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Kamov Ka-25

Le Kamov Ka-25 (code OTAN Hormone) était un hélicoptère naval à rotors coaxiaux contrarotatifs du constructeur soviétique Kamov.

Kamov Ka-25
Image illustrative de l’article Kamov Ka-25
Un Kamov Ka-25PL aux couleurs de l'aviation navale soviétique au Musée de la Grande Guerre patriotique de Moscou.

Rôle Hélicoptère de reconnaissance maritime et de lutte ASM
Constructeur Kamov
Premier vol 26 avril 1963
Mise en service 1965
Date de retrait Après la chute de l'URSS
Nombre construit 460
Équipage
2 + 12 passagers
Motorisation
Moteur Glouchenkov GTD-3F
Nombre 2
Type Turbine
Puissance unitaire 900 ch
Nombre de pales 2 × 3
Dimensions
Diamètre du rotor 15,74 m
Longueur 9,75 m
Hauteur 5,37 m
Masses
À vide 4 765 kg
Charge utile 2 500 kg
Maximale 12 600 kg
Performances
Vitesse de croisière 195 km/h
Vitesse maximale 220 km/h
Plafond 3 500 m
Distance franchissable 450 km

Historique

Un Ka-25 à bord du croiseur Frunzé en 1987.

Au début des années 1960, la Marine soviétique exprima son besoin en hélicoptères navals embarqués pour les missions de reconnaissance et de lutte anti-sous-marine.

Le bureau d'études (OKB) Kamov réalisa le prototype Kamov Ka-20 (en) (code OTAN Harp) qui fut présenté pour la première fois en public en 1961 lors du salon aéronautique de Touchino.

Le Ka-25 fut construit à environ 460 exemplaires jusqu’à entre 1972[1] et 1975[2] selon les sources.

Il fut remplacé par le Kamov Ka-27.

Versions

Ka-25PL et Ka-25BSh Hormone-A : Hélicoptère de lutte anti-sous-marine équipé d'un radar de surveillance Short Horn, de bouées sonar et d'un détecteur d'anomalie magnétique (MAD) tracté. Son armement consistait en torpilles de différents types. En outre, il pouvait théoriquement larguer une charge de profondeur conventionnelle, ou pour la version Ka-25PLYu, nucléaire. Cette version a été développé à la suite d'un décret du Conseil des ministres de l'URSS du ; il s'agissait du premier hélicoptère au monde équipé d'une arme nucléaire tactique, la bombe 8F59[3].

Ka-25Ts Hormone-B : Cette version n'était pas armée hormis un radar "Uspekh-2A" et une liaison de données Kobalt-2 et devait servir, en tant que poste d'observation avancé, à guider vers leurs cibles les missiles de croisière embarqués SS-N-3B, SS-N-12, SS-N-19 et SS-N-22.

Ka-25PS Hormone-C : Transport et recherche et sauvetage (SAR), non armé.

Ka-25BshZ : Version équipées pour le dragage de mines marines.

Ka-25K - Grue volante civile avec un poste d'observation en pointe avant pour un deuxième pilote chargé de surveiller les opérations de chargement/déchargement à l'élingue. Exemplaire unique présenté en 1967 au salon du Bourget.

Utilisateurs

Utilisateurs du Ka-25
Un grand nombre de Ka-25BSh Hormone - A étaient stationnés depuis les années 1960 sur les porte-hélicoptères de classe Moskva, les porte-avions classe Kiev et les croiseurs des classes Kresta et Kara (un chacun). En outre, le Ka-25 opérait à partir de bases aéronavales à terre. Sur les navires de la Marine soviétique, il fut remplacé par la suite par les Kamov Ka-29 / 32 Helix. En 1999, 40 était en réserve dont 20 pour le dragage[7].

Notes et références

  1. Clément Houbre et Aymeric Lopez, « Kamov Ka-25 », sur Étoile Rouge, (consulté le ).
  2. (en) « Ka-20 Harp / Ka-25 Hormone », sur globalsecurity.org, (consulté le ).
  3. (en) « Tactical Nuclear Weapons Inventory », sur GlobalSecurity.org, (consulté le ).
  4. Bernard Prézelin, Flottes de combat 2000, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 187 p. (ISBN 978-2737324055), p. 1063.
  5. (en) International Institute for Strategic Studies, James Hackett (dir.), The Military Balance 2019, Londres, Routledge (ISBN 1857439880).
  6. Jean Labayle-Couhat, Flottes de combat 1986, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 890 p., p. 475.
  7. Bernard Prézelin, Flottes de combat 2000, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 1121 p. (ISBN 978-2737324055), p. 851.
  8. Jean Labayle-Couhat, Flottes de combat 1986, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 890 p., p. 681.
  9. « World Air Force 1987 pg. 91 », flightglobal.com (consulté le ).
  10. Bernard Prézelin, Flottes de combat 2008, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 1242 p. (ISBN 978-2737343247), p. 1063.
  11. Bernard Prézelin, Flottes de combat 2000, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 1121 p. (ISBN 978-2737324055), p. 1063.
  12. Jean Labayle-Couhat, Flottes de combat 1986, Éditions maritimes & d’outre-mer, , 890 p., p. 856.

Liens externes

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