Liste des porte-avions et porte-aéronefs dans le monde
Voici la liste des porte-avions, porte-aéronefs et porte-hélicoptÚres construits dans le monde (actuels, prévus et retirés du service) et classés par pays.
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Préambule
Depuis les années 1960 on distingue :
- les porte-avions qui disposent de catapultes, de hangar et d'ateliers et qui peuvent mettre en Ćuvre un nombre important d'avions (de vingt Ă soixante) lourdement chargĂ©s et d'hĂ©licoptĂšres.
- les porte-aĂ©ronefs qui sont des bĂątiments « Ă pont continu », pouvant mettre en Ćuvre des avions Ă dĂ©collage court ou vertical en nombre limitĂ© (de cinq Ă vingt) faiblement chargĂ©s et d'hĂ©licoptĂšres. Ces bĂątiments ont Ă©galement souvent une fonction amphibie.
- les porte-hĂ©licoptĂšres sont des navires avec ou sans pont continu mais dont la mise en Ćuvre d'hĂ©licoptĂšres est la fonction essentielle ou unique. PrĂ©cisons que certains navires Ă pont continu tels que les Landing Platform Dock (LPD) de classe Osumi (marine japonaise), de classe San Giorgio (marine italienne) ou le Kalaat BĂ©ni AbbĂšs (marine algĂ©rienne) pour lesquels la capacitĂ© hĂ©licoptĂšre est secondaire ne sauraient, tout comme n'importe quel LPD ou TCD (transport de chalands de dĂ©barquement), ĂȘtre classĂ©s dans les catĂ©gories Landing Helicopter Dock (LHD) ou porte-hĂ©licoptĂšres.
Classification des porte-avions et porte-aéronefs selon l'OTAN
La classification de l'OTAN à base d'acronyme d'appellations anglophones est la plus détaillée et la plus couramment utilisée.
Observation : bien que fréquemment décrit ainsi, la lettre "V" (des acronymes AV, CV etc.) ne signifie pas "Vessel", et "CV" ne signifie pas "Carrier Vessel". Le symbole de classification unitaire à deux lettres «CV» signifie «porteur de plus lourd que l'air» (heaVier-than-Air, par opposition au Z, Lighter-than-Air, "dirigeables" et plus légers que l'air).
- AV : Seaplane Tender, transport d'hydravions (désignation désuÚte) ;
- CV : Carrier Vessel, porte-avions à propulsion classique [i.e. : non nucléaire] ;
- CVA : Carrier Vessel Attack catégorie différenciée des CVE (plus utilisé) ;
- CVL : Carrier Vessel Light, porte-avions léger (plus utilisé) ;
- CVE : Carrier Vessel Escort, porte-avions d'escorte (plus utilisé) ;
- CVH : Carrier Vessel Helicopter, ou porte-hélicoptÚres ;
- CVN : Carrier Vessel Nuclear, porte-avions/aéronefs à propulsion nucléaire ;
- CVS : Carrier Vessel anti-Submarine, porte-aéronefs à vocation prioritaire de lutte anti-sous-marine ;
- CVSG : porte-aéronefs à vocation prioritaire de lutte anti-sous-marine et armé de missiles balistiques (classes Kiev et Kouznetsov) ;
- DDH : destroyer porte-hélicoptÚres : désignation utilisée par la marine japonaise ;
- LHD : Landing Helicopter Dock, porte-aéronefs à pont d'envol continu, disposant d'un grand radier inondable ;
- LHA : Landing Helicopter Assault, porte-aéronefs à pont d'envol continu, disposant ou pas d'un radier inondable qui sera dÚs lors de capacité réduite ;
- LPH : Landing Platform Helicopter, porte-hélicoptÚres à pont d'envol continu, sans radier (plus utilisé) ;
- SCS : Sea Control Ship, porte-aéronefs d'escorte destiné à assurer la couverture aérienne d'une escadre en plus de moyens ASM ;
Classification des porte-avions selon les techniques de décollage et d'appontage
- CTOBAR : Conventional Take Off But Arrested Recovery, sans catapultes avec brins d'arrĂȘt sur une unique piste axiale; permet la mise en Ćuvre d'avions CTOL (Conventional Take Off and Landing) Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage et d'hĂ©licoptĂšres. Ces porte-avions dĂ©finis dĂšs les annĂ©es 1930 furent tous retirĂ©s ou transformĂ©s en CATOBAR durant les annĂ©es 1950.
- CATOBAR : Catapult Assisted Take Off But Arrested Recovery, avec catapultes et brins d'arrĂȘt sur piste oblique ; permet la mise en Ćuvre d'avions navals Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage et d'un train avant renforcĂ© pour ĂȘtre catapultĂ©, dont les grands porte-avions amĂ©ricains et français sont les seuls reprĂ©sentants (avec le Foch devenu Sao Paulo). L'usage des catapultes permet de diminuer les contraintes liĂ©es Ă la force et Ă la direction du vent qui gĂȘneront STOBAR et STOVL.
- STOBAR : Short Take-Off But Arrested Recovery, avec tremplin et brins d'arrĂȘt sur piste oblique; permet la mise en Ćuvre d'avions navals Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage, d'hĂ©licoptĂšres et de convertibles.
- STOVL : Short Take-Off and Vertical Landing. STOVL avec tremplin et Ă piste unique axiale (cf. CVS, SCS, LHA, LHD, CVF) ; STOVL sans tremplin Ă pont et continu sur piste unique axiale (US Navy et marine japonaise) ou sur piste unique oblique (classe Kiev): tous sont sans catapultes et brins d'arrĂȘt mettant en Ćuvre ADAC/ADAV Ă voilure fixe et tournantes ainsi que les convertibles.
Tableau récapitulatif
Pays | Total en service | Porte-avions nucléaires CATOBAR | Porte-avions classiques STOBAR | Porte-aéronefs STOVL | porte-hélicoptÚres VTOL | En construction | Retirés du service | Total historique |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 1 |
![]() | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 |
![]() | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 3 | 5 |
![]() | 1 | 0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 2 | 3 |
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![]() | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 | 0 | 2 | 3 |
![]() | 21 | 11 | 0 | 10 | 0 | 4 | 56 | 75 |
![]() | 4 | 1 | 0 | 0 | 3 | 1 | 10 | 16 |
![]() | 2 | 0 | 2 | 0 | 0 | 1 | 2 | 3 |
![]() | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 | 1 | 2 | 4 |
![]() | 4 | 0 | 0 | 0 | 4 | 0 | 20 | 23 |
![]() | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 | 2 |
![]() | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 53 | 55 |
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Mis Ă jour :
Un navire mis à l'eau mais pas encore entré en service est compté dans la colonne "Porte-avion" ou "Porte-aéronefs".
En service
En construction
Marine | Navire | Classe | Type | Classification | Propulsion | Mise en service |
---|---|---|---|---|---|---|
![]() | Fujian | Type 003 | CVN / CATOBAR | Porte-avions | Nucléaire | |
![]() | USS John F. Kennedy | Gerald R. Ford | CVN / CATOBAR | Porte-avions | Nucléaire | |
![]() | USS Enterprise | Gerald R. Ford | CVN / CATOBAR | Porte-avions | Nucléaire | |
![]() |
USS Doris Miller | Gerald R. Ford | CVN / CATOBAR | Porte-avions | Nucléaire | |
![]() | USS Bougainville | America | STOVL | LHA | Conventionnelle | |
![]() | Trieste | â | STOVL | Porte-avions | Conventionnelle | |
![]() | Ivan Rogov | Lavina | STOVL | Porte-avions | Conventionnelle | |
![]() | Mitrofan Moskalenko | Lavina | STOVL | Porte-avions | Conventionnelle | |
![]() | TCG Anadolu | Juan Carlos I | STOVL | LHD | Conventionnelle | En Service |
Histoire et projets
Argentine
![Drapeau de l'Argentine](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Argentina.svg.png.webp)
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AprĂšs lâĂ©tude de la situation stratĂ©gique de lâArgentine par le Comando de AviaciĂłn Naval en 1942, et une fois analysĂ©s les probables thĂ©Ăątres dâopĂ©rations, la nĂ©cessitĂ© de possĂ©der deux porte-avions se fait sentir[1]. La situation Ă©conomique et politique intĂ©rieure retarde cependant lâacquisition du HMS Warrior de classe Colossus durant 13 ans jusquâen 1958, date de la vente de divers bĂątiments pour couvrir les frais[2].
Le , lâARA Independencia (V-1) et ses 18 300 t[3] arrive Ă la base aĂ©ronavale de Puerto Belgrano et les opĂ©rations aĂ©riennes du Grupo AĂ©reo Embarcado (GAE) commencent le (avant que le bĂątiment ne soit officiellement commissionnĂ©) avec le dĂ©collage et lâappontage de cinq avions dâentraĂźnement SNJ-5Cs Texan. Pour lâheure, le GAE ne comprend que quelques Corsair avant son voyage aux Ătats-Unis en avril 1962 durant lequel il rĂ©ceptionne six Grumman S-2 Tracker ASM, deux hĂ©licoptĂšres de SAR Sikorsky S-55 de mĂȘme que des Panther et sa version Ă ailes en flĂšche Cougar dâattaque[4].
LâIndependencia est commissionnĂ© le et attachĂ© Ă la base de Puerto Belgrano. Il participe Ă partir de cette date aux manĆuvres UNITAS puis Ă divers exercices avec la Royal Navy, la Marina Militare italienne, la Marine nationale française et lâArmada del Uruguay. AprĂšs lâarrivĂ©e du Veinticinco de Mayo (V-2) rachetĂ© aux Pays-Bas le et commissionnĂ© le aprĂšs un changement de chaudiĂšres, lâIndependencia est proposĂ© sans succĂšs Ă la Marina de Guerra del PerĂș, placĂ© en rĂ©serve puis mis Ă la ferraille en 1971.
Le Veinticinco de Mayo, dâun tonnage sensiblement Ă©gal Ă son prĂ©dĂ©cesseur[5] est Ă©quipĂ© Ă lâorigine de Skyhawk, de Grumman S-2 Tracker et dâhĂ©licoptĂšres SH34. En 1980, son pont dâenvol est renforcĂ© afin dâembarquer des Super-Ătendard. Durant la guerre des Malouines (Guerra de las Malvinas), le Veinticinco de Mayo est prĂ©positionnĂ© le , au nord des Ăźles avec le General Belgrano au sud.
La Royal Navy assigne le SNA HMS Spartan Ă la chasse au porte-avions et, Ă©ventuellement, sa destruction. Le lendemain, le Veinticinco de Mayo Ă©choue en raison de sa faible vitesse (25 nĆuds) Ă lancer une bordĂ©e de Skyhawk contre la flotte anglaise, dĂ©tectĂ©e par ses Grumman S-2 Tracker. NĂ©anmoins, le bĂątiment reste sur zone plusieurs jours, Ă©chappant Ă une torpille lancĂ©e du HMS Splendid avant de retourner au port. En 1983, le Veinticinco de Mayo est modifiĂ© mais, peu aprĂšs, des problĂšmes de propulsion confinent le plus souvent le navire Ă Puerto Belgrano avec une immobilisation totale Ă partir de juin 1986. Dans les annĂ©es 1990, deux projets de remise en service sont Ă©tudiĂ©s, mais dans lâimpossibilitĂ© financiĂšre de les rĂ©aliser, lâArgentine retire du service le porte-avions en 1997 avant de lâenvoyer au dĂ©mantĂšlement Ă Alang (Inde) en 1999.
- Retirés
Australie
![Drapeau de l'Australie](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Australia.svg.png.webp)
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De 1928 Ă 1933, lâAustralie dispose dâun transport d'hydravions de construction locale, l'HMAS Albatross[alpha 1]. Durant la guerre du Pacifique, câest la Royal Navy qui fournit lâessentiel des bĂątiments de haute mer de lâex-marine coloniale. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour quâun rapport du comitĂ© de dĂ©fense recommande Ă la Royal Australian Navy (RAN) de sâarticuler autour de task-forces comprenant jusquâĂ trois porte-avions (deux en service et un en rĂ©serve)[6].
En juin 1947, des considĂ©rations budgĂ©taires rĂ©duisent Ă deux les bĂątiments achetĂ©s pour 2,75 millions de livres : lâHMS Terrible et son sister-ship de classe Majestic lâHMS Majestic[7]. Plus avancĂ© en construction, le Terrible est terminĂ© sans modifications et commissionnĂ© le [alpha 2] sous le nom d'HMAS Sydney tandis que le Majestic ne lâest que le sous le nom d'HMAS Melbourne et qui est dotĂ© dâun pont oblique Ă 5° et dâune catapulte[alpha 3]. Le Sydney de 15 740 t[alpha 4] embarque Ă lâorigine 2 escadrons de Firefly (816 Squadron) et de Sea Fury (805 Squadron) de la Fleet Air Arm, qui seront complĂ©tĂ©s par dâautres aĂ©ronefs lors dâexercices au Royaume-Uni de juillet Ă dĂ©cembre 1950 puis dans les eaux australiennes de janvier Ă septembre 1951. Ă partir de cette date, le navire remplace le HMS Glory pour supplĂ©er les forces de lâONU dĂ©ployĂ©es durant la guerre de CorĂ©e. Il sâacquitte de sept patrouilles durant 64 jours de mer, dont plusieurs au combat. Notamment, la seconde, du 18 au , qui totalise 389 sorties, 96 280 tirs de munitions et 1 472 de roquettes, et le largage de 43 tonnes de bombes.
On retrouve le Sydney au large des Ăźles Montebello (Australie de lâOuest) pour surveiller le 1er essai nuclĂ©aire britannique (OpĂ©ration Hurricane), le . Le , il transfĂšre son aviation embarquĂ©e sur le Melbourne, est confinĂ© Ă lâentraĂźnement, rĂŽle dĂ©volu jusquâalors au HMAS Vengeance louĂ© Ă la Royal Navy de 1952 Ă 1955, puis est placĂ© en rĂ©serve le [alpha 5] - [8].
DĂ©sormais navire amiral, le Melbourne dispose de huit chasseurs Sea Venom, de seize Fairey Gannet de lutte anti-sous-marine (ASM) Ă ailes fixes et jusquâĂ deux hĂ©licoptĂšres Bristol Sycamore. En prĂ©vision de son obsolescence Ă la fin des annĂ©es 1950, la Royal Australian Navy envisage lâachat dâappareils français et italiens[9] voire dâun nouveau porte-avions (lâHMS Albion ou un navire amĂ©ricain de la classe Essex[10]). Finalement, en 1959, il est dĂ©cidĂ© que le Melbourne devienne un porte-hĂ©licoptĂšre Ă lâissue de sa modernisation de 1963 avec vingt-sept Westland Wessex remplaçant les avions. AprĂšs une nouvelle rĂ©novation du au sont embarquĂ©s jusquâen 1972 quatre (puis huit) chasseurs-bombardiers A-4G Skyhawk, six Tracker et dix hĂ©licoptĂšres ASM Westland Wessex (puis dix Sea King).
Le remplacement du Melbourne refait rĂ©guliĂšrement surface en raison des coĂ»ts de maintenance du navire[11] avec les offres ou projets dâacquisition de le HMS Hermes en 1966, dâun STOVL CV de 1977 Ă 1981 (un LHD Iwo Jima modifiĂ©, un exemplaire du Giuseppe Garibaldi ou du futur PrĂncipe de Asturias) puis du HMS Invincible, bradĂ© Ă 285 millions de dollars en 1981[alpha 6].
AprĂšs deux autres modernisations de Ă juillet 1973 puis en 1978 (pour le faire durer jusquâen 1985), le porte-avions est finalement retirĂ© du service le et le , le gouvernement annonce que le Melbourne ne serait pas remplacĂ©. Durant sa carriĂšre, le Melbourne est dĂ©ployĂ© hors-Australie Ă trente-cinq occasions, fait escale dans vingt-deux pays mais perd ou endommage une trentaine dâavions, heurte et coule deux bĂątiments dâescorte : les destroyers HMAS Voyager le (82 morts) puis lâUSS Frank E. Evans le (74 morts)[12]. DĂšs lors, la Royal Australian Navy glisse du rang de 1re marine de lâocĂ©an Pacifique au 6e jusquâen aoĂ»t 2005 date Ă laquelle est lancĂ© lâAmphibious Ship Program dâacquisition de deux LHD[13]. Deux unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide, basĂ©es sur le Juan Carlos I espagnol, ont respectivement Ă©tĂ© mis en service les et [14]. Ils devraient embarquer des F-35[alpha 7].
- Retirés
- 1 CATOBAR CV (HMAS Sydney (R17), ex-HMS Terrible de classe Majestic, 1948-1958) ;
- 1 CATOBAR CV (HMAS Vengeance (R71), ex-HMS Vengeance de classe Colossus, 1952-1955) ;
- 1 CATOBAR CV (HMAS Melbourne (R21), ex-HMS Majestic de classe Majestic, 1955-1982).
- En service
- 2 STOVL CV de la classe Canberra sur le modĂšle du Juan Carlos I construit par Navantia pour lâArmada espagnole[15] - [16].
- le HMAS Adelaide
- le HMAS Canberra
Brésil
![Drapeau du Brésil](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Brazil.svg.png.webp)
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La Marine brĂ©silienne (Marinha do Brasil) est, depuis les annĂ©es 1950, la plus importante dâAmĂ©rique latine. Son premier porte-avions (Navio-AerĂłdromo) est un bĂątiment datant de 1945, lâex-HMS Vengeance, appartenant Ă la classe Colossus. Les dimensions et vitesse maximale des bĂątiments de cette classe Ă©tant trop modestes pour des emplois de premiĂšre ligne, la Royal Navy les relĂšgue dans les rĂŽles secondaires de porte-avions ASM et de porte-hĂ©licoptĂšres dâassaut. AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă la Marine australienne au milieu des annĂ©es 1950, HMS Vengeance est acquis par le BrĂ©sil en dĂ©cembre 1956, pour 9 millions de dollars, sous la prĂ©sidence de Juscelino Kubitschek. Ce dernier lui donne le nom de sa province dâorigine, Minas Gerais, pour contenter Ă la fois la Marinha do Brasil et la Força AĂ©rea Brasileira. Le porte-avions est remis en service en 1960 aprĂšs une refonte complĂšte aux Pays-Bas, oĂč il reçoit un nouvel armement, un radar amĂ©ricain, un bloc passerelle (Ăźlot) agrandi, une catapulte Ă vapeur, et une piste oblique inclinĂ©e Ă 8,5°, et qui coĂ»te 27 millions de dollars. En raison dâun dĂ©saccord majeur entre les deux armĂ©es rivales (la marine et la force aĂ©rienne), le Minas Gerais nâest autorisĂ© Ă dĂ©ployer que des appareils Ă voilures tournantes et des avions de lutte anti-sous-marine, Ă l'exclusion des avions de chasse. Son parc aĂ©rien comprend donc 4 Ă 6 Sea King, jusquâĂ 5 hĂ©licoptĂšres de transport Puma, des Fennec et 6 Grumman S-2 Tracker.
Il poursuit donc sa mission principale de lutte anti-sous-marine, jusques et y compris dans les annĂ©es 1990, aprĂšs sa refonte de 1976-1981. Du 13 au ont enfin lieu les premiers appontages et catapultages de chasseurs (3 A-4U Skyhawk[17]) sur le pont dâenvol du Minas Gerais (exercice Catrapo). LimitĂ© par ses performances[18], le Minas Gerais (A11) (ayant effectuĂ© sa derniĂšre sortie en mer le ) est dĂ©sarmĂ© le , le jour mĂȘme oĂč la Marinha do Brasil rĂ©ceptionne le SĂŁo Paulo (A12) dans sa flotte (ce dernier ne sera commissionnĂ© quâen fĂ©vrier 2002). ProposĂ© sans succĂšs (Ă cause de son mauvais Ă©tat) Ă lâArgentine, qui lâa utilisĂ© pour lâentraĂźnement de ses propres pilotes pendant que le Veinticinco de Mayo connaissait des problĂšmes de machine (propulsion), le bĂątiment est (en 2004) toujours Ă quai, Ă Rio de Janeiro avec 350 hommes Ă bord, avant dâĂȘtre mis Ă la ferraille Ă Alang (Inde) Ă lâĂąge de 45 ans.
Alors ĂągĂ© de 38 ans, lâex-Foch est achetĂ© en 2001, pour 90 millions de francs français[19], Ă la Marine nationale française[alpha 8]. Bien que cantonnĂ©, pour des raisons budgĂ©taires, Ă des missions cĂŽtiĂšres, le SĂŁo Paulo, basĂ© Ă Porto do Santos, participe de temps en temps Ă des missions hauturiĂšres (telle lâopĂ©ration internationale ARAEX) et sert Ă nouveau Ă lâentraĂźnement des pilotes de la Fuerza AĂ©rea Argentina et de la Força AĂ©rea Brasileira, cette derniĂšre avec son avion d'attaque au sol lĂ©ger italo-brĂ©silien AF-1. Si le groupe aĂ©rien embarquĂ© (Destacamento AĂ©reo Embarcado) prĂ©sente une certaine crĂ©dibilitĂ© sur le plan militaire, pour sa part le bĂątiment accuse sĂ©rieusement son Ăąge et il est retitĂ© du service en .
- Retiré
Canada
![Drapeau du Canada](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Canada.svg.png.webp)
![Le HMS Puncher Ă quai](https://img.franco.wiki/i/HMS_Puncher.jpg.webp)
![Le Warrior en mer](https://img.franco.wiki/i/HMCS_Warrior_(R31)_ca1947.jpg.webp)
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![Le porte-avions NCSM Bonaventure à la mer dans les années 1960](https://img.franco.wiki/i/HMCS_Bonaventure_(CVL_22)_underway_1961.jpeg.webp)
La Marine royale canadienne a disposĂ© au total de cinq porte-avions de 1943 Ă 1970 dont deux porte-avions d'escorte durant la bataille de l'Atlantique qui bien que sous pavillon britannique avait des Ă©quipages canadiens[alpha 9]. DĂšs mai 1944, il est dĂ©cidĂ© que la Marine royale canadienne doit avoir un rĂŽle accru dans lâocĂ©an Pacifique et ne peut plus se contenter de ses prĂ©cĂ©dents porte-avions d'escorte. LâĂtat-major recommande donc le retour du Nabob et du Puncher Ă la Royal Navy (ce qui sera fait en 1946) et la location avec option dâachat des HMS Warrior et Magnificent en . Le NCSM Warrior (R31) de 18 300 tonnes[alpha 10] est commissionnĂ© le et arrive Ă la base navale dâHalifax le avec ses 37 aĂ©ronefs (Seafire et Firefly). Du fait de son inaptitude Ă opĂ©rer par grand froid dans le nord de lâocĂ©an Atlantique, le Warrior est transfĂ©rĂ© en novembre Ă la base navale dâEsquimalt sur lâocĂ©an Pacifique. Par ailleurs, il est dĂ©sormais clair que la Marine royale canadienne ne peut financiĂšrement mettre en Ćuvre deux porte-avions, si bien que le Warrior passe lâhiver 1947 Ă lâentraĂźnement, en attendant son sistership le HMS Magnificent. Le bĂątiment de 19 500 tonnes est commissionnĂ© le Ă Halifax sous le nom de NCSM Magnificent et le surnom de « Maggie » avec Ă son bord des Sea Fury, Firefly et des hĂ©licoptĂšres et passe 9 ans autour du monde (Oslo, La Havane, Lisbonne, San Francisco, etc.) tout en participant aux manĆuvres OTAN Mainbrace et Mariner. Le , dĂ©butant sur le Magnificent, une vague de mutineries touche deux autres navires de la Marine royale canadienne[20]. Le Magnificent subit une rĂ©novation majeure de dĂ©cembre 1951 Ă avril 1952 avant dâĂȘtre transformĂ© en ferry sous lâindicatif RML21 en 1954, tout en poursuivant ses opĂ©rations aĂ©ronavales jusquâau . ImprovisĂ© transport de troupes, il participe dĂšs le aux opĂ©rations de maintien de la paix de lâONU durant la crise du canal de Suez, avant dâĂȘtre retirĂ© du service le et retournĂ© Ă la Royal Navy. Quelques mois plus tĂŽt, le , lâHMS Powerful (R95) de 19 920 t[alpha 11], est commissionnĂ© sous le nom de NCSM Bonaventure (CVL 22) et le surnom de « Bonnie ». La construction du Powerful sâinterrompt trois mois avant son lancement en 1945, se termine en 1952 avec des ajouts notables : catapulte, systĂšme dâappontage et pont oblique, dâoĂč un sensible accroissement de la surface du pont dâenvol. NĂ©anmoins, les 34 Banshee dâattaque, Tracker et hĂ©licoptĂšres HO4S de lutte anti-sous-marine (ASM) sont Ă lâĂ©troit. Ce qui nâempĂȘche pas dĂšs 1958 Ă lâaviation embarquĂ©e du NCSM Bonaventure de conduire des SUSTOP (SUSTained OPerations) continues avec quatre Tracker et deux HO4S surveillant en permanence une zone de 670 kmÂČ, comme assignĂ© par lâOTAN : contrĂŽle du nord de lâocĂ©an Atlantique, chasse aux sous-marins soviĂ©tiques et soutien aux destroyers et frĂ©gates ASM. En septembre 1962, les Banshee sont retirĂ©s du service et remplacĂ©s par 6 hĂ©licoptĂšres Sea King, plus conformes Ă la mission de souverainetĂ© que des jets. Cependant, le Bonaventure prend Ă©galement part Ă la flotte de patrouille lors de la crise des missiles de Cuba fin octobre 1962 et Ă lâopĂ©ration de maintien de la paix Ă Chypre en mars 1964. AprĂšs une rĂ©novation majeure au dĂ©but 1963, le bĂątiment subit une refonte de mi-vie dâavril 1966 Ă septembre 1967. Malheureusement, le , la Marine royale canadienne est dissoute et intĂ©grĂ©e dans les Forces canadiennes sous le nom de Maritime Command (MARCOM) tandis que le , le gouvernement annonce « une rĂ©duction progressive de la contribution du Canada Ă lâOTAN ». Le sort est jouĂ© pour le Bonaventure, qui compte pour la moitiĂ© des forces mises Ă disposition de lâAlliance atlantique. Le dernier appontage a lieu le et le bĂątiment est retirĂ© du service le puis envoyĂ© Ă la ferraille fin 1971. Actuellement, le MARCOM hĂ©site entre missions de souverainetĂ© et opĂ©rations expĂ©ditionnaires et pourrait se doter d'un navire amphibie[21].
- Retirés
- 1 CATOBAR CV (HMS Nabob (D77), ex-USS Edisto (CVE-41) de classe Bogue, appartenant à la Royal Navy et armée par la Marine royale canadienne, 1943-1944)[22] ;
- 1 CATOBAR CV (HMS Puncher (D79), ex-USS Willapa (CVE-53) de classe Bogue, appartenant à la Royal Navy et armée par la Marine royale canadienne, 1944-1946) ;
- 1 CATOBAR CV (HMCS Warrior, ex-HMS Warrior de classe Colossus, 1946-1948) ;
- 1 CATOBAR CV (NCSM Magnificent (CVL 21) de classe Majestic, 1948â1957) ;
- 1 CATOBAR CV (NCSM Bonaventure (CVL 22), ex-HMS Powerful de classe Majestic, 1957-1970).
- Envisagé
- 1 LHD ou un LPD (NCSM ?)
Chine
![Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_the_People's_Republic_of_China.svg.png.webp)
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De 1982 Ă 1997, lâamiral Liu Huaqing, en tant que commandant en chef de la Marine de lâarmĂ©e populaire de libĂ©ration puis vice-prĂ©sident de la commission centrale militaire, a la possibilitĂ© de mettre en pratique sa doctrine en deux phases de passage dâune marine de souverainetĂ© (eaux territoriales plus dĂ©troit de TaĂŻwan et mer de Chine mĂ©ridionale) en 2000 Ă une force de haute mer dans lâouest de lâocĂ©an Pacifique en 2010. Pour diverses raisons (financement insuffisant de la marine, absence de savoir-faire, visĂ©es territoriales sur TaĂŻwan, etc.), ces plans ne se rĂ©alisent pas[23]. Dans les annĂ©es 1990, la marine chinoise se laisse courtiser par la France[alpha 12], la Russie, l'Espagne[24] - [25], l'Ukraine et l'Argentine avec pour but d'obtenir un porte-avions de seconde main ou les plans pour en construire un. La rĂ©tro-ingĂ©nierie est utilisĂ©e sans succĂšs sur le HMAS Melbourne[alpha 13] australien de 15 000 t achetĂ© en 1985 et les porte-aĂ©ronefs Minsk et Kiev russes livrĂ©s en et [26]. De 1997 Ă 2000, une sĂ©rie dâarticles rapportent que la Chine aurait dĂ©cidĂ© de construire son propre porte-hĂ©licoptĂšres[27], puis 2 porte-avions pour 2009[28], enfin un bĂątiment de 48 000 t dotĂ© de 34 Su-27K pour 2005[29]. Le porte-avions ukrainien Varyag[alpha 14] de 67 500 t, sistership de l'Amiral Kuznetzov russe, achetĂ© 20 millions de dollars (19 millions d'euros)[alpha 15] en 2000 par une sociĂ©tĂ© de Macao pour ĂȘtre transformĂ© en casino flottant, rejoint finalement la RĂ©publique populaire de Chine pendant l'hiver 2002. De type STOBAR CV, le Varyag, renommĂ© Shi Lang, puis finalement "Liaoning (16)"[30] rĂ©soudrait le problĂšme de l'acquisition de catapultes, technique sous monopole amĂ©ricain. Aujourd'hui en travaux dans un chantier de Dalian, le navire est peint en gris clair, livrĂ©e officielle de la marine chinoise. La plupart des experts estiment alors que la finition des 30 % restants du Liaoning (16) est hors de portĂ©e de la technique chinoise (problĂšmes de corrosion, absence de moteurs et d'Ă©quipements, etc.) mais pourrait servir de bĂątiment d'entraĂźnement ou de plan Ă un futur porte-avions[31] - [32]. En effet, on prĂȘte Ă la RĂ©publique populaire de Chine l'intention de mettre en Ćuvre des porte-avions, Ă la suite des dĂ©clarations de Sun Laiyan, directeur gĂ©nĂ©ral du Bureau d'Ătat de la navigation en octobre 2006 : « La Chine, dont les eaux territoriales s'Ă©tendent Ă plus de 3 millions de kilomĂštres carrĂ©s, est sans nul doute un grand pays maritime. Avec la croissance rapide de son industrie de construction navale, elle sera capable petit Ă petit de construire ce genre de bĂątiment de guerre »[33]. En effet, avec 424 bĂątiments de combat pour 788 870 t au , la marine chinoise est la 3e au monde par le tonnage et prĂ©tend accĂ©der au statut de puissance navale globale. Au-delĂ , elle ambitionne d'assurer la protection de ses lignes maritimes (approvisionnement en pĂ©trole et gaz) et dâasseoir son influence sur la mer de Chine mĂ©ridionale, l'OcĂ©an Indien et de peser sur TaĂŻwan, ce qu'un porte-parole de la Marine de lâarmĂ©e populaire de libĂ©ration traduit fin 2008 par : les porte-avions sont « un reflet de la force gĂ©nĂ©rale d'une nation et doivent rĂ©pondre aux besoins de la marine du pays (...). La Chine possĂšde un long littoral, et la sauvegarde de la sĂ©curitĂ© maritime du pays et de la souverainetĂ© des rĂ©gions cĂŽtiĂšres et des mers territoriales relĂšve du devoir sacrĂ© des forces armĂ©es de Chine » [34].
Le , Chen Bingde, chef d'Ă©tat-major des armĂ©es chinoise confirme qu'un porte-avions de construction nationale est en chantier[35]. Fin juillet, une source anonyme dĂ©clare que « Deux porte-avions sont en cours de construction dans le chantier naval de Jiangnan prĂšs de Shanghai et lâon estime que l'armĂ©e populaire de libĂ©ration pourrait mettre en service un navire de 48 000 t vers 2015 (« Plan 9985 » ou « Projet 9935 »)
Les premiers essais en mer du Liaoning (16) ont commencé le [36] débute ses essais en mer en 2012.
Le au matin, le conflit de la Chine continentale et TaĂŻwan contre le Japon sur les Ăźles Diaoyu prĂ©cipitent les choses. Le porte-avion Liaoning (16) stationnĂ© Ă Dalian est prĂ©sentĂ© Ă la population, via les journaux, comme prĂȘt pour partir vers les Ăźles. Il entre en service actif un mois plus tard, le [37].
Le , le ministÚre de la défense chinois confirma la construction d'un porte-avions à propulsion classique à Dalian[38].
- En service
- 1 STOBAR CV (Liaoning, ex-Varyag russe rachetĂ© en 2000) de 60 000 tonnes Ă propulsion classique, dotĂ© d'un tremplin et dâune piste oblique avec brins dâarrĂȘt. DĂ©but 2016? il nâa encore participĂ© Ă aucune grande manĆuvre internationale et n'est toujours pas considĂ©rĂ© comme opĂ©rationnel par les marines occidentales. Long de 304 mĂštres et affichant un dĂ©placement dâenviron 60 000 tonnes en charge, le Liaoning devrait pouvoir Ă terme mettre en Ćuvre jusquâĂ 40 hĂ©licoptĂšres et avions, dont des chasseurs bombardiers J-10 et des intercepteurs Shenyang J-15 (version chinoise du Su-33 russe)[37].
- 1 STOBAR CV (Shandong) de 70 000 tonnes et 315 m Ă propulsion classique, dotĂ© comme le premier porte-avions chinois dâun tremplin et dâune piste oblique avec brins dâarrĂȘt[39]Le porte-avions est finalement admis au service actif le Ă sa base de Yulin, sur lâĂźle de Hainan[40].
- En construction
- 1 CATOBAR CVN, le Type 003 est en cours d'assemblage depuis 2016 au Chantier naval de Jiangnan pour une mise en service en 2023[41].
- Envisagés
Depuis la fin des annĂ©es 2000, des responsables chinois annoncent leur intention de se doter de quatre porte-avions Ă moyen terme. Le quatriĂšme prĂ©vu pour ĂȘtre opĂ©rationnel au cours de la dĂ©cennie 2020-2030 serait dotĂ© d'une propulsion nuclĂ©aire, il pourrait ĂȘtre dĂ©veloppĂ© sur la base des plans de lâUlyanovsk russe (300 mĂštres, 85 000 tonnes), mis sur cale en 1988 et abandonnĂ© en 1991 aprĂšs la chute de lâURSS[39]. En 2017, des experts chinois estiment que lâobjectif final est une flotte de six porte-avions[42].
Corée du Sud
![Drapeau de la Corée du Sud](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_South_Korea.svg.png.webp)
![](https://img.franco.wiki/i/ROKS_Dokdo_(LPH_6111).jpg.webp)
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Avec un petit retard sur le Japon, la CorĂ©e du Sud annonce en mars 2001 par la voix de son prĂ©sident Kim Dae Jung que sa Marine (ROKN) « dĂ©fendra ses intĂ©rĂȘts nationaux sur les cinq ocĂ©ans en dĂ©fendant la paix mondiale ». Le , un document du ministĂšre de la DĂ©fense nationale adressĂ© au comitĂ© pour la DĂ©fense nationale confirme la construction de deux bĂątiments amphibies de 14 340 t, le LP-X, dont la tĂȘte de sĂ©rie est le Dokdo[43].
Fin 2004, le programme est officiellement lancĂ©. Similaire au projet BPC 160 de 16 700 tonnes de DCNS[44], proche de lpm9a classe Osumi japonaise, la classe Dokdo affiche un dĂ©placement nettement plus Ă©levĂ© de 18 860 tonnes Ă pleine charge et dispose dâinfrastructures de commandement (C4ISR) surdimensionnĂ©es pour un simple LHD censĂ© mettre en Ćuvre dix hĂ©licoptĂšres UH-60 (dont cinq simultanĂ©ment). Comme Tokyo, SĂ©oul avance donc Ă pas de loup vis-Ă -vis de son opinion publique, le dessin de la proue permettant aisĂ©ment lâadjonction dâun tremplin pour AV-8B Harrier II ou autres F-35[45] et le pont dâenvol de 200 mĂštres[46] est renforcĂ© Ă cet effet contre la chaleur des tuyĂšres. Au mĂȘme moment, lâUS Navy encourage la crĂ©ation de forces de projections rĂ©gionales tout en laissant Ă ses porte-avions le contrĂŽle effectif des mers[47].
- En service
Le Marado a été annulé puis son budget a été restauré en 2012. Il est entré en service en 2021. L'annulation avalisée par le président Lee Myung-bak (2008 - 2013) de la commande du troisiÚme LPX, le Baengnyeongdo, aurait servi à dégager des ressources au lancement du programme LPX-II[49].
Ăgypte
![Drapeau de l'Ăgypte](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Egypt.svg.png.webp)
Lors de l'implication russe dans la crise ukrainienne de 2013-2014, la France dĂ©cide d'annuler la livraison Ă la Russie et de vendre les deux bĂątiments Ă l'Ăgypte[50] - [51] - [52].
- En service actif
- 2 LHD de la classe Mistral :
- le Gamal Abdel Nasser (ex Sebastopol, livré le à la marine égyptienne qui devient la premiÚre marine d'Afrique et du Proche-Orient à mettre un LHD. Ce BPC doit recevoir les hélicoptÚres d'attaque Kamov Ka-52K initialement destinés aux BPC russes[53]
- le Anouar el Sadate (ex Vladivostok), livré le .
Espagne
![Drapeau de l'Espagne](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Spain.svg.png.webp)
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![](https://img.franco.wiki/i/Manoeuvring_exercise_11_(22811737931).jpg.webp)
LâEspagne, qui nâavait mis en Ćuvre que le transport d'hydravions DĂ©dalo de 1922 Ă 1935[54], loue le puis acquiert en 1972 lâUSS Cabot (CVL 28) de classe Independence de 11 000 t[alpha 16]. RebaptisĂ© lui aussi DĂ©dalo (R01), il est transformĂ© (modification de lâĂźlot, modernisation de lâĂ©lectronique, etc.) en porte-avions de lutte anti-sous-marine (ASM) utilisant jusquâĂ 24 Sea King. AprĂšs avoir testĂ© lâappontage de Harrier, il est transformĂ© en STOVL CV en 1976 (sans adjonction de tremplin[55]) afin de mettre en Ćuvre huit AV-8S Matador, huit hĂ©licoptĂšres Sea King et quelques AB212 ASW ASM. Le bĂątiment est retirĂ© du service en 1989 peu aprĂšs lâentrĂ©e en service du PrĂncipe de Asturias. Ce dernier est le premier porte-avions de construction indigĂšne, bien que sa conception soit basĂ©e sur les Ă©tudes (abandonnĂ©es) du Sea Control Ship amĂ©ricain[56]. DĂ©butĂ©e le , la construction sâĂ©tale sur cinq ans mais le PrĂncipe de Asturias (R11) nâest commissionnĂ© que le . LĂ©ger (17 190 tonnes[alpha 17]), le bĂątiment pouvait nĂ©anmoins embarquer jusquâĂ 29 aĂ©ronefs, mais se contentait de douze AV-8 Harrier II ADAC/V (grĂące Ă un tremplin Ă 12°) ainsi que six Sea King ASM, 2 Sea King AEW et 4 AB212 ASW[57] et sâacquittait honorablement de sa mission de contrĂŽle des mers. Devant initialement ĂȘtre modernisĂ© pour naviguer jusqu'en 2020, son retrait de la flotte est anticipĂ© pour des raisons budgĂ©taires. Il a connu son dernier mouvement aĂ©rien, pilotĂ© symboliquement par le prince Felipe de Bourbon, le et son dĂ©sarmement est effectuĂ© la mĂȘme annĂ©e au port de Ferrol[58].
Depuis sa mise en service en 2010, le Juan Carlos I (L61) est un Ă©lĂ©ment clĂ© de marine espagnole, car il remplace non seulement les deux Landing Ship Tank (LST) de la classe Newport, les Pizarro (en) et HernĂĄn CortĂ©s (en), mais aussi -et surtout- le PrĂncipe de Asturias en tant qu'unique porte-aĂ©ronefs et navire amiral de la marine espagnole.
Le Juan Carlos I (L61) à la capacité à opérer avec 30 hélicoptÚres moyens et lourds en profil assaut amphibie, ou, en profil porte-avions, entre 10 et 12 AV-8B+ Harrier II (ou, à l'avenir, éventuellement des F-35B mais pas avant 2034, date jusqu'à laquelle la durée de vie des Harriers sera prolongée).
- Retirés
- 1 STOVL CVS (DĂ©dalo (R01), ex-USS Cabot, 1967-1989)
- 1 STOVL SCS (PrĂncipe de Asturias (R11), 1977-2013)[59].
- En service
- 1 STOVL LHD (Juan Carlos I) (L61).
Ătats-Unis
![Drapeau des Ătats-Unis](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_the_United_States.svg.png.webp)
![](https://img.franco.wiki/i/Aircraft_carrier_USS_John_C._Stennis_workstation.jpg.webp)
Depuis les annĂ©es 1970, la marine amĂ©ricaine dispose d'un nombre important de porte-avions gĂ©ants en remplacement des nombreux porte-avions conçus dans les annĂ©es 1940/1950 : pas moins de douze unitĂ©s, dont dix sont Ă propulsion nuclĂ©aire en 2008. Ce chiffre devrait rester stable jusqu'Ă la mi-2009 avec l'entrĂ©e en service de l'USS George H. W. Bush. Ceci permet aux Ătats-Unis dâassurer leur suprĂ©matie sur les mers et ocĂ©ans du globe en dĂ©ployant de par le monde deux Ă trois porte-avions en permanence, toujours entourĂ©s de leur groupe de combat aĂ©ronaval.
Historiquement, les porte-avions ont Ă©tĂ© d'une importance primordiale dans la victoire amĂ©ricaine dans les campagnes du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant ces batailles, les Ătats-Unis ont perdu six porte-avions, ce qui est peu en regard des pertes japonaises mais durant la guerre ils en mirent en service plus d'une vingtaine avec la classe Essex. Les porte-avions ont Ă©tĂ© utilisĂ©s lors de toutes les opĂ©rations qui ont suivi, notamment durant la guerre du ViĂȘt Nam.
Fin 2007, lâUS Navy a publiĂ© un document de travail du vice-amiral John Morgan, « Three Futures, One Navy, A Portfolio Analysis », qui propose trois scĂ©narios renforçant les capacitĂ©s amphibies (dĂšs lors que les LHD Ă pont continu sont dotĂ©s du F-35B) au dĂ©triment des porte-avions :
- une flotte Ă 263 navires (dont 12 porte-avions et 13 LHD) destinĂ©e Ă combattre un adversaire dâĂ©gale puissance ;
- une shaping force à 534 navires (dont 6 porte-avions et 24 LHD) adaptée aux opérations de coalition (la 1000-ships Navy) ;
- une balanced force Ă 474 navires (dont 9 porte-avions et 23 LHD), destinĂ©e Ă remplacer lâactuel plan de construction navale sur 30 ans (2008-2037) Ă 313 navires comprenant 11 Ă 12 porte-avions et 31 LHD[60] - [61].
- En service
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![](https://img.franco.wiki/i/The_aircraft_carrier_USS_Nimitz_(CVN_68)%252C_front%252C_and_the_guided_missile_cruiser_USS_Princeton_(CG-59)_transit_the_Indian_Ocean_June_1%252C_2013_130601-N-AZ866-758.jpg.webp)
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![](https://img.franco.wiki/i/USS_America_(LHA-6)_F-35B_loaded.jpg.webp)
- 1 CATOBAR CVN de la classe Gerald R. Ford :
- 10 CATOBAR CVN de la classe Nimitz et variantes :
- 8 STOVL LHD de la classe Wasp.
- 2 STOVL LHA de la classe America.
- En construction
- 3 CATOBAR CVN de la classe Gerald R. Ford :
- 1 STOVL LHA de la classe America.
- l'USS Bougainville (en) (prévu en 2024)
- Envisagés
- L'US Navy envisage un total de 12 bùtiments de classe Gerald R. Ford commandés.
- 8 STOVL LHA (classe America)[alpha 18]
France
![Drapeau de la France](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_France.svg.png.webp)
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En 1945, construire un porte-avions, spĂ©cialement conçu pour cette fonction, est une entreprise nouvelle pour la Marine nationale. Son premier porte-avions, le BĂ©arn, rĂ©sultait en effet de la transformation, menĂ©e entre 1923 et 1927, d'un cuirassĂ© de 25 000 t de la classe Normandie, dont lâachĂšvement avait Ă©tĂ© abandonnĂ© en 1919. Toutefois plusieurs projets avaient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s Ă partir de 1931, dont celui de 1938, dĂ©signĂ© PA-16, de 18 000 t, et qui devait ĂȘtre concrĂ©tisĂ© par deux navires de classe Joffre, le Joffre et le PainlevĂ©[62].
Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Marine arme 306 bĂątiments disparates et vieillissants dĂ©plaçant 365 360 t, dont une partie provient de lâaide alliĂ©e (203 navires reçus dans le cadre des accords Lend-Lease et Mutual Aid, soit 71 944 t). Au , seuls 226 680 t sont en service et il est prĂ©vu que si aucune commande n'est engagĂ©e, il ne restera que 136 000 t en 1950 et 98 000 en 1959. L'on prend en compte que « le corps de bataille doit [âŠ] comprendre un ensemble harmonieux de porte-avions et de porte-canons entourĂ©s dâescorteurs »[63]. La Marine sera organisĂ©e en quatre task-forces (un navire de ligne, deux porte-avions, quatre croiseurs lĂ©gers, douze escorteurs rapides et un train dâescadre dâenviron 50 000 t). En 1946[64], le niveau souhaitable Ă atteindre est de 750 000 t, soit huit porte-avions de combat, quatre porte-avions dâescorte, quatre navires de ligne et un porte-avions destinĂ© Ă l'entraĂźnement)[65]. Pour des raisons Ă©conomiques, une version rĂ©duite Ă deux task-forces est proposĂ©e : un porte-avions de combat lourd, un porte-avions de combat lĂ©ger, soutenus par les cuirassĂ©s Richelieu, en service depuis le , et son sistership le Jean Bart, qui ne sera opĂ©rationnel que le . Par contre, sur trois porte-aĂ©ronefs, seul le Dixmude (ex-HMS Bitter) est disponible.
Le , le Conseil supĂ©rieur de la Marine examine trois projets : le PA-28, un porte-avions lĂ©ger de 15 700 t et d'un coĂ»t de 3 milliards de francs[alpha 19], les PA-29 et PA-27 de, respectivement 22 500 et 26 130 t, d'un coĂ»t de 4,5[alpha 20] et 5 milliards de francs[alpha 21]. Alors que la Marine reçoit en le HMS Colossus (rebaptisĂ© Arromanches), la construction du PA-28 est approuvĂ©e par le Conseil, l'Ătat-major[66] et l'AssemblĂ©e[67]. Les essais du PA-28, rebaptisĂ© Clemenceau, sont prĂ©vus pour .
Le , peu avant qu'elle ne rejoigne l'OTAN, la France rĂ©clame aux Ătats-Unis un porte-avions, six destroyers dâescorte, vingt-quatre dragueurs, de lâartillerie et des munitions et reçoit en 1950 l'USS Langley (rebaptisĂ© La Fayette) et l'USS Belleau Wood (rebaptisĂ© Bois-Belleau) en 1953. ArrĂȘtĂ© fin 1949, le projet de l'amiral Barjot est transformĂ© en deux porte-avions de 22 000 t lĂšge, qui est lancĂ© en 1955. Les deux sisterships seront le Clemenceau (R98) et le Foch (R99)[68]. Le remplacement de l'Arromanches est envisagĂ© avec une version amĂ©liorĂ©e des Clemenceau, le Verdun, mais le projet du PA 58 est dĂ©finitivement abandonnĂ© en 1961, au profit de SNLE supplĂ©mentaires[69].
En 1973, la question du remplacement de la classe Clemenceau est au centre d'un « plan bleu » visant Ă doter la Marine nationale française en 1981 de deux porte-aĂ©ronefs (les PH 75) de 18 400 t[alpha 22] Ă propulsion nuclĂ©aire[alpha 23] pour remplacer le porte-avions Arromanches (R95), utilisĂ© alors pour l'entraĂźnement et retirĂ© du service en 1974[70]. Les deux PH 75 devaient mettre en Ćuvre 10 Ă 25 aĂ©ronefs ADAC avec l'aide d'un tremplin[alpha 24]. Les PH 75 (qui resurgiront fortement modifiĂ©s en 1997 sous le terme de BĂątiments d'intervention polyvalents, future classe Mistral), sont annulĂ©s en 1980[71]. Finalement, seuls les deux porte-avions Ă propulsion nuclĂ©aire (PA 75) sont retenus : le Bretagne, dont l'entrĂ©e en service est prĂ©vue pour 1992 et son sistership le Provence. Cependant, la commande du 1er bĂątiment (renommĂ© Richelieu puis Charles de Gaulle) est renvoyĂ©e Ă 1987 et le 2e, le PA 2, attendra[72] vingt-deux ans.
De fait, depuis 1997, la Marine nationale française ne possĂšde plus qu'un seul porte-avions[73]. Tous les sept ans Âœ environ, l'indisponibilitĂ© pĂ©riodique pour entretien et rĂ©paration (IPER) immobilise le bĂątiment pour 18 mois et entre deux IPER, plusieurs indisponibilitĂ©s pour entretien intermĂ©diaire (IEI) le rendent inopĂ©rationnel pour six mois. C'est pourquoi la construction d'un second porte-avions Ă propulsion nuclĂ©aire, en coopĂ©ration avec la Royal Navy a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e mais finalement abandonnĂ©e[74].
- Retirés
- 2 transports d'hydravions
- La Foudre (1911-1921)
- Commandant Teste (1927-1942)
- 1 porte-avions Ă©cole
- Bapaume (1920-1924)
- 7 porte-avions CV
- BĂ©arn (1928-1965) ;
- Dixmude (1947-1964) ;
- La Fayette (1951-1962) ;
- Bois Belleau (1953-1959) ;
- Arromanches (1946-1978) ;
- Clemenceau (1961-1997) ;
- Foch (1963-2000).
- 1 LPH Jeanne d'Arc (1964-2010) : il était classé comme un croiseur porte-hélicoptÚres.
- En service
- 1 porte-avions CVN :
- 3 PHA de la classe Mistral :
- En projet
La construction du 4e PHA (classe Mistral) prévu par le livre blanc de la défense 2008 a été abandonnée par le livre blanc 2013[75] - [76]. La construction du deuxiÚme porte-avions (PA 2) a été abandonnée par le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale de 2013.
En 2018, lors du salon Euronaval, Florence Parly, ministre des armées, annonce un projet de nouveau porte-avions nommé Porte-avions de nouvelle génération (PANG)[77]. Le bùtiment, envisagé comme le seul de sa classe, devrait rentrer en service en 2038. D'un tonnage plus important que le Charles de Gaulle, il sera également à propulsion nucléaire.
Inde
![Drapeau de l'Inde](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_India.svg.png.webp)
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![](https://img.franco.wiki/i/INS_Viraat_(R22)_Malabar_07.jpg.webp)
Naviguant en ocĂ©an Indien, la marine indienne est la seule en Asie Ă disposer de la compĂ©tence opĂ©rationnelle en matiĂšre de porte-avions de contrĂŽle des mers. Bien que la constitution dâune force aĂ©ronavale ait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e dĂšs lâindĂ©pendance en 1947, le manque de fonds du cĂŽtĂ© indien, le dĂ©clenchement de la guerre de CorĂ©e du cĂŽtĂ© du Royaume-Uni, empĂȘchent jusquâen 1955 un accord entre lâamiral Mountbatten et le premier ministre Nehru sur la vente du CATOBAR CV HMS Hercules (R49) de classe Majestic, rebaptisĂ© INS Vikrant. Sa modernisation dĂ©bute en 1957 et exaspĂšre lâURSS[78], qui voit dâun mauvais Ćil lâInde devenir une puissance aĂ©ronavale. CommissionnĂ© Ă Bombay en 1961, le bĂątiment de 19 500 t[alpha 25] met en Ćuvre des chasseurs Sea Hawk et des AlizĂ© de lutte anti-sous-marine (ASM), ces derniers Ă©tant utilisĂ©s en missions de reconnaissance durant lâinvasion de Goa (Portugal) en 1961 puis dans des missions ASM lors de la troisiĂšme guerre indo-pakistanaise de 1971[alpha 26]. HandicapĂ© durant ce conflit par une vitesse de 14 nĆuds (au lieu de 23) en raison dâune avarie, le bĂątiment est considĂ©rĂ© suffisamment dangereux par la marine du Pakistan qui dĂ©pĂȘche son seul sous-marin afin de couler (sans succĂšs)[79] le Vikrant. Il subit une seconde modernisation entre 1979 et 1982 (changement des chaudiĂšres, installation de nouveaux radars, de systĂšmes de communication, de canons antiaĂ©rien, etc.) et une ultime entre 1982 et 1983 (suppression de la catapulte et des brins dâarrĂȘt et adjonction dâun tremplin pour les Sea Harrier de reconnaissance et dâattaque, rĂ©organisation du pont dâenvol pour les Sea King).
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MalgrĂ© cela, le bĂątiment prend rarement la mer, tandis quâun autre STOBAR CV, le HMS Hermes de classe Centaur, est mis sur le marchĂ© en 1985. Il est vendu Ă lâInde en mai 1986 et commissionnĂ© avec enthousiasme (il a reçu un tremplin Ă 12° en 1980 et a dĂ©jĂ mis en Ćuvre des Sea Harrier) le sous le nom dâINS Viraat (R22). DĂ©plaçant 28 700 t[alpha 27], il met en Ćuvre 12-18 (et jusquâĂ 30) Sea Harrier FRS.51 et 6-7 hĂ©licoptĂšres Sea King et Ka-25 Hormone ASM ou Ka-27 Helix/31 dâalerte avancĂ©e. Au mĂȘme moment oĂč le Vikrant est considĂ©rĂ© hors-service au dĂ©but des annĂ©es 1990 (il est retirĂ© du service le et conservĂ© comme musĂ©e flottant Ă Bombay), le Viraat est immobilisĂ© de septembre 1993 Ă 1995 Ă la suite d'une inondation dans la salle des machines. Entre juillet 1999 et avril 2001, il subit une remise Ă niveau permettant de le garder opĂ©rationnel jusquâen 2010 puis 2012[80]. Le navire retourne en cale sĂšche de la mi-2003 Ă novembre 2004. Auparavant, le , aprĂšs 10 ans de nĂ©gociations, lâInde achĂšte Ă la Russie lâAmiral Gorshkov (ex-Bakou). Ce STOBAR CV de 44 570 t[81] est acquis clĂ© en main pour 1,5 milliard de dollars, groupe aĂ©ronaval inclus (12 MiG-29K monoplaces, quatre MiG-29KUB biplaces plus six Ka-27 Helix/31) et rebaptisĂ© INS Vikramaditya[82]. Sa modernisation (lâarmement de proue est supprimĂ© pour faire place Ă un tremplin Ă 14,3°) traĂźne en longueur : devant entrer en service Ă lâĂ©tĂ© 2008, il est repoussĂ© Ă 2012-2013[83] et l'est finalement en . Câest aussi vers 2013 que la marine indienne devrait accueillir son 1er porte-avions STOBAR CV (Indigenous Aircraft Carrier, ex-Air Defense Ship) de classe Vikrant de 37 500-40 000 t[84], dont la premiĂšre tĂŽle a Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©e Ă Kochi le . Ce bĂątiment, le INS Vikrant, pourrait ĂȘtre opĂ©rationnel en 2022, devrait mettre en Ćuvre environ trente aĂ©ronefs dont douze Ă vingt-quatre MiG-29K, Sea Harrier FRS.51 modernisĂ©, une dizaine dâhĂ©licoptĂšres Sea Hawk ou Dhruv et 2 Ka-27 Helix/31[85].
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- Retirés
- 1 CATOBAR CV puis STOVL CV (INS Vikrant, ex-HMS Hercules, 1961-1997).
- 1 STOVL CV (INS Viraat, ex-HMS Hermes, 1959-2017).
- En service
- 1 STOBAR CV (INS Vikramaditya), ex-Amiral Gorshkov.
- En essai
- 1 STOBAR CV (INS Vikrant).
- Envisagés
- 1 STOBAR CV (classe Vikrant).
Italie
![Drapeau de l'Italie](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Italy.svg.png.webp)
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L'Italie ne s'est intĂ©ressĂ©e que tardivement aux porte-avions, ne mettant en service qu'un transport d'hydravions, le Giuseppe Miraglia, en 1923. Il faut dire que les Ăźles mĂ©diterranĂ©ennes comme Pantelleria, en Sicile, Ă©taient vues comme des porte-avions « naturels », Benito Mussolini dĂ©clarant mĂȘme que « L'Italie est un porte-avions insubmersible »... DĂšs 1932, avec la dĂ©gradation des relations internationales, l'ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral Sigismondi commence discrĂštement l'Ă©tude de la conversion du paquebot Roma en porte-avions. Durant la Seconde Guerre mondiale, en rĂ©ponse aux difficultĂ©s rencontrĂ©es par la Supermarina (l'Ătat-major de la marine italienne) face Ă la Royal Navy en mer MĂ©diterranĂ©e, notamment lors de la bataille du cap Matapan, le Roma est transformĂ© en porte-avions Aquila de 23 500 t dĂšs juillet 1941. AprĂšs le dĂ©barquement en Afrique du nord de 1942, diverses tentatives de sabotage, la construction de l'Aquila est abandonnĂ©e aprĂšs l'armistice du . Saisi par la Kriegsmarine nazie, il est une nouvelle fois touchĂ© par un bombardement le puis sabotĂ© par des nageurs de combat le . N'Ă©tant jamais entrĂ© en service, lâAquila est mis Ă la ferraille en 1952.
Le Sparviero est Ă©galement lancĂ©, mais le navire ne sera jamais achevĂ©. RĂ©cupĂ©rĂ© par les Allemands, il est finalement sabordĂ© en 1944 afin de bloquer la rade de GĂȘnes pour retarder les AlliĂ©s. RenflouĂ© en 1946, il est dĂ©moli en 1951.
Ă la fin des annĂ©es 1980, l'Italie revoit sa doctrine de dĂ©fense du flanc sud de l'OTAN. La Marina militare investit dans 3 Landing Platform Docks (LPD) de 7 500 t de la classe San Giorgio, commissionnĂ©s en 1987, 1988 et 1994 (qui sont alors les seuls bĂątiments dâassaut amphibie, hors Ătats-Unis, Ă possĂ©der un pont continu et un radier (dock) de taille apprĂ©ciable), tandis qu'elle dĂ©ploie le porte-aĂ©ronefs CVS Giuseppe Garibaldi, commissionnĂ© en 1985. Dâun dĂ©placement de 13 850 t, le CVS Garibaldi est le plus lĂ©ger porte-avions du monde[86].NĂ©anmoins, sa capacitĂ© de commandement et de contrĂŽle est efficiente (communications satellitaire, liaison 16, etc.), son armement est Ă la hauteur, tout comme sa polyvalence qui lui permet dâutiliser 16 AV-8B Harrier II grĂące Ă un tremplin Ă 4° ou un mĂ©lange de 18 hĂ©licoptĂšres ASM Sea King, dâEH101 Mk 110 ASM et Mk 112 de guerre Ă©lectronique ou dâAB 212. Pour sa part, le STOL CVH Conte di Cavour (C552) (ex-Nuova UnitĂ Maggiore, Luigi Einaudi, Andrea Doria) prĂ©vu dans la loi de programmation militaire 1974-1985, est plus imposant avec 30 000 t de dĂ©placement[alpha 28], soit plus de deux fois celui du Garibaldi, quâil pourrait remplacer et non supplĂ©er, selon certains experts. DotĂ© dâun tremplin Ă 12°, il est capable dâembarquer tous les aĂ©ronefs en service ou Ă venir de la Marina Militare tels douze hĂ©licoptĂšres EH101, AB 212, NH90 ou Sea King et huit AV-8B Harrier II ou F-35B ADAC/V. Ă lâinstar du Juan Carlos I espagnol, le CVH Cavour rĂ©pond Ă une Ă©volution de la stratĂ©gie vers une polyvalence et un empilement de la puissance. Mais, avec seulement 1 % du PIB consacrĂ© Ă la dĂ©fense (contre 2 % exigĂ©s par lâOTAN) les budgets de fonctionnement suivront-ils[87] ?
- En service
- 1 STOVL CVH (MM Conte di Cavour C550).
- 1 STOVL CVS (MM Giuseppe Garibaldi C551)
- En construction
- Projets abandonnés
Japon
![Drapeau du Japon](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Japan.svg.png.webp)
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![](https://img.franco.wiki/i/JDS_Ohsumi_LST-4001.jpg.webp)
Puissance Ă©conomique et ancienne grande puissance militaire, le Japon dĂ©voile au milieu des annĂ©es 1990 les 3 LPH de 8 900 t de la classe Osumi de la Force maritime d'autodĂ©fense japonaise, qui dĂ©clenchent lâanxiĂ©tĂ© de ses voisins (RĂ©publique populaire de Chine et CorĂ©e du Sud) Ă cause de leurs ponts continus pouvant embarquer des aĂ©ronefs ADAC/ADAV[88] bien qu'une dĂ©claration du gouvernement japonais datant de 1988 prĂ©cise mĂȘme que « les porte-avions offensifs dĂ©passent le potentiel de guerre nĂ©cessaire pour assurer un niveau minimum dâautodĂ©fense, la possession de ces navires est interdite par la Constitution. »[89]
Face Ă lâopposition politique interne[90], les Osumi sont transformĂ©s en porte-hĂ©licoptĂšres amphibies[91] et de contrĂŽle des mers. Le pont de 160 mĂštres de long fait cependant fantasmer certains spĂ©cialistes, rien nâempĂȘchant Ă ce que les Osumi embarquent en lâĂ©tat six hĂ©licoptĂšres de combat AH-IJ Cobra. Par contre, dâimportants travaux seraient nĂ©cessaires Ă la mise en Ćuvre de 3 ou 4 F-35.
Cela ne sera pas nĂ©cessaire puisque la Force maritime d'autodĂ©fense japonaise a proposĂ© le programme 16DDH (Classe Hyuga) de 16 000 t dont la dĂ©nomination de destroyer porte-hĂ©licoptĂšres ASM ne trompe personne, y compris la DiĂšte. Avec un pont continu de 195 mĂštres, le Hyuga et son sistership, le IsĂ© entrĂ©s en service respectivement en 2009 et 2011 peuvent s'accommoder de dix plutĂŽt que des quatre aĂ©ronefs annoncĂ©s, dont le AV-8B Harrier II ou, plus sĂ»rement, le F-35, pour lequel lâascenseur a Ă©tĂ© dimensionnĂ©. Comparables au Principe de Asturias espagnol, bien armĂ©s et disposant de puissants systĂšmes dâinformation, les Hyuga ambitionnent clairement de devenir des capital ships aptes Ă dĂ©ployer une force aĂ©ronavale loin de lâarchipel, sĂ©curiser les lignes maritimes et faire partie du bouclier antimissile balistique nippo-amĂ©ricain[47].
Le , le MinistĂšre japonais de la DĂ©fense annonce le projet de deux grands porte-hĂ©licoptĂšres appelĂ© par les mĂ©dias entre autres 22DDH (classe Izumo) ayant un rĂŽle primaire de lutte anti-sous-marine de 248 mĂštres de long et de 19 500 t de dĂ©placement Ă vide, embarquant jusquâĂ 1 000 marins, cinquante vĂ©hicules et quatorze hĂ©licoptĂšres dans le hangar et neuf sur le pont. Susceptible d'embarquer une dizaine de F-35B, le premier doit entrer en service en [92].
- En service
- 2 DDH/LHD (classe Hyuga : Hyuga, Ise)
- 2 DDH/LHD (classe Izumo : Izumo, Kaga).
- Retiré
- Coulé
- Kaga (1921) : coulé, bataille de Midway,
- Akagi (1925) : coulé, bataille de Midway,
- RyĆ«jĆ (1931) : coulĂ©, bataille des Salomon de l'Est,
- RyĆ«hĆ (1933) : endommagĂ© Ă Kure en par un raid aĂ©rien, dĂ©mantelĂ© en 1946
- Classe SĆryĆ«
- Classe ZuihĆ
- Classe Chitose
- Classe ShĆkaku
- Classe HiyĆ
- Classe TaiyĆ
- Classe Unryƫ
- Amagi (1943) : coulé en
- Unryƫ (1943) : coulé par le sous marin USS Redfish,
- Katsuragi (1944) : utilisé comme transport pour rapatrier les troupes japonaise, démantelé
- Shinano (1944) : coulé par le sous marin USS Archerfish,
- Mizuho (1939) : coulé par le sous marin USS Drum, .
Malaisie
![Drapeau de la Malaisie](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Malaysia.svg.png.webp)
La stratĂ©gie assez floue de la marine malaise, qui vise toutefois Ă contrebalancer la supĂ©rioritĂ© technologique maritime singapourienne et tente de suivre les ambitions de la marine indonĂ©sienne en prenant part au contrĂŽle du dĂ©troit de Malacca, lâamĂšne Ă acquĂ©rir un navire amphibie de prestige sud-corĂ©en, apte Ă dĂ©ployer ses chars polonais PT-91 Twardy, utilisables sur seulement 10 % de son territoire.
- Envisagé
- 1 LHD (classe Dokdo)
Pays-Bas
![Drapeau des Pays-Bas](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_the_Netherlands.svg.png.webp)
![](https://img.franco.wiki/i/Karel_Doorman_Launching_Sea_Fury_NAN10-56.jpg.webp)
Durant la bataille de lâAtlantique de la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas acquiĂšrent une certaine expĂ©rience en mettant en Ćuvre les CAM ships Gadila et Macoma. DĂšs 1946, la Koninklijke Marine reçoit de la Royal Navy le porte-avions d'escorte HMS Nairana, un bĂątiment de classe Nairana, quâelle renomme en HNLMS Karel Doorman (QH1). Le bĂątiment est retournĂ© aux Britanniques en 1948. Le , LâHMS Venerable, un porte-avions de classe Colossus, construit entre 1942 et 1945, entre en service en devenant le 2e HRMS Karel Doorman (R81). Durant ses premiĂšres annĂ©es de service, le bĂątiment embarque vingt-quatre Firefly et Sea Fury destinĂ©s a l'appui aĂ©rien rapprochĂ© et Ă lâattaque Ă la mer plus un Sea Otter de SAR, remplacĂ© par un hĂ©licoptĂšre Sikorsky S-51. De 1955 Ă 1958, le Karel Doorman est considĂ©rablement transformĂ© (installation d'un pont oblique Ă 8°, remplacement de lâĂźlot dâorigine par des superstructures inspirĂ©es de celles des croiseurs de classe De Ruyter, nouvel armement Ă base de dix canons Bofors 40L70 de 40 mm, nouveaux radars, etc.). Les deux annĂ©es suivantes, le groupe aĂ©ronaval cinq (Smaldeel V)[alpha 29] Ă©volue en mer du Nord avec Ă son bord quatorze bombardiers Avenger, dix chasseurs Sea Hawk et deux hĂ©licoptĂšres S-55. Le , le bĂątiment est envoyĂ© en ExtrĂȘme-Orient pour « montrer les couleurs » durant la conquĂȘte par l'IndonĂ©sie de la Nouvelle-GuinĂ©e[93].
En 1961, lâavionique est une nouvelle fois amĂ©liorĂ©e et la Smaldell V[alpha 30] est mise en Ćuvre pour lâOTAN Ă partir dâInvergordon (Ăcosse) avec la lutte anti-sous-marine (ASM) pour mission principale. Lâaviation embarquĂ©e est donc modifiĂ©e et comprend huit Grumman S-2 Tracker et six hĂ©licoptĂšres S-58, bien que l'on ait dĂ©cidĂ© son retrait du service au dĂ©but des annĂ©es 1970, des avions de patrouille maritime ASM le remplaçant dans ce rĂŽle. En 1968, le Karel Doorman est immobilisĂ© par un incendie. Le coĂ»t des rĂ©parations est tel que le bĂątiment est vendu Ă lâArgentine. Il faut attendre 40 ans pour que la Koninklijke Marine s'intĂ©resse Ă nouveau aux porte-aĂ©ronefs. La famille Enforcer des arsenaux nĂ©erlandais Royal Schelde, qui comprend des bĂątiments modulaires allant du LPD de 8 000 ou 13 000 t de classe Rotterdam (deux exemplaires en service) au LHD de 18 000 t, pourrait rĂ©pondre Ă ce besoin.
- Retirés
- 1 CATOBAR CV (HNLMS Karel Doorman (QH1), ex-HMS Nairana, 1946-1948) ;
- 1 CATOBAR CV (HNLMS Karel Doorman (R81), ex-HMS Venerable (R63) de classe Colossus, 1948-1969).
- Envisagé
- 1 LHD
Russie et ex-URSS
![Drapeau de la Russie](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Russia.svg.png.webp)
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![](https://img.franco.wiki/i/Kusnzov2.jpg.webp)
AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, Joseph Staline dĂ©cide la mise en place de Forces navales militaires de lâURSS (ĐĐŸĐ”ĐœĐœĐŸ-ĐŒĐŸŃŃĐșĐŸĐč ŃĐ»ĐŸŃ ĐĄĐĄĐĄĐ , Voyenno-morskoy flot SSSR) de haute mer mais sans porte-avions, malgrĂ© lâinsistance de lâamiral Nicolai Kuznetsov, au dĂ©but des annĂ©es 1950, en faveur de deux navires (Projet 71) de 10 600 t et (Projet 72) de 23 700 t. Lâopinion nĂ©gative de Nikita Khrouchtchev concernant les forces conventionnelles enterre dĂ©finitivement les projets[alpha 31]. Lorsquâen 1967, les deux croiseurs porte-hĂ©licoptĂšres (Projet 1123 Kondor)[alpha 32]Moskva et Leningrad[alpha 33] entrent en service, ils sont les plus lourds bĂątiments de la flotte de lâURSS en dĂ©plaçant 19 200 t Ă pleine charge. ArmĂ©s de missiles ASM Ă lâavant, ils accommodent Ă lâarriĂšre quatorze Ka-25 Hormone de l'Aviatsiya Voenno Morskogo Flota (l'aĂ©ronavale russe)[alpha 34].
En 1973, les Forces navales militaires de lâURSS lancent lâambitieux Projet 1153 Orel (ĐŃŃĐ»)[alpha 35] afin de leur donner une capacitĂ© en haute mer. Les porte-avions prĂ©vus auraient eu un dĂ©placement de 75 000â80 000 t, auraient Ă©tĂ© dotĂ©s de catapultes pour soixante-dix avions conventionnels et auraient Ă©tĂ© in fine similaires Ă la classe Kitty Hawk de lâUS Navy[94], la propulsion nuclĂ©aire en plus (CATOBAR CVN). AnnulĂ© pour raisons budgĂ©taires, le Projet 1153 est remplacĂ© par une classe de 60 000 t pour 50 avions, elle-mĂȘme annulĂ©e pour les mĂȘmes raisons. De fait, le premier porte-avions soviĂ©tique est un compromis. Il sâagit du Kiev (Projet 1143, classe Krechyet/Kiev), un STOBAR CV dĂ©nommĂ© croiseur porte-avions lourd (TAVKR) de 43 000â45 500 t Ă pleine charge, suivi de trois sisterships : le Minsk, le Baku (renommĂ© tardivement Amiral Gorshkov[alpha 36]) et le Novorossiysk[alpha 37].
La classe ''Kiev'' met en Ćuvre Ă la fois des missiles mer-mer, mer-air en proue et un pont oblique pour 12 ou 13 ADAV Yak-38 Forger et 14 Ă 17 hĂ©licoptĂšres Ka-25 Hormone ou Ka-27 Helix/29. En 1981, lâexercice West-81 convainc Ă bord du Kiev le ministre de la DĂ©fense Oustinov de donner une suite Ă cette classe. Ă cette Ă©poque, les bureaux dâĂ©tudes travaillent toujours Ă des designs dĂ©rivĂ©s du dĂ©funt Projet 1153 Orel et Ă un Kiev dotĂ© dâun tremplin Ă 12°.
Cette solution est retenue sous le nom de Projet 1143.5 Kreml pour lâAmiral Kuznetsov et le Varyag (originellement Tbilisi et Riga[alpha 38]), des bĂątiments STOBAR CV de 67 500 t[alpha 39] pour seize Yak-141 Freestyle, des avions de chasse de 4e gĂ©nĂ©ration (douze Su-27 Flanker ou MiG-29K Ă ailes fixes), quatre Ka-27 Helix, dix-huit Ka-27 PLO et deux Ka-27-S. Similaire aux porte-avions amĂ©ricains, lâAmiral Kouznetsov a un rĂŽle plus dĂ©fensif de soutien aux SNLE, comme le prouve sa large gamme de missiles mer-mer.
Une rĂ©surgence du Projet Orel a lieu en 1984 sous le nom de Projet 1143.7. La tĂȘte de classe Oulianovsk, un CATOBAR CVN de 75 000 t, est mise sur cale en novembre 1988, annulĂ©e en novembre 1991 alors que le bĂątiment Ă©tait construit Ă moitiĂ©, avant dâĂȘtre mis Ă la ferraille en fĂ©vrier 1992[95]. On parle, Ă lâissue dâune longue pĂ©riode dâinactivitĂ© pour cause de rĂ©parations en 2003-2004, dâune reprise Ă moyen termes des patrouilles de lâAmiral Kouznetsov dans lâocĂ©an Atlantique et en mer MĂ©diterranĂ©e Ă partir de la base de Tartous (Syrie)[96]. On a Ă©voquĂ© Ă intervalles rĂ©guliers le lancement de la construction en de cinq Ă six CATOBAR CVN[97] - [98], qui seront dĂ©ployĂ©s dans les ocĂ©ans Arctique et Pacifique mais fin 2012, rien de concret nâa eu lieu.
La marine soviĂ©tique a dĂ©marrĂ© le dĂ©veloppement de catapulte Ă vapeur en 1982, et dans la mĂȘme annĂ©e une maquette 1:10 a Ă©tĂ© fabriquĂ©. En 1983 le premier prototype est sorti.
Le systĂšme a Ă©tĂ© installĂ© sur le simulateur ĐĐĐąĐĐ (ĐœĐ°Đ·Đ”ĐŒĐœŃĐč ĐžŃĐżŃŃĐ°ŃДлŃĐœŃĐč ŃŃĐ”ĐœĐžŃĐŸĐČĐŸŃĐœŃĐč ĐșĐŸĐŒĐżĐ»Đ”ĐșŃ Đ°ĐČОаŃĐžĐŸĐœĐœŃĐč) en 1986. Le le premier catapultage Ă vide a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec succĂšs, puis successivement des tests sur des masses entre 14 et 17 t ont Ă©tĂ© menĂ©s. Finalement ils ont rĂ©ussi Ă obtenir la vitesse entre 180 et 250 km/h.
Plusieurs incidents/accidents ont aussi eu lieu, comme lors d'un test le poids est détaché accidentellement du banc d'essai, le piston a été éjecté à une vitesse de 400 km/h, détruisant entiÚrement l'avant cylindre de compresseur.
Le systĂšme a continuĂ© d'ĂȘtre testĂ© sur ĐĐĐąĐĐ jusqu'Ă 1988, date Ă laquelle le catapulte soviĂ©tique a Ă©tĂ© certifiĂ©. Il a Ă©tĂ© prĂ©vu d'ĂȘtre installĂ© sur Project 1143.7 mais le secteur aĂ©ronautique de lâĂ©poque s'oppose formellement Ă l'idĂ©e car cela revient Ă redesigner une partie des avions aĂ©ronavals.
Le poids du secteur aéronautique en URSS fait que le gouvernement soviétique a finalement décidé de continuer sur la voie de tremplin.
- Retirés
- 1 LPH (Moskva, 1967-1991) ;
- 1 LPH (Leningrad, 1969-1991) ;
- 1 STOVL CVSG (Kiev, 1975-1993) ;
- 1 STOVL CVSG (Minsk, 1978-1993) ;
- 1 STOVL CVSG (Baku (Amiral Gorshkov), 1982-1993) ;
- 1 STOVL CVSG (Novorossiysk, 1987-1996) ;
- 1 STOBAR CV (Varyag).
- En service
- 1 STOBAR CV (Amiral Kuznetsov).
- Envisagés
- 5-6 CATOBAR CV envisagé en 2008[99] - [98] dans les années 2050. Le programme d'armement russe 2011-2020 ne compte aucun porte-avion et en , le gouvernement russe déclare n'avoir pas besoin de ce type de navire[100].
- 1 CVN Tchorm
- Abandonnés
- 2 LHD (classe Mistral). Lors de l'implication russe dans la crise ukrainienne de 2013-2014, la France décide de suspendre, puis d'annuler la livraison[50] - [51] - [52].
Royaume-Uni
![Drapeau du Royaume-Uni](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_the_United_Kingdom_(3-5).svg.png.webp)
Le , le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé sa décision de faire construire deux porte-avions, en remplacement des trois porte-aéronefs en activité jusqu'en 2011 au sein de la Royal Navy. Ces bùtiments de la Classe Queen Elizabeth ont été mis à l'eau respectivement en 2014 et 2017 portent les noms de HMS Queen Elisabeth et HMS Prince of Wales. Basés à Portsmouth, ces navires seront les plus grands bùtiments jamais construits par la marine britannique.
Les caractéristiques de ces navires sont les suivantes :
- Longueur : 284 m.
- DĂ©placement : 65 000 t Ă pleine charge.
- Aéronefs : quarante chasseurs multi-rÎles F-35B et hélicoptÚres EH-101 Merlin.
- Vitesse : 25 nĆuds.
- Autonomie : 10 000 milles nautiques Ă 15 nĆuds
- Propulsion : 2 turbines à gaz Rolls-Royce Marine Trent MT30 et 4 générateurs Diesel WÀrtsilÀ.
- Ăquipage : 1 600 personnes (en incluant le personnel du groupe aĂ©rien).
- Durée de vie opérationnelle : 50 ans.
- Retirés
- 4 STOBAR CVL de la Classe Illustrious, HMS Illustrious (R87), HMS Formidable (67), HMS Victorious (R38) et HMS Indomitable (92).
- 2 STOBAR CVL de la Classe Implacable, HMS Implacable (R86) et HMS Indefatigable (R10).
- 2 STOBAR CVL de la classe Audacious, HMS Eagle (R05) et HMS Ark Royal (91) coulé en 1941 par le U-boot 81.
- 4 CATOBAR CV de la classe Centaur (HMS Centaur (R06)), (HMS Albion (R07)), (HMS Hermes (R12) (1959-1984), (HMS Bulwark (R08) (1954-1981).
![](https://img.franco.wiki/i/HMS_Illustrious_1.jpg.webp)
- 3 STOVL CV de la classe Invincible (HMS Invincible (R05) (1980-2005), (HMS Ark Royal (R07)) (1985-2011), (HMS Illustrious (R06)) (1982-2014).
- En service
La Royal Navy ne disposait plus de porte-avions en service aprÚs le retrait de l'HMS Ark Royal et la mise sous cocon de son autre porte-aéronefs depuis 2011.
![](https://img.franco.wiki/i/HMS_Queen_Elizabeth_and_HMS_Prince_of_Wales_meet_at_sea_for_the_first_time.jpg.webp)
- 2 STOVL CV (classe Queen Elizabeth, HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales (R09)). Le premier Ă©tait en chantier depuis 2010 et le second depuis 2011, pour une mise en service en 2018[101].
ThaĂŻlande
![Drapeau de la ThaĂŻlande](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Thailand.svg.png.webp)
![](https://img.franco.wiki/i/HTMS_Chakri_Naruebet.jpg.webp)
L'aviation navale thaĂŻlandaise (Kongbin Tha Han Lur) met en Ćuvre du Ă juin 1951 (date Ă laquelle elle est dissoute aprĂšs le coup dâĂtat avortĂ© contre Phibun[alpha 40]) diffĂ©rents types dâhydravions et dâaĂ©ronefs japonais, britannique et amĂ©ricains, sans possĂ©der de porte-aĂ©ronefs. Ce nâest quâen juillet 1992 que la Marine royale thaĂŻlandaise commande une copie allĂ©gĂ©e au niveau autodĂ©fense du porte-aĂ©ronefs espagnol PrĂncipe de Asturias, quâelle commissionne Ă U-Tapao (en) dans le golfe de ThaĂŻlande le sous le nom dâHTMS Chakri Naruebet (thaĂŻ àžàž±àžàžŁàž”àžàž€àčàžàžšàžŁ).
La Marine royale est alors la premiĂšre marine dâAsie du Sud-Est Ă possĂ©der un tel bĂątiment de 11 486 t[alpha 41] dĂ©nommĂ© Offshore Patrol Helicopter Carrier (OHPC) avec pour rĂŽle primaire la surveillance de la zone Ă©conomique exclusive thaĂŻe (ses 80 plates-formes pĂ©troliĂšres comme de sa flotte de pĂȘche, la 3e au monde), le secours en cas de catastrophe naturelle et le SAR. La mission secondaire est, au vu des contestations des frontiĂšres de la ThaĂŻlande par le Cambodge, le ViĂȘt Nam et la Malaisie, lâemploi du porte-aĂ©ronefs comme bĂątiment de contrĂŽle des mers et de lutte anti-sous-marine. Ă cet effet, l'Espagne transfĂšre 7 Harrier AV-8S Matador de 1re gĂ©nĂ©ration (sans radar), 2 Harrier TAV-8S biplaces d'entraĂźnement, tandis que sont acquis 6 hĂ©licoptĂšres S-70B-7 Seahawk ASM.
Bonne plate-forme de surveillance des sous-marins, le Chakri Naruebet est largement sous-employĂ© et nâest intervenu, ni durant la crise au Timor oriental de 1999 de lâONU, ni lors du tsunami de 2004. De notoriĂ©tĂ© publique, la concurrence que se livrent le Royal Thai Marine Corps et lâAir and Coastal Defense Command (ACDC) donne la prioritĂ© Ă lâacquisition de sous-marins, de patrouilleurs et de navires amphibies. Surtout, les Harrier AV-8S sont quasiment inopĂ©rationnels faute de rechanges (moteurs, etc.) et il nâest pas prĂ©vu lâacquisition de Sea Harrier. Des ambitions dâorigine Ă la rĂ©alitĂ© budgĂ©taire (peu dâactivitĂ© en haute mer, faible entraĂźnement de lâĂ©quipage, rĂ©parations non effectuĂ©es, dĂ©pendance de son escorte, impossibilitĂ© de lutter contre la contrebande, etc.), le Chakri Naruebet demeure « un outil de prestige mal employĂ© »[102].
- En service
- 1 STOVL CV (HTMS Chakri Naruebet).
Turquie
![Drapeau de la Turquie](https://img.franco.wiki/i/Flag_of_Turkey.svg.png.webp)
La marine turque va se doter d'un bĂątiment de projection, l' Anadolu (« Anatolie »). Ce navire dĂ©rivĂ© du BPE Juan Carlos I de lâArmada espagnole est long de 225 mĂštres, large de 32 mĂštres, avec un dĂ©placement Ă pleine charge de 28 000 tonnes. Il sera capable dâaccueillir 700 hommes de troupe et 250 membres dâĂ©quipage, et mettra en Ćuvre quatre chalands de dĂ©barquement, ainsi que soixante-dix vĂ©hicules, dont treize chars lourds et vingt-sept vĂ©hicules blindĂ©s amphibies du type AAV. Il pourra embarquer jusqu'Ă trente aĂ©ronefs, principalement des hĂ©licoptĂšres et Ă©ventuellement quelques avions F-35B. Il disposera aussi d'un hĂŽpital de trente lits[103].
Le premier porte-aéronefs de la marine turque est commandé en . La construction débute le au chantier SEDEF, dans la baie de Tuzla, pour une inauguration le [104] - [105]..
- En construction
- 1 LHD de la classe Juan Carlos I :
- le TCG Anadolu
Liste des porte-avions
Le tableau ci-dessous recense uniquement les porte-avions. Les porte-hélicoptÚres ne sont pas inclus. Les porte-avions en service sont mis en évidence par une nuance de bleu, ceux perdus au combat par une nuance de rouge.
Notes et références
Notes
- Revendu Ă la Royal Navy.
- Il nâest acceptĂ© par la RAN que le 5 fĂ©vrier 1949.
- Il est prĂ©vu, dans la foulĂ©e de lâentrĂ©e en service du Melbourne, que le Sydney soit dotĂ© des mĂȘmes perfectionnement, qui sont abandonnĂ©s pour des questions financiĂšres et de main-dâĆuvre.
- Pour 192 mĂštres de longueur et 24,4 de largeur.
- Le Sydney est transformĂ© en transport de troupes (A214) le , sert durant la guerre du ViĂȘt Nam jusquâen 1972 avant dâĂȘtre mis Ă la ferraille en 1975 en CorĂ©e du Sud.
- Soit environ 495 millions dâeuros au cours 2007. Le HMS Invincible aurait Ă©tĂ© commissionnĂ© en 1983 sous le nom dâHMAS Australia avec un groupe aĂ©ronaval Ă base de Sea Harrier
- En fonction des arbitrages du futur livre blanc sur la défense remis au ministre Joel Fitzgibbon le .
- La Délégation générale pour l'Armement française a refusé la vente concomitante du Clemenceau, qui aurait pu servir de réserve de piÚces de rechange au São Paulo, ce qui aurait évité les vicissitudes liées à son désamiantage.
- La Marine royale canadienne est alors la 3e au monde aprĂšs l'US Navy et la Royal Navy.
- Pour 211,8 mĂštres de longueur et 24,4 de largeur.
- Pour une longueur de 192,2 mĂštres et une largeur de 24,38 mĂštres.
- Fin 1995, la France aurait proposé gratis le Clemenceau.
- Des appontages ont lieu sur le Melbourne.
- Sa construction est interrompue en 1993 Ă 70 % d'achĂšvement dans les bassins de Nikolaev.
- Soit seulement trois fois le prix de vente Ă la ferraille.
- Pour 190 mĂštres de longueur et 22 mĂštres de largeur.
- Pour 196 mĂštres de longueur et 24,3 mĂštres de largeur.
- La classe America (anciennement LHA(R) ou LHA-6), basée sur l'USS Makin Island (LHD-8), doit remplacer à partir de 2016 la classe Tarawa. Elle embarquerait le convertible MV-22 Osprey, des hélicoptÚres et le chasseur ADAC/V F-35B.
- Soit 340 millions d'euros, valeur 2006.
- Soit 500 millions d'euros, valeur 2006.
- Soit 560 millions d'euros, valeur 2006.
- Pour 208 mĂštres de longueur, 26,5 de largeur, 6,5 mĂštres de tirant d'eau et une vitesse de 28 nĆuds (52 km/h).
- Un réacteur CAS-230.
- Le décollage devait s'effectuer sur 170 mÚtres et l'appontage sur moins de 130 mÚtres. à cet effet, le prototype du Hawker Siddeley Harrier est testé sur le Foch les 13 et .
- Pour 213,3 mĂštres de long et 39 mĂštres de large.
- Bien que le Pakistan affirme en 1965 avoir coulé le Vikrant qui était en cale sÚche
- Pour 226,5 mĂštres de long et 48,8 mĂštres de large.
- Pour 244 mĂštres de longueur et 39 mĂštres de largeur.
- Comprenant des destroyers de classe Friesland et Holland et, parfois, un SSK de classe Walrus
- Comprenant les destroyers HMRS Limburg, Groningen, Drenthe et Holland ainsi que des SSK de classe Dolfjin.
- LâOKB-156 (ĐĐĐ-156) de Tupolev dĂ©veloppe le bombardier embarquĂ© Tu-91 de 1950 Ă 1954, qui est abandonnĂ© en 1955.
- La convention de Montreux de 1936 interdit le passage de porte-avions dans le dĂ©troit des Dardanelles, dâoĂč leur dĂ©nomination.
- Le 3e bùtiment, le Kiev, est abandonné en cours de construction en décembre 1968.
- Leur design influence les porte-hĂ©licoptĂšres Jeanne dâArc de la Marine nationale française et Vittorio Veneto de la Marina militare
- Soit « aigle ». Par logique et politesse face Ă lâennemi, les bĂątiments auraient donc portĂ© des noms dâoiseaux !
- LâAmiral Gorshkov sert de plate-forme dâentraĂźnement au nouveau ADAC/V supersonique Yak-141 Freestyle.
- Un 5e bùtiment est approuvé en 1979 mais pas construit.
- à la fin des années 1980, des manifestations anti-soviétiques dans ces villes entraßnement rapidement un renommage.
- Pour 306 mĂštres de long, 38 mĂštres de large et un pont dâenvol relativement restreint de 14 700 m2.
- La Kongbin Tha Han Lur est reformée en 1963.
- Pour une longueur de 182,6 mĂštres et une largeur de 22,5 mĂštres.
Références
- DĂ©cret 9.006/43 du autorisant lâacquisition
- La vente des croiseurs ARA Moreno, ARA Rivadavia et du patrouilleur ARA Pueyrredón est décidée par décret 5.939/58 S du
- Pour une longueur de 212 mĂštres et une largeur de 24,4 mĂštres. Il dispose depuis 1956 d'un petit pont oblique
- LâIndependencia nâest cependant pas en mesure de les mettre en Ćuvre
- 19 900 t de déplacement pour une longueur de 192 mÚtres et une largeur de 24,4 mÚtres
- Hector Donohue, « From Empire Defence to the Long Haul: Post-war Defence Policy and its Impact on Naval Force Structure Planning 1945-1955 », dans Papers in Australian Maritime Affairs (ISSN 1327-5658), no 1 (octobre 1996)
- David Hobbs, « HMAS Melbourne (II) - 25 Years On », dans The Navy (ISSN 1322-6231), vol. 69, no 4 (octobre 2007)
- Dossier du Sea Power Centre - Australia (SPC-A) [lire en ligne]
- Lew Lind, « The Royal Australian Navy - Historic Naval Events Year by Year », (ISBN 0-7301-0071-5), Reed Books (2006)
- David Stevens et John Reeve, « The Navy and the Nation: the influence of the Navy on modern Australia » (ISBN 1-74114-200-8) Allen & Unwin (2005))
- JusquâĂ 25 millions de dollars lâan, soit environ 53 millions dâeuros au cours 2007
- Dossier du Sea Power Centre - Australia (SPC-A) [lire en ligne]
- Communiqué de presse du ministre de la Défense australien du 11 août 2005 [lire en ligne]
- corporateName=Royal Australian Navy, « Amphibious Assault Ship (LHD) », sur www.navy.gov.au (consulté le )
- Dans le cadre dâune offre groupĂ©e (package), le BPE espagnol (type Juan Carlos) est retenu le pour deux unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide, plus 3 destroyers lance-missiles Aegis de type F100, les HMAS Hobart, Brisbane et Sydney dĂ©rivĂ©s de la classe Ălvaro de BazĂĄn en service dans lâArmada, le tout pour environ 6 milliards dâeuros
- « L'Australie met en service son second porte-hĂ©licoptĂšre dâassaut », sur Mer et Marine (consultĂ© le )
- Rachetés au Koweït en 1997
- Le Minas Gerais ne jauge que 20 210 tonnes Ă pleine charge, mesure 212 mĂštres de long, 36,44 mĂštres de large et ne file que 24 nĆuds
- Soit 15,34 millions dâeuros, cours 2006 selon lâavis no 95 de la commission des Affaires Ă©trangĂšres du SĂ©nat français du 23 novembre 2000 [lire en ligne]
- Richard Gimblett, « Dissension in the Ranks, Mutinies in the Royal Canadian Navy », Dalhousie University's Centre for Foreign Policy Studies [lire en ligne]
- En 2006, un exercice à bord d'un bùtiment américain impliquant 1 000 marins a validé le concept d'une force expéditionnaire amphibie. Le MARCOM des Forces canadiennes « pourrait se doter d'un LHD, éventuellement à pont continu, et capable de transporter et de soutenir 1 000 combattants. D'autres analystes évoquent un LPD de classe San Antonio » selon Joseph Henrotin et Jean-Jacques Mercier, « La marine canadienne. Entre souveraineté et opérations expéditionnaires », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 37, mai 2008
- Archives de la Royal Navy [lire en ligne]
- You Ji, « The PLA's Blue Water Illusion: Legacies, Models and Reality », dans Council of Advanced Policy Studies Papers no 32, décembre 2001
- « Spain Offers Carrier Designs to Chinese », dans Jane's Defence Weekly (18 février 1995)
- En 1996, BazĂĄn espĂšre vendre pour 350â400 millions de dollars lâun ou lâautre de ses projets de CTOL CV (le SAC-200 de 23 000 t ou le SAC-220 de 25 000 t) qui pourraient mettre en Ćuvre des MiG-29K. Cependant, la Chine aurait Ă©tĂ© plus encline Ă obtenir les plans que dâacquĂ©rir un bĂątiment
- Ian Storey, Ian et You Ji, « China's aircraft carrier ambitions: seeking truth from rumours », dans Naval War College Review (ISSN 0028-1484), no 57, hiver 2004 [lire en ligne]
- « China Opts for Copter Carrier », dans Far Eastern Economic Review (13 novembre 1997)
- « Beijing Okays Building of Two Aircraft Carriers », dans Straits Times (27 août 1999)
- DĂ©pĂȘche AFP du 12 janvier 2000 « China's First Aircraft Carrier Ready for Service in 2005 »
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- Jean-Louis Promé, « Pekin collectionne les porte-avions fantÎmes ! », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
- Scott Cooper, « China's Aircraft Carrier Ambition » [lire en ligne]
- Interview du 25 octobre 2006 de Sun Laiyan, directeur gĂ©nĂ©ral du Bureau d'Ătat de la navigation, au site Internet du gouvernement chinois, reprise par Le Quotidien du Peuple
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- (en) « Peopleâs Daily: The Chinese Navy Needs at Least Six Aircraft Carriers », sur http://chinascope.org/, (consultĂ© le ).
- Dâici Ă 2020, la marine de la RĂ©publique de CorĂ©e prĂ©voit de dĂ©ployer deux ou trois flottes de rĂ©action rapide comprenant chacune un LP-X, un destroyer Aegis 1 KDX-III de 7 000 t, deux ou trois destroyers KDX-II de 5 000 t et, si possible, des frĂ©gates FFX et un ou deux sous-marins anaĂ©robies
- Un bùtiment de la classe Dokdo est proposé à bas prix à la Malaisie
- Selon divers rapports cités par le site Maritime Asia [lire en ligne]
- Pour une largeur de 32 mĂštres
- Jean-Louis PromĂ©, « LâAsie accĂšde au Porte-aĂ©ronef », dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
- Commissionné en juillet 2007
- « ëíëŻŒê” íŽê”° : avĂšnement de la ì ë”êž°ëíšë (1989 - 2007) », sur Le Fauteuil de Colbert,â (consultĂ© le ).
- « La livraison du premier BPC repoussĂ©e jusqu'Ă nouvel ordre », sur le site officiel de lâĂlysĂ©e (consultĂ© le ).
- « La France reporte « jusqu'Ă nouvel ordre » la livraison des Mistral Ă la Russie », Le Monde,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Mistral: Moscou annonce un accord avec Paris pour un dédommagement »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- « Kamov confirme l'achat de 46 Ka-52K pour les BPC égyptiens », sur air & cosmos, (consulté le )
- Le DĂ©dalo participe au dĂ©barquement sur l'Ăźle dâAlhucemas en 1925 pendant la guerre du Rif puis est coulĂ© par un avion allemand durant la guerre dâEspagne le Ă Sagonte
- Limitant la charge utile des Matador
- LâArmada hĂ©site auparavant Ă acquĂ©rir un dĂ©rivĂ© du HMS Invincible britannique ou du PH 75 français
- Selon le site Fence Check [lire en ligne]
- « Le porte-aéronefs Principe de Asturias fait ses adieux à la marine espagnole », sur meretmarine.com,
- « Le porte aeronefs Principe de Asturias fait ses adieux à la marine espagnole », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
- « US Navy : quelle structure de force ? », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 34, février 2008
- Rapport au CongrÚs « Navy Force Structure and Shipbuilding Plans : Background and Issues for Congress » no RL32665 (12 juin 2007) [lire en ligne]
- Pour les PA-16, on avait prĂ©vu une longueur de 228 m, une largeur de 35 m, soit un pont d'envol de 5 600 mÂČ, une vitesse de 33 nĆuds et la capacitĂ© dâembarquer 40 appareils dans deux hangars superposĂ©s [cf. article de Jean Labayle-Couhat : « Cinquante ans dâhistoire de lâaviation embarquĂ©e Ă travers le monde â 14 novembre 1910-1960 », publiĂ© dans La Revue maritime (ISSN 0335-380X)(octobre 1960)]
- Ătude sur la reconstitution organique et technique des forces aĂ©ro-navales françaises (mai 1945)
- Ătude dâun plan dâarmement pour les premiĂšres annĂ©es dâaprĂšs-guerre du 11 janvier 1946
- Philippe Masson, « La Marine française en 1946 », dans Revue d'histoire de la DeuxiÚme Guerre mondiale (ISSN 0035-2314), no 110 (avril 1978)
- Résolution du Conseil supérieur de la Marine du
- Les autorisations de programme sont approuvĂ©es par la loi no 47-1499 du 14 aoĂ»t 1947 ; la construction, confiĂ©e Ă lâarsenal de Brest, par dĂ©cision ministĂ©rielle no 13-116 STCAN du
- Philippe QuĂ©rel, Marins et ocĂ©ans, t. 3 : LâĂ©chec du PA-28, premier porte-avions français aprĂšs-Guerre, Economica, coll. « Ătudes d'histoire maritime », Paris, 1992, (ISSN 1161-8485) [lire en ligne]
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- Décision du Conseil supérieur de la Marine nationale du 27 novembre 1973
- Décision du Conseil supérieur de la Marine nationale du 23 septembre 1980
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- Le Foch (R99) ; puis le PAN Charles de Gaulle (R91)
- https://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements/renouvellement_des_moyens/pourquoi_un_second_porte_avions MinistÚre de la défense-Pourquoi un second porte-avions ?
- Le Livre Blanc sur la DĂ©fense et la SĂ©curitĂ© nationale, publiĂ© le 17 juin 2008, prĂ©voit que la France « renforcera ses moyens de dĂ©ploiement naval et dâaction amphibie Ă lâoccasion du renouvellement des bĂątiments, en se dotant de quatre bĂątiments de projection et de commandement (BPC). » Ă l'horizon 2020 [lire en ligne]
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- Le PNS Ghazi est perdu durant cette opération le selon Mihir K. Roy, War in the Indian Ocean, Spantech & Lancer, Hartford, 1995 (ISBN 978-1-897829-11-0)
- Rajat Pandit, « INS Viraat not to anchor before 2012 » dans The Times of India (17 mars 2007) [lire en ligne]
- Pour 273,1 mĂštres de long et 31 mĂštres de large
- Jean-Louis PromĂ©, « LâInde membre du « club » !», dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
- « Vikramaditya, la saga continue », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 35, mars 2008
- Pour 252 mĂštres de long et 58 mĂštres de large
- Arun Prakash, « Indiaâs Quest for an Indigenous Aircraft Carrier », dans Rusi Defense Systems vol. 9 no 1, Ă©tĂ© 2006 [lire en ligne]
- Pour une longueur de 174 mĂštres et une largeur de 30,5 mĂštres
- Joseph Henrotin, « La Marina Militare aurait-elle eu raison trop tÎt ? », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 21, décembre 2006
- LâOsumi, le Shimokita et le Kunisaki, respectivement commissionnĂ©s en 1998, 2002 et 2003 sont pudiquement dĂ©nommĂ©s LST
- Nicolas Laffont, « Chine et Japon: la guerre des porte-avions », sur 45e Nord, (consulté le )
- Les Forces d'autodéfense (JSDF) japonaises, créées en juillet 1954, sont purement défensives
- Ils possĂšdent deux LCAC dans leur radier
- (en) « 22DDH Class », sur Global Security (consulté le )
- Duce Hellema, « De Karel Doorman in Nieuw Guinea », 2005
- Le ministre de la DĂ©fense soviĂ©tique, le marĂ©chal Grechko aurait dĂ©clarĂ© : « Pourquoi coupez-vous les cheveux en quatre ? Faites des porte-avions comme en ont les AmĂ©ricains, avec leur sorte de flotte dâavions », citĂ© par George F. Kraus, « Appearances Were Deceiving », dans Proceedings (dĂ©cembre 1992)
- Robin J. Lee, A Brief Look At Russian Aircraft Carrier Development (9 janvier 1996) [lire en ligne]
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- « La Russie n'a pas besoin de nouveaux porte-avions (Rogozine) », sur RIA Novosti, (consulté le )
- Le second ßlot du porte-avions HMS Queen Elizabeth posé
- Jean-Louis PromĂ©, « LâAsie accĂšde au Porte-aĂ©ronef », dans DĂ©fense et SĂ©curitĂ© internationale (ISSN 1772-788X), no 17 (juillet 2006)
- « Le premier bĂątiment de projection turc sâappellera Anadolu », sur Mer et Marine (consultĂ© le )
- sur le lefigaro.fr
- sur www.courrierinternational.com
Voir aussi
Bibliographie
Articles de référence
Livres
- Alexandre Scheldon-Duplaix, Histoire mondiale des porte-avions : des origines à nos jours, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 223 p. (ISBN 978-2-726-88663-2 et 978-2-726-88663-2, OCLC 421339445, lire en ligne) Ouvrage de référence.
- Alain Pelletier, Les Aigles des mers : histoire mondiale des avions embarqués depuis 1910, ETAI, Boulogne-Billancourt, 2006 (ISBN 2-7268-9471-2) Ouvrage de référence.
- Bernard PrĂ©zelin, Flottes de combat 2006, Ăditions maritimes et d'outre-mer, Rennes, 2005 (ISBN 978-2-7373-3879-3) Ouvrage de rĂ©fĂ©rence sur les navires français.
Articles connexes
- Liste des avions embarqués
- SAC-220 (ru:SAC-220)