Pont-Ã -Marcq
Pont-à -Marcq est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Pont-Ã -Marcq | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault (siège) |
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Maire Mandat |
Sylvain Clément 2020-2026 |
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Code postal | 59710 | ||||
Code commune | 59466 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pontamarcquois | ||||
Population municipale |
2 924 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1 317 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 31′ 21″ nord, 3° 07′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 42 m |
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Superficie | 2,22 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Templeuve-en-Pévèle (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Templeuve-en-Pévèle | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Pontamarcquois.
Géographie
Commune située sur la Marque et sur les Routes nationales RN 49 et RN 17
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cappelle-en-Pévèle », sur la commune de Cappelle-en-Pévèle, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 735,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 8 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Pont-à -Marcq est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Templeuve-en-Pévèle, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 16 296 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (45,7 %), terres arables (36,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Héraldique
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Les armes Pont-à -Marcq se blasonnent ainsi : « De sable à l'aigle d'argent becquée et membrée d'or ». |
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Toponyme
Noms anciens : Marcha, en 1108, dans une lettre de l'évêque Balderic (Miraeus). Pons de Marcha, 1176, cart. de Loos. Pont de Marke, Marque-en-Pévèle ', avant l'an 10.
Marq : Issu du germanique marko, « marécage ».
Histoire
La ville doit son importance et son statut de chef-lieu de canton à sa situation privilégiée sur l'axe Lille-Douai à mi-chemin entre les deux villes. Le vocable désignait à l'origine la contrée boisée et marécageuse que les Atrébates et les Nerviens considéraient comme leur frontière commune ainsi que la rivière qui traversait leur région. Plusieurs noms désignaient cette commune, "Pons de Marka", "Marque en Peule", "Marcq en Pévèle", jusqu'à la réforme administrative de 1802 où prévalut le nom actuel de Pont-à -Marcq.
Occupant une position stratégique, Pont-à -Marcq se devait de posséder son château : Le Buzelin, qui appartenait à la famille Deleplanque dont le dernier descendant Jean décéda en 1554.
Pont-à -Marcq vit passer de nombreuses troupes ennemies qui pillaient tout sur leur passage. En 1304, elle fut un point de passage important de la route vers Lille lors de la bataille de Mons-en-Pévèle. Pendant la Révolution, entre 1792 et 1793, les troupes autrichiennes qui assiégeaient Lille y campèrent et y commirent de nombreuses exécutions. L'église, notamment, servit de garnison, et, après les guerres de la Révolution et de l'Empire, était en piteux état. Après plusieurs projets, elle fut reconstruite en 1842 par Florian Desprez, curé, qui devint plus tard Évêque et Cardinal de Toulouse.
Enfin en septembre 1944, les troupes allemandes en retraite décident de se retrancher dans la commune pour retarder l'avance alliée. Ils y installèrent des chars et des canons de 135. Ce sont les grenadiers de la Garde Royale qui, après une très dure bataille, les délogeront. Tous les ans, les derniers acteurs de cet affrontement viennent en pèlerinage se recueillir sur les lieux de leurs exploits.
Pont-à -Marcq fut de tous temps un relais hôtelier et routier. La première hôtellerie est signalée en 1284 ; au XVIIe siècle, on y compte trois auberges et une brasserie. C'est Louvois, ministre de Louis XIV, qui y crée un relais de poste aux chevaux (il n'y en avait que quatre dans la chatellerie de Lille : Lille, Douai, Armentières, Pont-à -Marcq). En 1672 le relais est affirmé par Jean-Baptiste Mauroy ; c'est F. Bulteau, lequel donna toute une lignée de maires, qui, en 1756, édifia les bâtiments qui existent encore aujourd'hui. Le relais compta plus de trente chevaux et vit le passage de Napoléon Ier et de Louis XVIII.
Marque-en-Pévèle a été acheté par Michel de Hangouart et réuni à la baronnie d'Avelin (Maubus). Les châtelains conservèrent à Marque d'autres biens que Louis XIV possédait encore en 1648. Il y avait au pont de Marque un péage, et un autre, près de là , au pont Thibaut, qui gênait la circulation. Les États de la Flandre- Wallonne furent autorisés à les racheter du sieur Lafitte et à les supprimer par arrêt du Conseil, dii , à charge d'entretenir la chaussée [Recueil des édits). Les Français s'emparèrent de Marque pendant le siège de Lille de 1708, et y restèrent les 11, 12 et .
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2020, la commune comptait 2 924 habitants[Note 8], en augmentation de 3,84 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 388 hommes pour 1 511 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie associative
- Jeunesse Sports et Culture de Pont-Ã -Marcq : http://ville-pontamarcq.fr/loisirs/vie-associative/
Personnalités liées à la commune
- Philippe-Laurent Roland est un sculpteur français né en 1746 à Pont-à -Marcq, près de Lille, dans le Nord de la France, et mort à Paris en 1816. Son œuvre néoclassique marque le prolongement de l'esthétique du XVIIIe siècle au début du siècle suivant.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Pont-à -Marcq et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Pont-à -Marcq et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du Département du Nord. Année 1807. », p. 144-145.
- « L'ancien maire de Pont-à -Marcq, Robert De Man, est décédé », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Didier Dubaele, « Sylvain Clément, élu maire de Pont-à -Marcq, succède à Daniel Cambier », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
- Extrait de la fiche de M. Sylvain CLEMENT
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Pont-à -Marcq (59466) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).