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Liste des porte-avions et porte-aéronefs dans le monde

Voici la liste des porte-avions, porte-aéronefs et porte-hélicoptÚres construits dans le monde (actuels, prévus et retirés du service) et classés par pays.

Comparaison des principaux porte-aéronefs en service dans les années 2010-2020.
Image de bùtiments de cinq nations engagées dans l'opération Enduring Freedom en mer d'Arabie. En quatre colonnes, de en haut à gauche à en bas à droite : ITS Maestrale (F 570), FS De Grasse (D 612), USS John C. Stennis (CVN-74), USS Port Royal (CG 73), FS Charles de Gaulle (R 91), HMS Ocean (L 12), FS Surcouf (F 711), USS John F. Kennedy (CV 67), HNLMS Van Amstel (F 831), et ITS Luigi Durand de la Penne (D 560) ()

Préambule

Depuis les années 1960 on distingue :

  • les porte-avions qui disposent de catapultes, de hangar et d'ateliers et qui peuvent mettre en Ɠuvre un nombre important d'avions (de vingt Ă  soixante) lourdement chargĂ©s et d'hĂ©licoptĂšres.
  • les porte-aĂ©ronefs qui sont des bĂątiments « Ă  pont continu », pouvant mettre en Ɠuvre des avions Ă  dĂ©collage court ou vertical en nombre limitĂ© (de cinq Ă  vingt) faiblement chargĂ©s et d'hĂ©licoptĂšres. Ces bĂątiments ont Ă©galement souvent une fonction amphibie.
  • les porte-hĂ©licoptĂšres sont des navires avec ou sans pont continu mais dont la mise en Ɠuvre d'hĂ©licoptĂšres est la fonction essentielle ou unique. PrĂ©cisons que certains navires Ă  pont continu tels que les Landing Platform Dock (LPD) de classe Osumi (marine japonaise), de classe San Giorgio (marine italienne) ou le Kalaat BĂ©ni AbbĂšs (marine algĂ©rienne) pour lesquels la capacitĂ© hĂ©licoptĂšre est secondaire ne sauraient, tout comme n'importe quel LPD ou TCD (transport de chalands de dĂ©barquement), ĂȘtre classĂ©s dans les catĂ©gories Landing Helicopter Dock (LHD) ou porte-hĂ©licoptĂšres.

Classification des porte-avions et porte-aéronefs selon l'OTAN

La classification de l'OTAN à base d'acronyme d'appellations anglophones est la plus détaillée et la plus couramment utilisée.

Observation : bien que fréquemment décrit ainsi, la lettre "V" (des acronymes AV, CV etc.) ne signifie pas "Vessel", et "CV" ne signifie pas "Carrier Vessel". Le symbole de classification unitaire à deux lettres «CV» signifie «porteur de plus lourd que l'air» (heaVier-than-Air, par opposition au Z, Lighter-than-Air, "dirigeables" et plus légers que l'air).

  • AV : Seaplane Tender, transport d'hydravions (dĂ©signation dĂ©suĂšte) ;
  • CV : Carrier Vessel, porte-avions Ă  propulsion classique [i.e. : non nuclĂ©aire] ;
  • CVA : Carrier Vessel Attack catĂ©gorie diffĂ©renciĂ©e des CVE (plus utilisĂ©) ;
  • CVL : Carrier Vessel Light, porte-avions lĂ©ger (plus utilisĂ©) ;
  • CVE : Carrier Vessel Escort, porte-avions d'escorte (plus utilisĂ©) ;
  • CVH : Carrier Vessel Helicopter, ou porte-hĂ©licoptĂšres ;
  • CVN : Carrier Vessel Nuclear, porte-avions/aĂ©ronefs Ă  propulsion nuclĂ©aire ;
  • CVS : Carrier Vessel anti-Submarine, porte-aĂ©ronefs Ă  vocation prioritaire de lutte anti-sous-marine ;
  • CVSG : porte-aĂ©ronefs Ă  vocation prioritaire de lutte anti-sous-marine et armĂ© de missiles balistiques (classes Kiev et Kouznetsov) ;
  • DDH : destroyer porte-hĂ©licoptĂšres : dĂ©signation utilisĂ©e par la marine japonaise ;
  • LHD : Landing Helicopter Dock, porte-aĂ©ronefs Ă  pont d'envol continu, disposant d'un grand radier inondable ;
  • LHA : Landing Helicopter Assault, porte-aĂ©ronefs Ă  pont d'envol continu, disposant ou pas d'un radier inondable qui sera dĂšs lors de capacitĂ© rĂ©duite ;
  • LPH : Landing Platform Helicopter, porte-hĂ©licoptĂšres Ă  pont d'envol continu, sans radier (plus utilisĂ©) ;
  • SCS : Sea Control Ship, porte-aĂ©ronefs d'escorte destinĂ© Ă  assurer la couverture aĂ©rienne d'une escadre en plus de moyens ASM ;

Classification des porte-avions selon les techniques de décollage et d'appontage

  • CTOBAR : Conventional Take Off But Arrested Recovery, sans catapultes avec brins d'arrĂȘt sur une unique piste axiale; permet la mise en Ɠuvre d'avions CTOL (Conventional Take Off and Landing) Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage et d'hĂ©licoptĂšres. Ces porte-avions dĂ©finis dĂšs les annĂ©es 1930 furent tous retirĂ©s ou transformĂ©s en CATOBAR durant les annĂ©es 1950.
  • CATOBAR : Catapult Assisted Take Off But Arrested Recovery, avec catapultes et brins d'arrĂȘt sur piste oblique ; permet la mise en Ɠuvre d'avions navals Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage et d'un train avant renforcĂ© pour ĂȘtre catapultĂ©, dont les grands porte-avions amĂ©ricains et français sont les seuls reprĂ©sentants (avec le Foch devenu Sao Paulo). L'usage des catapultes permet de diminuer les contraintes liĂ©es Ă  la force et Ă  la direction du vent qui gĂȘneront STOBAR et STOVL.
  • STOBAR : Short Take-Off But Arrested Recovery, avec tremplin et brins d'arrĂȘt sur piste oblique; permet la mise en Ɠuvre d'avions navals Ă©quipĂ©s d'une crosse d'appontage, d'hĂ©licoptĂšres et de convertibles.
  • STOVL : Short Take-Off and Vertical Landing. STOVL avec tremplin et Ă  piste unique axiale (cf. CVS, SCS, LHA, LHD, CVF) ; STOVL sans tremplin Ă  pont et continu sur piste unique axiale (US Navy et marine japonaise) ou sur piste unique oblique (classe Kiev): tous sont sans catapultes et brins d'arrĂȘt mettant en Ɠuvre ADAC/ADAV Ă  voilure fixe et tournantes ainsi que les convertibles.

Tableau récapitulatif

Nombre de porte-avions et porte-aéronefs par pays
Pays Total en service Porte-avions nucléaires CATOBAR Porte-avions classiques STOBAR Porte-aéronefs STOVL porte-hélicoptÚres VTOL En construction Retirés du service Total historique
Drapeau de l'Algérie Algérie10 0 01001
Drapeau de l'Argentine Argentine00 0 00022
Drapeau de l'Australie Australie20 0 20035
Drapeau du Brésil Brésil10 0 0102
3
Drapeau du Canada Canada00 0 00055
Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine50 2 03303
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud20 0 02002
Drapeau de l'Égypte Égypte20 0 02002
Drapeau de l'Espagne Espagne10 0 10023
Drapeau des États-Unis États-Unis2111 0 10045675
Drapeau de la France France41 0 0311016
Drapeau de l'Inde Inde20 2 00123
Drapeau de l'Italie Italie20 0 20124
Drapeau du Japon Japon40 0 0402023
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas00 0 00022
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni20 0 2005355
Drapeau de la Russie Russie10 1 00267
Drapeau de la ThaĂŻlande ThaĂŻlande10 0 01001
Drapeau de la Turquie Turquie10 0 01100

Mis Ă  jour :

Un navire mis à l'eau mais pas encore entré en service est compté dans la colonne "Porte-avion" ou "Porte-aéronefs".

En service

Marine Navire Classe Type Classification Propulsion Mise en service
Forces navales algĂ©riennesKalaat BĂ©ni AbbĂšs—VTOLLPDConventionnelle2014
Royal Australian NavyHMAS AdelaideJuan Carlos ISTOVLLHDConventionnelle2016
Royal Australian NavyHMAS CanberraJuan Carlos ISTOVLLHDConventionnelle2015
Marine brĂ©siliennePHM AtlĂąntico—VTOLLPHConventionnelle1998
Marine chinoiseLiaoningAmiral KouznetsovSTOBARPorte-avionsConventionnelle2011
Marine chinoiseShandongType 001ASTOBARPorte-avionsConventionnelle2019
Marine chinoiseHainanType 075VTOLLHDConventionnelle2021
Marine chinoiseGuangxiType 075VTOLLHDConventionnelle2021
Marine chinoiseAnhuiType 075VTOLLHDConventionnelle2022
Marine de la république de CoréeDokdoDokdoVTOLLPHConventionnelle2007
Marine de la république de CoréeMaradoDokdoVTOLLPHConventionnelle2020
Marine Ă©gyptienneGamal Abdel NasserMistralVTOLLHDConventionnelle2016
Marine Ă©gyptienneAnouar el SadateMistralVTOLLHDConventionnelle2016
Marine espagnoleJuan Carlos IJuan Carlos ISTOVLLHDConventionnelle2010
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS NimitzNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1975
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Dwight D. EisenhowerNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1977
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Carl VinsonNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1982
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Theodore RooseveltNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1986
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Abraham LincolnNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1989
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS George WashingtonNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1992
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS John C. StennisNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1995
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Harry S. TrumanNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire1998
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Ronald ReaganNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire2003
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS George H. W. BushNimitzCATOBARPorte-avionsNucléaire2009
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Gerald R. FordGerald R. FordCATOBARPorte-avionsNucléaire2017
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS WaspWaspSTOVLLHDConventionnelle1989
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS EssexWaspSTOVLLHDConventionnelle1992
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS KearsargeWaspSTOVLLHDConventionnelle1993
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS BoxerWaspSTOVLLHDConventionnelle1995
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS BataanWaspSTOVLLHDConventionnelle1997
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Iwo JimaWaspSTOVLLHDConventionnelle2001
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS Makin IslandWaspSTOVLLHDConventionnelle2009
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS AmericaAmericaSTOVLLHAConventionnelle2014
Pavillon de l'United States Navy United States NavyUSS TripoliAmericaSTOVLLHAConventionnelle2020
Marine nationaleCharles de GaullemodÚle uniqueCATOBARPorte-avionsNucléaire2001
Marine nationaleMistralMistralVTOLLHDConventionnelle2005
Marine nationaleTonnerreMistralVTOLLHDConventionnelle2007
Marine nationaleDixmudeMistralVTOLLHDConventionnelle2012
Marine indienneINS VikramadityaKievSTOBARPorte-avionsConventionnelle1987
Marine indienneINS VikrantVikrantSTOBARPorte-avionsConventionnelle2022
Marina MilitareGiuseppe GaribaldimodĂšle uniqueSTOVLPorte-avions de lutte anti-sous-marineConventionnelle1985
Marina MilitareCavour— uniqueSTOVLPorte-avionsConventionnelle2009
Pavillon de la force maritime d'auto-défense Force maritime d'autodéfense japonaiseJDS HyƫgaHyƫgaVTOLDestroyer porte-hélicoptÚresConventionnelle2009
Pavillon de la force maritime d'auto-défense Force maritime d'autodéfense japonaiseJDS IseHyƫgaVTOLDestroyer porte-hélicoptÚresConventionnelle2011
Pavillon de la force maritime d'auto-défense Force maritime d'autodéfense japonaiseJDS IzumoIzumoVTOLDestroyer porte-hélicoptÚresConventionnelle2015
Pavillon de la force maritime d'auto-défense Force maritime d'autodéfense japonaiseJDS KagaIzumoVTOLDestroyer porte-hélicoptÚresConventionnelle2017
Royal NavyHMS Queen ElizabethQueen ElizabethSTOVLPorte-avionsConventionnelle2017
Royal NavyHMS Prince of WalesQueen ElizabethSTOVLPorte-avionsConventionnelle2019
Marine russeAmiral KouznetsovAmiral KouznetsovSTOBARPorte-avionsConventionnelle1995
Marine royale thaĂŻlandaiseChakri Naruebet—STOVLPorte-hĂ©licoptĂšresConventionnelle1997

En construction

Histoire et projets

Drapeau de l'Argentine Argentine

ARA Independencia (V-1)
ARA Veinticinco de Mayo (V-2)

AprĂšs l’étude de la situation stratĂ©gique de l’Argentine par le Comando de AviaciĂłn Naval en 1942, et une fois analysĂ©s les probables thĂ©Ăątres d’opĂ©rations, la nĂ©cessitĂ© de possĂ©der deux porte-avions se fait sentir[1]. La situation Ă©conomique et politique intĂ©rieure retarde cependant l’acquisition du HMS Warrior de classe Colossus durant 13 ans jusqu’en 1958, date de la vente de divers bĂątiments pour couvrir les frais[2].

Le , l’ARA Independencia (V-1) et ses 18 300 t[3] arrive Ă  la base aĂ©ronavale de Puerto Belgrano et les opĂ©rations aĂ©riennes du Grupo AĂ©reo Embarcado (GAE) commencent le (avant que le bĂątiment ne soit officiellement commissionnĂ©) avec le dĂ©collage et l’appontage de cinq avions d’entraĂźnement SNJ-5Cs Texan. Pour l’heure, le GAE ne comprend que quelques Corsair avant son voyage aux États-Unis en avril 1962 durant lequel il rĂ©ceptionne six Grumman S-2 Tracker ASM, deux hĂ©licoptĂšres de SAR Sikorsky S-55 de mĂȘme que des Panther et sa version Ă  ailes en flĂšche Cougar d’attaque[4].

L’Independencia est commissionnĂ© le et attachĂ© Ă  la base de Puerto Belgrano. Il participe Ă  partir de cette date aux manƓuvres UNITAS puis Ă  divers exercices avec la Royal Navy, la Marina Militare italienne, la Marine nationale française et l’Armada del Uruguay. AprĂšs l’arrivĂ©e du Veinticinco de Mayo (V-2) rachetĂ© aux Pays-Bas le et commissionnĂ© le aprĂšs un changement de chaudiĂšres, l’Independencia est proposĂ© sans succĂšs Ă  la Marina de Guerra del PerĂș, placĂ© en rĂ©serve puis mis Ă  la ferraille en 1971.

Le Veinticinco de Mayo, d’un tonnage sensiblement Ă©gal Ă  son prĂ©dĂ©cesseur[5] est Ă©quipĂ© Ă  l’origine de Skyhawk, de Grumman S-2 Tracker et d’hĂ©licoptĂšres SH34. En 1980, son pont d’envol est renforcĂ© afin d’embarquer des Super-Étendard. Durant la guerre des Malouines (Guerra de las Malvinas), le Veinticinco de Mayo est prĂ©positionnĂ© le , au nord des Ăźles avec le General Belgrano au sud.

La Royal Navy assigne le SNA HMS Spartan Ă  la chasse au porte-avions et, Ă©ventuellement, sa destruction. Le lendemain, le Veinticinco de Mayo Ă©choue en raison de sa faible vitesse (25 nƓuds) Ă  lancer une bordĂ©e de Skyhawk contre la flotte anglaise, dĂ©tectĂ©e par ses Grumman S-2 Tracker. NĂ©anmoins, le bĂątiment reste sur zone plusieurs jours, Ă©chappant Ă  une torpille lancĂ©e du HMS Splendid avant de retourner au port. En 1983, le Veinticinco de Mayo est modifiĂ© mais, peu aprĂšs, des problĂšmes de propulsion confinent le plus souvent le navire Ă  Puerto Belgrano avec une immobilisation totale Ă  partir de juin 1986. Dans les annĂ©es 1990, deux projets de remise en service sont Ă©tudiĂ©s, mais dans l’impossibilitĂ© financiĂšre de les rĂ©aliser, l’Argentine retire du service le porte-avions en 1997 avant de l’envoyer au dĂ©mantĂšlement Ă  Alang (Inde) en 1999.

Retirés
  • 1 CATOBAR CV (ARA Independencia (V-1), ex-HMS Warrior (R31), 1959-1970) ;
  • 1 CATOBAR CV (ARA Veinticinco de Mayo (V-2), ex-HNLMS Karel Doorman, ex-HMS Venerable (R63), 1969-1997).

Drapeau de l'Australie Australie

L'HMAS Sydney Ă  Port Melbourne (20 mai 1949)
L'HMAS Melbourne au mouillage Ă  Honiara (avril 1980)

De 1928 Ă  1933, l’Australie dispose d’un transport d'hydravions de construction locale, l'HMAS Albatross[alpha 1]. Durant la guerre du Pacifique, c’est la Royal Navy qui fournit l’essentiel des bĂątiments de haute mer de l’ex-marine coloniale. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour qu’un rapport du comitĂ© de dĂ©fense recommande Ă  la Royal Australian Navy (RAN) de s’articuler autour de task-forces comprenant jusqu’à trois porte-avions (deux en service et un en rĂ©serve)[6].

En juin 1947, des considĂ©rations budgĂ©taires rĂ©duisent Ă  deux les bĂątiments achetĂ©s pour 2,75 millions de livres : l’HMS Terrible et son sister-ship de classe Majestic l’HMS Majestic[7]. Plus avancĂ© en construction, le Terrible est terminĂ© sans modifications et commissionnĂ© le [alpha 2] sous le nom d'HMAS Sydney tandis que le Majestic ne l’est que le sous le nom d'HMAS Melbourne et qui est dotĂ© d’un pont oblique Ă  5° et d’une catapulte[alpha 3]. Le Sydney de 15 740 t[alpha 4] embarque Ă  l’origine 2 escadrons de Firefly (816 Squadron) et de Sea Fury (805 Squadron) de la Fleet Air Arm, qui seront complĂ©tĂ©s par d’autres aĂ©ronefs lors d’exercices au Royaume-Uni de juillet Ă  dĂ©cembre 1950 puis dans les eaux australiennes de janvier Ă  septembre 1951. À partir de cette date, le navire remplace le HMS Glory pour supplĂ©er les forces de l’ONU dĂ©ployĂ©es durant la guerre de CorĂ©e. Il s’acquitte de sept patrouilles durant 64 jours de mer, dont plusieurs au combat. Notamment, la seconde, du 18 au , qui totalise 389 sorties, 96 280 tirs de munitions et 1 472 de roquettes, et le largage de 43 tonnes de bombes.

On retrouve le Sydney au large des Ăźles Montebello (Australie de l’Ouest) pour surveiller le 1er essai nuclĂ©aire britannique (OpĂ©ration Hurricane), le . Le , il transfĂšre son aviation embarquĂ©e sur le Melbourne, est confinĂ© Ă  l’entraĂźnement, rĂŽle dĂ©volu jusqu’alors au HMAS Vengeance louĂ© Ă  la Royal Navy de 1952 Ă  1955, puis est placĂ© en rĂ©serve le [alpha 5] - [8].

DĂ©sormais navire amiral, le Melbourne dispose de huit chasseurs Sea Venom, de seize Fairey Gannet de lutte anti-sous-marine (ASM) Ă  ailes fixes et jusqu’à deux hĂ©licoptĂšres Bristol Sycamore. En prĂ©vision de son obsolescence Ă  la fin des annĂ©es 1950, la Royal Australian Navy envisage l’achat d’appareils français et italiens[9] voire d’un nouveau porte-avions (l’HMS Albion ou un navire amĂ©ricain de la classe Essex[10]). Finalement, en 1959, il est dĂ©cidĂ© que le Melbourne devienne un porte-hĂ©licoptĂšre Ă  l’issue de sa modernisation de 1963 avec vingt-sept Westland Wessex remplaçant les avions. AprĂšs une nouvelle rĂ©novation du au sont embarquĂ©s jusqu’en 1972 quatre (puis huit) chasseurs-bombardiers A-4G Skyhawk, six Tracker et dix hĂ©licoptĂšres ASM Westland Wessex (puis dix Sea King).

Le remplacement du Melbourne refait rĂ©guliĂšrement surface en raison des coĂ»ts de maintenance du navire[11] avec les offres ou projets d’acquisition de le HMS Hermes en 1966, d’un STOVL CV de 1977 Ă  1981 (un LHD Iwo Jima modifiĂ©, un exemplaire du Giuseppe Garibaldi ou du futur PrĂ­ncipe de Asturias) puis du HMS Invincible, bradĂ© Ă  285 millions de dollars en 1981[alpha 6].

AprĂšs deux autres modernisations de Ă  juillet 1973 puis en 1978 (pour le faire durer jusqu’en 1985), le porte-avions est finalement retirĂ© du service le et le , le gouvernement annonce que le Melbourne ne serait pas remplacĂ©. Durant sa carriĂšre, le Melbourne est dĂ©ployĂ© hors-Australie Ă  trente-cinq occasions, fait escale dans vingt-deux pays mais perd ou endommage une trentaine d’avions, heurte et coule deux bĂątiments d’escorte : les destroyers HMAS Voyager le (82 morts) puis l’USS Frank E. Evans le (74 morts)[12]. DĂšs lors, la Royal Australian Navy glisse du rang de 1re marine de l’ocĂ©an Pacifique au 6e jusqu’en aoĂ»t 2005 date Ă  laquelle est lancĂ© l’Amphibious Ship Program d’acquisition de deux LHD[13]. Deux unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide, basĂ©es sur le Juan Carlos I espagnol, ont respectivement Ă©tĂ© mis en service les et [14]. Ils devraient embarquer des F-35[alpha 7].

Retirés
En service

Drapeau du Brésil Brésil

Le NAeL Minas Gerais
Le NAeL SĂŁo Paulo au mouillage

La Marine brĂ©silienne (Marinha do Brasil) est, depuis les annĂ©es 1950, la plus importante d’AmĂ©rique latine. Son premier porte-avions (Navio-AerĂłdromo) est un bĂątiment datant de 1945, l’ex-HMS Vengeance, appartenant Ă  la classe Colossus. Les dimensions et vitesse maximale des bĂątiments de cette classe Ă©tant trop modestes pour des emplois de premiĂšre ligne, la Royal Navy les relĂšgue dans les rĂŽles secondaires de porte-avions ASM et de porte-hĂ©licoptĂšres d’assaut. AprĂšs avoir Ă©tĂ© prĂȘtĂ© Ă  la Marine australienne au milieu des annĂ©es 1950, HMS Vengeance est acquis par le BrĂ©sil en dĂ©cembre 1956, pour 9 millions de dollars, sous la prĂ©sidence de Juscelino Kubitschek. Ce dernier lui donne le nom de sa province d’origine, Minas Gerais, pour contenter Ă  la fois la Marinha do Brasil et la Força AĂ©rea Brasileira. Le porte-avions est remis en service en 1960 aprĂšs une refonte complĂšte aux Pays-Bas, oĂč il reçoit un nouvel armement, un radar amĂ©ricain, un bloc passerelle (Ăźlot) agrandi, une catapulte Ă  vapeur, et une piste oblique inclinĂ©e Ă  8,5°, et qui coĂ»te 27 millions de dollars. En raison d’un dĂ©saccord majeur entre les deux armĂ©es rivales (la marine et la force aĂ©rienne), le Minas Gerais n’est autorisĂ© Ă  dĂ©ployer que des appareils Ă  voilures tournantes et des avions de lutte anti-sous-marine, Ă  l'exclusion des avions de chasse. Son parc aĂ©rien comprend donc 4 Ă  6 Sea King, jusqu’à 5 hĂ©licoptĂšres de transport Puma, des Fennec et 6 Grumman S-2 Tracker.

Il poursuit donc sa mission principale de lutte anti-sous-marine, jusques et y compris dans les annĂ©es 1990, aprĂšs sa refonte de 1976-1981. Du 13 au ont enfin lieu les premiers appontages et catapultages de chasseurs (3 A-4U Skyhawk[17]) sur le pont d’envol du Minas Gerais (exercice Catrapo). LimitĂ© par ses performances[18], le Minas Gerais (A11) (ayant effectuĂ© sa derniĂšre sortie en mer le ) est dĂ©sarmĂ© le , le jour mĂȘme oĂč la Marinha do Brasil rĂ©ceptionne le SĂŁo Paulo (A12) dans sa flotte (ce dernier ne sera commissionnĂ© qu’en fĂ©vrier 2002). ProposĂ© sans succĂšs (Ă  cause de son mauvais Ă©tat) Ă  l’Argentine, qui l’a utilisĂ© pour l’entraĂźnement de ses propres pilotes pendant que le Veinticinco de Mayo connaissait des problĂšmes de machine (propulsion), le bĂątiment est (en 2004) toujours Ă  quai, Ă  Rio de Janeiro avec 350 hommes Ă  bord, avant d’ĂȘtre mis Ă  la ferraille Ă  Alang (Inde) Ă  l’ñge de 45 ans.

Alors ĂągĂ© de 38 ans, l’ex-Foch est achetĂ© en 2001, pour 90 millions de francs français[19], Ă  la Marine nationale française[alpha 8]. Bien que cantonnĂ©, pour des raisons budgĂ©taires, Ă  des missions cĂŽtiĂšres, le SĂŁo Paulo, basĂ© Ă  Porto do Santos, participe de temps en temps Ă  des missions hauturiĂšres (telle l’opĂ©ration internationale ARAEX) et sert Ă  nouveau Ă  l’entraĂźnement des pilotes de la Fuerza AĂ©rea Argentina et de la Força AĂ©rea Brasileira, cette derniĂšre avec son avion d'attaque au sol lĂ©ger italo-brĂ©silien AF-1. Si le groupe aĂ©rien embarquĂ© (Destacamento AĂ©reo Embarcado) prĂ©sente une certaine crĂ©dibilitĂ© sur le plan militaire, pour sa part le bĂątiment accuse sĂ©rieusement son Ăąge et il est retitĂ© du service en .

Retiré

Drapeau du Canada Canada

Le HMS Nabob aprĂšs son torpillage le par un U-Boot
Le HMS Puncher Ă  quai
Le HMS Puncher, armé par le Canada
Le Warrior en mer
Le HMCS Warrior en 1947
Avion Avenger en vol au-dessus du NCSM Magnificent (CVL-21) en mer en 1953
Le porte-avions NCSM Bonaventure à la mer dans les années 1960
Le NCSM Bonaventure (CVL-22) en mer en 1961, photo prise depuis le USS Essex (CV-9).

La Marine royale canadienne a disposĂ© au total de cinq porte-avions de 1943 Ă  1970 dont deux porte-avions d'escorte durant la bataille de l'Atlantique qui bien que sous pavillon britannique avait des Ă©quipages canadiens[alpha 9]. DĂšs mai 1944, il est dĂ©cidĂ© que la Marine royale canadienne doit avoir un rĂŽle accru dans l’ocĂ©an Pacifique et ne peut plus se contenter de ses prĂ©cĂ©dents porte-avions d'escorte. L’État-major recommande donc le retour du Nabob et du Puncher Ă  la Royal Navy (ce qui sera fait en 1946) et la location avec option d’achat des HMS Warrior et Magnificent en . Le NCSM Warrior (R31) de 18 300 tonnes[alpha 10] est commissionnĂ© le et arrive Ă  la base navale d’Halifax le avec ses 37 aĂ©ronefs (Seafire et Firefly). Du fait de son inaptitude Ă  opĂ©rer par grand froid dans le nord de l’ocĂ©an Atlantique, le Warrior est transfĂ©rĂ© en novembre Ă  la base navale d’Esquimalt sur l’ocĂ©an Pacifique. Par ailleurs, il est dĂ©sormais clair que la Marine royale canadienne ne peut financiĂšrement mettre en Ɠuvre deux porte-avions, si bien que le Warrior passe l’hiver 1947 Ă  l’entraĂźnement, en attendant son sistership le HMS Magnificent. Le bĂątiment de 19 500 tonnes est commissionnĂ© le Ă  Halifax sous le nom de NCSM Magnificent et le surnom de « Maggie » avec Ă  son bord des Sea Fury, Firefly et des hĂ©licoptĂšres et passe 9 ans autour du monde (Oslo, La Havane, Lisbonne, San Francisco, etc.) tout en participant aux manƓuvres OTAN Mainbrace et Mariner. Le , dĂ©butant sur le Magnificent, une vague de mutineries touche deux autres navires de la Marine royale canadienne[20]. Le Magnificent subit une rĂ©novation majeure de dĂ©cembre 1951 Ă  avril 1952 avant d’ĂȘtre transformĂ© en ferry sous l’indicatif RML21 en 1954, tout en poursuivant ses opĂ©rations aĂ©ronavales jusqu’au . ImprovisĂ© transport de troupes, il participe dĂšs le aux opĂ©rations de maintien de la paix de l’ONU durant la crise du canal de Suez, avant d’ĂȘtre retirĂ© du service le et retournĂ© Ă  la Royal Navy. Quelques mois plus tĂŽt, le , l’HMS Powerful (R95) de 19 920 t[alpha 11], est commissionnĂ© sous le nom de NCSM Bonaventure (CVL 22) et le surnom de « Bonnie ». La construction du Powerful s’interrompt trois mois avant son lancement en 1945, se termine en 1952 avec des ajouts notables : catapulte, systĂšme d’appontage et pont oblique, d’oĂč un sensible accroissement de la surface du pont d’envol. NĂ©anmoins, les 34 Banshee d’attaque, Tracker et hĂ©licoptĂšres HO4S de lutte anti-sous-marine (ASM) sont Ă  l’étroit. Ce qui n’empĂȘche pas dĂšs 1958 Ă  l’aviation embarquĂ©e du NCSM Bonaventure de conduire des SUSTOP (SUSTained OPerations) continues avec quatre Tracker et deux HO4S surveillant en permanence une zone de 670 kmÂČ, comme assignĂ© par l’OTAN : contrĂŽle du nord de l’ocĂ©an Atlantique, chasse aux sous-marins soviĂ©tiques et soutien aux destroyers et frĂ©gates ASM. En septembre 1962, les Banshee sont retirĂ©s du service et remplacĂ©s par 6 hĂ©licoptĂšres Sea King, plus conformes Ă  la mission de souverainetĂ© que des jets. Cependant, le Bonaventure prend Ă©galement part Ă  la flotte de patrouille lors de la crise des missiles de Cuba fin octobre 1962 et Ă  l’opĂ©ration de maintien de la paix Ă  Chypre en mars 1964. AprĂšs une rĂ©novation majeure au dĂ©but 1963, le bĂątiment subit une refonte de mi-vie d’avril 1966 Ă  septembre 1967. Malheureusement, le , la Marine royale canadienne est dissoute et intĂ©grĂ©e dans les Forces canadiennes sous le nom de Maritime Command (MARCOM) tandis que le , le gouvernement annonce « une rĂ©duction progressive de la contribution du Canada Ă  l’OTAN ». Le sort est jouĂ© pour le Bonaventure, qui compte pour la moitiĂ© des forces mises Ă  disposition de l’Alliance atlantique. Le dernier appontage a lieu le et le bĂątiment est retirĂ© du service le puis envoyĂ© Ă  la ferraille fin 1971. Actuellement, le MARCOM hĂ©site entre missions de souverainetĂ© et opĂ©rations expĂ©ditionnaires et pourrait se doter d'un navire amphibie[21].

Retirés
Envisagé
  • 1 LHD ou un LPD (NCSM ?)

Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine

Le Liaoning (16).

De 1982 Ă  1997, l’amiral Liu Huaqing, en tant que commandant en chef de la Marine de l’armĂ©e populaire de libĂ©ration puis vice-prĂ©sident de la commission centrale militaire, a la possibilitĂ© de mettre en pratique sa doctrine en deux phases de passage d’une marine de souverainetĂ© (eaux territoriales plus dĂ©troit de TaĂŻwan et mer de Chine mĂ©ridionale) en 2000 Ă  une force de haute mer dans l’ouest de l’ocĂ©an Pacifique en 2010. Pour diverses raisons (financement insuffisant de la marine, absence de savoir-faire, visĂ©es territoriales sur TaĂŻwan, etc.), ces plans ne se rĂ©alisent pas[23]. Dans les annĂ©es 1990, la marine chinoise se laisse courtiser par la France[alpha 12], la Russie, l'Espagne[24] - [25], l'Ukraine et l'Argentine avec pour but d'obtenir un porte-avions de seconde main ou les plans pour en construire un. La rĂ©tro-ingĂ©nierie est utilisĂ©e sans succĂšs sur le HMAS Melbourne[alpha 13] australien de 15 000 t achetĂ© en 1985 et les porte-aĂ©ronefs Minsk et Kiev russes livrĂ©s en et [26]. De 1997 Ă  2000, une sĂ©rie d’articles rapportent que la Chine aurait dĂ©cidĂ© de construire son propre porte-hĂ©licoptĂšres[27], puis 2 porte-avions pour 2009[28], enfin un bĂątiment de 48 000 t dotĂ© de 34 Su-27K pour 2005[29]. Le porte-avions ukrainien Varyag[alpha 14] de 67 500 t, sistership de l'Amiral Kuznetzov russe, achetĂ© 20 millions de dollars (19 millions d'euros)[alpha 15] en 2000 par une sociĂ©tĂ© de Macao pour ĂȘtre transformĂ© en casino flottant, rejoint finalement la RĂ©publique populaire de Chine pendant l'hiver 2002. De type STOBAR CV, le Varyag, renommĂ© Shi Lang, puis finalement "Liaoning (16)"[30] rĂ©soudrait le problĂšme de l'acquisition de catapultes, technique sous monopole amĂ©ricain. Aujourd'hui en travaux dans un chantier de Dalian, le navire est peint en gris clair, livrĂ©e officielle de la marine chinoise. La plupart des experts estiment alors que la finition des 30 % restants du Liaoning (16) est hors de portĂ©e de la technique chinoise (problĂšmes de corrosion, absence de moteurs et d'Ă©quipements, etc.) mais pourrait servir de bĂątiment d'entraĂźnement ou de plan Ă  un futur porte-avions[31] - [32]. En effet, on prĂȘte Ă  la RĂ©publique populaire de Chine l'intention de mettre en Ɠuvre des porte-avions, Ă  la suite des dĂ©clarations de Sun Laiyan, directeur gĂ©nĂ©ral du Bureau d'État de la navigation en octobre 2006 : « La Chine, dont les eaux territoriales s'Ă©tendent Ă  plus de 3 millions de kilomĂštres carrĂ©s, est sans nul doute un grand pays maritime. Avec la croissance rapide de son industrie de construction navale, elle sera capable petit Ă  petit de construire ce genre de bĂątiment de guerre »[33]. En effet, avec 424 bĂątiments de combat pour 788 870 t au , la marine chinoise est la 3e au monde par le tonnage et prĂ©tend accĂ©der au statut de puissance navale globale. Au-delĂ , elle ambitionne d'assurer la protection de ses lignes maritimes (approvisionnement en pĂ©trole et gaz) et d’asseoir son influence sur la mer de Chine mĂ©ridionale, l'OcĂ©an Indien et de peser sur TaĂŻwan, ce qu'un porte-parole de la Marine de l’armĂ©e populaire de libĂ©ration traduit fin 2008 par : les porte-avions sont « un reflet de la force gĂ©nĂ©rale d'une nation et doivent rĂ©pondre aux besoins de la marine du pays (...). La Chine possĂšde un long littoral, et la sauvegarde de la sĂ©curitĂ© maritime du pays et de la souverainetĂ© des rĂ©gions cĂŽtiĂšres et des mers territoriales relĂšve du devoir sacrĂ© des forces armĂ©es de Chine » [34].

Le , Chen Bingde, chef d'Ă©tat-major des armĂ©es chinoise confirme qu'un porte-avions de construction nationale est en chantier[35]. Fin juillet, une source anonyme dĂ©clare que « Deux porte-avions sont en cours de construction dans le chantier naval de Jiangnan prĂšs de Shanghai et l’on estime que l'armĂ©e populaire de libĂ©ration pourrait mettre en service un navire de 48 000 t vers 2015 (« Plan 9985 » ou « Projet 9935 »)

Les premiers essais en mer du Liaoning (16) ont commencé le [36] débute ses essais en mer en 2012.

Le au matin, le conflit de la Chine continentale et TaĂŻwan contre le Japon sur les Ăźles Diaoyu prĂ©cipitent les choses. Le porte-avion Liaoning (16) stationnĂ© Ă  Dalian est prĂ©sentĂ© Ă  la population, via les journaux, comme prĂȘt pour partir vers les Ăźles. Il entre en service actif un mois plus tard, le [37].

Le , le ministÚre de la défense chinois confirma la construction d'un porte-avions à propulsion classique à Dalian[38].

En service
  • 1 STOBAR CV (Liaoning, ex-Varyag russe rachetĂ© en 2000) de 60 000 tonnes Ă  propulsion classique, dotĂ© d'un tremplin et d’une piste oblique avec brins d’arrĂȘt. DĂ©but 2016? il n’a encore participĂ© Ă  aucune grande manƓuvre internationale et n'est toujours pas considĂ©rĂ© comme opĂ©rationnel par les marines occidentales. Long de 304 mĂštres et affichant un dĂ©placement d’environ 60 000 tonnes en charge, le Liaoning devrait pouvoir Ă  terme mettre en Ɠuvre jusqu’à 40 hĂ©licoptĂšres et avions, dont des chasseurs bombardiers J-10 et des intercepteurs Shenyang J-15 (version chinoise du Su-33 russe)[37].
  • 1 STOBAR CV (Shandong) de 70 000 tonnes et 315 m Ă  propulsion classique, dotĂ© comme le premier porte-avions chinois d’un tremplin et d’une piste oblique avec brins d’arrĂȘt[39]Le porte-avions est finalement admis au service actif le Ă  sa base de Yulin, sur l’üle de Hainan[40].
En construction
Envisagés

Depuis la fin des annĂ©es 2000, des responsables chinois annoncent leur intention de se doter de quatre porte-avions Ă  moyen terme. Le quatriĂšme prĂ©vu pour ĂȘtre opĂ©rationnel au cours de la dĂ©cennie 2020-2030 serait dotĂ© d'une propulsion nuclĂ©aire, il pourrait ĂȘtre dĂ©veloppĂ© sur la base des plans de l’Ulyanovsk russe (300 mĂštres, 85 000 tonnes), mis sur cale en 1988 et abandonnĂ© en 1991 aprĂšs la chute de l’URSS[39]. En 2017, des experts chinois estiment que l’objectif final est une flotte de six porte-avions[42].

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud

Le Dokdo en 2009.
Un SH-60F Sea Hawk se posant sur le Dokdo (LPH 6111) en 2010

Avec un petit retard sur le Japon, la CorĂ©e du Sud annonce en mars 2001 par la voix de son prĂ©sident Kim Dae Jung que sa Marine (ROKN) « dĂ©fendra ses intĂ©rĂȘts nationaux sur les cinq ocĂ©ans en dĂ©fendant la paix mondiale ». Le , un document du ministĂšre de la DĂ©fense nationale adressĂ© au comitĂ© pour la DĂ©fense nationale confirme la construction de deux bĂątiments amphibies de 14 340 t, le LP-X, dont la tĂȘte de sĂ©rie est le Dokdo[43].

Fin 2004, le programme est officiellement lancĂ©. Similaire au projet BPC 160 de 16 700 tonnes de DCNS[44], proche de lpm9a classe Osumi japonaise, la classe Dokdo affiche un dĂ©placement nettement plus Ă©levĂ© de 18 860 tonnes Ă  pleine charge et dispose d’infrastructures de commandement (C4ISR) surdimensionnĂ©es pour un simple LHD censĂ© mettre en Ɠuvre dix hĂ©licoptĂšres UH-60 (dont cinq simultanĂ©ment). Comme Tokyo, SĂ©oul avance donc Ă  pas de loup vis-Ă -vis de son opinion publique, le dessin de la proue permettant aisĂ©ment l’adjonction d’un tremplin pour AV-8B Harrier II ou autres F-35[45] et le pont d’envol de 200 mĂštres[46] est renforcĂ© Ă  cet effet contre la chaleur des tuyĂšres. Au mĂȘme moment, l’US Navy encourage la crĂ©ation de forces de projections rĂ©gionales tout en laissant Ă  ses porte-avions le contrĂŽle effectif des mers[47].

En service

Le Marado a été annulé puis son budget a été restauré en 2012. Il est entré en service en 2021. L'annulation avalisée par le président Lee Myung-bak (2008 - 2013) de la commande du troisiÚme LPX, le Baengnyeongdo, aurait servi à dégager des ressources au lancement du programme LPX-II[49].

Drapeau de l'Égypte Égypte

Lors de l'implication russe dans la crise ukrainienne de 2013-2014, la France dĂ©cide d'annuler la livraison Ă  la Russie et de vendre les deux bĂątiments Ă  l'Égypte[50] - [51] - [52].

En service actif
  • 2 LHD de la classe Mistral :
    • le Gamal Abdel Nasser (ex Sebastopol, livrĂ© le Ă  la marine Ă©gyptienne qui devient la premiĂšre marine d'Afrique et du Proche-Orient Ă  mettre un LHD. Ce BPC doit recevoir les hĂ©licoptĂšres d'attaque Kamov Ka-52K initialement destinĂ©s aux BPC russes[53]
    • le Anouar el Sadate (ex Vladivostok), livrĂ© le .

Drapeau de l'Espagne Espagne

Le DĂ©dalo (R01) ()

L’Espagne, qui n’avait mis en Ɠuvre que le transport d'hydravions DĂ©dalo de 1922 Ă  1935[54], loue le puis acquiert en 1972 l’USS Cabot (CVL 28) de classe Independence de 11 000 t[alpha 16]. RebaptisĂ© lui aussi DĂ©dalo (R01), il est transformĂ© (modification de l’ülot, modernisation de l’électronique, etc.) en porte-avions de lutte anti-sous-marine (ASM) utilisant jusqu’à 24 Sea King. AprĂšs avoir testĂ© l’appontage de Harrier, il est transformĂ© en STOVL CV en 1976 (sans adjonction de tremplin[55]) afin de mettre en Ɠuvre huit AV-8S Matador, huit hĂ©licoptĂšres Sea King et quelques AB212 ASW ASM. Le bĂątiment est retirĂ© du service en 1989 peu aprĂšs l’entrĂ©e en service du PrĂ­ncipe de Asturias. Ce dernier est le premier porte-avions de construction indigĂšne, bien que sa conception soit basĂ©e sur les Ă©tudes (abandonnĂ©es) du Sea Control Ship amĂ©ricain[56]. DĂ©butĂ©e le , la construction s’étale sur cinq ans mais le PrĂ­ncipe de Asturias (R11) n’est commissionnĂ© que le . LĂ©ger (17 190 tonnes[alpha 17]), le bĂątiment pouvait nĂ©anmoins embarquer jusqu’à 29 aĂ©ronefs, mais se contentait de douze AV-8 Harrier II ADAC/V (grĂące Ă  un tremplin Ă  12°) ainsi que six Sea King ASM, 2 Sea King AEW et 4 AB212 ASW[57] et s’acquittait honorablement de sa mission de contrĂŽle des mers. Devant initialement ĂȘtre modernisĂ© pour naviguer jusqu'en 2020, son retrait de la flotte est anticipĂ© pour des raisons budgĂ©taires. Il a connu son dernier mouvement aĂ©rien, pilotĂ© symboliquement par le prince Felipe de Bourbon, le et son dĂ©sarmement est effectuĂ© la mĂȘme annĂ©e au port de Ferrol[58].

Depuis sa mise en service en 2010, le Juan Carlos I (L61) est un élément clé de marine espagnole, car il remplace non seulement les deux Landing Ship Tank (LST) de la classe Newport, les Pizarro (en) et Hernån Cortés (en), mais aussi -et surtout- le Príncipe de Asturias en tant qu'unique porte-aéronefs et navire amiral de la marine espagnole.

Le Juan Carlos I (L61) à la capacité à opérer avec 30 hélicoptÚres moyens et lourds en profil assaut amphibie, ou, en profil porte-avions, entre 10 et 12 AV-8B+ Harrier II (ou, à l'avenir, éventuellement des F-35B mais pas avant 2034, date jusqu'à laquelle la durée de vie des Harriers sera prolongée).

Retirés
En service

Drapeau des États-Unis États-Unis

L'intérieur d'un porte-avion de classe Nimitz

Depuis les annĂ©es 1970, la marine amĂ©ricaine dispose d'un nombre important de porte-avions gĂ©ants en remplacement des nombreux porte-avions conçus dans les annĂ©es 1940/1950 : pas moins de douze unitĂ©s, dont dix sont Ă  propulsion nuclĂ©aire en 2008. Ce chiffre devrait rester stable jusqu'Ă  la mi-2009 avec l'entrĂ©e en service de l'USS George H. W. Bush. Ceci permet aux États-Unis d’assurer leur suprĂ©matie sur les mers et ocĂ©ans du globe en dĂ©ployant de par le monde deux Ă  trois porte-avions en permanence, toujours entourĂ©s de leur groupe de combat aĂ©ronaval.

Historiquement, les porte-avions ont Ă©tĂ© d'une importance primordiale dans la victoire amĂ©ricaine dans les campagnes du Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale. Durant ces batailles, les États-Unis ont perdu six porte-avions, ce qui est peu en regard des pertes japonaises mais durant la guerre ils en mirent en service plus d'une vingtaine avec la classe Essex. Les porte-avions ont Ă©tĂ© utilisĂ©s lors de toutes les opĂ©rations qui ont suivi, notamment durant la guerre du ViĂȘt Nam.

Fin 2007, l’US Navy a publiĂ© un document de travail du vice-amiral John Morgan, « Three Futures, One Navy, A Portfolio Analysis », qui propose trois scĂ©narios renforçant les capacitĂ©s amphibies (dĂšs lors que les LHD Ă  pont continu sont dotĂ©s du F-35B) au dĂ©triment des porte-avions :

  • une flotte Ă  263 navires (dont 12 porte-avions et 13 LHD) destinĂ©e Ă  combattre un adversaire d’égale puissance ;
  • une shaping force Ă  534 navires (dont 6 porte-avions et 24 LHD) adaptĂ©e aux opĂ©rations de coalition (la 1000-ships Navy) ;
  • une balanced force Ă  474 navires (dont 9 porte-avions et 23 LHD), destinĂ©e Ă  remplacer l’actuel plan de construction navale sur 30 ans (2008-2037) Ă  313 navires comprenant 11 Ă  12 porte-avions et 31 LHD[60] - [61].
En service
L’USS Gerald R. Ford (CVN-78) (au premier plan) et l’USS Harry S. Truman (CVN-75) en juin 2020
L’USS Nimitz (CVN 68) en 2013
L’USS Wasp (LHD 1) en 2011
L’USS America (LHA-6) en 2018
En construction
Envisagés
  • L'US Navy envisage un total de 12 bĂątiments de classe Gerald R. Ford commandĂ©s.
  • 8 STOVL LHA (classe America)[alpha 18]

Drapeau de la France France

Le porte-avions Bearn (1928-1967)
Le porte-avions Arromanches (ex-HMS Colossus) (1947-1977)
Le porte-avions Clemenceau
Le porte avions Foch (19 mai 1983)
Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle
Le bùtiment de projection et de commandement Tonnerre, un porte-hélicoptÚres de la classe Mistral.

En 1945, construire un porte-avions, spĂ©cialement conçu pour cette fonction, est une entreprise nouvelle pour la Marine nationale. Son premier porte-avions, le BĂ©arn, rĂ©sultait en effet de la transformation, menĂ©e entre 1923 et 1927, d'un cuirassĂ© de 25 000 t de la classe Normandie, dont l’achĂšvement avait Ă©tĂ© abandonnĂ© en 1919. Toutefois plusieurs projets avaient Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s Ă  partir de 1931, dont celui de 1938, dĂ©signĂ© PA-16, de 18 000 t, et qui devait ĂȘtre concrĂ©tisĂ© par deux navires de classe Joffre, le Joffre et le PainlevĂ©[62].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Marine arme 306 bĂątiments disparates et vieillissants dĂ©plaçant 365 360 t, dont une partie provient de l’aide alliĂ©e (203 navires reçus dans le cadre des accords Lend-Lease et Mutual Aid, soit 71 944 t). Au , seuls 226 680 t sont en service et il est prĂ©vu que si aucune commande n'est engagĂ©e, il ne restera que 136 000 t en 1950 et 98 000 en 1959. L'on prend en compte que « le corps de bataille doit [
] comprendre un ensemble harmonieux de porte-avions et de porte-canons entourĂ©s d’escorteurs »[63]. La Marine sera organisĂ©e en quatre task-forces (un navire de ligne, deux porte-avions, quatre croiseurs lĂ©gers, douze escorteurs rapides et un train d’escadre d’environ 50 000 t). En 1946[64], le niveau souhaitable Ă  atteindre est de 750 000 t, soit huit porte-avions de combat, quatre porte-avions d’escorte, quatre navires de ligne et un porte-avions destinĂ© Ă  l'entraĂźnement)[65]. Pour des raisons Ă©conomiques, une version rĂ©duite Ă  deux task-forces est proposĂ©e : un porte-avions de combat lourd, un porte-avions de combat lĂ©ger, soutenus par les cuirassĂ©s Richelieu, en service depuis le , et son sistership le Jean Bart, qui ne sera opĂ©rationnel que le . Par contre, sur trois porte-aĂ©ronefs, seul le Dixmude (ex-HMS Bitter) est disponible.

Le , le Conseil supĂ©rieur de la Marine examine trois projets : le PA-28, un porte-avions lĂ©ger de 15 700 t et d'un coĂ»t de 3 milliards de francs[alpha 19], les PA-29 et PA-27 de, respectivement 22 500 et 26 130 t, d'un coĂ»t de 4,5[alpha 20] et 5 milliards de francs[alpha 21]. Alors que la Marine reçoit en le HMS Colossus (rebaptisĂ© Arromanches), la construction du PA-28 est approuvĂ©e par le Conseil, l'État-major[66] et l'AssemblĂ©e[67]. Les essais du PA-28, rebaptisĂ© Clemenceau, sont prĂ©vus pour .

Le , peu avant qu'elle ne rejoigne l'OTAN, la France rĂ©clame aux États-Unis un porte-avions, six destroyers d’escorte, vingt-quatre dragueurs, de l’artillerie et des munitions et reçoit en 1950 l'USS Langley (rebaptisĂ© La Fayette) et l'USS Belleau Wood (rebaptisĂ© Bois-Belleau) en 1953. ArrĂȘtĂ© fin 1949, le projet de l'amiral Barjot est transformĂ© en deux porte-avions de 22 000 t lĂšge, qui est lancĂ© en 1955. Les deux sisterships seront le Clemenceau (R98) et le Foch (R99)[68]. Le remplacement de l'Arromanches est envisagĂ© avec une version amĂ©liorĂ©e des Clemenceau, le Verdun, mais le projet du PA 58 est dĂ©finitivement abandonnĂ© en 1961, au profit de SNLE supplĂ©mentaires[69].

En 1973, la question du remplacement de la classe Clemenceau est au centre d'un « plan bleu » visant Ă  doter la Marine nationale française en 1981 de deux porte-aĂ©ronefs (les PH 75) de 18 400 t[alpha 22] Ă  propulsion nuclĂ©aire[alpha 23] pour remplacer le porte-avions Arromanches (R95), utilisĂ© alors pour l'entraĂźnement et retirĂ© du service en 1974[70]. Les deux PH 75 devaient mettre en Ɠuvre 10 Ă  25 aĂ©ronefs ADAC avec l'aide d'un tremplin[alpha 24]. Les PH 75 (qui resurgiront fortement modifiĂ©s en 1997 sous le terme de BĂątiments d'intervention polyvalents, future classe Mistral), sont annulĂ©s en 1980[71]. Finalement, seuls les deux porte-avions Ă  propulsion nuclĂ©aire (PA 75) sont retenus : le Bretagne, dont l'entrĂ©e en service est prĂ©vue pour 1992 et son sistership le Provence. Cependant, la commande du 1er bĂątiment (renommĂ© Richelieu puis Charles de Gaulle) est renvoyĂ©e Ă  1987 et le 2e, le PA 2, attendra[72] vingt-deux ans.

De fait, depuis 1997, la Marine nationale française ne possĂšde plus qu'un seul porte-avions[73]. Tous les sept ans Âœ environ, l'indisponibilitĂ© pĂ©riodique pour entretien et rĂ©paration (IPER) immobilise le bĂątiment pour 18 mois et entre deux IPER, plusieurs indisponibilitĂ©s pour entretien intermĂ©diaire (IEI) le rendent inopĂ©rationnel pour six mois. C'est pourquoi la construction d'un second porte-avions Ă  propulsion nuclĂ©aire, en coopĂ©ration avec la Royal Navy a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e mais finalement abandonnĂ©e[74].

Retirés
En service
En projet

La construction du 4e PHA (classe Mistral) prévu par le livre blanc de la défense 2008 a été abandonnée par le livre blanc 2013[75] - [76]. La construction du deuxiÚme porte-avions (PA 2) a été abandonnée par le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale de 2013.

En 2018, lors du salon Euronaval, Florence Parly, ministre des armées, annonce un projet de nouveau porte-avions nommé Porte-avions de nouvelle génération (PANG)[77]. Le bùtiment, envisagé comme le seul de sa classe, devrait rentrer en service en 2038. D'un tonnage plus important que le Charles de Gaulle, il sera également à propulsion nucléaire.

Drapeau de l'Inde Inde

INS Vikrant (R11) en 1984
L'INS Viraat dans le Golfe du Bengale (5 septembre 2007).

Naviguant en ocĂ©an Indien, la marine indienne est la seule en Asie Ă  disposer de la compĂ©tence opĂ©rationnelle en matiĂšre de porte-avions de contrĂŽle des mers. Bien que la constitution d’une force aĂ©ronavale ait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ©e dĂšs l’indĂ©pendance en 1947, le manque de fonds du cĂŽtĂ© indien, le dĂ©clenchement de la guerre de CorĂ©e du cĂŽtĂ© du Royaume-Uni, empĂȘchent jusqu’en 1955 un accord entre l’amiral Mountbatten et le premier ministre Nehru sur la vente du CATOBAR CV HMS Hercules (R49) de classe Majestic, rebaptisĂ© INS Vikrant. Sa modernisation dĂ©bute en 1957 et exaspĂšre l’URSS[78], qui voit d’un mauvais Ɠil l’Inde devenir une puissance aĂ©ronavale. CommissionnĂ© Ă  Bombay en 1961, le bĂątiment de 19 500 t[alpha 25] met en Ɠuvre des chasseurs Sea Hawk et des AlizĂ© de lutte anti-sous-marine (ASM), ces derniers Ă©tant utilisĂ©s en missions de reconnaissance durant l’invasion de Goa (Portugal) en 1961 puis dans des missions ASM lors de la troisiĂšme guerre indo-pakistanaise de 1971[alpha 26]. HandicapĂ© durant ce conflit par une vitesse de 14 nƓuds (au lieu de 23) en raison d’une avarie, le bĂątiment est considĂ©rĂ© suffisamment dangereux par la marine du Pakistan qui dĂ©pĂȘche son seul sous-marin afin de couler (sans succĂšs)[79] le Vikrant. Il subit une seconde modernisation entre 1979 et 1982 (changement des chaudiĂšres, installation de nouveaux radars, de systĂšmes de communication, de canons antiaĂ©rien, etc.) et une ultime entre 1982 et 1983 (suppression de la catapulte et des brins d’arrĂȘt et adjonction d’un tremplin pour les Sea Harrier de reconnaissance et d’attaque, rĂ©organisation du pont d’envol pour les Sea King).

DĂ©collage d'un Sea Harrier du INS Viraat en 2007.
Un MiG-29K appontant sur l'INS Vikramaditya en 2014

MalgrĂ© cela, le bĂątiment prend rarement la mer, tandis qu’un autre STOBAR CV, le HMS Hermes de classe Centaur, est mis sur le marchĂ© en 1985. Il est vendu Ă  l’Inde en mai 1986 et commissionnĂ© avec enthousiasme (il a reçu un tremplin Ă  12° en 1980 et a dĂ©jĂ  mis en Ɠuvre des Sea Harrier) le sous le nom d’INS Viraat (R22). DĂ©plaçant 28 700 t[alpha 27], il met en Ɠuvre 12-18 (et jusqu’à 30) Sea Harrier FRS.51 et 6-7 hĂ©licoptĂšres Sea King et Ka-25 Hormone ASM ou Ka-27 Helix/31 d’alerte avancĂ©e. Au mĂȘme moment oĂč le Vikrant est considĂ©rĂ© hors-service au dĂ©but des annĂ©es 1990 (il est retirĂ© du service le et conservĂ© comme musĂ©e flottant Ă  Bombay), le Viraat est immobilisĂ© de septembre 1993 Ă  1995 Ă  la suite d'une inondation dans la salle des machines. Entre juillet 1999 et avril 2001, il subit une remise Ă  niveau permettant de le garder opĂ©rationnel jusqu’en 2010 puis 2012[80]. Le navire retourne en cale sĂšche de la mi-2003 Ă  novembre 2004. Auparavant, le , aprĂšs 10 ans de nĂ©gociations, l’Inde achĂšte Ă  la Russie l’Amiral Gorshkov (ex-Bakou). Ce STOBAR CV de 44 570 t[81] est acquis clĂ© en main pour 1,5 milliard de dollars, groupe aĂ©ronaval inclus (12 MiG-29K monoplaces, quatre MiG-29KUB biplaces plus six Ka-27 Helix/31) et rebaptisĂ© INS Vikramaditya[82]. Sa modernisation (l’armement de proue est supprimĂ© pour faire place Ă  un tremplin Ă  14,3°) traĂźne en longueur : devant entrer en service Ă  l’étĂ© 2008, il est repoussĂ© Ă  2012-2013[83] et l'est finalement en . C’est aussi vers 2013 que la marine indienne devrait accueillir son 1er porte-avions STOBAR CV (Indigenous Aircraft Carrier, ex-Air Defense Ship) de classe Vikrant de 37 500-40 000 t[84], dont la premiĂšre tĂŽle a Ă©tĂ© dĂ©coupĂ©e Ă  Kochi le . Ce bĂątiment, le INS Vikrant, pourrait ĂȘtre opĂ©rationnel en 2022, devrait mettre en Ɠuvre environ trente aĂ©ronefs dont douze Ă  vingt-quatre MiG-29K, Sea Harrier FRS.51 modernisĂ©, une dizaine d’hĂ©licoptĂšres Sea Hawk ou Dhruv et 2 Ka-27 Helix/31[85].

Le INS Vikramaditya.
Le INS Vikrant.
Retirés
En service
En essai
Envisagés

Drapeau de l'Italie Italie

Le porte-aéronefs Trieste en construction (2020)

L'Italie ne s'est intĂ©ressĂ©e que tardivement aux porte-avions, ne mettant en service qu'un transport d'hydravions, le Giuseppe Miraglia, en 1923. Il faut dire que les Ăźles mĂ©diterranĂ©ennes comme Pantelleria, en Sicile, Ă©taient vues comme des porte-avions « naturels », Benito Mussolini dĂ©clarant mĂȘme que « L'Italie est un porte-avions insubmersible »... DĂšs 1932, avec la dĂ©gradation des relations internationales, l'ingĂ©nieur gĂ©nĂ©ral Sigismondi commence discrĂštement l'Ă©tude de la conversion du paquebot Roma en porte-avions. Durant la Seconde Guerre mondiale, en rĂ©ponse aux difficultĂ©s rencontrĂ©es par la Supermarina (l'État-major de la marine italienne) face Ă  la Royal Navy en mer MĂ©diterranĂ©e, notamment lors de la bataille du cap Matapan, le Roma est transformĂ© en porte-avions Aquila de 23 500 t dĂšs juillet 1941. AprĂšs le dĂ©barquement en Afrique du nord de 1942, diverses tentatives de sabotage, la construction de l'Aquila est abandonnĂ©e aprĂšs l'armistice du . Saisi par la Kriegsmarine nazie, il est une nouvelle fois touchĂ© par un bombardement le puis sabotĂ© par des nageurs de combat le . N'Ă©tant jamais entrĂ© en service, l’Aquila est mis Ă  la ferraille en 1952.
Le Sparviero est Ă©galement lancĂ©, mais le navire ne sera jamais achevĂ©. RĂ©cupĂ©rĂ© par les Allemands, il est finalement sabordĂ© en 1944 afin de bloquer la rade de GĂȘnes pour retarder les AlliĂ©s. RenflouĂ© en 1946, il est dĂ©moli en 1951.

À la fin des annĂ©es 1980, l'Italie revoit sa doctrine de dĂ©fense du flanc sud de l'OTAN. La Marina militare investit dans 3 Landing Platform Docks (LPD) de 7 500 t de la classe San Giorgio, commissionnĂ©s en 1987, 1988 et 1994 (qui sont alors les seuls bĂątiments d’assaut amphibie, hors États-Unis, Ă  possĂ©der un pont continu et un radier (dock) de taille apprĂ©ciable), tandis qu'elle dĂ©ploie le porte-aĂ©ronefs CVS Giuseppe Garibaldi, commissionnĂ© en 1985. D’un dĂ©placement de 13 850 t, le CVS Garibaldi est le plus lĂ©ger porte-avions du monde[86].NĂ©anmoins, sa capacitĂ© de commandement et de contrĂŽle est efficiente (communications satellitaire, liaison 16, etc.), son armement est Ă  la hauteur, tout comme sa polyvalence qui lui permet d’utiliser 16 AV-8B Harrier II grĂące Ă  un tremplin Ă  4° ou un mĂ©lange de 18 hĂ©licoptĂšres ASM Sea King, d’EH101 Mk 110 ASM et Mk 112 de guerre Ă©lectronique ou d’AB 212. Pour sa part, le STOL CVH Conte di Cavour (C552) (ex-Nuova UnitĂ  Maggiore, Luigi Einaudi, Andrea Doria) prĂ©vu dans la loi de programmation militaire 1974-1985, est plus imposant avec 30 000 t de dĂ©placement[alpha 28], soit plus de deux fois celui du Garibaldi, qu’il pourrait remplacer et non supplĂ©er, selon certains experts. DotĂ© d’un tremplin Ă  12°, il est capable d’embarquer tous les aĂ©ronefs en service ou Ă  venir de la Marina Militare tels douze hĂ©licoptĂšres EH101, AB 212, NH90 ou Sea King et huit AV-8B Harrier II ou F-35B ADAC/V. À l’instar du Juan Carlos I espagnol, le CVH Cavour rĂ©pond Ă  une Ă©volution de la stratĂ©gie vers une polyvalence et un empilement de la puissance. Mais, avec seulement 1 % du PIB consacrĂ© Ă  la dĂ©fense (contre 2 % exigĂ©s par l’OTAN) les budgets de fonctionnement suivront-ils[87] ?

En service
En construction
Projets abandonnés
  • Sparviero, conversion de l'Augustus en porte-avions
  • Aquila, conversion du SS Roma en porte-avions

Drapeau du Japon Japon

Le JS Hyuga (DDH 181) en 2009.
L’Osumi Ă  quai Ă  Yokosuka (7 fĂ©vrier 2006)

Puissance Ă©conomique et ancienne grande puissance militaire, le Japon dĂ©voile au milieu des annĂ©es 1990 les 3 LPH de 8 900 t de la classe Osumi de la Force maritime d'autodĂ©fense japonaise, qui dĂ©clenchent l’anxiĂ©tĂ© de ses voisins (RĂ©publique populaire de Chine et CorĂ©e du Sud) Ă  cause de leurs ponts continus pouvant embarquer des aĂ©ronefs ADAC/ADAV[88] bien qu'une dĂ©claration du gouvernement japonais datant de 1988 prĂ©cise mĂȘme que « les porte-avions offensifs dĂ©passent le potentiel de guerre nĂ©cessaire pour assurer un niveau minimum d’autodĂ©fense, la possession de ces navires est interdite par la Constitution. »[89]

Face Ă  l’opposition politique interne[90], les Osumi sont transformĂ©s en porte-hĂ©licoptĂšres amphibies[91] et de contrĂŽle des mers. Le pont de 160 mĂštres de long fait cependant fantasmer certains spĂ©cialistes, rien n’empĂȘchant Ă  ce que les Osumi embarquent en l’état six hĂ©licoptĂšres de combat AH-IJ Cobra. Par contre, d’importants travaux seraient nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre de 3 ou 4 F-35.

Cela ne sera pas nĂ©cessaire puisque la Force maritime d'autodĂ©fense japonaise a proposĂ© le programme 16DDH (Classe Hyuga) de 16 000 t dont la dĂ©nomination de destroyer porte-hĂ©licoptĂšres ASM ne trompe personne, y compris la DiĂšte. Avec un pont continu de 195 mĂštres, le Hyuga et son sistership, le IsĂ© entrĂ©s en service respectivement en 2009 et 2011 peuvent s'accommoder de dix plutĂŽt que des quatre aĂ©ronefs annoncĂ©s, dont le AV-8B Harrier II ou, plus sĂ»rement, le F-35, pour lequel l’ascenseur a Ă©tĂ© dimensionnĂ©. Comparables au Principe de Asturias espagnol, bien armĂ©s et disposant de puissants systĂšmes d’information, les Hyuga ambitionnent clairement de devenir des capital ships aptes Ă  dĂ©ployer une force aĂ©ronavale loin de l’archipel, sĂ©curiser les lignes maritimes et faire partie du bouclier antimissile balistique nippo-amĂ©ricain[47].

Le , le MinistĂšre japonais de la DĂ©fense annonce le projet de deux grands porte-hĂ©licoptĂšres appelĂ© par les mĂ©dias entre autres 22DDH (classe Izumo) ayant un rĂŽle primaire de lutte anti-sous-marine de 248 mĂštres de long et de 19 500 t de dĂ©placement Ă  vide, embarquant jusqu’à 1 000 marins, cinquante vĂ©hicules et quatorze hĂ©licoptĂšres dans le hangar et neuf sur le pont. Susceptible d'embarquer une dizaine de F-35B, le premier doit entrer en service en [92].

En service
Retiré
  • Hƍshƍ (1921) : dĂ©mantelĂ© en 1946
  • Kaiyo (1943) : dĂ©mantelĂ© en 1946
Coulé
  • Kaga (1921) : coulĂ©, bataille de Midway,
  • Akagi (1925) : coulĂ©, bataille de Midway,
  • RyĆ«jƍ (1931) : coulĂ©, bataille des Salomon de l'Est,
  • RyĆ«hƍ (1933) : endommagĂ© Ă  Kure en par un raid aĂ©rien, dĂ©mantelĂ© en 1946
  • Classe SƍryĆ«
    • SƍryĆ« (1935) : coulĂ©, bataille de Midway,
    • HiryĆ« (1937) : coulĂ©, bataille de Midway,
  • Classe Zuihƍ
    • Shƍhƍ (1935) : coulĂ©, bataille de la mer de Corail,
    • Zuihƍ (1936) : coulĂ©, bataille du Golfe de Leyte,
  • Classe Chitose
    • Chitose (1936) : coulĂ© Ă  la bataille du Golfe de Leyte,
    • Chiyoda (1937) : coulĂ© Ă  la bataille du Golfe de Leyte,
  • Classe Shƍkaku
    • Shƍkaku (1939) : coulĂ©, bataille de la mer des Philippines,
    • Zuikaku (1939) : coulĂ©, bataille du Golfe de Leyte,
  • Classe Hiyƍ
    • Jun'yƍ (1939) : endommagĂ© Ă  la bataille de la mer des Philippines, . Jamais rĂ©parĂ©.
    • Hiyƍ (1939) : coulĂ© Ă  la bataille de la mer des Philippines,
  • Classe Taiyƍ
    • Taihƍ (1940) : coulĂ© Ă  la bataille de la mer des Philippines,
    • Un'yƍ (1939) : coulĂ© par un sous-marin amĂ©ricain,
    • ChĆ«yƍ (1939) : coulĂ© par un sous-marin amĂ©ricain,
  • Classe UnryĆ«
    • Amagi (1943) : coulĂ© en
    • UnryĆ« (1943) : coulĂ© par le sous marin USS Redfish,
    • Katsuragi (1944) : utilisĂ© comme transport pour rapatrier les troupes japonaise, dĂ©mantelĂ©
  • Shinano (1944) : coulĂ© par le sous marin USS Archerfish,
  • Mizuho (1939) : coulĂ© par le sous marin USS Drum, .

Drapeau de la Malaisie Malaisie

La stratĂ©gie assez floue de la marine malaise, qui vise toutefois Ă  contrebalancer la supĂ©rioritĂ© technologique maritime singapourienne et tente de suivre les ambitions de la marine indonĂ©sienne en prenant part au contrĂŽle du dĂ©troit de Malacca, l’amĂšne Ă  acquĂ©rir un navire amphibie de prestige sud-corĂ©en, apte Ă  dĂ©ployer ses chars polonais PT-91 Twardy, utilisables sur seulement 10 % de son territoire.

Envisagé
  • 1 LHD (classe Dokdo)

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas

Le Karel Doorman (R81) lançant un Sea Fury (1956)

Durant la bataille de l’Atlantique de la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas acquiĂšrent une certaine expĂ©rience en mettant en Ɠuvre les CAM ships Gadila et Macoma. DĂšs 1946, la Koninklijke Marine reçoit de la Royal Navy le porte-avions d'escorte HMS Nairana, un bĂątiment de classe Nairana, qu’elle renomme en HNLMS Karel Doorman (QH1). Le bĂątiment est retournĂ© aux Britanniques en 1948. Le , L’HMS Venerable, un porte-avions de classe Colossus, construit entre 1942 et 1945, entre en service en devenant le 2e HRMS Karel Doorman (R81). Durant ses premiĂšres annĂ©es de service, le bĂątiment embarque vingt-quatre Firefly et Sea Fury destinĂ©s a l'appui aĂ©rien rapprochĂ© et Ă  l’attaque Ă  la mer plus un Sea Otter de SAR, remplacĂ© par un hĂ©licoptĂšre Sikorsky S-51. De 1955 Ă  1958, le Karel Doorman est considĂ©rablement transformĂ© (installation d'un pont oblique Ă  8°, remplacement de l’ülot d’origine par des superstructures inspirĂ©es de celles des croiseurs de classe De Ruyter, nouvel armement Ă  base de dix canons Bofors 40L70 de 40 mm, nouveaux radars, etc.). Les deux annĂ©es suivantes, le groupe aĂ©ronaval cinq (Smaldeel V)[alpha 29] Ă©volue en mer du Nord avec Ă  son bord quatorze bombardiers Avenger, dix chasseurs Sea Hawk et deux hĂ©licoptĂšres S-55. Le , le bĂątiment est envoyĂ© en ExtrĂȘme-Orient pour « montrer les couleurs » durant la conquĂȘte par l'IndonĂ©sie de la Nouvelle-GuinĂ©e[93].

En 1961, l’avionique est une nouvelle fois amĂ©liorĂ©e et la Smaldell V[alpha 30] est mise en Ɠuvre pour l’OTAN Ă  partir d’Invergordon (Écosse) avec la lutte anti-sous-marine (ASM) pour mission principale. L’aviation embarquĂ©e est donc modifiĂ©e et comprend huit Grumman S-2 Tracker et six hĂ©licoptĂšres S-58, bien que l'on ait dĂ©cidĂ© son retrait du service au dĂ©but des annĂ©es 1970, des avions de patrouille maritime ASM le remplaçant dans ce rĂŽle. En 1968, le Karel Doorman est immobilisĂ© par un incendie. Le coĂ»t des rĂ©parations est tel que le bĂątiment est vendu Ă  l’Argentine. Il faut attendre 40 ans pour que la Koninklijke Marine s'intĂ©resse Ă  nouveau aux porte-aĂ©ronefs. La famille Enforcer des arsenaux nĂ©erlandais Royal Schelde, qui comprend des bĂątiments modulaires allant du LPD de 8 000 ou 13 000 t de classe Rotterdam (deux exemplaires en service) au LHD de 18 000 t, pourrait rĂ©pondre Ă  ce besoin.

Retirés
Envisagé

Drapeau de la Russie Russie et ex-URSS

Le Novorossisk (25 mars 1986)
L' Amiral Kouznetsov au sud de l'Italie (10 décembre 1991)

AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, Joseph Staline dĂ©cide la mise en place de Forces navales militaires de l’URSS (Đ’ĐŸĐ”ĐœĐœĐŸ-ĐŒĐŸŃ€ŃĐșĐŸĐč Ń„Đ»ĐŸŃ‚ ĐĄĐĄĐĄĐ , Voyenno-morskoy flot SSSR) de haute mer mais sans porte-avions, malgrĂ© l’insistance de l’amiral Nicolai Kuznetsov, au dĂ©but des annĂ©es 1950, en faveur de deux navires (Projet 71) de 10 600 t et (Projet 72) de 23 700 t. L’opinion nĂ©gative de Nikita Khrouchtchev concernant les forces conventionnelles enterre dĂ©finitivement les projets[alpha 31]. Lorsqu’en 1967, les deux croiseurs porte-hĂ©licoptĂšres (Projet 1123 Kondor)[alpha 32]Moskva et Leningrad[alpha 33] entrent en service, ils sont les plus lourds bĂątiments de la flotte de l’URSS en dĂ©plaçant 19 200 t Ă  pleine charge. ArmĂ©s de missiles ASM Ă  l’avant, ils accommodent Ă  l’arriĂšre quatorze Ka-25 Hormone de l'Aviatsiya Voenno Morskogo Flota (l'aĂ©ronavale russe)[alpha 34].

En 1973, les Forces navales militaires de l’URSS lancent l’ambitieux Projet 1153 Orel (Орёл)[alpha 35] afin de leur donner une capacitĂ© en haute mer. Les porte-avions prĂ©vus auraient eu un dĂ©placement de 75 000–80 000 t, auraient Ă©tĂ© dotĂ©s de catapultes pour soixante-dix avions conventionnels et auraient Ă©tĂ© in fine similaires Ă  la classe Kitty Hawk de l’US Navy[94], la propulsion nuclĂ©aire en plus (CATOBAR CVN). AnnulĂ© pour raisons budgĂ©taires, le Projet 1153 est remplacĂ© par une classe de 60 000 t pour 50 avions, elle-mĂȘme annulĂ©e pour les mĂȘmes raisons. De fait, le premier porte-avions soviĂ©tique est un compromis. Il s’agit du Kiev (Projet 1143, classe Krechyet/Kiev), un STOBAR CV dĂ©nommĂ© croiseur porte-avions lourd (TAVKR) de 43 000–45 500 t Ă  pleine charge, suivi de trois sisterships : le Minsk, le Baku (renommĂ© tardivement Amiral Gorshkov[alpha 36]) et le Novorossiysk[alpha 37].

La classe ''Kiev'' met en Ɠuvre Ă  la fois des missiles mer-mer, mer-air en proue et un pont oblique pour 12 ou 13 ADAV Yak-38 Forger et 14 Ă  17 hĂ©licoptĂšres Ka-25 Hormone ou Ka-27 Helix/29. En 1981, l’exercice West-81 convainc Ă  bord du Kiev le ministre de la DĂ©fense Oustinov de donner une suite Ă  cette classe. À cette Ă©poque, les bureaux d’études travaillent toujours Ă  des designs dĂ©rivĂ©s du dĂ©funt Projet 1153 Orel et Ă  un Kiev dotĂ© d’un tremplin Ă  12°.

Cette solution est retenue sous le nom de Projet 1143.5 Kreml pour l’Amiral Kuznetsov et le Varyag (originellement Tbilisi et Riga[alpha 38]), des bĂątiments STOBAR CV de 67 500 t[alpha 39] pour seize Yak-141 Freestyle, des avions de chasse de 4e gĂ©nĂ©ration (douze Su-27 Flanker ou MiG-29K Ă  ailes fixes), quatre Ka-27 Helix, dix-huit Ka-27 PLO et deux Ka-27-S. Similaire aux porte-avions amĂ©ricains, l’Amiral Kouznetsov a un rĂŽle plus dĂ©fensif de soutien aux SNLE, comme le prouve sa large gamme de missiles mer-mer.

Une rĂ©surgence du Projet Orel a lieu en 1984 sous le nom de Projet 1143.7. La tĂȘte de classe Oulianovsk, un CATOBAR CVN de 75 000 t, est mise sur cale en novembre 1988, annulĂ©e en novembre 1991 alors que le bĂątiment Ă©tait construit Ă  moitiĂ©, avant d’ĂȘtre mis Ă  la ferraille en fĂ©vrier 1992[95]. On parle, Ă  l’issue d’une longue pĂ©riode d’inactivitĂ© pour cause de rĂ©parations en 2003-2004, d’une reprise Ă  moyen termes des patrouilles de l’Amiral Kouznetsov dans l’ocĂ©an Atlantique et en mer MĂ©diterranĂ©e Ă  partir de la base de Tartous (Syrie)[96]. On a Ă©voquĂ© Ă  intervalles rĂ©guliers le lancement de la construction en de cinq Ă  six CATOBAR CVN[97] - [98], qui seront dĂ©ployĂ©s dans les ocĂ©ans Arctique et Pacifique mais fin 2012, rien de concret n’a eu lieu.

La marine soviĂ©tique a dĂ©marrĂ© le dĂ©veloppement de catapulte Ă  vapeur en 1982, et dans la mĂȘme annĂ©e une maquette 1:10 a Ă©tĂ© fabriquĂ©. En 1983 le premier prototype est sorti.

Le systĂšme a Ă©tĂ© installĂ© sur le simulateur НИбКА (ĐœĐ°Đ·Đ”ĐŒĐœŃ‹Đč ĐžŃĐżŃ‹Ń‚Đ°Ń‚Đ”Đ»ŃŠĐœŃ‹Đč Ń‚Ń€Đ”ĐœĐžŃ€ĐŸĐČĐŸŃ‡ĐœŃ‹Đč ĐșĐŸĐŒĐżĐ»Đ”Đșс Đ°ĐČĐžĐ°Ń†ĐžĐŸĐœĐœŃ‹Đč) en 1986. Le le premier catapultage Ă  vide a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec succĂšs, puis successivement des tests sur des masses entre 14 et 17 t ont Ă©tĂ© menĂ©s. Finalement ils ont rĂ©ussi Ă  obtenir la vitesse entre 180 et 250 km/h.

Plusieurs incidents/accidents ont aussi eu lieu, comme lors d'un test le poids est détaché accidentellement du banc d'essai, le piston a été éjecté à une vitesse de 400 km/h, détruisant entiÚrement l'avant cylindre de compresseur.

Le systĂšme a continuĂ© d'ĂȘtre testĂ© sur НИбКА jusqu'Ă  1988, date Ă  laquelle le catapulte soviĂ©tique a Ă©tĂ© certifiĂ©. Il a Ă©tĂ© prĂ©vu d'ĂȘtre installĂ© sur Project 1143.7 mais le secteur aĂ©ronautique de l’époque s'oppose formellement Ă  l'idĂ©e car cela revient Ă  redesigner une partie des avions aĂ©ronavals.

Le poids du secteur aéronautique en URSS fait que le gouvernement soviétique a finalement décidé de continuer sur la voie de tremplin.

Retirés
En service
Envisagés
  • 5-6 CATOBAR CV envisagĂ© en 2008[99] - [98] dans les annĂ©es 2050. Le programme d'armement russe 2011-2020 ne compte aucun porte-avion et en , le gouvernement russe dĂ©clare n'avoir pas besoin de ce type de navire[100].
  • 1 CVN Tchorm
Abandonnés

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni

Le , le Premier ministre britannique Gordon Brown a annoncé sa décision de faire construire deux porte-avions, en remplacement des trois porte-aéronefs en activité jusqu'en 2011 au sein de la Royal Navy. Ces bùtiments de la Classe Queen Elizabeth ont été mis à l'eau respectivement en 2014 et 2017 portent les noms de HMS Queen Elisabeth et HMS Prince of Wales. Basés à Portsmouth, ces navires seront les plus grands bùtiments jamais construits par la marine britannique.

Les caractéristiques de ces navires sont les suivantes :

  • Longueur : 284 m.
  • DĂ©placement : 65 000 t Ă  pleine charge.
  • AĂ©ronefs : quarante chasseurs multi-rĂŽles F-35B et hĂ©licoptĂšres EH-101 Merlin.
  • Vitesse : 25 nƓuds.
  • Autonomie : 10 000 milles nautiques Ă  15 nƓuds
  • Propulsion : 2 turbines Ă  gaz Rolls-Royce Marine Trent MT30 et 4 gĂ©nĂ©rateurs Diesel WĂ€rtsilĂ€.
  • Équipage : 1 600 personnes (en incluant le personnel du groupe aĂ©rien).
  • DurĂ©e de vie opĂ©rationnelle : 50 ans.
Retirés
L'HMS Illustrious (R06)
En service

La Royal Navy ne disposait plus de porte-avions en service aprÚs le retrait de l'HMS Ark Royal et la mise sous cocon de son autre porte-aéronefs depuis 2011.

HMS Queen Elizabeth et HMS Prince of Wales en mer

Drapeau de la ThaĂŻlande ThaĂŻlande

L'aviation navale thaĂŻlandaise (Kongbin Tha Han Lur) met en Ɠuvre du Ă  juin 1951 (date Ă  laquelle elle est dissoute aprĂšs le coup d’État avortĂ© contre Phibun[alpha 40]) diffĂ©rents types d’hydravions et d’aĂ©ronefs japonais, britannique et amĂ©ricains, sans possĂ©der de porte-aĂ©ronefs. Ce n’est qu’en juillet 1992 que la Marine royale thaĂŻlandaise commande une copie allĂ©gĂ©e au niveau autodĂ©fense du porte-aĂ©ronefs espagnol PrĂ­ncipe de Asturias, qu’elle commissionne Ă  U-Tapao (en) dans le golfe de ThaĂŻlande le sous le nom d’HTMS Chakri Naruebet (thaĂŻ àžˆàž±àžàžŁàž”àž™àž€àč€àžšàžšàžŁ).

La Marine royale est alors la premiĂšre marine d’Asie du Sud-Est Ă  possĂ©der un tel bĂątiment de 11 486 t[alpha 41] dĂ©nommĂ© Offshore Patrol Helicopter Carrier (OHPC) avec pour rĂŽle primaire la surveillance de la zone Ă©conomique exclusive thaĂŻe (ses 80 plates-formes pĂ©troliĂšres comme de sa flotte de pĂȘche, la 3e au monde), le secours en cas de catastrophe naturelle et le SAR. La mission secondaire est, au vu des contestations des frontiĂšres de la ThaĂŻlande par le Cambodge, le ViĂȘt Nam et la Malaisie, l’emploi du porte-aĂ©ronefs comme bĂątiment de contrĂŽle des mers et de lutte anti-sous-marine. À cet effet, l'Espagne transfĂšre 7 Harrier AV-8S Matador de 1re gĂ©nĂ©ration (sans radar), 2 Harrier TAV-8S biplaces d'entraĂźnement, tandis que sont acquis 6 hĂ©licoptĂšres S-70B-7 Seahawk ASM.

Bonne plate-forme de surveillance des sous-marins, le Chakri Naruebet est largement sous-employĂ© et n’est intervenu, ni durant la crise au Timor oriental de 1999 de l’ONU, ni lors du tsunami de 2004. De notoriĂ©tĂ© publique, la concurrence que se livrent le Royal Thai Marine Corps et l’Air and Coastal Defense Command (ACDC) donne la prioritĂ© Ă  l’acquisition de sous-marins, de patrouilleurs et de navires amphibies. Surtout, les Harrier AV-8S sont quasiment inopĂ©rationnels faute de rechanges (moteurs, etc.) et il n’est pas prĂ©vu l’acquisition de Sea Harrier. Des ambitions d’origine Ă  la rĂ©alitĂ© budgĂ©taire (peu d’activitĂ© en haute mer, faible entraĂźnement de l’équipage, rĂ©parations non effectuĂ©es, dĂ©pendance de son escorte, impossibilitĂ© de lutter contre la contrebande, etc.), le Chakri Naruebet demeure « un outil de prestige mal employĂ© »[102].

En service
  • 1 STOVL CV (HTMS Chakri Naruebet).

Drapeau de la Turquie Turquie

La marine turque va se doter d'un bĂątiment de projection, l' Anadolu (« Anatolie »). Ce navire dĂ©rivĂ© du BPE Juan Carlos I de l’Armada espagnole est long de 225 mĂštres, large de 32 mĂštres, avec un dĂ©placement Ă  pleine charge de 28 000 tonnes. Il sera capable d’accueillir 700 hommes de troupe et 250 membres d’équipage, et mettra en Ɠuvre quatre chalands de dĂ©barquement, ainsi que soixante-dix vĂ©hicules, dont treize chars lourds et vingt-sept vĂ©hicules blindĂ©s amphibies du type AAV. Il pourra embarquer jusqu'Ă  trente aĂ©ronefs, principalement des hĂ©licoptĂšres et Ă©ventuellement quelques avions F-35B. Il disposera aussi d'un hĂŽpital de trente lits[103].

Le premier porte-aéronefs de la marine turque est commandé en . La construction débute le au chantier SEDEF, dans la baie de Tuzla, pour une inauguration le [104] - [105]..

En construction

Liste des porte-avions

Le tableau ci-dessous recense uniquement les porte-avions. Les porte-hélicoptÚres ne sont pas inclus. Les porte-avions en service sont mis en évidence par une nuance de bleu, ceux perdus au combat par une nuance de rouge.

Nom Marine no Classe Type Service
Abraham LincolnPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-72NimitzCATOBAR1989 –

Activity Royal NavyD941942 – 1945
Admiralty IslandsPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-99CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Akagi Marine impĂ©riale japonaiseAmagiSTOBAR1927 – 1942
Albion Royal NavyR07CentaurCATOBAR1954 – 1962
AltamahaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-6Bogue1942 – 1942
AltamahaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-18Bogue1942 – 1946
Amagi Marine impĂ©riale japonaiseUnryĆ«STOBAR1944 – 1945
Ameer Royal NavyR01Ruler1943 – 1946
AmericaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-66Kitty HawkCATOBAR1965 – 1996
Amiral Gorchkov Marine soviétique
Marine russe
111KievVTOL1987 – 1996
Amiral Kouznetsov Marine soviétique
Marine russe
113Amiral KouznetsovSTOBAR1991 –

AntietamPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-36EssexCATOBAR1945 – 1963
AnzioPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-57CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Arbiter Royal NavyD31Ruler1943 – 1946
Archer Royal NavyD78Long Island1941 – 1943
Argus Royal NavyI491918 – 1929
Ark Royal Royal Navy911939 – 1941
Ark Royal Royal NavyR09AudaciousCATOBAR1955 – 1978
Ark Royal Royal NavyR07InvincibleSTOVL1985 – 2011
Arromanches Marine nationaleR95ColossusCATOBAR1946 – 1974
Atheling Royal NavyD51Ruler1943 – 1946
Attacker Royal NavyD02Attacker1942 – 1946
AttuPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-102CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Audacity Royal NavyD101941 – 1941
Avenger Royal NavyD141942 – 1942
Badoeng StraitPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-116Commencement Bay1945 – 1957
BaffinsPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-35Bogue1943 – 1943
BairokoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-115Commencement Bay1945 – 1955
BarnesPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-7Bogue1942 – 1942
BarnesPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-20Bogue1942 – 1946
BastianPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-37Bogue1942 – 1942
BataanPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-29Independence1943 – 1954
Battler Royal NavyD18Attacker1942 – 1946
BĂ©arn Marine nationale1927 – 1948
Begum Royal NavyD38Ruler1944 – 1946
Belleau WoodPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-24Independence1943 – 1947
BenningtonPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-20EssexCATOBAR1944 – 1970
Bismarck SeaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-95CasablancaCATOBAR1944 – 1945
Biter Royal NavyD97Avenger1940 – 1945
Block IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-21Bogue1943 – 1944
Block IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-106Commencement Bay1944 – 1954
BoguePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-9Bogue1942 – 1946
Bois Belleau Marine nationaleR97Independence1953 – 1960
BolinasPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-36Bogue1943 – 1943
Bon Homme RichardPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-31EssexCATOBAR1944 – 1971
Bonaventure Marine royale canadienneCVL-22MajesticCATOBAR1957 – 1970
BougainvillePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-100CasablancaCATOBAR1944 – 1946
BoxerPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-21EssexCATOBAR1945 – 1969
BretonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-10Bogue1943 – 1943
BretonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-23Bogue1943 – 1946
Bulwark Royal NavyR08CentaurCATOBAR1954 – 1981
Bunker HillPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-17EssexCATOBAR1943 – 1947
CabotPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-28Independence1943 – 1955
Campania Royal NavyD48Nairana1944 – 1952
Cape EsperancePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-88CasablancaCATOBAR1944 – 1959
Cape GloucesterPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-109Commencement Bay1945 – 1946
CardPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-11Bogue1942 – 1946
Carl VinsonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-70NimitzCATOBAR1982 –

CarnegiePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-38Bogue1943 – 1943
CasablancaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-55CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Cavour Marina Militare550V/STOL2008 –

Centaur Royal NavyR06CentaurCATOBAR1953 – 1965
Chakri Naruebet Marine royale thaïlandaise911Príncipe de AsturiasSTOVL1997 –

ChargerPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-30Avenger1942 – 1946
Charger Royal NavyD27Avenger1942 – 1942
Charles de Gaulle Marine nationaleR91CATOBAR2001 –

Chaser Royal NavyD32Attacker1943 – 1946
ChathamPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-32Bogue1943 – 1943
ChenangoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-28Sangamon1942 – 1946
Chitose Marine impĂ©riale japonaiseChitose1942 – 1944
Chiyoda Marine impĂ©riale japonaiseChitoseSTOBAR1943 – 1944
ChĆ«yƍ Marine impĂ©riale japonaiseTaiyƍSTOBAR1942 – 1943
Clemenceau Marine nationaleR98ClemenceauCATOBAR1961 – 1997
Colossus Royal NavyR15ColossusCATOBAR1944 – 1946
Commencement BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-105Commencement Bay1944 – 1946
ConstellationPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-64Kitty HawkCATOBAR1961 – 2003
CopaheePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-12Bogue1942 – 1946
Coral SeaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-43Midway1947 – 1990
CordovaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-39Bogue1943 – 1943
CorePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-13Bogue1942 – 1946
CorregidorPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-58CasablancaCATOBAR1943 – 1958
Courageous Royal Navy50Courageous1928 – 1939
CowpensPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-25Independence1943 – 1947
CroatanPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-14Bogue1943 – 1943
CroatanPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-25Bogue1943 – 1946
Dasher Royal NavyD37Avenger1942 – 1943
DĂ©dalo Marine espagnoleIndependence1967 – 1989
DelgadaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-40Bogue1943 – 1943
Dixmude Marine nationaleAvenger1945 – 1966
Dwight D. EisenhowerPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-69NimitzCATOBAR1977 –

Eagle Royal Navy941924 – 1942
Eagle Royal NavyR05AudaciousCATOBAR1951 – 1972
EdistoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-41Bogue1943 – 1943
Emperor Royal NavyD98Ruler1943 – 1946
Empress Royal NavyD42Ruler1943 – 1946
EnterprisePavillon de l'United States Navy United States NavyCV-6Yorktown1938 – 1947
EnterprisePavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-651961 – 2012
EssexPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-9EssexCATOBAR1942 – 1969
EsteroPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-42Bogue1943 – 1943
Fanshaw BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-70CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Fencer Royal NavyD64Attacker1943 – 1946
Foch Marine nationaleR99ClemenceauCATOBAR1963 – 2000
Formidable Royal Navy67IllustriousCATOBAR1940 – 1947
ForrestalPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-59ForrestalCATOBAR1955 – 1993
FranklinPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-13EssexCATOBAR1944 – 1947
Franklin D. RooseveltPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-42Midway1945 – 1977
Furious Royal Navy47Courageous1917 – 1945
Gambier BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-73CasablancaCATOBAR1943 – 1944
George H. W. BushPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-77NimitzCATOBAR2009 –

George WashingtonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-73NimitzCATOBAR1992 –

Gerald R. FordPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-78Gerald R. FordCATOBAR2017 –

Gilbert IslandsPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-107Commencement Bay1945 – 1955
Giuseppe Garibaldi Marina Militare551STOVL1983 –

GlacierPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-33Bogue1943 – 1943
Glorious Royal Navy77Courageous1930 – 1940
Glory Royal Navy62ColossusCATOBAR1943 – 1956
GuadalcanalPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-60CasablancaCATOBAR1943 – 1946
HamlinPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-15Bogue1942 – 1942
HancockPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-19EssexCATOBAR1944 – 1976
Harry S. TrumanPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-75NimitzCATOBAR1998 –

Hermes Royal Navy95CATOBAR / STOBAR1924 – 1942
Hermes Royal NavyR12CentaurCATOBAR / STOVL1959 – 1984
HiryĆ« Marine impĂ©riale japonaiseSTOBAR1939 – 1942
Hiyƍ Marine impĂ©riale japonaiseHiyƍSTOBAR1942 – 1944
Hoggatt BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-75CasablancaCATOBAR1944 – 1946
HollandiaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-97CasablancaCATOBAR1944 – 1947
HornetPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-8Yorktown1941 – 1942
HornetPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-12EssexCATOBAR1943 – 1970
Hƍshƍ Marine impĂ©riale japonaiseSTOBAR1922 – 1946
Hunter Royal NavyD80Attacker1943 – 1945
Ikoma Marine impĂ©riale japonaiseUnryĆ«STOBAR1944 – 1945
Illustrious Royal Navy87IllustriousCATOBAR1940 – 1954
Illustrious Royal NavyR06InvincibleSTOVL1982 – 2014
Implacable Royal NavyR86ImplacableCATOBAR1944 – 1954
Indefatigable Royal NavyR10ImplacableCATOBAR1944 – 1946
IndependencePavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-22Independence1943 – 1946
IndependencePavillon de l'United States Navy United States NavyCV-62ForrestalCATOBAR1959 – 1998
Independencia Marine argentineV-1ColossusCATOBAR1958 – 1970
Indomitable Royal Navy92IllustriousCATOBAR1941 – 1953
IntrepidPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-11EssexCATOBAR1943 – 1974
Invincible Royal NavyR05InvincibleSTOVL1980 – 2005
IzumoPavillon de la force maritime d'auto-dĂ©fense Force maritime d'autodĂ©fense japonaiseDDH-183IzumoSTOVL2015 –

JamaicaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-43Bogue1943 – 1943
John C. StennisPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-74NimitzCATOBAR1995 –

John F. KennedyPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-67Kitty HawkCATOBAR1968 – 2007
Juan Carlos I Marine espagnoleJuan Carlos ISTOVL2010 –

Jun'yƍ Marine impĂ©riale japonaiseHiyƍSTOBAR1942 – 1946
Kadashan BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-76CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Kaga Marine impĂ©riale japonaiseSTOBAR1928 – 1942
KagaPavillon de la force maritime d'auto-dĂ©fense Force maritime d'autodĂ©fense japonaiseDDH-184IzumoSTOVL2017 –

Kaiyo Marine impĂ©riale japonaiseSTOBAR1943 – 1945
Kalinin BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-68CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Karel Doorman Marine royale nĂ©erlandaiseQH1Nairana1946 – 1948
Karel Doorman Marine royale nĂ©erlandaiseR81ColossusCATOBAR1948 – 1968
Kasaan BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-69CasablancaCATOBAR1943 – 1946
KearsargePavillon de l'United States Navy United States NavyCV-33EssexCATOBAR1946 – 1970
KeweenawPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-44Bogue1943 – 1943
Khedive Royal NavyD62Ruler1943 – 1946
Kiev Marine soviétique
Marine russe
075KievVTOL1975 – 1993
Kitkun BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-71CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Kitty HawkPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-63Kitty HawkCATOBAR1961 – 2009
Kula GulfPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-108Commencement Bay1945 – 1969
KwajaleinPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-98CasablancaCATOBAR1944 – 1946
La Fayette Marine nationaleR96Independence1951 – 1963
Lake ChamplainPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-39EssexCATOBAR1945 – 1966
LangleyPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-11922 – 1938
LangleyPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-27Independence1943 – 1947
LexingtonPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-2Lexington1927 – 1942
LexingtonPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-16EssexCATOBAR1943 – 1991
LeytePavillon de l'United States Navy United States NavyCV-32EssexCATOBAR1946 – 1959
Liaoning Marine chinoise16Type 001STOBAR2012 –

Liscome BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-56CasablancaCATOBAR1943 – 1943
Long IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-1Long Island1941 – 1946
Lunga PointPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-94CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Magnificent Marine royale canadienneCVL-21MajesticCATOBAR1948 – 1956
Makassar StraitPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-91CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Makin IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-93CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Manila BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-61CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Marcus IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-77CasablancaCATOBAR1944 – 1946
MatanikauPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-101CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Melbourne Royal Australian NavyR21MajesticCATOBAR1955 – 1982
MidwayPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-41Midway1945 – 1992
Minas Gerais Marine brĂ©silienneA11Colossus1960 – 2001
MindoroPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-120Commencement Bay1945 – 1955
Minsk Marine soviétique
Marine russe
025/011KievVTOL1978 – 1993
Mission BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-59CasablancaCATOBAR1943 – 1958
MontereyPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-26Independence1943 – 1956
MundaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-104CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Nabob Royal NavyD77Bogue1943 – 1944
Nairana Royal NavyD05Nairana1943 – 1956
NassauPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-16Bogue1942 – 1946
Natoma BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-62CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Nehenta BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-74CasablancaCATOBAR1944 – 1946
NianticPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-46Bogue1943 – 1943
NimitzPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-68NimitzCATOBAR1975 –

Novorossiisk Marine soviétique
Marine russe
137KievVTOL1982 – 1993
Ocean Royal NavyR68ColossusCATOBAR1945 – 1960
Ommaney BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-79CasablancaCATOBAR1944 – 1945
OriskanyPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-34EssexCATOBAR1950 – 1975
PalauPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-122Commencement Bay1946 – 1954
Patroller Royal NavyD07Bogue1943 – 1947
PerdidoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-47Bogue1943 – 1944
Petrof BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-80CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Philippine SeaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-47EssexCATOBAR1946 – 1958
Point CruzPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-119Commencement Bay1945 – 1956
Premier Royal NavyD23Bogue1943 – 1946
Pretoria Castle Royal NavyF611943 – 1946
Prince of Wales Royal NavyR09Queen ElizabethSTOVL2019 –

Prince WilliamPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-19Bogue1943 – 1943
Prince WilliamPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-31Bogue1943 – 1946
PrincetonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-23Independence1943 – 1944
PrincetonPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-37EssexCATOBAR1945 – 1970
Príncipe de Asturias Marine espagnoleR11Príncipe de AsturiasSTOVL1988 – 2013
Puget SoundPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-113Commencement Bay1945 – 1946
Puncher Royal NavyD79Bogue1944 – 1946
Pursuer Royal NavyD73Bogue1942 – 1946
PybusPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-34Bogue1943 – 1943
Queen Royal NavyD19Bogue1943 – 1947
Queen Elizabeth Royal NavyR08Queen ElizabethSTOVL2017 –

Rajah Royal NavyD10Bogue1943 – 1947
RandolphPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-15EssexCATOBAR1944 – 1969
Ranee Royal NavyD03Bogue1943 – 1947
RangerPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-41934 – 1946
RangerPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-61ForrestalCATOBAR1957 – 1993
Ravager Royal NavyD70Bogue1943 – 1946
Reaper Royal NavyD82Bogue1944 – 1946
RendovaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-114Commencement Bay1945 – 1955
RoiPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-103CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Ronald ReaganPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-76NimitzCATOBAR2003 –

Rudyerd BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-81CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Ruler Royal NavyD72Bogue1943 – 1946
RyĆ«hƍ Marine impĂ©riale japonaise1942 – 1945
RyĆ«jƍ Marine impĂ©riale japonaise1933 – 1942
SablePavillon de l'United States Navy United States NavyIX-811943 – 1945
Saginaw BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-82CasablancaCATOBAR1944 – 1946
SaidorPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-117Commencement Bay1945 – 1947
SaipanPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-48Saipan1946 – 1965
SalamauaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-96CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Salerno BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-110Commencement Bay1945 – 1954
San JacintoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-30Independence1943 – 1947
SangamonPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-26Sangamon1942 – 1945
SanteePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-29Sangamon1942 – 1946
SĂŁo Paulo Marine brĂ©silienneA12ClemenceauCATOBAR2000 – 2017
SaratogaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-3Lexington1927 – 1946
SaratogaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-60ForrestalCATOBAR1956 – 1994
Sargent BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-83CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Savo IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-78CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Searcher Royal NavyD40Bogue1943 – 1945
Shah Royal NavyD21Bogue1943 – 1946
Shamrock BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-84CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Shandong Marine chinoise17Type 002STOBAR2019 –

Shangri-LaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-38EssexCATOBAR1944 – 1971
Shimane Maru Marine impĂ©riale japonaiseShimane Maru1945 – 1945
Shinano Marine impĂ©riale japonaise1944 – 1944
Shin'yƍ Marine impĂ©riale japonaise1943 – 1944
Shipley BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-85CasablancaCATOBAR1944 – 1946
Shƍhƍ Marine impĂ©riale japonaiseZuihƍ1941 – 1942
Shƍkaku Marine impĂ©riale japonaiseShƍkaku1941 – 1944
SiboneyPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-112Commencement Bay1945 – 1956
SicilyPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-118Commencement Bay1945 – 1954
Sitkoh BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-86CasablancaCATOBAR1944 – 1946
1950 – 1954
Slinger Royal NavyD26Bogue1943 – 1946
Smiter Royal NavyD55Bogue1944 – 1946
SolomonsPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-67CasablancaCATOBAR1943 – 1946
SƍryĆ« Marine impĂ©riale japonaise1937 – 1942
Speaker Royal NavyD90Bogue1943 – 1946
St. LoPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-63CasablancaCATOBAR1944 – 1944
Stalker Royal NavyD91Bogue1942 – 1945
Steamer BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-87CasablancaCATOBAR1944 – 1947
Striker Royal NavyD12Bogue1943 – 1946
SuwanneePavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-27Sangamon1942 – 1946
SydneyPavillon de la marine australienne Royal Australian NavyR17MajesticCATOBAR1948 – 1958
Taihƍ Marine impĂ©riale japonaise1944 – 1944
Taiyƍ Marine impĂ©riale japonaiseTaiyƍ1941 – 1944
Takanis BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-89CasablancaCATOBAR1944 – 1946
TarawaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-40EssexCATOBAR1945 – 1960
Thane Royal NavyD48Bogue1943 – 1945
Theodore RooseveltPavillon de l'United States Navy United States NavyCVN-71NimitzCATOBAR1986 –

Theseus Royal NavyR64ColossusCATOBAR1946 – 1956
Thetis BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-90CasablancaCATOBAR1944 – 1964
TiconderogaPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-14EssexCATOBAR1944 – 1973
Tracker Royal NavyD24Bogue1943 – 1946
TripoliPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-64CasablancaCATOBAR1943 – 1958
Triumph Royal NavyR16ColossusCATOBAR1946 – 1975
Trouncer Royal NavyD85Bogue1944 – 1946
Trumpeter Royal NavyD09Bogue1943 – 1946
TulagiPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-72CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Unicorn Royal NavyI721943 – 1946
1949 – 1953
UnryĆ« Marine impĂ©riale japonaiseUnryĆ«1944 – 1944
Un'yƍ Marine impĂ©riale japonaiseTaiyƍ1942 – 1944
Valley ForgePavillon de l'United States Navy United States NavyCV-45EssexCATOBAR1946 – 1970
Veinticinco de Mayo Marine argentineV-2ColossusCATOBAR1968 – 1997
Vella GulfPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-111Commencement Bay1945 – 1946
Venerable Royal NavyR63ColossusCATOBAR1945 – 1947
Vengeance Royal NavyR71ColossusCATOBAR1945 – 1952
VengeancePavillon de la marine australienne Royal Australian NavyR71ColossusCATOBAR1952 – 1955
Victorious Royal NavyR38IllustriousCATOBAR1941 – 1968
Vikramaditya Marine indienneR33KievSTOBAR2013 –

Vikrant Marine indienneR11MajesticCATOBAR / STOVL1961 – 1997
Vindex Royal NavyD15Nairana1943 – 1947
Viraat Marine indienneR22CentaurSTOVL1987 – 2017
Wake IslandPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-65CasablancaCATOBAR1943 – 1946
Warrior Marine royale canadienneR31ColossusCATOBAR1946 – 1948
Warrior Royal NavyR31ColossusCATOBAR1945 – 1946
1948 – 1958
WaspPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-71940 – 1942
WaspPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-18EssexCATOBAR1943 – 1972
White PlainsPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-66CasablancaCATOBAR1943 – 1946
WillapaPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-53Bogue1943 – 1944
Windham BayPavillon de l'United States Navy United States NavyCVE-92CasablancaCATOBAR1944 – 1959
WolverinePavillon de l'United States Navy United States NavyIX-641942 – 1945
WrightPavillon de l'United States Navy United States NavyCVL-49Saipan1947 – 1970
YorktownPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-5Yorktown1937 – 1942
YorktownPavillon de l'United States Navy United States NavyCV-10EssexCATOBAR1943 – 1970
Zuihƍ Marine impĂ©riale japonaiseZuihƍ1940 – 1944
Zuikaku Marine impĂ©riale japonaiseShƍkaku1941 – 1944

Notes et références

Notes

  1. Revendu Ă  la Royal Navy.
  2. Il n’est acceptĂ© par la RAN que le 5 fĂ©vrier 1949.
  3. Il est prĂ©vu, dans la foulĂ©e de l’entrĂ©e en service du Melbourne, que le Sydney soit dotĂ© des mĂȘmes perfectionnement, qui sont abandonnĂ©s pour des questions financiĂšres et de main-d’Ɠuvre.
  4. Pour 192 mĂštres de longueur et 24,4 de largeur.
  5. Le Sydney est transformĂ© en transport de troupes (A214) le , sert durant la guerre du ViĂȘt Nam jusqu’en 1972 avant d’ĂȘtre mis Ă  la ferraille en 1975 en CorĂ©e du Sud.
  6. Soit environ 495 millions d’euros au cours 2007. Le HMS Invincible aurait Ă©tĂ© commissionnĂ© en 1983 sous le nom d’HMAS Australia avec un groupe aĂ©ronaval Ă  base de Sea Harrier
  7. En fonction des arbitrages du futur livre blanc sur la défense remis au ministre Joel Fitzgibbon le .
  8. La Délégation générale pour l'Armement française a refusé la vente concomitante du Clemenceau, qui aurait pu servir de réserve de piÚces de rechange au São Paulo, ce qui aurait évité les vicissitudes liées à son désamiantage.
  9. La Marine royale canadienne est alors la 3e au monde aprĂšs l'US Navy et la Royal Navy.
  10. Pour 211,8 mĂštres de longueur et 24,4 de largeur.
  11. Pour une longueur de 192,2 mĂštres et une largeur de 24,38 mĂštres.
  12. Fin 1995, la France aurait proposé gratis le Clemenceau.
  13. Des appontages ont lieu sur le Melbourne.
  14. Sa construction est interrompue en 1993 Ă  70 % d'achĂšvement dans les bassins de Nikolaev.
  15. Soit seulement trois fois le prix de vente Ă  la ferraille.
  16. Pour 190 mĂštres de longueur et 22 mĂštres de largeur.
  17. Pour 196 mĂštres de longueur et 24,3 mĂštres de largeur.
  18. La classe America (anciennement LHA(R) ou LHA-6), basée sur l'USS Makin Island (LHD-8), doit remplacer à partir de 2016 la classe Tarawa. Elle embarquerait le convertible MV-22 Osprey, des hélicoptÚres et le chasseur ADAC/V F-35B.
  19. Soit 340 millions d'euros, valeur 2006.
  20. Soit 500 millions d'euros, valeur 2006.
  21. Soit 560 millions d'euros, valeur 2006.
  22. Pour 208 mĂštres de longueur, 26,5 de largeur, 6,5 mĂštres de tirant d'eau et une vitesse de 28 nƓuds (52 km/h).
  23. Un réacteur CAS-230.
  24. Le dĂ©collage devait s'effectuer sur 170 mĂštres et l'appontage sur moins de 130 mĂštres. À cet effet, le prototype du Hawker Siddeley Harrier est testĂ© sur le Foch les 13 et .
  25. Pour 213,3 mĂštres de long et 39 mĂštres de large.
  26. Bien que le Pakistan affirme en 1965 avoir coulé le Vikrant qui était en cale sÚche
  27. Pour 226,5 mĂštres de long et 48,8 mĂštres de large.
  28. Pour 244 mĂštres de longueur et 39 mĂštres de largeur.
  29. Comprenant des destroyers de classe Friesland et Holland et, parfois, un SSK de classe Walrus
  30. Comprenant les destroyers HMRS Limburg, Groningen, Drenthe et Holland ainsi que des SSK de classe Dolfjin.
  31. L’OKB-156 (ОКБ-156) de Tupolev dĂ©veloppe le bombardier embarquĂ© Tu-91 de 1950 Ă  1954, qui est abandonnĂ© en 1955.
  32. La convention de Montreux de 1936 interdit le passage de porte-avions dans le dĂ©troit des Dardanelles, d’oĂč leur dĂ©nomination.
  33. Le 3e bùtiment, le Kiev, est abandonné en cours de construction en décembre 1968.
  34. Leur design influence les porte-hĂ©licoptĂšres Jeanne d’Arc de la Marine nationale française et Vittorio Veneto de la Marina militare
  35. Soit « aigle ». Par logique et politesse face Ă  l’ennemi, les bĂątiments auraient donc portĂ© des noms d’oiseaux !
  36. L’Amiral Gorshkov sert de plate-forme d’entraünement au nouveau ADAC/V supersonique Yak-141 Freestyle.
  37. Un 5e bùtiment est approuvé en 1979 mais pas construit.
  38. À la fin des annĂ©es 1980, des manifestations anti-soviĂ©tiques dans ces villes entraĂźnement rapidement un renommage.
  39. Pour 306 mĂštres de long, 38 mĂštres de large et un pont d’envol relativement restreint de 14 700 m2.
  40. La Kongbin Tha Han Lur est reformée en 1963.
  41. Pour une longueur de 182,6 mĂštres et une largeur de 22,5 mĂštres.

Références

  1. DĂ©cret 9.006/43 du autorisant l’acquisition
  2. La vente des croiseurs ARA Moreno, ARA Rivadavia et du patrouilleur ARA Pueyrredón est décidée par décret 5.939/58 S du
  3. Pour une longueur de 212 mĂštres et une largeur de 24,4 mĂštres. Il dispose depuis 1956 d'un petit pont oblique
  4. L’Independencia n’est cependant pas en mesure de les mettre en Ɠuvre
  5. 19 900 t de dĂ©placement pour une longueur de 192 mĂštres et une largeur de 24,4 mĂštres
  6. Hector Donohue, « From Empire Defence to the Long Haul: Post-war Defence Policy and its Impact on Naval Force Structure Planning 1945-1955 », dans Papers in Australian Maritime Affairs (ISSN 1327-5658), no 1 (octobre 1996)
  7. David Hobbs, « HMAS Melbourne (II) - 25 Years On », dans The Navy (ISSN 1322-6231), vol. 69, no 4 (octobre 2007)
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  9. Lew Lind, « The Royal Australian Navy - Historic Naval Events Year by Year », (ISBN 0-7301-0071-5), Reed Books (2006)
  10. David Stevens et John Reeve, « The Navy and the Nation: the influence of the Navy on modern Australia » (ISBN 1-74114-200-8) Allen & Unwin (2005))
  11. Jusqu’à 25 millions de dollars l’an, soit environ 53 millions d’euros au cours 2007
  12. Dossier du Sea Power Centre - Australia (SPC-A) [lire en ligne]
  13. Communiqué de presse du ministre de la Défense australien du 11 août 2005 [lire en ligne]
  14. corporateName=Royal Australian Navy, « Amphibious Assault Ship (LHD) », sur www.navy.gov.au (consulté le )
  15. Dans le cadre d’une offre groupĂ©e (package), le BPE espagnol (type Juan Carlos) est retenu le pour deux unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide, plus 3 destroyers lance-missiles Aegis de type F100, les HMAS Hobart, Brisbane et Sydney dĂ©rivĂ©s de la classe Álvaro de BazĂĄn en service dans l’Armada, le tout pour environ 6 milliards d’euros
  16. « L'Australie met en service son second porte-hĂ©licoptĂšre d’assaut », sur Mer et Marine (consultĂ© le )
  17. Rachetés au Koweït en 1997
  18. Le Minas Gerais ne jauge que 20 210 tonnes Ă  pleine charge, mesure 212 mĂštres de long, 36,44 mĂštres de large et ne file que 24 nƓuds
  19. Soit 15,34 millions d’euros, cours 2006 selon l’avis no 95 de la commission des Affaires Ă©trangĂšres du SĂ©nat français du 23 novembre 2000 [lire en ligne]
  20. Richard Gimblett, « Dissension in the Ranks, Mutinies in the Royal Canadian Navy », Dalhousie University's Centre for Foreign Policy Studies [lire en ligne]
  21. En 2006, un exercice Ă  bord d'un bĂątiment amĂ©ricain impliquant 1 000 marins a validĂ© le concept d'une force expĂ©ditionnaire amphibie. Le MARCOM des Forces canadiennes « pourrait se doter d'un LHD, Ă©ventuellement Ă  pont continu, et capable de transporter et de soutenir 1 000 combattants. D'autres analystes Ă©voquent un LPD de classe San Antonio » selon Joseph Henrotin et Jean-Jacques Mercier, « La marine canadienne. Entre souverainetĂ© et opĂ©rations expĂ©ditionnaires », dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 37, mai 2008
  22. Archives de la Royal Navy [lire en ligne]
  23. You Ji, « The PLA's Blue Water Illusion: Legacies, Models and Reality », dans Council of Advanced Policy Studies Papers no 32, décembre 2001
  24. « Spain Offers Carrier Designs to Chinese », dans Jane's Defence Weekly (18 février 1995)
  25. En 1996, BazĂĄn espĂšre vendre pour 350–400 millions de dollars l’un ou l’autre de ses projets de CTOL CV (le SAC-200 de 23 000 t ou le SAC-220 de 25 000 t) qui pourraient mettre en Ɠuvre des MiG-29K. Cependant, la Chine aurait Ă©tĂ© plus encline Ă  obtenir les plans que d’acquĂ©rir un bĂątiment
  26. Ian Storey, Ian et You Ji, « China's aircraft carrier ambitions: seeking truth from rumours », dans Naval War College Review (ISSN 0028-1484), no 57, hiver 2004 [lire en ligne]
  27. « China Opts for Copter Carrier », dans Far Eastern Economic Review (13 novembre 1997)
  28. « Beijing Okays Building of Two Aircraft Carriers », dans Straits Times (27 août 1999)
  29. DĂ©pĂȘche AFP du 12 janvier 2000 « China's First Aircraft Carrier Ready for Service in 2005 »
  30. (en) « Chinese Ski Jump Spotted », sur bbc.co.uk, Strategy Page, (consulté le )
  31. Jean-Louis Promé, « Pekin collectionne les porte-avions fantÎmes ! », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
  32. Scott Cooper, « China's Aircraft Carrier Ambition » [lire en ligne]
  33. Interview du 25 octobre 2006 de Sun Laiyan, directeur gĂ©nĂ©ral du Bureau d'État de la navigation, au site Internet du gouvernement chinois, reprise par Le Quotidien du Peuple
  34. « La Chine considérera sérieusement la construction d'un porte-avions », sur xinhuanet.com, Xinhua, (consulté le )
  35. (en) « PLA Chief Confirms Vessel Is 'Under Construction' », Global Times,‎
  36. « Le premier porte-avions chinois fait ses dĂ©buts en mer », L’Express, (consultĂ© le )
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  38. Laurent Lagneau, « Le ministĂšre chinois de la DĂ©fense confirme la construction d’un second porte-avions », sur Zone Militaire, (consultĂ© le ).
  39. « La Chine officialise la construction d’un second porte-avions », sur Mer et Marine (consultĂ© le )
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  41. Military and Security Developments Involving the People's Republic of China 2020, dĂ©partement de la DĂ©fense des États-Unis, (lire en ligne), p. 44, 47
  42. (en) « People’s Daily: The Chinese Navy Needs at Least Six Aircraft Carriers », sur http://chinascope.org/, (consultĂ© le ).
  43. D’ici Ă  2020, la marine de la RĂ©publique de CorĂ©e prĂ©voit de dĂ©ployer deux ou trois flottes de rĂ©action rapide comprenant chacune un LP-X, un destroyer Aegis 1 KDX-III de 7 000 t, deux ou trois destroyers KDX-II de 5 000 t et, si possible, des frĂ©gates FFX et un ou deux sous-marins anaĂ©robies
  44. Un bùtiment de la classe Dokdo est proposé à bas prix à la Malaisie
  45. Selon divers rapports cités par le site Maritime Asia [lire en ligne]
  46. Pour une largeur de 32 mĂštres
  47. Jean-Louis PromĂ©, « L’Asie accĂšde au Porte-aĂ©ronef », dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
  48. Commissionné en juillet 2007
  49. « ëŒ€í•œëŻŒê”­ í•Žê”° : avĂšnement de la 전랔Ʞ동핚대 (1989 - 2007) », sur Le Fauteuil de Colbert,‎ (consultĂ© le ).
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  52. « Mistral: Moscou annonce un accord avec Paris pour un dĂ©dommagement »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
  53. « Kamov confirme l'achat de 46 Ka-52K pour les BPC égyptiens », sur air & cosmos, (consulté le )
  54. Le DĂ©dalo participe au dĂ©barquement sur l'Ăźle d’Alhucemas en 1925 pendant la guerre du Rif puis est coulĂ© par un avion allemand durant la guerre d’Espagne le Ă  Sagonte
  55. Limitant la charge utile des Matador
  56. L’Armada hĂ©site auparavant Ă  acquĂ©rir un dĂ©rivĂ© du HMS Invincible britannique ou du PH 75 français
  57. Selon le site Fence Check [lire en ligne]
  58. « Le porte-aéronefs Principe de Asturias fait ses adieux à la marine espagnole », sur meretmarine.com,
  59. « Le porte aeronefs Principe de Asturias fait ses adieux à la marine espagnole », sur www.meretmarine.com, (consulté le )
  60. « US Navy : quelle structure de force ? », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 34, février 2008
  61. Rapport au CongrÚs « Navy Force Structure and Shipbuilding Plans : Background and Issues for Congress » no RL32665 (12 juin 2007) [lire en ligne]
  62. Pour les PA-16, on avait prĂ©vu une longueur de 228 m, une largeur de 35 m, soit un pont d'envol de 5 600 mÂČ, une vitesse de 33 nƓuds et la capacitĂ© d’embarquer 40 appareils dans deux hangars superposĂ©s [cf. article de Jean Labayle-Couhat : « Cinquante ans d’histoire de l’aviation embarquĂ©e Ă  travers le monde — 14 novembre 1910-1960 », publiĂ© dans La Revue maritime (ISSN 0335-380X)(octobre 1960)]
  63. Étude sur la reconstitution organique et technique des forces aĂ©ro-navales françaises (mai 1945)
  64. Étude d’un plan d’armement pour les premiĂšres annĂ©es d’aprĂšs-guerre du 11 janvier 1946
  65. Philippe Masson, « La Marine française en 1946 », dans Revue d'histoire de la DeuxiÚme Guerre mondiale (ISSN 0035-2314), no 110 (avril 1978)
  66. Résolution du Conseil supérieur de la Marine du
  67. Les autorisations de programme sont approuvĂ©es par la loi no 47-1499 du 14 aoĂ»t 1947 ; la construction, confiĂ©e Ă  l’arsenal de Brest, par dĂ©cision ministĂ©rielle no 13-116 STCAN du
  68. Philippe QuĂ©rel, Marins et ocĂ©ans, t. 3 : L’échec du PA-28, premier porte-avions français aprĂšs-Guerre, Economica, coll. « Études d'histoire maritime », Paris, 1992, (ISSN 1161-8485) [lire en ligne]
  69. Hervé Coutau-Bégarie, « Le problÚme du porte-avions - Le cas français », sur stratisc.org, Institut de Stratégie Comparée, Commission Française d'Histoire Militaire, Institut d'Histoire des Conflits Contemporains (consulté le )
  70. Décision du Conseil supérieur de la Marine nationale du 27 novembre 1973
  71. Décision du Conseil supérieur de la Marine nationale du 23 septembre 1980
  72. HervĂ© Coutau-BĂ©garie, Le problĂšme du porte-avions, Économica, Lasay-les-Rideaux, 1990 (ISBN 2-7178-1949-5) [lire en ligne]
  73. Le Foch (R99) ; puis le PAN Charles de Gaulle (R91)
  74. https://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements/renouvellement_des_moyens/pourquoi_un_second_porte_avions MinistÚre de la défense-Pourquoi un second porte-avions ?
  75. Le Livre Blanc sur la DĂ©fense et la SĂ©curitĂ© nationale, publiĂ© le 17 juin 2008, prĂ©voit que la France « renforcera ses moyens de dĂ©ploiement naval et d’action amphibie Ă  l’occasion du renouvellement des bĂątiments, en se dotant de quatre bĂątiments de projection et de commandement (BPC). » Ă  l'horizon 2020 [lire en ligne]
  76. Le Livre blanc 2013 rendu public, publié le , [lire en ligne]
  77. « Discours de Florence Parly, ministre des Armées, Euronaval 2018 - Le Bourget », sur MinistÚre des Armées, (consulté le )
  78. Selon le vice-amiral Ram Dass Katari (en), A Sailor Remembers, Vikas, New-Delhi, 1982
  79. Le PNS Ghazi est perdu durant cette opération le selon Mihir K. Roy, War in the Indian Ocean, Spantech & Lancer, Hartford, 1995 (ISBN 978-1-897829-11-0)
  80. Rajat Pandit, « INS Viraat not to anchor before 2012 » dans The Times of India (17 mars 2007) [lire en ligne]
  81. Pour 273,1 mĂštres de long et 31 mĂštres de large
  82. Jean-Louis PromĂ©, « L’Inde membre du « club » !», dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 17, juillet 2006
  83. « Vikramaditya, la saga continue », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 35, mars 2008
  84. Pour 252 mĂštres de long et 58 mĂštres de large
  85. Arun Prakash, « India’s Quest for an Indigenous Aircraft Carrier », dans Rusi Defense Systems vol. 9 no 1, Ă©tĂ© 2006 [lire en ligne]
  86. Pour une longueur de 174 mĂštres et une largeur de 30,5 mĂštres
  87. Joseph Henrotin, « La Marina Militare aurait-elle eu raison trop tÎt ? », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 21, décembre 2006
  88. L’Osumi, le Shimokita et le Kunisaki, respectivement commissionnĂ©s en 1998, 2002 et 2003 sont pudiquement dĂ©nommĂ©s LST
  89. Nicolas Laffont, « Chine et Japon: la guerre des porte-avions », sur 45e Nord, (consulté le )
  90. Les Forces d'autodéfense (JSDF) japonaises, créées en juillet 1954, sont purement défensives
  91. Ils possĂšdent deux LCAC dans leur radier
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Voir aussi

Bibliographie

Articles de référence

  • Nathalie Vergeron et al, « Porte-avions, porte-aĂ©ronefs et bĂątiments amphibies Ă  pont continu dans le monde », dans DĂ©fense & SĂ©curitĂ© Internationale (ISSN 1772-788X), no 35,

Livres

  • Alexandre Scheldon-Duplaix, Histoire mondiale des porte-avions : des origines Ă  nos jours, Boulogne-Billancourt, ETAI, , 223 p. (ISBN 978-2-726-88663-2 et 978-2-726-88663-2, OCLC 421339445, lire en ligne)
    Ouvrage de référence.
  • Alain Pelletier, Les Aigles des mers : histoire mondiale des avions embarquĂ©s depuis 1910, ETAI, Boulogne-Billancourt, 2006 (ISBN 2-7268-9471-2)
    Ouvrage de référence.
  • Bernard PrĂ©zelin, Flottes de combat 2006, Éditions maritimes et d'outre-mer, Rennes, 2005 (ISBN 978-2-7373-3879-3)
    Ouvrage de référence sur les navires français.

Articles connexes

Liens externes

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