Bouvines
Bouvines est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille et forme, avec quatre autres communes, une petite agglomération, l'unité urbaine de Cysoing, qui appartient à l'aire urbaine de Lille.
Bouvines | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Alain Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 59830 | ||||
Code commune | 59106 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Bouvinois | ||||
Population municipale |
746 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 275 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 34âČ 47âł nord, 3° 11âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 49 m |
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Superficie | 2,71 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Cysoing (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Templeuve-en-PĂ©vĂšle | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | http://www.bouvines.fr/ | ||||
Bouvines est connue pour la bataille de Bouvines, qui a eu lieu en 1214.
GĂ©ographie
Localisation
Bouvines est située au sud-est de Lille, sur la rive droite de la Marque et sur la voie romaine d'Arras à Tournai. Bouvines est à quelques kilomÚtres dans la plaine au sud-est du parc scientifique de la Haute Borne et de la Cité scientifique (Université Lille I).
Communes limitrophes
Hydrographie
Bouvines est traversée par la Marque à son ouest.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[7] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[11].
Voies de communication et transports
Bouvines compte deux arrĂȘts d'autobus qui vont vers Mouchin et Villeneuve-d'Ascq et qui servent aussi d'arrĂȘts de ramassage scolaire. Bouvines est desservie par une gare qui se situe Ă l'entrĂ©e de Cysoing (les TER vont Ă Orchies et Ă Lille-Flandres).
Urbanisme
Typologie
Bouvines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cysoing, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[15] et 10 993 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (77,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), prairies (19 %), zones urbanisĂ©es (18,8 %), forĂȘts (3,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
Toponymie
Attestée sous la forme Bovines en 1164.
Du latin bovis (« bovin »), Ă l'origine du nom d'homme Bovius, qui, accompagnĂ© du suffixe âinum.
Histoire
Temps anciens
La découverte d'un cimetiÚre mérovingien atteste l'ancienneté de l'occupation du site. Il semble en particulier que trÚs tÎt un pont y ait été édifié pour traverser la Marque. L'origine du nom n'est pas établie : il pourrait venir soit du flamand bouvino, qui signifie terre cultivée, soit du gallo-romain. Un diplÎme de 899 de Charles le Chauve mentionne par ailleurs un lieu appelé Bovingole tandis que la charte du comte de Flandre en 1002 fait état de Villa bovinas.
Selon le gĂ©ologue M. Meugy (1850), la tourbe Ă©tait autrefois exploitĂ©es dans une partie de la vallĂ©e de la Marque (prĂšs du lit mineur oĂč on la trouvait sur une Ă©paisseur pouvant atteindre 6 m.) ; Bouvines, Ennevelin et Cysoing, avant que l'exploitation en soit interdite en raison explique-t-il « d'inconvĂ©nients graves » dus Ă une exploitation dĂ©sordonnĂ©e et faite sans surveillance[23].
Bataille de Bouvines
Le , le roi de France Philippe Auguste y remporte la bataille de Bouvines sur une coalition formée du comte de Flandre Ferrand de Portugal et de l'Empereur Otton IV de Brunswick.
Les forces en présence :
- Une coalition montée et payée par Jean sans Terre (absent de la bataille). Autour de 24 000 hommes, dont 2 000 chevaliers.
- L'ost français de Philippe Auguste , Robert de Dreux, duc Eudes de Bourgogne. Environ 20 000 hommes, dont 1 500 chevaliers.
La stratégie des coalisés était d'encercler et mettre en tenaille les forces royales françaises mais la stratégie menée par Jean sans Terre va échouer, car l'espionnage bat son plein. Prévenue d'une éventuelle attaque sur deux fronts, une des parties de l'armée française dirigée par le futur roi Louis VIII écrase les troupes anglaises à la bataille de la Roche-aux-Moines (le ), grùce notamment à la résistance héroïque de la forteresse commandée par Guillaume des Roches. Jean sans Terre rentre alors en Angleterre et laisse un nombre important de machines de guerre. Il est fort probable que la destinée de la bataille de Bouvines se soit joué ici à La Roche-aux-Moines. Jean sans Terre ne se retrouve plus qu'avec une seule partie de ses alliés : celle de Otton IV de Brunswick.
Les forces coalisées regroupent une grande partie des forces basées à Valenciennes, dirigées notamment par Otton IV de Brunswick. Ce dernier veut rapidement éliminer le roi de France. Les forces françaises trouvent une brÚche sur le flanc gauche ennemi et prennent à revers les troupes flamandes, le choc est violent et donne l'avantage aux forces françaises. Otton IV fuit la bataille qui était perdue.
Cette bataille, remportĂ©e par une armĂ©e essentiellement composĂ©e de miliciens des villes françaises contre une armĂ©e de nobles et de fĂ©odaux spĂ©cialistes de la guerre, a Ă©tĂ© dĂ©crite entre autres par Georges Duby comme un des Ă©vĂ©nements fondateurs et constitutifs de la nation française et du sentiment d'appartenance Ă la France, au moins pour les habitants du Bassin parisien. Si l'on en croit les sources, cette victoire a Ă©tĂ© chaudement fĂȘtĂ©e par le peuple, rĂ©uni autour du roi, ce qui a contribuĂ© Ă son prestige. C'est peut-ĂȘtre lĂ le dĂ©but du mythe populaire du bon roi, qui ne s'effondre qu'avec la RĂ©volution.
Un musée situé à Mons-en-PévÚle, appelé la salle des batailles, valorise cet événement et celui de Mons-en-PévÚle survenu 80 ans plus tard[24].
En 2014, les commémorations officielles ont lieu en présence du prince Louis de Bourbon, héritier du roi Philippe Auguste, du prince Axel de Bourbon-Parme, du prince et de la princesse de Bauffremont, du comte de Beaumont-Beynac et du baron Pinoteau[25].
PĂ©riode moderne
Avant la Révolution française, Bouvines était le siÚge de plusieurs seigneuries. L'un d'elles, celle de Layens, est détenue au XVIIIe siÚcle par la famille Bonnier. Plusieurs descendants sont retrouvés aprÚs la Révolution française, portant soit le nom de Bonnier de Layens soit le nom de Bonnier.
François Joseph Bonnier (1719-1771), seigneur de Layens, est le fils de Jacques Bonnier, négociant, bourgeois de Lille, et de Catherine Le Sage. Il nait à Lille en mai 1719 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , syndic des FrÚres mineurs récollets, et meurt le . Il épouse à Lille le Marie Joseph Henriette Mienson (1713-1772) fille de Joseph Alexandre et de Marie Joseph Gabriel. Née à Lille en juillet 1713 (baptisée le ), elle meurt le . Le couple est inhumé dans la chapelle des FrÚres mineurs de Lille[26].
Louis François Joseph Bonnier (1728-1793), frÚre de François Joseph, succÚde à ce dernier dans la possession de la seigneurie. Il est l'avant-dernier seigneur du fief (la Révolution française supprime les titres de noblesse). Il nait à Lille en novembre 1722 (baptisé le ), devient conseiller du roi, est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le 3 mars ou mai 1748 et le reste jusqu'au , obtient le titre de trésorier de France honoraire, est également bourgeois de Lille le et meurt le . Il épouse à Lille son arriÚre-petite-cousine Marie Claire Victoire Joseph Bonnier (1735-1810), fille de Martin Ignace, bourgeois de Lille, conseiller du roi, trésorier des assenes (institution financiÚre), grand juge et directeur de la juridiction consulaire, et de la chambre de commerce, et de Marie Claire Joseph Monnart. Sa femme nait à Lille en février 1735 (baptisée le ) et meurt à Lille le [27]. Le couple a cinq enfants dont :
Ădouard AndrĂ© Isidore Bonnier (1761-1839), fils de Louis François Joseph Bonnier et de Marie Claire Victoire Joseph Bonnier, nait Ă Lille en avril 1761 (baptisĂ© le ). NĂ©gociant, il est nommĂ© conseiller municipal de Lille par dĂ©cret impĂ©rial du . Il devient ensuite adjoint au maire de Lille du au et meurt Ă Lille le , Ă 78 ans. Il Ă©pouse Ă Lille le FĂ©licitĂ© Ernestine de Faucompret, sĆur de Justine Caroline, femme de son frĂšre Benjamin. L'Ă©pouse nait Ă Lille en janvier 1772 (baptisĂ©e le [28]. Le couple a eu onze enfants.
Isidore Bonnier de Layens (1792-1877) (le nom Bonnier de Layens est autorisĂ© par dĂ©cret du ), fils d'Ădouard AndrĂ© Isidore, est un artiste peintre. PrĂ©nommĂ© Isidore Ernest Joseph, il nait Ă Lille le . Il est adjoint au conservateur du musĂ©e de peinture de Lille, Louis-Narcisse Jacops, marquis d'Aigremont en 1820, puis conservateur du musĂ©e Ă la mort du marquis d'Aigremont en 1828 jusqu'en 1842. Il meurt Ă Paris le , Ă l'Ăąge de 84 ans. Il Ă©pouse Ă Lille le ĂmĂ©lie Françoise Sophie Reynaert (1798-1876), fille de Jean François et de Sophie FĂ©licitĂ© Mathon. NĂ©e Ă Lille le , elle meurt Ă Paris le , Ă 78 ans[29].
Ădouard Louis Bonnier (1808-1877), fils d'Ădouard AndrĂ© Isidore, nait Ă Lille le . AprĂšs des Ă©tudes au collĂšge Rollin (CollĂšge-lycĂ©e Jacques-Decour), il prĂ©sente une licence de droit en 1830, passe docteur en droit en 1832. NommĂ© en 1839 professeur supplĂ©ant Ă la facultĂ© de droit de Paris, il devient professeur titulaire de la chaire double de lĂ©gislation pĂ©nale et de procĂ©dure civile et criminelle. Il est dĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'honneur en aoĂ»t 1858 et meurt Ă Paris le . Il Ă©pouse en 1844 ElzĂ©arine Ortolan, fille de Joseph Ortolan et de Camille DefrĂȘne de Montonnerre. Ădouard Louis Bonnier a eu deux enfants qui se sont tous les deux distinguĂ©s : ElzĂ©ar Bonnier-Ortolan, avocat, poĂšte et dramaturge et Gaston Bonnier, botaniste qui, entre autres, a Ă©crit un ouvrage avec son cousin Georges de Layens , botaniste et apiculteur[30].
Ă cĂŽtĂ© de la seigneurie de Layens, existait Ă©galement celle d'Avrincourt dĂ©tenue en dernier ressort par la famille Baillieu. Augustin Martin Joseph Baillieu d'Avrincourt (1753-1799), chevalier, est seigneur d'Avrincourt sur Bouvines. NĂ© en dĂ©cembre 1453, il est le fils de Charles Baillieu (de Valenciennes) et de demoiselle Denyse. Il est crĂ©Ă© trĂ©sorier de France le , installĂ© le 10 avril suivant. Il exerce encore la fonction en 1790 lors de l'abolition des bureaux des finances, et meurt le . Il a Ă©pousĂ© Bernardine Alexandrine, Rosalie Le Gillon de Montjoie, sĆur d'un trĂ©sorier de France, morte le , Ă 92 ans. Un de leurs enfants, militaires va ĂȘtre chevalier de la LĂ©gion d'honneur[31].
PĂ©riode contemporaine
Entre 1896 et 1932, la ligne de chemin de fer de Saint-Amand Ă Hellemmes de 32 km dessert la commune.
Politique et administration
Situation administrative
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la brigade autonome de Cysoing.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].
En 2020, la commune comptait 746 habitants[Note 7], en augmentation de 6,88 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 31,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 27,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 360 hommes pour 405 femmes, soit un taux de 52,94 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bouvines fait partie de l'académie de Lille.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre, de style gothique du XIIIe siÚcle, construite entre 1880 et 1885 selon les directives du maire Félix Dehau, inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981 et ses 21 vitraux réalisés entre 1887 et 1906, classés monuments historiques[40] retraçant la bataille de Bouvines[41].
- La fontaine Saint-Pierre oĂč se serait reposĂ© Philippe Auguste avant la bataille.
- L'obélisque commémoratif de la bataille de Bouvines, érigé en 1865 par la commission historique du Nord.
- La cense de la Courte, ancienne ferme de l'abbaye de Saint-Amand.
- Le monastĂšre des Dominicaines, ancienne demeure de la famille de FĂ©lix Dehau construite en 1868.
- Ăglise de Bouvines
- Vitrail de lâĂ©glise
- Vitrail de lâĂ©glise
- La cense de la Courte
- Monuments aux morts 1214-1914
- Mairie
- Chapelle Saint-LĂ©onard
- Obélisque commémorant la bataille du 27 juillet 1214, inauguré en 1865.
- La Marque du pont de Bouvines
- Fontaine Saint-Pierre Ă Bouvines
- Philippe-Auguste, le géant de Bouvines
Personnalités liées à la commune
- FĂ©lix Dehau (1846-1934), maire de Bouvines pendant 62 ans.
- Achille Pierre Deffontaines (1858-1914), général.
- Pierre-Thomas Dehau (1870-1956 ), fils du précédent, dominicain.
Site classé
L'ensemble formé par le champ de bataille de Bouvines et ses abords, sur le territoire des communes d'Anstaing, Baisieux, Bourghelles, Bouvines, Camphin-en-PévÚle, Chéreng, Cysoing, Fretin, Gruson, Louvil, Sainghin-en-Mélantois et Wannehain est classé parmi les sites du département du Nord[42].
HĂ©raldique
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Les armes de Bouvines se blasonnent ainsi :« Bandé d'or et d'azur de six piÚces » |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Ouvrage collectif, Bouvines 1214-2014, un lieu de mémoire, Philippe Marchand et Françoise Verrier, 2014.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bouvines et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Cysoing », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- http://www.roepstem.net/vlaanderen.html#inhoud
- Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M. Meugy, membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : ) ; voir p 80, chapitre "Vallée de la Marque")
- CĂ©dric Gout, « Mons-en-PĂ©vĂšle: samedi prochain, la Salle des Batailles hissera haut le pavillon de lâhistoire locale », Voix du Nord,â (lire en ligne).
- http://www.lavoixdunord.fr/region/800-ans-apres-pourquoi-il-ne-faut-pas-oublier-la-ia0b0n2294341
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.232-233 (lire en ligne).
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p. 228 et 234 (lire en ligne).
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.234-236 (lire en ligne).
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p.236 (lire en ligne).
- Paul Denis du PĂ©age, « Recueil de gĂ©nĂ©alogies lilloises - tome I », Recueil de la sociĂ©tĂ© d'Ă©tudes de la province de Cambrai, vol. 12,â 1906-1909, p. 236-237 (lire en ligne).
- ĂlĂ©onore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 26-27.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bouvines (59106) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
- Notice no PA00107387, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- cf. Le guide culturel "Bouvines, l'Ă©glise et la bataille" par J.L. Pelon et M. Chopin (APAD 2008) disponible en mairie de Bouvines
- « DĂ©cret du 25 juillet 2014 portant classement dâun site », sur lĂ©gifrance.fr (consultĂ© le ).