Royal Australian Navy
La Royal Australian Navy ou RAN est la composante maritime des forces armées australiennes.
Royal Australian Navy | |
Pavillon de la marine royale australienne | |
Création | 1901 |
---|---|
Pays | Australie |
Type | Marine militaire |
Effectif | 13 500 |
Fait partie de | Australian Defence Force |
Composée de | Surface Fleet, Amphibious Warfare Forces and Afloat Support Force, Fleet Air Arm, Submarine Force, Mine Warfare and Clearance Diving Team, Australian Patrol Boat Group, Royal Australian Navy Hydrographic Service |
Garnison | Canberra |
Anniversaire | 1er juillet |
Ăquipement | LHD, destroyers, frĂ©gates, corvettes, patrouilleurs, sous-marins, LST, aĂ©ronefs etc |
Commandant | Rear admiral Mark Hammond |
Commandant historique | Vice admiral William Rooke Creswell |
Colonel en chef | Vice admiral Micheal Joseph Noonan |
Histoire de la Royal Australian Navy
CrĂ©Ă©e en 1911, aprĂšs la crĂ©ation de la fĂ©dĂ©ration australienne, elle a connu pour la premiĂšre fois la guerre lors de la PremiĂšre Guerre mondiale. Entre les deux guerres, sa taille varia plus ou moins en fonction de la situation financiĂšre du pays, et Ă©tait plus petite qu'en 1914 au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs, elle intervint en CorĂ©e, au ViĂȘt Nam, et dans d'autres petits conflits. Aujourd'hui, la marine australienne reprĂ©sente une petite force moderne.
Stratégie
AlliĂ©e de l'US Navy dans le Pacifique Sud, la marine royale australienne a accĂ©dĂ© au rang de marine rĂ©gionale aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, la 9e du monde en 2008. Les dĂ©bats stratĂ©giques actuels montrent une volontĂ© de coopĂ©ration avec les marines nĂ©o-zĂ©landaise, amĂ©ricaine et singapourienne, notamment au travers des exercices RIMPAC et du projet de mettre en Ćuvre avec la marine indonĂ©sienne un « pool » commun de drones de surveillance maritime. Par ailleurs est prise en compte la perception d'une menace venant de la marine de lâarmĂ©e populaire de libĂ©ration. Dans le cadre de la sa politique des deux ocĂ©ans, la RAN dispose de deux bases principales, la base navale de Stirling (base navale de l'ouest) et la base navale de Kuttabul (base navale de l'est) et est dĂ©jĂ trĂšs active au nord (Timor oriental) comme au nord-est (Ăźles Salomon), voire outre-mer (Irak, Afghanistan, etc). Au-delĂ , le pays, qui bĂ©nĂ©ficie d'un assez large consensus politique sur le dĂ©veloppement de ses forces armĂ©es pourrait adopter une posture plus expĂ©ditionnaire, permise par la construction des deux[1], voire trois LHD de classe Canberra[2] - [3].
L'Australian Strategic Policy Institute a étudié 3 scénarios quant au futur de la RAN. Dans la premiÚre option, la RAN n'a pas besoin (ou ne veut pas) se hisser au niveau des puissances économiques et militaires émergentes de la région Asie-Pacifique. Ses capacités de combat de haute intensité seraient obérées par l'absence de destroyers anti-aériens et sa mission se limiterait à un rÎle régional ou des opérations multinationales de maintien de la paix, de stabilisation ou d'aide humanitaire, avec pour conséquence une position dégradée au sein de l'ANZUS, voire le confinement dans le rÎle de supplétif de l'US Navy. Dans la seconde option, la RAN est capable de combattre à proximité de ses cÎtes une marine d'égale puissance à condition d'acquérir une force de dissuasion crédible basée sur 12 sous-marins, des frégates avec capacités anti-aériennes et ASM et notamment des hélicoptÚres munis de sonars remorqués, de radar trans-horizon et de missiles antinavires. Dans la troisiÚme option, les voies maritimes australiennes sont sécurisées par la mise en place de 2 task groups supplémentaires (à base d'un destroyer anti-aérien, d'au moins 2 frégates et de nouveaux hélicoptÚres), ainsi que de 4 avions de patrouille maritime et d'un pétrolier-ravitailleur[4].
Le Livre blanc sur la Défense 2009, publié le , semble avoir choisi un compromis entre les deux derniers scénarios. Ainsi, il propose à l'horizon 2030 un développement significatif de la RAN comprenant le remplacement de la classe Collins par 12 sous-marins, le remplacement des 8 frégates de classe Anzac par 8 bùtiments à capacité ASM, la mise en service de 20 corvettes, le remplacement de son pétrolier-ravitailleur, l'achat d'un navire de transport, de 6 embarcations de débarquement, de 24 hélicoptÚres (apparemment ASM, dont 8 seraient embarqués) et de 8 avions de patrouille maritime complétés par 7 drones HALE. La construction des 3 destroyers de classe Hobart et des 2 LHD de classe Canberra est confirmée[5].
Organisation actuelle
La marine, aprÚs avoir longtemps eu un quartier-général autonome, dépend depuis 1996 d'un état-major commun aux forces australiennes qui est depuis 2004 le Quartier général australien des forces armées opérationnelles.
Bases de la marine
Les tableaux ci-dessous donnent la liste des différentes bases, actuelles ou anciennes, de la Royal Australian Navy.
Nom | Type | Lieu | PĂ©riode | Notes |
---|---|---|---|---|
Fleet Base East | Base, DĂ©pĂŽt | Sydney | 1943 - En service | Principale base de la cĂŽte est |
Fleet Base West | Base, DĂ©pĂŽt | Garden Island | 1978 - En service | Principale base de la cĂŽte ouest, base de sous-marins |
HMAS Albatross | Base de l'aéronavale | Nowra | 1948 - En service | |
HMAS Cairns | Base | Cairns | 1974 - En service | Patrouilleurs, navires hydrographiques et petits navires de guerre |
HMAS Cerberus | Centre d'entrainement | Crib Point (en) | 1912 - 1921 1921 - En service |
Anciennement situé à Williamstown (Victoria) |
HMAS Coonawarra | Base | Darwin | 1970 - En service | Ancien centre de transmission, actuellement base de patrouilleurs |
HMAS Creswell | Centre d'entrainement | Baie de Jervis | 1958 - En service | SiĂšge du Royal Australian Naval College |
HMAS Harman | Centre de communications | Canberra | 1943 - En service | Sert de centre de communications aux trois armes |
HMAS Penguin | DépÎt, Centre d'entrainement spécialisé |
Balmoral | 1913 - 1942 1943 - En service |
SiĂšge de l'hĂŽpital naval de Balmoral |
HMAS Waterhen | Base | Waverton (en) | 1962 - En service | Base des services anti-mines de la marine |
HMAS Watson | Centre d'entrainement | Sydney | 1945 - En service | |
Flotte
Navires
La marine royale exploite une flotte de 12 navires de surface, 6 sous-marins, 3 LST, 14 patrouilleurs, 2 bĂątiments de soutien. Avec un tonnage dĂ©passant les 110 000 tonnes, elle est lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă la marine de la RĂ©publique de Singapour ou la marine royale thaĂŻlandaise mais plus petite que les marines chinoise, indienne ou japonaise. En termes de capacitĂ©s, la RAN est une marine moyenne avec des frĂ©gates comme bĂątiments de 1er rang. L'absence de porte-avions (et de navires d'escorte d'un groupe aĂ©ronaval) rĂ©duit la palette d'opĂ©rations Ă laquelle elle peut prĂ©tendre. Par ailleurs, dans une rĂ©gion oĂč la possession de sous-marins diĂ©sel-Ă©lectriques, voire de SNA est la norme, la RAN accuse un retard en matiĂšre de lutte anti-sous-marine, notamment hĂ©liportĂ©e[4].
Les porte-aéronefs australiens
De 1928 Ă 1933, lâAustralie dispose dâun transport d'hydravions indigĂšne, lâHMAS Albatross, revendu ensuite Ă la Royal Navy. Durant la guerre du Pacifique, câest la Royal Navy qui fournit lâessentiel des bĂątiments de combat Ă lâex-marine coloniale. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour quâun rapport du comitĂ© de dĂ©fense recommande Ă la Royal Australian Navy (RAN) de sâarticuler autour de task-forces comprenant jusquâĂ 3 porte-avions (2 en service et 1 en rĂ©serve)[6]. En juin 1947, des considĂ©rations budgĂ©taires rĂ©duisent Ă deux les bĂątiments achetĂ©s pour 2,75 millions de livres : lâHMS Terrible et son sister-ship de classe Majestic lâHMS Majestic[7]. Plus avancĂ© en construction, le Terrible est terminĂ© sans modifications et mis en service le . Cependant il nâest acceptĂ© par la RAN que le , sous le nom dâHMAS Sydney tandis que le Majestic ne lâest que le sous le nom dâHMAS Melbourne et qui est dotĂ© dâun pont oblique Ă 5° et dâune catapulte. Il avait Ă©tĂ© prĂ©vu, dans la foulĂ©e de lâentrĂ©e en service du Melbourne, que le Sydney soit dotĂ© des mĂȘmes perfectionnement, qui furent abandonnĂ©s pour des questions financiĂšres et de compĂ©tences techniques.
Le Sydney de 15 740 tonnes, pour 192 mĂštres de longueur et 24,4 de largeur, embarque Ă lâorigine 2 escadrons de Firefly (le 816 Squadron) et de Sea Fury (le 805 Squadron) de la Fleet Air Arm, qui seront complĂ©tĂ©s par dâautres aĂ©ronefs lors dâexercices au Royaume-Uni de juillet Ă dĂ©cembre 1950 puis dans les eaux australiennes de janvier Ă septembre 1951. Ă partir de cette date, le navire remplace le HMS Glory pour supplĂ©er les forces de lâONU dĂ©ployĂ©es durant la guerre de CorĂ©e. Il sâacquitte de sept patrouilles durant 64 jours de mer, dont plusieurs au combat. Notamment, la seconde, du 18 au , qui totalise 389 sorties, 96 280 tirs de munitions et 1 472 de roquettes, et le largage de 43 tonnes de bombes[7]. On retrouve le Sydney au large des Ăźles Montebello, en Australie occidentale, pour surveiller le 1er essai nuclĂ©aire britannique (opĂ©ration Hurricane), le . Le , il transfĂšre son aviation embarquĂ©e sur le Melbourne, et est confinĂ© Ă lâentraĂźnement, rĂŽle dĂ©volu jusquâalors au HMAS Vengeance louĂ© Ă la Royal Navy de 1952 Ă 1955, puis est placĂ© en rĂ©serve le . Le Sydney est transformĂ© en transport de troupes (A214) le , sert durant la guerre du ViĂȘt Nam jusquâen 1972 avant dâĂȘtre dĂ©moli en 1975 en CorĂ©e du Sud[8].
DĂ©sormais navire amiral, le Melbourne dispose de 8 chasseurs Sea Venom, de 16 Gannet de lutte anti-sous-marine (ASM) Ă ailes fixes et jusquâĂ 2 hĂ©licoptĂšres Sycamore. En prĂ©vision de son obsolescence Ă la fin des annĂ©es 1950, la RAN envisage lâachat dâappareils français et italiens[9] voire dâun nouveau porte-avions (le HMS Albion (en) ou un navire amĂ©ricain de la classe Essex[10]). Finalement, en 1959, il est dĂ©cidĂ© que le Melbourne devienne un porte-hĂ©licoptĂšre Ă lâissue de sa modernisation de 1963 avec 27 Wessex remplaçant les avions. AprĂšs une nouvelle rĂ©novation du au sont embarquĂ©s jusquâen 1972 4 (puis 8) chasseurs-bombardiers A-4G Skyhawk, 6 Tracker et 10 hĂ©licoptĂšres ASM Wessex, (puis 10 Sea King). Le remplacement du Melbourne refait rĂ©guliĂšrement surface en raison des coĂ»ts de maintenance du navire (jusquâĂ 25 millions de dollars lâan, soit environ 53 millions dâeuros au cours 2007), avec les offres ou projets dâacquisition de lâHMS Hermes en 1966, dâun STOVL CV de 1977 Ă 1981 (un LHD Iwo Jima modifiĂ©, un exemplaire du Giuseppe Garibaldi ou du futur PrĂncipe de Asturias) puis du HMS Invincible, bradĂ© Ă 285 millions de dollars en 1981 (Soit environ 495 millions dâeuros au cours 2007). LâInvincible aurait Ă©tĂ© mis en service en 1983 sous le nom dâHMAS Australia avec un groupe aĂ©ronaval Ă base de Sea Harrier. AprĂšs deux autres modernisations de novembre 1972 Ă juillet 1973 puis en 1978 (pour le faire durer jusquâen 1985), le porte-avions est finalement retirĂ© du service le et le , le gouvernement annonce que le Melbourne ne serait pas remplacĂ©. Durant sa carriĂšre, ce dernier est dĂ©ployĂ© hors-Australie Ă 35 occasions, fait escale dans 22 pays mais perd ou endommage une trentaine dâavions, heurte et coule 2 bĂątiments dâescorte : les destroyers HMAS Voyager, le (82 morts) puis lâUSS Frank E. Evans le (74 morts)[11]. DĂšs lors, la RAN glisse du rang de 1re marine de lâocĂ©an Pacifique au 6e jusquâen aoĂ»t 2005 date Ă laquelle est lancĂ© lâAmphibious Ship Program dâacquisition de 2 LHD[12]. Ceux unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide, dĂ©rivĂ© du Juan Carlos I espagnol sont utilisĂ©s comme porte-hĂ©licoptĂšres d'assault avec une vingtaine d'appareil pouvant ĂȘtre embarquĂ©s mais la possibilitĂ© d'acquĂ©rir des avions F-35B a finalement Ă©tĂ© repoussĂ©e en car les coĂ»ts d'adaptation Ă©taient trĂšs Ă©levĂ©s, 4.4 milliards US$ pour l'achat de 24 F-35B Ă 185 Millions US$ l'unitĂ© et le gain opĂ©rationnel obtenu auraient Ă©tĂ© trĂšs limitĂ©s Ă cause du petit parc d'avions qui auraient Ă©tĂ© embarquĂ©s probablement moins d'une dizaine par unitĂ©[13] - [14] - [15].
Sous-marins
La marine royale australienne dispose depuis les annĂ©es 1990 de six anaĂ©robies de la classe Collins. En 2009, la marine manque de personnel qualifiĂ© et seuls trois pourraient ĂȘtre envoyĂ©s en mission[16]. Le remplacement de la classe Collins est prĂ©vu pour 2025. Dans le cadre du renforcement de ses forces navales, le pays souhaite acquĂ©rir 12 nouveaux bĂątiments[17]. Le , l'Australie annonce avoir choisi la classe Attack du programme Barracuda[18] - [19] - [20].
En septembre 2021, l'Australie annule le programme, au profit de l'acquisition de SNA américains comme suite de l'accord AUKUS[21].
AĂ©ronefs
Les aéronefs de l'aéronautique navale australienne sont exploités par la Fleet Air Arm, sous le commandement de la Navy Aviation Force. En 2008, elle est uniquement composée d'hélicoptÚres, répartis en 4 escadrons. La plupart des bùtiments les plus lourds sont capables d'emporter ces appareils, essentiellement des Sikorsky S-70B Seahawk sur les frégates et des Westland WS-61 Mk 50 Sea King sur les navires de 2e rang (ces derniÚres retiré du service le [22]). La Fleet Air Arm et la Navy Aviation Force sont toutes deux stationnées sur la base navale d'Albatross en Nouvelle-Galles du Sud.
AĂ©ronefs | Type | Nombre |
---|---|---|
Sikorsky S-70B Seahawk | HĂ©licoptĂšre ASM | 16 |
Westland WS-61 Mk 50 Sea King | HĂ©licoptĂšre de transport | 6 |
MRH90 | HĂ©licoptĂšre de transport | 2[23] |
Eurocopter AS-350B Ăcureuil | HĂ©licoptĂšre de transport | 13 |
Agusta A.109E | HĂ©licoptĂšre de transport | 3 |
Références
- Dans le cadre dâune offre groupĂ©e (package), le LHD espagnol (de type Juan Carlos) est retenu le 20 juin 2007 pour 2 unitĂ©s, les HMAS Canberra et Adelaide. Sont Ă©galement commandĂ©s 3 destroyers dotĂ©s de lance-missiles Aegis de type F100, les HMAS Hobart, Brisbane et Sydney dĂ©rivĂ©s des frĂ©gates Ălvaro de BazĂĄn en service dans lâArmada espagnole, le tout pour environ 6 milliards dâeuros
- à la suite de l'annonce de la rédaction d'un Livre blanc le 25 février 2008, la RAN a plaidé dans un document interne en partie publié par la presse pour un 3e bùtiment de classe Canberra apte à déployer des F-35B, selon (fr)« Marine : une liste à 4 milliards », dans Défense et sécurité internationale (ISSN 1772-788X), no 37 (mai 2008)
- Jean-Jacques Mercier, « Marine australienne : le tournant de la puissance », DĂ©fense et SĂ©curitĂ© internationale, no 4 (Hors-sĂ©rie),â , p. 47 (ISSN 1772-788X)
- (en) Mark Thomson et Andrew Davies, « Strategic choices: Defending Australia in the 21st century », Strategic Insights, no 45,â (ISSN 1449-3993, lire en ligne)
- (en) Mark Dodd, « Navy the winner in force boost as white paper delivers revolution », The Australian,â (lire en ligne)
- Hector Donohue, « From Empire Defence to the Long Haul: Post-war Defence Policy and its Impact on Naval Force Structure Planning 1945-1955 », dans Papers in Australian Maritime Affairs (ISSN 1327-5658), no 1 (octobre 1996)
- David Hobbs, « HMAS Melbourne (II) - 25 Years On », dans The Navy (ISSN 1322-6231), vol. 69, no 4 (octobre 2007)
- Dossier du Sea Power Centre - Australia (SPC-A) [lire en ligne]
- Lew Lind, « The Royal Australian Navy - Historic Naval Events Year by Year », (ISBN 0-7301-0071-5), Reed Books (2006)
- David Stevens et John Reeve, « The Navy and the Nation: the influence of the Navy on modern Australia » (ISBN 1-74114-200-8) Allen & Unwin (2005))
- Dossier du Sea Power Centre - Australia (SPC-A) [lire en ligne]
- Communiqué de presse du ministre de la Défense australien du 11 août 2005 [lire en ligne]
- « LâAustralie abandonne le F-35B ! », sur psk.blog.24heures.ch (consultĂ© le )
- (en) « Australia Abandons Proposal To Order F-35B », sur aviationweek.com (consulté le )
- (en-US) « PM's floating fighter jet plan quietly sunk by Defence », sur Financial Review, https://plus.google.com/117110503471959828934 (consulté le )
- « Le blues des sous-mariniers », Les nouvelles Calédoniennes,
- « Sous-marins vendus par DCNS Ă lâAustralie : les coulisses dâun contrat « historique » », sur lemonde.fr, (consultĂ© le )
- « Comment la France est parvenue à vendre 12 sous-marins à l'Australie », sur lepoint.fr, (consulté le )
- « Quatre questions sur le contrat de 34,5 milliards d'euros remporté par DCNS en Australie », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
- (en) « Australia to get nuclear-powered submarines, will scrap $90b program to build French-designed subs », sur abc.net.au, (consulté le ).
- GĂ©rard Gaudin, « En attendant le NH-90 », Air et Cosmos, no 2316,â , p. 9 (ISSN 1240-3113)
- 8 Ă terme