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MĂ©rignies

Mérignies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

MĂ©rignies
MĂ©rignies
Blason de MĂ©rignies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Communauté de communes PévÚle-Carembault
Maire
Mandat
Paul Dhallewyn
2020-2026
Code postal 59710
Code commune 59398
DĂ©mographie
Gentilé Mérignisiens, Mérignisiennes
Population
municipale
3 289 hab. (2020 en augmentation de 16,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 382 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 30â€Č 23″ nord, 3° 06â€Č 39″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 56 m
Superficie 8,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Templeuve-en-PévÚle
(ville-centre)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Templeuve-en-PĂ©vĂšle
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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MĂ©rignies
Liens
Site web https://www.merignies.fr

    Le village conserve un charme rural indéniable et une partie de son activité agricole. De par sa proximité avec Lille et les grands axes de communication, il est devenu un village résidentiel aisé dont la population ne cesse d'augmenter.

    GĂ©ographie

    Mérignies est située dans la PévÚle entre Pont-à-Marcq et Bersée.

    Communes limitrophes

    MĂ©rignies dans son canton et son arrondissement

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 704 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cappelle-en-PĂ©vĂšle », sur la commune de Cappelle-en-PĂ©vĂšle, mise en service en 1962[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 735,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă  km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    MĂ©rignies est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Templeuve-en-PĂ©vĂšle, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[17] et 16 296 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (87,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (51,1 %), zones urbanisĂ©es (22,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (20,1 %), forĂȘts (5,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Les noms des hameaux font beaucoup référence à la plaine humide de la Marque : La Chantraine (Chant des Rainettes), La Mousserie, La Verderie, La Rosée, Molpas (pas mou) Bois Lambert, Bois de Choques, Bois de Rupilly, La Plaine du Moulin, La RosiÚre, Nouveau Jeu, La Gaillarderie, Les Coquelicots, Les Bleuets, Les Grands Prés, Les Petits Prés.

    Noms anciens : Meregnies, en 1147, cartulaire de Saint Vaast. Merenniis, 1164, id. Meuregnien, 1167, cart. de l'abbaye de Liessies. Mereines.

    GĂ©ologie

    Les sols sont constituĂ©s de craie en profondeur, recouverte d'une couche d'argile (argile de Louvil), puis d'une Ă©paisse couche de sable de plus de 15 m (sables d'Ostricourt / glauconieux et denses en profondeur) — le sable est affleurant sous forme de limons sableux notamment dans la Plaine du Moulin. L'Ă©tang de la Mousserie, contigu, est le rĂ©sultat d'une ancienne sabliĂšre. Au-dessus du sable, revient Ă  beaucoup d'endroits une derniĂšre couche d'argile (Argile d'Orchies). L'ensemble de ces strates est inclinĂ© dans le sol et la craie rĂ©apparait en surface sur le site de Lesquin.

    Histoire

    La dĂ©couverte des tuiles romaines dans les murs en chevron de l'Ă©glise semble indiquer une implantation humaine Ă  l'Ă©poque gallo-romaine. Aucune dĂ©couverte archĂ©ologique ne tĂ©moigne d'une implantation humaine avant cette Ă©poque mĂȘme si le site, proche d'un cours d'eau et au cƓur de terres fertiles, semble tout Ă  fait adaptĂ© aux besoins des premiĂšres populations sĂ©dentaires dans nos rĂ©gions. L'existence du petit village de Merennus est attestĂ©e en 1164. Les terres appartiennent alors aux chĂątelains de Lille qui restent les seigneurs jusqu'en 1440, date Ă  laquelle la seigneurie est vendue Ă  la famille de Tenremonde. (La terre de MĂ©rignies et de La BroyĂ©, tenue du chĂątelain de Lille, fut vendue en 1440, 2,600 livres parisis, monnaie de Flandre).

    Les Tenremonde fondent un chùteau en 1640 dont les vestiges des communs et des écuries sont encore visibles aujourd'hui dans le chùteau dit de la Rosée. Cette puissante famille voit son nom associé à l'histoire du village jusqu'en 1864. Mérignies compta des administrateurs renommés comme Gilbert de Tenremonde qui fut bailli de Lille, Antoine de Tenremonde qui contribua à la rédaction des lois et coutumes de Lille en 1540 ou Pierre Petitpas qui devint grand prévost de Tournai en 1585.

    Certains indices, comme la toponymie, portent Ă  croire que la fameuse bataille de Mons-en-PĂ©vĂšle en 1304, pendant laquelle Philippe le Bel dĂ©fait les armĂ©es flamandes, se dĂ©roule en grande partie sur le territoire de MĂ©rignies. Au cours du Moyen Âge, MĂ©rignies voit s'Ă©lever plusieurs chĂąteaux sur son territoire. L'un des rares tĂ©moins de l'histoire industrielle de MĂ©rignies encore visible aujourd'hui est la tour d'un moulin Ă  vent.

    HĂ©raldique

    Les armes de Mérignies se blasonnent ainsi : "Plumeté d'or et de sable." ( le sable est la couleur noire en héraldique)

    Il s'agit des armoiries de la famille Tenremonde. Ce blason est attesté dans les manuscrits depuis 1417. Ces armoiries ont été adoptées par la commune de Mérignies au début du XXe siÚcle sous l'impulsion du chanoine Leuridan, actif président de la commission d'héraldique du Pas de Calais.

    Politique et administration

    Maire de 1802 Ă  1807 : J. C. Desmons[24] - [25].

    Maire en 1881 : Leboucq[26].

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1892 1895 Robert EugÚne des Rotours Union des droites Député de la 4e circonscription de Lille (1876-1895)
    Député du Nord (1871-1876)
    Député de la 3e circonscription du Nord (1868-1870)
    Conseiller général du canton d'Orchies (1868-1895)
    Maire d'Avelin (1868-1888)
    Jean-Claude Droupsy UDF-PR Cadre informatique
    [27] Francis Melon DVD Attaché de direction agricole retraité
    [28] En cours
    (au 24 mai 2020)
    Paul Dhallewyn DVD Ingénieur et cadre technique d'entreprise[29]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Depuis mai 2014, des contacts ont Ă©tĂ© pris avec le village et paroisse civile de Kilmacolm dans l'Inverclyde en Écosse, en vue d'un jumelage[30].

    Ainsi, le samedi , une délégation écossaise de Kilmacolm a été accueillie par le maire Francis Melon et son conseil municipal en présence du comité de jumelage et du député Thierry Lazaro pour acter le jumelage entre Mérignies et Kilmacolm et signer le serment de jumelage.

    Ce projet de jumelage franco-Ă©cossais remonte en dĂ©cembre 2012 lorsque Laurent Kochanski, rĂ©cemment installĂ© dans la commune, suggĂšre Ă  la municipalitĂ© de mettre en place un jumelage, une opportunitĂ© pour le village de s’ouvrir vers l’international.

    Avec Kilmacolm (une petite ville proche de Glasgow ayant de nombreuses similitudes avec MĂ©rignies), avec l’Ecosse, MĂ©rignies est Ă©galement liĂ©e par une histoire commune qui donne davantage encore de sens Ă  notre jumelage.

    Cette histoire commune entre MĂ©rignies et Kilmacolm, c’est l’histoire de la vieille alliance entre la France et l’Écosse, plus connue sous le nom d”Auld Alliance”, avec le plus ancien traitĂ© datant de 1295. Cette alliance est  unique dans l’histoire des nations car elle n’a pas d’équivalent en termes de durĂ©e et d’intensitĂ©.

    Cette alliance entre la France et l’Écosse a aussi Ă©tĂ© saluĂ©e par Charles de Gaulle, qui rappelait lors d’un discours Ă  Édimbourg en 1942 : « Dans chacun des combats oĂč, pendant cinq siĂšcles, le destin de la France fut en jeu, il y eut toujours des hommes d’Écosse pour combattre cĂŽte Ă  cĂŽte avec les hommes de France ».

    Une délégation du comité de pilotage de Mérignies avait participé du cÎté écossais le à la signature du serment de jumelage entre Mérignies et Kilmacolm.

    MĂ©rignies et Kilmacolm ont ainsi pris l’engagement solennel de « maintenir des liens permanents entre les municipalitĂ©s afin de dialoguer, d’échanger leurs expĂ©riences et de mettre en Ɠuvre toute action conjointe susceptible de les enrichir mutuellement dans tous les domaines relevant de leur compĂ©tence tels que le sport, la culture ou les relations commerciales et d’encourager et de soutenir les Ă©changes entre leurs concitoyens et en particulier leurs enfants et leurs Ă©lĂšves pour dĂ©velopper, par une meilleure comprĂ©hension mutuelle et une coopĂ©ration efficace le sentiment vivant de la fraternitĂ© europĂ©enne au service d’un destin dĂ©sormais commun ».

    Un ComitĂ© de pilotage se rĂ©unit rĂ©guliĂšrement pour revoir l’ensemble des actions et des initiatives concernant le jumelage sous la responsabilitĂ© de Laurent Kochanski et de Francis Melon.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 3 289 habitants[Note 8], en augmentation de 16,3 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6216167238269581 0021 007964918
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    938948901920919931898909905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    865845830771745723773756797
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7878751 0771 4621 7242 0552 2312 2132 386
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 8283 1993 289------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 21,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 563 hommes pour 1 569 femmes, soit un taux de 50,1 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,5
    3,8
    75-89 ans
    4,5
    16,9
    60-74 ans
    16,2
    25,2
    45-59 ans
    24,3
    17,7
    30-44 ans
    19,3
    15,5
    15-29 ans
    14,3
    20,7
    0-14 ans
    20,8
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    Église St-Amand : origine Moyen Âge, murs composĂ©s en grĂšs de PĂšve, de briques et fragments de tuiles, murs latĂ©raux en briques et pierres alternĂ©es. IntĂ©rieur : colonnes aux chapiteaux ornĂ©s d'une double rangĂ©e de crochets. ChƓur Ă  pans coupĂ©s Ă©clairĂ© de fenĂȘtres gothiques et d'une troisiĂšme circulaire. VoĂ»te de la nef en bois en forme de carĂšne.

    Étang de la Mousserie : accĂšs public, plan d'eau gĂ©rĂ© par association de pĂȘche.

    Divertissements dans la commune

    MĂ©rignies dispose d'une bibliothĂšque, d'un complexe multisport, d'une salle de spectacle, d'un terrain extĂ©rieur de basket, de 2 terrains de foot, de nombreux sentiers pour se promener, d'une salle des fĂȘtes et d'un golf de 27 trous (9 trous supplĂ©mentaires en travaux), MĂ©rignies Golf.

    Le golf

    Trous 6 et 7 - Parcours Val de Marque

    Le concept du golf est un 4x9 trous en trĂšfle.

    Les fouilles archéologiques débutent en , puis les travaux en .

    Le parcours "Val de Marque", premier neuf trous, ouvre en , en mĂȘme temps que le practice et l'Ă©cole de golf ; le deuxiĂšme parcours, "La Valutte", ouvre le avec le club-house et le restaurant l'engrenage.

    En le club house est agrandi, avec l'ouverture d'un restaurant semi-gastronomique. En ouvre le parcours "Rupilly", troisiĂšme neuf trous[37] - [38].

    L'ouverture du dernier parcours de neuf trous, "Croisette", est prévu aux alentours de 2023.

    Le golf n'utilise pas d'eau de ville pour son arrosage. En effet, plusieurs bassins permettent de récupérer les eaux de pluie. Par ailleurs, l'usine Cristaline voisine rejette son surplus de production dans les bassins du golf[39] - [40].

    Personnalités liées à la commune

    • Michel Gousselaire

    Michel Gousselaire, nĂ© en 1629 Ă  MĂ©rignies, religieux de l'ordre de CĂźteaux, prend l'habit monastique Ă  l'abbaye Notre Dame du Repos Ă  Loos et y prononce ses vƓux en 1650. AprĂšs avoir Ă©tĂ© ordonnĂ© prĂȘtre, il est chargĂ© de la direction de divers monastĂšres de filles. Il est aussi sous-prieur et ensuite procureur et historien de son monastĂšre. Le chapitre gĂ©nĂ©ral de CĂźteaux lui donne la charge de Syndic de la Province Gallo-Belgique. Il rend un service considĂ©rable aux Maisons religieuses oĂč il a demeurĂ©, en copiant exactement leurs titres, privilĂšges, donations etc Outre cela il a composĂ© aussi une bonne histoire inĂ©dite de l'abbaye de Loos : Historia Chronologica Laudensis Monasterii Ă  prima fundatione (en 1148) usque ad annum MDCCVI Ms en 2 gros vol Cet ouvrage qui se conservait Ă  l'Abbaye de Loos, renferme, outre ce qui la regarde divers Ă©vĂ©nements mĂ©morables, comme des gelĂ©es et chaleurs excessives, des mortalitĂ©s, diffĂ©rentes guerres, siĂšges, batailles, traitĂ©s de paix etc Un autre volume fort prĂ©cieux est celui que dom Michel Gouselaire rĂ©digea en 1699, Ă  la priĂšre de l'abbesse de Marquette, madame Elisabeth de Crevant de HumiĂšres. Gouselaire, a intitulĂ© ce volume : Sommaire et rĂ©pertoire des titres de l'abbaye de Notre Dame du Repos Ă  Marquette, de Flines et du Verger. En 1706 FĂ©nelon rend visite Ă  Gousselaire dans sa derniĂšre maladie. Michel Gousselaire meurt Ă  l'abbaye de Marquette, oĂč il est directeur le ĂągĂ© de prĂšs de 77 ans.

    Galerie d'images

    • Petite allĂ©e ou drĂšve du chĂąteau - Ă©tĂ© 2007.
      Petite allée ou drÚve du chùteau - été 2007.
    • La Mousserie - mars 2005.
      La Mousserie - .
    • La Mousserie - mars 2005.
      La Mousserie - .
    • La Mousserie - Ă©tĂ© 2007.
      La Mousserie - été 2007.
    • La Mousserie - Ă©tĂ© 2007.
      La Mousserie - été 2007.
    • La Mousserie - Ă©tĂ© 2007.
      La Mousserie - été 2007.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Bernard Beghyn, St Amand de MĂ©rignies. Histoire d'une Ă©glise.
    • Bernard Beghyn, La famille Tenremonde, de Termonde Ă  MĂ©rignies.
    • Alain Plateaux, L’église de MĂ©rignies, La SociĂ©tĂ© historique du Pays de PĂ©vĂšle, 2009.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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