Ne doit pas être confondu avec Université Panthéon-Sorbonne.
L’université Panthéon-Assas, officiellement Paris-II (selon le code de l’éducation[3]), ou plus fréquemment Assas, est une université parisienne issue de l'éclatement de l'ancienne Université de Paris. Elle est située dans le quartier latin (5e et 6e arrondissements de Paris).
Fondation |
1970 |
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Type | |
Forme juridique | |
Président |
Stéphane Braconnier |
Membre de | |
Site web |
Souvent rapportée comme la "première université juridique de France"[4],[5], elle est spécialisée dans l'enseignement du droit, de la science politique, des sciences économiques, de la gestion et de l'information et de la communication.
Elle est créée en 1970 à partir de la scission de la faculté de droit et de sciences économiques de l'université de Paris. Elle accueille dès lors des enseignants-chercheurs plutôt issus de la tradition universitaire classique, et conservatrice, là où sa sœur, l'Université Panthéon-Sorbonne, accueille les chercheurs plutôt de tendance marxiste et de gauche.
Elle doit son nom aux deux principaux centres universitaire qui la composent, le centre Panthéon, place du Panthéon, le centre Assas, rue d'Assas (laquelle évoque Louis d'Assas).
Sommaire
Historique
La faculté de droit de l'université de Paris
Dès la fin des années 1980, pour faire face à l'afflux des enfants du « baby-boom » et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 rue d'Assas.
Création de l'université Paris-II
L'université Paris-II est créée à la suite du démembrement de l'université de Paris. La plupart des juristes (88 sur 108)[6], dont la plupart des privatistes et des historiens du droit, une partie importante des publicistes avaient choisi de se regrouper dans l'université Paris-II, alors que leurs collègues juristes faisaient le pari d’une université pluridisciplinaire en ralliant l’université Paris-I « Panthéon-Sorbonne »[7]. Les spécialistes des sciences économiques ont eux rallié l'université Paris-IX « Paris-Dauphine ».
L'université a été créée en tant qu'organe séparé en 1970 sous le nom de Paris II[8], mais a elle-même utilisé le nom d'« Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris » du fait qu'elle continuait la faculté au nom similaire de l'époque de la Sorbonne et qu'elle était spécialisée uniquement dans ces matières[9].
Attachés à la sélection à l'entrée des universités, des étudiants participent au mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 tandis que d'autres participent à leur tour trois ans plus tard à la contestation du projet de loi Devaquet.
Assas a ensuite adopté ses statuts en 1988 sous le nom de « Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris II »[10] puis s'est donné la dénomination « Panthéon-Assas Paris II » en 1990[11] puis uniquement de « Panthéon-Assas » en 1998 en référence à ses deux principaux centres, ceux de l'ancienne faculté de droit de l'université de Paris, le centre Panthéon, et le centre Assas[12].
Autonomie et alliances
Le passage à l'autonomie (dotation de responsabilités et des compétences élargies en matière budgétaire et de gestion des ressources humaines) a eu lieu le .
L'université fait partie, avec les universités Paris-IV et Paris-VI, des membres fondateurs du PRES Sorbonne Universités, fondation de coopération scientifique, reconnue par décret le [13]. Dans ce cadre, elle partageait des cursus associant droit, histoire et histoire de l'art, et un cursus en sciences et économie. Par décision du conseil d'administration de l'université, il est décidé de quitter ce PRES à la rentrée 2013.
Fin 2015, l’université Paris-II est « associée » à la communauté d’universités et établissements Sorbonne Universités[14].
Projet d'établissement public expérimental
Le , l'université Paris-II Panthéon Assas annonce un projet d'établissement public expérimental (EPE), dont les statuts ont été déposés au ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, qui réunira l'Institut supérieur d'interprétation et de traduction (ISIT), l'École française d'électronique et d'informatique (EFREI), le Centre de formation des journalistes (CFJ) et l'École W en tant qu'établissements-composantes de l'université, ainsi que l'Irsem de l'École de guerre en tant qu'institut partenaire[15],[16]. L'université prévoit une entrée en vigueur du nouveau statut d'EPE au . Ce statut permet à un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel de regrouper ou fusionner avec des établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés, concourant aux missions du service public de l’enseignement supérieur ou de la recherche.
Composantes
Conformément au code de l’éducation, les composantes de l’université sont les unités de formation et de recherche et les instituts[17]. Des départements délibèrent notamment sur l’organisation et l’affectation des enseignements ou sur l’orientation de la recherche[18].
Unités de formation et de recherche
- UFR Capacité et 1er cycle de droit et de science politique
- UFR 2e et 3e cycles de droit et de science politique
- UFR Sciences économiques et de gestion
- UFR Sciences du management privé et public
- UFR Institut français de presse qui existe depuis 1937, a été rattaché à Paris II dès 1969
- UFR Institut d'études judiciaires
Institut
Départements
- Département de droit privé et de sciences criminelles
- Département de droit public et de science politique
- Département de droit romain et d'histoire du droit
- Département de sciences économiques et de gestion
- Département de sciences de l'information et de la communication (Institut français de presse)
Écoles doctorales
L'université compte cinq écoles doctorales[19]. Elle rassemble de multiples équipes de recherche en droit, science politique, sciences économiques, sciences de gestion, sciences de l'information et de la communication. Trois sont associées au CNRS ; le centre d'études et de recherches de science administrative, l'institut d'histoire du droit, et l'équipe de recherche sur les marchés, l'emploi et la simulation. La faculté dispose de 24 centres de recherche et laboratoires se répartissant dans 5 écoles doctorales qui accueillent 1 500 doctorants.
- Droit international, droit européen, relations internationales et droit comparé (ED 9)
- Droit privé (ED 6)
- École doctorale Georges Vedel. Droit public interne, science administrative et science politique (ED 7)
- Histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit (ED 8)
- Sciences économiques et de gestion, sciences de l'information et de la communication (ED 455)
Bibliothèques
Les bibliothèques de l'université, destinées aux enseignants et aux étudiants de l'université Panthéon-Assas, sont pour le principal spécialisées en droit et en économie. Outre les bibliothèques spécialisées[20], l'université en a trois principales :
- Bibliothèque d'Assas. Après plusieurs années de travaux, la nouvelle bibliothèque universitaire a ouvert en mars 2011 : ses collections sont en libre accès et en magasin. Elle dessert tous les cycles.
- Bibliothèque de Melun. Elle a ouvert en 1986. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants inscrits en licence au centre de Melun.
- Bibliothèque de Vaugirard. Elle a ouvert en 1996. Toutes ses collections sont en accès libre. Elle dessert principalement les étudiants en première année de licence. Elle est située au 391 rue de Vaugirard (15e arrondissement).
- Bibliothèques Noilles et Collinet spécialisé en Droit romain, et d'histoire économique au sein du centre Sainte-Barbe
- Bibliothèque Cujas, ouverte aux enseignants et aux étudiants à partir de la 2e année de licence.
Lieux d'implantation
Implantations à Paris
L'université Panthéon-Assas dispose de multiples sites répartis dans les 5e, 6e mais aussi 15e arrondissements de Paris.
- Dans le 5e arrondissement de Paris :
- 12, place du Panthéon, face au Panthéon : 2e année de master, Institut d'études judiciaires, Institut de criminologie et droit pénal de Paris, l'Institut des hautes études internationales (IHEI) et institut de droit romain. Le siège principal de l’université est installé place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris, au sein du Centre Panthéon. Construit en 1770, le bâtiment destiné à la faculté de droit s’inscrit dans le projet d’urbanisme des abords du Panthéon, alors église Sainte-Geneviève, confié à Jacques-Germain Soufflot. Devenu mairie sous la Révolution, il retrouve son affectation d’origine dès 1805. Des extensions sont réalisées par la suite, au XIXe siècle et dans les années 1950. Le bâtiment de l'École de droit de Paris est désormais partagé avec l’université Panthéon-Sorbonne ;
- 158, rue Saint-Jacques : Institut Cujas, centre de finances publiques et de fiscalité, centre de recherche en droit administratif et centre d'études constitutionnelles et politiques ;
- 295, rue Saint-Jacques : Laboratoire de droit social ;
- 10, rue Thénard : Centre d'études et de recherches de science administrative (CERSA)
- 1, rue d'Ulm : Centre de droit américain, Institut Michel Villey pour la culture juridique et la philosophie du droit, laboratoire de sociologie juridique ;
- 1, rue Guy de la Brosse : Formations en gestion : Deust, Licences, Masters 1re et 2de année - CIFFOP (Centre interdisciplinaire de formation à la fonction personnel).
- 4 rue Valette : Département de droit romain et d'histoire du droit, l'Institut du Droit Romain, les salles de travail sur l'histoire comparée des institutions de l'Europe, et du droit canonique.
- Dans le 6e arrondissement de Paris :
- 92, rue d'Assas : 2e et 3e années de licence, 1re année de master, voire certaines deuxièmes années de master. Dès la fin des années 1950, pour faire face à l'afflux des enfants du baby boom et désengorger les bâtiments historiques de l'université de Paris, une entreprise de création de centres nouveaux pour chacune des facultés est lancée. L'annexe de la Faculté de droit et des sciences économiques, prévue pour 1961, est finalement terminée en 1964 rue d'Assas ;
- 5-7, avenue Vavin : Master de finance et Laboratoire d'économie moderne.
- 118-122, rue de Vaugirard : Magistère juriste d'affaires, Institut de préparation à l'administration générale, Institut de droit des affaires, École de droit et management de Paris, Magistère Banque-Finance et le centre de formation permanente ;
- 4, rue Blaise Desgoffe : Laboratoire d’Économie Mathématique et Micro-économie Appliquée (Lemma, EA 442).
- Dans le 7e arrondissement de Paris :
- 28, rue Saint-Guillaume : Institut de droit comparé.
- Dans le XIIIe arrondissement de Paris :
- 36 rue Charcot : Licence 3 et Masters 1 et 2 en économie gestion mention management et nouvelles technologies, Master 1 en économie gestion mention sciences du management.
- Dans le 15e arrondissement de Paris :
- 391, rue de Vaugirard (ancien collège de l'Immaculée-Conception) : 1re année de licence de droit, 1re année de licence de sciences économiques administration économique et sociale, 1re année de Capacité en droit et 1re année de licence "information-communication" (depuis la rentrée 2016).
Des travaux de mise en conformité et d'amélioration des conditions d'études et de travail ont été entrepris au centre Assas. Ces travaux ont commencé en mai 2007 et se sont achevés en 2012 et n'ont concerné que le centre Assas et l'annexe de la rue Notre-Dame-Des-Champs. Les quatre bâtiments A (les 8 étages, le restaurant universitaire compris), B, C et D ont été démolis, curés ou réaménagés.
Implantations à Melun
Le centre universitaire délocalisé de Paris II en Seine-et-Marne se nomme « Institut de droit et d'économie de Melun »[21]. Il se situe au 19 rue du château à Melun et l'ensemble des bâtiments universitaires sont regroupés sur l'île de Melun. Le campus existe depuis 1987 et accueille aujourd'hui environ 2 500 étudiants. Il propose les cursus droit et AES jusqu'en 3e année de licence et le cursus sciences économiques jusqu'en 2e année.
En , deux diplômes d'université et d'un diplôme d'État destinés aux enquêteurs de droit privé (« détectives et enquêteurs privés ») ont été créés, fruits d'un partenariat entre l'université Panthéon-Assas et l'Union fédérale des enquêteurs de droit privé.
Une antenne du Centre de formation permanente y est également installée pour prendre en charge certaines formations : capacité en droit 1er et 2e année, Master 2 professionnel : Droit et stratégie de la sécurité, Licence Sécurité des biens et des personnes, etc.
Le centre de Melun dispose d'une bibliothèque et d'un restaurant universitaire ainsi que de ses propres services administratifs. Il offre également accès à la pratique de nombreuses activités sportives à Melun même[22].
Formation et recherche
Enseignement
L'université Panthéon-Assas dispense des enseignements en droit, sciences politiques et sociales (média et communication), sciences de gestion et sciences économiques. Elle dispose de cinq écoles doctorales, de 25 centres de recherche et délivre des diplômes à 8 600 étudiants par an (sur les 18 000 que compte l'établissement, dont 3 000 étrangers). La formation se décompose en 17 licences, 6 licences professionnelles, 24 master 1 (M1), 87 master 2 (M2), 41 diplômes universitaires (DU), 6 diplômes supérieurs d'université (DSU), 3 Master of Laws (LLM), 1 Master of Business Administration (MBA), 1 cursus master ingénieur (CMI) et 23 formations en apprentissage[23].
L'université dispose d'accords académiques avec d'autres établissements d’enseignement supérieurs français : Sorbonne Université pour 5 doubles diplôme (histoire de l'art et droit, histoire et droit, histoire et médias, sciences et droit et relations internationales), l'ESSEC pour des doubles diplômes en master[24],[25], l'université Paris-Dauphine, pour un master en ingénierie économique[26], l'école nationale supérieure des mines de Paris, pour un master[27], École des hautes études commerciales de Paris pour un master en fiscalité internationale[28], et l'INSEAD pour un LL.M. en droit international des affaires. 3 masters en droit public sont en cohabilitation avec l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne[29].
Assas développe aussi plusieurs cursus sélectifs tels que le « Collège de droit », le « Collège d'économie », le programme « Juriste européen » ou les bi-licences avec des universités étrangères comme le King's College de Londres, l'Université McGill ou encore l'université d'Oxford.
Depuis la rentrée 2013, l'université Panthéon-Assas, à travers le site Agor@ssas, propose une licence en droit en ligne[30].
Relations internationales
L'université Panthéon-Assas a conclu des accords de coopération avec plus de 160 universités étrangères, toute matière confondue[31]. Elle propose notamment des doubles diplômes, triples diplômes, cursus intégrés et autres programmes en partenariat avec des universités étrangères.
L'université Panthéon-Assas est aussi implantée à l'étranger avec ses campus internationaux à Dubaï, Maurice et Singapour.
Elle propose aussi certaines de ses formations en partenariat avec des universités locales comme à Saïgon ou à Phnom Penh (où les formations sont dispensées en partie par des professeurs de l'université et aboutissent à la délivrance de diplômes propres).
Recherche
L'université compte cinq écoles doctorales, et 23 laboratoires de recherche, dont trois liés au CNRS (UMR). Elle possède près de 270 enseignants-chercheurs, plus d'un millier de doctorants, et près de 120 thèses sont rédigées chaque année. Le budget annuel alloué à la recherche est de l'ordre de 1,3 million d'euros[32]. Une banque de mémoire est accessible depuis le site de l'université. Celle-ci regroupe des mémoires soutenus en Master 2 recherche, ou professionnel, que l'on peut consulter gratuitement[33].
Classements
L'Université Panthéon-Assas est souvent rapportée comme la "première université juridique de France"[4],[5].
Son attractivité nationale et européenne lui permet de se hisser parmi les formations qui attirent la plus forte proportion de bacheliers ayant obtenu la mention « très bien » au baccalauréat [34]. Selon Le Nouvel Observateur, ce chiffre serait proche de 97% en 2020[35].
Ses anciens étudiants ont le meilleur salaire à la sortie parmi les formations de Droit en France selon les rapports du ministère de l'enseignement supérieur[36]. En 2017, celui-ci est en moyenne de 42 100€[37], 30 mois après le diplôme. Il est de 49100€ pour les diplômés d'économie[38], et de 85000 € en sortie d'étude pour le Magistère juriste d'affaire selon Capital.
Au concours d'entrée de l'École nationale de la magistrature, une forte proportion de la promotion vient de l'université Panthéon-Assas (plus de 40 % en 2011[39] par exemple).
L'université est cependant réputée « élitiste » et très concurrentielle. En témoigne, malgré le profil de ses étudiants, sa 49e place au classement national des taux de réussite en licence, réalisé par Le Figaro [40]. L'Étudiant classe lui l'institution à la 54e place française en fonction du taux de réussite en licence[41].
Vie étudiante
Évolution démographique
Évolution démographique de la population universitaire
Associations
En 2020, l'université compte 282 associations étudiantes[56].
L'université enregistre la présence de militants d'extrême-droite, ainsi que d'associations liées à cette orientation politique depuis sa création, notamment le Groupe union défense (GUD) depuis la fin des années 1960, jusqu'aux années 1990[57]. Dans les années 2010, des associations d'extrême droite comme le Rassemblement étudiant de droite, de nouveau le GUD, puis Assas Patriote tentent régulièrement de prendre pied à l'université[58],[59],[60],[61]. La place de l'extrême droite est cependant de moins en moins importante. En effet en 2012, le GUD n'aura recueilli que 3,4 % des suffrages soit moins de 100 voix[62].
Par ailleurs, à partir des années 1970, l'organisation Pour un syndicalisme autogestionnaire (PSA) y est une force syndicale puissante et, des années 1990 aux années 2000, l'UNEF, assimilée à une « force de gauche », y a fait des percées, avant d'être devancée dans les années 2010 par les associations "apolitiques" telle que l'Alliance - Fédération des associations d'Assas, l'UDDA (Union des Doubles Diplôme d'Assas), La Corpo ou Assas.net..
Personnalités liées
Présidents de l'université
Mandat | Nom | Qualité | UFR de rattachement |
---|---|---|---|
1974 - 1979 | Berthold Goldman | Professeur des universités | Droit (privé) |
1979 - 1984 | Jacques Robert | Professeur des universités | Droit (public) |
1984 - 1989 | Jean Boulouis | Professeur des universités | Droit (public) |
1989 - 1993 | Georges Durry | Professeur des universités | Droit (privé) |
1993 - 1997 | Philippe Ardant | Professeur des universités | Droit (public) |
1997 - 2002 | Bernard Teyssié | Professeur des universités | Droit (privé) |
2002 - 2006 | Jacqueline Dutheil de la Rochère | Professeur des universités | Droit (public) |
2006 - 2012 | Louis Vogel | Professeur des universités | Droit (privé) |
2012 - 2020 | Guillaume Leyte | Professeur des universités | Droit (histoire) |
depuis 2020 | Stéphane Braconnier | Professeur des universités | Droit (public) |
Enseignants et anciens enseignants
François Terré[63], Prosper Weil[64], Pierre Delvolvé, Yves Gaudemet et Louis Vogel[65] sont membres de l'Académie des sciences morales et politiques ; Henri Mazeaud en fut membre de 1969 à 1993, Roland Drago de 1990 à 2009. Albert Rigaudière[66] est membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres. Joe Verhoeven est secrétaire général de l'Institut de droit international.
- Ronny Abraham, professeur associé de droit public depuis 2004, juge à la Cour internationale de justice
- Edmond Alphandéry, ministre de l'économie de 1993 à 1995
- Henri Batiffol, professeur de droit maritime, de droit civil et de droit international privé
- Olivier Beaud, professeur de droit public
- Mario Bettati, professeur de droit international
- Antoine Billot, membre sénior de l'Institut universitaire de France et romancier
- Jean-Pierre Boisivon, directeur de 1990 à 1997 du groupe Essec
- Jean Carbonnier, professeur de droit privé et spécialiste de droit civil
- Jean Foyer, ministre de la justice de 1962 à 1967
- Yves Gaudemet, professeur de droit public
- Olivier Jouanjan, professeur de droit public
- David Naccache, Expert près la Cour pénale internationale et membre du Laboratoire d'informatique de l'École normale supérieure
- Bibia Pavard, maîtresse de conférences en histoire
- Jean Rivero, professeur de droit public
- Roger-Gérard Schwartzenberg, secrétaire d'État à l'Éducation nationale puis aux universités de 1983 à 1986, ministre de la recherche de 2000 à 2002
- Nicole Catala, secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle de 1986 à 1988
- Abderrazak Zouaoui, économiste et ministre tunisien
Anciens étudiants
- Hommes et femmes politiques
- Président de la République française : François Hollande
- Premiers ministres français : Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin
- Présidents de la République étrangers : Catherine Samba-Panza (République centrafricaine), Prokópis Pavlópoulos (République hellénique), Ekateríni Sakellaropoúlou (République hellénique)
- Premiers ministres étrangers : Pierre-Damien Habumuremyi (Rwanda), Panagiótis Pikramménos (Grèce), Vassilikí Thánou-Christophílou (Grèce)
- Monde des médias
- Journalistes : Claire Chazal, présentatrice du 20 heures de TF1 ; Laurent Delahousse, présentateur du 20 h de France 2 ; Jean-Pierre Elkabbach, journaliste ; Marc-Olivier Fogiel, animateur et producteur d'émissions de télévision et de radio ; Philippe Manière, journaliste ; Bernard Rapp, journaliste grand reporter ; Antoine Silber, présentateur du 20 heures ; Léa Salamé, animatrice sur France 2 ; Thomas Sotto, responsable de la matinale d'Europe 1 ; etc.
- Responsables de groupes : Jean-Marie Colombani, directeur du journal Le Monde de 1994 à 2007, Marc Crépin, directeur de la rédaction de France Culture et de France Musique, Axel Duroux, PDG des stations française de RTL Group, Pierre Jeantet, président du directoire du groupe Le Monde en 2007, Jean-Paul Cluzel, ancien président de Radio-France
- Personnalités du monde des affaires
- Catherine Guillouard, PDG de la RATP
- Denis Hennequin, président directeur général du groupe Accor
- Maxime Lombardini directeur général d'Iliad
- Ludwik Sobolewski, président de la Bourse de Varsovie de 2006 à 2013, actuel président de la Bourse de Bucarest
- Patricia Berthelot, directrice générale adjointe des Brasseries du Cameroun
- Juristes
- Joaquim Barbosa, ancien président du Tribunal suprême fédéral brésilien
- Yves Bot, avocat général français de la Cour de justice des Communautés européennes
- Mireille Delmas-Marty, membre de l'Institut, professeure de droit privé, membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Christian Charrière-Bournazel, bâtonnier de l'Ordre des avocats à la cour d'appel de Paris
- Éric Halphen, juge anti-corruption français
- Claude Katz, avocat français
- Arno Klarsfeld, avocat français
- Éric de Montgolfier, magistrat français
- Raymond Ranjeva, magistrat malgache, vice-président de la Cour internationale de justice
- Ekateríni Sakellaropoúlou, présidente du Conseil d'État grec
- Vassilikí Thánou-Christophílou, présidente de la Cour de cassation grecque.
- Autre : Cécilia Sarkozy, Première dame de France en 2007. Floriane Chinsky, femme rabbin. Corinne Coman, Miss France 2003. Raphaël Haroche (dit Raphael), chanteur. Maurice Gourdault-Montagne, diplomate. Jean-Marie Le Pen, Fondateur du Front national, 1972
Notes et références
- « Chiffres clés année 2013-2014 »
- Recensement des diplômes délivrés par les universités à l'issue de l'année universitaire 2005-2006
- « Article D711-1 - Code de l'éducation - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Clarisse Watine, « Paris 2 Panthéon-Assas, première université juridique de France », sur www.mondedesgrandesecoles.fr, (consulté le )
- Camille Stromboni, « Portrait de fac : l’université Paris 2 – Panthéon-Assas », sur www.letudiant.fr, (consulté le )
- « Les programmes de I à VII », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Paris-II Assas, la longue marche vers le centre droit », sur Libération.fr
- Décret institutif no 70-1174 du 17 décembre 1970, codifié à l'article D711-1 du code de l’éducation.
- Historique de l'Institut de préparation à l'administration générale dans l'université de Paris puis université Panthéon-Assas
- Approuvés par arrêté du 26 octobre 1988, en application de la loi du 26 janvier 1984
- Le 14 mars 1990, Rapport du Comité national d'évaluation de 2006 p. 10.
- Maus, Bougrab, François Luchaire, un républicain au service de la République, p. 191).
- Décret du 22 juin 2010 portant approbation des statuts de la fondation de coopération scientifique « Sorbonne Universités »
- Décret no 2015-1594 du 7 décembre 2015 portant association de l’université Paris-II à la communauté d'universités et établissements « Sorbonne Universités »
- « Regroupement : Paris-II Panthéon-Assas lance un projet d’établissement public expérimental avec l’Isit, l’Efrei et le CFJ », sur www.letudiant.fr (consulté le )
- « Paris-II veut créer un EPE avec l’Isit, l’Efrei Paris et le CFJ/École... », sur www.aefinfo.fr (consulté le )
- Article L713-1 du code de l'éducation
- Statuts de l’université Panthéon-Assas
- Écoles doctorales, www.u-paris2.fr, consulté le 27 avril 2010
- http://www.u-paris2.fr/04935358/0/fiche___pagelibre/&RH=Bibliotheque Bibliothèques du réseau de l'université Panthéon-Assas
- L'ouverture de l'université Panthéon-Assas à Melun, reportage Midi 2 du 23 novembre 1987 (durée 3 min 08 s) : source INA
- « Campus de Melun », sur Université Paris 2 Panthéon-Assas (consulté le )
- Consulter la plaquette détaillée de l'ensemble des formations dispensées par l'université Paris II sur son site internet
- Détails disponibles sur le site u-paris2.fr
- Lire le communiqué de presse publié sur le site de l'Essec L'université Panthéon-Assas et l'ESSEC signent un accord de partenariat stratégique
- Consulter le site du Master Ingénierie économique (TSI-AD)
- Voir la fiche du master STV
- Consulter le site de l'association du Master 2 Fiscalité internationale
- http://www.u-paris2.fr/25712751/0/fiche___pagelibre/&RH=MASTER-09&RF=M2-DROIT-09
- Site de la licence de Droit en ligne Agor@ssas
- Voir accords de coopération
- Voir rubrique recherche
- Voir rubrique banque de mémoire sur le site de l'université
- Baptiste Legout, « Parcoursup: notre classement des universités françaises qui attirent les meilleurs lycéens », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- Gurvan Le Guellec, « En droit, les facs les plus prestigieuses victimes de leur succès », L'Obs, (lire en ligne )
- Filière par filière, les facs qui donnent le meilleur salaire
- Ministère de l'Enseignement et de la Recherche, « Enquête relative à l’insertion professionnelle des diplômés 2017 de l’université » , sur enseignementsup-recherche.gouv.fr, (consulté le )
- Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, « [Archives] Résultats nationaux : insertion professionnelle des diplômés en 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, 2010, 2009, 2008 et 2007 » , sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, (consulté le )
- Préparation au concours d'accès à l’École nationale de la magistrature (ENM) à l'université Panthéon-Assas
- Julie-Anne De Queiroz, « Palmarès des universités où les étudiants réussissent le mieux », dans Le Figaro, le 22 septembre 2014, consulté sur etudiant.lefigaro.fr le 6 juillet 2016
- « Réussite en licence : le classement des universités selon leur valeur ajoutée », dans Educpro, le 15 septembre 2014, consulté sur www.letudiant.fr le 6 juillet 2016
- Comité national d'évaluation, L'université de Paris II, rapport d'évaluation, Paris, , 149 p. ,p. 12
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2001, Imprimerie nationale, p. 161, (ISBN 2-11-092136-6), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Jean-Richard Cytemann, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2002, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-092152-8), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2003, Imprimerie nationale, p. 155, (ISBN 2-11-093455-7), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
- Claudine Peretti, Repères et références statistiques sur les enseignements, la formation et la recherche, édition 2004, Imprimerie nationale, p. 159, (ISBN 2-11-094345-9), consulté sur www.education.gouv.fr le 10 août 2010
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- Chiffres clés 2012-2013
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- professeur émérite, droit civil des personnes, des obligations et des biens, ex-Responsable du DEA Philosophie du droit
- professeur émérite, droit public, membre de l'institut
- « Louis Vogel élu à l’Académie des sciences morales et politiques », sur u-paris2.fr,
- responsable du DEA Histoire du droit
Annexes
Bibliographie
- Comité national d'évaluation des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, L'Université Panthéon-Assas Paris II Rapport d'évaluation, (lire en ligne)
- Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, Rapport d'évaluation de l’université Panthéon-Assas – Paris 2, (lire en ligne)
- Statuts de l’université Panthéon-Assas, (lire en ligne)
Liens externes
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