Jean-Louis Gagnaire
Jean-Louis Gagnaire, né le à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique français.
Jean-Louis Gagnaire | |
Jean-Louis Gagnaire en 2007. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (10 ans) |
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Élection | |
Circonscription | 2e de la Loire |
LĂ©gislature | XIIIe et XIVe (Ve RĂ©publique) |
Groupe politique | SRC puis SER |
Prédécesseur | Christian Cabal |
Successeur | Jean-Michel Mis |
Conseiller régional de Rhône-Alpes | |
– (17 ans, 8 mois et 28 jours) |
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Élection | 15 mars 1998 |
Président | Anne-Marie Comparini Jean-Jack Queyranne |
Conseiller général de la Loire | |
– (9 ans, 4 mois et 5 jours) |
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Circonscription | Canton de Saint-Étienne-Sud-Est-3 |
Prédécesseur | Michel Thiollière |
Successeur | Jean-Jacques Rey |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Étienne (Loire) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PS (1982-2017) LREM (depuis 2017) TdP (depuis 2020) |
Diplômé de | Sciences de l'éducation |
Biographie
Il passe son enfance à Saint-Bonnet-le-Château (Loire). Il est parent de Pierre Gagnaire par son grand-père paternel. Au cours de ses études, il a travaillé avec Didier Porte, chroniqueur humoriste à France Inter (1980 - 1981) et étudiant avec Isabelle Petit du groupe les Calamités au moment de son succès au Top 50 (1988 - 1989).
Formation universitaire
Après une formation à l'Institut supérieur de gestion commerciale et des études en sciences de l'éducation (licence et maîtrise), il obtient une licence d'administration publique à l'Institut d'études politiques (IEP) de Lyon, puis intègre le cycle préparatoire aux concours de la fonction publique à Grenoble.
Parcours professionnel
Ouvrier dans une usine de boules de pétanque (Obut) puis caissier d'un grand magasin pour financer ses études, il devient gérant de la PME familiale au décès de son père. Il intègre ensuite l'éducation nationale comme surveillant d'externat, instituteur, Conseiller principal d'Éducation, chargé de cours de droit public à l'université de Saint-Étienne jusqu'à sa première élection en 1998.
Il est aussi cofondateur de la MJC, « Maison pour Tous » de Saint-Bonnet-le-Château.
Engagement politique
Issu d'une famille où la politique est souvent au centre des débats avec un père plutôt gaulliste et une marraine ancienne adjointe communiste à Lorette, il adhère au Parti socialiste (PS) en 1982. Il se définit lui-même comme un ancien « jospiniste de la première heure », et sur la ligne politique de Pierre Moscovici, Dominique Strauss-Kahn puis des Réformateurs en soutien à Manuel Valls et Emmanuel Macron. Secrétaire fédéral chargé des élections du PS de la Loire de 1991 à 2003, il devient membre de la commission nationale des conflits du PS entre 2003 et 2005. À la suite du congrès de Reims, il reprend du service comme secrétaire fédéral chargé des élections auprès de Régis Juanico, député PS de la Loire et 1er fédéral de la Loire.
En 2016, Jean-Louis Gagnaire se déclare favorable à la loi dite « Travail ».
Jean-Louis Gagnaire « tourne la page » du PS et rejoint Emmanuel Macron[1]. En , il est nommé référent de La République en marche dans la Loire[2].
Selon l'hebdomadaire Marianne, Jean-Louis Gagnaire incarne « l'idéal-type du néolibéral autoritaire. Sur son compte Twitter, cet ancien député PS tendance deuxième gauche oscille entre propos agressifs, mépris de classe décomplexé et soutien sans réserve au chef de l’État. Jean-Louis Gagnaire fustige les professions en grève. Les professeurs qui détruisent des manuels voués au pilon ? « Cette minorité d’enseignants ne méritent plus le respect de leurs (sic) élèves ». Les avocats qui jettent leur robe ? « On aurait pu imaginer qu'ils ne se comportent pas comme des agents de catégorie C de la fonction publique ». Les pompiers qui manifestent ? « Chacun sait que ce sont des minorités de pompiers radicalisés à l'extrême-droite ». Chez l'ex-socialiste, la conversion au centrisme autoritaire a peut-être précédé Macron : après les attentats du 13 novembre 2015, il avait co-signé une loi visant à rétablir la censure sur la presse, la radio, le cinéma et le théâtre[3]. »
Il devient délégué départemental de Territoires de progrès dans la Loire en 2020[4].
Mandats Ă©lectifs
Il a été membre du Conseil général de la Loire et de Rhône-Alpes en 1998. Réélu conseiller général en 2004 avec 56,26 % des voix, il conduit la liste départementale de Jean-Jack Queyranne (Parti socialiste) lors des scrutins régionaux de 2004 et 2010 et devient vice-président chargé du Développement économique, industrie et PME de la région Rhône-Alpes. Après les élections législatives de 2007, il démissionne de son mandat de conseiller général le pour se mettre en conformité avec la loi sur le cumul des mandats.
Il est élu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012), dans la deuxième circonscription de la Loire en battant, au deuxième tour, le député sortant Christian Cabal (UMP) avec 53,99 % des suffrages. Il fait partie du groupe Socialiste, radical et citoyen (SRC). Il est membre de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
Il accepte la proposition de figurer en 3e position de la liste municipale conduite par Maurice Vincent. Compte tenu de son expérience régionale auprès de milieux économiques et des partenaires sociaux, il est présenté comme le futur responsable du développement économique à la ville et à l'agglomération au cours de la campagne électorale. Il démissionne du Conseil municipal de Saint-Étienne le .
Il est réélu député le , pour la XIVe législature (2012-2017) avec 59,93 % des suffrages.
À la suite des attentats du 13 novembre 2015 et du direct « imprudent » de BFM TV lors de la prise d'otages de l'Hyper Cacher, il co-signe dans le cadre de la loi de prolongation de l'état d'urgence un amendement présenté par la députée de Paris Sandrine Mazetier visant, contre l'avis du gouvernement, à rétablir la censure sur la presse, la radio, le cinéma et le théâtre[5].
Il ne se représente pas aux élections législatives de 2017[6].
Liste des mandats
- à : conseiller général de la Loire (démission le )
- mars 1998 : conseiller régional de Rhône-Alpes
- à : vice-président délégué au Développement économique de la région Rhône-Alpes
- Du le 20 juin 2007 au 20 juin 2017 : député de la 2e circonscription de la Loire
- : conseiller municipal de Saint-Étienne (démission )
- mars 2010 à : vice-président délégué au Développement économique et de l'Innovation de la région Rhône-Alpes
DĂ©coration
Notes et références
- Ivan Valerio, « Le député PS Jean-Louis Gagnaire annonce son ralliement à Emmanuel Macron », bfmtv.com, 30 janvier 2017.
- « Jean-Louis Gagnaire patron de LREM dans la Loire », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Etienne Campion et Hadrien Mathoux, « Centrisme autoritaire : top 10 des "modérés", champions du mépris de classe », sur Marianne,
- Territoires de progrès, « Délégués départementaux | Territoires de Progrès », sur https://territoiresdeprogres.com/ (consulté le )
- « Assemblée nationale - Prorogation de l'état d'urgence (no 3225) - Amendement no 41 », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Jean-Louis Gagnaire ne sera pas candidat aux législatives pour "redevenir un citoyen ordinaire" », sur francebleu.fr,
- DĂ©cret du 13 juillet 2019 portant promotion et nomination