Jean-Jacques Candelier
Jean-Jacques Candelier, né le 7 mars 1945 à Bugnicourt (Nord), est un homme politique français, membre du Parti communiste français (PCF).
Jean-Jacques Candelier | |
Jean-Jacques Candelier en 2013. | |
Fonctions | |
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Maire de Bruille-lez-Marchiennes | |
En fonction depuis le (46 ans, 3 mois et 16 jours) |
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Prédécesseur | Raymond Delporte |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 17 juin 2007 |
RĂ©Ă©lection | 17 juin 2012 |
Circonscription | 16e du Nord |
Législature | XIIIe et XIVe (Cinquième République) |
Groupe politique | GDR |
Prédécesseur | Georges Hage |
Successeur | Alain Bruneel |
Conseiller général du Nord | |
– (22 ans, 11 mois et 28 jours) |
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Circonscription | Canton de Marchiennes |
Prédécesseur | Pierre Gérard |
Successeur | Jean-Claude Quennesson |
Président de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent | |
– (31 ans) |
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Prédécesseur | Création de l'intercommunalité |
Successeur | Frédéric Delannoy |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bugnicourt (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Cadre de la fonction publique territoriale |
Biographie
Jean-Jacques Candelier est maire de Bruille-lez-Marchiennes depuis 1977. Il est conseiller général du Nord de 1985 à 2008, et président du syndicat intercommunal de la région Somain-Aniche puis de la communauté de communes Cœur d'Ostrevent de 1983 à 2014[1].
Il est élu député le 17 juin 2007, pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la 16e circonscription du Nord en battant, au deuxième tour, Michelle Derain (UMP) avec 66,09 % des suffrages. Il succède ainsi à Georges Hage (PCF) qui ne se représentait pas. Il devient vice-président de la commission de la Défense nationale de l'Assemblée nationale.
Il est réélu le 17 juin 2012 lors du deuxième tour des élections législatives françaises de 2012 en obtenant 100 % des suffrages exprimés[2] ; le candidat socialiste arrivé en deuxième position au premier tour s'étant désisté en sa faveur.
Il ne se représente pas aux élections législatives de 2017. Il se représente en revanche lors des élections municipales de 2020 et est réélu maire[3] - [4].
En février 2022, Mediapart publie une enquête sur le rôle d'assistant parlementaire de Fabien Roussel auprès de Jean-Jacques Candelier entre 2009 et 2014, éveillant les soupçons autour d'un emploi fictif[5]. L'ancien député défend Fabien Roussel[6].
Prises de position
D'après Mediapart, il est réputé proche du Pôle de renaissance communiste en France[5].
En juillet 2014, il interpelle le gouvernement socialiste sur l'existence de la Ligue de défense juive et en réclame la dissolution[7]. En novembre 2014, il écrit une proposition de résolution visant à ce que la France reconnaisse la Corée du Nord[8]. En juillet 2015, il propose de bloquer « par défaut » l’accès aux sites pornographiques pour en éloigner les mineurs[9].
Notes et références
- « Assemblée nationale ~ Les députés : M. Jean-Jacques Candelier » , sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- Résultats de l'élection législative de 2012 dans la seizième circonscription du Nord
- « Élections municipales, Bruille-lez-Marchiennes », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 30.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Bruille-lez-Marchiennes », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 8.
- Pascale Pascariello et Antton Rouget, « À l’Assemblée, un assistant parlementaire fantôme nommé Fabien Roussel » , sur Mediapart, (consulté le )
- Paul Sion, « Accusations de Mediapart : l’ancien député Jean-Jacques Candelier défend Fabien Roussel », L'Observateur du Douaisis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Un député communiste demande la dissolution de la Ligue de défense juive, lefigaro.fr, 21 juillet 2014
- « Le député Jean-Jacques Candelier (PCF) veut que la Corée du Nord soit reconnue par la France » , sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le )
- « Le porno sur le Web: dernière cible de l’iconoclaste député Candelier », sur La Voix du Nord