Manuel Aeschlimann
Manuel Aeschlimann, né le à Asnières-sur-Seine (Seine), est un homme politique français, maire d'Asnières-sur-Seine de 1999 à 2008 puis de 2014 à et depuis et député de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine de 2002 à 2012.
Manuel Aeschlimann | |
Manuel Aeschlimann en 2019. | |
Fonctions | |
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Maire d'Asnières-sur-Seine | |
En fonction depuis le (8 ans et 4 jours) |
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Élection | (partielle) |
Réélection | 15 mars 2020 |
Prédécesseur | Sébastien Pietrasanta Lui-même (élection annulée) |
– (16 ans, 3 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Frantz Taittinger |
Successeur | Sébastien Pietrasanta |
Vice-président de la Métropole du Grand Paris[1] | |
En fonction depuis le (7 ans, 5 mois et 8 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Président | Patrick Ollier |
Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | 16 juin 2002 |
Réélection | 17 juin 2007 |
Circonscription | 2e des Hauts-de-Seine |
Législature | XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | UMP |
Prédécesseur | Frantz Taittinger |
Successeur | Sébastien Pietrasanta |
Conseiller général des Hauts-de-Seine | |
– (8 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Circonscription | Canton d'Asnières-sur-Seine-Sud |
Prédécesseur | Anne-Marie Johnsson |
Successeur | Cyrille Déchenoix |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Asnières-sur-Seine (Seine) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR UMP LR |
Diplômé de | Université Paris II |
Profession | Avocat |
Biographie
Jeunesse et formation
Élève dans le lycée de Sainte-Croix de Neuilly (où il obtient son baccalauréat en 1982), il poursuit des études de droit à l'université Paris II - Panthéon-Assas et obtient une maîtrise de droit privé ainsi qu'un DEA de science politique et de droit public[2].
Par la suite, il devient chargé de travaux dirigés (TD) à Assas où il enseigne notamment des questions relative aux stratégies électorales à l'Institut d'études politiques de Paris jusqu'en 2007[3].
Maire d'Asnières-sur-Seine de 1999 à 2008
Militant au RPR à partir de 1987, il entre au conseil municipal d'Asnières-sur-Seine à l'âge de 25 ans, puis est nommé premier adjoint au maire. Mais en 1992, il se désolidarise de l'équipe municipale, ce qui entraîne son exclusion du RPR. Il se présente alors, la même année, aux cantonales sous l'étiquette Génération écologie, mais est également exclu de ce mouvement. De 1994 à 1999, il est premier adjoint divers droite au maire d'Asnières-sur-Seine. Membre du conseil général des Hauts-de-Seine, il en préside en 1994 la commission de la culture, de la jeunesse et des sports, et devient président du Rassemblement national des élus locaux pour la sécurité. Il est élu maire UDF d'Asnières-sur-Seine en en remplacement de Jean-Frantz Taittinger, démissionnaire. Il entre à l'UMP à sa création, en 2002.
En 2006, une enquête est ouverte par la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), concernant des listes électorales (environ 30 000 noms) qui auraient été triées par origine ethnique à la mairie d'Asnières. Manuel Aeschlimann dénonce l'ouverture d'une enquête à trois semaines des élections. Il affirme par ailleurs que tous les fichiers de la mairie ont fait l'objet d'une déclaration auprès de la CNIL[4].
Début , la presse publie un rapport de la chambre régionale des comptes d'Île-de-France. Ce document met en cause plusieurs aspects de la gestion de la mairie d'Asnières-sur-Seine, comme des faiblesses fiscales et un lourd endettement, une consommation excessive de carburant pour les véhicules de la mairie, « des honoraires d'avocats somptuaires », la « nomination irrégulière d'un cadre technique », la gestion de la construction d'un parking, ou encore un « conflit d'intérêts » de son adjoint dans des opérations immobilières[5] - [6] - [7].
En vue du second tour de l'élection municipale de 2008, les listes du Parti socialiste et des Verts, du MoDem et divers droite fusionnent. Cette union, emmenée par Sébastien Pietrasanta, remporte le scrutin avec 51,87 % des voix contre 48,13 % à la liste de la majorité conduite par Manuel Aeschlimann, arrivée en tête au premier tour[8].
Condamnation par la justice et retrait du conseil municipal
Le , il est condamné en première instance à 18 mois de prison avec sursis, quatre ans d'inéligibilité et 20 000 euros d'amende pour favoritisme dans l'attribution d'un marché public en 1998[9]. Le , la Cour d'appel de Versailles a confirmé la peine prononcée en première instance, l'inéligibilité étant réduite à un an[10]. Afin de pouvoir se représenter à l'élection municipale de à Asnières-sur-Seine à la fin de sa période d’inéligibilité, à partir d', il renonce à se pourvoir en cassation, et présente sa démission de conseiller municipal d'opposition le [11].
Maire d'Asnières depuis 2014
Il se présente lors de l'élection municipale de 2014. Sa liste obtient 50,12 % des suffrages exprimés et bat celle menée par le maire sortant, Sébastien Pietrasanta[12] mais cette élection est annulée par le Conseil d'État le , celui-ci relevant qu'il résulte « des déclarations de policiers municipaux et de plusieurs témoignages circonstanciés, que des pressions ont été exercées aux abords immédiats de plusieurs bureaux de vote », et « qu’eu égard au très faible écart des voix entre les deux listes en présence, de telles pressions ont été de nature à fausser les résultats du scrutin »[13]. De nouvelles élections sont organisées les 14 et 21 juin 2015. La liste « 100% Asnières » conduite par Manuel Aeschlimann obtient 47,42 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour. Manuel Aeschlimann est à nouveau élu à la mairie d'Asnières après avoir battu Sébastien Pietrasanta avec 56,7 % des voix au second tour.
Il est élu le vice-président de la métropole du Grand Paris[14].
Le , il est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir diffamé l'ancien maire d'Asnières Sébastien Pietrasanta en tentant de faire croire qu'un « film porno » avait été tourné à l'Hôtel de Ville par ses prédécesseurs. Son adjoint Alexandre Brugère est condamné pour diffamation également, ainsi que le journal Le Point[15] - [16].
Attaché aux questions de sécurité, il prétend augmenter les moyens matériels et humains dédiés à la police municipale dès le début de son mandat[17]. En 2015, il fait remplacer les 75 caméras de vidéoprotection de la ville par du matériel plus performant[17]. Progressivement, le parc de vidéoprotection est étendu pour se rapprocher de la barre des 100 caméras en 2018[18]. Depuis 2014, la ville a embauché des policiers municipaux supplémentaires et atteint un effectif de 55 agents[17]. Il fait par ailleurs ouvrir un poste de police municipale de proximité dans le quartier Bord de Seine[19]. Asnières est l’une des rares communes d’Île-de-France à disposer d’une brigade canine avec la présence d’un chien spécialisé dans la détection des produits stupéfiants[20]. D’importantes saisies de drogue ont ainsi pu être réalisées et de nombreux trafiquants interpellés[21]. Manuel Aeschlimann se déclare publiquement favorable au développement de la vidéoprotection par drone[22] - [23]. Toutefois, ses deux adjoints à la sécurité, A. Brugère et L. Martin St Léon, critiquent publiquement son bilan, en février 2010 sur Twitter.
Il vante alors le développement de l'agriculture urbaine et implante une ferme aquaponique dans la Halle Flachat[24], permettant à la Start-up Agricool d'expérimenter la production de fraises en containers[25] et dédie plus de 7 000 m2 à l'agriculture urbaine dans les ZAC en construction en bord de Seine[26].
Il travaille à dynamiser les bords de Seine avec notamment l'implantation de la ginguette Rosa Bonheur à l'Ouest en [27] qui s'est agrandie en 2018 avec l'arrivée d'une seconde barge[28], ou l'ouverture du bistro Splash du chef Norbert Tarayre en [29]. Il a lancé d'autres projets comme l'installation d'une piscine flottante[30], l’acquisition par la ville d'une péniche en devant à terme permettre d'accueillir des soirées privées en contrebas du cimetière des chiens[31], ou l'installation de terrains de padel dans la Parc Robinson[32].
Il recourt à plusieurs reprises à la préemption commerciale pour dynamiser et diversifier les commerces asniérois[33]. Porté par le dynamisme économique des Hauts-de-Seine[34], il parvient à convaincre Porsche d'installer son siège social français à Asnières en 2018[35]. Suivront d'autres entreprises comme Naf Naf ou Chevignon en 2019[36].
Ancien joueur d'échecs de haut niveau[37], il s'attache à promouvoir ce jeu à Asnières-sur-Seine, voulant en faire la capitale française des échecs[38]. Il fait régulièrement venir dans la ville des figures nationales et internationales des échecs comme Anatoli Karpov en 2016[39], Anatoli Vaïsser en 2017[40], Almira Skripchenko en 2017[40] ou Maxime Vachier-Lagrave en 2018[41]. Il installe au château d'Asnières la fédération française des échecs avec l'intention d'en faire « le Clairefontaine des échecs »[42]. Il fait rentrer les échecs dans les écoles asniéroises en organisant des parties internationales en visioconférence entre classes de différents pays[41] ou encore en le proposant en activité périscolaire[43]. Il organise par ailleurs le premier tournoi d'échecs des grandes écoles en 2016[44].
La liste 100% Asnières aux municipales de 2020 conduite par Manuel Aeschlimann remporte l'élection le 15 mars 2020, dès le premier tour, en obtenant 56,62% des voix. Elle distance largement celle d'Alexandre Brugère (LaREM) qui a obtenu 16,59% des suffrages et de Marie-Christine Baillet (LDVG) avec 12,86%.
Député des Hauts-de-Seine
Il est élu député le 16 juin 2002, dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, en obtenant 63,63 % des voix au second tour face au socialiste Dominique Riera[45]. Durant la XIIe législature, il est membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République et des groupes d'études parlementaire sur l'amiante, le cancer et la modernisation de la vie politique française. Chaque année, il sera rapporteur pour avis sur le budget des collectivités territoriales dans le cadre des lois de finance annuelles.
Il cosigne des propositions de loi, notamment en matière de sécurité, dont celle visant à inciter à la remise en état des biens dégradés par les auteurs de graffitis[46], ou celle visant à renforcer les mesures prises à l'encontre des personnes coupables de mauvais traitements sur les personnes âgées[47].
Le 17 juin 2007, Manuel Aeschlimann est réélu avec 56,19 % des suffrages pour la XIIIe législature, face à Michèle Etcheberry[48]. Sa suppléante est Caroline Coblentz.
En , il est battu dans sa circonscription, au second tour, par Sébastien Pietrasanta (Parti socialiste), qui obtient 53,53 % des voix. Manuel Aeschlimann faisait partie de la « liste noire » des hommes politiques que la présidente du Front national, Marine Le Pen, avait appelé à faire battre du fait de leur « comportement particulièrement méprisant à l'égard de [ses] électeurs ou à l'égard des lois de la République »[49].
Fonctions politiques à l'UMP
Manuel Aeschlimann devient conseiller technique de Nicolas Sarkozy en , après avoir créé et présidé la commission du suivi de l'opinion publique à l'Union pour un mouvement populaire. À ce titre, il met en garde l'UMP, à travers des sondages ciblés, sur une possible victoire du non au référendum sur la constitution européenne[50].
Vie privée
Son père, Germain Aeschlimann[51], est né de parents inconnus et exerçait la profession de géomètre[52]. Il épousa Odile Doucet, héritière d'une famille patricienne d'Asnières, et dont le père Jean Doucet était industriel et propriétaire foncier dans la rue Saint Augustin de cette commune [53].
Manuel Aeschlimann est marié à Marie-Dominique Ristori, fille d'un cadre régional de la Guadeloupe [54]. Elle devient son adjointe et conseillère régionale d'Île-de-France, candidate déçue à l'élection législative de 2017 dans la circonscription d'Asnières[55]. Leur fils cadet a pour parrain Nicolas Sarkozy[56].
Synthèse des mandats et fonctions politiques
Mandats nationaux
- - : député des Hauts-de-Seine
Mandats locaux
- - : conseiller municipal d'Asnières-sur-Seine
- - : conseiller général du canton d'Asnières-sur-Seine-Sud
- - : maire d'Asnières-sur-Seine
- - : conseiller municipal d'Asnières-sur-Seine
- - : maire d'Asnières-sur-Seine (élection annulée par le Conseil d'État)
- depuis : maire d'Asnières-sur-Seine
Bibliographie
- Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy, enquête sur un homme de pouvoir, éd. Presses de la Cité, 2006, (ISBN 2-258-06880-0), p. 239 et s.
- 92 connection : les Hauts de Seine, laboratoire de la corruption, auteurs : Jean-Paul Philippe et Noël Pons, éditeur : Nouveau Monde éditions, Paris, France, 2013, (ISBN 978-2-36583-838-2)
Notes et références
- Délégué à l’Administration générale.
- « LVI | Avocat of counsel », sur www.lvi-avocats.fr (consulté le )
- Le 25 septembre 2009 à 07h00, « La nouvelle vie de Manuel Aeschlimann », sur leparisien.fr, (consulté le )
- « Levée de boucliers autour des fichiers ethniques », Le Parisien, 22 mai 2007.
- Marisa Faion, « La chambre régionale des comptes épingle Manuel Aeschlimann », Le Parisien, 3 décembre 2007.
- « Le rapport qui épingle Manuel Aeschlimann », Le Nouvel Observateur, 3 et 4 décembre 2007.
- « Aeschlimann : derniers frais de bouche à Asnières », sur L'Obs, (consulté le )
- Élections municipales de 2008 - résultats à Asnières-sur-Seine, sur le site du Figaro.
- « Prison avec sursis et inéligibilité pour le député Manuel Aeschlimann », Le Monde, 13 mars 2009.
- « Favoritisme : 18 mois avec sursis, un an d'inéligibilité pour le député UMP Aeschlimann », AFP, 21 janvier 2011.
- Anne-Sophie Damecour, « Hauts-de-Seine : Aeschlimann opte pour les 12 mois d’inéligibilité », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, , p. I (lire en ligne)
- « Résultats de l'élection municipale à Asnières », Ministère de l'Intérieur
- « conseil-etat.fr/Decisions-Avis… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info, (lire en ligne).
- Manuel Aeschlimann condamné dans l'affaire du "porno-soft", parismatch.com, 15 mars 2016
- Asnières. Film porno à la mairie : le maire condamné pour diffamation, ouest-france.fr, 15 mars 2016
- « Asnières aux petits soins pour sa police municipale », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )
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- Par Olivier BureauLe 5 juin 2019 à 18h03, « Asnières : Manuel Aeschlimann fait le ménage dans sa majorité », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- Par Valérie MahautLe 7 mars 2019 à 19h56, « Hauts d’Asnières : les trafiquants tombent les uns après les uns après les autres », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- Par Olivier BureauLe 2 août 2019 à 17h56 et Modifié Le 2 Août 2019 À 18h56, « Asnières : la ferme aquaponique de la halle Flachat sur le point d’ouvrir », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Par Olivier Bureau et Adeline DabovalLe 8 août 2019 à 11h19, « A Asnières, des tonnes de fraises vont pousser dans les quartiers Nord », sur leparisien.fr, (consulté le )
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- « Proposition de loi visant à renforcer les mesures prises l'encontre des personnes coupables de mauvais traitements sur les personnes âgées »
- Élections législatives de 2007 - résultats dans la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, sur le site du ministère de l'Intérieur.
- Liste noire: Marine Le Pen appelle à faire battre NKM, Tron, Pupponi, Jack Lang et Xavier Bertrand, Geoffroy Clavel, Le HuffPost, 11 juin 2012
- « Copé recrute une jeune garde pour “coacher” les députés UMP », Le Figaro.
- cour d'appel de Versailles, Extrait des minutes du greffe de la cour d'appel de Versailles RG 04/03057, Versailles, , 14 p. (lire en ligne), p. 1
- « Germain Aeschlimann biographie Géomètre », sur www.peintres-et-sculpteurs.com (consulté le )
- « Odile Doucet biographie », sur www.peintres-et-sculpteurs.com (consulté le )
- fxg, « Les réseaux de Sarko d'Antilles sur Seine », sur le blog fxgpariscaraibe (consulté le )
- A.S.D., « Les candidats Les Républicains aux législatives sont... », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Aeschlimann Gueant Pemezec la claque », Le Parisien, (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Site officiel