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Chéreng

ChĂ©reng [ʃeʁɑ̃] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord (59) en rĂ©gion Hauts-de-France. Elle fait partie de la MĂ©tropole europĂ©enne de Lille.

Chéreng
Chéreng
Blason de Chéreng
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Pascal Zoute
2008-2026
Code postal 59152
Code commune 59146
DĂ©mographie
Gentilé Chérengeois
Population
municipale
2 978 hab. (2020 en augmentation de 0,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 712 hab./km2
Population
agglomération
1 053 636 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 36â€Č 41″ nord, 3° 12â€Č 19″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 47 m
Superficie 4,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Templeuve-en-PĂ©vĂšle
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Chéreng
Liens
Site web http://www.mairie-chereng.fr/

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune se situe dans la PévÚle, la campagne assez « aisée », située à l'est de Lille. Elle bénéficie de nombreux accÚs par les autoroutes, A1, A27, A25, reliant la ville à Paris, Gand, Anvers, Bruxelles. Chéreng bénéficie aussi de la proximité de la métropole lilloise, avec écoles, collÚges, universités, structures commerciales et culturelles dans les communes environnantes. Appartenant à la sphÚre urbaine de l'agglomération lilloise, elle bénéficie de l'effet de rurbanisation.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Chéreng
    Villeneuve-d'Ascq
    (par un quadripoint)
    Tressin
    Willems
    Anstaing Chéreng Baisieux
    Gruson

    Environnement

    Vue panoramique de Chereng

    Durant l'Ă©tĂ© 2009, la ville a innovĂ© en s'Ă©quipant d'un camion benne hippomobile[1] Ă©cologique, contribuant ainsi au sauvetage des chevaux de la race Trait du Nord en leur retrouvant une utilitĂ©[2]. La jument nommĂ©e Olive participe Ă©galement aux festivitĂ©s du village dont le carnaval et les festivitĂ©s du 14 juillet, fĂȘte nationale française.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 689 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    ChĂ©reng est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lille (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 60 communes[17] et 1 053 636 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lille (partie française) est la quatriĂšme plus importante de la France en termes de population, derriĂšre celles de Paris, Lyon et Marseille-Aix-en-Provence[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (69,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (37,3 %), prairies (29,2 %), zones urbanisĂ©es (27,5 %), forĂȘts (5,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Histoire

    Sans prĂ©tendre faire remonter ce village Ă  une trĂšs haute antiquitĂ©, il est certain qu’il partage, vu sa position, les origines de Pont-Ă -Tressin. Dans un titre de l'abbaye de Cysoing citĂ© par le savant MirƓus, ce lieu se nomme Ceren en 1164. Une charte de ce mĂȘme monastĂšre de 1195 lui donne le nom de Cheren. En 1261, un cartulaire de Loos l'appelle ChĂ©rench qui devient Chierench en 1325, selon un manuscrit de saint Nicolas de Lille.

    L'autel de ChĂ©reng est donnĂ©, dĂšs 1145, Ă  l’abbaye par Honorins, Ă©vĂȘque de Tournai, et sa premiĂšre forme lui vient prĂ©cisĂ©ment de la confirmation de cette donation faite par GĂ©rard, successeur d’Honorins.

    Selon Legroux, « Comme Philippe de Valois, roi de France, Ă©tait passĂ© le pont en 1340, il s’est donnĂ© en ce lieu des escarmouches de temps en temps entre quelques dĂ©tachements et celle des Anglais, LiĂ©geois et Flamands ». Selon Buzelin[24], « Dans cette partie de la PĂ©vĂšle, dit-il, oĂč coule la Marque, se trouve ChĂ©reng. C’est lĂ  qu’on voit le pont de ChĂ©reng, vulgairement le Pont-Ă -Tressin, si frĂ©quentĂ© par ceux qui vont Ă  Lille ou Ă  Tournay. »

    Lorsqu’en 1340, Philippe de Valois campe Ă  Bouvines avec son armĂ©e, Ă  deux fois les Anglais et les Flamands firent une attaque par ce pont. Ils veulent repousser au-delĂ  de la Marque l’arriĂšre-garde du camp français. À deux reprises, ce pont est le thĂ©Ăątre de combats intenses. Les soldats du Hainaut en tĂȘte, presque tous nobles et de bonne maison, profitant d’une nuit obscure, passent par lĂ  et surprennent Ă  l’improviste les troupes du roi de BohĂšme et de l’évĂȘque de LiĂšge. Mais Rodernaque, homme d’illustre naissance, revenant de garde avec ses soldats, les aperçoit et les attaque vivement. Il en tue un tel nombre que le reste doit reculer de l’autre cĂŽtĂ© du pont. Ceux-lĂ  sont presque tous tuĂ©s parce que les LiĂ©geois qui viennent de fourrager attaquent le flanc des fuyards. Quelques nobles allemands ont peu aprĂšs plus de chance : ils traversent le pont en plus grand nombre pour attaquer les Français, suivis par Jean de Hainaut et un certain nombre de chevaliers flamands. Ils laissent, pour s’assurer le passage du pont, une petite arriĂšre-garde. Alors, ils provoquent Charles de Montmorency et le marquis de Saulieu par une ruse de guerre, feignant la crainte et la fuite, ils attirent Charles de Montgomery prĂšs du Pont et dĂ©font son armĂ©e.

    En 1427, Louis XI envoie des forces pour défendre Tournai et le village est occupé militairement. La ville de Tournai est alors assiégée par Adolphe d'Egmont, duc de Gueldres, qui sera tué dans une sortie.

    En 1521, le comte de Massau, commandant l’armĂ©e de l’empereur Charles Quint, arrive avec les Espagnols pour conquĂ©rir la capitale du Tournaisis. Les rives de la Marque reçoivent la visite des soldats, et le pont, l’un des quatre du MĂ©lantois, reçoit des troupes pour le garder. Les hĂ©rĂ©tiques, pas plus que les soldats, ne se feront faute d’y laisser des traces de leur passage en 1566. Ils avaient commis de si grands dĂ©sordres Ă  Tournai, qu’ils ne peuvent pas nĂ©gliger de pousser leur course jusqu'Ă  ChĂ©reng.

    Denis Chemin, ministre et chef des Gueux en 1566, est le fils du marĂ©chal de ChĂ©reng. Au mois de dĂ©cembre arrive un pauvre homme de la ville de Lille pour voir le camp des Gueux situĂ© prĂšs des ruines de l’abbaye de Saint-Maur. Pris pour un espion et interrogĂ© sur ce qu’il vient faire, il ne sait que rĂ©pondre. Denis Chemin le condamne Ă  ĂȘtre pendu Ă  la fenĂȘtre de sa chambre. Quand il monte Ă  l’échelle, le prĂ©dicant lui demande s’il veut ĂȘtre Gueux, ce qu’il lui sauverait la vie. Il rĂ©pond « oui ». Mais les autres Gueux craignant qu'il ne reste papiste souhaitent le tuer. Le condamnĂ© s’adresse Ă  Dieu et Ă  la Vierge, et meurt sans autre cause de condamnation qu’une lettre de son curĂ© qu’il porte sur lui.

    Louis XIV et la conquĂȘte de la Flandre

    Le roi Louis XIV mĂ©dite la conquĂȘte de la Flandre et force Tournai Ă  capituler, le . Le marĂ©chal d’Aumont, un de ses gĂ©nĂ©raux, profite de la commoditĂ© de la riviĂšre et parvient Ă  Pont-Ă -Tressin. Le roi fait Ă©lever en 1670, Ă  Tournai, une citadelle et met en rĂ©quisition tous les habitants d’alentour qui par le fruit de leur travail collectif achĂšvent l'Ă©difice en huit jours

    Michel Ange de VuƓrden, vicomte de Langle, est natif de ChĂ©reng. Il fait imprimer en 1684 un journal historique pour servir Ă  l’histoire de Louis le Grand, et a composĂ© le livre intitulĂ© : Annales bellici et triumphalis Ludovici Magni, Francia et NavarrƓ rĂ©gis ». Il est enterrĂ© Ă  ChĂ©reng en 1699. Un de ses descendants, le baron de VuƓrden, devient seigneur de ChĂ©reng.

    Les armĂ©es du roi s'essoufflent. En 1708, Lille succombe, malgrĂ© Boufflers, sous les efforts du Prince EugĂšne. L’annĂ©e suivante, les environs de ChĂ©reng accueillent l'armĂ©e des alliĂ©s commandĂ©e par EugĂšne de Savoie et le duc de Malborough qui, n’ayant pu attaquer celle des Français, conduite par le marĂ©chal de Villars, viennent assiĂ©ger Tournai. La ville se rend aprĂšs une courte rĂ©sistance.

    En 1712, l’armĂ©e d’Angleterre et celle des ImpĂ©riaux campent Ă  ChĂ©reng. Ils y attendent l’entrĂ©e en campagne pendant trois Ă  quatre mois. C’est dans les environs de Baisieux, de Camphin et de ChĂ©reng que le Prince EugĂšne de Savoie, gĂ©nĂ©ralissime des armĂ©es coalisĂ©es, fait passer une grande revue Ă  ses troupes.

    Arrivent le roi Louis XV et la bataille de Fontenoy. Aussi le , les Français reviennent sur Tournai, et les habitants du village ont pour voisin et pour quelque temps, le roi de France avec le Dauphin, son fils unique. Fontenoy n'a de cause que le dĂ©sir des AlliĂ©s de sauver la ville de Tournai menacĂ©e. Elle se divise non loin d’Antoing. Le village vibre au bruit du canon : la mĂȘlĂ©e sanglante fait quelque 20 000 morts. Les habitants du village secourent les blessĂ©s et enterrent les morts. Les soldats, vainqueurs ou vaincus, s’éparpillent sur les routes et meurent souvent Ă  cĂŽtĂ© d’une porte hospitaliĂšre.

    PĂ©riode contemporaine

    À la RĂ©volution française, l’église est vendue comme propriĂ©tĂ© nationale et rachetĂ©e par onze particuliers, qui en font don Ă  la commune en 1794. Le village est choisi pour ĂȘtre le point de mire des gĂ©nĂ©raux alliĂ©s. Le duc d’York occupe le Pont-Ă -Tressin. Il a pour antagoniste le gĂ©nĂ©ral Bonneau. Les Français ne luttent pas contre les ennemis Ă  armes Ă©gales. Ils ont Ă  surveiller les avant-postes et ont plus Ă  craindre encore de la trahison. Un sieur Coupleur de Pont-Ă -Tressin est arrĂȘtĂ© et livrĂ© aux tribunaux pour avoir, en qualitĂ© d’espion, fait Ă©garer une troupe française de grand-garde.

    HĂ©raldique

    Les armes de Chéreng se blasonnent ainsi :"De gueules au chef d'or, chargé d'un lion de sable".

    Politique et administration

    Maire en 1802-1803 : Ch. J. Castelle[25].

    Maire en 1807 : Stien[26].

    Clotaire Duquennoy est maire de ChĂ©reng pendant 50 ans Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle : le 19 avril 1904, a lieu Ă  ChĂ©reng, une fĂȘte destinĂ©e Ă  marquer ses 50 ans de majorat.[27]

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2008 Henri Eeckhout PS
    En cours Pascal Zoute DVD

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 2 978 habitants[Note 7], en augmentation de 0,07 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8308609261 1071 3021 2951 2911 2901 312
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3951 4291 4311 4421 4611 3911 3841 4421 474
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6181 5581 5761 5151 5701 6131 6331 5871 768
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 8011 8111 8281 9912 6342 9303 0203 0462 976
    2018 2020 - - - - - - -
    2 9912 978-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  31,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 1 447 hommes pour 1 544 femmes, soit un taux de 51,62 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,1
    90 ou +
    0,7
    7,6
    75-89 ans
    8,4
    19,1
    60-74 ans
    19,6
    23,6
    45-59 ans
    23,1
    16,8
    30-44 ans
    17,4
    15,1
    15-29 ans
    14,8
    17,7
    0-14 ans
    16,1
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    Cette petite ville est typique du département du Nord : une majorité de maisons basses en brique, qui rappellent son origine rurale, alternent avec de grandes demeures qui ont toutes pignon sur rue. Elle a pour caractéristique d'avoir un centre-ville étalé le long d'une route nationale reliant Lille à Tournai, communément appelée « route de Tournai ».

    L'Ă©glise de ChĂ©reng possĂšde un baptistĂšre datant probablement du XIIe siĂšcle. Quatre tĂȘtes byzantines lui donnent un cachet fort original (voir photos du fond et des tĂȘtes[34] - [35] - [36] - [37] - [38] - [39]). On y trouve Ă©galement un cƓur de plomb dont toute la valeur est celle du souvenir (il renferme le cƓur d’un jeune seigneur de 17 ans, fils de l’illustre baron de VuƓrden) ; un calice du XVIIe siĂšcle et une cloche Ă  la danse macabre fort curieuse, datant de 1734, et portant les armoiries des donateurs, seigneurs de ChĂ©reng de Carondelet-de Rasoir.

    Sur la route nationale, à l'entrée de Chéreng, on peut voir un ancien relais de poste royale aux chevaux édifié en 1650 (la Hamaide), inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1951[40]. L'histoire raconte que Louis XIV aurait séjourné dans cet endroit.

    Chéreng est aussi connue pour le chùteau de Montreul qui est maintenant la maison des chasseurs du Nord.

    Jumelages

    Chéreng est jumelée avec la commune de East Peckham, dans le Kent, au Royaume-Uni.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. c'est-à-dire tiré par un cheval
    2. (l'autre usage de ces chevaux est le dĂ©bardage par chevaux en forĂȘt
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station météofrance Lille-Lesquin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Chéreng et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
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