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Jambes

Jambes (en wallon Djambe) est une section au sud de la ville belge de Namur située en Région wallonne dans la province de Namur.

Jambes
Jambes
Vue sur Jambes depuis la citadelle de Namur.
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Namur
Commune Namur
Code postal 5100
Zone téléphonique 081
DĂ©mographie
Gentilé Jambois, Jamboise
Population 20 125 hab. (22/06/2021)
DensitĂ© 2 645 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 27â€Č nord, 4° 52â€Č est
Superficie 761 ha = 7,61 km2
Localisation
Localisation de Jambes
Localisation de Jambes dans la ville de Namur
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Jambes

    C'Ă©tait une commune Ă  part entiĂšre avant la fusion des communes de 1977.

    C'est sur le territoire de cette ancienne commune que se situe, face au Parlement de Wallonie sur l'autre rive, la PrĂ©sidence du Gouvernement wallon, appelĂ©e aussi l'Élysette, ainsi que plusieurs ministĂšres du Service public de Wallonie.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Jambes se situe au sud de Namur, sur la rive droite de la Meuse. Elle a pour voisines les entitĂ©s de Dave, Erpent et Namur. Elle s'Ă©tend sur 761 hectares.

    Structuration

    Carte géologique simplifiée de la section de Jambes.

    Jambes est traversĂ©e par la Bande calĂ©donienne de Sambre-et-Meuse, qui correspond Ă  une importante ligne de rupture situĂ©e Ă  la limite nord du massif du midi (Condroz-Ardenne), apparue au palĂ©ozoĂŻque aprĂšs avoir subi deux cycles orogĂ©niques : le premier, dit calĂ©donien, datĂ© de l'Ordovicien au Silurien, et le second, dit varisque, au CarbonifĂšre supĂ©rieur[1]. Cette zone est entaillĂ©e par la dĂ©pression creusĂ©e par la Meuse sur laquelle se sont dĂ©posĂ©es des alluvions rĂ©centes datant du Quaternaire (AMO et ALA)[2]. La frange sud de la commune est constituĂ©e d’une succession de bandes calcaires plus ou moins grenus datant du visĂ©en (de −346,7 Ă  −330,9 millions d’annĂ©es) : les formations de Namur (NMR)[3], de Neffe (NEF)[4], le calcaire de Lives (LIV)[5], la formation des Grands Malades (GMA)[6].

    Exploitation de la houille

    Le Namurien de la rĂ©gion namuroise a Ă©tĂ© le siĂšge de plusieurs charbonnages ayant mis en valeur les couches de houille. Sur la commune de Jambes, ce sont quatre petites couches de charbon maigre[Note 1] qui, bien que de faible valeur, ont Ă©tĂ© exploitĂ©es durant plusieurs siĂšcles. Les premiĂšres mentions de cette activitĂ© remontent au dĂ©but de XVIIe siĂšcle, mais, c’est au dĂ©but du XIXe siĂšcle que les concessions se multiplient Ă  Jambes[7].

    La Concession du Bois d’Orjo est la premiĂšre Ă  ĂȘtre attribuĂ©e le . Les premiĂšres traces de houille sont trouvĂ©es en 1825. Rapidement, les propriĂ©taires se rendent compte que la rentabilitĂ© n’est pas au rendez-vous, le terrain Ă©tant soit schisteux – ce qui le rend fragile –, soit argileux, ce qui ralentit la progression. La Concession d’Orjo, d’une superficie de prĂšs de 93 ha, est abandonnĂ©e en 1852[7].

    La Concession du Bois-Noust jouxte la Concession d’Orjo. D’une superficie de 44 ha environ, elle est sollicitĂ©e le , puis vendue Ă  la Concession de Jambes en 1829, prenant le nom de Concession Jambes et Bois-Noust. Commencent alors les grandes entreprises charbonniĂšres namuroises portant depuis 1876 la dĂ©nomination de S.A. des Charbonnages Unis de Namur[7].

    En 1882, la société est fusionnée avec la SA des Charbonnages Unis de l'Ouest de Mons. AprÚs de nombreux mouvements de réunions, la concession de mines de houille d'Ouest de Mons est finalement retirée le [8].

    Hydrogéologie et alimentation en eau

    Les Alluvions de la Meuse renferment d’importantes masses d’eau contenues dans des sĂ©diments, alimentĂ©es par la percolation des eaux du fleuve. Il est caractĂ©risĂ© par une forte transmissivitĂ© et est soumis quotidiennement Ă  de fortes pressions. À Jambes (SWDE) et Ă  Dave (Vivaqua) ce sont prĂšs de 50 000 000 m3 qui sont pompĂ©s chaque annĂ©e et distribuĂ©s, aprĂšs traitement, Ă  travers un large territoire de la Wallonie et de la RĂ©gion bruxelloise[9]. Le site de Jambes existe depuis 1890 et est un des plus vieux sites de prises d’eau de la SociĂ©tĂ© Wallonne des Eaux (SWDE). La station de traitement opĂ©rationnelle en 2021 est opĂ©rationnelle depuis les annĂ©es 2000. Avec un dĂ©bit de 10 000 m3/jour, elle dessert Namur centre, Jambes, Erpent, Wierde, Nanine, WĂ©pion, Malonne[10].

    Urbanisme

    RĂ©seau routier

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de Jambes.

    Selon le classement hiĂ©rarchique du rĂ©seau routier adoptĂ© dans le schĂ©ma de structure communal de la ville de Namur, les principales routes de Jambes peuvent ĂȘtre rĂ©parties comme suit[11] :

    • le raccordement de Jambes avec l’autoroute A4, classĂ©e en tant que E411 et surnommĂ©e « Autoroute de l’Ardenne », constituĂ© de la RN 90, et du tronçon de RN 4 reliant le carrefour de la RN 90 et de la RN4 au pont des Ardennes, font partie du rĂ©seau structurant Ă  l’échelle rĂ©gionale ;
    • la RN 4 (dĂ©nommĂ©e Avenue du Luxembourg dans la commune), la RN 947 (dĂ©nommĂ©e avenue du Gouverneur Bovesse dans la section nord se raccordant avec la place JosĂ©phine-Charlotte ou rue de Dave plus au sud), l’avenue du Bourgmestre Jean Materne (RN 917 sur sa partie ouest) et le pont de Jambes font partie des voies principales de l’agglomĂ©ration namuroise ;
    • les autres routes sont considĂ©rĂ©es comme des voies locales de Namur et donc de Jambes.

    Le plan communal de mobilitĂ© Ă©tudiĂ© en 2009 et publiĂ© en mai 2010[12] a mis en Ă©vidence divers dysfonctionnement du rĂ©seau routier de Jambes, dĂ©jĂ  anciens, comme les importants bouchons en direction des deux accĂšs Ă  la E 411 (Bouge et Loyers), le soir, et du pont des Ardennes, le matin, la problĂ©matique du passage Ă  niveau souvent fermĂ© de l’avenue Materne ou l’important trafic sur la rue de Dave[13] - [14]. Les principales propositions concernent :

    • la rĂ©alisation d’une nouvelle voirie, dĂ©nommĂ©e « collectrice », dont le rĂŽle est de soulager le trafic dans l’axe Rue de Dave – Av. Bovesse et son croisement avec l’Avenue Materne ;
    • la rĂ©alisation d’un pont au-dessus du chemin de fer au niveau du croisement de ce dernier avec l’avenue Materne ;
    • la reconfiguration du profil de l’avenue Materne, au moyen d’une bande bus et la mise en place d’un transport en commun en site propre (TCSP) vers la gare de Namur ;
    • la crĂ©ation d’un RAVeL (site propre vĂ©lo) rejoignant les deux gares Namur et Jambes ;
    • la mise en place d’une nouvelle politique de stationnement.

    Le Plan MobilitĂ© et Infrastructures 2019-2024 adoptĂ© par le Gouvernement wallon comprenait ainsi bien divers amĂ©nagements sur Jambes dont, sur la N947, la rĂ©alisation de la Collectrice de Jambes, des amĂ©nagements cyclo‐piĂ©tons vers Dinant et le long de la voirie Ă  Namur, la suppression des passages Ă  niveaux de Namur et l'Ă©clairage d’une nouvelle passerelle cyclo‐piĂ©tonne ainsi qu’un tunnel[15]. Mais en octobre 2020, le ministre Ă©cologiste du Climat, des Infrastructures, de l'Énergie et de la MobilitĂ© Philippe Henry, en fonction depuis septembre 2019, annule une moitiĂ© du projet, refusant de nouvelles voiries soient construites[16].

    Ferroviaire

    Jambes est desservie par deux gares : la gare de Jambes sur la ligne Namur-Dinant et la gare de Jambes-Est sur la ligne Namur-Luxembourg.

    Maritime

    Les Namourettes sont de petits bateaux de transport qui circulent entre Jambes et Salzinnes en naviguant sur la Meuse et la Sambre. Elles font escales Ă  deux arrĂȘts Ă  Jambes : JosĂ©phine Charlotte et le Port de plaisance.

    Bus

    Plusieurs lignes de bus TEC passent par Jambes pour aller vers Namur ou d'autres destinations plus lointaines.

    Toponymie et Ă©tymologie

    L'appellation curieuse de « Jambes » provient de la forme latine GAMEDA (racine : GAM, suffixe : EDA). GAM, vieille racine indo-européenne, renferme l'idée de fonction, de jumelage. Le G s'adoucissant au cours des ùges, en J, on obtint JAMEDA (utilisé dans les textes dÚs le XIIe siÚcle) que, la langue française a transcrit en « JAMBES ». Il semblerait donc que Jambes, sur la rive droite de la Meuse, soit apparue aux Anciens comme un site de jonction et ait retenu l'idée de confluent du fleuve avec la Sambre, alors que la vision de cette rencontre naturelle ne se soit pas imposée sur la rive gauche, malgré l'importance du site et de la ville de Namur[17].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    Évolution dĂ©mographique Ă  Jambes depuis le dĂ©but du XIXe siĂšcle
    Année Habitants
    1815 854
    1840 1778
    1846 1909
    1890 4140
    1900 4822
    1910 6290
    1920 7093
    1930 7954
    1935 9029
    1936 9200
    1940 9895
    1944 9909
    1946 9994
    1947 10016
    2017 19399
    2021 20125

    Corso Fleuri de Jambes

    Le corso, ou frĂ©quemment corso fleuri, ou dĂ©filĂ© de chars fleuris, ou encore fĂȘte des fleurs est un dĂ©filĂ© de chars se dĂ©roulant dans la rue au cours de fĂȘtes locales de plein air crĂ©Ă© en 1920.

    Festival de Folklore de Jambes

    Depuis 1958, cette manifestation populaire met en lumiÚre des délégations venues du monde entier pour faire découvrir et partager avec le public les arts et traditions populaires de leurs pays.

    Depuis 1985, cet Ă©vĂ©nement est titrĂ© « Festival Intercontinental », classement de haute distinction pour les organisations folkloriques. Il se dĂ©roule traditionnellement le troisiĂšme week-end d’aoĂ»t.

    La Frairie des Masuis et Cotelis Jambois

    La Frairie Royale des Masuis et Cotelis Jambois est une Compagnie musicale accompagnĂ©e par un groupe de danse wallonne aux origines historiques. Leur fĂȘte est le jour de la Saint-Vincent (le 19 Janvier).

    Joutes nautiques

    Les joutes nautiques sont des « combats » folkloriques entre les Jambois et les Plantois se dĂ©roulant sur l’eau. Ils se font le 2e dimanche du mois d’aoĂ»t. Les Ă©quipes sont composĂ©es de 4 jouteurs, 10 pagayeurs, un tambour et un barreur. Les rĂšgles sont assez simples : le but est de faire tomber l’autre jouteur dans l’eau en premier. On fait ensuite une fĂȘte. Cette pratique date du Moyen Âge lorsque le mĂ©tier de batelier Ă©tait alors trĂšs compliquĂ© car la Meuse et la Sambre n’était pas canalisĂ©es. Le jour des festivitĂ©s, les bateliers profitaient de leur savoir longuement acquis pour « s’amuser un peu ». Depuis 2022, des joutes fĂ©minines sont Ă©galement organisĂ©es.

    Sports

    Lieux et monuments

    BĂątiments et parcs

    • L'Élysette, siĂšge de la ministre-prĂ©sidence du gouvernement wallon.
    • La Seigneurie d'Anhaive (comprenant le donjon d'Anhaive, dit Enhaive, et un corps de logis), monument classĂ© situĂ© "Place Jean de Flandre"
    • Le Service public de Wallonie, premiĂšre interface entre les institutions rĂ©gionales et le citoyen.
    • Le pont de Jambes, refait et rĂ©novĂ© de 1961 Ă  1965. Il est adaptĂ© au trafic fluvial moderne.
    • Le parc Astrid : situĂ© en plein cƓur de Jambes, ce parc est nĂ© aux environs de 1955 de la fusion de deux anciennes propriĂ©tĂ©s privĂ©es. Le parc Astrid bĂ©nĂ©ficie de la prĂ©sence de panneaux didactiques rĂ©alisĂ©s par les Ă©lĂšves de l'Ă©cole du Parc Astrid, d'Ɠuvres d'art et d'une petite cascade situĂ©e en amont de la piĂšce d'eau. Quelques arbres remarquables et la reconstitution de l'ancien escalier de l'HĂŽtel de Ville de Jambes sont prĂ©sents dans ce parc. La plaine de jeux accueille de nombreux jeunes[20].
    • Le cinĂ©ma Acinapolis [21]
    • L'athĂ©nĂ©e royal de Jambes
    • La Maison aux deux vitrines, double maison de commerce de style Art nouveau, les Villas Marcel, Gaby et À l'oiseau bleu ainsi que de nombreuses autres rĂ©alisations de ce style Ă  Jambes
    • La passerelle "L'EnjambĂ©e" qui relie Jambes Ă  Namur depuis mai 2020.

    Églises et lieux de culte

    • Église Saint-Symphorien[22]

    Chapelles

    • Chapelle Notre-Dame d'Enhaive
    • Chapelle Sainte-Barbe
    • Chapelle Notre-Dame de Lourdes
    • Chapelle Notre-Dame de la DĂ©livrance
    • Chapelle Sainte-Marguerite d'Antioche
    • Chapelle Notre-Dame du Bon Secours
    • Chapelle Ă  la Vierge accolĂ©e Ă  l'ancien HĂŽtel Bonamy, Ă  l'entrĂ©e du Parc Astrid

    Notes et références

    Notes

    1. Il existe diffĂ©rents types de houille. Selon le Dictionnaire des sciences naturelles de Cuvier (1824), la variĂ©tĂ© de houille nommĂ©e anthracite s’allume difficilement et ne donne presque pas de flamme. Parmi les houilles reconnues pour ĂȘtre de bonne qualitĂ©, on diffĂ©rencie les trĂšs peu bitumineuses et les plus bitumineuses. Les premiĂšres sont appelĂ©es houilles sĂšches ou maigres, du fait de la faible teneur en bitume, et servent Ă  la cuisson de la pierre Ă  chaux, au chauffage domestique, et, faute de mieux, aux fourneaux d’évaporation.

    Références

    1. Prof. F. Boulvain, Dr. J.-L. Pingot (UCL) Une introduction à la Géologie de la Wallonie, 2011, Université de LiÚge, Faculté des Sciences, Département de Géologie).
    2. Service public de Wallonie, « Carte gĂ©ologique planche 47/7-8 Malonne – Naninne », sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ).
    3. Bernard Delcambre et Jean-Louis Pingot, « Notice gĂ©ologique Malonne – Naninne » [PDF], sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ), p. 67-68.
    4. Bernard Delcambre et Jean-Louis Pingot, « Notice gĂ©ologique Malonne – Naninne » [PDF], sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ), p. 73-74.
    5. Bernard Delcambre et Jean-Louis Pingot, « Notice gĂ©ologique Malonne – Naninne » [PDF], sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ), p. 74-75.
    6. Bernard Delcambre et Jean-Louis Pingot, « Notice gĂ©ologique Malonne – Naninne » [PDF], sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ), p. 76-77.
    7. Fiona Lebecque, « Veines de Jambes » [PDF], sur www.sijambes.be, (consulté le ).
    8. « ArrĂȘtĂ© du Gouvernement wallon procĂ©dant au retrait de la concession de mines de houille d'Ouest » [PDF], sur environnement.wallonie.be, (consultĂ© le ).
    9. Bernard Delcambre et Jean-Louis Pingot, « Notice gĂ©ologique Malonne – Naninne » [PDF], sur geologie.wallonie.be, (consultĂ© le ), p. 111.
    10. « Infrastructures de la Société Wallonne des Eaux (SWDE) » [PDF], sur www.swde.be, (consulté le ).
    11. [PDF]« SchĂ©ma de structure communal de la ville de Namur – partie I : Analyse de la situation existante de fait et de droit », sur www.namur.be, (consultĂ© le ), p. 45
    12. « Plan communal de mobilité de Jambes - synthÚse », sur namur.be, (consulté le )
    13. [PDF]« Plan communal de mobilité de Namur rive droite », sur mobilite.namur.be, (consulté le ), p. 2-15
    14. [PDF]« Le nouveau plan de mobilité de Jambes », sur www.namur.be, (consulté le ), p. 2-15
    15. « Plan Infrastructures 2019-2024 : les travaux en province de Namur », sur lameuse-namur.sudinfo.be (consulté le )
    16. « Désengorgement de Jambes: le ministre Henry ampute le plan namurois, colÚre de Prévot », sur lanouvellegazette.sudinfo.be (consulté le )
    17. Colette CHAINIAUX-GARNY, Jambes : son passĂ©, son histoire, Namur, Syndicat d’initiative de Jambes, , 77 p., p. 5
    18. Piscine de Jambes
    19. « Jambes: la patinoire ne sera pas enterrée mais rouvrirait en 2024 », sur lanouvellegazette.be,
    20. Source sur le site de l'office de promotion du tourisme de Wallonie et de Bruxelles.
    21. site d'Acinapolis.
    22. « L’église Saint-Symphorien de l’architecte Edmond Simon (1928-1931) CJ78 2012 », sur Syndicat d'Initiative de Jambes, (consultĂ© le )
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