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Agusta A.109

L’Agusta A.109 est un hélicoptère bimoteur léger polyvalent à usage civil et militaire italien. Depuis le rapprochement entre Agusta et Westland, il est baptisé AW109.

AW109
Image illustrative de l’article Agusta A.109
Un Agusta A109K2 de la REGA.

Rôle Hélicoptère polyvalent
Constructeur Agusta
Premier vol
Mise en service 1976
Date de retrait Toujours en service
Coût unitaire 6,3 millions de dollars[1]
Équipage
1-2 pilotes/7-6 passagers
Motorisation
Moteur Pratt & Whitney Canada PW206C
Nombre 2
Type Turbine
Puissance unitaire 640 ch
Nombre de pales 4
Dimensions
Image illustrative de l’article Agusta A.109
Diamètre du rotor 11,00 m
Longueur 11,57 m
Hauteur 3,50 m
Masses
Ă€ vide 1 590 kg
Carburant 605/835 kg
Maximale 3 000 kg
Performances
Vitesse de croisière 285 km/h
Vitesse maximale 311 km/h
Plafond 5 975 m
Plafond avec effet de sol 5 054 m
Vitesse ascensionnelle 588 m/min
Distance franchissable 932 km
Avionique
King Silvercrown ou Collins Proline II, pack avionics IFR pour un ou deux pilotes. Autopilot duplex 3 axes avec flightdirector

Les versions disponibles sont AW109 Power (civil et militaire), AW109 GrandNew, AW109 Trekker et AW109LUH (militaire).

Origine

C’est en 1965 que le constructeur italien Agusta lança une vaste Ă©tude pour dĂ©terminer les besoins du marchĂ© civil en matière d’hĂ©licoptères. Cette Ă©tude dĂ©boucha sur le dĂ©veloppement de l'A.109, un hĂ©licoptère de transport civil lĂ©ger monomoteur autour d’une turbine TurbomĂ©ca Astazou XII de 740 chevaux. RĂ©alisant que le marchĂ© Ă©tait nettement plus favorable Ă  une version bimoteur, l’appareil fut modifiĂ© en 1967 pour recevoir deux turbines Allison 250-C14, devenant A.109A. La version militaire A.109B fut rapidement abandonnĂ©e, Paolo Bellavita et Bruno Lovera se concentrant sur une version civile pour huit passagers baptisĂ©e Hirundo (Hirondelle). Cet appareil se prĂ©sentait comme une machine compacte Ă  la configuration classique, avec un rotor quadripale et un fuselage soigneusement profilĂ© comportant une robuste coque ventrale en nid d’abeille et des panneaux latĂ©raux en alliage lĂ©ger. AmĂ©nagĂ© pour deux pilotes et six passagers se partageant deux banquettes, suivis d’un compartiment Ă  bagages, la cabine est suivie d’une section rigide comportant deux rĂ©servoirs d’une capacitĂ© totale de 550 litres et, Ă  la base, le logement du train d’atterrissage principal, escamotable.

Le premier vol eut lieu à Cascina Costa le avec Ottorino Lancia et Paolo Bellavita aux commandes. La mise au point de l’appareil fut longue et laborieuse. Accidenté, le premier prototype fut remplacé par un second courant 1972, rejoint par un troisième en version militaire en 1973 et un quatrième (civil), tandis qu’une cinquième cellule était affectée aux essais statiques. Le premier appareil de série prit l’air en seulement. La certification VFR fut obtenue le , juste avant l’ouverture du 31e Salon du Bourget, suivie deux jours plus tard de la certification américaine, et les livraisons commencèrent début 1976. Le la certification IFR avec un seul pilote était obtenue.

La désignation Hirundo fut rapidement abandonnée, probablement en raison d’une consonance japonaise.

Cet appareil qui venait se placer entre l’Agusta-Bell AB.206 et le Bell 212 devint rapidement un succès commercial, son utilisation s’étendant au transport sanitaire et aux missions SAR. En 1975 fut également relancée l’idée d’une version militaire et l'Aviazione Leggera dell'Esercito commanda cinq exemplaires [EI-851/855] pour soutenir le constructeur et participer au développement de cette version. Deux exemplaires livrés en 1977 furent équipés de missiles Hughes M65 puis de missiles anti-char TOW. À partir de ces essais furent développées plusieurs versions militaires qui connurent un certain succès à l’exportation.

Production

Le les livraisons se montaient Ă  621 appareils, soit 513 civils et 108 militaires. Ă€ noter que les fuselages sont construits en Pologne par l’usine PZL-Ĺšwidnik.

Les versions

  • A.109A : première version civile, qui se distingue des prototypes par une dĂ©rive sous la poutre porte-empennages. Environ 150 appareils livrĂ©s Ă  partir de 1976, ce modèle Ă©tant remplacĂ© Ă  partir de par l'A.109A Mk II. Deux turbines Rolls-Royce 250-C20B de 420 chevaux.
    • A.109A Mk II : nouvelle version civile apparue en ; modifications de la chaĂ®ne mĂ©canique, poutre porte-empennages redessinĂ©e, avionique modernisĂ©e pour utilisation IFR avec un seul pilote. Environ 200 exemplaires construits jusqu’en 1989.
    • A.109A Mk II MAX : appareil de transport sanitaire dĂ©rivĂ© du A.109A Mk II avec cabine Ă©largie, rĂ©servoir de carburant reportĂ© sous le plancher de cabine et portes de cabine s’articulant non plus sur un cĂ´tĂ© mais en deux panneaux basculant vers le haut et le bas. ProposĂ© Ă  partir de 1985, avec des turbines Rolls-Royce 250-C20R-1.
  • A.109B : version militaire non construite.
  • A.109C : appareil de transport civil pour huit passagers, deux turbines Allison 250-C20R-1 et pales du rotor principal en matĂ©riaux composites. Renforcement du train d’atterrissage pour passer de 2 585 Ă  2 705 kg en charge.
  • A.109CM : version militaire standard dĂ©rivĂ©e de l'A.109C.
    • A.109EOA : version destinĂ©e Ă  l’armĂ©e italienne, qui a commandĂ© seize EOA-1 et huit EOA-2, tous livrĂ©s en 1988. Train d’atterrissage fixe, pointe avant allongĂ©e, portes coulissantes, points d’emport externes, viseur laser et contre-mesures, turbines Allison 250-C20R/1 de 450 chevaux caractĂ©risent cet appareil destinĂ© aux missions d’observation et de reconnaissance armĂ©e (Elicottero d'Osservazione Avanzata).
    • A.109BA : modèle militaire avec train fixe adaptĂ© aux besoins de l’armĂ©e belge, 46 appareils assemblĂ©s par SABCA. La commande belge a Ă©tĂ© Ă  l’origine d’un scandale politique qui a entraĂ®nĂ© la dĂ©mission du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’OTAN, Willy Claes, puis sa condamnation pour corruption. L'affaire Agusta-Dassault
    • A.109LOH : version de reconnaissance, observation et transport tactique destinĂ©e Ă  la Malaisie.
    • A.109C MAX : appareil de transport sanitaire destinĂ© spĂ©cifiquement au marchĂ© amĂ©ricain et certifiĂ©e dĂ©but 1989. DĂ©rivĂ© de l'A.109C avec cabine Ă©largie et portes de cabine s’articulant non plus sur un cĂ´tĂ© mais en deux panneaux basculant vers le haut et le bas. Deux civières et trois personnes assises prennent place dans la cabine, disposant d’un volume utile de 3,96 m3.
  • A.109D : un prototype Ă  train escamotable dotĂ© d’une turbine Allison 250-C22 entraĂ®nant une nouvelle tĂŞte de rotor en titane.
  • A.109E Power / AW109 Power : nouvelle version civile, dĂ©rivĂ© de l'A.109K-2, donc avec cabine Ă©largie et trains rĂ©tractables, produite initialement avec deux turbomoteurs Pratt & Whitney PW206C de 732 chevaux. Le prototype de ce modèle [I-EPWR] a effectuĂ© son premier vol le , la certification Ă©tant obtenue en . En cours de production deux TurbomĂ©ca Arriel 2K1 furent proposĂ©es en option, sans changement de dĂ©signation.
    • A.109E Power Elite : A.109E avec cabine allongĂ©e.
    • A.109LUH / AW109LUH : version utilitaire militaire (Light Utility Helicopter) dĂ©rivĂ© de l'A.109E pour les besoins de l’Afrique du Sud, qui a commandĂ© trente appareils (+ 10 options) Ă  produire par Denel Aviation (en) en Afrique du Sud.
    • MH-68A Stingray : huit A.109E Power utilisĂ©s pour des missions d’intervention armĂ©e par les garde-cĂ´tes amĂ©ricains, au sein de l'unitĂ© HITRON.
  • A.109K : version militaire de l'A.109E dont le prototype vole en avec des turbines TurbomĂ©ca Arriel 1K de 722 chevaux. Fuselage modifiĂ© Ă  l’avant et au niveau des moteurs, transmission renforcĂ©e, points pour charges externes, train fixe Ă  jambes allongĂ©es.
    • A.109K2 : appareil de sauvetage conçu pour rĂ©pondre Ă  une demande de la REGA, organisme suisse de sauvetage aĂ©rien, pour Ă©quiper ces huit bases de montagne. C'est un A.109K optimisĂ© pour opĂ©rations en altitude : turbines TurbomĂ©ca Arriel 1K1 de 771 chevaux, train fixe, de nouveaux rĂ©servoirs, bĂ©quille arrière Ă  la place de la dĂ©rive, projecteur Spectrolab SX16, treuil externe d’une capacitĂ© de 200 kg. Cet appareil a depuis Ă©tĂ© proposĂ© Ă  divers services de police avec de nombreuses options d’équipement.
    • A.109KM : version militaire.
    • A.109KN : version navale.
    • A.109GdiF : version de surveillance des cĂ´tes dĂ©diĂ© Ă  la Guardia di Finanza, comportant une avionique spĂ©cifique, un radar de recherche RDR-1500, un projecteur et une mitrailleuse MG-3.
  • A.109S Grand : version civile allongĂ©e avec deux turbines Pratt & Whitney PW207.
  • AW109 GrandNew (ou AW109 SP) : version amĂ©liorĂ©e remplaçant l’A109S Grand avec des Ă©quipements plus modernes (VFR et IFR, TAWS and EVS, et de nouveaux Ă©quipements pour les missions medevac et EMS .
    • AW109 Trekker : version modifiĂ©e de l'AW 109S Grand Ă©quipĂ©e de skis/patins d’atterrissage au lieu du train Ă  roues. Moteurs PW207C (815 shp O.E.I. max contingency power). Genesis glass cockpit. Max take-off-weight : 3 175 kg.
  • CA 109 : modèle produit sous licence en Chine par Changhe Aircraft Industries.

Coût opérationnel

En 2015, le coĂ»t par heure de vol de l'Augusta A.109 est Ă©valuĂ© Ă  3 300 euros par le ministère de la dĂ©fense belge[2].

Galerie

Utilisateurs militaires et gouvernementaux

  • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud : trente A.109LUH destinĂ©s Ă  remplacer les Alouette III de la Force aĂ©rienne sud-africaine ont Ă©tĂ© commandĂ©s en (avec option pour cinq appareils supplĂ©mentaires), cinq A.109M Ă©tant livrĂ©s par AgustaWestland Ă  Bloemfontein le , le solde de la commande devant ĂŞtre produit sous licence par Denel Aviation (en). Les premiers appareils construits en Afrique du Sud ont Ă©tĂ© livrĂ©s dĂ©but 2006 Ă  la 87 Helicopter Flying School de Bloemfontein, les No 17 Sqdn (Swartkop) et No 19 Sqdn (Hoedspruit) recevant leurs premiers appareils Ă  partir de juillet suivant.
  • Drapeau de l'Albanie Albanie :
  • Drapeau de l'AlgĂ©rie AlgĂ©rie : un nombre indĂ©terminĂ© de A.109 LUH est utilisĂ© par la gendarmerie et la police algĂ©riennes.
  • Drapeau de l'Argentine Argentine : en 1980 furent commandĂ©s quinze A.109A pour l’Aviacion Naval (SAR) et l’Ejercito Argentino (transport de commandos). Six de ces appareils furent utilisĂ©s durant la Guerre des Malouines pour transporter des forces spĂ©ciales dans l’archipel. Quatre furent dĂ©truits durant la contre-attaque britannique et deux capturĂ©s par les Britanniques. Les derniers appareils ont alors Ă©tĂ© regroupĂ©s au sein d’une escadrille unique (EAEA 602) de l’Ejercito basĂ©e Ă  Campo de Mayo. En 1990 trois nouveaux appareils ont Ă©tĂ© achetĂ©s pour le Grupo Especiale de la Gendarmeria Nacional pour des opĂ©rations anti-terroristes ou anti-narcotiques.
  • Drapeau de l'Angola Angola : Commande en 2015 de 6 A.109E Power pour la Force aĂ©rienne nationale angolaise[3].
  • Drapeau de l'Australie Australie : dĂ©but 2007 la Royal Australian Navy a louĂ© Ă  Raytheon Australia trois A.109E Power destinĂ©s Ă  l’entrainement des pilotes au sein du No 805 Sqdn de HMAS Albatross Ă  Nowra. Deux appareils [N42-501 et N42-505] ont Ă©tĂ© livrĂ©s en fĂ©vrier et le dernier [N42-510] est arrivĂ© en aoĂ»t.
  • Drapeau de la Belgique Belgique : 18 appareils de reconnaissance et 28 appareils anti-char. Ces derniers sont Ă©quipĂ©s d’un système de visĂ©e tout-temps Saab-Esco et de huit missiles TOW-2A. CommandĂ©s en 1988, les premiers appareils sont sortis de l’usine SABCA en , le dernier a Ă©tĂ© livrĂ© le . Équipant les 17e Bataillon et 18e Bataillon, stationnĂ©s initialement Ă  Werl et MerzbrĂĽck, en Allemagne, ainsi que l’école d’aviation lĂ©gère de Brasschaat, ils ont Ă©tĂ© regroupĂ©s Ă  la base aĂ©rienne de Bierset en 2000. Cinq A.109BA ont Ă©tĂ© revendus en au BĂ©nin. La commande des appareils en 1988 est au cĹ“ur de l'Affaire Agusta-Dassault. En janvier 2022, la Composante air en compte 18 en fonction, dont un appareil dĂ©diĂ© aux dĂ©monstrations et Ă  la voltige[4] .
  • Drapeau du BĂ©nin BĂ©nin : cinq A.109BA achetĂ©s en Belgique en . Un mis en rĂ©serve.
  • Drapeau du Bangladesh Bangladesh : deux appareils commandĂ© pour la Marine du Bangladesh dĂ©but 2010[5]
  • Drapeau du Chili Chili : utilisĂ© par les Carabineros
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : l’USCG a louĂ© huit MH-68A en 2003 Ă  AgustaWestland, associĂ© Ă  Lockheed Martin, pour Ă©quiper l’Helicopter Interdiction Tactical Squadron-10 (HITRON-10) stationnĂ© Ă  NAS Cecil Field, Jacksonville, Floride. UtilisĂ©s pour des missions de lutte contre les narcotrafiquants dans le Golfe du Mexique, ils sont Ă©quipĂ©s d’une mitrailleuse de 12,7 mm en sabord. Mis en service le , ces appareils ont Ă©tĂ© remplacĂ©s par des MH65C Dolphins en 2008.
  • Drapeau du Ghana Ghana : en 1979 ce pays africain achète dix A.109 Ă©quipĂ©s de missiles anti-char HOT. Deux seulement semblaient encore en service au sein du No 2 Sqdn en 1999.
  • Drapeau de la Grèce Grèce : 12 exemplaires de l'AB-205A[6].
  • Drapeau du Honduras Honduras :
  • Drapeau de l'Irak Irak :
  • Drapeau de l'Italie Italie :
    • La Polizia reçoit ses trois premiers A.109A en .
    • En 1975 l'Aviazione Leggera dell'Esercito commanda cinq A.109A [EI-851/853] qui furent livrĂ©s en 1977, soit trois A.109A (EC-1) de transport VIP et de liaison et deux A.109AT (EC-1A) de lutte anti-char. Après des essais satisfaisants 24 exemplaires supplĂ©mentaires furent achetĂ©s [EI-856/879], soit seize EAO-1 et huit EOA-2. Ils ont Ă©tĂ© versĂ©s Ă  la 271e Squadriaglia ERI de Casarsa et la 483e Squadriaglia de Rimini.
    • De son cĂ´tĂ© la marine italienne loue Ă  Agusta un A.109A Mk II [I-VRGT/5-01], utilisĂ© pour des missions de transport VIP.
  • Drapeau de la Lettonie Lettonie : les garde-frontières lettons disposent de deux A.109E Power en 2006.
  • Drapeau de la Libye Libye : quelques A.109A ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par l’AcadĂ©mie militaire de Misrata en date de 1999, ils ne sont, en 2016 plus en service. La police des frontières a reçu un total de 10 A.109E Power, le premier en . Au moins trois ont Ă©tĂ© dĂ©truits entre le dĂ©but de la guerre civile en 2011 et 2014. Quatre ont Ă©tĂ© vus en bon Ă©tat en 2013. En , au moins deux appareils aident les frappes aĂ©riennes de l’armĂ©e nationale libyenne[7]
  • Drapeau de la Malaisie Malaisie : onze A.109LOH ont Ă©tĂ© commandĂ©s par l’armĂ©e malaise en , deux appareils ayant Ă©tĂ© louĂ©s de 2005 pour assurer la formation des Ă©quipages en attendant les premières livraisons de ces appareils qui doivent remplacer les Alouette III. Le premier appareil [M81-01] a Ă©tĂ© remis au 881 Skwadron le , le dernier [M81-11] le .
  • Drapeau du Mexique Mexique : trois AgustaWestland A.109S Grand sont utilisĂ©s en 2006 par le gouvernement mexicain pour les dĂ©placements officiels.
  • Drapeau du Nigeria Nigeria : la marine du Nigeria a commandĂ© quatre A.109E Power en 2001 pour surveiller les champs pĂ©troliers situĂ©s dans le delta du Niger. Deux appareils ont Ă©tĂ© livrĂ©s au 101 Sqdn en , deux autres en .
  • Drapeau de l'Ouganda Ouganda : deux A.109 commandĂ©s par le gouvernement ougandais ont Ă©tĂ© retournĂ©s en Italie et Ă©changĂ©s avec des AB 412.
  • Drapeau du Paraguay Paraguay :
  • Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou : douze A.109K2 ont Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  l’armĂ©e pĂ©ruvienne.
  • Drapeau des Philippines Philippines : trois A.109 commandĂ©s par la marine philippine pour un montant de 1 337 176 584 Pesos philippins le (24,8 millions d'euros en )[8]. 8 AW109 sont commandĂ©s en pour 3,4 milliards de pesos (77 millions de dollars) par la force aĂ©rienne philippine. Les premiers sont livrĂ©s en et sont armĂ©s de pods de mitrailleuses et lance-roquettes[9].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni :
    • La RAF a remplacĂ© en 2005 les Twin Squirrel HCC.1 du No 32 (The Royal) Sqdn par trois AgustaWestland A.109E Power [ZR321/323],
    • durant la reconquĂŞte des Malouines les troupes britanniques capturèrent deux appareils argentins, qui ont Ă©tĂ© versĂ©s au Flight 8, 657 Sqdn de l’Army Air Corps. Deux autres A.109A furent ensuite achetĂ©s neufs, ces appareils Ă©tant utilisĂ©s par les SAS.
  • Drapeau de la SlovĂ©nie SlovĂ©nie : le ministère de l'IntĂ©rieur slovène a commandĂ© en 2003 un A.109E Power (+ deux options) pour des missions de surveillance des frontières et de transport sanitaire.
  • Drapeau de la Suède Suède : en le service du MatĂ©riel de l’armĂ©e suĂ©doise (FMV) a annoncĂ© la sĂ©lection de l'A.109LUH, prĂ©fĂ©rĂ© Ă  l’Eurocopter EC635 ou au MD Helicopters MD-900 Explorer pour remplacer les AB 204, Hughes 269 (en) et AB 206, 20 appareils Ă©tant commandĂ©s au profit des forces terrestres et navales. Courant 2003 la Suède a louĂ© Ă  AgustaWestland deux A.109E Power [91 et 92] pour assurer la formation des Ă©quipages des Hkp-15 (dĂ©signation suĂ©doise), construits par Denel Aviation (en) en Afrique du Sud. Le premier a Ă©tĂ© livrĂ© officiellement le , les deux derniers livrĂ©s le suivant. Douze Hkp-15A sont basĂ©s Ă  terre et 8 Hkp 15B sont opĂ©rĂ©s depuis les corvettes de la classe Visby.
  • Drapeau du Venezuela Venezuela : dix Agusta A.109A ont Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  l’armĂ©e entre 1983 et 1989, utilisĂ©s par le 811 Grupo AĂ©reo de Logistica. Une dizaine d’autres sont utilisĂ©s par la Garde Nationale.

Utilisateurs civils

  • Drapeau du Canada Canada : 2 Agusta AW109 GrandNew opĂ©rĂ©s par AirMĂ©dic inc. Ces appareils sont configurĂ©s pour l'Ă©vacuation mĂ©dicale (MedEvac).
  • Drapeau de la Bulgarie Bulgarie : 2 Agusta A109 K2 achetĂ©s en 2013. Ce sont deux anciens appareils de la Garde aĂ©rienne suisse de sauvetage[10].
  • Drapeau de la France France: 2 Augusta A109 Grand utilisĂ© par Babcock MCS France, et un AW109S Trekker utilisĂ© par SAF HĂ©licoptère pour le transport mĂ©dical (SMUH), basĂ©s Ă  Valence, Nice ainsi que Rouen.
  • Drapeau de la Slovaquie Slovaquie : Air – Transport Europe (en): 10 Agusta A109 K2 dont 8 achetĂ©s Ă  la Garde aĂ©rienne suisse de sauvetage entre 2003 et 2005. Deux appareils ont Ă©tĂ© perdus dans des accidents. Le se produisit un accident mortel près de Lehota. Le , un appareil Ă  percuter une ligne Ă  haute-tension avant de s'Ă©craser au sol, il eut 4 victimes[11].
  • Drapeau de la Suisse Suisse : 75 Agusta 109 ont Ă©tĂ© ou sont immatriculĂ©s en Suisse (9 Agusta A109A, 3 Agusta A109A II, 7 Agusta A109C, 20 Agusta A109E, 16 Agusta A109 K2 (REGA), 5 Agusta A109S et 16 Agusta A109SP)[12].

Dans la culture populaire

L'Agusta A109A est notamment utilisé dans les films Jurassic Park et Jurassic World.

Notes et références

  1. AgustaWestland AW109
  2. « La Chambre des représentants de Belgique », sur www.lachambre.be (consulté le )
  3. « L'Angola à bien prit six AW109 », Air et Cosmos, no 2508,‎ , p. 14.
  4. « La Défense belge va remplacer ses hélicoptères », Air et Cosmos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) « L’Afrique et l’Asie modernisent leur flotte militaire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Wair,
  6. « Le parc aérien de la Polemikí Aeroporía en 2017 et en images », sur Avions légendaires, (consulté le )
  7. (en) Arnaud Delalande, « Libyan National Army uses Agusta A109 helicopters for recce and assisting bombing missions », sur http://aerohisto.blogspot.fr/, (consulté le ).
  8. (en) Department of National Defense - Philippines, « Contract for acquisition of Naval Helicopters signed », sur Facebook, (consulté le )
  9. (en) « AW109 Power Light Twin-Engine Helicopter, Italy », sur http://www.airforce-technology.com (consulté le )
  10. « Heli Air Services », sur helis.com (consulté le )
  11. « Air Transport Europe Ltd », sur helis.com (consulté le )
  12. « Swiss helicopters - Register History », sur swissheli.com (consulté le )
  13. « AgustaWestland Da Vinci », sur REGA.
  14. « AgustaWestland Da Vinci », sur Garde aérienne suisse de sauvetage Rega (consulté le )
  15. « REGA schweiz luftambulanz », sur helis.com (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Rod W. Simpson, Airlife's helicopters and rotorcraft, Shrewsbury, Airlife, (rĂ©impr. 2001), 240 p. (ISBN 978-1-853-10968-3).
  • (en) Fred Jane, Michael J.H. Taylor, Bill Gunston et al., Jane's encyclopedia of aviation, New York, Portland House Distributed by Crown, , 948 p. (ISBN 978-0-517-69186-1, OCLC 924880572).
  • (en) David Donald (general editor), The complete encyclopedia of world aircraft, New York, NY, Barnes & Noble Books, , 929 p. (ISBN 978-0-760-70592-6, OCLC 445421682).

Liens externes

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