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Koekelberg

Koekelberg [kukəlbɛʁg] est l'une des 19 communes bilingues de la rĂ©gion de Bruxelles-Capitale en Belgique.

Koekelberg
Koekelberg
basilique du SacrĂ©-CƓur
Blason de Koekelberg
HĂ©raldique
Drapeau de Koekelberg
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale RĂ©gion de Bruxelles-Capitale
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Arrondissement Bruxelles-Capitale
Bourgmestre Ahmed Laaouej (PS)
Majorité PS/SP.a, Ecolo/Groen, CDH, Défi
SiĂšges
MR
PS
Ecolo-Groen!
CDH
27
12
9
4
2
Section Code postal
Koekelberg 1081
Code INS 21011
Zone téléphonique 02
DĂ©mographie
Gentilé Koekelbergeois(e)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
22 023 ()
50,12 %
49,88 %
18 542,58 hab./km2
Pyramide des Ăąges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
24,05 %
61,70 %
14,25 %
Étrangers 31,70 % ()
Taux de chĂŽmage 24,58 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 11 305 â‚Ź/hab. (2011)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 52â€Č nord, 4° 20â€Č est
Superficie
– Terr. non-bñtis
– Terrains bñtis
– Divers
1,18 km2 (2021)
1,56 %
41,41 %
57,03 %
Localisation
Localisation de Koekelberg
Situation de la commune au sein de
la région de Bruxelles-Capitale
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Koekelberg
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Koekelberg
Liens
Site officiel www.koekelberg.be

    Commune de deuxiÚme couronne, elle est située sur un axe de pénétration de premiÚre importance qui mÚne de Bruxelles à Gand et à la mer du Nord.

    Maison communale de Koekelberg, place Henri Vanhuffel.

    Toponymie

    Lieu-dit situé entre Molenbeek-Saint-Jean, Berchem-Sainte-Agathe et Laeken qui doit son nom à l'installation en cet endroit de la famille Coeckelberghe (voir ci-dessous)

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Histoire

    La seigneurie de Coeckelberghe

    Theodore van Heil - Panorama de Bruxelles vu du chĂąteau de Coeckelberghe (1692)

    Connus dÚs le milieu du XIIe siÚcle avec Bernier de Coeckelberghe[2], armé chevalier en 1144 lors de la guerre de Grimbergen, les Coeckelberghe apparaßtront durant la période qui suivra comme des fidÚles sinon des proches du duc de Brabant, figurant en bonne place parmi les "bourgeois de Bruxelles"[3]. Gérard de Coeckelberghe et Wautier de Coeckelberghe sont cités respectivement en 1220 et 1225[2].

    Vers 1250, GĂ©rard de Coeckelberghe va acquĂ©rir un domaine d’environ quatre-vingt-cinq hectares – cinquante-six bonniers de terres arables et six bonniers de bois – "situĂ© aux confins de Berchem-Sainte-Agathe, de Molenbeek-Saint-Jean et de Laeken"[4].

    Le territoire sur lequel la famille des Coeckelberghe va pouvoir, Ă  partir de cet enracinement, asseoir sa juridiction va ĂȘtre Ă©rigĂ©e en seigneurie. Et quelques mois plus tard, en 1254, l’appellation du lieu-dit Coeckelberghe va apparaĂźtre – pour la premiĂšre fois de source connue – dans un acte de cession[3]. C’est cette seigneurie rĂ©cemment constituĂ©e que le mĂȘme GĂ©rard de Coeckelberghe apportera Ă  l’abbaye de Dieleghem Ă  Jette, conformĂ©ment aux usages fĂ©odaux. L’acte est passĂ© en 1264 et mentionne que le tout est localisĂ© Ă  Koekelberg[4]. L’abbaye apportera Ă  son tour au fief de GĂ©rard de Coeckelberghe ainsi placĂ© sous sa protection un supplĂ©ment de terres situĂ©es Ă  Berchem-Sainte-Agathe.

    La seigneurie de Coeckelberghe sera ainsi Ă©rigĂ©e en territoire – le patronyme devenant aussi toponyme – Ă  partir du nom d’une famille bruxelloise en ascension dans la mouvance du duc de Brabant[3].

    Au demeurant, le choix d’insertion des Coeckelberghe Ă  cet emplacement ne manque pas d’arguments : le territoire est proche de Bruxelles dont on aperçoit les remparts et la porte de Flandre, il entre dans la ligne de dĂ©fense externe de la ville, et il constitue une nouvelle entitĂ© administrative en bordure immĂ©diate du pĂ©rimĂštre molenbeekois alors indissociable de celui de Sainte-Catherine et soumis Ă  l’autoritĂ© directe du duc de Brabant[5].

    Avant tout peut-ĂȘtre, il comprend terres cultivables et boisĂ©es sur le plateau, terres humides en vallĂ©e propres au maraĂźchage, Ă  l’élevage et Ă  l’exploitation des Ă©tangs avec brasseries et viviers. L’implantation le long d’un tronçon de la voie qui relie la Flandre et Bruxelles – la chaussĂ©e de Gand – ne manque pas d’attrait Ă©conomique et stratĂ©gique, de mĂȘme que celle qui relie l’abbaye de Dieleghem Ă  la ville – la chaussĂ©e de Jette – dont l’existence intĂ©resse directement le fief de Coeckelberghe et qui deviendra plus tard l’axe principal de son extension villageoise[6].

    En 1264, le domaine seigneurial comprend un manoir et ses dĂ©pendances, sans qu’on puisse dire avec certitude si ce chĂąteau de Coeckelberghe et la chapelle Sainte-Anne situĂ©e Ă  proximitĂ© ont Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s par eux ou si des Ă©lĂ©ments de construction prĂ©existaient Ă  leur arrivĂ©e. Le chĂąteau seigneurial, situĂ© Ă  l’emplacement de l’actuelle rue des Tisserands, disparaĂźtra lors des opĂ©rations d’urbanisation du dĂ©but du XIXe siĂšcle. ÉdifiĂ© sur une Ăźle, l’étang qui l’entoure est alimentĂ© par les eaux du Paruck. En dĂ©pit des digues qui protĂšgent l’ensemble, on ne peut parler de douves vĂ©ritablement protectrices. Mais on ne peut par contre manquer de situer cette structure dĂ©fensive parmi toutes celles qui, semblablement conçues, formaient comme une ligne de dĂ©fense permettant de contrĂŽler l’accĂšs nord-ouest Ă  la capitale[7]. Quant Ă  la chapelle Sainte-Anne, situĂ©e jusqu’à sa destruction en 1961 dans le bas de l’actuelle rue de l’Église Sainte-Anne, elle est signalĂ©e Ă  diffĂ©rentes reprises dans des actes datĂ©s de 1321, 1370 et 1556 notamment[8]. La chapellenie Sainte-Anne de Koekelberg comprend sept hectares de terres dont le revenu, cumulĂ© avec le paiement des messes, des indulgences, des sacrements et des processions, assureront la subsistance du chapelain[9]. Ces droits dont bĂ©nĂ©ficie le chapelain lui sont accordĂ©s par le seigneur de Koekelberg en sa qualitĂ© de collateur[10].

    Ancienne chapelle Sainte-Anne. Koekelberg. Vers 1900.

    Anciennement dĂ©pendance de la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Molenbeek, alors liĂ©e au chapitre de Sainte-Gudule, la chapelle Sainte-Anne va relever trĂšs tĂŽt de l'abbaye de Grimbergen et de celle de Dieleghem – c’est Ă  cette derniĂšre qu’est infĂ©odĂ©e la seigneurie de Coeckelberghe – pour le paiement des dĂźmes et la nomination du chapelain. Les deux abbayes s’entendront pour transfĂ©rer la chapellenie Ă  la paroisse de Berchem-Sainte-Agathe qu’elles contrĂŽlent et qui s’en trouvera agrandie d’autant[3].

    La chapelle Sainte-Anne sert Ă  l’intronisation des seigneurs de Koekelberg qui se succĂšdent au fil des gĂ©nĂ©rations. La chapelle castrale sert bien entendu aussi de lieu de culte pour les habitants de Koekelberg, pour qui l’église paroissiale en titre, situĂ©e au bourg de Berchem-Sainte-Agathe, s’avĂšre bien trop Ă©loignĂ©e.

    AprÚs la longue lignée des Coeckelberghe, la seigneurie passera par alliance chez les Locquenghien, dont Jean de Locquenghien, bourgmestre puis amman de Bruxelles sera la figure principale. On lui doit le creusement du canal de Willebroeck et une rue de Bruxelles porte son nom. La seigneurie et les droits y afférents seront rachetés peu avant 1588 par François Van Zinnicq, un ancien apothicaire anobli et dont les armoiries inspireront celles de la commune[6].

    Koekelberg, section de commune (1795-1841)

    Le village de Koekelberg s’est peu Ă  peu Ă©toffĂ©, tant Ă  proximitĂ© du chĂąteau et de la chaussĂ©e de Gand que le long de la chaussĂ©e de Jette. En 1686, on y compte huit brasseries, quatorze auberges et dix-huit boutiques de commerçants ou d’artisans. Le recensement industriel de 1764 mentionne deux manufactures, une fonderie de fer et une fabrique d’étoffes de laine[11]. Le Guide FidĂšle, publiĂ© en 1761, indiquera que "plusieurs cabarets, dont les jardins et les cours sont embellis d’arbres et d’allĂ©es de charmilles trĂšs bien entretenues existent Ă  Koekelberg", et "qu’on y voit tous les jours grand nombre de bourgeois qui s’y vont rafraĂźchir aprĂšs leur promenade"[12]. La "ville" n’est pas loin et Koekelberg compte plusieurs “maisons de campagne” et un pensionnat de renom[13].

    Le rĂ©gime français instaurĂ© en 1795 va profondĂ©ment changer le statut administratif du lieu en remodelant l’organisation en vigueur sous l’Ancien RĂ©gime. Apparaissent les dĂ©partements, les cantons et les communes. L’entitĂ© administrative retenue comme territoire communal va correspondre Ă  celui couvert alors par la paroisse de Berchem-Sainte-Agathe dont elle va reprendre les contours. Ainsi naĂźtra la commune de Berchem-Sainte-Agathe, englobant de ce fait Koekelberg. Mais les autoritĂ©s françaises ne manqueront pas de constater le dĂ©sĂ©quilibre entre les deux entitĂ©s constitutives de la nouvelle structure – Koekelberg compte trois fois plus d’habitants que le village rural de Berchem – et instaureront deux sections de commune : la section 1 dĂ©signĂ©e sous l’appellation de “Koekelberg”, et la section 2 correspondant Ă  l’actuel territoire de Berchem-Sainte-Agathe[14].

    Les forces vives de la commune se trouvent Ă  Koekelberg. En 1827 le conseil communal sera invitĂ© par les responsables du district Ă  ouvrir une Ă©cole publique eu Ă©gard Ă  l’importance (globale) de sa population. Le conseil refusera, expliquant que ses faibles moyens ne permettent pas de crĂ©er un tel Ă©tablissement [au village de Berchem] qui “en tout Ă©tat de cause ne serait pas frĂ©quentĂ© par les enfants de Koekelberg, de loin les plus nombreux, vu l’état des routes en hiver”[15].

    Et mĂȘme si l’immigration ouvriĂšre qui va envahir peu Ă  peu son territoire en ce dĂ©but de XIXe siĂšcle va considĂ©rablement changer la donne, c’est trĂšs logiquement que, passĂ© 1830 et l’instauration de l’État belge, le retour Ă  un dĂ©coupage territorial logique va s’engager. En 1830, le bourgmestre est François De Neck. Il rĂ©side Ă  Koekelberg, chaussĂ©e de Jette. Avec lui va s’accĂ©lĂ©rer le processus de retour Ă  l’autonomie administrative de Koekelberg. En 1833, un terrain est acquis pour l’établissement d’un cimetiĂšre Ă  Koekelberg – payĂ© par ses habitants – en mĂȘme temps que la chapelle Sainte-Anne est Ă©rigĂ©e en Ă©glise succursale Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre paroissiale. Le curĂ© habite sur place, rue de Ganshoren[16].

    Lors de la prĂ©paration du budget communal de 1837 et concernant la section de Koekelberg, on signale qu’un cabaretier de la chaussĂ©e de Jette offre d’y fournir gratuitement un local pour l’installation de l’administration locale[6].

    Le processus autonomiste est engagĂ©. Une enquĂȘte est diligentĂ©e par le conseil provincial qui, en 1838, Ă©mettra un avis favorable et demandera qu’il soit procĂ©dĂ© Ă  la reconnaissance des limites territoriales de la future commune de Koekelberg[15]. D’autant que la section de Koekelberg compte alors 1 967 habitants contre 645 pour la section de Berchem[8]. Un an aprĂšs, en 1839, est posĂ©e la premiĂšre pierre de l’église Sainte-Anne sur le terrain du cimetiĂšre, Ă©vĂ©nement dĂ©terminant quant Ă  l’existence de la paroisse Sainte-Anne et de son conseil de fabrique. Et sans attendre la mise en service de la nouvelle Ă©glise, le conseil communal envisagera d’utiliser la chapelle Sainte-Anne dĂ©saffectĂ©e comme siĂšge administratif de la section de Koekelberg[8]. Ce qui ne se fera pas, une autre prioritĂ© s’imposant rapidement. L’ancienne chapelle Sainte-Anne sera transformĂ©e dĂšs 1842 en Ă©cole primaire, la premiĂšre Ă©cole communale dont se dotera la toute jeune commune.

    Autonomie communale (1841) et extension des faubourgs

    En effet, Koekelberg recouvre son autonomie en 1841. La loi portant crĂ©ation de la commune est promulguĂ©e le . Le bourgmestre François De Neck reste tout naturellement en fonction et la commune de Berchem-Sainte-Agathe, rĂ©duite en surface, va se trouver un nouveau bourgmestre en la personne d’Édouard Guillaume Goffin. Quant au secrĂ©taire communal, Laurent De Neck, fils du bourgmestre, il restera lui aussi en fonction Ă  Koekelberg[6]. Avant 1841, la situation financiĂšre de la section de Koekelberg est meilleure que celle de l’autre section, tant par la prĂ©sence de propriĂ©taires fonciers que par le rendement des terres en culture : grandes parcelles du plateau et maraĂźchage en vallĂ©e[10]. Et parmi les belles propriĂ©tĂ©s, symbole de cette aisance, on compte celle du chĂąteau-pensionnat Goussaert, celle du statuaire EugĂšne Simonis et, plus tard, en 1858, celle du banquier GĂ©rard Van Bergen[6]. Mais cette aisance relative est dĂ©sormais largement entamĂ©e par l’afflux croissant dans le bas de la commune d’une population ouvriĂšre sujette au chĂŽmage et dont les Ă©pidĂ©mies successives de cholĂ©ra vont marquer profondĂ©ment l’existence[8]. Cette extension du Faubourg de Flandre au nord-ouest de Bruxelles ne va pas manquer de poser rapidement de graves problĂšmes de logement et de santĂ© publique. À partir de 1840, les lotissements ouvriers vont prolifĂ©rer, Ă©difiĂ©s par nombre de petits propriĂ©taires qui vont densifier Ă  l’excĂšs leurs parcelles. Ces logements Ă  la salubritĂ© contestable sont groupĂ©s le plus souvent sous forme d’impasses ou de "bataillons carrĂ©s" autour d’une Ă©troite cour[17].

    La commune de Koekelberg et son Bureau de bienfaisance vont ainsi se retrouver en situation budgĂ©taire dĂ©licate. Les recettes communales s’avĂšrent d’autant plus insuffisantes que la crise industrielle et le chĂŽmage frappent durement les familles et que la population de Koekelberg ne va pas tarder Ă  ĂȘtre composĂ©e aux trois quarts d’ouvriers dont beaucoup sont en difficultĂ©. Et la crise qui sĂ©vira, en Flandre notamment oĂč la famine frappera de 1845 Ă  1848, aggravĂ©e par les rigueurs de l’hiver 1846-1847, accentuera encore la misĂšre des nouveaux arrivants[6].

    Le Quartier Royal de Koekelberg (1880)

    En 1864, le conseil communal approuve le projet de prolongement du boulevard d’Anvers en direction du plateau de Koekelberg, voyant dans le percement du futur boulevard LĂ©opold II une chance de dĂ©senclavement de la commune.

    Boulevard LĂ©opold II Ă  Koekelberg.

    Le plan en a Ă©tĂ© dressĂ© par Victor Besme, inspecteur voyer, chef du service chargĂ© de l’amĂ©nagement des faubourgs de Bruxelles. En mĂȘme temps, le dĂ©veloppement du chemin de fer et les difficultĂ©s croissantes pour assurer par le centre de Bruxelles le transit des voyageurs et des marchandises entre les deux terminus que sont la gare du Nord et la gare du Midi vont dĂ©cider de l’ouverture d’une ligne de contournement par l’ouest, dĂ©signĂ©e sous l’appellation de Chemin de fer de ceinture. La ligne, inaugurĂ©e en 1871, consacrera par la coupure qu’elle opĂšre la sĂ©paration de la commune en deux zones, la partie anciennement urbanisĂ©e Ă  l’est et le plateau de Koekelberg Ă  l’ouest, auquel donnera accĂšs le boulevard LĂ©opold II. En 1862, Victor Besme a fait parvenir au futur roi LĂ©opold II son Plan d’ensemble pour l’extension et l’embellissement de l’agglomĂ©ration bruxelloise. Le plan prĂ©voit, dans le prolongement du nouveau boulevard, la crĂ©ation d’un quartier de deux cent cinquante hectares s’étendant sur quatre communes dont, majoritairement, celle de Koekelberg, faisant ainsi augurer une prochaine et importante urbanisation[6].

    L’opĂ©ration dite du Quartier Royal de Koekelberg – parfois dĂ©nommĂ© Quartier LĂ©opold II – va faire l’objet de plusieurs projets qui mettront successivement au centre du pĂ©rimĂštre Ă  urbaniser une “villa royale” (1864), un “palais de l’industrie” (1866) et un “panthĂ©on national” (1879)[18]. Le plan dĂ©finitif d’amĂ©nagement du plateau de Koekelberg sera adoptĂ© le . Un parc – l’actuel parc Élisabeth – sera amĂ©nagĂ© dans sa partie centrale, prolongeant la perspective ouverte par le boulevard LĂ©opold II. Faute de pouvoir y Ă©tablir le panthĂ©on national dont il rĂȘvait, le roi LĂ©opold II optera pour une basilique, l’actuelle basilique du SacrĂ©-CƓur, directement inspirĂ©e de celle construite peu avant Ă  Paris, sur les hauteurs de Montmartre[6].

    Urbanisation et transports publics

    Le nouveau quartier royal de Koekelberg qui entoure le parc ne comprend pas moins de trente nouvelles rues ou avenues dont vingt-deux sur le territoire de Koekelberg. La population va doubler entre 1880 et 1900. Ces différentes artÚres, dont les terrains vont se lotir à partir de 1880, accueilleront indifféremment classes moyennes et maisons bourgeoises, artisans et entreprises de plus grande importance. Ainsi, en 1884, prendra place, avenue de la Liberté, la Grande Brasserie de Koekelberg et, en 1896, rue De Neck, la Manufacture des biscuits et desserts Victoria mieux connue plus tard sous le terme de Biscuiterie-chocolaterie Victoria[19].

    En mĂȘme temps que les plans dĂ©finitifs d’amĂ©nagement du plateau sont adoptĂ©s, l’acquisition d’un vaste pĂ©rimĂštre dans la partie ancienne de la commune va permettre la crĂ©ation d’un nouveau quartier, dessinĂ© lui aussi par Victor Besme, permettant, en 1882, d’y construire – enfin – la maison communale qui manquait jusqu’alors Ă  la commune.

    Maison communale de Koekelberg vers 1900.

    L’urbanisation va se poursuivre, y compris dans la partie ancienne de la commune. Les autoritĂ©s communales vont engager une politique d’assainissement progressif de l’habitat du Vieux Koekelberg. En 1891, un nouveau rĂšglement communal interdit « d’établir plusieurs maisons ou habitations distinctes n’ayant qu’une sortie commune vers la voie publique et dĂ©signĂ©es communĂ©ment sous le nom d’impasses ou de bataillons carrĂ©s. »

    Le texte annonce les opĂ©rations qui, quelques annĂ©es plus tard, verront disparaĂźtre nombre d’ülots insalubres et, Ă  partir de 1920, la mise en place d’une politique de logements sociaux avec la crĂ©ation de la sociĂ©tĂ© Le Foyer Koekelbergeois. La plupart des rues de la partie ancienne de la commune feront l’objet d’un nouvel alignement, redressant les perspectives et gommant les traces qui pouvaient subsister des anciens chemins ruraux. L’urbanisation du haut du plateau s’étirera sur prĂšs d'un siĂšcle pour s’achever durant les annĂ©es 1980 et 1990 par le lotissement de l’avenue de la Basilique et de l’avenue du ChĂąteau, le bĂąti du territoire communal s’approchant dĂšs lors de la saturation[6].

    Gare de Koekelberg. Place EugĂšne Simonis vers 1904.

    Les transports publics vont suivre l’évolution de l’urbanisation. À partir de 1871, le Chemin de fer de ceinture et sa "Halte de Koekelberg" permet de relier la Gare de Bruxelles-Midi en douze minutes jusqu’à sept fois par jour. En 1896, la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de chemins de fer Ă©conomiques, dite les "Économiques", inaugure deux lignes de tramways Ă  traction hippomobile qui vont faciliter l’accĂšs au centre de Bruxelles : Bourse-Station de Koekelberg et Bourse-Jette en passant par la chaussĂ©e de Jette[20]. Les lignes sont Ă©lectrifiĂ©es en 1904 et le terminus de la premiĂšre est reportĂ© prĂšs de la future basilique en passant par l’avenue du PanthĂ©on. En mĂȘme temps, la ligne Bourse-Étangs Noirs est prolongĂ©e, par la chaussĂ©e de Gand, jusqu’à Berchem-Sainte-Agathe. La SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de chemins de fer Ă©conomiques sera reprise en 1928 par la SA Les tramways bruxellois[21].

    Par ailleurs, en 1935, la SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer vicinaux (SNCV) met en service l’intĂ©gralitĂ© de sa liaison Ă©lectrifiĂ©e Bruxelles Gare du Nord-Zellik bientĂŽt prolongĂ©e jusqu’à Alost. Le rĂ©seau est Ă  voies mĂ©triques et exige la pose d’un troisiĂšme rail boulevard LĂ©opold II, place EugĂšne-Simonis et avenue des Gloires Nationales.

    Durant les décennies 1940 et 1950, dix lignes de tramways transitent par la place EugÚne Simonis et trois par la chaussée de Gand, la rue Schmitz ou la rue Jean-Jacquet.

    La prĂ©paration de l’Exposition universelle de 1958 et la motorisation croissante de la population vont changer la donne, et la politique du “tout voiture” va se traduire par le remplacement progressif de plusieurs lignes de tramways par des lignes de bus rĂ©putĂ©s mieux adaptĂ©s Ă  la circulation automobile, et la crĂ©ation en 1957 d’un viaduc en bĂ©ton de type autoroutier Ă  hauteur du premier Ă©tage sur la portion du boulevard LĂ©opold II situĂ©e sur le territoire de Molenbeek-Saint-Jean. Il sera prolongĂ© en 1977 sur le territoire de Koekelberg par un viaduc mĂ©tallique qui, enjambant la place EugĂšne Simonis, rejoindra la double chaussĂ©e qui traverse le Parc Élisabeth depuis 1934.

    Place EugĂšne Simonis Ă  Koekelberg.

    La crĂ©ation en 1984 du tunnel routier sous le boulevard LĂ©opold II permettra, en 1991, un retour Ă  la normale de la voirie et la restitution du Parc Élisabeth dans l’intĂ©gralitĂ© de son pĂ©rimĂštre d’origine[6].

    En 2012, outre les lignes 2 et 6 du métro et la réouverture du trafic SNCB à la gare de Simonis, la commune de Koekelberg est desservie par la ligne de tramway 19 et les bus 13, 14, 15, 20, 87 et N16 de la Stib (Société des transports intercommunaux de Bruxelles), et par les lignes de bus 129, 212, 213, 214 et 355 de la société régionale De Lijn.

    HĂ©raldique

    La commune possĂšde des armoiries qui ne semblent pas lui avoir Ă©tĂ© officiellement octroyĂ©es. Le projet a Ă©tĂ© admis en 1984 mais manquent les signatures de l'ArrĂȘtĂ© royal et du diplĂŽme. Il existe une diffĂ©rence entre le dessin et le blasonnement : le blasonnement mentionne un champ d'azur, le blason dessinĂ© porte un champ d'argent. Elles reprennent les armoiries de François Van Zinnicq, apothicaire bruxellois anobli en 1618.
    Blasonnement : D'azur Ă  un chĂȘne terrassĂ© de sinople, le fĂ»t accolĂ© d'un serpent d'azur.

    L'écu surmonté d'un heaume d'argent grillé, colleté et liseré d'or, doublé et attaché de gueules, aux lambrequins d'argent et de sinople.

    Cimier: une tĂȘte et col de dragon d'azur lampassĂ© de gueules



    Politique

    Conseil communal de 2018

    Conseil communal de Koekelberg, suite aux Ă©lections communales de 2018.
    Conseil communal de Koekelberg, suite aux Ă©lections communales de 2018.
    Parti % +/- SiĂšges +/- CollĂšge
    Liste Bourgmestre 38,79 en diminution17,54%
    12 / 27
    en diminution4 Non
    PS 30,6 en augmentation2,12%
    9 / 27
    en augmentation 1 Oui
    Ecolo-Groen 16,73 en augmentation 3,64%
    4 / 27
    en augmentation 1 Oui
    Alternative Humaniste 9,48 Nv
    2 / 27
    Nv Oui
    NVA 3,5 Nv
    0 / 27
    Nv Non
    Citoyen d'Europe 0,9 Nv
    0 / 27
    Nv Non
    Total 100 27 16

    CollĂšge du bourgmestre et des Ă©chevins en 2018

    Fonction Titulaire Parti
    Bourgmestre

    Sécurité, Prévention, Affaires générales, Urbanisme, Bùtiments publics, Contrats de quartier, Evénements, Tourisme, Image de la commune, Personnel, Population, Economat, Communication, Soutien scolaire.

    Ahmed Laaouej PS-sp.a
    Premier Echevin

    Budget et Finances, Etat-civil, Étrangers, Affaires Ă©lectorales, Logement, Sport, CohĂ©sion sociale (tutelle du CPAS, les affaires sociales et la solidaritĂ©, concertation sociale), DĂ©mocratie participative, Classes Moyennes et Commerces, Centrale d'achats.

    Khalil Aouasti PS-sp.a
    Jeunesse, Famille, Emploi, LudothĂšque. Nadia Badri PS-sp.a
    Environnement, Transition énergétique, Agenda 21. Anne Tyssaen Ecolo-Groen
    Enseignement francophone, PropretĂ© publique, ÉgalitĂ© des chances, Petite enfance, Seniors, Cultes. VĂ©ronique Lefrancq Alternative Humaniste
    Culture francophone, BibliothĂšque, Bien- ĂȘtre animal. Fatmir Limani PS-sp.a
    Numérique et ICT, Affaires européennes, Jumelage, Coopération internationale, Santé publique, Simplification administrative. Ossamah Magfour Alternative Humaniste
    Enseignement, BibliothÚque, Culture et Jeunesse néerlandophones, Travaux publics, Patrimoine communal, Mobilité. Marie Bijnens Ecolo-Groen
    Président du CPAS, siÚge avec voix consultative aux réunions du CollÚge des Bourgmestre et Echevins. Dirk Lagast PS-sp.a
    Secrétaire communal Dave Degrendele
    Receveur communal Bart Van Gompel

    RĂ©sultats des Ă©lections communales depuis 1976

    Partis10-10-1976[22]10-10-19829-10-19889-10-19948-10-20008-10-2006[23]14-10-2012[24]14-10-2018[25]
    Votes / SiĂšges%25%25%25%25%25%25%27%27
    L.B.37,81134,911250,251448,291444,541453,081656,331638,7912
    PS16,11414,664-9,5216,19424,74628,48830,69
    CVP-4,130------
    PSC/Alternative Humaniste8,3916,421-----9,482
    ECOLO/Ecolo-Groen2-7,8511228,34114,03311,972213,092316,7324
    FDF25,32721,177-20,08512,473---
    FDF-ARK-----2,740--
    UDRT-RAD-3,840------
    Vlaams Blok1/Vlaams Belang2--2,8910-5,7117,4721-
    N-VA-------3,50
    EENH7612,382-------
    INT-KOE-2,630------
    KOEBEL-4,390------
    P.T.B.-P.V.D.A.--0,8301,1700,610---
    ARK--34,029-----
    FN---12,6133,80---
    VU&ID----2,660---
    ÉgalitĂ©------2,10-
    Autres(*)-------0,9
    Total des votes110399460873982468287962393849672
    Participation %87,5185,3584,5986,6182,7785,12
    Votes blancs ou nuls %5,236,676,25,685,15,647,747,66

    (*)2018: Citoyen d'Europe M3E

    Liste des bourgmestres

    • 1 - François De Neck [1830-1841](1841-1853)
    • 2 - Joseph Broustin (1853-1873)
    • 3 - Louis-Joseph Seghers (1873-1885)
    • 4 - Jean Jacquet (1885-1892)
    • 5 - Jules Debecker (1892-1896)
    • 6 - François Hellinckx (1896-1912)
    • 8 - Henri Vanhuffel (1921-1926)
    • 11 - Paul Bossaert (1971-1980)

    DĂ©mographie

    Évolution de la population

    Année1830184618561866187618801890190019101920193019471961197019801990200020102015201820192020
    Habitants2.1982.8633.5544.7134.8936.27210.65012.75012.50213.90615.10316.44217.57016.12916.09616.21119.81221.45921.77421.96121.886
    Index100130162214223285485580569633687748799734732738901976991999996
    chiffres INS - 1846 = Index 100


    Graphe de l'Ă©volution de la population de la commune.

    • Source:INS - De:1846 Ă  1970=recensement de la population au ; depuis 1981= population au 1er janvier
    • Source : DGS - Remarque: 1806 jusqu'Ă  1970=recensement; depuis 1971=nombre d'habitants chaque 1er janvier[26]

    Densité

    Elle comptait, au , 21 984 habitants (11 002 hommes et 10 982 femmes). Avec une superficie de 1,17 km2 et une densitĂ© de 18 789,74 habitants au kmÂČ, la commune de Koekelberg est Ă  la fois l’une des plus petites et l’une des plus denses de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale.

    Population Ă©trangĂšre

    En 1996, la population comprenait 28 % d’étrangers. En 2008, cette proportion Ă©tait de 23 % dont 18 % des pays de l’Union europĂ©enne[14]. Depuis 2010, la commune abrite une importante communautĂ© Roumaine.

    Nationalité Population[27]
    Drapeau de la Roumanie Roumanie 1 896
    Drapeau du Maroc Maroc 897
    Drapeau de l'Espagne Espagne 510
    Drapeau de la France France 483
    Drapeau de la Pologne Pologne 373
    Drapeau de l'Italie Italie 351
    Drapeau du Portugal Portugal 223
    Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo 217
    Drapeau de la Syrie Syrie 212
    Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 135
    Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2022.

    Langues

    Poursuivant la pratique de l’ancien conseil communal dont dĂ©pendait la section de Koekelberg avant l’autonomie communale, le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil communal sera tenu sans interruption en français depuis la crĂ©ation de la commune en 1841. Le flamand est certes parlĂ© Ă  cette date par la presque totalitĂ© des familles ouvriĂšres de la commune, mais les deux langues vont cohabiter, le français progressant au fil des dĂ©cennies. En 1910, ceux qui pratiquent le flamand en langue d’usage ne sont plus que 60 % et les proportions vont progressivement s’inverser, la pratique du français devenant majoritaire. En 1947, les francophones reprĂ©sentent 58 % de la population. En 1999, 87 % des Ă©lecteurs de la commune sont rĂ©pertoriĂ©s comme francophones[6].

    RĂ©sultats des recensements linguistiques

    Langues connues

    Année uniq. NL

    Nombre

    NL & FR

    Nombre

    uniq. FR

    Nombre

    FR & D

    Nombre

    uniq. D

    Nombre

    D & NL

    Nombre

    NL & F & D

    Nombre

    aucune

    Nombre

    uniq. NL

    Part

    NL & FR

    Part

    uniq. FR

    Part

    FR & D

    Part

    uniq. D

    Part

    D & NL

    Part

    NL& FR & D

    Part

    1846 2 143 33 12 97,9 % 1,5 % 0,5 %
    1866 2 978 493 58 8 2 0 15 0 83,5 % 13,9 % 1,6 % 0,2 % 0,1 % 0,0 % 0,4 %
    1880 3 445 980 47 17 8 8 21 0 76,1 % 21,7 % 1,0 % 0,4 % 0,2 % 0,2 % 0,5 %
    1890 4 666 1 184 307 17 24 8 66 0 74,4 % 18,9 % 4,9 % 0,3 % 0,4 % 0,1 % 1,1 %
    1900 4 942 3 775 1 058 47 16 60 182 570 49,0 % 37,5 % 10,5 % 0,5 % 0,2 % 0,6 % 1,8 %
    1910 5 702 4 378 1 770 63 22 34 224 557 46,8 % 35,9 % 14,5 % 0,5 % 0,2 % 0,3 % 1,8 %
    1920 4 479 5 504 1 948 29 2 3 108 429 37,1 % 45,6 % 16,1 % 0,2 % 0,0 % 0,0 % 0,9 %
    1930 3 240 7 290 2 679 78 8 7 226 378 24,0 % 53,9 % 19,8 % 0,6 % 0,1 % 0,1 % 1,7 %
    1947 2 097 8 351 3 227 148 18 39 854 369 14,2 % 56,7 % 21,9 % 1,0 % 0,1 % 0,3 % 5,8 %

    Langue exclusivement ou la plus fréquemment parlée.

    Année NL

    Nombre

    FR

    Nombre

    D

    Nombre

    NL

    Part

    FR

    Part

    D

    Part

    1910 8 389 3 723 81 68,8 % 30,5 % 0,7 %
    1920 7 620 4 445 8 63,1 % 36,8 % 0,1 %
    1930 7 779 5 671 29 57,7 % 42,1 % 0,2 %
    1947 5 866 8 779 41 39,9 % 59,8 % 0,3 %

    Industrie

    Devenue avant tout rĂ©sidentielle, la commune de Koekelberg garde le souvenir et parfois la trace de son riche passĂ© industriel. Jusqu’aux dĂ©cennies 1960-1980, la commune va accueillir en effet, outre un nombre important d’artisans et de petits ateliers, bien des entreprises de plus grande importance qui vont Ă©galement s’y dĂ©velopper. Ces multiples sites de production, imbriquĂ©s avec un commerce de proximitĂ© largement prĂ©sent, seront gĂ©nĂ©rateurs d’emplois et favoriseront la mixitĂ© sociale.

    Entreprises industrielles ayant occupé plusieurs dizaines de salariés :

    • Filature de coton Van Hoegaerde, rue Schmitz (1824-1838)
    • Tannerie Lacroix, chaussĂ©e de Gand (1830-1896)
    • Tannerie Schmitz, rue de Ganshoren (1842-1886)
    • Succursaliste Adolphe Delhaize & Cie, rue Deschampheleer (1866-1919)
    • Ateliers de construction horticole J.-B. Court, rue de la Tannerie (1876-1905)
    • Brasserie De Boeck, Brasseries Unies, rue François Delcoigne (1876-1969)
    • Grande Brasserie de Koekelberg, Ixelberg, avenue de la LibertĂ© (1884-1969)
    • RevĂȘtements dĂ©coratifs Josz & Fils, rue des Archers (1885-1939)
    • Tannerie & Maroquinerie Belges, rue de Ganshoren (1886-1920)
    • Menuisier-constructeur Antoine Court, rue Schmitz (1889-1910)
    • Biscuiterie-chocolaterie Victoria, rue De Neck (1896-1970)
    • BiĂšres en bouteille Dillenberg & Cie, rue FĂ©lix Vande Sande (1898-1918)
    • Ateliers d’argenture De Boeck, place Van Hoegaerde (1898-1906)
    • Ferblanterie Éts J.-B. Gabriels, rue de la Tannerie (1899-1994)
    • Émaillerie Dolmans, Émailleries de Koekelberg, place Van Hoegaerde (1902-1957)
    • Scierie Octave Van Campenhout, rue de l'Armistice (1903-1931)
    • Chapeaux et casquettes Lucien Mayer, rue des Braves (1905-1922)
    • Ferblanterie Barbanson & Exterbille, rue Van Bergen (1905-1928)
    • Fabrique de meubles Bouy FrĂšres, place Van Hoegaerde (1906-1950)
    • Panneaux en bois Usine du Joxyl, rue Jules Besme (1908-1930)
    • Chocolaterie-confiserie L’Alliance, chaussĂ©e de Gand (1912-1931)
    • Robinetterie Th. Beerts, rue Jules Besme (1919-1994)
    • Rubans isolants Delobel FrĂšres, rue Jules Besme (1919-1985)
    • Grandes Laiteries RĂ©unies, rue Deschampheleer (1919-1956)
    • Caisseries Jean Van Campenhout, rue de Ganshoren (1920-1996)
    • Fabrication de camions Pipe, rue FĂ©lix Vande Sande (1920-1932)
    • Fabrication Ă©lectrique Le MatĂ©riel BlindĂ© Belge, chaussĂ©e de Jette (1920-1998)
    • VĂȘtements de travail Clauwaert FrĂšres, Textiles Dautrebande, rue de la Tannerie (1921-1970)
    • Fabrique de chapeaux Manufacture de Feutres et Pailles, Éts Goossens & Cie, rue de l’Armistice (1922-1960)
    • The Belgian Tire & Ruber Co.-Goodyear, place EugĂšne Simonis (1926-1949)
    • Comptoir Bruxellois des Sacs, Sacs Van Laetem, chaussĂ©e de Jette (1927-2003)
    • Émaillerie de l’Ancre, rue de l’Armistice (1935-1975)
    • Confiserie Draps-Godiva, rue Antoine Court (1936-1971)
    • Charcuterie industrielle Nauta, rue François Hellinckx (1936-1994)
    • Laboratoires pharmaceutiques Coune, Sopar-Biochem, rue Jules Besme (1939-2005)
    • Travail des mĂ©taux Établissements LVB, rue de Ganshoren (1946-1970)
    • Le Ressort MĂ©canique, rue Schmitz (1946-2008)
    • Fabrique de parapluies Fischer & Cie, rue Montagne aux Anges (1959, active en 2012)
    • Haute Couture Louis FĂ©raud, Passy-Diffusion, Butch, rue de l’Armistice (1960-1980)
    • Schreiner-Aircraft, rue de Ganshoren (1970-1980)
    • Chocolaterie Godiva, rue de l’Armistice (1971, actif en 2012)
    • PĂątisserie Debailleul, rue de Ganshoren (1982, active en 2012)
    • Studios Made in Europe, Sonicville, rue Deschampheleer (2000, actifs en 2012)

    Deux sites industriels accueilleront chacun jusqu’à une quinzaine d’entreprises diffĂ©rentes :

    • CitĂ© Industrielle L’Essor aux 19-21 rue Saint-Julien (1920-1970)
    • Complexe industriel du 400 chaussĂ©e de Jette (1938, actif en 2012)

    Enseignement

    En 1841, lorsque Koekelberg recouvre son autonomie administrative, trois Ă©coles privĂ©es accueillent des enfants sur son territoire. L’une d’elles « instruit gratuitement les enfants pauvres », une autre – le pensionnat Goussaert – accueillera des jeunes filles de 1815 Ă  1888.

    Écoles communales

    En 1842, Ă  la suite de la loi organique sur l’enseignement primaire, la premiĂšre Ă©cole communale s’installe dans l’ancienne chapelle Sainte-Anne, dans le bas de la rue de l’Église Sainte-Anne. L’école primaire (filles et garçons) sera construite finalement en 1856, Ă  l’angle de la rue Herkoliers et de la rue de l’Église Sainte-Anne.

    En 1872, la premiÚre école gardienne, qui porte le nom de son mécÚne le Dr Jourdan, ouvre ses portes dans le haut de la rue Herkoliers.

    En 1909, en contrebas de l’école primitive de la rue Herkoliers, une nouvelle Ă©cole des filles (architecte Henri Jacobs) va ouvrir ses portes en remplacement de celle de la rue Van Bergen. L’école des filles sera transfĂ©rĂ©e Ă  nouveau, en 1961, dans les nouveaux bĂątiments de la rue Émile Sergijsels – actuelle École Oscar Bossaert. Ces locaux accueilleront Ă©galement l’Institut communal d’enseignement technique Oscar Bossaert (Icetob) qui vient d’ĂȘtre crĂ©Ă© et dont les ateliers seront implantĂ©s dans les locaux de l’ancienne Ă©cole communale des filles de la rue Herkoliers jusqu’à sa fermeture en 1998.

    Ancienne Ă©cole communale des filles de Koekelberg. 35 rue Herkoliers.

    L’école gardienne du haut de la rue Herkoliers sera transfĂ©rĂ©e en 1963 dans les locaux de l’École Armand Swartenbroeks, agrandie en 1957, et qui ouvre dĂ©sormais rue des Tisserands. AprĂšs le transfert de l’école gardienne, les locaux du haut de la rue Herkoliers accueilleront l’école communale de rĂ©gime linguistique nĂ©erlandophone De Kadeekes.

    Écoles privĂ©es

    En 1905, s'est ouvert, boulevard LĂ©opold II, l’établissement des SƓurs de Notre-Dame qui deviendra l’Institut des Ursulines. Les bĂątiments ouvrent Ă©galement en haut de la rue Herkoliers. Depuis 1938, l’Institut des Ursulines dispose d’un autre Ă©tablissement rue Jules Debecker.

    En 1924, l’école paroissiale Sainte-Anne sera implantĂ©e rue Jean Jacquet. GĂ©rĂ© par l’ASBL La Famille depuis les annĂ©es 1980, l’établissement regroupera un Institut mĂ©dico-pĂ©dagogique, une Ă©cole pour handicapĂ©s moteurs, un centre de jour et un atelier protĂ©gĂ©.

    Athénées et écoles adossées

    En 1932 est crĂ©Ă©e, avenue de la LibertĂ©, l’École moyenne de l’État avec section d’AthĂ©nĂ©e. Les locaux de l’AthĂ©nĂ©e royal de Koekelberg sont ouverts en 1934 rue Omer Lepreux, puis agrandis avec entrĂ©e principale avenue de Berchem-Sainte-Agathe. En face de l’athĂ©nĂ©e, ouvrira au dĂ©but des annĂ©es 1950, une Ă©cole-jardin qui laissera place, en 1979, Ă  l’actuelle École fondamentale annexĂ©e. En 1957, les premiers Ă©lĂšves de l’athĂ©nĂ©e de rĂ©gime linguistique nĂ©erlandophone, le Koninklijk Atheneum Koekelberg crĂ©Ă© en 1954, s’installent dans les locaux de la rue du Petit-Berchem. L’école fondamentale nĂ©erlandophone adossĂ©e Ă  l’athĂ©nĂ©e – l’Uneschoschool – ouvrira ensuite avenue du ChĂąteau.

    Équipements sociaux

    Logements sociaux

    La spĂ©culation fonciĂšre s’est traduite, dans les faubourgs qui vont se densifiant jusqu’à la veille de la PremiĂšre Guerre mondiale, par la prolifĂ©ration des impasses resserrĂ©es et des logements ouvriers proches de l’insalubritĂ©. DĂšs 1910, le principe de la crĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© pour la construction d’habitations ouvriĂšres est approuvĂ© par le conseil communal. RetardĂ©e par le conflit 1914-1918, la dĂ©marche reprendra aprĂšs la guerre, Ă©paulĂ©e cette fois-ci en haut lieu par l’instauration de la SociĂ©tĂ© nationale des habitations et logements Ă  bon marchĂ©. Le , est crĂ©Ă©e la sociĂ©tĂ© anonyme Le Foyer Koekelbergeois. 93 logements seront construits dĂšs 1922.

    Une opĂ©ration est engagĂ©e simultanĂ©ment par la biscuiterie-chocolaterie Victoria qui crĂ©era Le Foyer Victoria en construisant la mĂȘme annĂ©e 24 logements pour son personnel ouvrier[19].

    En 1923, l’architecte Victor Bourgeois, qui a tracĂ© les plans de la CitĂ© Moderne Ă  Berchem-Sainte-Agathe, dessine pour la mĂȘme sociĂ©tĂ© coopĂ©rative ceux de la rue du Cubisme.

    La SociĂ©tĂ© nationale des habitations et logements Ă  bon marchĂ© sera dotĂ©e par l’État d’un service technique qui donnera naissance, en 1921, au Comptoir national des matĂ©riaux. En 1928, celui-ci va acquĂ©rir dans le haut de la commune un terrain de cinq hectares pour y construire des logements unifamiliaux dits « pour employĂ©s » et dont la vente s’effectuera Ă  prix coĂ»tant. Trois rues seront ainsi crĂ©Ă©es : la rue du Comptoir, la rue Omer Lepreux et la rue Émile Deroover. La politique de construction de logements sociaux sera poursuivie par le Foyer Koekelbergeois dont le siĂšge sera Ă©tabli en 1977 rue Schmitz. En 2012, son parc locatif se montera Ă  559 appartements.

    Home Jourdan et CPAS

    CrĂ©Ă© dĂšs les premiĂšres annĂ©es d’existence de la commune, le Bureau de bienfaisance et le dispensaire communal devront faire face Ă  la misĂšre qui frappe la population ouvriĂšre durant la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle. Le legs du Dr Jourdan, dont l’école maternelle qui porte son nom a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e rue Herkoliers en 1872, va permettre, en 1897, de doter la commune d’un hospice – l’Hospice Jourdan – et de l’administration des Hospices civils qui l’accompagne. SituĂ© rue François Delcoigne, l’Hospice Jourdan accueillera jusqu'Ă  cinquante-cinq pensionnaires. Devenu inadaptĂ© et insuffisant en capacitĂ©, l’établissement sera reconstruit et deviendra le Home Jourdan, ouvert en 1980, avec une capacitĂ© d’accueil de quatre-vingts personnes.

    Entre-temps, Bureau de bienfaisance et Commission des hospices civils fusionneront pour devenir, Ă  la suite de la loi du , la Commission d’Assistance publique (CAP). La CAP sera remplacĂ©e dĂšs lors par le Centre public d'action sociale (CPAS) dont le siĂšge sera installĂ© rue François Delcoigne. En 1913, a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e l’Assistance maternelle de Koekelberg, aux cĂŽtĂ©s du Bureau de bienfaisance. En 1919, elle sera affiliĂ©e Ă  l’ƒuvre nationale de l’enfance (ONE) qui vient de voir le jour. AprĂšs avoir Ă©tĂ© tenues rue des Archers, les consultations de l’Assistance maternelle le seront rue des Tisserands Ă  partir de 1930. Puis, le centre de consultation des nourrissons de l’ONE – devenu Office de la Naissance et de l’Enfance – ira s’installer rue de Ganshoren en 2010[6].

    CrĂšches, plaines de jeux et Ă©quipements sportifs

    En 1897, la SociĂ©tĂ© protectrice de l’enfance, prĂ©sidĂ©e par Max Edelmann administrateur-directeur de la Grande Brasserie de Koekelberg, installe une crĂšche rue Herkoliers. Celle-ci ira s’implanter en 1908 dans des locaux mieux adaptĂ©s rue Jules Debecker. Faute de subsides, la crĂšche fermera Ă  la fin des annĂ©es 1930. En 1980, profitant de la construction d’une tour du Foyer Koekelbergeois rue Schmitz, va s'ouvrir la crĂšche communale Bonhommet, du nom d’un des personnages crĂ©Ă©s par l’auteur-scĂ©nariste RenĂ©e Fucks. Une seconde crĂšche communale verra le jour en 2010 rue de Ganshoren sous l’appellation Tilapin.

    Parc Victoria rue de Ganshoren. Koekelberg.

    La commune dispose de deux plaines de jeux, l’une au centre du Parc Élisabeth, l’autre en bas de la rue Herkoliers, Ă  l’emplacement de l’ancienne impasse de l’Épervier dont les maisons ont Ă©tĂ© rasĂ©es pour cause d’insalubritĂ© en 1949.

    Depuis 2004, le Centre sportif Victoria, rue LĂ©on Autrique, remplace l’ancien hall des sports Ă©difiĂ© au dĂ©but des annĂ©es 1950 en bordure de la rue de Ganshoren. La plaine des sports de la rue de Ganshoren, Ă©tablie Ă  la mĂȘme Ă©poque Ă  l’emplacement d’un ancien Ă©tang, laissera place, en 2009, au Parc Victoria.

    Lieux d’animation culturelle

    La Maison Stepman

    En 1887, l’ornemaniste Louis Stepman s’installe dans la maison nĂ©oclassique qui vient d’ĂȘtre construite au 250 boulevard LĂ©opold II. Son fils, Charles Stepman, prendra la suite et sera connu comme sculpteur, dessinateur et aquarelliste. En 1948, Charles Stepman crĂ©e le Cercle d’art EugĂšne Simonis qui organisera chaque annĂ©e, autour des artistes peintres et sculpteurs de Koekelberg, une exposition dans son atelier. De 1972 Ă  1992, le cercle remettra chaque annĂ©e le Prix AndrĂ© Toetenel Ă  de jeunes artistes[28].

    Maison Stepman. 250 boulevard LĂ©opold II. Koekelberg.

    AprĂšs le dĂ©cĂšs de Charles Stepman en 1964, la maison sera reprise par la commune qui, en 1976, en fera sa maison de la culture sous la dĂ©nomination de Maison Stepman. Depuis lors, des cours de musique, d’art dramatique et d’arts plastiques y sont dispensĂ©s. En 1982, une exposition des Ɠuvres d’EugĂšne Simonis y est organisĂ©e.

    L’Espace Cadol

    L’école communale des garçons qui ouvre ses portes rue François Delcoigne en 1903 sera dĂ©nommĂ©e École Armand Swartenbroeks en 1957, du nom du bourgmestre alors en fonction. La mĂȘme annĂ©e, l’agrandissement de l’école jusqu’à la rue des Tisserands va permettre d’y installer l’entrĂ©e principale de l’établissement. Les locaux ouvrant rue François Delcoigne seront repris par la commune, en mĂȘme temps que la salle de spectacle attenante dĂ©diĂ©e jusqu’alors aux fĂȘtes scolaires. À partir de 1997, la commune y organise spectacles et manifestations culturelles. En 2000, la salle et les locaux qui y mĂšnent sont dĂ©nommĂ©s Espace Cadol, du nom de l’ancienne impasse qui dĂ©bouchait rue Herkoliers et dont l’artiste Jacques Dormont rĂ©alisera une eau-forte. On peut voir dans l’Espace Cadol le bas-relief de Charles Stepman Ronde d’enfants, rĂ©alisĂ© par l’artiste en 1956, et, dans la salle de spectacle, un dĂ©cor imaginĂ© par Jean Marlier et installĂ© en 1991 Ă  l’occasion du cent-cinquantiĂšme anniversaire de la commune.

    L’Atelier 35

    L’ancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, construite en 1907 sur les plans de l’architecte Henri Jacobs et classĂ©e au titre des monuments historiques en 2008, servira d’annexe Ă  l’Institut communal d’enseignement technique Oscar Bossaert (Icetob) de la rue Émile Sergijsels de 1961 Ă  la fermeture de celui-ci en 1998. Les locaux vont alors ĂȘtre convertis en espace Ă  vocation culturelle, Ă©ducative ou sociale par la commune.

    Plusieurs ateliers de danse contemporaine, de formation artistique, d’initiation aux activitĂ©s artisanales ou thĂ©Ăątrales vont notamment y prendre place. En 2008, le site sera intitulĂ© Atelier 35 et les anciennes salles de classes seront dĂ©nommĂ©es par des noms liĂ©s Ă  l’histoire de la commune tels que Simonis (le sculpteur), Decca (les studios), Marlier (l’artiste peintre), Moulin (la rue), Empereur (l’auberge), Toots Thielemans (le musicien)


    Les bibliothĂšques publiques

    La bibliothĂšque francophone, situĂ©e rue des Tisserands, comporte deux sections, l'une dĂ©diĂ©e aux adultes et l’autre aux enfants. La bibliothĂšque nĂ©erlandophone est Ă©tablie rue des Braves.

    L'Aquarium de Bruxelles

    SituĂ© avenue Émile Bossaert, l’Aquarium public de Bruxelles a Ă©tĂ© inaugurĂ© en . Le centre d'aquariologie permet au public de dĂ©couvrir l'univers aquatique Ă  travers une dĂ©marche pĂ©dagogique et de sensibilisation. L’aquarium-museum constitue un outil de recherche et d'enseignement. Il Ɠuvre activement Ă  la prĂ©servation de la biodiversitĂ©. L'aquarium a fermĂ© fin 2017.

    Patrimoine

    Basilique du SacrĂ©-CƓur

    La basilique du SacrĂ©-CƓur, Ă  Koekelberg.

    La basilique du SacrĂ©-CƓur sera Ă©difiĂ©e au point central du Quartier Royal de Koekelberg dessinĂ© par Victor Besme et adoptĂ© en 1880. La premiĂšre pierre sera posĂ©e le en prĂ©sence du roi LĂ©opold II. Les travaux, menĂ©s sous la conduite de l'architecte Albert Van Huffel jusqu'en 1935, puis par l'ingĂ©nieur-architecte Paul Rome, se poursuivront jusqu’en 1970.

    Souvent dĂ©nommĂ©e basilique de Koekelberg, exceptionnelle par sa taille et impressionnante par son style, la basilique du SacrĂ©-CƓur contribuera, par sa notoriĂ©tĂ©, Ă  populariser le nom de la commune.

    Parc Élisabeth

    Le Parc Élisabeth, un temps dĂ©nommĂ© Parc de Koekelberg puis Parc LĂ©opold II verra sa dĂ©nomination dĂ©finitive adoptĂ©e Ă  partir de 1909. Avec ses vingt et un hectares et la perspective boisĂ©e qu'il ouvre dans l'axe du boulevard LĂ©opold II, il constitue l'un des poumons verts de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale.

    Le kiosque Ă  musique, situĂ© dans sa partie basse, en constitue l’un des Ă©lĂ©ments remarquables.

    Parc Élisabeth. Koekelberg.
    Parc Élisabeth à Koekelberg, le kiosque.

    Monuments commĂ©moratifs et Ɠuvres d’art

    Le mémorial de la PremiÚre Guerre mondiale a été inauguré en 1923 place Henri Vanhuffel. Il a été réalisé en bronze par le sculpteur Pierre De Soete établi alors square Félix Vande Sande.

    Le cimetiĂšre communal, ouvert en 1916, est situĂ© sur les territoires de Dilbeek et de Berchem-Sainte-Agathe. Une pelouse d’honneur situĂ©e le long de l’allĂ©e centrale accueille depuis 1922 les tombes des victimes de la PremiĂšre Guerre mondiale. Le statuaire EugĂšne Simonis et le dramaturge FĂ©lix Vande Sande y ont leur sĂ©pulture.

    Rue Albert Dillie, une plaque rappelle le souvenir du jeune Albert Dillie, fusillé par les Allemands en 1917.

    Plusieurs sculptures et Ɠuvres d’art ornent les places et rues de la commune :

    • place de Bastogne, depuis 2000 : copie en bronze du sanglier rĂ©alisĂ© au XVIIe siĂšcle par le sculpteur italien Pietro Tacca.
    • avenue de Berchem-Sainte-Agathe : Le sage se façonne lui-mĂȘme, sculpture d’Annie Jungers (2004).
    • avenue Émile Bossaert : InterfĂ©rence, du sculpteur Firmin Vandewoude.
    • station Simonis : ArchĂ©types, hauts-reliefs du peintre-plasticien Walter Leblanc (1986), et MosaĂŻque par Berlinde De Bruyckere (2007).
    • place EugĂšne Simonis : buste d’EugĂšne Simonis, insĂ©rĂ© dans une crĂ©ation monumentale d’Annie Jungers (2007).
    • rue Van Bergen : Ceci n’est pas un mur
, bande dessinĂ©e murale signĂ©e Dino Attanasio (2009).
    • square FĂ©lix Vande Sande : buste en bronze du dramaturge FĂ©lix Vande Sande.
    • place Henri Vanhuffel : Rencontre, sculpture rĂ©alisĂ©e par Annie Jungers (2008).
    • parvis de la basilique : Le PĂšre Damien, sculpture de May Claerhout (1995).
    • Parc Élisabeth : sculpture Banc pour deux, rĂ©alisĂ©e par Halinka Jakubowska (1997)

    Maisons et Ă©difices remarquables

    Maison Lefever (Art nouveau) au no 59 avenue du Panthéon.
    Maison de style Art nouveau au no 77 avenue Seghers (architecte Fernand Lefever).
    • Deux Ă©difices situĂ©s sur le territoire communal sont classĂ©s au titre des monuments historiques : la Maison Lefever du 59 avenue du PanthĂ©on dessinĂ©e et habitĂ©e par l’architecte Fernand Lefever, classĂ©e en 2006, et l’ ancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, Ɠuvre de l’architecte Henri Jacobs, classĂ©e en 2008.
    • De nombreuses maisons remarquables, construites entre 1880 et 1930, sont rĂ©pertoriĂ©es, principalement boulevard LĂ©opold II, rue LĂ©on Fourez, avenue du PanthĂ©on, et avenue Seghers. Deux architectes seront particuliĂšrement Ă  l’Ɠuvre : Fernand Lefever et Arthur Pladet[6].
    • Maison communale de Koekelberg. Construite en 1882, elle fut flanquĂ©e d’une aile gauche en 1903 puis dotĂ©e d’une façade Art dĂ©co gĂ©omĂ©trique conçue par l’architecte Henri-AimĂ© Jacobs en 1938, avant d'ĂȘtre complĂ©tĂ©e par l'aile droite en 1957. Elle se trouve sur la place Vanhuffel, en face de l'Ă©glise Sainte-Anne.
    • La premiĂšre vague des constructions du Foyer Koekelbergeois et du Foyer Victoria (1922) sera confiĂ©e Ă  des architectes de renom : Fernand Brunfaut (14-16 rue Jean Jacquet et 6-10 rue Stepman), Victor Bourgeois (1 et 3 rue Antoine Court) et Arthur Pladet (21 et 23-25 rue LĂ©on Autrique, 22 rue du Cubisme et 9 rue Antoine Court). Victor Bourgeois signera Ă©galement les habitations de la SC La CitĂ© Moderne des 11 Ă  23 rue du Cubisme. Ces diffĂ©rents immeubles prĂ©sentent des façades architecturalement remarquables.
    • AthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg : conçu conjointement par l’architecte Henri Jacobs et par son fils Henri-AimĂ©, les bĂątiments de la rue Omer Lepreux (1934) seront largement agrandis – aprĂšs le dĂ©cĂšs d’Henri Jacobs en 1935 – par ceux ouvrant avenue de Berchem-Sainte-Agathe. Ces derniers, de style Art dĂ©co, seront achevĂ©s par Henri-AimĂ© Jacobs et livrĂ©s en 1950.
    • La Maison du directeur, construite en 1857 par FrĂ©dĂ©ric Schmitz rue de Ganshoren sera restaurĂ©e en 2010, et les murs des anciennes Caisseries Jean Van Campenhout formeront le soubassement du Centre sportif Victoria inaugurĂ© en 2004 rue LĂ©on Autrique.
    • Les bĂątiments des anciennes usines Victoria de la rue De Neck et de la rue de l’Armistice seront prĂ©servĂ©s avec une fortune inĂ©gale. Ceux de l’ancienne chocolaterie Victoria ouvrant rue de l’Armistice, rĂ©alisĂ©s en 1921 par l’architecte Arthur Pladet, seront repris en 1971 par Godiva chocolatier qui couvrira l’intĂ©gralitĂ© de la façade par un bardage mĂ©tallique. Les bĂątiments Victoria de la rue De Neck seront sauvegardĂ©s en 2002 par leur amĂ©nagement en lofts rĂ©sidentiels. Les anciens bureaux directoriaux ornĂ©s de deux cĂ©ramiques rĂ©alisĂ©es en 1916 par le maĂźtre cĂ©ramiste CĂ©lestin Helman seront acquis par la commune en vue de la crĂ©ation du Belgian Chocolate Village ouvert au public[19].

    Transports en commun

    Plan du réseau STIB de la commune.

    SNCB

    STIB

    De Lijn

    • Bus : 212, 213, 214 et 355

    Personnalités liées à la commune

    • Salvatore Adamo (1943–), auteur, compositeur, interprĂšte. En 1984, il rachĂšte les Studios Decca du 218 chaussĂ©e de Jette et dispose ainsi de ses propres studios d’enregistrement.
    • Frans Arnoe (1890-1970), artiste peintre, installĂ© rue Schmitz. Ancien prĂ©sident du Cercle d’art EugĂšne Simonis.
    • Dino Attanasio (1925–), dessinateur de bandes dessinĂ©es, Koekelbergeois, auteur de la fresque murale Ceci n’est pas un mur
 rĂ©alisĂ©e en 2009 rue Van Bergen.
    • Victor Besme (1834-1904), architecte-urbaniste. À la tĂȘte du Service de l’inspecteur voyer des faubourgs de Bruxelles, on lui doit notamment l’amĂ©nagement du Quartier royal de Koekelberg.
    • Charles Bisschops (1894-1975), artiste peintre. RĂ©alise une fresque du chĂąteau de Koekelberg pour la maison communale de Koekelberg, place Henri Vanhuffel.
    • Tristan De Vos (2003), cofondateur de la sĂ©rie animĂ©e française Angelo la DĂ©brouille.
    • Pierre Bourgeois (1898-1976), poĂšte, habite boulevard LĂ©opold II Ă  partir de 1916.
    • Victor Bourgeois (1897-1962), architecte, installĂ© avenue Seghers. RĂ©alise en 1923 un ensemble de logements rue du Cubisme pour la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative la CitĂ© Moderne.
    • Adolphe Crespin (1859-1944), peintre-dĂ©corateur et affichiste. RĂ©alise en 1909 les sgraffites qui ornent l’ancienne Ă©cole communale des filles de Koekelberg au 35 rue Herkoliers.
    • Mathieu De Jonge (1911–1944), nĂ© rue des Archers Ă  Koekelberg. Avocat au barreau de Bruxelles, il s'engage, en 1941, dans la RĂ©sistance et participe activement Ă  la diffusion de la presse clandestine. DĂ©portĂ© au camp de Mauthausen, il y dĂ©cĂ©dera en 1944.
    • Pierre de Soete (1886-1948), statuaire, Ă©tabli square FĂ©lix Vande Sande. RĂ©alise le mĂ©morial de la PremiĂšre Guerre mondiale inaugurĂ© en 1923 place Henri Vanhuffel.
    • ArsĂšne Detry (1897–1981), artiste peintre nĂ© rue des Archers Ă  Koekelberg. Il expose Ă  Mons en 1928 et reçoit le prix du Hainaut en 1948.
    • GĂ©o De Vlamynck (1897–1980), artiste peintre, ensemblier-dĂ©corateur et fresquiste, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Koekelberg. Son atelier Ă©tait situĂ© rue de la Constitution Ă  Schaerbeek
    • Fred Funcken (1921–2013), auteur de bandes dessinĂ©es et illustrateur, installĂ© rue Jean Jacquet.
    • Paul Garcet (1901–1945), nĂ© Ă  Koekelberg, conseiller communal de Jette, actif dans le Mouvement ouvrier chrĂ©tien.
    • JosĂ© GĂ©al alias Toone VII (1931–), comĂ©dien, homme de thĂ©Ăątre. A passĂ© son enfance chaussĂ©e de Jette.
    • Raymond GĂ©rĂŽme (de son vrai nom Raymond De Backer)(1920-2002), acteur de thĂ©Ăątre et de cinĂ©ma nĂ© Ă  Koekelberg.
    • Grand Jojo (de son vrai nom Jules Vanobbergen) (1936–2021), chanteur. A passĂ© son enfance rue LĂ©on Autrique.
    • Henri Jacobs (1864-1935), architecte. RĂ©alise l’ancienne Ă©cole communale des filles du 35 rue Herkoliers, l’école gardienne du 68 rue Herkoliers et, avec son fils, dessine les plans de l’AthĂ©nĂ©e Royal de Koekelberg.
    • Jef Lambeaux (1852-1908), sculpteur. Son nom sera donnĂ© Ă  une rue de Koekelberg, renommĂ©e ensuite rue George-dit-Marchal.
    • Paul Lauters (1806-1875), peintre, aquarelliste et graveur. On lui doit une lithographie des vestiges du chĂąteau de Koekelberg, rue de Tisserands.
    • Fernand Lefever (1883-1959), architecte. RĂ©alise un grand nombre de maisons unifamiliales Ă  Koekelberg, dont celle qu’il habitera jusqu'Ă  sa mort au 59 avenue du PanthĂ©on.
    • Sophus Levinsen (1859-1944), artiste peintre. InstallĂ© Ă  partir de 1915 avenue du PanthĂ©on.
    • Lode Maes (1910-1987), artiste peintre. NĂ© Ă  Koekelberg, il rĂ©sidera rue Jules Besme jusqu’en 1952.
    • Fritz Mardulyn (1907-1985), artiste peintre, membre du Cercle d’art EugĂšne Simonis. Échevin, prĂ©sident de l’Essor Intellectuel, l’UniversitĂ© populaire de Bruxelles-Ouest, il habitera avenue du PanthĂ©on.
    • Henri Mardulyn (1880-1971), architecte, installĂ© avenue du PanthĂ©on. Trace les plans de l’École Oscar Bossaert rue Émile Sergijsels et ceux de l’École Armand Swartenbroeks rue des Tisserands.
    • Arthur Pladet (1873-1941), ancien Ă©chevin, architecte, installĂ© boulevard LĂ©opold II. On lui doit de nombreuses rĂ©alisations dont notamment l’intĂ©gralitĂ© des maisons unifamiliales de la rue LĂ©on Fourez.
    • Jules Rambo (1896-1973), artiste peintre, ami de Charles Stepman. Il habite rue Jules Besme de 1924 Ă  1940.
    • EugĂšne Simonis (1810-1882), statuaire. Ancien conseiller communal, installĂ© chaussĂ©e de Jette. De nombreuses Ɠuvres l’ont rendu cĂ©lĂšbre, notamment la statue de Godefroid de Bouillon installĂ©e place Royale Ă  Bruxelles en 1848.
    • Charles Stepman (1891-1964), sculpteur, dessinateur et aquarelliste. En 1948, il crĂ©e le Cercle d’art EugĂšne Simonis et son atelier du boulevard LĂ©opold II, acquis par la commune, deviendra la Maison Stepman.
    • Toots Thielemans (1922-2016), compositeur, guitariste, musicien de jazz. Ancien Ă©lĂšve de l’AthĂ©nĂ©e royal de Koekelberg. Plus tard, il enregistrera dans les studios Decca du 218 chaussĂ©e de Jette.
    • Albert Van Huffel (1877-1935), architecte. Sa notoriĂ©tĂ© reste attachĂ©e Ă  la rĂ©alisation de la basilique du SacrĂ©-CƓur dont il suivra les travaux durant prĂšs de quinze annĂ©es.

    Jumelages et chartes d’amitiĂ©

    Jumelages

    Chartes d’amitiĂ© (Union europĂ©enne)

    Chartes d’amitiĂ© (CommunautĂ©s de Belgique)

    Notes et références

    1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, MinistÚre de la Communauté française, (lire en ligne), p. 21.
    2. Paulo Charruadas, Territoire et famille. Les limites anciennes de Molenbeek et le lignage seigneurial des Koekelberg, in Atlas du sous-sol archĂ©ologique de la RĂ©gion de Bruxelles. Vol. 17. (Molenbeek-Saint-Jean). MinistĂšre de la RĂ©gion Bruxelles-Capitale. Direction des Monuments et des Sites & MusĂ©es royaux d’Art et d’Histoire. Bruxelles, 2007.
    3. Alphonse Wauters. Histoire des environs de Bruxelles ou description historique des localitĂ©s qui formaient autrefois l’ammanie de cette ville. 3 vol. Éd. Culture et Civilisation. Bruxelles, 1855 (reprint 1971).
    4. Paulo Charruadas. Molenbeek-Saint-Jean. Un village bruxellois au Moyen Âge. CoĂ©dition Notre ComtĂ© (Jette) et Centre interdisciplinaire de recherche sur l'histoire de Bruxelles (ULB). Bruxelles, 2004. 158 p.
    5. Didier Sutter. Koekelberg. Au fil du temps
 Au cƓur des rues
 Éd. Drukker. Paris, 2012. 624 p.
    6. Van Den Haute (Robert). Le ChĂąteau de Koekelberg. Cercle d’histoire, d’archĂ©ologie et de folklore du ComtĂ© de Jette. 1980. 42 p.
    7. Charles Stepman et Louis Verniers. Koekelberg dans le cadre de la rĂ©gion nord-ouest de Bruxelles. Éd. A. De Boeck. Bruxelles, 1966. 324 p.
    8. Arthur Cosyn. Le faubourg de Koekelberg. Imprimerie F. Van Buggenhoudt. Bruxelles (1921). 7 p. Tiré à part du Bulletin du Touring club de Belgique. (26 octobre 1921).
    9. Yves Cabuy, StĂ©phane Demeter. Atlas du sous-sol archĂ©ologique de la RĂ©gion de Bruxelles. 11. Koekelberg. MinistĂšre de la RĂ©gion Bruxelles-Capitale. MusĂ©es royaux d’Art et d’Histoire. Gutenberg Éditions. Bruxelles, 1995. 46 p. + plans.
    10. Histoire & Patrimoine des Communes de Belgique. La RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Dir. : Serge Jaumain. Éd. Racine-Dexia Banque. Bruxelles, 2008. 624 p.
    11. Le Guide FidĂšle, contenant la description de la ville de Bruxelles tant ancienne que moderne, celle de ses faubourgs et de ses huit chefs-mayeuries. Chez J. Moris, imprimeur-libraire Ă  Bruxelles. 1761.
    12. Robert Van Den Haute. Les sƓurs BrontĂ« Ă  Koekelberg. Histoire d’une maison de campagne, in Notre ComtĂ©. Asbl ComtĂ© de Jette. 1981. 13 p.
    13. Archives de la commune de Koekelberg.
    14. Registre des délibérations du conseil communal de la commune de Berchem-Sainte-Agathe.
    15. Joseph De Mul. Le Vieux Koekelberg. PremiÚre partie, in Le Folklore Brabançon no 151, septembre 1961, p. 356 à 392. DeuxiÚme partie, in Le Folklore Brabançon n°155, septembre 1962, p. 234 à 248.
    16. AndrĂ©-Claude Content. L’habitat ouvrier Ă  Bruxelles au XIXe siĂšcle. in Revue belge d'histoire contemporaine. Bruxelles, 1977, n°3 -4, p. 501-516.
    17. Jacques Dubreucq. Bruxelles, une histoire capitale. (vol. 4). Imp. Weissenbruch SA. Bruxelles, 1997.
    18. Didier Sutter. Victoria. Biscuits-chocolat. De la manufacture aux gĂ©ants de l’agroalimentaire. Drukker. Paris, 2008. 480 p.
    19. Joseph Delmelle et Émile Cosaert. Histoire des transports publics Ă  Bruxelles. Tome I La Belle Époque. SociĂ©tĂ© des Transports intercommunaux de Bruxelles. Bruxelles, 1976. 318 p.
    20. Historique des lignes des Tramways Bruxellois. Musée Privé de Documentation Ferroviaire asbl.-Mupdofer. Bruxelles, 2002. 318 p.
    21. 1976-2000:Verkiezingsdatabase Binnenlandse Zaken
    22. Gegevens 2006: www.bruxelleselections2006.irisnet.be
    23. Gegevens 2012: http://bru2012.irisnet.be
    24. RĂ©sultats officiels des Ă©lections communales 2018
    25. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/population-bevolking-20190101.pdf
    26. « Population », sur ibsa.brussels (consulté le ).
    27. Archives du Cercle d’art Eugùne Simonis. Koekelberg.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Didier Sutter. Koekelberg. Au fil du temps
 Au cƓur des rues
 Éd. Drukker, Paris, 2012. 624 p. (ISBN 978-2-9531043-1-8) PrĂ©sentation dĂ©taillĂ©e de l'ouvrage sur le site issuu.com/koekelberg/docs/livre_koekelberg
    • Charles Stepman et Louis Verniers. Koekelberg dans le cadre de la rĂ©gion nord-ouest de Bruxelles. Éd. A. De Boeck. Bruxelles, 1966. 324 p.
    • Florence Tondeur. "Koekelberg". Guides des Communes de la RĂ©gion bruxelloise. Guides CFC-Éditions. Bruxelles, 2000. 60 p. (ISBN 2-930018-26-7)
    • Didier Sutter. Victoria. Biscuits-chocolat. De la manufacture aux gĂ©ants de l’agroalimentaire. Éd. Drukker. Paris, 2008. 480 p. (ISBN 978-2-9531043-0-1) PrĂ©sentation dĂ©taillĂ©e de l'ouvrage sur le site drukkerdiffusion.com.
    • Serge Jaumain (Dir.). Histoire & Patrimoine des Communes de Belgique. La RĂ©gion de Bruxelles-Capitale. Éd. Racine-Dexia Banque. Bruxelles, 2008. 624 p. (ISBN 978-2-87386-585-6) (OCLC 767947961)

    Liens externes

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