Philippe Henry
Philippe Henry (né le à Charleroi) est un homme politique belge, membre du parti Ecolo. Il est actuellement ministre du Climat, des Infrastructures, de l'Énergie et de la Mobilité au sein du gouvernement Di Rupo III.
Philippe Henry | |
Fonctions | |
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Vice-Président du Gouvernement wallon Ministre wallon du Climat, des Infrastructures, de l'Énergie et de la Mobilité | |
En fonction depuis le (3 ans, 9 mois et 17 jours) |
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Ministre-président | Elio Di Rupo |
Gouvernement | Di Rupo III |
Prédécesseur | Jean-Luc Crucke (Climat, Énergie) Carlo Di Antonio (Mobilité) |
Ministre wallon de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité | |
– (5 ans et 5 jours) |
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Ministre-président | Rudy Demotte |
Gouvernement | Demotte II |
Législature | 5e législature wallonne |
Prédécesseur | André Antoine (Transports, Développement territorial) Benoît Lutgen (Environnement) |
Successeur | Carlo Di Antonio |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Charleroi, Hainaut (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Ecolo |
Diplômé de | Université de Liège |
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Membre du gouvernement wallon | |
Biographie
Formation
Diplômé ingénieur civil en 1995, il termine également un Master en management en 1997. Pendant ses études à l'Université de Liège, il est un fondateur de la Centrale des Cours de la Faculté des Sciences Appliquées, il est également président de la Fédé, la délégation étudiante de l'ULg, puis de la Fédération des étudiants francophones en 1994-1995[1], année de forte mobilisation étudiante en Belgique francophone[2] contre le décret "Lebrun", un décret refondant le supérieur en Hautes écoles, en fusionnant les nombreuses écoles supérieures non-universitaires[3].
De à , il est chercheur en Technology Assessment (Université de Namur)[4] et à , il est assistant en algorithmique et en analyse numérique (Université de Liège). Il est ensuite Ingénieur de recherche (UCLouvain) de à .
Parcours politique
Ayant rejoint le parti Ecolo en 1997[5], il est élu député régional et communautaire en 1999 et le reste jusqu'en 2004.
Conseiller communal à Sprimont et Directeur politique d'Ecolo, il fut également à la suite des élections législatives du 2007 député fédéral.
Le , il devient ministre wallon de l'environnement, de l'aménagement du Territoire, de la mobilité, du transport et des sites désaffectés au sein du gouvernement Demotte II.
Réélu député wallon de l'arrondissement de Liège en 2014, il devient également sénateur de communauté. Cinq ans plus tard, lors des élections régionales du , ses 2 852 voix de préférence ne lui permettent pas d'être réélu[6]. Néanmoins, il est choisi par les militants de son parti pour rentrer dans le Gouvernement Di Rupo III, au détriment de Manu Disabato[7] - [8]. Il obtient la vice-présidence du gouvernement wallon et le poste de ministre du Climat, des Infrastructures, de l'Énergie et de la Mobilité dans le gouvernement Di Rupo III. Il prête serment le [9].
Références
- Pierre Bouillon, « JEUNESSE : PHILIPPE HENRY QUITTE LE CJEF » , sur lesoir.be, (consulté le ).
- Pierre Bouillon, « UNE GRANDE MANIF ETUDIANTE,LA SEMAINE PROCHAINE » , sur lesoir.be, (consulté le ).
- Vincent Delcorps, « Le 21 octobre 1994, le jour où la FEF est montée au créneau contre le décret Lebrun », sur Site-LeVif-FR,
- « Biographie / Philippe HENRY - Vice-Président et Ministre du Climat, de l’Énergie et de la Mobilité », sur wallonie.be (consulté le ).
- http://web4.ecolo.be/?_Philippe-Henry
- « Résultats officiels : Votes nominatifs - Circonscription de Liège », sur le site du SPF Intérieur (consulté le ).
- Corinne Toubeau, « Frameries - Manu Disabato : Déçu, Manu Disabato ne sera pas ministre: à 22 voix près! », La Nouvelle Gazette,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- Lavenir.net, « Philippe Henry signe son retour au gouvernement wallon », L'Avenir,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- G.G., « Le grand retour de l’Écolo liégeois Philippe Henry comme ministre », sur La Meuse, (consulté le ).