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Bouvines

Bouvines est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille et forme, avec quatre autres communes, une petite agglomération, l'unité urbaine de Cysoing, qui appartient à l'aire urbaine de Lille.

Bouvines
Bouvines
Blason de Bouvines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Alain Bernard
2020-2026
Code postal 59830
Code commune 59106
DĂ©mographie
Gentilé Bouvinois
Population
municipale
746 hab. (2020 en augmentation de 6,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 275 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 34â€Č 47″ nord, 3° 11â€Č 14″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 49 m
Superficie 2,71 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cysoing
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Templeuve-en-PĂ©vĂšle
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Bouvines
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Bouvines
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Bouvines
Liens
Site web http://www.bouvines.fr/

    Bouvines est connue pour la bataille de Bouvines, qui a eu lieu en 1214.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Bouvines est située au sud-est de Lille, sur la rive droite de la Marque et sur la voie romaine d'Arras à Tournai. Bouvines est à quelques kilomÚtres dans la plaine au sud-est du parc scientifique de la Haute Borne et de la Cité scientifique (Université Lille I).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bouvines
    Gruson
    Sainghin-en-MĂ©lantois Bouvines
    Cysoing

    Hydrographie

    Bouvines est traversée par la Marque à son ouest.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 691 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[11].

    Voies de communication et transports

    Bouvines compte deux arrĂȘts d'autobus qui vont vers Mouchin et Villeneuve-d'Ascq et qui servent aussi d'arrĂȘts de ramassage scolaire. Bouvines est desservie par une gare qui se situe Ă  l'entrĂ©e de Cysoing (les TER vont Ă  Orchies et Ă  Lille-Flandres).

    Urbanisme

    Typologie

    Bouvines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Cysoing, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[15] et 10 993 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (77,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), prairies (19 %), zones urbanisĂ©es (18,8 %), forĂȘts (3,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Bovines en 1164.

    Du latin bovis (« bovin »), Ă  l'origine du nom d'homme Bovius, qui, accompagnĂ© du suffixe –inum.

    Bovingen en flamand[22].

    Histoire

    Temps anciens

    La découverte d'un cimetiÚre mérovingien atteste l'ancienneté de l'occupation du site. Il semble en particulier que trÚs tÎt un pont y ait été édifié pour traverser la Marque. L'origine du nom n'est pas établie : il pourrait venir soit du flamand bouvino, qui signifie terre cultivée, soit du gallo-romain. Un diplÎme de 899 de Charles le Chauve mentionne par ailleurs un lieu appelé Bovingole tandis que la charte du comte de Flandre en 1002 fait état de Villa bovinas.

    Selon le gĂ©ologue M. Meugy (1850), la tourbe Ă©tait autrefois exploitĂ©es dans une partie de la vallĂ©e de la Marque (prĂšs du lit mineur oĂč on la trouvait sur une Ă©paisseur pouvant atteindre 6 m.) ; Bouvines, Ennevelin et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison explique-t-il « d'inconvĂ©nients graves » dus Ă  une exploitation dĂ©sordonnĂ©e et faite sans surveillance[23].

    Bataille de Bouvines

    Position des armées sur le champ de bataille de Bouvines.

    Le , le roi de France Philippe Auguste y remporte la bataille de Bouvines sur une coalition formée du comte de Flandre Ferrand de Portugal et de l'Empereur Otton IV de Brunswick.

    Les forces en présence :

    • Une coalition montĂ©e et payĂ©e par Jean sans Terre (absent de la bataille). Autour de 24 000 hommes, dont 2 000 chevaliers.
    • L'ost français de Philippe Auguste , Robert de Dreux, duc Eudes de Bourgogne. Environ 20 000 hommes, dont 1 500 chevaliers.

    La stratégie des coalisés était d'encercler et mettre en tenaille les forces royales françaises mais la stratégie menée par Jean sans Terre va échouer, car l'espionnage bat son plein. Prévenue d'une éventuelle attaque sur deux fronts, une des parties de l'armée française dirigée par le futur roi Louis VIII écrase les troupes anglaises à la bataille de la Roche-aux-Moines (le ), grùce notamment à la résistance héroïque de la forteresse commandée par Guillaume des Roches. Jean sans Terre rentre alors en Angleterre et laisse un nombre important de machines de guerre. Il est fort probable que la destinée de la bataille de Bouvines se soit joué ici à La Roche-aux-Moines. Jean sans Terre ne se retrouve plus qu'avec une seule partie de ses alliés : celle de Otton IV de Brunswick.

    Les forces coalisées regroupent une grande partie des forces basées à Valenciennes, dirigées notamment par Otton IV de Brunswick. Ce dernier veut rapidement éliminer le roi de France. Les forces françaises trouvent une brÚche sur le flanc gauche ennemi et prennent à revers les troupes flamandes, le choc est violent et donne l'avantage aux forces françaises. Otton IV fuit la bataille qui était perdue.

    Cette bataille, remportĂ©e par une armĂ©e essentiellement composĂ©e de miliciens des villes françaises contre une armĂ©e de nobles et de fĂ©odaux spĂ©cialistes de la guerre, a Ă©tĂ© dĂ©crite entre autres par Georges Duby comme un des Ă©vĂ©nements fondateurs et constitutifs de la nation française et du sentiment d'appartenance Ă  la France, au moins pour les habitants du Bassin parisien. Si l'on en croit les sources, cette victoire a Ă©tĂ© chaudement fĂȘtĂ©e par le peuple, rĂ©uni autour du roi, ce qui a contribuĂ© Ă  son prestige. C'est peut-ĂȘtre lĂ  le dĂ©but du mythe populaire du bon roi, qui ne s'effondre qu'avec la RĂ©volution.

    Un musée situé à Mons-en-PévÚle, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Mons-en-PévÚle survenu 80 ans plus tard[24].

    En 2014, les commémorations officielles ont lieu en présence du prince Louis de Bourbon, héritier du roi Philippe Auguste, du prince Axel de Bourbon-Parme, du prince et de la princesse de Bauffremont, du comte de Beaumont-Beynac et du baron Pinoteau[25].

    PĂ©riode moderne

    Avant la Révolution française, Bouvines était le siÚge de plusieurs seigneuries. L'un d'elles, celle de Layens, est détenue au XVIIIe siÚcle par la famille Bonnier. Plusieurs descendants sont retrouvés aprÚs la Révolution française, portant soit le nom de Bonnier de Layens soit le nom de Bonnier.

    François Joseph Bonnier (1719-1771), seigneur de Layens, est le fils de Jacques Bonnier, négociant, bourgeois de Lille, et de Catherine Le Sage. Il nait à Lille en mai 1719 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , syndic des FrÚres mineurs récollets, et meurt le . Il épouse à Lille le Marie Joseph Henriette Mienson (1713-1772) fille de Joseph Alexandre et de Marie Joseph Gabriel. Née à Lille en juillet 1713 (baptisée le ), elle meurt le . Le couple est inhumé dans la chapelle des FrÚres mineurs de Lille[26].

    Louis François Joseph Bonnier (1728-1793), frÚre de François Joseph, succÚde à ce dernier dans la possession de la seigneurie. Il est l'avant-dernier seigneur du fief (la Révolution française supprime les titres de noblesse). Il nait à Lille en novembre 1722 (baptisé le ), devient conseiller du roi, est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le 3 mars ou mai 1748 et le reste jusqu'au , obtient le titre de trésorier de France honoraire, est également bourgeois de Lille le et meurt le . Il épouse à Lille son arriÚre-petite-cousine Marie Claire Victoire Joseph Bonnier (1735-1810), fille de Martin Ignace, bourgeois de Lille, conseiller du roi, trésorier des assenes (institution financiÚre), grand juge et directeur de la juridiction consulaire, et de la chambre de commerce, et de Marie Claire Joseph Monnart. Sa femme nait à Lille en février 1735 (baptisée le ) et meurt à Lille le [27]. Le couple a cinq enfants dont :

    Édouard AndrĂ© Isidore Bonnier (1761-1839), fils de Louis François Joseph Bonnier et de Marie Claire Victoire Joseph Bonnier, nait Ă  Lille en avril 1761 (baptisĂ© le ). NĂ©gociant, il est nommĂ© conseiller municipal de Lille par dĂ©cret impĂ©rial du . Il devient ensuite adjoint au maire de Lille du au et meurt Ă  Lille le , Ă  78 ans. Il Ă©pouse Ă  Lille le FĂ©licitĂ© Ernestine de Faucompret, sƓur de Justine Caroline, femme de son frĂšre Benjamin. L'Ă©pouse nait Ă  Lille en janvier 1772 (baptisĂ©e le [28]. Le couple a eu onze enfants.

    Isidore Bonnier de Layens (1792-1877) (le nom Bonnier de Layens est autorisĂ© par dĂ©cret du ), fils d'Édouard AndrĂ© Isidore, est un artiste peintre. PrĂ©nommĂ© Isidore Ernest Joseph, il nait Ă  Lille le . Il est adjoint au conservateur du musĂ©e de peinture de Lille, Louis-Narcisse Jacops, marquis d'Aigremont en 1820, puis conservateur du musĂ©e Ă  la mort du marquis d'Aigremont en 1828 jusqu'en 1842. Il meurt Ă  Paris le , Ă  l'Ăąge de 84 ans. Il Ă©pouse Ă  Lille le ÉmĂ©lie Françoise Sophie Reynaert (1798-1876), fille de Jean François et de Sophie FĂ©licitĂ© Mathon. NĂ©e Ă  Lille le , elle meurt Ă  Paris le , Ă  78 ans[29].

    Édouard Louis Bonnier (1808-1877), fils d'Édouard AndrĂ© Isidore, nait Ă  Lille le . AprĂšs des Ă©tudes au collĂšge Rollin (CollĂšge-lycĂ©e Jacques-Decour), il prĂ©sente une licence de droit en 1830, passe docteur en droit en 1832. NommĂ© en 1839 professeur supplĂ©ant Ă  la facultĂ© de droit de Paris, il devient professeur titulaire de la chaire double de lĂ©gislation pĂ©nale et de procĂ©dure civile et criminelle. Il est dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur en aoĂ»t 1858 et meurt Ă  Paris le . Il Ă©pouse en 1844 ElzĂ©arine Ortolan, fille de Joseph Ortolan et de Camille DefrĂȘne de Montonnerre. Édouard Louis Bonnier a eu deux enfants qui se sont tous les deux distinguĂ©s : ElzĂ©ar Bonnier-Ortolan, avocat, poĂšte et dramaturge et Gaston Bonnier, botaniste qui, entre autres, a Ă©crit un ouvrage avec son cousin Georges de Layens , botaniste et apiculteur[30].

    À cĂŽtĂ© de la seigneurie de Layens, existait Ă©galement celle d'Avrincourt dĂ©tenue en dernier ressort par la famille Baillieu. Augustin Martin Joseph Baillieu d'Avrincourt (1753-1799), chevalier, est seigneur d'Avrincourt sur Bouvines. NĂ© en dĂ©cembre 1453, il est le fils de Charles Baillieu (de Valenciennes) et de demoiselle Denyse. Il est crĂ©Ă© trĂ©sorier de France le , installĂ© le 10 avril suivant. Il exerce encore la fonction en 1790 lors de l'abolition des bureaux des finances, et meurt le . Il a Ă©pousĂ© Bernardine Alexandrine, Rosalie Le Gillon de Montjoie, sƓur d'un trĂ©sorier de France, morte le , Ă  92 ans. Un de leurs enfants, militaires va ĂȘtre chevalier de la LĂ©gion d'honneur[31].

    PĂ©riode contemporaine

    Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand Ă  Hellemmes de 32 km dessert la commune.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Bouvines dans son canton et son arrondissement.

    Liste des maires

    Maire de1802 Ă  1807 : P. F. J. Deffontaine[32] - [33].

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1872 1934 FĂ©lix Dehau Doyen des maires de France
    Louis Deffontaines
    Henri Desmarescaux
    Gonzague Spriet
    1991 André Droulers
    1991 2007 Jean Noël
    En cours Alain Bernard
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade autonome de Cysoing.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 746 habitants[Note 7], en augmentation de 6,88 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    300327443480521548551563575
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    588579590602601565591577544
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    561589598586623625612679604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    564560611577683772743723709
    2015 2020 - - - - - - -
    696746-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  31,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 360 hommes pour 405 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,0
    6,2
    75-89 ans
    6,5
    20,1
    60-74 ans
    20,6
    22,0
    45-59 ans
    21,2
    21,8
    30-44 ans
    18,6
    10,5
    15-29 ans
    12,0
    19,2
    0-14 ans
    20,1
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[39]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Enseignement

    Bouvines fait partie de l'académie de Lille.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Pierre, de style gothique du XIIIe siĂšcle, construite entre 1880 et 1885 selon les directives du maire FĂ©lix Dehau, inscrite Ă  l'inventaire des monuments historiques depuis 1981 et ses 21 vitraux rĂ©alisĂ©s entre 1887 et 1906, classĂ©s monuments historiques[40] retraçant la bataille de Bouvines[41].
    • La fontaine Saint-Pierre oĂč se serait reposĂ© Philippe Auguste avant la bataille.
    • L'obĂ©lisque commĂ©moratif de la bataille de Bouvines, Ă©rigĂ© en 1865 par la commission historique du Nord.
    • La cense de la Courte, ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Amand.
    • Le monastĂšre des Dominicaines, ancienne demeure de la famille de FĂ©lix Dehau construite en 1868.
    • Église de Bouvines
      Église de Bouvines
    • Vitrail de l’église
      Vitrail de l’église
    • Vitrail de l’église
      Vitrail de l’église
    • La cense de la Courte
      La cense de la Courte
    • Monuments aux morts 1214-1914
      Monuments aux morts 1214-1914
    • Mairie
      Mairie
    • Chapelle Saint-LĂ©onard
      Chapelle Saint-LĂ©onard
    • ObĂ©lisque commĂ©morant la bataille du 27 juillet 1214, inaugurĂ© en 1865.
      Obélisque commémorant la bataille du 27 juillet 1214, inauguré en 1865.
    • La Marque du pont de Bouvines
      La Marque du pont de Bouvines
    • Fontaine Saint-Pierre Ă  Bouvines
      Fontaine Saint-Pierre Ă  Bouvines
    • Philippe-Auguste, le gĂ©ant de Bouvines
      Philippe-Auguste, le géant de Bouvines

    Personnalités liées à la commune

    Site classé

    L'ensemble formé par le champ de bataille de Bouvines et ses abords, sur le territoire des communes d'Anstaing, Baisieux, Bourghelles, Bouvines, Camphin-en-PévÚle, Chéreng, Cysoing, Fretin, Gruson, Louvil, Sainghin-en-Mélantois et Wannehain est classé parmi les sites du département du Nord[42].

    HĂ©raldique

    Les armes de Bouvines se blasonnent ainsi :« Bandé d'or et d'azur de six piÚces »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Bouvines 1214-2014, un lieu de mĂ©moire, Philippe Marchand et Françoise Verrier, 2014.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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