria, rue LĂ©on Autrique, remplace lâancien hall des sports Ă©difiĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1950 en bordure de la rue de Ganshoren. La plaine des sports de la rue de Ganshoren, Ă©tablie Ă la mĂȘme Ă©poque Ă lâemplacement dâun ancien Ă©tang, laissera place, en 2009, au Parc Victoria.
Lieux dâanimation culturelle
La Maison Stepman
En 1887, lâornemaniste Louis Stepman sâinstalle dans la maison nĂ©oclassique qui vient dâĂȘtre construite au 250 boulevard LĂ©opold II. Son fils, Charles Stepman, prendra la suite et sera connu comme sculpteur, dessinateur et aquarelliste. En 1948, Charles Stepman crĂ©e le Cercle dâart EugĂšne Simonis qui organisera chaque annĂ©e, autour des artistes peintres et sculpteurs de Koekelberg, une exposition dans son atelier. De 1972 Ă 1992, le cercle remettra chaque annĂ©e le Prix AndrĂ© Toetenel Ă de jeunes artistes[28].
AprĂšs le dĂ©cĂšs de Charles Stepman en 1964, la maison sera reprise par la commune qui, en 1976, en fera sa maison de la culture sous la dĂ©nomination de Maison Stepman. Depuis lors, des cours de musique, dâart dramatique et dâarts plastiques y sont dispensĂ©s. En 1982, une exposition des Ćuvres dâEugĂšne Simonis y est organisĂ©e.
LâEspace Cadol
LâĂ©cole communale des garçons qui ouvre ses portes rue François Delcoigne en 1903 sera dĂ©nommĂ©e Ăcole Armand Swartenbroeks en 1957, du nom du bourgmestre alors en fonction. La mĂȘme annĂ©e, lâagrandissement de lâĂ©cole jusquâĂ la rue des Tisserands va permettre dây installer lâentrĂ©e principale de lâĂ©tablissement. Les locaux ouvrant rue François Delcoigne seront repris par la commune, en mĂȘme temps que la salle de spectacle attenante dĂ©diĂ©e jusquâalors aux fĂȘtes scolaires. Ă partir de 1997, la commune y organise spectacles et manifestations culturelles. En 2000, la salle et les locaux qui y mĂšnent sont dĂ©nommĂ©s Espace Cadol, du nom de lâancienne impasse qui dĂ©bouchait rue Herkoliers et dont lâartiste Jacques Dormont rĂ©alisera une eau-forte. On peut voir dans lâEspace Cadol le bas-relief de Charles Stepman Ronde dâenfants, rĂ©alisĂ© par lâartiste en 1956, et, dans la salle de spectacle, un dĂ©cor imaginĂ© par Jean Marlier et installĂ© en 1991 Ă lâoccasion du cent-cinquantiĂšme anniversaire de la commune.
LâAtelier 35
Lâancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, construite en 1907 sur les plans de lâarchitecte Henri Jacobs et classĂ©e au titre des monuments historiques en 2008, servira dâannexe Ă lâInstitut communal dâenseignement technique Oscar Bossaert (Icetob) de la rue Ămile Sergijsels de 1961 Ă la fermeture de celui-ci en 1998. Les locaux vont alors ĂȘtre convertis en espace Ă vocation culturelle, Ă©ducative ou sociale par la commune.
Plusieurs ateliers de danse contemporaine, de formation artistique, dâinitiation aux activitĂ©s artisanales ou thĂ©Ăątrales vont notamment y prendre place. En 2008, le site sera intitulĂ© Atelier 35 et les anciennes salles de classes seront dĂ©nommĂ©es par des noms liĂ©s Ă lâhistoire de la commune tels que Simonis (le sculpteur), Decca (les studios), Marlier (lâartiste peintre), Moulin (la rue), Empereur (lâauberge), Toots Thielemans (le musicien)âŠ
Les bibliothĂšques publiques
La bibliothĂšque francophone, situĂ©e rue des Tisserands, comporte deux sections, l'une dĂ©diĂ©e aux adultes et lâautre aux enfants. La bibliothĂšque nĂ©erlandophone est Ă©tablie rue des Braves.
L'Aquarium de Bruxelles
SituĂ© avenue Ămile Bossaert, lâAquarium public de Bruxelles a Ă©tĂ© inaugurĂ© en . Le centre d'aquariologie permet au public de dĂ©couvrir l'univers aquatique Ă travers une dĂ©marche pĂ©dagogique et de sensibilisation. Lâaquarium-museum constitue un outil de recherche et d'enseignement. Il Ćuvre activement Ă la prĂ©servation de la biodiversitĂ©. L'aquarium a fermĂ© fin 2017.
Patrimoine
Basilique du SacrĂ©-CĆur
La basilique du SacrĂ©-CĆur sera Ă©difiĂ©e au point central du Quartier Royal de Koekelberg dessinĂ© par Victor Besme et adoptĂ© en 1880. La premiĂšre pierre sera posĂ©e le en prĂ©sence du roi LĂ©opold II. Les travaux, menĂ©s sous la conduite de l'architecte Albert Van Huffel jusqu'en 1935, puis par l'ingĂ©nieur-architecte Paul Rome, se poursuivront jusquâen 1970.
Souvent dĂ©nommĂ©e basilique de Koekelberg, exceptionnelle par sa taille et impressionnante par son style, la basilique du SacrĂ©-CĆur contribuera, par sa notoriĂ©tĂ©, Ă populariser le nom de la commune.
Parc Ălisabeth
Le Parc Ălisabeth, un temps dĂ©nommĂ© Parc de Koekelberg puis Parc LĂ©opold II verra sa dĂ©nomination dĂ©finitive adoptĂ©e Ă partir de 1909. Avec ses vingt et un hectares et la perspective boisĂ©e qu'il ouvre dans l'axe du boulevard LĂ©opold II, il constitue l'un des poumons verts de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale.
Le kiosque Ă musique, situĂ© dans sa partie basse, en constitue lâun des Ă©lĂ©ments remarquables.
Monuments commĂ©moratifs et Ćuvres dâart
Le mémorial de la PremiÚre Guerre mondiale a été inauguré en 1923 place Henri Vanhuffel. Il a été réalisé en bronze par le sculpteur Pierre De Soete établi alors square Félix Vande Sande.
Le cimetiĂšre communal, ouvert en 1916, est situĂ© sur les territoires de Dilbeek et de Berchem-Sainte-Agathe. Une pelouse dâhonneur situĂ©e le long de lâallĂ©e centrale accueille depuis 1922 les tombes des victimes de la PremiĂšre Guerre mondiale. Le statuaire EugĂšne Simonis et le dramaturge FĂ©lix Vande Sande y ont leur sĂ©pulture.
Rue Albert Dillie, une plaque rappelle le souvenir du jeune Albert Dillie, fusillé par les Allemands en 1917.
Plusieurs sculptures et Ćuvres dâart ornent les places et rues de la commune :
- place de Bastogne, depuis 2000 : copie en bronze du sanglier réalisé au XVIIe siÚcle par le sculpteur italien Pietro Tacca.
- avenue de Berchem-Sainte-Agathe : Le sage se façonne lui-mĂȘme, sculpture dâAnnie Jungers (2004).
- avenue Ămile Bossaert : InterfĂ©rence, du sculpteur Firmin Vandewoude.
- station Simonis : Archétypes, hauts-reliefs du peintre-plasticien Walter Leblanc (1986), et Mosaïque par Berlinde De Bruyckere (2007).
- place EugĂšne Simonis : buste dâEugĂšne Simonis, insĂ©rĂ© dans une crĂ©ation monumentale dâAnnie Jungers (2007).
- rue Van Bergen : Ceci nâest pas un murâŠ, bande dessinĂ©e murale signĂ©e Dino Attanasio (2009).
- square FĂ©lix Vande Sande : buste en bronze du dramaturge FĂ©lix Vande Sande.
- place Henri Vanhuffel : Rencontre, sculpture réalisée par Annie Jungers (2008).
- parvis de la basilique : Le PĂšre Damien, sculpture de May Claerhout (1995).
- Parc Ălisabeth : sculpture Banc pour deux, rĂ©alisĂ©e par Halinka Jakubowska (1997)
Maisons et Ă©difices remarquables
- Deux Ă©difices situĂ©s sur le territoire communal sont classĂ©s au titre des monuments historiques : la Maison Lefever du 59 avenue du PanthĂ©on dessinĂ©e et habitĂ©e par lâarchitecte Fernand Lefever, classĂ©e en 2006, et lâ ancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, Ćuvre de lâarchitecte Henri Jacobs, classĂ©e en 2008.
- De nombreuses maisons remarquables, construites entre 1880 et 1930, sont rĂ©pertoriĂ©es, principalement boulevard LĂ©opold II, rue LĂ©on Fourez, avenue du PanthĂ©on, et avenue Seghers. Deux architectes seront particuliĂšrement Ă lâĆuvre : Fernand Lefever et Arthur Pladet[6].
- Maison communale de Koekelberg. Construite en 1882, elle fut flanquĂ©e dâune aile gauche en 1903 puis dotĂ©e dâune façade Art dĂ©co gĂ©omĂ©trique conçue par lâarchitecte Henri-AimĂ© Jacobs en 1938, avant d'ĂȘtre complĂ©tĂ©e par l'aile droite en 1957. Elle se trouve sur la place Vanhuffel, en face de l'Ă©glise Sainte-Anne.
- La premiÚre vague des constructions du Foyer Koekelbergeois et du Foyer Victoria (1922) sera confiée à des architectes de renom : Fernand Brunfaut (14-16 rue Jean Jacquet et 6-10 rue Stepman), Victor Bourgeois (1 et 3 rue Antoine Court) et Arthur Pladet (21 et 23-25 rue Léon Autrique, 22 rue du Cubisme et 9 rue Antoine Court). Victor Bourgeois signera également les habitations de la SC La Cité Moderne des 11 à 23 rue du Cubisme. Ces différents immeubles présentent des façades architecturalement remarquables.
- AthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg : conçu conjointement par lâarchitecte Henri Jacobs et par son fils Henri-AimĂ©, les bĂątiments de la rue Omer Lepreux (1934) seront largement agrandis â aprĂšs le dĂ©cĂšs dâHenri Jacobs en 1935 â par ceux ouvrant avenue de Berchem-Sainte-Agathe. Ces derniers, de style Art dĂ©co, seront achevĂ©s par Henri-AimĂ© Jacobs et livrĂ©s en 1950.
- La Maison du directeur, construite en 1857 par Frédéric Schmitz rue de Ganshoren sera restaurée en 2010, et les murs des anciennes Caisseries Jean Van Campenhout formeront le soubassement du Centre sportif Victoria inauguré en 2004 rue Léon Autrique.
- Les bĂątiments des anciennes usines Victoria de la rue De Neck et de la rue de lâArmistice seront prĂ©servĂ©s avec une fortune inĂ©gale. Ceux de lâancienne chocolaterie Victoria ouvrant rue de lâArmistice, rĂ©alisĂ©s en 1921 par lâarchitecte Arthur Pladet, seront repris en 1971 par Godiva chocolatier qui couvrira lâintĂ©gralitĂ© de la façade par un bardage mĂ©tallique. Les bĂątiments Victoria de la rue De Neck seront sauvegardĂ©s en 2002 par leur amĂ©nagement en lofts rĂ©sidentiels. Les anciens bureaux directoriaux ornĂ©s de deux cĂ©ramiques rĂ©alisĂ©es en 1916 par le maĂźtre cĂ©ramiste CĂ©lestin Helman seront acquis par la commune en vue de la crĂ©ation du Belgian Chocolate Village ouvert au public[19].
Transports en commun
SNCB
STIB
- MĂ©tro : ââ
- Tram : ââ
- Bus : âââââ
- Bus Noctis : â
De Lijn
- Bus : 212, 213, 214 et 355
Personnalités liées à la commune
- Salvatore Adamo (1943â), auteur, compositeur, interprĂšte. En 1984, il rachĂšte les Studios Decca du 218 chaussĂ©e de Jette et dispose ainsi de ses propres studios dâenregistrement.
- Frans Arnoe (1890-1970), artiste peintre, installĂ© rue Schmitz. Ancien prĂ©sident du Cercle dâart EugĂšne Simonis.
- Dino Attanasio (1925â), dessinateur de bandes dessinĂ©es, Koekelbergeois, auteur de la fresque murale Ceci nâest pas un mur⊠rĂ©alisĂ©e en 2009 rue Van Bergen.
- Victor Besme (1834-1904), architecte-urbaniste. Ă la tĂȘte du Service de lâinspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles, on lui doit notamment lâamĂ©nagement du Quartier royal de Koekelberg.
- Charles Bisschops (1894-1975), artiste peintre. RĂ©alise une fresque du chĂąteau de Koekelberg pour la maison communale de Koekelberg, place Henri Vanhuffel.
- Tristan De Vos (2003), cofondateur de la série animée française Angelo la Débrouille.
- Pierre Bourgeois (1898-1976), poĂšte, habite boulevard LĂ©opold II Ă partir de 1916.
- Victor Bourgeois (1897-1962), architecte, installé avenue Seghers. Réalise en 1923 un ensemble de logements rue du Cubisme pour la société coopérative la Cité Moderne.
- Adolphe Crespin (1859-1944), peintre-dĂ©corateur et affichiste. RĂ©alise en 1909 les sgraffites qui ornent lâancienne Ă©cole communale des filles de Koekelberg au 35 rue Herkoliers.
- Mathieu De Jonge (1911â1944), nĂ© rue des Archers Ă Koekelberg. Avocat au barreau de Bruxelles, il s'engage, en 1941, dans la RĂ©sistance et participe activement Ă la diffusion de la presse clandestine. DĂ©portĂ© au camp de Mauthausen, il y dĂ©cĂ©dera en 1944.
- Pierre de Soete (1886-1948), statuaire, établi square Félix Vande Sande. Réalise le mémorial de la PremiÚre Guerre mondiale inauguré en 1923 place Henri Vanhuffel.
- ArsĂšne Detry (1897â1981), artiste peintre nĂ© rue des Archers Ă Koekelberg. Il expose Ă Mons en 1928 et reçoit le prix du Hainaut en 1948.
- GĂ©o De Vlamynck (1897â1980), artiste peintre, ensemblier-dĂ©corateur et fresquiste, dĂ©cĂ©dĂ© Ă Koekelberg. Son atelier Ă©tait situĂ© rue de la Constitution Ă Schaerbeek
- Fred Funcken (1921â2013), auteur de bandes dessinĂ©es et illustrateur, installĂ© rue Jean Jacquet.
- Paul Garcet (1901â1945), nĂ© Ă Koekelberg, conseiller communal de Jette, actif dans le Mouvement ouvrier chrĂ©tien.
- JosĂ© GĂ©al alias Toone VII (1931â), comĂ©dien, homme de thĂ©Ăątre. A passĂ© son enfance chaussĂ©e de Jette.
- Raymond GérÎme (de son vrai nom Raymond De Backer)(1920-2002), acteur de théùtre et de cinéma né à Koekelberg.
- Grand Jojo (de son vrai nom Jules Vanobbergen) (1936â2021), chanteur. A passĂ© son enfance rue LĂ©on Autrique.
- Henri Jacobs (1864-1935), architecte. RĂ©alise lâancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, lâĂ©cole gardienne du 68 rue Herkoliers et, avec son fils, dessine les plans de lâAthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg.
- Jef Lambeaux (1852-1908), sculpteur. Son nom sera donné à une rue de Koekelberg, renommée ensuite rue George-dit-Marchal.
- Paul Lauters (1806-1875), peintre, aquarelliste et graveur. On lui doit une lithographie des vestiges du chĂąteau de Koekelberg, rue de Tisserands.
- Fernand Lefever (1883-1959), architecte. RĂ©alise un grand nombre de maisons unifamiliales Ă Koekelberg, dont celle quâil habitera jusqu'Ă sa mort au 59 avenue du PanthĂ©on.
- Sophus Levinsen (1859-1944), artiste peintre. Installé à partir de 1915 avenue du Panthéon.
- Lode Maes (1910-1987), artiste peintre. NĂ© Ă Koekelberg, il rĂ©sidera rue Jules Besme jusquâen 1952.
- Fritz Mardulyn (1907-1985), artiste peintre, membre du Cercle dâart EugĂšne Simonis. Ăchevin, prĂ©sident de lâEssor Intellectuel, lâUniversitĂ© populaire de Bruxelles-Ouest, il habitera avenue du PanthĂ©on.
- Henri Mardulyn (1880-1971), architecte, installĂ© avenue du PanthĂ©on. Trace les plans de lâĂcole Oscar Bossaert rue Ămile Sergijsels et ceux de lâĂcole Armand Swartenbroeks rue des Tisserands.
- Arthur Pladet (1873-1941), ancien Ă©chevin, architecte, installĂ© boulevard LĂ©opold II. On lui doit de nombreuses rĂ©alisations dont notamment lâintĂ©gralitĂ© des maisons unifamiliales de la rue LĂ©on Fourez.
- Jules Rambo (1896-1973), artiste peintre, ami de Charles Stepman. Il habite rue Jules Besme de 1924 Ă 1940.
- EugĂšne Simonis (1810-1882), statuaire. Ancien conseiller communal, installĂ© chaussĂ©e de Jette. De nombreuses Ćuvres lâont rendu cĂ©lĂšbre, notamment la statue de Godefroid de Bouillon installĂ©e place Royale Ă Bruxelles en 1848.
- Charles Stepman (1891-1964), sculpteur, dessinateur et aquarelliste. En 1948, il crĂ©e le Cercle dâart EugĂšne Simonis et son atelier du boulevard LĂ©opold II, acquis par la commune, deviendra la Maison Stepman.
- Toots Thielemans (1922-2016), compositeur, guitariste, musicien de jazz. Ancien Ă©lĂšve de lâAthĂ©nĂ©e royal de Koekelberg. Plus tard, il enregistrera dans les studios Decca du 218 chaussĂ©e de Jette.
- Albert Van Huffel (1877-1935), architecte. Sa notoriĂ©tĂ© reste attachĂ©e Ă la rĂ©alisation de la basilique du SacrĂ©-CĆur dont il suivra les travaux durant prĂšs de quinze annĂ©es.
Jumelages et chartes dâamitiĂ©
Jumelages
- HyĂšres (France), 1978
- SanlĂșcar de Barrameda (Espagne), 1998
Chartes dâamitiĂ© (Union europĂ©enne)
- Santarém (Portugal) (Portugal), 1990
- Borsele (Pays-Bas), 1990
- Bournemouth (Royaume-Uni), 1990
- Aeghion (GrĂšce), 1993
- Glostrup (Danemark), 1994
- Kolobrzeg (Pologne), 2003
- Pankow (Quartier de Berlin) (Allemagne), 2014
Notes et références
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, MinistÚre de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
- Paulo Charruadas, Territoire et famille. Les limites anciennes de Molenbeek et le lignage seigneurial des Koekelberg, in Atlas du sous-sol archĂ©ologique de la RĂ©gion de Bruxelles. Vol. 17. (Molenbeek-Saint-Jean). MinistĂšre de la RĂ©gion Bruxelles-Capitale. Direction des Monuments et des Sites & MusĂ©es royaux dâArt et dâHistoire. Bruxelles, 2007.
- Alphonse Wauters. Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localitĂ©s qui formaient autrefois lâammanie de cette ville. 3 vol. Ăd. Culture et Civilisation. Bruxelles, 1855 (reprint 1971).
- Paulo Charruadas. Molenbeek-Saint-Jean. Un village bruxellois au Moyen Ăge. CoĂ©dition Notre ComtĂ© (Jette) et Centre interdisciplinaire de recherche sur l'histoire de Bruxelles (ULB). Bruxelles, 2004. 158 p.
- Didier Sutter. Koekelberg. Au fil du temps⊠Au cĆur des rues⊠Ăd. Drukker. Paris, 2012. 624 p.
- Van Den Haute (Robert). Le ChĂąteau de Koekelberg. Cercle dâhistoire, dâarchĂ©ologie et de folklore du ComtĂ© de Jette. 1980. 42 p.
- Charles Stepman et Louis Verniers. Koekelberg dans le cadre de la rĂ©gion nord-ouest de Bruxelles. Ăd. A. De Boeck. Bruxelles, 1966. 324 p.
- Arthur Cosyn. Le faubourg de Koekelberg. Imprimerie F. Van Buggenhoudt. Bruxelles (1921). 7 p. Tiré à part du Bulletin du Touring club de Belgique. (26 octobre 1921).
- Yves Cabuy, StĂ©phane Demeter. Atlas du sous-sol archĂ©ologique de la RĂ©gion de Bruxelles. 11. Koekelberg. MinistĂšre de la RĂ©gion Bruxelles-Capitale. MusĂ©es royaux dâArt et dâHistoire. Gutenberg Ăditions. Bruxelles, 1995. 46 p. + plans.
- Histoire & Patrimoine des Communes de Belgique. La RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Dir. : Serge Jaumain. Ăd. Racine-Dexia Banque. Bruxelles, 2008. 624 p.
- Le Guide FidĂšle, contenant la description de la ville de Bruxelles tant ancienne que moderne, celle de ses faubourgs et de ses huit chefs-mayeuries. Chez J. Moris, imprimeur-libraire Ă Bruxelles. 1761.
- Robert Van Den Haute. Les sĆurs BrontĂ« Ă Koekelberg. Histoire dâune maison de campagne, in Notre ComtĂ©. Asbl ComtĂ© de Jette. 1981. 13 p.
- Archives de la commune de Koekelberg.
- Registre des délibérations du conseil communal de la commune de Berchem-Sainte-Agathe.
- Joseph De Mul. Le Vieux Koekelberg. PremiÚre partie, in Le Folklore Brabançon no 151, septembre 1961, p. 356 à 392. DeuxiÚme partie, in Le Folklore Brabançon n°155, septembre 1962, p. 234 à 248.
- AndrĂ©-Claude Content. Lâhabitat ouvrier Ă Bruxelles au XIXe siĂšcle. in Revue belge d'histoire contemporaine. Bruxelles, 1977, n°3 -4, p. 501-516.
- Jacques Dubreucq. Bruxelles, une histoire capitale. (vol. 4). Imp. Weissenbruch SA. Bruxelles, 1997.
- Didier Sutter. Victoria. Biscuits-chocolat. De la manufacture aux gĂ©ants de lâagroalimentaire. Drukker. Paris, 2008. 480 p.
- Joseph Delmelle et Ămile Cosaert. Histoire des transports publics Ă Bruxelles. Tome I La Belle Ăpoque. SociĂ©tĂ© des Transports intercommunaux de Bruxelles. Bruxelles, 1976. 318 p.
- Historique des lignes des Tramways Bruxellois. Musée Privé de Documentation Ferroviaire asbl.-Mupdofer. Bruxelles, 2002. 318 p.
- 1976-2000:Verkiezingsdatabase Binnenlandse Zaken
- Gegevens 2006: www.bruxelleselections2006.irisnet.be
- Gegevens 2012: http://bru2012.irisnet.be
- RĂ©sultats officiels des Ă©lections communales 2018
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
- « Population », sur ibsa.brussels (consulté le ).
- Archives du Cercle dâart EugĂšne Simonis. Koekelberg.
Voir aussi
Bibliographie
- Didier Sutter. Koekelberg. Au fil du temps⊠Au cĆur des rues⊠Ăd. Drukker, Paris, 2012. 624 p. (ISBN 978-2-9531043-1-8) PrĂ©sentation dĂ©taillĂ©e de l'ouvrage sur le site issuu.com/koekelberg/docs/livre_koekelberg
- Charles Stepman et Louis Verniers. Koekelberg dans le cadre de la rĂ©gion nord-ouest de Bruxelles. Ăd. A. De Boeck. Bruxelles, 1966. 324 p.
- Florence Tondeur. "Koekelberg". Guides des Communes de la RĂ©gion bruxelloise. Guides CFC-Ăditions. Bruxelles, 2000. 60 p. (ISBN 2-930018-26-7)
- Didier Sutter. Victoria. Biscuits-chocolat. De la manufacture aux gĂ©ants de lâagroalimentaire. Ăd. Drukker. Paris, 2008. 480 p. (ISBN 978-2-9531043-0-1) PrĂ©sentation dĂ©taillĂ©e de l'ouvrage sur le site drukkerdiffusion.com.
- Serge Jaumain (Dir.). Histoire & Patrimoine des Communes de Belgique. La RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Ăd. Racine-Dexia Banque. Bruxelles, 2008. 624 p. (ISBN 978-2-87386-585-6) (OCLC 767947961)
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Ressource relative Ă la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :