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Malonne

Malonne est un village de l'Entre-Sambre-et-Meuse, à l'ouest de la ville de Namur (Belgique) à laquelle il est administrativement rattaché. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Il s'est développé (le 'Fond de Malonne') le long du Landoir, un ruisseau, affluent de la Sambre en rive droite.

Malonne
Malonne
L'ancienne Ă©glise abbatiale, au Fond Ă  Malonne (vue depuis le flanc est)
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Namur
Commune Namur
Code postal 5020
Zone téléphonique 081
DĂ©mographie
Gentilé Malonnois(e)
Population 5 256 hab. ()
DensitĂ© 458 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 26′ nord, 4° 47′ est
Superficie 1 148 ha = 11,48 km2
Localisation
Localisation de Malonne
Localisation de Malonne dans la commune de Namur
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Liens
Site officiel malonne.be

    GĂ©ographie

    Comprenant une zone industrielle en bord de Sambre, Malonne s'étend sur la rive droite et les hauteurs de Sambre, peu avant que celle-ci ne se jette dans la Meuse au cœur de Namur. Malonne est ainsi le premier village de l’Entre-Sambre-et-Meuse sur le versant Sambre, Wépion étant son pendant sur le versant Meuse. Flawinne est au nord, sur la rive gauche de la Sambre, Salzinnes (faubourg intégré dans la section de Namur) au nord-est, Wépion au sud-est et Floreffe au sud et à l'ouest.

    Malonne est un village aux habitations dissĂ©minĂ©es en de nombreux quartiers et lieux-dits plus ou moins distants les uns des autres, parfois sĂ©parĂ©s par des bois (ceux-ci reprĂ©sentent d'ailleurs 27 % de la superficie de la section) qui faisaient partie de la grande forĂŞt de Marlagne. L'ancien cĹ“ur du village, oĂą se situent l'ancienne Ă©glise abbatiale, le tombeau et sanctuaire du saint frère Mutien-Marie, l'ancienne abbaye de Malonne, l'institut Saint-Berthuin et l'Ă©glise paroissiale, est coincĂ© au fond d'un val fort resserrĂ© creusĂ© par le Landoir (ruisseau qui se jette dans la Sambre). Cette partie de Malonne est de ce fait appelĂ©e Fond de Malonne ou plus simplement Fond. Le reste de la localitĂ©, zone vallonnĂ©e et très rĂ©sidentielle, se trouve sur les hauteurs de Sambre, qui culmine Ă  220 mètres (alors que la Sambre, point le plus bas, coule Ă  une altitude de 85 mètres).

    Le relief du village a été peu modifié par l’homme. Les carrières, aujourd’hui désaffectées, sont peu nombreuses, de petite taille et rendues à la nature. Les cours d’eau ont été davantage affectés par l'homme : la Sambre a été rectifiée afin de supprimer les nombreux méandres et de faciliter la navigation ; quant au Landoir, il a été recouvert dans sa partie inférieure et y coule en sous-sol.

    Localisation

    Histoire

    L'environnement immédiat de Malonne a été peuplé depuis la plus haute époque. Dans la vallée de la Sambre et celle de la Meuse, que le village actuel de Malonne sépare, plusieurs sites archéologiques témoignent d'un peuplement remontant au Paléolithique et se poursuivant tout au long de la préhistoire et de l'âge des métaux. Plus tard, profitant des voies d'accès dans les vallées, Namur s'est développé à partir de la période romaine à moins d'une journée de marche de Malonne.

    Plusieurs découvertes relatives à la présence romaine sont attestées à Malonne, notamment celle d'un cimetière et celle d'une exploitation agricole au lieu-dit de Reumont, remontant au Haut-Empire.

    Malonne aurait été fondé dans les années 600 ; du moins le village entre-t-il dans l'Histoire à cette date. Son fondateur, Berthuin (ou Bertuin), est un évêque anglo-saxon, peut-être irlandais. La légende raconte qu'un jour un ange venu le visiter dans son sommeil lui dit de quitter tous ses biens et d'aller construire un village entre la Meuse et le Landuw (Landoir). Les grands propriétaires de l’endroit l’accueillent généreusement : Roga, châtelaine de Flawinne, lui aurait cédé sa propriété de Malonne, celle où il installe son oratoire ; Odoacre, propriétaire terrien de Floreffe, lui donne les terres situées depuis le Tombois jusqu’au Landoir ; Pépin de Herstal lui fait don de cinq métairies, parmi lesquelles peut-être Reumont. Ces généreuses donations sont fréquentes à la période mérovingienne. En échange de terres incultes, ingrates ou difficiles à défendre, les puissants propriétaires s'assurent à la fois une certaine aura sur terre et -on ne sait jamais- un placement dans l'au delà. La vita bertuini est la principale source sur la vie du saint.

    Tout au long du Moyen Âge, Malonne relève de l'autorité de Liège. Il semble que la fondation de Saint Berthuin tomba progressivement en décadence, avant d'être remplacée par un collège de chanoines chargés d'administrer le domaine. Ceux-ci furent remplacés au XIIe siècle par une nouvelle fondation de chanoines réguliers, observant la règle de Saint Augustin. En 1903, un couvent de clarisses fut fondé à Malonne à la suite de l'expulsion des religieuses de France.

    Au cours de la période contemporaine, Malonne vit au rythme de Namur. Le Fort de Malonne, intégré aux fortifications de Namur (la cinquième enceinte comporte neuf forts, bâtis en 1880 sur les collines avoisinant la cité mosane) servit à la défense de la ville en 1914 et en 1940. Au cours de ce second siège, sa reddition n'eut lieu que le 21 mai, soit une semaine après le retrait des fantassins de la PFN (position fortifiée de Namur) du fait du franchissement de la Meuse un peu plus au sud, à Houx et à Leffe. L'historien Jacques Vandenbroucke écrit : « le combat livré par les forts namurois depuis le est totalement incroyable compte tenu des conditions du terrain », par « des Wallons issus d'un recrutement très régional ». Il rappelle que Le Figaro, entre autres, salua cette résistance, mais se plaint qu'à Namur, rien ne vint l'évoquer. Celle de 1914, à Liège et à Namur, avait permis de ralentir considérablement l'avance de l'armée allemande, comme le soulignent deux historiens irlandais (John Horne et Alan Kramer) dans leur livre sur les atrocités allemandes[1].

    Patrimoine

    Patrimoine naturel

    • L'ancienne carrière du Piroy, dite "le volcan" ou "le cratère", a Ă©tĂ© classĂ©e en 1983 pour son intĂ©rĂŞt gĂ©ologique. La roche est d'origine volcanique, mais le "cratère", aujourd'hui rempli d'eau, a Ă©tĂ© creusĂ© par l'homme. La roche volcanique ne s'est en effet jamais Ă©panchĂ©e en surface mais s'est refroidie et consolidĂ©e près du niveau du sol. Cette roche pâteuse et claire (la rhyolite) s'est injectĂ©e dans un schiste silurien et cet ensemble, plus dur que les schistes avoisinants, explique pourquoi le site est sur un point haut, ce qui donne une raison supplĂ©mentaire de le considĂ©rer comme un cratère. Au contact de l'air et de l'eau, une partie de la lave s'est transformĂ©e en kaolin. C'est cette roche qui a Ă©tĂ© extraite pour la porcelaine alors que la lave elle-mĂŞme servait Ă  la construction et Ă  l’empierrement des routes. Aujourd'hui, le site, laissĂ© dans un Ă©tat semi-sauvage, est composĂ© d'un Ă©tang (carrière inondĂ©e) et de rochers envahis par la vĂ©gĂ©tation[2].

    Patrimoine architectural

    • L'Ă©glise Saint-Berthuin (classĂ©e en 1962) est l'ancienne Ă©glise abbatiale. Construite aux XVIIe et XVIIIe siècles, elle est d'inspiration baroque. Son clocher carrĂ© date de 1655. Il culmine en une Ă©lĂ©gante flèche baroque octogonale ornĂ©e de quatre petits clochetons. L'intĂ©rieur est composĂ© d'une courte nef et d'un long chĹ“ur, reconstruit en 1722. La nef, composĂ©e de quatre travĂ©es, est remarquable par ses colonnes alternant marbre gris et calcaire. Des stalles sont dressĂ©es dans le chĹ“ur. La châsse de Saint-Berthuin, Ĺ“uvre de l'orfèvre Henri Libert datĂ©e de 1601[3], se trouve dans l'autel latĂ©ral droit.
    • La cour d'honneur de l'ancienne abbaye est dĂ©limitĂ©e par d'harmonieux bâtiments classiques, le palais abbatial, construits au XVIIe siècle et dont les deux ailes principales sont connues sous les noms de quartiers de l'abbĂ© Farsy et de l'abbĂ© Bonvoisin. Une chapelle aussi grande que l'Ă©glise fait Ă©galement partie de cet ensemble. Sa façade est de style nĂ©o-classique tandis que l'intĂ©rieur, constituĂ© d'une seule nef, est de style nĂ©o-gothique.
    • Une ferme en long et ses petites dĂ©pendances ont Ă©galement Ă©tĂ© classĂ©es en 1992. Elles se trouvent au hameau 'le Crestia'.
    • La ferme Blanche, construite au XVIIe siècle et largement amĂ©nagĂ©e aux XIXe et XXe siècles, se dresse, isolĂ©e, au milieu des prĂ©s, dans une large boucle de la Sambre. Elle se prĂ©sente sous la forme d'un vaste quadrilatère avec quatre hautes tours d'angle.
    • La ferme de Reumont, construite aux XVIe et XVIIe siècles sur un emplacement dĂ©jĂ  occupĂ© Ă  l'Ă©poque gallo-romaine.

    Personnalités

    Population

    Malonne comptait en 2010, 5 256 habitants, soit près de 5 fois plus qu'en 1799, date d'un premier dĂ©nombrement. La progression semble continue, sauf entre 1910 et 1920, probablement du fait de la guerre. Sur les 50 dernières annĂ©es, la progression n'a pas cessĂ© et a Ă©tĂ© la plus forte dans les annĂ©es 1970. Le nombre d'habitants est ainsi passĂ© de 3 626 en 1961 Ă  5 173 en 2009, soit une croissance moyenne de près de 1 % par an.

    17991830191019201930196119721980199020002009
    1.0831.8003.1653.0503.2733.6264.0044.6794.8135.0965.173

    En 2009, plus d'un quart des Malonnois avaient moins de 20 ans. En comparaison avec la commune de Namur Ă  laquelle elle appartient, Malonne apparait ainsi plus jeune (25,6 % de moins de 20 ans Ă  Malonne contre 21,9 % dans la commune). Mais sa population vieillit : 34 ans plus tĂ´t, les moins de 20 ans reprĂ©sentaient en effet 32,9 % de la population (contre 26,8 % dans la commune).

    Les flux migratoires ne sont pas nĂ©gligeables. Ainsi, en 2008, plus d'un cinquième des habitants (21,3 %) Ă©taient arrivĂ©s Ă  Malonne moins de 4 ans auparavant. Dans le mĂŞme temps, plus d'un cinquième des Malonnois (23,4 %) avaient migrĂ© hors de la localitĂ©. C’est surtout entre 20 et 34 ans que les flux sont les plus intenses. Le solde migratoire ressemble Ă  ceux gĂ©nĂ©ralement observĂ©s dans les banlieues rĂ©sidentielles : lĂ©gèrement positifs chez les moins de 20 ans (1,5 %) ; nettement nĂ©gatifs entre 20 et 34 ans (- 12 %) ; proches de 0 entre 35 et 64 ans (0,3 %) ; et nĂ©gatifs au-delĂ  (- 2,7 %). Malonne est typiquement un de ces villages qui, parce qu'implantĂ©s Ă  proximitĂ© d'une ville, accueillent de jeunes couples qui y fondent une famille avant qu’une part importante de leurs enfants, une fois devenus jeunes, partent vers d’autres horizons.

    Malonne ne compte que 2,6 % d'Ă©trangers (surtout originaires de l'Union EuropĂ©enne). C'est nettement moins que la moyenne de la commune de Namur (6,7 %). Sur d'autres plans Ă©galement, Malonne prĂ©sente des indicateurs se situant au-dessus de la moyenne namuroise. Ainsi, le revenu annuel moyen par habitant en 2006 Ă©tait-il Ă©quivalent Ă  27 967 â‚¬ (pour 24 631 â‚¬ pour l'ensemble de la commune de Namur, et 31 205 pour WĂ©pion, la plus riche localitĂ© de Namur).

    Économie et emploi

    Les six Ă©coles ainsi que le petit zoning industriel et les grandes surfaces implantĂ©es en bordure Nord de la localitĂ© ne font pas de Malonne un de ces villages dortoirs quasi dĂ©pourvus d'activitĂ© Ă©conomique. Il n'empĂŞche que la majoritĂ© des Malonnois ayant un emploi travaillent en dehors de la localitĂ©. Sans doute est-ce dĂ©jĂ  le cas depuis longtemps. Le recensement de 1961 indiquait en effet que le coefficient d'emploi (rapport entre le nombre d'emplois dans la commune et le nombre de rĂ©sidents actifs) Ă©tait de 46,9 %, et que 63,5 % des Malonnois ayant une activitĂ© professionnelle travaillaient en dehors de la localitĂ©.

    Depuis longtemps Ă©galement, l'essentiel du travail disponible Ă  Malonne se situe dans le secteur tertiaire. En 1961, 47 % des personnes Ă©taient en effet occupĂ©es dans les services (principalement les Ă©coles) et 15,7 % dans le commerce, la banque et l'assurance. Ă€ cette Ă©poque cependant, 10,2 % des emplois (soit 61 emplois) se situaient encore dans l'agriculture et l'horticulture, ce qui n'est assurĂ©ment plus le cas aujourd'hui.

    Voies de communication et mobilité

    À part la route à quatre bandes Namur-Charleroi, dans la vallée de la Sambre, et dans une mesure nettement moindre, la N954 Namur-Bois-de-Villers, Malonne n'est pas traversée par des voiries de transit. En outre, à l'exception des quelques entreprises et des grandes surfaces situées dans la vallée de la Sambre, seuls deux quartiers attirent un nombre significatif de visiteurs externes : le Fond, à cause des écoles, et le Champ Ha, à cause du centre culturel et sportif. Ainsi Malonne reste-t-il un village peu perturbé par le trafic de transit.

    Il faut cependant compter avec l’utilisation intense de la voiture par les Malonnois car le relief accidenté n’incite pas à l’utilisation quotidienne du vélo, et les sentiers, encore très nombreux en dépit de l’appropriation de certains par des riverains peu scrupuleux, n’ont pas été adaptés en fonction de l’évolution de l’urbanisation. Si l’on ajoute à cela que la gare la plus proche (Flawinne) est à km du cœur du village, il ne reste souvent aux Malonnois que deux options : la voiture pour aller d’un quartier à l’autre ou sortir de la localité, ou le bus pour se rendre à Namur. Deux lignes de bus relient en effet Malonne à Namur : la 28, dont la fréquence est faible, dessert les Hauts de Malonne, tandis que la 6, plus cadencée, dessert le Fond de Malonne et les écoles en épousant le tracé de l’ancienne ligne de tram.

    Éducation

    Malonne est le siège de sept écoles. Toutes, sauf celle organisée par Communauté française, sont affiliées au réseau d'enseignement libre catholique. En 2011, on dénombre :

    • 5 Ă©coles d'enseignement fondamental: l'Ă©cole de la CommunautĂ© française, l'Ă©cole Saint-Berthuin, l'Ă©cole paroissiale Saint-Joseph , l'Ă©cole Saint-Berthuin spĂ©cialisĂ©e de type 8 et l'Ă©cole Reumonjoie enseignement spĂ©cialisĂ© types 2 et 3 ;
    • 2 Ă©coles secondaires : l'Institut Saint-Berthuin (Ă©cole ouverte depuis 1842), et l'Ă©cole professionnelle spĂ©cialisĂ©e Reumonjoie organisant les formes 2, 3 et 4 ;
    • 1 des implantations de l'HĂ©nallux (Haute École de Namur-Liège-Luxembourg), avec deux dĂ©partements : normal primaire et secondaire ; bibliothĂ©conomie et documentation.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Awoust et Gilbert Thiry, Malonne pays de Liège, Malonne, 1984.
    • Luc Dal et Michel Poulain, Cytise Namur, Atlas gĂ©ostratĂ©gique des 46 quartiers de Namur.
    • Adelin De Valkeneer et Geneviève De Valkeneer, « Les châsses d'Henri Libert, orfèvre namurois du XVIIe siècle : 1re partie », Bulletin de la Commission royale des Monuments et des Sites, Bruxelles, Commission royale des Monuments et des Sites, vol. X,‎ , p. 417-443 (lire en ligne [PDF])
    • Alain Dierkens, Abbayes et chapitres entre Sambre et Meuse (VIIe – Xe siècles), Jan Thorbecke Verlag Sigmaringen, 1985. En ligne sur perspectivia.net
    • Pierre Ducarme, 698 Malonne 1998. Son Ă©glise abbatiale, Éditions du CHAM, bulletin no 22, 1998.
    • Jean Hockay, Le Culte de saint Berthuin, dans PiĂ©tĂ© populaire en Namurois, CrĂ©dit Communal, 1989, p. 135-148.
    • Jacques Vandenbroucke, La position fortifiĂ©e de Namur en 1914 et 1940: un lieu de mĂ©moire aux oubliettes de l'Histoire, Entre toponymie et utopie, Les lieux de la mĂ©moire wallonne, p. 245-252, Fondation Humblet, Louvain-la-Neuve, 1999.
    • John Horne et Alan Kramer, Les atrocitĂ©s allemandes, Tallandier, Paris, 2005.
    • Bulletins du CHAM, Ă©ditions du CHAM, 1986-2008, Malonne.
    • Namur : monuments et sites classĂ©s, Éditions du Perron, 1984, Description des monuments et sites classĂ©s (en PDF).

    Liens externes

    Notes et références

    1. Hendrick B, « Cercle Histoire et Archéologie de Malonne », sur www.chamalonne.be (consulté le )
    2. www.nature-namur.be
    3. De Valkeneer et De Valkeneer 1959, p. 424
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