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Michel Raison

Michel Raison, né le à Besançon (Doubs), est un homme politique français.

Michel Raison
Illustration.
Michel Raison en 2017.
Fonctions
Sénateur français
–
(5 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 28 septembre 2014
Circonscription Haute-SaĂ´ne
Groupe politique UMP puis REP
Prédécesseur Jean-Pierre Michel
Successeur Olivier Rietmann
Maire de Luxeuil-les-Bains
–
(7 ans, 9 mois et 21 jours)
Élection 09 mars 2008
RĂ©Ă©lection 23 mars 2014
Prédécesseur Michel Gabillot
Successeur Frédéric Burghard
Député français
–
(10 ans)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
Circonscription 3e de la Haute-SaĂ´ne
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Jean-Paul Mariot
Successeur circonscription supprimée
Conseiller régional de Franche-Comté
–
(10 ans et 23 jours)
Successeur Patrice Debray
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Besançon (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1998-2002)
UMP (2002-2015)
RS (2010-2011)
LR (depuis 2015)
Profession Agriculteur

Biographie

Michel Raison a été agriculteur de 1971 à 2005. Administrateur de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) en 1975, il devient ensuite président de la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FDSEA) en 1984. Il occupe ce poste jusqu'en 1992 avant d'être élu président de la Chambre d'Agriculture en 1989. Il est réélu en 1995 pour un second mandat. Il ne se représente pas en 2002.

Il est élu député de la troisième circonscription de la Haute-Saône en 2002 contre le député sortant Jean-Paul Mariot. Il est réélu député le , pour la XIIIe législature (2007-2012). Il fait partie du groupe Les Républicains. Il est battu par Jean-Michel Villaumé le dans la nouvelle deuxième circonscription de la Haute-Saône, la troisième ayant été supprimée.

Le , il est élu maire de Luxeuil-les-Bains avec 58,56 % des suffrages. Il est réélu au premier tour le avec 70,74 % des voix.

Il fut membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l'Assemblée nationale[1] et est maintenant président du groupe d'information internationale sur le Tibet au Sénat [2] - [3].

Chargé des questions relatives à l'agriculture pour le groupe UMP, il fut notamment rapporteur de la loi du 27 juillet 2010 de Modernisation de l'Agriculture et de la Pêche. Spécialiste également des relations fournisseur/distributeurs, il fut rapporteur de la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs du dite "Loi Chatel"[4].

Le , il est élu sénateur de la Haute-Saône.

Sa première année de mandat est marquée par la production d'un rapport intitulé « La France sera-t-elle encore demain un grand pays laitier ? »[5] fait au nom de la commission des affaires européennes.

Il soutient Bruno Le Maire pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[6]. En , il est nommé avec plusieurs personnalités délégué général au projet de la campagne[7].

Il est nommé président d'honneur de France Bonapartiste, le seul parti bonapartiste français, le par le Bureau National Bonapartiste[8].

Polémiques

Le , dans le magazine Cash Investigation dirigée par Élise Lucet, Michel Raison et plusieurs autres parlementaires apparaissent à table avec le dirigeant de la firme chimique Syngenta qui fabrique des pesticides pour l'agriculture. Après la diffusion de l’émission, les élus ont été interpellés sur les réseaux sociaux, souvent très durement, certains internautes n’hésitant pas à les accuser de « corruption ». Michel Raison répond alors sur sa page Facebook[9].

Le , Michel Raison est de nouveau mis en cause dans le magazine d'investigation de France 2 Cash Investigation. Michel Raison s'oppose, comme les représentants de l'agro-alimentaire ANIA[10] - [11], à un système d'étiquetage des produits selon leur qualité, qui serait selon lui un dispositif simplificateur, donc simpliste et finalement inefficace, en invoquant l'exemple de fromages qui seraient sinon classés négativement. Durant l'interview, Michel Raison s’éclipse en oubliant d’enlever son micro et son assistante lui propose alors d'appeler l'ANIA (ce qu'il ne fait pas, comme le montre l'émission), pour savoir leur position sur ce sujet avant de poursuivre l'interview[12] - [13]. En réaction à des protestations sur les réseaux sociaux, Michel Raison, sur la chaîne TNT Public Sénat, qualifie Cash Investigation d'« émission scandaleuse »[14].

Mandats

Anciens mandats

Notes et références

  1. Groupe d'études sur le problème du Tibet
  2. Sénat français, « Membres du groupe Groupe d'information internationale sur le Tibet - Sénat », sur www.senat.fr (consulté le )
  3. « Groupe d'information internationale Tibet - SĂ©nat », sur www.senat.fr (consultĂ© le )
  4. « N° 412 - Rapport de M. Michel Raison sur le projet de loi pour le dĂ©veloppement de la concurrence au service des consommateurs (n°351) », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  5. « La France sera-t-elle encore demain un grand pays laitier ? - Sénat », sur senat.fr (consulté le ).
  6. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.
  7. « Équipe politique autour de Bruno Le Maire », brunolemaire.fr, consulté le 19 septembre 2016.
  8. https://scontent-frt3-2.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/84869252_3082070761812670_4316324836923146240_n.png?_nc_cat=103&_nc_ohc=Z38VgerjNX8AX_MajxC&_nc_ht=scontent-frt3-2.xx&oh=85a197dacd4d8cfff3127e5240a986e5&oe=5EC1AED9
  9. France 3 - Franche Comté - Les sénateurs de Franche-Comté G. BAILLY et M. RAISON mis en cause
  10. « VIDEO. "Cash Investigation". Lobbying agroalimentaire : non, mais allo l'ANIA... », francetvinfo.fr, 13 septembre 2016.
  11. « Replay : regardez ce “Cash investigation” édifiant consacré à l'industrie agro-alimentaire », telerama.fr, 14 septembre 2016.
  12. Cash investigation - Interview de Michel raison
  13. Emission Cash Investigation Intégrale - industries agro-alimentaire : business contre santé
  14. Cash Investigation, une Ă©mission scandaleuse pour Michel raison

Liens externes

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