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Réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche

Le REseau NAtional de Télécommunications pour la technologie, l'Enseignement et la Recherche (RENATER) est le réseau de télécommunications français reliant les différents établissements enseignement recherche (universités, centres de recherche,...) entre eux en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer. Il a été créé en 1993[3].

RENATER

REseau NAtional de Télécommunications pour la technologie, l'Enseignement et la Recherche
Logo de l'organisation

Devise : « Connecteur de savoirs »

Situation
Création 1993
Type Groupement d'intérêt public
Siège 23-25, rue Daviel
75013 Paris
Drapeau de la France France
Langue Français
Organisation
Président du conseil d’administration Henri Pidault (succède à Jean Pierre Finance le 7 Octobre 2021)[1]
Directeur Boris Dintrans [2]

Site web www.renater.fr

Histoire

RENATER est à la fois l'aboutissement et la reprise de réseaux antérieurs progressivement développés dans les instituts de recherche français depuis les années 1970, comme Cyclades à l'Iria en 1971[4]. Sa diffusion dans les établissements de recherche et d'enseignement supérieur en France est plutôt précoce et antérieure à l'émergence d'Internet auprès du grand public[4].

Gouvernance de RENATER

RENATER est un groupement d'intérêt public dont la création a été approuvée par un arrêté du [3].

Le GIP est constitué en 1993 entre "l’Etat, représenté par le ministère chargé de l’éducation nationale, le Commissariat à l’énergie atomique, le Centre national d’études spatiales, le Centre national de la recherche scientifique, Électricité de France et l’Institut national de recherche en informatique et en automatique"[3]. Electricité de France quitte le GIP en 1999[5].

La liste des membres évolue avec l'intégration de nouveaux établissements comme l'INRA et le CIRAD en 2000[6].

En 2020, les organismes de recherche membres du GIP sont : CNRS, CPU, CEA, INRIA, CNES, INRAE (à la suite de la fusion de l'INRA et de l'IRSTEA), INSERM, ONERA, CIRAD, IRD, BRGM, ainsi que le ministère de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation. RENATER gère aussi le point d'échange de trafic SFINX, et dispose de liaisons projets de recherche avec le CERN et le centre de Cadarache.

Évolutions du réseau technique

RENATER est initié à partir de réseau de réseaux existants ou en voie de construction[7].

RENATER connecte plus de 1 300 sites via des liaisons jusqu'à 10 Gbit/s (voire 100 Gbit/s entre deux centres de calcul) en IPv4 et IPv6 natifs.

RENATER est connecté au réseau pan-européen GÉANT (2001-2004) puis GEANT2. Il est également relié à Internet, en France via un point d'échange, le SFINX et dans le monde via deux liaisons IP Transit de Paris et de Marseille.

RENATER-2

Cette évolution implémente un réseau IPv6 pilote utilisant la plage d'adresse 2001:0660::/32.

RENATER-4

Son déploiement a été achevé en . Il marque le début de la gestion en propre de fibres optiques noires (FON) à petite échelle. Leur usage est réservé pour le transport de trafic associé à des projets de recherche spécifiques : GRID-5000, DEISA (en), LHC.

Les fibres noires déployées sont entre :

RENATER-5

Ancien logo de RENATER.

L'année 2008 aura été marquée par le déploiement du réseau RENATER-5 (mené globalement sur le deuxième semestre 2008). Cette évolution se caractérise par une généralisation de l'infrastructure de fibres noires.

  • Généralisation de l'exploitation fibres optiques noires (FON) et déploiement d'équipements WDM
  • Passage de 3 000 km de FON sur RENATER-4 à près de 8 000 km sur RENATER-5
  • Activation de longueurs d'onde dédiées aux projets de recherche (LHC, GRID 5000…)
  • Capacité de maximum 40x10 Gbit/s sur la majeure partie du réseau
  • Doublement de l'axe Paris / Lyon et des nœuds RENATER associés
  • Équipements dotés d'interfaces de raccordement permettant d'adapter les débits en fonction des besoins
  • Renforcement de l'interconnexion avec le CERN et ITER

Pour fêter les vingt ans de sa création, le logotype de RENATER change[8].

RENATER-6

Depuis 2015, une nouvelle phase de l’architecture métropolitaine du réseau RENATER est en cours de déploiement.

Cette nouvelle génération apporte plus de capacité nx100 Gbit/s entre les Nœuds RENATER, de flexibilité et de résilience, afin de fournir de futurs besoins (augmentations de capacité et nouveaux services), grâce à la mise en place de nouveaux équipements optiques et de routage dans le but de répondre aux exigences de la communauté Enseignement Supérieur et Recherche.

Depuis 2015, RENATER mutualise son infrastructure et opère pour le compte de la DINSIC (Direction interministérielle du Numérique et du Système d’Information et de Communication de l’État) plusieurs circuits optiques. RENATER devient ainsi l'opérateur du réseau interministériel de l’État (RIE)[9] - [10].

Les services RENATER

RENATER propose également un portefeuille de services[11] autour de la connectivité, l'identité, la sécurité, la communication, la collaboration et la mobilité, garantissant la confidentialité et la sécurité des données.

Renater opère le projet Gestionnaire d'accès aux ressources.

Notes et références

  1. Nomination du nouveau président de RENATER, (Consulté le 9 Novembre 2021)
  2. directeur de RENATER, (Consulté le 9 Novembre 2021)
  3. Arrêté du 27 janvier 1993 portant approbation de la création d'un groupement d'intérêt public, JORF no 28 du , p. 1817, NOR RESY9300042A, sur Légifrance.
  4. Valérie Schafer, « De Cyclades à Renater », Histoire de la recherche contemporaine. La revue du Comité pour l’histoire du CNRS, vol. I, no 2, , p. 180–187 (ISSN 2260-3875, DOI 10.4000/hrc.115, lire en ligne, consulté le )
  5. Arrêté du 10 mai 1999 approuvant l'avenant à la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public (NOR: MENR9900958A), JORF n°114 du 19 mai 1999, page 7374.
  6. Arrêté du 26 juillet 2000 approuvant l'avenant à la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public (NOR:RECR0071883A), JORF n°199 du 29 août 2000, page 13304, texte n° 52.
  7. Valérie Schafer, « De Cyclades à Renater », Histoire de la recherche contemporaine, vol. Tome I, no 2, , p. 180-187 (DOI https://doi.org/10.4000/hrc.115, lire en ligne).
  8. « RENATER 20's », sur renater.fr, (consulté le ).
  9. « Rapport d'activité 2015 du réseau interministériel de l'État », sur modernisation.gouv.fr, (consulté le ).
  10. Réseau interministériel de l’État : ses trois grandes missions, modernisation.gouv.fr, 23/12/2014 (Consulté le 25 Juin 2020)
  11. « Portail des services RENATER », sur services.renater.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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