Accueil🇫🇷Chercher

Résultats par département des élections législatives françaises de 2007

L'élection des députés de la XIIIe législature de la Cinquième République française a lieu les 10 et . Cette page présente les résultats, classés par département.

En cas de triangulaires, le battu indiqué est le candidat arrivé deuxième et les scores au second tour sont mis en italiques.

Ain

Dans ce département où elle dirige encore le conseil général, l'UMP réédite le « grand chelem » de 2002, deux députés étant élu et réélu au premier tour : respectivement Charles de La Verpillière, président du conseil général, dans le secteur d'Oyonnax, et Michel Voisin dans celui de Miribel.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Michel Bertrand UMP Xavier Breton UMP
2e Lucien Guichon UMP Charles de La Verpillière UMP
3e Étienne Blanc UMP Étienne Blanc UMP
4e Michel Voisin UMP Michel Voisin UMP

Aisne

Les équilibres sont maintenus dans l'Aisne, où la gauche garde les trois circonscriptions qu'elle détenait. Dans la circonscription de Laon, le député socialiste sortant René Dosière, non-réinvesti par le PS, sort finalement victorieux de la "primaire" à gauche au premier tour, puis conserve son siège au second sous l'étiquette Divers gauche. À droite, le ministre du Travail Xavier Bertrand s'offre une victoire dès le premier tour dans le secteur de Saint-Quentin, tandis qu'au sud, dans le secteur de Chateau-Thierry, Isabelle Vasseur doit attendre le second tour pour succéder à Renaud Dutreil, parti se faire élire dans la Marne.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re René Dosière PS René Dosière Divers gauche
2e Pascale Gruny
suppléante de Xavier Bertrand
UMP Xavier Bertrand UMP
3e Jean-Pierre Balligand PS Jean-Pierre Balligand PS
4e Jacques Desallangre Divers gauche Jacques Desallangre Divers gauche
5e Daniel Gard*
suppléant de Renaud Dutreil*
UMP Isabelle Vasseur UMP
* député sortant ne se représentant pas en 2007

Allier

Le PS est incontestablement le grand gagnant de ce scrutin dans un département où, par le passé, la compétition avait souvent tourné en un duel entre le PCF et la droite. Celle-ci perd les deux sièges qu'elle détenait jusque-là : celui du maire UMP de Moulins Pierre-André Périssol ainsi que celui d'Yves Simon dans l'ancien fief communiste du Bocage bourbonnais, perdu pour seulement 738 voix. Dans les deux cas, ils sont récupérés par le PS, tout comme la circonscription de Montluçon, cette fois-ci au détriment du PCF. En effet, tandis que le député communiste sortant Pierre Goldberg ne se représentait pas, c'est le socialiste Bernard Lesterlin qui a triomphé dans la "primaire" à gauche au premier tour, avant d'être élu au second. Pour la première fois, tous les candidats communistes auront été éliminés dès le premier tour. Au sud-est, le radical de gauche sortant Gérard Charasse est confortablement réélu en battant pour la troisième fois consécutive le maire UMP de Vichy Claude Malhuret.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Pierre-André Périssol UMP Guy Chambefort Divers gauche
2e Pierre Goldberg PCF Bernard Lesterlin PS
2e Yves Simon UMP Jean Mallot PS
4e Gérard Charasse PRG Gérard Charasse PRG

Alpes-de-Haute-Provence

Même si la situation politique reste inchangée, le président du conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Jean-Louis Bianco se retrouva distancé par la droite après le premier tour tandis que dans la 2e, l'Union pour un mouvement populaire dépassait les 46 % des voix. Le second tour est marqué, comme au niveau national, par un regain de voix pour la gauche.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Louis Bianco PS Jean-Louis Bianco PS
2e Daniel Spagnou UMP Daniel Spagnou UMP

Hautes-Alpes

Ici aussi, les sortants sont réélus mais désormais le MoDem atteint partout les 14 % et se reporte très majoritairement à gauche, ce qui conforte Joël Giraud dans la circonscription de Briançon et rapproche la gauche d'Henriette Martinez dans celle de Gap.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Henriette Martinez UMP Henriette Martinez UMP
2e Joël Giraud PRG Joël Giraud PRG

Alpes-Maritimes

La Majorité Présidentielle réalise le carton plein, en se faisant élire dans 7 des 9 circonscriptions au premier tour. Dans ce département très ancré à droite, les députés sortants ont semble-t-il bénéficié à plein du siphonage des voix du Front national déjà observé lors de l'élection présidentielle, puisque Nicolas Sarkozy y avait écrasé Jean-Marie Le Pen au premier tour en récoltant 43,59 % des voix avant de triompher logiquement de sa rivale socialiste en approchant la barre des 70 %. Dans les deux seules circonscriptions où un second tour était nécessaire, le FN n'est pas en mesure de maintenir ses candidats. Il s'agit de celle de Nice-centre où l'UMP Éric Ciotti est finalement venu à bout du député sortant Jérôme Rivière dans la "primaire" à droite du premier tour, avant de l'emporter sur le patron de la fédération socialiste départementale au second, et de celle de Cannes où le député-maire UMP sortant Bernard Brochand s'impose au détriment d'un candidat Divers droite.

Ardèche

La surprise de ce scrutin est la défaite du député-maire UMP sortant d'Annonay Gérard Weber dans le nord du département, après un score au premier tour qui lui laissait entrevoir une issue favorable. La victoire inattendue du socialiste Olivier Dussopt, qui devient le plus jeune député de la législature, est le signe d'un réveil de l'électorat de gauche entre les deux tours. Du même coup, elle permet au PS de redevenir majoritaire, avec deux sièges sur trois. Au sud, la circonscription d'Aubenas reste entre les mains de l'UMP Jean-Claude Flory.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Pascal Terrasse PS Pascal Terrasse PS
2e Gérard Weber UMP Olivier Dussopt PS
3e Jean-Claude Flory UMP Jean-Claude Flory UMP

Ardennes

Tous les sortants sont réélus sur cette terre historiquement plutôt à gauche, mais où celle-ci est en repli (Nicolas Sarkozy l'a emporté avec 53,53 % des suffrages exprimés au second tour de l'élection présidentielle). La gauche conserve tant bien que mal son fief de Charleville-Nord, le socialiste Philippe Vuilque y recueillant cependant un score moins élevé qu'en 2002, tandis que dans les deux autres circonscriptions, l'UMP l'emporte haut la main, notamment face au président du conseil régional, Jean-Paul Bachy, lequel a été exclu du PS pour avoir maintenu sa candidature contre la chevènementiste Gisèle Dessieux.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Bérengère Poletti UMP Bérengère Poletti UMP
2e Philippe Vuilque PS Philippe Vuilque PS
3e Jean-Luc Warsmann UMP Jean-Luc Warsmann UMP

Ariège

Véritable forteresse du Parti socialiste, les deux circonscriptions ariègeoises ont élu les candidats de celui-ci avec plus de 60 % des voix, après un très bon premier tour où ils ont dominé les candidats UMP.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Augustin Bonrepaux PS Frédérique Massat PS
2e Henri Nayrou PS Henri Nayrou PS

Aube

Le département confirme son attachement profond à la droite. Bénéficiant de la poursuite de l'érosion du FN, les candidats UMP arrivent largement en tête. Dans la 1re, Nicolas Dhuicq prend facilement la succession de Pierre Micaux. Quant à Jean-Claude Mathis et François Baroin, ils sont mieux élus qu'en 2002, le député-maire de Troyes retrouvant même son siège dès le premier tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Pierre Micaux UMP Nicolas Dhuicq UMP
2e Jean-Claude Mathis UMP Jean-Claude Mathis UMP
3e François Baroin UMP François Baroin UMP

Aude

On observe une grande stabilité dans ce département, réputé pour être un bastion socialiste. Pourtant, au soir du premier tour, deux des trois députés PS sortants semblaient menacés. Finalement, Jean-Claude Perez dans le secteur de Carcassonne et Jacques Bascou dans celui de Narbonne limitent la casse et sont réélus avec des scores en léger recul par rapport à 2002. C'est une nouvelle fois à l'ouest du département, dans la circonscription de Castelnaudary-Limoux, que la gauche réalise son meilleur score. Le socialiste Jean-Paul Dupré y obtient facilement un troisième mandat.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Claude Perez PS Jean-Claude Perez PS
2e Jacques Bascou PS Jacques Bascou PS
3e Jean-Paul Dupré PS Jean-Paul Dupré PS

Aveyron

Bien que la droite domine une nouvelle fois les législatives dans ce département, la gauche progresse de quelques points par rapport à 2002, et surtout parvient à reconquérir la circonscription de Villefranche-de-Rouergue, dans l'ouest. La socialiste Marie-Lou Marcel coiffe au poteau le député UMP sortant Serge Roques, en dépit du retard qu'elle accusait au terme du premier tour et qui tenait à une assez faible mobilisation de l'électorat de gauche et à la concurrence d'une candidate radicale de gauche. Dans le secteur de Rodez, l'UMP Yves Censi est réélu mais moins confortablement que la fois précédente. Enfin, plus au sud, dans la circonscription de Millau, où l'implantation de la droite est la plus importante, Alain Marc manque de peu d'être élu au premier tour mais réalise un score inférieur à celui de son prédécesseur Jacques Godfrain en 2002 lors du second tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Yves Censi UMP Yves Censi UMP
2e Serge Roques UMP Marie-Lou Marcel PS
3e Jacques Godfrain UMP Alain Marc UMP

Bouches-du-Rhône

Calvados

Les forces politiques se rééquilibrent puisque la gauche enlève deux circonscriptions à la droite, l'empêchant de rééditer le grand chelem de 2002. C'est à Caen que la gauche reprend pied, notamment avec la large victoire du président PS du conseil régional Philippe Duron sur la députée-maire UMP sortante Brigitte Le Brethon. Dans ce département orienté au centre-droit, les élus UDF sortants n'ont pas suivi la voie tracée par le dirigeant centriste François Bayrou et ont choisi de maintenir l'alliance avec la droite en se représentant sous l'étiquette du Nouveau Centre. Ceci permet à Claude Leteurtre de conserver son siège dans la circonscription de Lisieux, mais son collègue Rodolphe Thomas ne connait pas le même succès à Caen-Est. Dans le reste du département, les députés UMP sortants sont confortablement réélus.

Cantal

Ce département, historiquement acquis à la droite, où Nicolas Sarkozy a dépassé 55 % des voix au second tour de l'élection présidentielle, envoie une nouvelle fois deux députés de droite à l'Assemblée. Dans la 1re, le président du conseil général, Vincent Descoeur, réussit assez facilement à prendre la succession de Yves Coussain. Dans la 2e, Alain Marleix est une nouvelle fois confortablement réélu dès le premier tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Yves Coussain UMP Vincent Descœur UMP
2e Alain Marleix UMP Alain Marleix UMP

Charente

Entre les législatives de 2002 et celles de 2007, la gauche a emporté le conseil général et Ségolène Royal, arrivée à la tête de la région en 2004, y a devancé Nicolas Sarkozy. C'est donc une vague rose qui déferle logiquement sur le département et qui conduit à l'élection de quatre députés de gauche. En effet, le PS s'empare de la seule circonscription qui lui manquait, celle de CognacMarie-Line Raynaud retrouve le siège qu'elle avait perdu en 2002. Elle profite de la guerre de succession à droite déclenchée par le retrait de Jacques Bobe et l'emporte finalement sur le maire UMP de la ville. De leurs côtés, les députés socialistes sortants Jean-Claude Viollet et Jérôme Lambert sont reconduits haut la main. La compétition a été plus âpre à Angoulême-Nord mais a traversé la gauche locale. Martine Pinville y est élue sous l'étiquette Divers gauche avec le soutien de la section socialiste locale mais après que la direction nationale du PS ait prononcé son exclusion. Elle avait refusé de s'effacer devant Malek Boutih, parachuté par les instances nationales et qu'elle a largement distancé au premier tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Claude Viollet PS Jean-Claude Viollet PS
2e Jacques Bobe UMP Marie-Line Reynaud PS
3e Jérôme Lambert PS Jérôme Lambert PS
4e Jean-Claude Beauchaud PS Martine Pinville PS

Charente-Maritime

C'est le seul département de la région Poitou-Charentes qui n'a pas voté pour Ségolène Royal lors des présidentielles. Le PS y est donc logiquement dominé par l'UMP. Néanmoins, l'écart se réduit quelque peu puisque le rapport de forces est désormais de trois sièges contre deux en faveur de la droite, alors qu'il était précédemment de quatre contre un. Ce timide rééquilibrage est dû à la circonscription de Saintes, dans l'est du département, dans lequel le député UMP sortant Xavier de Roux s'incline devant la vice-présidente socialiste du conseil régional Catherine Quéré. Si le socialiste Maxime Bono est facilement réélu dans son fief de La Rochelle, le sud du département confirme son ancrage à droite avec les victoires, dès le premier tour, de Didier Quentin et du secrétaire d'État aux transports Dominique Bussereau

Cher

Le département se distingue par une grande stabilité puisque les trois députés sortants sont réélus. Le rapport de force reste inchangé avec deux circonscriptions à droite et une à gauche. Par rapport à 2002, la gauche progresse de 4,5 points dans la 1re et de 2 points dans la 2e mais quasiment pas dans la 3eLouis Cosyns est une nouvelle fois élu sur le fil.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Yves Fromion UMP Yves Fromion UMP
2e Jean-Claude Sandrier PCF Jean-Claude Sandrier PCF
3e Louis Cosyns UMP Louis Cosyns UMP

Corrèze

Avec le retrait de Jacques Chirac de la scène politique, la Corrèze semble renouer avec ses très anciennes habitudes électorales en accordant ses faveurs à la gauche. Non seulement Ségolène Royal y a distancé Nicolas Sarkozy avec près de 53 % des voix au second tour de l'élection présidentielle mais, alors qu'elle ne détenait jusqu'ici qu'un siège sur trois, la gauche manque de peu le grand chelem. Le premier secrétaire du PS, François Hollande est réélu avec plus de 60 % des voix dans la circonscription de Tulle. Les duels dans les deux autres circonscriptions sont nettement plus serrés. Le socialiste Philippe Nauche reprend de justesse à Frédéric Soulier la circonscription de Brive la Gaillarde. Par contre, Martine Leclerc échoue pour une centaine de voix à faire basculer celle d'Ussel, l'ancienne terre électorale de Jacques Chirac.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re François Hollande PS François Hollande PS
2e Frédéric Soulier UMP Philippe Nauche PS
3e Jean-Pierre Dupont UMP Jean-Pierre Dupont UMP

Corse

Corse-du-Sud

Contrairement à 2002, la droite se présente relativement unie, ce qui permet la réélection au premier tour de Camille de Rocca Serra, président UMP de l'Assemblée territoriale, dans la circonscription de Sartène - Porto-Vecchio. En revanche, dans celle d'Ajaccio, le bon report des voix régionalistes sur le député-maire Divers gauche sortant Simon Renucci font pencher la balance en sa faveur, bien qu'il soit élu moins largement qu'en 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Simon Renucci CSD Simon Renucci CSD
2e Camille de Rocca Serra UMP Camille de Rocca Serra UMP

Haute-Corse

Coup de tonnerre dans ce département acquis au PRG. Le député-maire sortant de Bastia et ancien ministre Émile Zuccarelli est battu par l'UMP Sauveur Gandolfi-Scheit qui a largement bénéficié du report des voix nationalistes. Émile Zuccarelli s'étant en effet toujours refusé à l'idée de concessions avec les nationalistes, ceux-ci avaient fait de sa défaite une priorité absolue. De son côté, le président radical de gauche du conseil général Paul Giacobbi est réélu avec un faible écart face à Stéphane Grimaldi dans la circonscription de Corte - Calvi. Il perd cependant cinq points par rapport à son résultat de 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Émile Zuccarelli PRG Sauveur Gandolfi-Scheit UMP
2e Paul Giacobbi PRG Paul Giacobbi PRG

Côte-d'Or

Le département reste très stable puisque tous les sortants sont réélus, à l'exception de l'UMP Jean-Marc Nudant, qui ne se représentait pas, dans la circonscription de Dijon-Auxonne. Cependant celle-ci reste dans l'escarcelle de la droite. Du même coup, la majorité présidentielle garde l'avantage en Côte d'Or, puisqu'elle y détient quatre sièges sur cinq. Dans toutes les circonscriptions, les duels sont moins serrés qu'en 2002, y compris dans celle de Dijon-Chenôve, seule circonscription de gauche du département, où Claude Darciaux est facilement réélue.

Côtes-d'Armor

La gauche conforte ses positions dans ce département qui est, de longue date, celui qui lui est plus favorable en Bretagne. Après la prise du conseil régional en 2004, c'est un des rares départements où Ségolène Royal a dépassé 55 % des voix au second tour en 2007. Les législatives se résument donc à un raz de marée en faveur des candidats PS sauf dans la circonscription de Lamballe-Loudéac que le député UMP sortant Marc Le Fur réussit à conserver. Pour la première fois, la majorité des députés élus (trois sur cinq) sont des femmes.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Danielle Bousquet PS Danielle Bousquet PS
2e Jean Gaubert PS Jean Gaubert PS
3e Marc Le Fur UMP Marc Le Fur UMP
4e Marie-Renée Oget PS Marie-Renée Oget PS
5e Alain Gouriou PS Corinne Erhel PS

Creuse

Le département reconduit une nouvelle fois ses deux députés à l'Assemblée. Tous deux obtiennent d'ailleurs des scores confortables et en hausse comparés à ceux des précédentes législatives. Dans l'ouest du département, le député-maire socialiste sortant de Guéret Michel Vergnier passe le seuil des 60 % et réalise sa meilleure performance depuis sa première élection en 1997. Dans celle de l'est, le chevènementiste Georges Sarre, bien que né dans le département, est considéré comme un « parachuté ». C'est à la suite d'un accord avec le PS qu'il a dû abandonner sa terre d'élection du XIe arrondissement de Paris. Ceci facilite la réélection de l'UMP Jean Auclair.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Michel Vergnier PS Michel Vergnier PS
2e Jean Auclair UMP Jean Auclair UMP

Dordogne

On note une poussée à gauche dans ce département où Ségolène Royal est arrivée en tête au second tour de l'élection présidentielle (53,38 %). Si le député-maire UMP de Bergerac Daniel Garrigue surnage dans la circonscription du sud-ouest, la droite laisse échapper celle de Nontron à l’extrémité nord du département, dans laquelle le sortant ne se représentait pas. Par conséquent, le PS prend l'avantage, puisqu'il détient trois sièges sur quatre. Pascal Deguilhem prend très facilement la succession de Michel Dasseux dans le secteur de Périgueux et Germinal Peiro est reconduit pour un troisième mandat dans le secteur de Sarlat-la-Canéda.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Michel Dasseux PS Pascal Deguilhem PS
2e Daniel Garrigue UMP Daniel Garrigue UMP
3e Frédéric de Saint-Sernin UMP Michel Debet PS
4e Germinal Peiro PS Germinal Peiro PS

Doubs

La droite maintient son emprise sur le département malgré le retour de l'ancien ministre socialiste Pierre Moscovici qui récupère le siège qu'il avait perdu cinq ans plus tôt dans la très ouvrière circonscription de Sochaux. Pour la droite, cette perte est compensée par la conquête de la circonscription de Besançon-est, dans laquelle l'ancienne secrétaire d'État du gouvernement Jospin Paulette Guinchard-Kunstler ne se représentait pas. Elle revient à l'UMP Jacques Grosperrin. Dans les trois autres circonscriptions les candidats de droite sont élus, même s'il s'en faut de peu dans celle de Besançon-ouest que Françoise Branget, qui occupe le siège depuis le décès de Claude Girard en 2004, parvient à conserver pour l'UMP avec seulement 124 voix d'avance sur sa rivale socialiste Barbara Romagnan.

Drôme

Carton plein pour l'UMP qui remporte toutes les circonscriptions du département. Dix ans auparavant, en 1997, le PS avait réalisé la même opération. L'orientation politique du département s'est complètement transformée en seulement deux législatives. Le recul de la gauche, acté en 2002, s'est transformé en déroute après le ralliement d'Éric Besson à Nicolas Sarkozy. Le transfuge du PS offre la circonscription de Montélimar, la seule qui avait résisté à la vague bleue de 2002, à Franck Reynier, qu'il avait battu en 2002. Les députés des autres circonscriptions sont tous réélus.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Patrick Labaune UMP Patrick Labaune UMP
2e Éric Besson PS Franck Reynier UMP
3e Hervé Mariton UMP Hervé Mariton UMP
4e Gabriel Biancheri UMP Gabriel Biancheri UMP

Eure

Stabilité parfaite dans ce département ou l'équilibre politique reste identique à 2002 et favorable à la majorité présidentielle, qui totalise toujours quatre sièges sur cinq. Tous les sortants sont reconduits, en dehors de Jean-Louis Debré, qui a abandonné son siège après sa nomination à la tête du Conseil constitutionnel. Il échoit à Bruno Le Maire, ancien directeur de cabinet de Dominique de Villepin à Matignon. La meilleure performance est réalisée par le ministre centriste de la Défense Hervé Morin, réélu dès le premier tour dans la circonscription de Bernay. Chef de file du groupe UDF dans la précédente Assemblée, il n'a pas suivi les options du président de son parti François Bayrou et s'est rallié à Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle. Il fonde et préside le Nouveau Centre, qui maintient l'alliance traditionnelle des centristes avec la droite. Une fois encore, François Loncle est le seul socialiste rescapé, dans la circonscription de Louviers au nord du département.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Louis Debré UMP Bruno Le Maire UMP
2e Jean-Pierre Nicolas UMP Jean-Pierre Nicolas UMP
3e Hervé Morin UDF Hervé Morin NC
4e François Loncle PS François Loncle PS
5e Franck Gilard UMP Franck Gilard UMP

Eure-et-Loir

La majorité présidentielle conserve les quatre circonscriptions de ce département solidement ancré à droite. Toutefois, le député-maire UMP sortant de Chartres Jean-Pierre Gorges a bien failli perdre son siège. Il n'est réélu qu'avec seulement 59 voix d'avance à l'occasion d'un scrutin contesté et plus tard invalidé par le Conseil constitutionnel. A contrario, Philippe Vigier, chef de file du groupe centriste au conseil régional, emporte dès le premier tour la circonscription de Châteaudun, jusqu'ici détenue par l'UMP. Il bénéficie de l'accord passé entre le Nouveau Centre et le parti présidentiel.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Pierre Gorges UMP Jean-Pierre Gorges UMP
2e Gérard Hamel UMP Gérard Hamel UMP
3e François Huwart PRG Laure de La Raudière UMP
4e Alain Venot UMP Philippe Vigier NC

Finistère

Porté par une dynamique favorable, le PS reprend l'avantage en contrôlant cinq circonscriptions contre trois à l'UMP. Dans le détail, seules deux circonscriptions passent de droite à gauche: la 1re, tenue par la droite depuis 1993 et la 7e ou l'électorat centriste s'est beaucoup plus reporté sur la candidate socialiste par rapport à 2002, évolution notée dans toute la Bretagne. Tous les autres députés sortants sont réélus. Alors que ces élections débouchent sur une forte progression de la représentation féminine à l'Assemblée nationale, le Finistère, qui avait envoyé plus de femmes que d'hommes à Paris en 2002, est à contre-courant de la tendance nationale, revenant à une parité parfaite au détriment de Marcelle Ramonet.

Gard

Favorisée par la chute du FN, qui ne peut se maintenir dans aucune circonscription, la droite manque de peu de remporter tous les sièges du département. Seul William Dumas, dans la 5e, parvient à sauver l'honneur pour la gauche, en prenant difficilement la succession de Damien Alary. Le PCF poursuit son déclin. Dans la 1re, Alain Clary, qui avait perdu son siège en 2002, ne termine que troisième au premier tour. Dans la 4e, son ancien collègue, Patrick Malavieille parvient à triompher de la candidate socialiste au premier tour mais est plus largement battu qu'en 2002 au second.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Yvan Lachaud UMP Yvan Lachaud NC
2e Étienne Mourrut UMP Étienne Mourrut UMP
3e Jean-Marc Roubaud UMP Jean-Marc Roubaud UMP
4e Max Roustan UMP Max Roustan UMP
5e William Dumas PS William Dumas PS

Haute-Garonne

C'est le grand chelem pour le PS, qui, à contre courant de la tendance nationale, remporte le plus large succès jamais vu depuis le découpage de 1988. Tous les députés socialistes sortants sont réélus sauf dans la 6eMonique Iborra succède facilement à Hélène Mignon, qui ne se représentait pas. Ce sont deux autres femmes, Martine Martinel dans la 4e et Catherine Lemorton, dans la 1re (qui était la dernière circonscription à n'avoir jamais basculé à gauche), qui complètent cette victoire éclatante, permettant le respect parfait de la parité dans la Haute-Garonne.

Gers

Carton plein pour le PS dans ce département qui a placé Ségolène Royal en tête au second tour de la présidentielle. Philippe Martin est réélu sans surprise dans la 1re et Gisèle Biémouret arrache la 2e à Gérard Dubrac.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Philippe Martin PS Philippe Martin PS
2e Gérard Dubrac UMP Gisèle Biémouret PS

Gironde

La gauche remporte ces élections en gagnant trois sièges sur la droite grâce à un trio féminin.

Michèle Delaunay réussi le plus bel exploit en remportant la 2e circonscription, historiquement acquise à la droite depuis Jacques Chaban-Delmas, face à Alain Juppé, qui doit démissionner du gouvernement.

Pascale Got, dans la 5e, et Martine Faure dans la 9e, reprennent deux des trois circonscriptions perdues par le PS en 2002.

Hérault

Le rapport de force reste stable avec cinq circonscriptions pour la droite et deux pour la gauche. André Vézinhet reprend la 2e pour le PS, tandis que François Liberti, ne bénéficiant plus de la présence d'un candidat FN au second tour, perd la 7e au profit de l'UMP.

Ille-et-Vilaine

La gauche contrôle la majorité des circonscriptions du département à l'issue de ces élections. Dans la 3e, Marcel Rogemont récupère le siège qu'il avait perdu en 2002 après avoir affronté la candidate investie par le PS au 1er tour. Dans la 6e, Thierry Benoit bénéficie du report des voix des électeurs de gauche et l'emporte sur Marie-Thérèse Boisseau.

Indre

Le scrutin est favorable à la gauche qui reprend la 1re, grâce à Michel Sapin. La 3e, qui avait failli basculer à droite en 2002, est cette fois facilement conservée par Jean-Paul Chanteguet. La 2e vote une nouvelle fois à droite, mais Nicolas Forissier est élu moins largement qu'en 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Yves Hugon UMP Michel Sapin PS
2e Nicolas Forissier UMP Nicolas Forissier UMP
3e Jean-Paul Chanteguet PS Jean-Paul Chanteguet PS

Indre-et-Loire

Le PS reprend deux circonscriptions à la droite : Jean-Patrick Gille remporte la 1re face à l'ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres et Marisol Touraine récupère la 3e qu'elle avait perdue en 2002.

Isère

Les résultats confirment l'implantation de la gauche dans le Sud tandis que la droite reste solidement ancrée dans le Nord. Les députés sont élus largement (au premier tour dans la 7e, avec des scores d'environ 60 % dans les 1re, 2e, 3e, 4e, 6e et 9e). Seules les 5e et 8e offrent des duels plus serrés. La progression de la gauche permet à François Brottes d'être réélu plus largement qu'en 2002, mais reste insuffisante pour inquiéter Jacques Remiller. Deux circonscriptions changent de couleur politique. La 2e, dans laquelle la place du sortant Gilbert Biessy, qui ne représentait pas, est convoitée par deux candidats communistes, ce qui profite finalement au socialiste Michel Issindou. La 1re, pour sa part, voit l'affrontement entre le député sortant Richard Cazenave et Alain Carignon qui tente un retour en politique. Ce dernier devance son adversaire de droite de justesse au premier tour mais la défiance des électeurs à son encontre se manifeste au second tour, puisqu'il est le candidat le plus largement battu du département. La socialiste Geneviève Fioraso fait ainsi basculer une circonscription tenue par la droite depuis 1988.

Jura

Ces législatives sont une déroute pour la gauche. Dans la 1re, Jacques Pélissard est une nouvelle fois réélu au premier tour. Dans la 2e, où les socialistes ne présentaient même pas de candidat, la première candidate se réclamant de la gauche arrive en cinquième position. Enfin, dans la 3e, Jean-Marie Sermier sort facilement vainqueur du second tour l'opposant à Patrick Viverge.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jacques Pélissard UMP Jacques Pélissard UMP
2e Jean Charroppin UMP Marie-Christine Dalloz UMP
3e Jean-Marie Sermier UMP Jean-Marie Sermier UMP

Landes

Les trois députés socialistes sortants sont reconduits dans ce département ancré à gauche. Seul Henri Emmanuelli obtient moins de voix qu'en 2002 mais sa réélection reste la plus confortable.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Alain Vidalies PS Alain Vidalies PS
2e Jean-Pierre Dufau PS Jean-Pierre Dufau PS
3e Henri Emmanuelli PS Henri Emmanuelli PS

Loir-et-Cher

Les trois députés sortants sont reconduits. Nicolas Perruchot l'emporte de nouveau de justesse dans la première, tandis que Patrice Martin-Lalande emporte facilement un quatrième mandat consécutif dans la deuxième. Dans la 3e, Maurice Leroy doit cette fois-ci attendre le second tour pour être réélu.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Nicolas Perruchot UDF Nicolas Perruchot NC
2e Patrice Martin-Lalande UMP Patrice Martin-Lalande UMP
3e Maurice Leroy UDF Maurice Leroy NC

Loire

Le PS reprend la circonscription de Saint-Étienne-Nord (1re) grâce à Régis Juanico, qui était soutenu par le député sortant Gilles Artigues, éliminé au premier tour. Jean-Louis Gagnaire s'empare de la 2e qui était détenue par Christian Cabal depuis 1988. Le PCF recule encore dans la circonscription de Firminy (4e), au profit du PS.

Haute-Loire

Dans la circonscription de l'est (1re), Laurent Wauquiez, étoile montante de l'UMP, est largement élu dès le premier tour. Dans l'ouest (2e), Jean Proriol, élu depuis la création de la circonscription en 1988, conserve son siège mais perd plus de quatre points par rapport à 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Laurent Wauquiez UMP Laurent Wauquiez UMP
2e Jean Proriol UMP Jean Proriol UMP

Loire-Atlantique

Le rapport de force entre les deux coalitions s'inverse de nouveau par rapport à l'élection précédente : la gauche détient six sièges contre quatre pour la droite. Le conseil général, dominé par la droite depuis 1790, a basculé à gauche en 2004. Ce sont d'ailleurs deux candidats bien implantés localement, François de Rugy dans la 1re et Michel Ménard dans la 5e qui prennent des circonscriptions à la droite. Aucun député n'est élu au premier tour alors qu'il y en avait trois en 2002. Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, est le député le mieux élu.

Loiret

La droite réussi une fois de plus le grand schelem dans le Loiret, bien que ses candidats soient moins bien élus qu'en 2002, à l'exception de Jean-Pierre Door, qui remporte la 4e circonscription dès le premier tour. Seule la 1re circonscription change de député avec l'élection du neveu d'Antoine Carré.

Lot

Le PRG reprend la circonscription du sud-est (1re), tandis que dans celle de Figeac (2e), le député socialiste sortant est une nouvelle fois reconduit.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Michel Roumégoux UMP Dominique Orliac PRG
2e Jean Launay PS Jean Launay PS

Lot-et-Garonne

Jean Dionis du Séjour et Michel Diefenbacher sont réélus mais le parachutage du juge Jean-Louis Bruguière dans la 3e circonscription, à la suite du retrait d'Alain Merly, permet à Jérôme Cahuzac, mieux implanté localement, de reprendre le siège qu'il avait perdu en 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean Dionis du Séjour UDF Jean Dionis du Séjour NC
2e Michel Diefenbacher UMP Michel Diefenbacher UMP
3e Alain Merly UMP Jérôme Cahuzac PS

Lozère

La Lozère penche une nouvelle fois à droite en reconduisant les deux députés UMP sortants.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Francis Saint-Léger UMP Francis Saint-Léger UMP
2e Pierre Morel-À-L'Huissier UMP Pierre Morel-À-L'Huissier UMP

Maine-et-Loire

Contrairement à 2002, la droite ne réussit pas à remporter tous les sièges du département. Le socialiste Marc Goua l'emporte en effet dans la 2e circonscription alors que tous les autres députés UMP sortants sont facilement reconduits.

Manche

La droite domine encore largement ces élections malgré la perte de la circonscription de Cherbourg (5e) où Bernard Cazeneuve prend sa revanche sur Jean Lemière qui l'avait battu en 2002. Dans la 1re circonscription, Philippe Gosselin prend facilement la succession de Jean-Claude Lemoine malgré la présence d'un autre candidat soutenu par la Majorité Présidentielle au premier tour. Dans la 2e circonscription, le parachutage de Philippe Bas est mal accueilli et c'est Guénhaël Huet qui l'emporte.

Marne

Comme en 2002, les six circonscriptions votent à droite. Charles de Courson et Philippe-Armand Martin sont réélus dès le premier tour, Catherine Vautrin et Benoist Apparu s'imposent facilement tandis que Jean-Claude Thomas et Renaud Dutreil sont assez aisément (ré)élus malgré des dissidents de droite au premier tour.

CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
PartiNom% suf. expr.PartiNom% suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1reUMPRenaud Dutreil38,84 %53,72 %PSÉric Quénard23,93 %46,28 %
2eUMPCatherine Vautrin47,75 %56,93 %PSAdeline Hazan26,17 %43,07 %
3eUMPJean-Claude Thomas33,54 %53,70 %PSNathalie Dahm20,52 %46,30 %
4eUMPBenoist Apparu42,36 %58,94 %PSGérard Berthiot22,20 %41,06 %
5eNCCharles de Courson61,19 %-PSMarie-Claude Yon16,66 %-
6eUMPPhilippe Martin51,72 %-PSDaniel Lemaire19,65 %-

Haute-Marne

Dans ce département ancré à droite, les deux députés sortants l'emportent facilement dès le premier tour. Dans la circonscription du nord (2e), les divisions de la gauche permettent au FN d'arriver à nouveau en seconde position, malgré un net recul par rapport à 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Luc Chatel UMP Luc Chatel UMP
2e François Cornut-Gentille UMP François Cornut-Gentille UMP

Mayenne

Jean Arthuis, président du conseil général, a soutenu François Bayrou lors de l'élection présidentielle. Le département est donc le théâtre d'une forte lutte entre l'UMP et le MoDem. Dans la 1re circonscription, Guillaume Garot est élu grâce aux voix du candidat MoDem. Dans la 2e circonscription, Marc Bernier parvient à conserver son siège malgré le fort report de voix sur la candidate MoDem entre les deux tours. En revanche, dans la 3e circonscription, Yannick Favennec est facilement réélu au premier tour, alors qu'il avait du affronter trois autres candidats de droite en 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re François d'Aubert UMP Guillaume Garot PS
2e Marc Bernier UMP Marc Bernier UMP
3e Yannick Favennec UMP Yannick Favennec UMP

Meurthe-et-Moselle

Après la vague rose de 1997 et la vague bleue de 2002, ces élections sont beaucoup plus équilibrées, avec une répartition presque égale des circonscriptions (trois pour le PS, qui reprend les 2e et 7e circonscriptions et quatre pour l'UMP). Les scores de Jacques Lamblin, qui réussit brillamment la succession de François Guillaume dans la 4e circonscription, et de Jean-Yves Le Déaut, qui conserve facilement le siège de la 6e circonscription qu'il occupe depuis 1986, sont notables.

Meuse

Malgré la persistance de tensions au sein de la droite locale, le résultat des législatives traduit mieux qu'en 2002 le positionnement politique des électeurs du département. Ainsi, Bertrand Pancher profite de la retraite de François Dosé pour ramener la 1re dans le giron de l'UMP. En revanche, dans la 2e, Jean-Louis Dumont retrouve son siège avec plus de facilité que lors de la précédente élection.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re François Dosé PS Bertrand Pancher UMP
2e Jean-Louis Dumont PS Jean-Louis Dumont PS

Morbihan

C'est à nouveau la stabilité qui caractérise ce scrutin bien que les députés UMP soient élus beaucoup moins facilement qu'en 2002. Le rapport de force est toujours de cinq sièges pour la droite contre un pour la gauche. Dans la seule circonscription socialiste (la 5e), Françoise Olivier-Coupeau succède à Jean-Yves Le Drian, tandis que Michel Grall récupère le siège de Aimé Kergueris dans la 2e circonscription.

Moselle

Dans ce département, un statu quo parfait caractérise ces élections. Les huit députés sortants qui se représentent sont réélus tandis que les deux derniers (André Berthol dans la 7e circonscription et Jean-Marie Aubron dans la 8e) sont remplacés par des députés du même parti (respectivement André Wojciechowski et Aurélie Filippetti).

Nièvre

Aucun changement dans ce département ancré à gauche: aucun des trois députés socialistes sortants n'est inquiété.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Martine Carrillon-Couvreur PS Martine Carrillon-Couvreur PS
2e Gaëtan Gorce PS Gaëtan Gorce PS
3e Christian Paul PS Christian Paul PS

Nord

Bien que le département ait placé le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy, en tête au soir du 2d tour de l'élection présidentielle (ce qui n'était pas arrivé depuis 1965 dans le cadre d'un duel gauche-droite), les législatives de 2007 marquent une légère remontée de la gauche qui obtient 13 sièges contre 11 à la droite (alors qu'il y avait égalité pendant la XIIe législature). Les socialistes Alain Cacheux, dans la 3e circonscription, et Dominique Baert, dans la 8e circonscription, retrouvent les sièges qu'ils avaient perdus en 2002. En revanche, Françoise Hostalier fait basculer la 15e circonscription à droite. Contrairement à 2002, le Front national ne parvient pas à se maintenir au second tour dans les 12e et 23e circonscriptions.

Oise

Les sept députés sortants sont réélus et l'UMP confirme le bon résultat de 2002 en conservant six des sept circonscriptions.

Orne

Les trois députés sortants sont réélus. La victoire d'Yves Deniaud est moins large qu'en 2002 mais Jean-Claude Lenoir et Sylvia Bassot sont de nouveau élus dès le premier tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Yves Deniaud UMP Yves Deniaud UMP
2e Jean-Claude Lenoir UMP Jean-Claude Lenoir UMP
3e Sylvia Bassot UMP Sylvia Bassot UMP

Pas-de-Calais

Le rapport de force reste inchangé : le PS emporte douze des quatorze circonscriptions. Contrairement à 2002, l'UMP parvient à accéder au second tour en devançant le FN dans les 11e, 12e et 13e circonscriptions. Seule candidate de son parti à pouvoir se maintenir au second tour sur l'ensemble de la France, Marine Le Pen réalise un excellent résultat dans la 14e circonscription.

Puy-de-Dôme

Aucun changement dans ce département : tous les députés sont réélus pour un nouveau mandat. Les parlementaires de gauche obtiennent plus de voix qu'en 2002, mais Louis Giscard d'Estaing, seul élu de droite, conserve son siège dans la 3e circonscription.

Pyrénées-Atlantiques

Tous les députés élus en 2002 retrouvent leurs sièges. Le nouveau positionnement politique de François Bayrou, arrivé en tête dans le département au 1er tour de l'élection présidentielle, entraine un report des voix des électeurs centristes largement favorable aux candidats socialistes. Inversement, dans la 4e circonscription, Jean Lassalle, contraint à une triangulaire, bénéficie du soutien d'une partie des électeurs de gauche malgré la présence d'un candidat PS.

Hautes-Pyrénées

Les trois députés sortants sont facilement réélus dans ce département qui confirme son ancrage à gauche.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Pierre Forgues PS Pierre Forgues PS
2e Chantal Robin-Rodrigo PRG Chantal Robin-Rodrigo PRG
3e Jean Glavany PS Jean Glavany PS

Pyrénées-Orientales

Il s'agit de l'un des rares départements où la "vague bleue" est encore plus importante qu'en 2002. La droite conserve facilement les trois sièges acquis lors des précédentes législatives et réalise le grand chelem grâce à Jacqueline Irles qui s'empare de la 4e circonscription à la faveur des divisions de la gauche.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Daniel Mach UMP Daniel Mach UMP
2e Arlette Franco UMP Arlette Franco UMP
3e François Calvet UMP François Calvet UMP
4e Henri Sicre PS Jacqueline Irles UMP

Bas-Rhin

Le PS parvient une fois de plus à sauver la 1re circonscription, avec un écart plus important qu'en 2002. Mais les socialistes cèdent du terrain face au MoDem dans le reste du département (François Bayrou y est arrivé en seconde position, devant Ségolène Royal, lors de l'élection présidentielle). L'effondrement du FN favorise l'élection de six des huit députés UMP au premier tour.

Haut-Rhin

La droite conserve toutes les circonscriptions. Comme dans le département voisin du Bas-Rhin, la forte baisse du FN favorise l'élection de cinq des sept députés de droite au premier tour. Éric Straumann, élu dans la 1re circonscription, est membre de l'UMP mais son parti avait accordé son investiture au député sortant, Gilbert Meyer, qu'il a largement battu au second tour. Bien que François Bayrou ait devancé Ségolène Royal, au premier tour de l'élection présidentielle, le PS contient mieux la hausse du MoDem que dans le Bas-Rhin.

Rhône

La gauche progresse fortement dans les quatre circonscriptions lyonnaises, au point de faire élire des députés socialistes dans deux d'entre elles (la 2e et la 3e), ce qui n'était jamais arrivé depuis le découpage électoral de 1988. L'implantation du PS (aux municipales de 2001 et aux cantonales de 2004), les changements sociologiques ainsi que l'attitude très anti-UMP des ténors du MoDem Anne-Marie Comparini et Azouz Begag, ont contribué à ce bouleversement politique.

Dans le reste du département, l'équilibre gauche-droite reste sensiblement identique : la gauche est légèrement majoritaire dans les circonscriptions de l'est de l'agglomération lyonnaise (6e, 7e et 14e) tandis que le reste du département reste très favorable à la droite. Martine David, qui avait bénéficié d'une triangulaire avec la candidate UMP et le vice-président du FN, Bruno Gollnisch, en 2002, perd logiquement la 13e circonscription au profit de Philippe Meunier.

Haute-Saône

Le département est représentatif de la tendance nationale : deux des trois députés UMP (Alain Joyandet dans la 1re circonscription et Michel Raison dans la 3e) profitent de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République un mois plus tôt et sont réélus au premier tour, alors que Maryvonne Briot chute face à Jean-Michel Villaumé dans la 2e circonscription, victime de la remobilisation de l'électorat de gauche au second tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Alain Joyandet UMP Alain Joyandet UMP
2e Maryvonne Briot UMP Jean-Michel Villaumé PS
3e Michel Raison UMP Michel Raison UMP

Saône-et-Loire

Les résultats sont extrêmement serrés sauf dans la 1re circonscription, fief de Gérard Voisin depuis 1993. La gauche ne parvient pas à reprendre les deux circonscriptions perdues en 2002 (la 2e et la 3e) mais Christophe Sirugue parvient à faire basculer la 5e circonscription qui n'avait jamais élu un député de gauche. Arnaud Montebourg est mis en difficulté dans la 6e circonscription : il est réélu avec moins de 400 voix d'avance sur Arnaud Danjean.

Sarthe

Le premier ministre François Fillon espérait réaliser le grand chelem comme en 2002. Il est lui-même réélu dès le premier tour dans la 4e, face à Stéphane Le Foll, le directeur de cabinet de François Hollande. Dans la 1re, acquise à la droite, Fabienne Labrette-Ménager prend facilement la succession de Pierre Hellier. Béatrice Pavy, dans la 3e et Dominique Le Mèner, dans la 5e, conservent les sièges pris au PS en 2002 en obtenant des scores voisins de ceux des précédentes législatives. Mais Marietta Karamanli l'emporte dans la 2e et prive la droite d'un cinquième siège. Sur cinq députés élus, trois sont des femmes.

Savoie

Comme en 2002, les trois circonscriptions de la Savoie envoient des députés UMP à l'Assemblée. Dans la 1re, Dominique Dord est mieux élu que lors des précédentes élections où il avait dû affronter un second tour. Dans la 2e, Hervé Gaymard retrouve également son siège au premier tour en réalisant un score identique aux élections de 2002. En revanche, dans la 3e, le second duel entre Bernadette Laclais et Michel Bouvard est plus serré mais tourne malgré tout une nouvelle fois à l'avantage du sortant.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Dominique Dord UMP Dominique Dord UMP
2e Hervé Gaymard UMP Hervé Gaymard UMP
3e Michel Bouvard UMP Michel Bouvard UMP

Haute-Savoie

Ce département, fortement ancré à droite, ne réserve pas de grande surprise. Trois des cinq députés sont élus au premier tour (dont Bernard Accoyer, futur président de l'Assemblée nationale) . Dans la 5e, il ne manque que 414 voix à Marc Francina pour faire de même. Le second tour, face à Clotilde Verguet, qualifiée avec seulement 333 voix d'avance sur le candidat MoDem, est une formalité. C'est finalement dans la 2e que le résultat est le plus serré. Le duel fratricide entre le député sortant Bernard Bosson, candidat officiel de la majorité présidentielle, et Lionel Tardy tourne à l'avantage de ce dernier.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Bernard Accoyer UMP Philippe Gosselin UMP
2e Bernard Bosson UDF Lionel Tardy UMP
3e Martial Saddier UMP Martial Saddier UMP
4e Claude Birraux UMP Claude Birraux UMP
5e Marc Francina UMP Marc Francina UMP

Paris

Seine-Maritime

La gauche remporte ces législatives en prenant trois sièges à la droite (1re, 6e et 11e circonscriptions). Laurent Fabius, dans la 4e circonscription, est le candidat le mieux élu. La droite conserve trois des cinq fauteuils pris à la gauche en 2002 (9e, 10e et 12e circonscriptions). Ce sont les seules circonscriptions du département où les candidats UMP réalisent un meilleur résultat qu'en 2002.

Seine-et-Marne

L'UMP réalise à nouveau le carton plein, malgré le basculement du département à gauche lors des cantonales de 2004. Didier Julia, plus ancien député de France avec 40 ans de mandat sans interruption, est réélu pour la 11e fois dans la 2e circonscription, malgré la candidature du maire de Fontainebleau, Frédéric Valletoux. Jean-François Copé, futur président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, est réélu dès le premier tour dans la 6e circonscription.

Yvelines

Les Yvelines envoient un seul nouveau député à l'Assemblée nationale : Christian Blanc, élu dans la 3e circonscriptionAnne-Marie Idrac ne se représentait pas. La droite domine largement la gauche et remporte la moitié des circonscriptions dès le premier tour. Au second tour, les résultats les plus serrés ont lieu dans les deux circonscriptions qui avaient basculées à gauche en 1997 : la 8e et la 11e.

Deux-Sèvres

« L'effet Ségolène » (qui ne se représente pas dans la 2e circonscription au profit de Delphine Batho), associé à une évolution progressive de l'électorat du département vers la gauche, permet au PS de gagner trois des quatre sièges.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Geneviève Perrin-Gaillard PS Geneviève Perrin-Gaillard PS
2e Ségolène Royal nsrp PS Delphine Batho PS
3e Jean-Marie Morisset UMP Jean-Marie Morisset UMP
4e Dominique Paillé UMP Jean Grellier PS

Somme

La droite domine à nouveau ces législatives mais la vague bleue marque un reflux par rapport à 2002. Gilbert Mathon parvient à reprendre la 4e circonscription, perdue par le PS cinq ans plus tôt, tandis que Vincent Peillon échoue à moins de 150 voix de son adversaire UMP dans la 3e. Maxime Gremetz, qui s'est présenté contre le candidat investi par le PCF dans la 1re circonscription, est un des députés de gauche les mieux élus de France au soir du second tour. Le Nouveau Centre obtient deux députés, en conservant les deux circonscriptions détenues par l'UDF depuis 2002.

Tarn

Le seul changement notable est la succession réussie de Paul Quilès dans la 1re circonscriptionJacques Valax est largement élu.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Paul Quilès PS Jacques Valax PS
2e Thierry Carcenac PS Thierry Carcenac PS
3e Philippe Folliot Divers droite Philippe Folliot Divers droite
4e Bernard Carayon UMP Bernard Carayon UMP

Tarn-et-Garonne

Les résultats sont serrés : Roland Garrigues ne parvient pas à reprendre la 1re circonscription mais Sylvia Pinel s'impose dans la 2e.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Brigitte Barèges UMP Brigitte Barèges UMP
2e Jacques Briat UMP Sylvia Pinel PRG

Var

L'effondrement du FN permet à l'UMP d'emporter six des sept sièges dès le premier tour. Le département est l'un de ceux qui ont le plus voté pour Nicolas Sarkozy aux deux tours de l'élection présidentielle.

Vaucluse

Comme dans tous les départements, le recul du FN profite à l'UMP. Le seul évènement notable est la défaite du député sortant Maurice Giro dans la 2e circonscription. N'ayant pas obtenu l'investiture de l'UMP, il se présente tout de même mais est largement distancé au premier tour par le candidat socialiste et Jean-Claude Bouchet. Ce dernier est facilement élu au second tour.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Marie-Josée Roig UMP Marie-Josée Roig UMP
2e Maurice Giro UMP Jean-Claude Bouchet UMP
3e Jean-Michel Ferrand UMP Jean-Michel Ferrand UMP
4e Thierry Mariani UMP Thierry Mariani UMP

Vendée

Jean-Luc Préel est réélu dans la 1re circonscription après un premier tour difficile où un candidat DVD est arrivé en deuxième position avant d'accepter de se retirer pour éviter une triangulaire qui aurait pu être favorable au PS. Dans la 4e circonscription, Véronique Besse prend facilement la succession de Philippe de Villiers.

Vienne

La nomination de Jean-Pierre Raffarin comme premier ministre avait favorisé la droite en 2002, la candidature de Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes depuis 2004, à l'élection présidentielle, permet à la gauche d'inverser le rapport de force, avec l'élection de Catherine Coutelle et de Jean-Michel Clément dans les 2e et 3e circonscriptions.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Alain Claeys PS Alain Claeys PS
2e Jean-Yves Chamard UMP Catherine Coutelle PS
3e Arnaud Lepercq UMP Jean-Michel Clément PS
4e Jean-Pierre Abelin UDF Jean-Pierre Abelin NC

Haute-Vienne

Bastion de la gauche depuis le début du siècle, la Haute-Vienne envoie quatre députés socialistes à l'Assemblée nationale, tous vainqueurs contre des candidats UMP. Contrairement à 2002, Alain Marsaud n'a pas pu résister dans la 1re circonscription, centrée sur le secteur urbain de Limoges, qui est remportée par Monique Boulestin, adjointe au maire Alain Rodet, qui lui est confortablement réélu dans la 4e. Les deux autres sortants socialistes des 2e et 3e circonscriptions sont eux aussi largement reconduits.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Alain Marsaud UMP Monique Boulestin PS
2e Daniel Boisserie PS Daniel Boisserie PS
3e Marie-Françoise Pérol-Dumont PS Marie-Françoise Pérol-Dumont PS
4e Alain Rodet PS Alain Rodet PS

Vosges

Les quatre députés UMP sont confortablement réélus.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Michel Heinrich UMP Michel Heinrich UMP
2e Gérard Cherpion UMP Gérard Cherpion UMP
3e François Vannson UMP François Vannson UMP
4e Jean-Jacques Gaultier UMP Jean-Jacques Gaultier UMP

Yonne

Le mauvais report des voix centristes ne parvient pas à empêcher l'UMP de conserver les trois sièges. Marie-Louise Fort succède à Philippe Auberger dans la 3e circonscription mais avec un résultat largement inférieur à celui obtenu par son prédécesseur en 2002.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Jean-Pierre Soisson UMP Jean-Pierre Soisson UMP
2e Jean-Marie Rolland UMP Jean-Marie Rolland UMP
3e Marie-Louise Fort UMP Marie-Louise Fort UMP

Territoire de Belfort

Les deux députés sortants sont reconduits plus facilement qu'en 2002. Dans la 1re circonscription, Damien Meslot manque de quatre voix sa réélection au premier tour, tandis que dans la 2e, Jean-Pierre Chevènement mène le « combat de trop » face à Michel Zumkeller.

Députés sortants et élus ( )
Circonsription Député sortant Parti Député élu ou réélu Parti
1re Damien Meslot UMP Damien Meslot UMP
2e Michel Zumkeller UMP Michel Zumkeller UMP

Essonne

Les équilibres ne sont pas modifiés par rapport aux législatives précédentes. Les dix députés sortants sont réélus. Nicolas Dupont-Aignan, qui a quitté l'UMP mais a appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, est le mieux élu du département dans la 8e circonscription. En revanche, Pierre Lasbordes ne devance que de 200 voix sa concurrente socialiste dans la 5e circonscription.

Hauts-de-Seine

Terre d'élection du nouveau président de la République, les Hauts-de-Seine envoient à nouveau dix députés de droite à l'Assemblée nationale. Cinq d'entre eux sont élus dès le premier tour dont Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui succède à Nicolas Sarkozy dans la 6e circonscription. La candidature de Jean-Christophe Fromentin a néanmoins convaincu une partie non négligeable des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2002. Le renouvellement a lieu dans le camp communiste où deux des trois députés sont élus pour la première fois. Les socialistes, battus au premier tour dans les « îlots rouges », n'obtiennent aucun siège.

Seine-Saint-Denis

Comme en 2002, neuf sièges reviennent à la gauche et quatre à la droite. Le PCF perd la 3e circonscription : au premier tour, le candidat désigné pour succéder à Muguette Jacquaint arrive en troisième position derrière les candidats du PS et de l'UMP. Dans la 7e circonscription, Mouna Viprey se retire conformément à l'accord traditionnel de désistement réciproque en faveur du candidat de gauche le mieux entre le PS et le PCF, alors qu'elle aurait pu inquiéter le député apparenté communiste Jean-Pierre Brard. À droite, Patrice Calmejane, dans la 8e, et Gérard Gaudron, dans la 10e circonscription, parviennent à prendre la suite de Robert Pandraud et Jean-Claude Abrioux.

Val-de-Marne

La droite gagne un siège de plus sur la gauche grâce à Didier Gonzales qui l'emporte avec moins de 150 voix d'avance sur Roger-Gérard Schwartzenberg, élu depuis 1988 dans la 3e circonscription. Le communiste Pierre Gosnat prend facilement la succession de Jean-Claude Lefort dans la 10e circonscription.

Val-d'Oise

Dominique Strauss-Kahn devient le seul représentant du PS dans le département après la victoire sur le fil (un peu moins de 300 voix d'avance) de Yanick Paternotte sur Jean-Pierre Blazy dans la 9e circonscription. Claude Bodin succède à Francis Delattre dans la 4e circonscription.

Guadeloupe

Contrairement à 2002, une certaine stabilité marque ces élections puisqu'un seul député sortant (Joël Beaugendre, battu par Jeanny Marc dans la 3e circonscription) n'est pas reconduit.

Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
Parti Nom % suf. expr. Parti Nom % suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1re DVG Éric Jalton, sortant 42,34 % 62,71 % DVD Josette Jerpan 22,34 % 37,29 %
2e UMP Gabrielle Louis-Carabin, sortante 35,88 % 54,87 % DVG Ernest Moutoussamy 33,48 % 45,13 %
3e DVG Jeanny Marc 19,01 % 58,11 % UMP Joël Beaugendre, sortant 27,15 % 41,89 %
4e PS Victorin Lurel, sortant 48,83 % 52,58 % DIV Albert Dorville 38,79 % 47,42 %

Martinique

Serge Letchimy reprend l'ancien siège d'Aimé Césaire pour le PPM en écrasant Philippe Edmond-Mariette dans la 3e circonscription.

Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
Parti Nom % suf. expr. Parti Nom % suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1re PS Louis-Joseph Manscour, sortant 34,88 % 55,02 % UMP Yan Anselme Monplaisir 23,82 % 44,98 %
2e UMP Alfred Almont, sortant 45,01 % 51,83 % DVG Catherine Conconne 27,37 % 48,17 %
3e DVG Serge Letchimy 51,37 %[1] 67,77 % DVG Philippe Edmond-Mariette, sortant[2] 23,17 % 32,23 %
4e REG Alfred Marie-Jeanne, sortant 51,95 %[1] 68,46 % UMP André Lesueur 26,28 % 31,54 %

Guyane

Grâce au très bon report des voix du candidat régionaliste, Chantal Berthelot fait tomber Léon Bertrand, élu de la 2e circonscription depuis sa création en 1988.

CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
PartiNom% suf. expr.PartiNom% suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1reDVGChristiane Taubira, sortante36,67 %63,41 %UMPRémy-Louis Budoc23,68 %36,59 %
2eDVGChantal Berthelot23,22 %52,87 %UMPLéon Bertrand, sortant42,04 %47,13 %

La Réunion

Didier Robert, qui succède à André Thien Ah Koon, frappé d'inégibilité, dans la 3e circonscription est le candidat le mieux élu alors qu'il est opposé au président de la région, Paul Vergès. Le PS renforce ses positions en conservant la 4e circonscription et en s'emparant de la 5e.

Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
Parti Nom % suf. expr. Parti Nom % suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1re UMP René-Paul Victoria, sortant 28,55 % 51,46 % PS Gilbert Annette 25,28 % 48,54 %
2e PCR Huguette Bello, sortante 46,67 % 59,61 % DVD Alain Bénard 35,77 % 40,39 %
3e UMP Didier Robert 44,71 % 62,42 % PCR Paul Vergès 20,80 % 37,58 %
4e PS Patrick Lebreton 33,06 % 58,51 % UMP Michel Fontaine 31,64 % 41,79 %
5e PS Jean-Claude Fruteau 32,55 % 59,95 % UMP Bertho Audifax, sortant 31,27 % 40,05 %

Saint-Pierre-et-Miquelon

La chute est brutale pour le député sortant qui perd plus de vingt points par rapport à 2002 et laisse son siège à Annick Girardin.

CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
PartiNom% suf. expr.PartiNom% suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1rePRGAnnick Girardin31,06 %51,27 %UMPGérard Grignon, sortant35,31 %48,73 %

Mayotte

Abdoulatifou Aly, soutenu par le MoDem, l'emporte sur le député UMP sortant.

Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
Parti Nom % suf. expr. Parti Nom % suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1re DIV Abdoulatifou Aly 21,39 % 56,28 % UMP Mansour Kamardine, sortant 27,92 % 43,72 %

Wallis-et-Futuna

Comme dans la majorité des DOM-TOM, les législatives sont fatales au député UMP sortant.

CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
PartiNom% suf. expr.PartiNom% suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1rePSAlbert Likuvalu31,14 %51,79 %UMPVictor Brial, sortant33,72 %48,21 %

Nouvelle-Calédonie

Jacques Lafleur chute de manière spectaculaire dans la 1re circonscription : il termine cinquième du premier tour avec seulement 11,74 % des voix. La présence au second tour d'un candidat indépendantiste (une première depuis la création de cette circonscription très anti-indépendantiste en 1988) permet à Gaël Yanno d'être élu largement.

Circonscription Élu(e) Battu(e) (seconde place)
Parti Nom % suf. expr. Parti Nom % suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1re UMP Gaël Yanno 30,89 % 69,21 % IND Charles Washetine 15,78 % 30,79 %
2e UMP Pierre Frogier, sortant 34,53 % 54,13 % IND Charles Pidjot 30,38 % 45,87 %

Polynésie française


CirconscriptionÉlu(e)Battu(e) (seconde place)
PartiNom% suf. expr.PartiNom% suf. expr.
1er tour2e tour1er tour2e tour
1reDVDMichel Buillard, sortant41,52 %54,07 %DVGOscar Temaru40,15 %45,93 %
2eUMPBruno Sandras36,98 %56,94 %DVGPierre Aroarii Frebault29,73 %43,06 %

Références et notes

  1. la faiblesse de la participation n'a pas permis au candidat d'atteindre le seuil de 25 % des électeurs inscrits nécessaire à une élection au premier tour.
  2. suppléant de Pierre Samot, il lui a succédé à partir de 2003, à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel.

Liens externes, sources

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.