Chéreng
ChĂ©reng [ÊeÊÉÌ] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord (59) en rĂ©gion Hauts-de-France. Elle fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille.
Chéreng | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Métropole européenne de Lille | ||||
Maire Mandat |
Pascal Zoute 2008-2026 |
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Code postal | 59152 | ||||
Code commune | 59146 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Chérengeois | ||||
Population municipale |
2 978 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 712 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
1 053 636 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 36âČ 41âł nord, 3° 12âČ 19âł est | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 47 m |
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Superficie | 4,18 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Lille (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Templeuve-en-PĂ©vĂšle | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-chereng.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Situation
La commune se situe dans la PévÚle, la campagne assez « aisée », située à l'est de Lille. Elle bénéficie de nombreux accÚs par les autoroutes, A1, A27, A25, reliant la ville à Paris, Gand, Anvers, Bruxelles. Chéreng bénéficie aussi de la proximité de la métropole lilloise, avec écoles, collÚges, universités, structures commerciales et culturelles dans les communes environnantes. Appartenant à la sphÚre urbaine de l'agglomération lilloise, elle bénéficie de l'effet de rurbanisation.
Communes limitrophes
Environnement
Durant l'Ă©tĂ© 2009, la ville a innovĂ© en s'Ă©quipant d'un camion benne hippomobile[1] Ă©cologique, contribuant ainsi au sauvetage des chevaux de la race Trait du Nord en leur retrouvant une utilitĂ©[2]. La jument nommĂ©e Olive participe Ă©galement aux festivitĂ©s du village dont le carnaval et les festivitĂ©s du 14 juillet, fĂȘte nationale française.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[9] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Chéreng est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lille (partie française) est la quatriÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (69,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (37,3 %), prairies (29,2 %), zones urbanisĂ©es (27,5 %), forĂȘts (5,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Histoire
Sans prĂ©tendre faire remonter ce village Ă une trĂšs haute antiquitĂ©, il est certain quâil partage, vu sa position, les origines de Pont-Ă -Tressin. Dans un titre de l'abbaye de Cysoing citĂ© par le savant MirĆus, ce lieu se nomme Ceren en 1164. Une charte de ce mĂȘme monastĂšre de 1195 lui donne le nom de Cheren. En 1261, un cartulaire de Loos l'appelle ChĂ©rench qui devient Chierench en 1325, selon un manuscrit de saint Nicolas de Lille.
L'autel de ChĂ©reng est donnĂ©, dĂšs 1145, Ă lâabbaye par Honorins, Ă©vĂȘque de Tournai, et sa premiĂšre forme lui vient prĂ©cisĂ©ment de la confirmation de cette donation faite par GĂ©rard, successeur dâHonorins.
Selon Legroux, « Comme Philippe de Valois, roi de France, Ă©tait passĂ© le pont en 1340, il sâest donnĂ© en ce lieu des escarmouches de temps en temps entre quelques dĂ©tachements et celle des Anglais, LiĂ©geois et Flamands ». Selon Buzelin[24], « Dans cette partie de la PĂ©vĂšle, dit-il, oĂč coule la Marque, se trouve ChĂ©reng. Câest lĂ quâon voit le pont de ChĂ©reng, vulgairement le Pont-Ă -Tressin, si frĂ©quentĂ© par ceux qui vont Ă Lille ou Ă Tournay. »
Lorsquâen 1340, Philippe de Valois campe Ă Bouvines avec son armĂ©e, Ă deux fois les Anglais et les Flamands firent une attaque par ce pont. Ils veulent repousser au-delĂ de la Marque lâarriĂšre-garde du camp français. Ă deux reprises, ce pont est le thĂ©Ăątre de combats intenses. Les soldats du Hainaut en tĂȘte, presque tous nobles et de bonne maison, profitant dâune nuit obscure, passent par lĂ et surprennent Ă lâimproviste les troupes du roi de BohĂšme et de lâĂ©vĂȘque de LiĂšge. Mais Rodernaque, homme dâillustre naissance, revenant de garde avec ses soldats, les aperçoit et les attaque vivement. Il en tue un tel nombre que le reste doit reculer de lâautre cĂŽtĂ© du pont. Ceux-lĂ sont presque tous tuĂ©s parce que les LiĂ©geois qui viennent de fourrager attaquent le flanc des fuyards. Quelques nobles allemands ont peu aprĂšs plus de chance : ils traversent le pont en plus grand nombre pour attaquer les Français, suivis par Jean de Hainaut et un certain nombre de chevaliers flamands. Ils laissent, pour sâassurer le passage du pont, une petite arriĂšre-garde. Alors, ils provoquent Charles de Montmorency et le marquis de Saulieu par une ruse de guerre, feignant la crainte et la fuite, ils attirent Charles de Montgomery prĂšs du Pont et dĂ©font son armĂ©e.
En 1427, Louis XI envoie des forces pour défendre Tournai et le village est occupé militairement. La ville de Tournai est alors assiégée par Adolphe d'Egmont, duc de Gueldres, qui sera tué dans une sortie.
En 1521, le comte de Massau, commandant lâarmĂ©e de lâempereur Charles Quint, arrive avec les Espagnols pour conquĂ©rir la capitale du Tournaisis. Les rives de la Marque reçoivent la visite des soldats, et le pont, lâun des quatre du MĂ©lantois, reçoit des troupes pour le garder. Les hĂ©rĂ©tiques, pas plus que les soldats, ne se feront faute dây laisser des traces de leur passage en 1566. Ils avaient commis de si grands dĂ©sordres Ă Tournai, quâils ne peuvent pas nĂ©gliger de pousser leur course jusqu'Ă ChĂ©reng.
Denis Chemin, ministre et chef des Gueux en 1566, est le fils du marĂ©chal de ChĂ©reng. Au mois de dĂ©cembre arrive un pauvre homme de la ville de Lille pour voir le camp des Gueux situĂ© prĂšs des ruines de lâabbaye de Saint-Maur. Pris pour un espion et interrogĂ© sur ce quâil vient faire, il ne sait que rĂ©pondre. Denis Chemin le condamne Ă ĂȘtre pendu Ă la fenĂȘtre de sa chambre. Quand il monte Ă lâĂ©chelle, le prĂ©dicant lui demande sâil veut ĂȘtre Gueux, ce quâil lui sauverait la vie. Il rĂ©pond « oui ». Mais les autres Gueux craignant qu'il ne reste papiste souhaitent le tuer. Le condamnĂ© sâadresse Ă Dieu et Ă la Vierge, et meurt sans autre cause de condamnation quâune lettre de son curĂ© quâil porte sur lui.
Louis XIV et la conquĂȘte de la Flandre
Le roi Louis XIV mĂ©dite la conquĂȘte de la Flandre et force Tournai Ă capituler, le . Le marĂ©chal dâAumont, un de ses gĂ©nĂ©raux, profite de la commoditĂ© de la riviĂšre et parvient Ă Pont-Ă -Tressin. Le roi fait Ă©lever en 1670, Ă Tournai, une citadelle et met en rĂ©quisition tous les habitants dâalentour qui par le fruit de leur travail collectif achĂšvent l'Ă©difice en huit jours
Michel Ange de VuĆrden, vicomte de Langle, est natif de ChĂ©reng. Il fait imprimer en 1684 un journal historique pour servir Ă lâhistoire de Louis le Grand, et a composĂ© le livre intitulĂ© : Annales bellici et triumphalis Ludovici Magni, Francia et NavarrĆ rĂ©gis ». Il est enterrĂ© Ă ChĂ©reng en 1699. Un de ses descendants, le baron de VuĆrden, devient seigneur de ChĂ©reng.
Les armĂ©es du roi s'essoufflent. En 1708, Lille succombe, malgrĂ© Boufflers, sous les efforts du Prince EugĂšne. LâannĂ©e suivante, les environs de ChĂ©reng accueillent l'armĂ©e des alliĂ©s commandĂ©e par EugĂšne de Savoie et le duc de Malborough qui, nâayant pu attaquer celle des Français, conduite par le marĂ©chal de Villars, viennent assiĂ©ger Tournai. La ville se rend aprĂšs une courte rĂ©sistance.
En 1712, lâarmĂ©e dâAngleterre et celle des ImpĂ©riaux campent Ă ChĂ©reng. Ils y attendent lâentrĂ©e en campagne pendant trois Ă quatre mois. Câest dans les environs de Baisieux, de Camphin et de ChĂ©reng que le Prince EugĂšne de Savoie, gĂ©nĂ©ralissime des armĂ©es coalisĂ©es, fait passer une grande revue Ă ses troupes.
Arrivent le roi Louis XV et la bataille de Fontenoy. Aussi le , les Français reviennent sur Tournai, et les habitants du village ont pour voisin et pour quelque temps, le roi de France avec le Dauphin, son fils unique. Fontenoy n'a de cause que le dĂ©sir des AlliĂ©s de sauver la ville de Tournai menacĂ©e. Elle se divise non loin dâAntoing. Le village vibre au bruit du canon : la mĂȘlĂ©e sanglante fait quelque 20 000 morts. Les habitants du village secourent les blessĂ©s et enterrent les morts. Les soldats, vainqueurs ou vaincus, sâĂ©parpillent sur les routes et meurent souvent Ă cĂŽtĂ© dâune porte hospitaliĂšre.
PĂ©riode contemporaine
Ă la RĂ©volution française, lâĂ©glise est vendue comme propriĂ©tĂ© nationale et rachetĂ©e par onze particuliers, qui en font don Ă la commune en 1794. Le village est choisi pour ĂȘtre le point de mire des gĂ©nĂ©raux alliĂ©s. Le duc dâYork occupe le Pont-Ă -Tressin. Il a pour antagoniste le gĂ©nĂ©ral Bonneau. Les Français ne luttent pas contre les ennemis Ă armes Ă©gales. Ils ont Ă surveiller les avant-postes et ont plus Ă craindre encore de la trahison. Un sieur Coupleur de Pont-Ă -Tressin est arrĂȘtĂ© et livrĂ© aux tribunaux pour avoir, en qualitĂ© dâespion, fait Ă©garer une troupe française de grand-garde.
HĂ©raldique
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Les armes de Chéreng se blasonnent ainsi :"De gueules au chef d'or, chargé d'un lion de sable". |
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Politique et administration
Maire en 1802-1803 : Ch. J. Castelle[25].
Maire en 1807 : Stien[26].
Clotaire Duquennoy est maire de ChĂ©reng pendant 50 ans Ă la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle : le 19 avril 1904, a lieu Ă ChĂ©reng, une fĂȘte destinĂ©e Ă marquer ses 50 ans de majorat.[27]
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[29].
En 2020, la commune comptait 2 978 habitants[Note 7], en augmentation de 0,07 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 31,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 1 447 hommes pour 1 544 femmes, soit un taux de 51,62 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
Cette petite ville est typique du département du Nord : une majorité de maisons basses en brique, qui rappellent son origine rurale, alternent avec de grandes demeures qui ont toutes pignon sur rue. Elle a pour caractéristique d'avoir un centre-ville étalé le long d'une route nationale reliant Lille à Tournai, communément appelée « route de Tournai ».
L'Ă©glise de ChĂ©reng possĂšde un baptistĂšre datant probablement du XIIe siĂšcle. Quatre tĂȘtes byzantines lui donnent un cachet fort original (voir photos du fond et des tĂȘtes[34] - [35] - [36] - [37] - [38] - [39]). On y trouve Ă©galement un cĆur de plomb dont toute la valeur est celle du souvenir (il renferme le cĆur dâun jeune seigneur de 17 ans, fils de lâillustre baron de VuĆrden) ; un calice du XVIIe siĂšcle et une cloche Ă la danse macabre fort curieuse, datant de 1734, et portant les armoiries des donateurs, seigneurs de ChĂ©reng de Carondelet-de Rasoir.
Sur la route nationale, à l'entrée de Chéreng, on peut voir un ancien relais de poste royale aux chevaux édifié en 1650 (la Hamaide), inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1951[40]. L'histoire raconte que Louis XIV aurait séjourné dans cet endroit.
Chéreng est aussi connue pour le chùteau de Montreul qui est maintenant la maison des chasseurs du Nord.
Jumelages
Chéreng est jumelée avec la commune de East Peckham, dans le Kent, au Royaume-Uni.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- c'est-à -dire tiré par un cheval
- (l'autre usage de ces chevaux est le dĂ©bardage par chevaux en forĂȘt
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Chéreng et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean Buzelin ou Johannes Buzelinus, auteur de Annales Gallo-Flandriae, 1624, (cf.: )
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Pour ⊠(0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 126-127
- Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 45
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de ChĂ©reng (59146) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
- BaptistĂšre Âč
- BaptistĂšreÂČ
- BaptistĂšreÂł
- BaptistĂšreâŽ
- BaptistĂšreâ”
- BaptistĂšreâ¶
- Notice no PA00107430, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.