Timor oriental
Timor-Leste
République démocratique du
Timor oriental
(pt) RepĂșblica DemocrĂĄtica de Timor-Leste
(tet) RepĂșblika DemokrĂĄtika TimĂłr-Leste
Devise | en portugais : Unidade, Acção, Progresso (« Unité, Action, ProgrÚs ») |
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Hymne |
en portugais : Påtria (« à patrie ») |
FĂȘte nationale | |
· ĂvĂ©nement commĂ©morĂ© |
Indépendance vis-à -vis de l'Indonésie () |
Forme de l'Ătat | RĂ©publique |
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Président de la République | José Ramos-Horta |
Premier ministre | Xanana GusmĂŁo |
Parlement | Parlement national |
Langues officielles | Portugais, tétoum[1] |
Capitale |
Dili 8° 33âČ S, 125° 34âČ E |
Plus grande ville | Dili |
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Superficie totale |
15 410 km2 (classé 159e) |
Superficie en eau | NĂ©gligeable |
Fuseau horaire | UTC +9 |
Entité précédente | |
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Indépendance | Indonésie |
Date |
Gentilé | Timorais[2] |
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Population totale (2018[3]) |
1 321 929 hab. (classé 156e) |
Densité | 86 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
1,920 milliard de $ - 18,71 %[4] |
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PIB (PPA) (2022) |
4,573 milliards de $ - 16,03 %[4] |
PIB nominal par hab. (2022) |
1 402,056 $ - 20,23 %[5] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
3 339,202 $ - 17,60 %[5] |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 270 millions de $ + 15,87 % Relative 14,074 % du PIB + 42,81 % |
Monnaie |
dollar amĂ©ricain (USDâ ) |
IDH (2021) | 0,607[6] (moyen ; 140e) |
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IDHI (2021) | 0,440[6] (116e) |
Coefficient de Gini (2014) | 28,7 %[7] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,378[6] (89e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 35,1[8] (129e) |
Code ISO 3166-1 |
TLS, TLâ |
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Domaine Internet | .tl (anciennement .tp) |
Indicatif téléphonique | +670 |
Organisations internationales | ACPCPLP |
Le Timor oriental, en forme longue la rĂ©publique dĂ©mocratique du Timor oriental (en portugais : Timor-Leste et RepĂșblica DemocrĂĄtica de Timor-Leste, en tĂ©toum : Timor Lorosa'e et RepĂșblika DemokrĂĄtika TimĂłr-Leste), est un pays d'Asie du Sud-Est[9]. Il est constituĂ© de la moitiĂ© orientale de l'Ăźle de Timor â d'oĂč son nom â et de l'Oecusse, une exclave situĂ©e dans la partie occidentale de cette Ăźle de la Sonde. Il est entourĂ© par le Timor occidental sous souverainetĂ© indonĂ©sienne, ainsi que des Ăźles d'Atauro et Jaco. Sa capitale est Dili et sa monnaie le dollar amĂ©ricain.
Originellement colonie portugaise durant prĂšs de quatre siĂšcles, elle gagne l'indĂ©pendance du Portugal le 28 novembre 1975 aprĂšs la RĂ©volution des Ćillets. Mais moins d'un mois aprĂšs, le Timor oriental est envahi par l'armĂ©e indonĂ©sienne le 7 dĂ©cembre, et annexĂ© unilatĂ©ralement par ce pays en 1976[10]. Cette annexion ne fut jamais reconnue par l'ONU, laquelle organisa un rĂ©fĂ©rendum d'autodĂ©termination en aoĂ»t 1999 qui conduisit Ă la pleine indĂ©pendance du Timor oriental en 2002, aprĂšs une pĂ©riode de massacres Ă grande Ă©chelle et du saccage systĂ©matique des grandes villes par l'armĂ©e indonĂ©sienne[11] - [12].
Le Timor oriental et les Philippines sont les seuls pays en Asie du Sud-Est oĂč le catholicisme est la religion dominante. Les langues officielles du pays sont le portugais et le tĂ©toum. L'indonĂ©sien et l'anglais sont Ă©galement reconnues dans la constitution comme langue de travail, sans avoir le statut de langue officielle.
GĂ©ographie
Le Timor oriental est situé pour sa majeure partie sur la moitié est de l'ßle de Timor, la plus grande des petites ßles de la Sonde. L'ßle mesure 30 777 km2 ; le Timor oriental en occupe environ 15 000 km2.
Les détroits d'Ombai et de Wetar séparent le nord de l'ßle du reste de l'archipel de la Sonde. Au sud, la mer de Timor sépare le Timor de l'Australie. à l'ouest se trouve la province indonésienne des petites ßles de la Sonde orientales. à l'est, les ßles Leti (Moluques du Sud-Ouest).
Le pays est assez montagneux. Le point culminant du Timor oriental est le mont Tatamailau (2 963 m).
Le climat du pays est tropical et généralement chaud et humide, caractérisé par une saison sÚche et une saison humide. En raison d'effets de versants, la façade méridionale a une saison sÚche plus courte et un cumul de précipitations plus élevé[13].
Dili, la capitale du pays, en est également la plus grande ville et le port principal. La deuxiÚme ville est Baucau, à l'est de l'ßle. Dili possÚde l'un des deux aéroports internationaux du Timor oriental, l'autre étant l'aéroport Xanana Gusmão à Suai.
Le Timor oriental exploite conjointement avec l'Australie un gisement pétrolier offshore situé à cheval sur leur frontiÚre maritime, dont le tracé a longtemps été problématique[10].
Environnement, patrimoine naturel
- CĂŽte Ă Dili
- Ile de Jaco, Lautém, Timor oriental
- Matebian, Baucau, Timor oriental
- Loi-Huno, Viqueque, Timor oriental
- Dili et l'Ăźle Atauro
Risques météorologiques
LâĂźle du Timor est situĂ©e dans un couloir atmosphĂ©rique entre lâInde et lâAustralie. Cette position qui lui fait frĂ©quemment subir des vents contraires, puissants, qui causent des cyclones et inondations. Lâun des derniers cyclones, le cyclone Seroja, qui sâest produit en avril 2021, a causĂ© la mort d'au moins 27 Est-Timorais[14].
Toponymie
L'usage majoritaire est d'Ă©crire « Timor oriental » comme le font notamment la liste annexĂ©e Ă l'arrĂȘtĂ© français du 4 novembre 1993 relatif Ă la terminologie des noms d'Ătats et de capitales ou la recommandation concernant les noms d'Ătats, d'habitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) de 2008[15], le Petit Robert des noms propres 2010 et le Dictionnaire Hachette 2010.
Le Petit Larousse 2010 écrit « Timor-Oriental » tandis que le groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques (GENUNG) préconise Timor-Leste, non traduit[16].
Timor provient du malais et de l'indonésien timur, signifiant « est » ; donc Timor oriental signifie littéralement « est oriental »[17].
Histoire
Colonie portugaise Ă partir de 1586, le Timor oriental est annexĂ© par l'IndonĂ©sie en 1976. Plus de 200 000 personnes â le quart de la population â ont Ă©tĂ© tuĂ©es par lâarmĂ©e indonĂ©sienne durant cette occupation. En 1999, dans un rĂ©fĂ©rendum organisĂ© par l'IndonĂ©sie, la population de Timor oriental vote Ă 78,5 % pour une sĂ©paration d'avec l'IndonĂ©sie. Bien que suivi d'une pĂ©riode de massacres Ă grande Ă©chelle et du saccage systĂ©matique des grandes villes par l'armĂ©e indonĂ©sienne, le scrutin conduit Ă l'indĂ©pendance du Timor oriental le . Depuis, les relations entre les deux pays se sont largement amĂ©liorĂ©es. Dans un entretien avec le The Jakarta Post le , le Premier ministre du Timor oriental, Rui Maria de AraĂșjo, qui a passĂ© 9 ans comme Ă©tudiant dans diffĂ©rentes universitĂ©s d'IndonĂ©sie, considĂšre que « la relation entre Timor Leste et l'IndonĂ©sie est excellente »[18].
LâĂźle du Timor a Ă©tĂ© divisĂ©e en deux par la colonisation, avec Ă lâOuest les Hollandais, et Ă lâEst les Portugais. De mĂȘme divisĂ©e entre Musulmans Ă lâOuest et Catholiques Ă lâEst. Avant les premiĂšres colonisations, le Timor nâest quâune Ăźle de passages commerciaux entre lâInde et la Chine. Elle est peuplĂ©e de quelques indigĂšnes sur lesquels il nây a que trĂšs peu dâĂ©crits. Pendant des siĂšcles, le Timor existe comme une seule Ăźle, puisque nâĂ©tant pas encore divisĂ©e par la colonisation entre lâOuest et lâEst. LâĂźle est alors rĂ©putĂ©e pour son bois de santal[19].
Colonisation portugaise (1586 - 1975)
Le Timor oriental devient une possession portugaise en 1586. Peu peuplĂ©e, cette partie de lâĂźle est alors gĂ©rĂ©e par lâarmĂ©e portugaise et lâĂglise catholique jusquâĂ ce quâun gouverneur soit nommĂ© par le Portugal en 1702. Le Timor Oriental connaĂźt ensuite diffĂ©rents rattachements administratifs, toujours sous la gouvernance portugaise, notamment Goa et Macao au XIXe siĂšcle. Enfin, elle devient, aux yeux du Portugal, une province Ă part entiĂšre en 1896, une province dâoutre-mer en 1951, puis une rĂ©gion dâoutre-mer en 1972[20].
Le Portugal souhaite garder son Empire colonial et ne dĂ©cide de commencer une partie de la dĂ©colonisation quâen 1974, sous lâimpulsion dâun changement politique au Portugal, dĂ» Ă la RĂ©volution des Ćillets. Le 17 juillet 1975, le Portugal procĂšde au dĂ©but de la dĂ©colonisation du Timor oriental en le dotant d'un statut diffĂ©rent, reconnaissant notamment lâannexion vieille de presque 400 ans. Le Portugal s'engage alors, au nom de sa Constitution, et en respect avec le droit international, Ă garantir l'indĂ©pendance du Timor oriental Ă partir de 1976. Cependant, le pays est en proie Ă des difficultĂ©s Ă©conomiques et repousse lâindĂ©pendance quâil juge incapable dâorganiser[21].
Les deux partis politiques phares du Timor oriental, le FRETILIN et lâUDT, combattent alors lâoccupation portugaise, sans s'accorder sur la maniĂšre avec laquelle sortir de la colonisation. Pour le FRETILIN, Front rĂ©volutionnaire du Timor Est indĂ©pendant, le Timor oriental doit devenir un Ătat indĂ©pendant, capable de sâĂ©manciper de lui-mĂȘme. Pour lâUDT, Union dĂ©mocratique du Timor oriental, le pays doit ĂȘtre indĂ©pendant du Portugal afin de rejoindre lâIndonĂ©sie. Cette volontĂ© unanime de se dĂ©faire de lâoccupant portugais chez les deux partis phares provoque la dĂ©colonisation par le Portugal, mais cela se fait au profit de la colonisation indonĂ©sienne. En effet, le FRETILIN proclame la « RĂ©publique DĂ©mocratique du Timor Oriental » le 28 novembre 1975, mais l'UDT, notamment soutenu par lâIndonĂ©sie et les Ătats-Unis, proclame lâintĂ©gration Ă l'IndonĂ©sie le 30 novembre 1975[22].
Il sâagĂźt lĂ de la fin de la colonisation portugaise mais aussi le dĂ©but de la colonisation par lâIndonĂ©sie.
En dĂ©cembre 1975, lâIndonĂ©sie annexe militairement le Timor oriental, justifiant cette action comme Ă©tant la mise en place dâun processus de dĂ©colonisation, dont le Portugal est incapable. Le Timor oriental devient, dĂšs lors, une province indonĂ©sienne. Pour sa part, le Portugal dĂ©nonce l'intervention de l'IndonĂ©sie, et rompt les relations diplomatiques avec le nouvel occupant du Timor Oriental[23].
Colonisation indonésienne (1975 - 2002)
L'Indonésie intervient militairement au Timor oriental le .
Elle procĂšde Ă ce quâelle qualifie elle-mĂȘme dâ« autodĂ©termination Ă l'indonĂ©sienne »[24].
LâIndonĂ©sie justifie cette intervention militaire comme Ă©tant la volontĂ© de la majoritĂ© du peuple est-timorais.
Le nouvel occupant Ă©tablit alors une AssemblĂ©e populaire au sein du Timor oriental, trĂšs partiale, qui demande officiellement l'intĂ©gration Ă lâIndonĂ©sie le . LâONU ne soutient pas cette prise de dĂ©cision, mais ne la condamne pas non plus. Enfin, au nom de la loi indonĂ©sienne, le Timor oriental est considĂ©rĂ© comme la 27e province de lâĂtat Ă partir du [22].
Le FRETILIN prĂ©sente l'intĂ©gration Ă l'IndonĂ©sie sans indĂ©pendance prĂ©alable comme du colonialisme et non comme une dĂ©colonisation, et rĂ©clame donc une libre autodĂ©termination. La rĂ©sistance, au dĂ©part portĂ©e par le FRETILIN, est ensuite rejointe par lâUDT[20].
LâUDT dĂ©nonce les rĂ©pressions indonĂ©siennes, comme celles de 1978, et se dĂ©fait politiquement de lâIndonĂ©sie. Dans ce mĂȘme sens, lâUDT proclame la RĂ©publique dĂ©mocratique du Timor en 1982, et met en place un Conseil RĂ©volutionnaire de RĂ©sistance nationale cette mĂȘme annĂ©e.
La situation commence Ă sâenvenimer, chacun comprenant que la « dĂ©colonisation indonĂ©sienne » n'est finalement quâune nouvelle colonisation.
Les manifestations populaires sont alors de plus en plus fréquentes dans les années 1980.
Une rĂ©sistance armĂ©e se met en place, sous les ordres du FRETILIN, ce qui transforme certaines manifestations en vĂ©ritables scĂšnes de guĂ©rillas contre lâoccupant indonĂ©sien. Cependant, la rĂ©pression indonĂ©sienne est trĂšs dure[25].
Une date reste comme un exemple de ces rĂ©pressions, tournant parfois au massacre, comme le 12 novembre 1991, dans la ville de Dili[26]. LâIndonĂ©sie est dĂ©sormais impardonnable : elle arrĂȘte, condamne, crĂ©e des camps dâoccupation vers dâautres Ăźles, voire torture et exĂ©cute. Cette mise en place volontaire de la terreur a pour objectif de provoquer l'exode des populations vers le Timor Occidental, qui est dĂ©tenu par lâIndonĂ©sie.
Selon plusieurs sources internationales, il y a eu entre 200 000 et 300 000 morts ou disparus Est-Timorais du fait des répressions indonésiennes dans les années 1980[27].
La position de lâONU quant au conflit est-timorais est hĂ©sitante. Ă partir de 1982, lâONU ne considĂšre plus le Portugal comme Ătat administrant du Timor oriental, mais la rĂ©gion du Timor oriental elle-mĂȘme. Cette distinction rend le Timor oriental responsable de son incapacitĂ© Ă sâĂ©manciper de lâIndonĂ©sie, aux yeux de lâONU[22].
NĂ©anmoins, face Ă la montĂ©e des protestations populaires toujours plus sanglantes, Djakarta et le FRETILIN tentent de trouver des accords entre 1990 et 1993 pour sâorienter vers lâautodĂ©termination, en vain. Face Ă cette incapacitĂ© dâentente et face au risque de guerre civile, lâONU force petit-Ă -petit lâIndonĂ©sie Ă admettre lâautodĂ©termination est-timoraise[28].
Pour cela, le Portugal est de nouveau reconnu comme puissance administrante de la rĂ©gion, et le Portugal et lâIndonĂ©sie, ainsi que des membres de lâONU se rĂ©unissent Ă Lisbonne le pour dĂ©finir dâune possible indĂ©pendance de la rĂ©gion[29].
Accession à l'Indépendance (1999 - 2002)
Le , ne voulant pas revivre les difficultĂ©s vĂ©cues en ex-Yougoslavie, lâONU agit rapidement avec des mesures fortes. Ce jour-lĂ , le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies annonce un plan d'autonomie du Timor oriental qui sera mis en place dâici Ă la fin du mois dâavril 1999, ainsi que la mise en place dâun scrutin direct pour juillet 1999. LâONU souhaite que les Est-Timorais dĂ©cident de leur propre sort durant ce vote. Le terme « rĂ©fĂ©rendum » nâest pas employĂ©, bien trop insultant pour les IndonĂ©siens, mais les Est-Timorais auront Ă choisir entre une auto-dĂ©termination en dĂ©pendance avec lâIndonĂ©sie, ou bien une rĂ©elle indĂ©pendance[29].
Durant le printemps précédant le vote, la violence explose au Timor oriental[30].
Les indĂ©pendantistes demandent alors du renfort avec une politique de maintien de la paix militarisĂ© onusien. Les rĂ©pressions sont en effet de plus en plus fortes de la part des milices indonĂ©siennes. Des actes de sabotage et de terrorisme sont volontairement effectuĂ©s dans les mois prĂ©cĂ©dant les Ă©lections pour effrayer la population. On juge que 60 000 personnes sont dĂ©placĂ©es vers le Timor occidental durant ce printemps de 1999. Les personnels de lâONU prĂ©sents dans la rĂ©gion sont de mĂȘme attaquĂ©s[31].
Finalement, lâONU arrive Ă calmer la situation, et les actes de terreur de la part de lâIndonĂ©sie jouent finalement contre lâoccupant puisque les rĂ©sultats du vote sont sans appel : 98,4 % de 430 000 inscrits ont votĂ©. 78,5 % ont votĂ© pour l'indĂ©pendance et 21,5 % pour l'autonomie en dĂ©pendance avec lâIndonĂ©sie[30].
AprĂšs le vote, lâIndonĂ©sie sâen prend Ă la population est-timoraise et la rĂ©gion assiste Ă une recrudescence de la violence.
LâONU condamne cette violence provoquĂ©e par Djakarta, mais hĂ©site Ă intervenir. En effet, il nây a pas de forces de maintien de la paix envoyĂ©es par lâONU, comme souhaitĂ© par le Portugal et le Canada. LâONU, face au risque de vĂ©to de la Chine dans un Conseil de sĂ©curitĂ©, souhaite intervenir en collaboration avec Djakarta. Des alliĂ©s de lâIndonĂ©sie, tels que l'Australie, soutiennent finalement lâintervention onusienne, et lâIndonĂ©sie se rĂ©sout Ă cĂ©der la rĂ©gion du Timor oriental[32].
Afin dâaider le jeune Ătat du Timor oriental Ă se stabiliser et se dĂ©velopper, lâONU met en place une administration transitoire, qui opĂšre jusqu'au . Cette administration transitoire permet au Timor oriental dâĂ©tablir, une gouvernance et une administration publique avec 500 fonctionnaires rĂ©munĂ©rĂ©s par lâONU. Dâun point de vue sĂ©curitaire, lâONU Ă©tablit 1 640 policiers dans la rĂ©gion pendant deux ans, ainsi que 8 950 casques bleus[33].
Le Timor oriental rejoint ensuite lâONU en 2002, Ă la fin de la pĂ©riode de transition.
Politique et administration
Le prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Timor oriental est Ă©lu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Son rĂŽle est largement symbolique, mĂȘme s'il lui est possible de mettre un veto Ă certaines lois que le parlement ne peut contourner que par un vote Ă la majoritĂ© des deux tiers. Ă la suite des Ă©lections lĂ©gislatives, le prĂ©sident nomme comme Premier ministre le chef du parti majoritaire de la coalition principale. En tant que chef de gouvernement, le Premier ministre prĂ©side le Conseil des ministres.
Le parlement du Timor oriental (Parlamento Nacional) est unicaméral, ses membres sont élus pour cinq ans au suffrage universel. Le nombre de députés peut varier entre 52 et 65, bien qu'exceptionnellement il en ait compté jusqu'à 88, comme lors de sa premiÚre législature, en 2005.
La Constitution du Timor oriental a été construite sur le modÚle de celle du Portugal. Du fait de son indépendance récente de l'Indonésie en 2002, le pays est toujours en train de construire son administration et ses institutions gouvernementales. Il lui faut notamment construire tous les bùtiments administratifs dans la capitale, Dili, qui connaßt aussi un phénomÚne de métropolisation. Le ministÚre des Finances construit récemment domine la ville de sa silhouette vitrée[13].
DĂ©mographie
Les effets de l'invasion indonésienne de 1975 et des événements de 1999 ayant mené à l'indépendance sont bien visibles sur la courbe d'évolution de la population.
La mortalité reste élevée, avec une pauvreté généralisée, et des maladies toujours trÚs présentes, comme la tuberculose, la malaria, la dengue[36].
Les rares colons Portugais blancs, dont certains vivaient dans la colonie depuis des générations, furent expulsés par l'Indonésie, entre 1976 et 1980. Certains partirent pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et le reste, au Portugal. Les métis furent autorisés à rester par l'administration Indonésienne, s'ils n'étaient pas pro-Portugais. En 1975, ils représentaient 3 % de la population.
Religions
Le Timor oriental est l'un des deux seuls pays à dominante catholique en Asie, avec les Philippines. La province indonésienne voisine des petites ßles de la Sonde orientales est également à dominante catholique.
La composition religieuse du Timor oriental est la suivante : catholicisme (97 %), islam (1 %), protestantisme (1 %), autres (1 %).
Langues
Le tétoum et le portugais ont le statut de langue officielle. L'anglais et l'indonésien ont le statut constitutionnel de « langues de travail ».
La constitution timoraise reconnaĂźt par ailleurs officiellement d'autres langues, dont :
- le galoli, le habu, le kemak (en), le mambai, qui appartiennent au mĂȘme sous-groupe « central » que le tĂ©toum[37] ;
- le fataluku, le bunak (en), le makasai, qui appartiennent à la famille dite « trans-Nouvelle-Guinée » des langues papoues, parlées dans l'est du pays[38].
Les langues locales de Timor appartiennent Ă deux familles distinctes :
- Le sous-groupe dit « central » du groupe « central-oriental » de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes,
- La famille dite des « langues Trans-Nouvelle-Guinée » des langues papoues.
Le recensement de 2010 a révélé que les langues maternelles les plus couramment parlées étaient le tetum prasa (36,6 %), le mambai (12,5 %), le makasai (9,7 %), le tetum terik (6,0 %), le baïkenu (5,9 %), Kemak (5,9 %), Bunak (5,3 %), Tokodede (3,7 %) et Fataluku (3,6 %). Les autres langues autochtones représentaient 10,9 %.
Sous la domination indonĂ©sienne, l'utilisation du portugais Ă©tait interdite et punie de peine de mort, seul l'indonĂ©sien Ă©tait autorisĂ© Ă ĂȘtre utilisĂ© dans les bureaux du gouvernement, les Ă©coles et les entreprises publiques. Pendant l'occupation indonĂ©sienne, le tĂ©toum et le portugais constituaient un important Ă©lĂ©ment d'unification et d'opposition pour le peuple est-timorais face Ă la culture javanaise. Le portugais a Ă©tĂ© adoptĂ© comme l'une des deux langues officielles lors de l'indĂ©pendance en 2002 pour cette raison et aussi comme lien avec les nations lusophones dans le monde. Il est maintenant enseignĂ© et promu avec l'aide du BrĂ©sil, du Portugal et de la CommunautĂ© des pays de langue portugaise.
Selon l'observatoire de la langue portugaise en 2012, le taux d'alphabétisation au Timor oriental était de 77,8 % en Tetum, de 55,6 % en indonésien et de 39,3 % en portugais. En 2006, seuls 5 % de la population savaient parler et écrire en portugais selon le rapport sur le développement des Nations unies. Le portugais se rétablit car il est maintenant devenu la principale langue officielle du Timor et est enseigné dans la plupart des écoles. Le Timor oriental est membre de la Communauté des pays de langue portugaise (également connu sous le nom de Commonwealth lusophone) et de l'Union latine. Cependant, le Timor oriental est trÚs isolé des autres nations lusophones, dont le Brésil, et sa population a une faible minorité de voyageurs. L'Australie est le pays le plus proche pour les migrations économiques, ce qui favorise l'usage de l'anglais.
On estime que l'anglais est compris par 31,4 % de la population.
Ăducation
L'université nationale du Timor oriental est la principale université du pays. Il existe également quatre collÚges.
Depuis lâindĂ©pendance en 2002, lâindonĂ©sien et le tĂ©toum ont perdu du terrain en tant que langue dâenseignement, tandis que le portugais a augmentĂ© : en 2001, 8,4 % seulement des Ă©lĂšves du primaire et 6,8 % des Ă©lĂšves du secondaire frĂ©quentaient une Ă©cole de langue portugaise ; en 2005, ce pourcentage est passĂ© Ă 81,6 % pour le primaire et Ă 46,3 % pour le secondaire.
Ăconomie
Le Timor oriental est souvent qualifié de « pays le plus pauvre d'Asie », tant en termes de produit national brut global (1,595 milliard de dollars en 2020, selon le FMI) que de PNB par habitant (1 210 $/hab.). Cela dit, ces valeurs correspondent à un PNB non pétrolier. Si l'on inclut les hydrocarbures, le PNB par habitant du Timor oriental est estimé à 1790 dollars par an en 2022 par le FMI[39]. L'économie est encore en phase de reconstruction à la suite des destructions liées à l'occupation et surtout la période d'accession à l'indépendance : environ 70 % des infrastructures du pays furent détruites par les troupes indonésiennes et les milices associées avant leur départ en 1999.
70 % des emplois sont concentrés dans l'agriculture, qui produit 43 % de la richesse nationale. L'industrie est faiblement développée (textile, transformation du café), et n'emploie que 5 % des travailleurs, pour 17 % du PNB. Le reste de l'activité se situe dans l'industrie des services, regroupés essentiellement dans et autour de la capitale. Environ 50 % de la population était au chÎmage en 2002 (cela inclut le sous-emploi), tandis que 42 % des Timorais vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Les licences d'exploitation des réserves pétroliÚres offshore fournissent déjà prÚs de 50 millions de dollars par an et représentent 55 % du PNB du Timor[40]. Un conflit oppose le Timor oriental à l'Australie sur les frontiÚres maritimes (Timor Gap) et l'exploitation des réserves de la mer de Timor.
Café
Le cafĂ© a un poids Ă©conomique considĂ©rable dans lâĂ©conomie du Timor-Oriental depuis le dernier tiers du XIXe siĂšcle. Ce sont les Portugais qui, durant la colonisation, ont souhaitĂ© dĂ©velopper cette Ă©conomie au Timor Oriental, notamment Ă la fin du XIXe siĂšcle.
On remarque que depuis les annĂ©es 1850, les exportations de cafĂ© ont augmentĂ© dans la part totale des produits exportĂ©s par la rĂ©gion, avec prĂšs de trois quarts des exportations au dĂ©but du XXIe siĂšcle. De mĂȘme, on juge que sur environ 150 000 familles prĂ©sentes au Timor Oriental au dĂ©but du XXIe siĂšcle, 40 000 familles en tirent des revenus. Ă savoir, 25 000 pour lesquelles le cafĂ© reprĂ©sente lâessentiel de leurs revenus, et 15 000 pour lesquelles le cafĂ© reprĂ©sente un revenu complĂ©mentaire[42]. Tout cela nâinclue que les ouvriers agricoles, et exclue les centaines dâemplois existants au Timor Oriental, du fait du traitement du cafĂ©, de son conditionnement ou encore de sa commercialisation.
Cependant, les exportations, bien quâen Ă©volution, ne sont pas constantes dâune annĂ©e Ă une autre, et cela impact profondĂ©ment lâĂ©conomie du cafĂ© est-timorais. Avec la grande dĂ©pression de la fin du XIXe siĂšcle, le cafĂ© est-timorais perd en demande europĂ©enne. Les guerres et occupations de la premiĂšre partie du XXe siĂšcle font Ă©voluer les exportations dâune annĂ©e Ă une autre, parfois mĂȘme les arrĂȘtent, comme durant la Seconde Guerre Mondiale. En 1975, lors de lâindĂ©pendance vis-Ă -vis du Portugal et du dĂ©but de la colonisation indonĂ©sienne, le Timor Oriental exporte environ 5 000 tonnes de cafĂ© par an, ce qui est encore trĂšs peu par rapport aux autres pays de la rĂ©gion. Par faute de mauvaise commercialisation, les exportations chutent de nouveau durant les conflits avec lâIndonĂ©sie dans les annĂ©es 1980. Ce nâest que depuis le milieu des annĂ©es 1990 que les exportations ne connaissent pas de franches interruptions, comme cela a pu ĂȘtre le cas par le passĂ©[43]. NĂ©anmoins, la quantitĂ© reste faible avec seulement 10 000 tonnes par an au dĂ©but des annĂ©es 2000. Ă titre de comparaison, lâIndonĂ©sie fait exporter environ 515 000 tonnes de cafĂ© par an, dont 45 000 depuis le Timor Occidental, partie Ouest de lâĂźle du Timor.
Bien que faible dans la comparaison avec ses voisins, le cafĂ© reprĂ©sente un secteur Ă©conomique non-nĂ©gligeable pour le Timor Oriental, avec prĂšs de sept entreprises prĂ©sentes sur lâĂźle depuis lâindĂ©pendance de 2002. NĂ©anmoins, aucune dâelles nâest 100 % est-timoraise[44].
Concernant les maniÚres de faire du café, elles sont quasi identiques. En effet, la trÚs grande majorité des entreprises basées au Timor Oriental utilisent le café en parches sÚches[45].
La CCT (Cooperativa CafĂ© Timor), mis en place par un organisme amĂ©ricain en 2000 afin de rĂ©habiliter lâĂ©conomie cafĂ©iĂšre du pays joue aujourdâhui un rĂŽle social important. La CTT est un important employeur, puisquâelle possĂšde par exemple des cafĂ©iĂšres de premier rang dans les villes de Ermera, Letefoho, Liquica, Aileu et Maubisse. La CTT est aujourdâhui importante parce que tandis quâavant des grandes plantations coloniales pouvaient ĂȘtre dĂ©tenues par quelques familles, aujourdâhui le cafĂ© timorais est produit par de petits producteurs, Ă 90 % des cas propriĂ©taires de leurs terres. La CTT intervient dans cette nĂ©cessitĂ© dâĂ©tablir un lien entre ces producteurs indĂ©pendants Ă©clatĂ©s, selon la Banque Mondiale, en 1 000 familles au sein des districts de Bobonaro, dâErmera, de Liquica, de Manufahi et dâAinaro[46].
Ă noter que « Le Timor Oriental produit un cafĂ© arabica de qualitĂ©. Si lâon excepte les hydrocarbures, ce dernier reprĂ©sentait prĂšs de 90 % des exportations timorais Ă la fin des annĂ©es 2000, ce qui rend le pays dĂ©pendant des cours mondiaux »[47].
Ănergies fossiles
Dans les annĂ©es 1960, sous lâimpulsion du Portugal, le Timor Oriental dĂ©couvre des rĂ©serves de pĂ©trole. Lâexploitation est alors trĂšs limitĂ©e, Ă cause du manque de moyens, notamment Ă©conomiques, mais le potentiel semble alors Ă ce moment important pour la rĂ©gion. Ce potentiel important a par ailleurs Ă©tĂ© un facteur dĂ©terminant dans lâinvasion du pays par lâIndonĂ©sie en dĂ©cembre 1975[48].
Depuis son indĂ©pendance en 2002, lâexploitation est assurĂ©e par lâAustralie, qui en est propriĂ©taire, et qui reverse tout de mĂȘme une part des revenus Ă lâĂtat du Timor Oriental. En effet, bien que le cafĂ© soit essentiel dans les exportations en termes de volume, les extractions de pĂ©trole et de gaz permises par les exploitations australiennes reprĂ©sentent entre 80 et 90 % des revenus Ă©tatiques du Timor Oriental chaque annĂ©e. Cette exploitation pĂ©troliĂšre, qui lui permet pour lâinstant son indĂ©pendance dâun point de vue Ă©conomique, nâest pas Ă©ternelle. Les rĂ©serves, tout de mĂȘme faibles, seront vides entre 2030 et 2040. Dans la prise de conscience de cette Ă©conomie Ă©phĂ©mĂšre, lâĂtat est-timorais a mis en place en 2010 un grand projet dâinfrastructures censĂ© traiter le gaz et le pĂ©trole provenant de ses champs dâhydrocarbures. De ce projet est nĂ© le Tasi Mane, sur le littoral sud du pays. Un projet dâune envergure inĂ©galĂ©e dans lâhistoire du pays, en termes dâinvestissements, de revenus espĂ©rĂ©s et dâemplois crĂ©Ă©s, dans un pays toujours composĂ© Ă plus de 80 % dâindividus considĂ©rĂ©s comme vivant Ă la campagne[49].
Tourisme
Le Timor Oriental a, depuis son indépendance de 2002, voulu développer le tourisme.
Cependant, le tourisme initialement prĂ©vu Ă©tait un tourisme menĂ© par les communautĂ©s locales, qui prĂŽne tout ce qui peut ĂȘtre « durable », dâun point de vue Ă©conomique comme culturel. Depuis surtout les annĂ©es 2010, les gouvernements qui se succĂšdent Ă la tĂȘte du Timor Oriental dĂ©laissent lâaspect dâun tourisme menĂ© par les communautĂ©s locales, rĂ©alisant que les revenus crĂ©Ă©s nâĂ©taient pas assez consĂ©quents. Alors, le pays projette la mise en place de stations balnĂ©aires, afin de dĂ©velopper son tourisme et d'en faire un secteur Ă©conomique phare du Timor Oriental, pour le jour oĂč le gaz et le pĂ©trole ne fourniront plus les revenus consĂ©quents quâils fournissent depuis lâindĂ©pendance de 2002. Le dĂ©bat du tourisme au Timor Oriental est donc une rĂ©elle question de sociĂ©tĂ© entre lâaspect Ă©conomique dâun cĂŽtĂ©, et lâaspect culturel de lâautre[50].
Culture
Les jours fĂ©riĂ©s du Timor oriental reprennent les principales fĂȘtes catholiques et les principaux Ă©vĂ©nements de la lutte pour l'indĂ©pendance.
Date | Nom français | Nom local en portugais | Remarques |
---|---|---|---|
1er janvier | Jour de l'an | Ano Novo | |
mobile | Jeudi saint | ||
mobile | Vendredi saint | Sexta-Feira Santa | |
mobile | PĂąques | PĂĄscoa | |
1er mai | FĂȘte du Travail | ||
20 mai | FĂȘte de l'indĂ©pendance | IndependĂȘncia | Acquise le |
mobile | FĂȘte-Dieu | ||
15 août | Assomption de Marie | Assunção | |
30 août | Jour de la Constitution | Consulta | |
20 septembre | FĂȘte de la libĂ©ration | Libertação | |
1er novembre | Toussaint | Todos-os-Santos | |
12 novembre | FĂȘte de Santa Cruz | Santa Cruz | CommĂ©more le massacre du cimetiĂšre Santa Cruz (en), le |
8 décembre | Immaculée conception | Imaculada Conceição | |
25 décembre | Noël | Natal |
Codes
Le Timor oriental a pour codes :
- PK, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- TL, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- TL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,
- TLS, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays),
- TLS, selon la liste des codes pays du CIO,
- TLS, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- TM, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- WP, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports.
Notes et références
- La constitution du Timor oriental définit l'indonésien et l'anglais comme langues de travail.
- Commission d'enrichissement de la langue française, « Recommandation concernant les noms dâĂtats, dâhabitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) », sur culture.fr, (consultĂ© le ).
- (en) « East Oceania/Oceania :: Timor-Leste â The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consultĂ© le )
- PIB à parité de pouvoir d'achat, d'aprÚs le Fonds monétaire international (FMI).
- Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2022.
- Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
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- Asia Watch, Human Rights in Indonesia and East Timor, Human Rights Watch, New York, 1989, p. 253.
- Christine Cabasset, « Aménager les zones cÎtiÚres à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux : le cas du Timor oriental », sur Géoconfluences, .
- Le Monde, « Article », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Recommandation concernant les noms d'Ătats, d'habitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) (lire en ligne).
- La typographie française prĂ©voit normalement pour la graphie des noms dâunitĂ©s administratives ou politiques dont le nom est en français ou francisĂ©, des traits d'union entre les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments dâun nom composĂ© et une majuscule Ă tous les Ă©lĂ©ments (sauf articles). Il serait donc plus convenable dâĂ©crire « Timor-Oriental ».
- (en) https://global-geography.org/af/Geography/Asia/Timor-Leste/Government.
- Margareth Aritonang, « Discourse: Indonesia, Timor Leste have developed a mature relationship: PM », The Jakarta Post, 31 août 2015, p. 3.
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- Sevin 2006, p. 74-76.
- Loro Horta, « Le Timor Oriental, une Nation en devenir », Diplomatie,â , p. 23 (lire en ligne)
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Voir aussi
Bibliographie
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- Olivier Sevin, « Le CafĂ© au Timor Oriental », Les Cahiers d'Outre-Mer, no 233,â , p. 51-76 (lire en ligne)
- (en) Elizabeth Stanley, Torture, truth and justice: the case of Timor-Leste, Taylor & Francis, .
Liens externes
- Sites officiels : www.timor-leste.gov.tl et timor-leste.gov.tl/?lang=en
- Ressource relative au vivant :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à la géographie :
- (en) Marine Gazetteer
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Site officiel.