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Jean-Pierre Grand

Jean-Pierre Grand, né le à Montpellier (Hérault), est un homme politique français.

Jean-Pierre Grand
Illustration.
Jean-Pierre Grand en septembre 2017.
Fonctions
Président de République solidaire
En fonction depuis le
(11 ans, 9 mois et 11 jours)
Prédécesseur Dominique de Villepin
Sénateur français
En fonction depuis le
(8 ans, 8 mois et 29 jours)
Élection 28 septembre 2014
RĂ©Ă©lection 27 septembre 2020
Circonscription HĂ©rault
Groupe politique UMP (2014-2015)
LR (2015-2022)
LIRT (depuis 2022)
Maire de Castelnau-le-Lez
–
(34 ans, 6 mois et 16 jours)
Élection 13 mars 1983
RĂ©Ă©lection 19 mars 1989
18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Pierre Varray
Successeur Frédéric Lafforgue
Député français
–
(10 ans)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
Circonscription 3e de l'HĂ©rault
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Christine Lazerges
Successeur Fanny Dombre-Coste
Conseiller régional de Languedoc-Roussillon
–
(5 ans, 11 mois et 20 jours)
Élection 22 mars 1992
Circonscription HĂ©rault
Président Jacques Blanc
Groupe politique UPF
Conseiller général de l'Hérault
–
(10 ans, 5 mois et 23 jours)
Élection 22 mars 1992
RĂ©Ă©lection 15 mars 1998
Circonscription Canton de Castelnau-le-Lez
Président Gérard Saumade
André Vézinhet
Prédécesseur Canton créé
Successeur Frédéric Lafforgue
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montpellier (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
RS (2010-2012)
LR (2015-2019)
Profession Cadre de la fonction publique

Il est maire de Castelnau-le-Lez de 1983 à 2017 et sénateur de l'Hérault depuis 2014.

Biographie

Député

Jean-Pierre Grand est un ancien collaborateur de Jacques Chaban-Delmas, qui fut son mentor en politique. Il est élu député en 2002. En 2006, il était proche d'Alain Juppé et de Michèle Alliot-Marie.

Pour l'élection présidentielle de 2007, Jean-Pierre Grand, fidèle chiraquien et villepiniste déclaré[1], a affiché son soutien à une possible candidature de Dominique de Villepin, préféré par Jacques Chirac au candidat déclaré Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin a accordé à Jean-Pierre Grand une visite officielle le à Castelnau-le-Lez, commune dont il est le maire de 1983 à 2017.

Candidat à sa réélection en tant que député UMP, pour la XIIIe législature (2007-2012) dans la 3e circonscription de l'Hérault, il est réélu avec 56,70 % des suffrages au second tour face à la candidate du PS Christine Lazerges.

En , Jean-Pierre Grand est suspendu de l'UMP par Patrick Devedjian pour avoir déclaré que « c'est un devoir moral que de reconnaître l'apport culturel, économique et humain que les rapatriés ont apporté à l'Algérie[2] - [3] », contredisant un discours de Nicolas Sarkozy prononcé la veille à Alger.

Il est l'un des sept parlementaires de l'UMP à voter non à la réforme constitutionnelle lors du Congrès de Versailles du .

Le , il devient président de République solidaire, en remplacement de Dominique de Villepin.

Il est battu par la candidate socialiste Fanny Dombre-Coste lors des élections législatives de 2012.

SĂ©nateur

En , Jean-Pierre Grand est réélu maire de Castelnau-le-Lez, puis en septembre, il est élu sénateur de l'Hérault.

En , s'opposant Ă  la candidature de Dominique ReyniĂ© comme tĂŞte de liste Les RĂ©publicains pour l'Ă©lection rĂ©gionale en Languedoc-Roussillon-Midi-PyrĂ©nĂ©es, qu'il considère comme un « parachutĂ© Â», il rejoint la liste de Philippe Saurel, candidat divers-gauche[4].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5]. Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il lâche le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle et parraine Alain Juppé[6] - [7].

En raison de la loi sur le non-cumul des mandats, il doit choisir entre son mandat de maire de Castelnau-le-Lez et son mandat de sénateur : il choisit de conserver son mandat de sénateur et démissionne de son poste de maire le . Son adjoint à l'urbanisme Frédéric Lafforgue est élu maire le [8] - [9].

Jean-Pierre Grand annonce le sur France Bleu quitter Les Républicains. Il dénonce une « action commune » entre son parti et l'extrême droite. Il affiche également son soutien à Mohed Altrad, candidat sans étiquette aux élections municipales de 2020 à Montpellier[10].

Le , Jean-Pierre Grand dĂ©pose un amendement dans le cadre de la proposition de loi relative Ă  la lutte contre la haine sur internet. Cet amendement a pour objectif d'anonymiser les policiers, militaires ou agents de douanes, afin de les protĂ©ger de toute menace. Le texte propose de punir de 15 000 euros d'amende « la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, de l'image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou d'agents des douanes Â»[11]. Cet amendement est jugĂ© irrecevable et donc non dĂ©battu car non conforme Ă  la Constitution en vertu de l'article 45 du règlement du SĂ©nat[12] - [13] - [14]. Cependant, le , il fait le buzz sur les rĂ©seaux sociaux[15], Ă  la suite d'un tweet de La Quadrature du Net du [16] - [17] ; il suscite de vives rĂ©actions de personnalitĂ©s et institutions aussi diverses que le journaliste David Dufresne[18], le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat Alternative Police CFDT Denis Jacob[19], l'avocat de la Ligue des droits de l'homme AriĂ© Halimi[20], le syndicat national des journalistes (SNJ)[21]. La principale critique adressĂ©e au texte est qu'il constitue une entrave Ă  la libertĂ© d’informer et un moyen d’empĂŞcher la captation d’images de violences policières[22] - [23]. Cependant, le , Jean-Pierre Grand dĂ©clare qu'il envisage de reprĂ©senter cet amendement[13].

Le , il annonce dans un tweet son soutien « sans ambiguïté » au président Emmanuel Macron en vue de l'élection présidentielle de 2022[24].

Mandats

Notes et références

  1. Le journaliste Jacques Molénat le désigne comme un « chiraco-frêchiste » (Le Marigot des pouvoirs. Systèmes, réseaux, communautés, notables et francs-maçons en Languedoc-Roussillon, Climats, 2004 p. 44)
  2. L'UMP suspend le député villepiniste Jean-Pierre Grand pour avoir critiqué Nicolas Sarkozy, Le Monde, 5 décembre 2007.
  3. Cité par l'AFP, .
  4. Claude Belmont, « TempĂŞte autour de Dominique ReyniĂ© Â», Le Figaro, samedi 24 / dimanche 25 octobre 2015, page 6.
  5. Jean-Baptiste Garat, « Alain JuppĂ© s'offre un marathon agricole Â», Le Figaro, vendredi 4 mars 2016.
  6. « Le compteur des lâcheurs de Fillon Â», liberation.fr
  7. ARNAUD BOUCOMONT, « Présidentielle : quand un sénateur héraultais LR parraine... Alain Juppé ! », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Cécile Chaigneau et Pauline Compan, « Sénateur ou maire : ils ont choisi », La Tribune,
  9. Matthieu Vautier, « Frédéric Lafforgue élu nouveau maire de Castelnau », La Gazette de Montpellier,
  10. Pascale Viktory, « Le sénateur de l'Hérault Jean-Pierre Grand quitte Les Républicains après 50 ans d'engagement », sur France Bleu, (consulté le ).
  11. LUDOVIC TRABUCHET, « Le sénateur de l'Hérault Jean-Pierre Grand veut punir la diffusion de photos de forces de l'ordre », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Jean-Pierre GRAND, « amendement additionnel après l'article 6 bis C de la proposition de loi relative à la lutte contre la haine sur Internet », sur Sénat, (consulté le )
  13. « Montpellier : sanctions pour toute photo ou vidéo des forces de l'ordre, les amendements du sénateur Grand irrecevables », sur France 3 Occitanie, (consulté le )
  14. « Article 45 du Règlement du Sénat », sur Sénat (consulté le )
  15. « Le sénateur de l'Hérault Jean-Pierre Grand veut punir la diffusion de photos de forces de l'ordre », sur Midi Libre, (consulté le )
  16. « La Quadrature du Net on Twitter », sur Twitter (consulté le ).
  17. « Un sénateur veut punir de 15 000 euros la diffusion de photos ou vidéos de forces de l'ordre », sur Libération - Checknews, (consulté le )
  18. « David Dufresne : "la police est un service public, on doit donc pouvoir regarder tout ce qui se passe" », sur France Inter, (consulté le )
  19. Etienne Jacob, « Pour «dire stop» à la «haine» contre les policiers, un sénateur propose d’interdire de les filmer », sur Le Figaro, (consulté le )
  20. « Un sénateur veut sanctionner la diffusion de l’image des forces de l’ordre de 15 000 euros d’amende », sur Public Sénat, (consulté le )
  21. Delphine Tanguy, « Les policiers pourront toujours être filmés », sur La Provence, (consulté le )
  22. Jean-Marie Charon, « Un vent – de plus en plus – mauvais souffle sur l’information », sur L'Observatoire des médias, (consulté le )
  23. Service Checknews, « Un sénateur veut punir de 15 000 euros la diffusion de photos ou vidéos de forces de l'ordre », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « https://twitter.com/jeanpierregrand/status/1445725031242379264 », sur Twitter (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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