Opérateur de transport de Wallonie
L’Opérateur de transport de wallonie[3] (anciennement Société régionale wallonne du transport) est la société publique de transport de la Région wallonne (Belgique). Elle utilise le nom commercial « TEC » (Transport En Commun). Son réseau est essentiellement composé d'autobus, mais elle exploite également le métro de Charleroi et le futur tramway de Liège.
Opérateur de transport de Wallonie | |
Création | [1] |
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Dates clés | (Société Régionale Wallonne du Transport) (Opérateur de Transport de Wallonie) |
Forme juridique | Entreprise publique |
Slogan | Le TEC, Tellement En Commun ! |
Siège social | Av. Gouverneur Bovesse 96 5100 Jambes (Namur) Belgique |
Direction | Jean-Michel Soors |
Actionnaires | Wallonie |
Filiales | TEC Hainaut TEC Liège-Verviers TEC Charleroi TEC Namur-Luxembourg TEC Brabant wallon |
BCE | 0242069339 |
TVA européenne | [ BE0242069339][2] |
Site web | www.letec.be |
Société précédente | Société nationale des chemins de fer vicinaux |
Histoire
Fondée en 1991, lors de la régionalisation des transports en Belgique, la SRWT (Société régionale wallonne des transports) est une holding faîtiere qui chapeaute cinq sociétés d'exploitation : les TEC (Transports en commun).
Historiquement, les transports en commun en Belgique étaient exploités à la fois par la SNCV (Société nationale des chemins de fer vicinaux fondée en 1885) et certaines villes disposaient de sociétés intercommunales gérant les transports : les STI. On pouvait en dénombrer trois en Région wallonne : STIC (Charleroi), STIL (nl) (Liège) et STIV (nl) (Verviers).
Lorsque la compétence des transports urbains a été régionalisée en 1989, toutes ces sociétés furent regroupées et un nouveau découpage fut effectué.
À côté de la SRWT, on dénombrait 5 sociétés d'exploitation : le TEC Brabant wallon, le TEC Charleroi, le TEC Hainaut, le TEC Liège-Verviers et le TEC Namur-Luxembourg.
Le [4], le gouvernement Wallon a voté la fusion des 6 sociétés actuelles (SRWT et 5 société d'exploitations) au sein d'une nouvelle structure unique, l'Opérateur de Transport de Wallonie (OTW)[5] avec prise d'effet le [6]. Les anciennes sociétés TEC sont devenues des directions territoriales à cette même date.
La marque commerciale TEC, quant à elle, reste d'application.
Organisation et missions
Organisation
L'OTW est un organisme d'intérêt public de la Région Wallonne et est une personne morale de droit public.
Sa Direction Générale est composée comme suit[7]:
Administrateur général : Jean-Michel SOORS
Administrateur général adjoint : Vincent URBAIN
Directrice exécutive Finances : Vanessa SIEMIANOW
Directeur exécutif Système d'information : Christian POCHET
Directeur exécutif Services Techniques : Christophe BERTHO
Directeur exécutif des Ressources humaines et Services généraux : Philippe KEMPINAIRE
Directeur exécutif Marketing et Mobilité, Porte-Parole : Stéphane THIERY
Directeur exécutif Audit Interne : Benoît LALOUX
Pour l'exploitation du réseau, 5 Directions territoriales sont établies, reprenant les périmètres des anciennes sociétés d'exploitations:
Missions
Le décret créant l'OTW définit ses missions comme suit[7]:
1. a pour objet, en Région wallonne, l'étude, la conception, la promotion et la coordination des services de transports publics des personnes;
2. proposer au Gouvernement en vue de fixer:
- les structures tarifaires applicables aux transports publics de personnes,
- les règles de répartition des subsides régionaux alloués aux directions territoriales;
3. définir, au nom du Gouvernement, de la politique commerciale;
4. réaliser le programme d'investissements arrêté par le Gouvernement en matière d'infrastructure;
5. coordonner l'action des directions territoriales:
- commandes et achats groupés de matériel roulant et d'équipements pour les différentes directions territoriales (ainsi que le financement de ces activités),
- action visant à favoriser la création de services communs aux directions territoriales,
- harmonisation des politiques desdites directions territoriales concernant les relations de travail individuelles ou collectives,
- règlement à l'amiable de conflits entre directions territoriales;
6. relations avec la SNCB ou tout autre organisme national ou international de transports publics;
7. toute mission d'intérêt général que lui confierait le Gouvernement.
Réseau
Le réseau de l'OTW peut se subdiviser en deux grandes parties :
- les réseaux urbains d'Arlon, Charleroi, Dinant, La Louvière, Liège, Mons, Mouscron, Namur, Tournai et Verviers ;
- le réseau périurbain.
Le réseau urbain de la ville de Liège représente à lui tout seul plus de 30 % du total de déplacement en bus en Région wallonne.
Le réseau wallon est quasi uniformément exploité en bus.
Un réseau de métro léger est établi à Charleroi : le MLC Métro léger de Charleroi. Il compte quatre lignes de tram exploitées principalement en mode « métro léger » (trams circulant en site propre). Un seul tronçon a gardé un caractère vicinal.
Le tram apparaîtra également à Liège en 2022 et reliera Sclessin à Herstal en passant par la gare TGV de Liège Guillemins et Saint-Lambert
Lignes
Réseau TEC
Toutes les lignes du réseau peuvent être visionnées sur leur site internet[8].
Billettique
La billettique du Groupe TEC est basée sur une technologie sans contact, sous la dénomination « TEC It Easy »[9].
Comme les trois opérateurs de transports en commun en Belgique, elle se base sur la carte MOBIB
Les automates SELF et les autres canaux de ventes, les valideurs et les solutions logicielles sont mis en Å“uvre par XEROX Ã travers son produit ATLAS[10].
Le projet "TEC It Easy" a débuté par une simplification tarifaire en 2014. En 2015, après un projet pilote au TEC Brabant Wallon, la nouvelle billettique est généralisée le 21 avril.
Mouvements sociaux
Dans le passé, la SRWT a subi des grèves pour des motifs divers (revendications liées à des hausses de salaires, problèmes de sécurité, licenciement d'un chauffeur de bus)[11]. 70 % des grèves sont considérées comme grèves sauvages[11] - [12]. Le MR réclame un « service minimum » pour réduire l'impact des grèves sur les usagers. Cette mesure est par contre jugée inapplicable selon le ministre wallon des Transports en 2011, Philippe Henry[13].
Matériel roulant
En 2021[14], le parc d'autobus et de motrices comptait 1 902 véhicules répartis comme suit:
- 1 316 autobus standards;
- 401 autobus articulés;
- 54 autocars;
- 86 midibus et minibus;
- 45 motrices.
Notes et références
- « http://kbopub.economie.fgov.be/kbopub/zoeknummerform.html?nummer=242069339 » (consulté le )
- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom OPERATEUR DE TRANSPORT DE WALLONIE (consulté le )
- etaamb.openjustice.be, « Decret du 29/03/2018 decret reformant la gouvernance au sein de la societe regionale wallonne du transport et modifiant le decret du 21 decembre 1989… », sur etaamb.be (consulté le ).
- « Fusion des TEC: le gouvernement a adopté la réforme », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Rationalisation des TEC : la réforme est adoptée | Portail de la Wallonie », sur www.wallonie.be (consulté le )
- « HV - SC », sur www.ejustice.just.fgov.be (consulté le )
- « Opérateur de transport de Wallonie (OTW) », sur www.wallonie.be (consulté le )
- Groupe TEC, TEC It Easy - Dossier de Presse (lire en ligne)
- « Le TEC lance TEC IT EASY, sa nouvelle billettique sans contact basée notamment sur la solution Xerox ATLAS », sur www.xerox.com (consulté le )
- « Chauffeurs des bus Tec, adeptes des grèves sauvages »
- Tec : 7 grèves sur 10 sont sauvages, La Libre.be.
- « La grève à Liège relance le débat sur le service minimum », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « TEC - Rapport d'activités 2021 », sur rapportannuel.letec.be (consulté le )