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Ennevelin

Ennevelin [ɛnvəlɛ̃] est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.

Ennevelin
Ennevelin
L'entrée du village, côté Rue Jules Ferry.
Blason de Ennevelin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Communauté de communes Pévèle-Carembault
Maire
Mandat
Michel Dupont
2020-2026
Code postal 59710
Code commune 59197
Démographie
Gentilé Ennevelinois, Ennevelinoises
Population
municipale
2 295 hab. (2020 en augmentation de 6,4 % par rapport à 2014)
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 32′ 32″ nord, 3° 07′ 49″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 42 m
Superficie 9,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Templeuve-en-Pévèle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Ennevelin
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Ennevelin
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Ennevelin
Liens
Site web http://www.ville-ennevelin.fr/

    Géographie

    Ennevelin dans son canton et son arrondissement

    Ennevelin est une commune de Flandre romane, située dans le pays du Pévèle.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Ennevelin
    Fretin
    Avelin Ennevelin Templeuve-en-Pévèle
    Pont-à-Marcq Mérignies

    Hydrographie

    La Marque.- rue Jean Jaurès(D128)

    Ennevelin est bordée par la Marque au sud, et à l'est et par le Courant du Tissard et celui de la Planque (rd) 2,5 km qui traverse les communes de Mérignies, et Pont-à-Marcq.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 683 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cappelle-en-Pévèle », sur la commune de Cappelle-en-Pévèle, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 735,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Ennevelin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (7,6 %), forêts (5,2 %), prairies (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones humides intérieures (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponyme

    Noms anciens. Anevclin, dans une charte de 1275, cartulaire de l'Abbiette de Lille. Carpentier cile une vente de 1150. II. 680.

    Annevelin, 1289, car t. deLoos. Anevellin, 1387, cart. de l'Abbiette.

    Histoire

    Les habitants d'Ennevelin, ainsi que ceux de Fretin et Templeuve, avaient droit de pêche dans les marais qui se trouvent entre ces trois villages ; ils furent confirmés dans leur droit en 1258 par la comtesse Marguerite, à qui ils devaient 40 sols, monnaie de Flandre, de reconnaissance.

    Le 8 septembre 1708, les fourrageurs français, poursuivis par deux bataillons anglais, se réfugièrent dans le château d'Ennevelin, qui était entouré de murailles et de fossés, et y repoussèrent pendant plus d'une heure toutes les charges, jusqu'à ce qu'on leur eût envoyé des secours [Mercure historique). La droite de l'armée française, commandée par le duc de Bourgogne, en septembre 1708, fut placée derrière ce village, elle devait secourir Lille pendant que cette ville était assiégée par les Alliés.

    Avant la Révolution française, Ennevelin était le siège d'au moins une seigneurie.

    Vers 1670, Guillaume d'Avesne, écuyer, fils de Florent, écuyer et de Jeanne Mansemant, est seigneur d'Ennevelin. Il nait à La Franche (Hainaut), devient bourgeois de Lille le et meurt le . Il a épousé Marie-Chrétienne de La Frelie, puis à Lille le Marie-Catherine de Sailly (Lille 1634-1677), fille de Jacques de Sailly, seigneur d'Ardompretz et bourgeois de Lille et de Marie Poulle, et enfin Marie-Isbergue Mouget. Guillaume d'Avesne est enterré au côté de ses deux premières femmes dans l'église d'Ennevelin[21].

    Vers 1730, Nicolas-Guillaume Imbert, écuyer, est seigneur de Seneschal, la Phalecque (sur Lompret), Ennevelin, Planty; il assure les fonctions de rewart (chargé de la police) puis de maïeur (maire) de Lille. Il meurt d'un coup de sang en présidant le magistrat (ancêtre du conseil municipal) de la ville[22].

    Selon le géologue Jules Alexandre Alphonse Meugy (1850), la tourbe était autrefois exploitée dans une partie de la vallée de la Marque (près du lit mineur où on la trouvait sur une épaisseur pouvant atteindre 6 m) ; d'Ennevelin à Bouvines et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison selon lui d' « inconvénients graves » dus à une exploitation désordonnée et faite sans surveillance [23].

    Aigremont

    Aigremont, situé sur l'actuelle commune d'Ennevelin, était avant la Révolution française, le siège d'une seigneurie devenue en 1773 un marquisat[24]. La ferme d'Aigremont constitue un vestige de ce passé. Un hôtel particulier de Lille l'Hôtel d'Hailly d'Aigremont est également lié à cette ancienne seigneurie. . Les descendants du seigneur d'Aigremont, fait marquis en février 1773, vont garder le titre qui survit à la Révolution française.

    Jacques Thieulaine, seigneur d'Aigremont et du Fermont au XVe siècle a été secrétaire de plusieurs dirigeants de la région à l'époque : il a été secrétaire de la veuve du duc de Bourgogne Philippe le Bon Isabelle de Portugal, de leur fils Charles le Téméraire, de la fille de Charles Marie de Bourgogne du mari de Marie Maximilien Ier , de leur fils Philippe Ier le Beau et du fils de Philippe, l'empereur Charles Quint au service duquel il meurt vers 1525[25].

    Pierre-Louis Jacops d'Hailly (1669-1738), écuyer, est seigneur d'Hailly, Aigremont, Lompret. Bourgeois de Lille, bourgeois d'Arras, conseiller secrétaire du roi, il est l'auteur de récits de voyages conservés à la Bibliothèque municipale de Lille. Il se marie deux fois, d'abord à Lille le avec Julie-Thérèse Diedeman (1669-1695), puis à Arras le avec Marie-Madeleine Quarré, dame de Kaverlies, fille de Philippe-Albert, écuyer, seigneur de Boiry et d'Anne-Madeleine Payen[26].

    Henri-Ambroise-Ernest Jacops (1709-1766), écuyer, seigneur d'Aigremont, Hailly, Lompret, nait à Lille en mars 1709 (baptisé le ). Fils du second lit de Pierre-Louis Jacops, passe bourgeois de Lille le , est inscrit au rôle des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt le . Il épouse à Lille, le , sa cousine issue de germain Madeleine-Charlotte Jacops, fille de Jean-Baptiste, écuyer, seigneur de Vertein, et de Marie-Jeanne Cardon[26].

    En février 1773 sont données à Versailles des lettres érigeant en marquisat (titre de marquis) la terre d'Aigremont en faveur d'Henri-Louis-Marie Jacops d'Aigremont (1741-1795). La terre, fief et seigneurie d'Aigremont possède toutes les justices (justice seigneuriale), de nombreux arrière-fiefs, et s'étend aux villages d'Ennevelin, Templeuve-en-Pévèle, Avelin, Fretin, Marc-en-Pévèle[24]. Henri-Louis-Marie Jacops d'Aigremont, fils d'Henri-Ambroise-Ernest, écuyer avant de passer marquis, seigneur d'Aigremont, Hailly, Lompret et de très nombreux fiefs, naît à Lille en septembre 1741 (baptisé le ), devient chevau-léger de la Garde du roi par certificat du , bourgeois de Lille le . Il émigre pendant la Révolution française, et meurt à Hambourg le . Il épouse par contrat à Hem le , Marie-Louise-Angélique, comtesse de Gand, fille de Jean-Guillaume-François-Marie, marquis d'Hem, et de Louise-Angélique des Fossés[26].

    Louis-Narcisse Jacops (1768-1829), 2e marquis d'Aigremont, fils d'Henri-Louis-Marie, naît à Lille en juillet 1768 (baptisé le ). Il fait ses preuves de noblesse en même temps que son frère Louis-Paulin le afin d'obtenir une sous-lieutenance. Pendant la Révolution française, il émigre en 1791. Il vit à Brunswick de son travail de peintre miniaturiste. Rentré en France, il est placé en surveillance à Lille par arrêté du ministre de la police Joseph Fouché le 14 nivôse an X (). Il devient en 1824 conservateur-adjoint, puis en 1826 conservateur du Palais des Beaux-Arts de Lille. Il meurt à Lille célibataire le , à 61 ans[27].

    Louis-Paulin Jacops (1769-1846), frère de Louis-Narcisse, 3e marquis d'Aigremont, naît à Lille en septembre 1769 (ondoyé le , baptisé le 15). Il entre comme cadet aux Gardes wallonnes du roi Charles III d'Espagne le , tout en étant sous-lieutenant de remplacement au régiment français de Champagne-infanterie dont son oncle le vicomte de Gand était le colonel. Lui aussi émigré en 1790 ou 1791, Paulin fait au sein des Gardes wallonnes toutes les campagnes contre la Révolution française et monte régulièrement en grade (enseigne en 1793, sous-lieutenant en 1795, sous-aide-major en 1799, lieutenant en 1802). Fait colonel d'infanterie et gouverneur d'Alméria en 1804, il reste au service de Joseph Bonaparte après l'éviction des Bourbons d'Espagne et rentre en France en 1812. Sous la Restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis en 1815 et accède au grade de colonel au service de France. Il meurt le , à 77 ans, au château de Beaulieu (Vaucluse, commune de Monteux). Il épouse à Madrid en 1804 Anne-Françoise-Caroline-Geneviève de Chaussande, fille d'Antoine-François-de-Paul-Hyacinthe, baron de Saint-Roman, et de Marie-Anne-Thérèse-Césarine de Proyet[27].

    Louis-Eugène-Richard Jacops (1822-1893), fils de Louis-Paulin, 4e marquis d'Aigremont, naît à Carpentras le et meurt le , à 71 ans. Il prend pour femme le Amicie de Seguins-Vassieux, fille d'Alexandre Joseph-François, comte de Seguins, marquis de Vassieux, et de Félicité-Flavie de Cohorn[27].

    Louis-Théophile (dit Ludovic) Jacops, fils de Louis-Eugène-Richard, 5e marquis d'Aigremont, naît le . Il épouse à Aix-en-Provence, le , Louise-Marie-Marguerite-Noélie Dufaur, née le , fille de Charles-Louis et de Léocadie Le Blanc de Castillon[27]. Il meurt le 8 décembre 1927. Dont postérité.

    Le château d'Aigremont, qui était d'une belle construction, fut détruit en 1794 par les attaques réitérées des Autrichiens, pour en déloger les Français, qui y étaient en avant-postes du camp de Pont-à-Marcq.

    Héraldique

    Les armes d'Ennevelin se blasonnent ainsi :Fascé contrefascé d'or et d'azur de quatre pièces.

    Associations sportives

    • Le Judo Club d'Ennevelin
    • Stade d'Ennevelin : football

    Politique et administration

    Maire de 1802 à 1807 : N. J. Lambelin[28] - [29].

    Maire en 1881 : Favier[30].

    la mairie d'Ennevelin
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1908 1912 Edmond Favier
    1912 1921 Léon Favier
    1921 1935 Pierre Favier
    1935 1947 Louis Warocquier
    1947 1959 Paul Warocquier
    1959 1960 Raymond Duthillœul
    1960 1984 Roger Caby PS
    1984 avril 2004 Daniel Devendeville Directeur de l’école primaire
    mars 2008 Michel Dupont DVG Cadre
    mars 2014 Alain Vallaeys DVG Directeur général des services retraité
    en cours Michel Dupont DVG Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 2 295 habitants[Note 8], en augmentation de 6,4 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2541 3491 4861 4871 6841 7411 7031 6251 646
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5691 6011 5871 5921 6261 5441 5071 5081 427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4161 3861 3451 1871 1891 1651 1521 1311 099
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 0851 0781 2101 4741 7921 9732 1812 1422 186
    2020 - - - - - - - -
    2 295--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 097 hommes pour 1 107 femmes, soit un taux de 50,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,6
    4,8
    75-89 ans
    5,2
    16,1
    60-74 ans
    17,9
    22,8
    45-59 ans
    21,3
    18,5
    30-44 ans
    19,2
    17,8
    15-29 ans
    16,6
    19,7
    0-14 ans
    19,2
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    • Église Saint Quentin: église de type "Halle" qui a été rénovée au XIXe siècle par l'architecte Charles Leroy. Un côté est orné d'un cadran solaire. L'église n'a presque rien conservé du caractère de son origine. L'autel appartenait à l'abbaye de Saint-Quentin-en-l'Isle. Baudry, évêque de Tournay, le lui avait donné en 1106 : jusqu'alors elle ne l'avait tenu qu'en personnat.
    • Ferme d'Aigremont: Ferme entourée de douves qui a été rénovée. Constitue les restes du château de la famille d'Aigremont
    • Vue du village de loin.
      Vue du village de loin.
    • La Ferme d’Aigremont
      La Ferme d’Aigremont
    • Monument aux morts et cadran solaire sur l'église.
      Monument aux morts et cadran solaire sur l'église.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre-Louis Jacops d'Hailly : Seigneur d'Aigremont en 1684, conseiller-secrétaire du Roi à la chancellerie du Parlement de Flandres à Tournai, auteur de plusieurs manuscrits conservés à la Bibliothèque municipale de Lille.
    • Daniel Devendeville : Directeur de l'école élémentaire et maternelle de 1978 à 2002 et maire de la commune de 1984 à 2004. Depuis le 18 décembre 2004, l'école s'appelle désormais "école Daniel Devendeville" pour lui rendre hommage; une plaque se trouve à l'entrée principale de l'établissement.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Ennevelin et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Ennevelin et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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