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Classe Kara

Le Projet 1134B Berkut-b, classification OTAN « Kara », était une classe de croiseurs lance-missiles (la marine russe les a reclassés en tant que destroyers) construite dans les années 1970 pour la Marine soviétique. Les sept croiseurs lance-missiles de la classe Kara étaient des bâtiments assez polyvalents, destinés à succéder aux Kresta. Après la chute de l'URSS les bateaux restants ont été transférés à la marine russe.

Classe Kara
Image illustrative de l'article Classe Kara
Navire de la classe Kara
Projet 1134B
Caractéristiques techniques
Type croiseur lance-missiles
Longueur 173 m
Maître-bau 18.5 m
Tirant d'eau 5.32 m
Déplacement 8 200 tonnes
Port en lourd 9 700 tonnes (à pleine charge)
Propulsion 4 Turbines à Gaz entrainant 2 Hélices
Puissance 120 000hp /88000MW
Vitesse 34 nœuds
Caractéristiques militaires
Aéronefs 1 Ka-25
Rayon d’action 9 000 milles marins à 18 nœuds
Autres caractéristiques
Équipage 380
Histoire
Constructeurs 61 Kommounard Nikolaïev
A servi dans Marine soviétique
Marine russe
Commanditaire Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique
Période de
construction
1968 - 1976
Période de service 1971 - actuel
Navires construits 7
Navires en activité 1
Navires désarmés 1
Navires démolis 3
Navires retirés du service 2

Caractéristiques techniques

Les turbines à gaz combinées aux moteurs diesels étaient un ensemble plus silencieux et générant moins de vibrations que sur les Kresta.

Armements

Ils avaient une capacité anti-navire tactique avec leurs missiles SSN-14 à charge classique ou nucléaire, une bonne capacité de lutte antiaérienne à courte portée avec leurs deux rampes lance-missiles SA-N-3 et SA-N-4, (72 et 40 missiles), leurs 4 lance-roquettes RBU 6000 et 4000 (144 et 60 projectiles) et leurs tubes lance-torpilles.

Une plateforme pour accueillir un hélicoptère ASM Kamov Ka-25 "Hormone" est située sur le pont arrière.

Rôle

Les navires de classe Kara sont conçus pour effectuer trois missions différentes : lutte anti-sous-marine, lutte antiaérienne et lutte anti-navire.

ils sont ainsi de prime abord prévus pour agir comme navire amiral au sein d'un groupe chargé de trouver et détruire les sous-marins d'attaque de l'OTAN menaçant l'URSS. De même, leur emploi dans la Marine Soviétique prévoit d'assurer une escorte anti-sous-marine aux unités de haute valeur du groupe de combat.

Dans un second temps, ces croiseurs sont destinés à appuyer les unités de classe Kresta et classe Kachine en matière de défense anti-aérienne.

La troisième mission est probablement la moins importante, car d'autres unités majeures au moment de la conception de cette classe pouvaient aussi tenir ce rôle, à savoir les éléments de Moskva, Kiev et de Kirov, qui étaient mieux équipés en missiles anti-navires.

[style à revoir]

Unité de la classe

Les unités de la classe Kara étaient affectée à la flotte du Pacifique pour le Nikolaïev, le Otchakov, le Petropavlovsk et le Tachkent ; et à la flotte de la mer Noire pour les trois dernières, le Kertch, l'Azov et le Tallinn avant la chute de l'URSS.

L'Azov a été modifié pour tester les nouveaux missiles SA-N-6 antiaériens.

En 2000, le Kertch reprend du service dans la flotte de la mer Noire en tant que navire amiral après avoir passé 10 années sans naviguer.

Classe Kara - Projet 1134B
Nom Chantier naval Mise en chantier Lancement Mise en service Commentaire
Nikolaïev Chantiers de Nikolaïev Vendu à l'Inde en 1994
Otchakov Chantiers de Nikolaïev 1970 1972 1975 Désarmée en 2008. Coulé volontairement le 5 mars 2014 pour bloquer l’accès du lac Donouzlav, pour la prise de la base navale sud de la marine ukrainienne[1]
Kertch Chantiers de Nikolaïev En réserve de 1991 à 2000 puis remis en service. Endommagé par un incendie le 4 novembre 2015. Remorqué vers chantier de démolition le 24 avril 2020.
Azov Chantiers de Nikolaïev Modifié pour les tests du missile SA-N-6
Petropavlovsk Chantiers de Nikolaïev Mis en réserve en 1999
Tachkent Chantiers de Nikolaïev Démantelé en 1994
Tallinn Chantiers de Nikolaïev Mis en réserve en 1990 et renommé Vladivostok.

Notes et références

  1. Nicolas Gros-Verheyde, « Touché, coulé, bloqué. Le génie naval russe frappe », sur Bruxelles2, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

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