Edmond Alphandéry
Edmond Alphandéry, né le à Avignon (Vaucluse), est un homme politique français.
Edmond Alphandéry | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Économie 16e ministre des Finances de la Ve République | |
– (2 ans, 1 mois et 11 jours) |
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Président | François Mitterrand |
Gouvernement | Édouard Balladur |
Prédécesseur | Michel Sapin |
Successeur | Alain Madelin |
Député français | |
– (15 ans, 1 mois et 12 jours) |
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Élection | 19 mars 1978 |
Réélection | 21 juin 1981 |
Circonscription | 3e de Maine-et-Loire |
Législature | VIe, VIIe, VIIIe et IXe (Cinquième République) |
Groupe politique | UDC (1988-1993) |
Prédécesseur | Paul Boudon |
Successeur | Christian Martin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Avignon (Vaucluse) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UDF |
Biographie
Il étudie à l'Institut d'études politiques de Paris (Bourse Fulbright (1967-1968)) puis à l'Université de Chicago[1] et est agrégé d'économie politique en 1971.
Docteur d'État en sciences économiques, professeur émérite à l'Université Paris II - Panthéon Assas, il est député UDF de Maine-et-Loire de 1978 à 1993.
Conseiller général du Canton de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire) de 1976 à mars 2008, Président du conseil général de Maine-et-Loire (1994-1995) il fut maire de Longué-Jumelles (Maine-et-Loire) de 1977 à mars 2008.
Ministre de l'Économie
Il a été ministre de l'Économie de 1993 à 1995 au sein du gouvernement Balladur. Il a eu pour directeurs de cabinet Christian Noyer, plus tard gouverneur de la Banque de France puis Patrice Vial, ancien inspecteur général des finances.
Les principaux faits notables de son mandat sont :
- émission d'un grand emprunt 6 % (succès : 110 milliards de francs de souscription en partie dû à la possibilité de convertir ses titres en actions des sociétés en voie de privatisation) ;
- loi du 19 juillet 1993 : programme de privatisation (Crédit local de France, Rhône-Poulenc, Banque nationale de Paris, Elf-Aquitaine, l'Union des assurances de Paris, Seita) ;
- augmentation de la participation de l'État dans le capital de Renault ;
- plan de restructuration d'entreprises publiques en situation financière critique (Air France, Crédit lyonnais) ;
- modification du statut de la Banque de France (loi du 4 août 1993) ;
- stimulation de la consommation des ménages (prime de l'État pour l'achat de véhicules automobiles neufs) ;
- développement de l'épargne (ouverture du marché des obligations assimilables du Trésor aux particuliers) ;
- participation aux négociations finales du Cycle d'Uruguay qui aboutissent, avec le traité de Marrakech (15 avril 1994), à la création de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
- convainc les pays membres de la zone franc d'accepter une dévaluation substantielle du franc CFA ;
- publication du code de la consommation.
Autres activités
- Président d'EDF de 1995 à 1998
- Administrateur du think tank Les Amis de l'Europe
- Membre de la Commission Trilatérale (1996-2014) actuellement membre honoraire
- Président du conseil d'administration de CNP Assurances et de CNP International de juillet 1998 à juin 2012
- Président du Centre des Professions Financières[2]
- Administrateur et président du comité de la stratégie d'Engie[3]
- Administrateur de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank
- Senior Advisor de Banque Nomura France
- Président fondateur de l'Euro 50 Group (depuis 1998)
- Président du Centre for European Policy Studies de juillet 2014 à juillet 2016
- Membre du advisory board d'A.T. Kearney France
Notes et références
- Serge Halimi, « L'université de Chicago, un petit coin de paradis bien protégé », sur Le Monde diplomatique,
- « Centre des Professions Financières », sur Centre des Professions Financières
- https://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/0301684620689-kocher-clamadieu-duel-a-la-tete-dengie-2176761.php