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Jean Grenet

Jean Grenet est un chirurgien et homme politique français, né le à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) et mort le dans la même ville[1].

Jean Grenet
Fonctions
Député français
–
(10 ans et 1 jour)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
Circonscription 5e des Pyrénées-Atlantiques
Prédécesseur Nicole Péry
Successeur Colette Capdevielle
–
(1 an, 5 mois et 14 jours)
Élection 17 septembre 1995
Circonscription 5e des Pyrénées-Atlantiques
Législature Xe (Cinquième République)
Prédécesseur Alain Lamassoure
Successeur Nicole PĂ©ry
–
(2 ans et 17 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 5e des Pyrénées-Atlantiques
Législature Xe (Cinquième République)
Prédécesseur Alain Lamassoure
Successeur Alain Lamassoure
Maire de Bayonne
–
(19 ans, 1 mois et 27 jours)
Prédécesseur Henri Grenet
Successeur Jean-René Etchegaray
Conseiller général des Pyrénées-Atlantiques
–
(2 ans, 10 mois et 5 jours)
Circonscription Canton de Bayonne-Est
Prédécesseur Henri Grenet
Successeur Jean-Michel Barnetche
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bayonne (Basses-Pyrénées)
Date de décès
Lieu de décès Bayonne
Nationalité Française
Parti politique UDF
UMP
PRV
Père Henri Grenet
Profession Chirurgien

Jean Grenet
Maire de Bayonne
Député des Pyrénées-Atlantiques

Biographie

Jean Grenet est le fils d'Henri Grenet, homme politique et maire de Bayonne avant lui[2]. Chirurgien, sa carrière politique débute lorsqu'il devient d'abord président de l'Aviron bayonnais, en juin 1976, véritable institution localement[2].

Déjà conseiller municipal depuis 1989, date à laquelle il quitte la présidence de l'Aviron bayonnais[2], bénéficiant de l'appui de son père et de son ancien statut de président du club omnisports bayonnais (22 sections sportives et plusieurs centaines de licenciés), Jean Grenet est élu à son tour maire de Bayonne en 1995. La même année, supléent d'Alain Lamoussoure nommé ministre par Jacques Chirac, il devient pour la première fois député de la cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques. D'abord UDF, il sera ensuite membre du groupe UMP tout en restant au parti radical valoisien dont il est vice-président.

Après la dissolution de l'assemblée par Jacques Chirac en 1997, il perd son mandat au profit de la socialiste Nicole Péry.

En 2002, il est réélu député de la cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, profitant d'élections déroulées dans la foulée de l'élection présidentielle, qui vit le retour de la droite avec la très large réélection de Jacques Chirac face à Jean-Marie Le Pen. Député parmi les moins présents à l'assemblée nationale, Jean Grenet est avant tout maire de Bayonne qu'il dirigera d'une main de fer.

Après deux mandats, en 2012 il se présente aux élections législatives sous l'étiquette de l'URCID mais il est battu au second tour par la socialiste Colette Capdevielle. En , il annonce qu'il ne se représentera pas à sa succession pour les municipales de 2014.

Depuis 1995, à Bayonne Jean Grenet a mené une politique dans la continuité de celle de son père, marquée par son attachement très fort à la corrida et à la section rugby de l'Aviron bayonnais.

Il a été aussi l’artisan de la redynamisation du centre-ville. Durant ses mandats, le Musée basque et de l'Histoire de Bayonne et le Théâtre municipal ont connu d’importantes et onéreuses rénovations, alors que la Ville obtenait le label « Ville d’Art et d’Histoire ». La création et le développement du secteur piétonnier ont donné un élan commercial au cœur de ville et vu fleurir bars et restaurants sur les quais. Les anciennes halles-parking d'Henri-Grenet ont fait place au marché inspiré de Baltard.

Ses mandats ont été entachés par un bon nombre de polémiques, notamment le financement à perte de la Corrida, l'obtention des locaux publics à des associations qui lui étaient proches (les Peñas), l'expulsion de l'association de musique amplifiée Ebaki en 2007, la normalisation des pratiques festives à Bayonne[3]. Jean Grenet est également connu pour son opposition farouche aux questions basques. Au cours de tous ses mandats, il n'aura eu de cesse de lutter contre les initiatives visant à reconnaître la langue basque, mais aussi tous les projets qui lui étaient associés.. Ses propos sur la tenue vestimentaire de certaines femmes pendant les Fêtes de Bayonne avaient provoqué un tollé[4].

Mandats[5]

Mandats municipaux (Bayonne)

  • 19/03/1989 - 18/06/1995 : conseiller municipal de Bayonne
  • 21/06/1993 - 02/02/1995 : adjoint au maire de Bayonne
  • 03/02/1995 - 18/06/1995 : maire de Bayonne (succède Ă  son père, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  ce moment-lĂ , Henri Grenet)
  • 19/06/1995 - 18/03/2001 : maire de Bayonne
  • 19/03/2001 - 21/03/2008: maire de Bayonne
  • 22/03/2008 - 30/03/2014 : maire de Bayonne
Communauté d'agglomération

Mandats cantonaux (Canton de Bayonne-Est)

Mandats régionaux (Aquitaine)

  • 15/03/1998 - 30/06/2002 : Membre du Conseil rĂ©gional d'Aquitaine

Mandats au Parlement (5e circonscription des Pyrénées-Atlantiques)

Commissions dont il est membre

  • Membre de la Commission des affaires Ă©trangères
  • PrĂ©sident du groupe d'Ă©tude sur la tauromachie
  • Membre de la Commission d'enquĂŞte sur l'application des mesures prĂ©conisĂ©es en matière de sĂ©curitĂ© du transport maritime des produits dangereux ou polluants et l’évaluation de leur efficacitĂ©

Distinction

Notes et références

  1. Bayonne : l’ancien maire Jean Grenet est décédé
  2. David 2015, p. 51-52.
  3. Willy Roux et Alicia Muñoz, « L'ancien maire de Bayonne Jean Grenet s'est éteint », sur www.mediabask.eus, (consulté le )
  4. « euskalherria.com - Le JPB - Paperezkoa », sur www.lejpb.com (consulté le )
  5. Fiche de Jean Grenet sur le site de l'Assemblée nationale
  6. « Décret du 13 juillet 2015 portant nomination », sur Légion d'honneur, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [David 2015] Alban David, Histoire du rugby au Pays basque : De 1900 Ă  aujourd'hui, Éditions Sud Ouest, , 277 p. (ISBN 978-2-8177-0430-2, BNF 44468997) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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