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Jacques Grosperrin

Jacques Grosperrin, né le à Baden-Baden (Allemagne), est un homme politique français (sénateur et conseiller régional). Membre des Républicains, il a été conseiller général du canton de Besançon-Est de 2001 à 2008, vice-président chargé des collèges, du sport et de l'éducation de 2001 à 2004, député de la deuxième circonscription du Doubs de 2007 à 2012.

Jacques Grosperrin
Illustration.
Jacques Grosperrin en janvier 2014.
Fonctions
SĂ©nateur du Doubs
En fonction depuis le
(8 ans, 9 mois et 5 jours)
Élection 28 septembre 2014
RĂ©Ă©lection 27 septembre 2020
Groupe politique UMP (2014-2015)
LR (depuis 2015)
Conseiller régional de
Bourgogne-Franche-Comté
En fonction depuis le
(2 ans et 4 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Doubs
Président Marie-Guite Dufay
Groupe politique LR
Conseiller régional de Franche-Comté
–
(4 ans, 3 mois et 9 jours)
Président Marie-Guite Dufay
Prédécesseur Alain Joyandet
Successeur Pascale Jego
–
(3 ans, 3 mois et 18 jours)
Président Raymond Forni
Successeur Pascal Bonnet
Député français
–
(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 2e du Doubs
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Paulette Guinchard-Kunstler
Successeur Éric Alauzet
Conseiller général du Doubs
–
(7 ans et 2 jours)
Circonscription Canton de Besançon-Est
Prédécesseur Claude Salomon
Successeur Éric Alauzet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Baden-Baden (Allemagne)
Nationalité Française
Parti politique Les RĂ©publicains
Diplômé de Université Lumière Lyon II (doctorat)
Profession Professeur agrégé

Il démissionne de son mandat de conseiller régional de Franche-Comté dès son élection de sénateur le mais reste conseiller municipal de Besançon jusqu'en 2020.

Le vendredi 2 juillet 2021, il redevient conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Biographie

Né le , Jacques Grosperrin est professeur agrégé d'éducation physique à l’université de Franche-Comté, titulaire d'un DEA à l'U.F.R Staps de l'Université Clermont-Ferrand II et titulaire d'un doctorat de lettres, en sciences de l'éducation de l'Université Lumière Lyon II[1].

Il a été conseiller régional de Franche-Comté de 2004 a 2014, chargé de la 4e commission : « Transports – Infrastructures – Habitat – Politique de la ville » et de la 5e : « Environnement – Énergie – Tourisme – Patrimoine – Sport – Coopération ». Il fut également conseiller général et président de la commission éducation-collège. Il démissionne pour cause de cumul des mandats de son poste de conseiller régional de Franche Comté.

Il a été président du Dojo Franc Comtois (1986-2011) ainsi que président–fondateur de Coup de pouce (soutien scolaire), Toboggan (psychomotricité pour les enfants de 4 à 6 ans) et France humanitaire (cabinet dentaire pour les démunis).

Il a été également professeur de judo, ceinture noire 6ème dan et ancien champion de France universitaire de Lutte et vice champion de France universitaire de Judo.

Vie privée

Il a 3 enfants et 6 petits enfants.

Mandat de député

Il a Ă©tĂ© Ă©lu lors du second tour des Ă©lections lĂ©gislatives françaises de 2007 dĂ©putĂ© Ă  la deuxième circonscription du Doubs (Besançon-Est) avec 52,78 % contre la socialiste Marie-Guite Dufay. Il Ă©tait arrivĂ© en tĂŞte au premier tour avec 45,27 % des suffrages avec une liste d'union de la droite devant Marie-Guite Dufay (29,13 %). SecrĂ©taire de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’AssemblĂ©e nationale, il sera l'auteur de trois rapports parlementaires. En , il publie un rapport sur « Agir pour davantage d'Ă©galitĂ© des chances et d ouverture Ă  la diversitĂ© dans l'accès Ă  l'emploi des jeunes : une urgence Â», oĂą il montre la pertinence des Ă©coles de la deuxième chance. Responsable de la mission parlementaire '« Mission d'information sur la formation initiale et les modalitĂ©s de recrutement des enseignants Â», il prĂ´ne l'inclusion dans la licence des modules relatifs au socle commun des compĂ©tences et de mieux articuler le concours et le master en organisant des Ă©preuves d’admissibilitĂ©, Ă  caractère acadĂ©mique en fin de licence et des Ă©preuves d'admission, Ă  caractère professionnel, en fin de master, celles-ci devant Ă©valuer les compĂ©tences didactiques des candidats et leur capacitĂ© Ă  apprĂ©hender les problĂ©matiques transversales du mĂ©tier et de l'Ă©cole. Le texte a Ă©tĂ© adoptĂ© par la mission et sa publication sous la forme d'un rapport d information n° 4033 : « Mieux former les enseignants en  Â»[2].

Il est l'auteur d'un rapport qui fait référence en France sur le socle commun des connaissances et compétences au collège. Le Rapport Grosperrin est mis en ligne et consultable sur le site du ministère de l'Éducation nationale.

Il perd les élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription du Doubs de 89 voix.

Au second tour des municipales de mars 2014, le maire sortant Jean-Louis Fousseret emporte la triangulaire gauche-droite-FN Ă  la majoritĂ© relative avec moins de 3 % d'Ă©cart, ce qui constitue le meilleur score de la droite rĂ©publicaine depuis 1983 (651 voix d'Ă©cart avec 49,3 %). Lors des Ă©lections municipales de 2020 Jacques Grosperrin est pressenti comme tĂŞte de liste pour Les RĂ©publicains. Il choisit de ne pas se prĂ©senter comme tĂŞte de liste. C'est Ludovic Fagaut, conseiller municipal et vice-prĂ©sident LR du conseil dĂ©partemental du Doubs qui est investi en tant que tĂŞte de liste. Jacques Grosperrin est quant Ă  lui en dernière position sur la liste « Besançon Maintenant Â».

SĂ©nateur

Il a Ă©tĂ© investi en Ă  l'unanimitĂ© par la commission prĂ©sidĂ©e par le triumvirat de l'UMP (Alain JuppĂ©, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin) pour mener une liste d'union pour les sĂ©natoriales de avec l'UDI et le MoDem avec Christine Bouquin (DVD), prĂ©sidente du conseil dĂ©partemental du Doubs et ce en continuitĂ© des municipales de Besançon. Jacques Grosperrin est Ă©lu sĂ©nateur du Doubs le 28 septembre 2014. Rapporteur du budget de l'enseignement supĂ©rieur pour la loi de finances 2015 au SĂ©nat, il « porte Â» l'ordonnance de la crĂ©ation de l'universitĂ© des Antilles. Il est nommĂ© en rapporteur de la commission d'enquĂŞte du SĂ©nat « Perte des repères rĂ©publicains et difficultĂ©s des enseignants Â», qui proposera des prĂ©conisations après six mois d'auditions Ă  venir.

En , il démissionne du Conseil supérieur des programmes (institution de 18 membres créée en 2013). Il critique notamment « l'idéologie » et « les dérives communautaires » et considère cette instance, contrairement à sa mission de garantir la transparence du processus d'élaboration de ces programmes comme « le bras armé de la ministre de l'Éducation nationale »[3].

Il est nommé en 2015 sénateur au conseil d'administration du Haut conseil d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur.

En , il figure dans la liste des parlementaires parrainant la candidature de Jean-François Copé à la primaire présidentielle des Républicains de 2016[4].

Il est nommé parlementaire en mission par le gouvernement en avec le député de l'Hérault Patrick Vignal pour la reconnaissance des MMA (Arts martiaux mixtes).

Rapporteur du budget pour l'enseignement supérieur, il devient en vice président de la commission culture. Le champ de compétences de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication recouvre principalement l'éducation, la recherche, la culture, la communication, la francophonie, le sport, la jeunesse et la vie associative.

Il est par ailleurs devenu sénateur rapporteur pour le projet de loi relatif à l'Orientation et à la Réussite des Etudiants (ORE) déposé le . En effet, trois défis majeurs ont nécessité une réforme de l'entrée dans l'enseignement supérieur, à savoir : la hausse toujours plus importante du nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur, un échec massif en licence et des difficultés sur la plateforme d'Admission post bac APB.

Au sujet de la nouvelle plateforme Parcoursup ayant remplacĂ© APB, il annonce le le dĂ©pĂ´t d'une proposition de loi Ă  la rentrĂ©e afin de rendre obligatoire la publication des « algorithmes locaux Â» utilisĂ©s pour chaque formation[5]. Selon lui, « Si les attendus et les critères gĂ©nĂ©raux sont connus, les candidats sont nĂ©anmoins en droit de disposer de l’information la plus complète possible leur permettant de formuler des vĹ“ux rĂ©alistes et Ă©clairĂ©s »[6].

Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté

Le lundi 26 avril 2021, il annonce sa candidature aux élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté sur la liste "Pour la Bourgogne et la Franche-Comté" (LR-DLF-MEI-LMR-UDI-SL-LC) conduite par Gilles Platret.

Celle-ci arrive finalement en deuxième position, avec 24,23 % des voix. Dans le Doubs, la liste conduite par Marie-Noëlle Biguinet obtient 22,38 % des voix.

Ainsi, Jacques Grosperrin est élu conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté et prend ses fonctions le vendredi 2 juillet 2021.

Références

  1. « Municipales 2014 : les 55 noms de la liste de Jacques Grosperrin », sur Ma commune (consulté le )
  2. .
  3. « Coup de chapeau - Jacques Grosperrin Â», Le Figaro Magazine, semaine du 29 mai 2015, page 28.
  4. Jean-François Copése qualifie pour la primaire à droite, Le Figaro
  5. « Parcoursup : une proposition de loi bientôt déposée », sur Public Sénat (consulté le )
  6. « Parcoursup : un an II moins chahuté », sur lemonde.fr, (consulté le )

Liens externes

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