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Timor oriental

Timor-Leste

République démocratique du
Timor oriental

(pt) RepĂșblica DemocrĂĄtica de Timor-Leste

(tet) RepĂșblika DemokrĂĄtika TimĂłr-Leste

Devise en portugais : Unidade, Acção, Progresso (« Unité, Action, ProgrÚs »)
Hymne en portugais : PĂĄtria (« Ô patrie »)
FĂȘte nationale
· ÉvĂ©nement commĂ©morĂ©
Indépendance vis-à-vis de l'Indonésie ()
Description de l'image Timor Leste (orthographic projection).svg.
GĂ©ographie
Plus grande ville Dili
Superficie totale 15 410 km2
(classé 159e)
Superficie en eau NĂ©gligeable
Fuseau horaire UTC +9
Histoire
Entité précédente
Indépendance Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Date
DĂ©mographie
Gentilé Timorais[2]
Population totale (2018[3]) 1 321 929 hab.
(classé 156e)
DensitĂ© 86 hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en diminution 1,920 milliard de $
- 18,71 %[4]
PIB (PPA) (2022) en diminution 4,573 milliards de $
- 16,03 %[4]
PIB nominal par hab. (2022) en diminution 1 402,056 $
- 20,23 %[5]
PIB (PPA) par hab. (2022) en diminution 3 339,202 $
- 17,60 %[5]
Dette publique brute (2022) Nominale
270 millions de $
+ 15,87 %
Relative
14,074 % du PIB
+ 42,81 %
Monnaie dollar amĂ©ricain (USD​)

Le Timor oriental, en forme longue la rĂ©publique dĂ©mocratique du Timor oriental (en portugais : Timor-Leste et RepĂșblica DemocrĂĄtica de Timor-Leste, en tĂ©toum : Timor Lorosa'e et RepĂșblika DemokrĂĄtika TimĂłr-Leste), est un pays d'Asie du Sud-Est[9]. Il est constituĂ© de la moitiĂ© orientale de l'Ăźle de Timor – d'oĂč son nom – et de l'Oecusse, une exclave situĂ©e dans la partie occidentale de cette Ăźle de la Sonde. Il est entourĂ© par le Timor occidental sous souverainetĂ© indonĂ©sienne, ainsi que des Ăźles d'Atauro et Jaco. Sa capitale est Dili et sa monnaie le dollar amĂ©ricain.

Originellement colonie portugaise durant prĂšs de quatre siĂšcles, elle gagne l'indĂ©pendance du Portugal le 28 novembre 1975 aprĂšs la RĂ©volution des ƒillets. Mais moins d'un mois aprĂšs, le Timor oriental est envahi par l'armĂ©e indonĂ©sienne le 7 dĂ©cembre, et annexĂ© unilatĂ©ralement par ce pays en 1976[10]. Cette annexion ne fut jamais reconnue par l'ONU, laquelle organisa un rĂ©fĂ©rendum d'autodĂ©termination en aoĂ»t 1999 qui conduisit Ă  la pleine indĂ©pendance du Timor oriental en 2002, aprĂšs une pĂ©riode de massacres Ă  grande Ă©chelle et du saccage systĂ©matique des grandes villes par l'armĂ©e indonĂ©sienne[11] - [12].

Le Timor oriental et les Philippines sont les seuls pays en Asie du Sud-Est oĂč le catholicisme est la religion dominante. Les langues officielles du pays sont le portugais et le tĂ©toum. L'indonĂ©sien et l'anglais sont Ă©galement reconnues dans la constitution comme langue de travail, sans avoir le statut de langue officielle.

GĂ©ographie

Carte politique du Timor oriental.

Le Timor oriental est situĂ© pour sa majeure partie sur la moitiĂ© est de l'Ăźle de Timor, la plus grande des petites Ăźles de la Sonde. L'Ăźle mesure 30 777 km2 ; le Timor oriental en occupe environ 15 000 km2.

Les dĂ©troits d'Ombai et de Wetar sĂ©parent le nord de l'Ăźle du reste de l'archipel de la Sonde. Au sud, la mer de Timor sĂ©pare le Timor de l'Australie. À l'ouest se trouve la province indonĂ©sienne des petites Ăźles de la Sonde orientales. À l'est, les Ăźles Leti (Moluques du Sud-Ouest).

Le pays est assez montagneux. Le point culminant du Timor oriental est le mont Tatamailau (2 963 m).

Le climat du pays est tropical et généralement chaud et humide, caractérisé par une saison sÚche et une saison humide. En raison d'effets de versants, la façade méridionale a une saison sÚche plus courte et un cumul de précipitations plus élevé[13].

Dili, la capitale du pays, en est également la plus grande ville et le port principal. La deuxiÚme ville est Baucau, à l'est de l'ßle. Dili possÚde l'un des deux aéroports internationaux du Timor oriental, l'autre étant l'aéroport Xanana Gusmão à Suai.

Le Timor oriental exploite conjointement avec l'Australie un gisement pétrolier offshore situé à cheval sur leur frontiÚre maritime, dont le tracé a longtemps été problématique[10].

Environnement, patrimoine naturel

  • CĂŽte Ă  Dili
    CĂŽte Ă  Dili
  • Ile de Jaco, LautĂ©m, Timor oriental
    Ile de Jaco, Lautém, Timor oriental
  • Matebian, Baucau, Timor oriental
    Matebian, Baucau, Timor oriental
  • Loi-Huno, Viqueque, Timor oriental
    Loi-Huno, Viqueque, Timor oriental
  • Dili et l'Ăźle Atauro
    Dili et l'Ăźle Atauro

Risques météorologiques

L’üle du Timor est situĂ©e dans un couloir atmosphĂ©rique entre l’Inde et l’Australie. Cette position qui lui fait frĂ©quemment subir des vents contraires, puissants, qui causent des cyclones et inondations. L’un des derniers cyclones, le cyclone Seroja, qui s’est produit en avril 2021, a causĂ© la mort d'au moins 27 Est-Timorais[14].

Toponymie

L'usage majoritaire est d'Ă©crire « Timor oriental » comme le font notamment la liste annexĂ©e Ă  l'arrĂȘtĂ© français du 4 novembre 1993 relatif Ă  la terminologie des noms d'États et de capitales ou la recommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) de 2008[15], le Petit Robert des noms propres 2010 et le Dictionnaire Hachette 2010.

Le Petit Larousse 2010 écrit « Timor-Oriental » tandis que le groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques (GENUNG) préconise Timor-Leste, non traduit[16].

Timor provient du malais et de l'indonésien timur, signifiant « est » ; donc Timor oriental signifie littéralement « est oriental »[17].

Histoire

Colonie portugaise Ă  partir de 1586, le Timor oriental est annexĂ© par l'IndonĂ©sie en 1976. Plus de 200 000 personnes — le quart de la population — ont Ă©tĂ© tuĂ©es par l’armĂ©e indonĂ©sienne durant cette occupation. En 1999, dans un rĂ©fĂ©rendum organisĂ© par l'IndonĂ©sie, la population de Timor oriental vote Ă  78,5 % pour une sĂ©paration d'avec l'IndonĂ©sie. Bien que suivi d'une pĂ©riode de massacres Ă  grande Ă©chelle et du saccage systĂ©matique des grandes villes par l'armĂ©e indonĂ©sienne, le scrutin conduit Ă  l'indĂ©pendance du Timor oriental le . Depuis, les relations entre les deux pays se sont largement amĂ©liorĂ©es. Dans un entretien avec le The Jakarta Post le , le Premier ministre du Timor oriental, Rui Maria de AraĂșjo, qui a passĂ© 9 ans comme Ă©tudiant dans diffĂ©rentes universitĂ©s d'IndonĂ©sie, considĂšre que « la relation entre Timor Leste et l'IndonĂ©sie est excellente »[18].

L’üle du Timor a Ă©tĂ© divisĂ©e en deux par la colonisation, avec Ă  l’Ouest les Hollandais, et Ă  l’Est les Portugais. De mĂȘme divisĂ©e entre Musulmans Ă  l’Ouest et Catholiques Ă  l’Est. Avant les premiĂšres colonisations, le Timor n’est qu’une Ăźle de passages commerciaux entre l’Inde et la Chine. Elle est peuplĂ©e de quelques indigĂšnes sur lesquels il n’y a que trĂšs peu d’écrits. Pendant des siĂšcles, le Timor existe comme une seule Ăźle, puisque n’étant pas encore divisĂ©e par la colonisation entre l’Ouest et l’Est. L’üle est alors rĂ©putĂ©e pour son bois de santal[19].

Colonisation portugaise (1586 - 1975)

Le Timor oriental devient une possession portugaise en 1586. Peu peuplĂ©e, cette partie de l’üle est alors gĂ©rĂ©e par l’armĂ©e portugaise et l’Église catholique jusqu’à ce qu’un gouverneur soit nommĂ© par le Portugal en 1702. Le Timor Oriental connaĂźt ensuite diffĂ©rents rattachements administratifs, toujours sous la gouvernance portugaise, notamment Goa et Macao au XIXe siĂšcle. Enfin, elle devient, aux yeux du Portugal, une province Ă  part entiĂšre en 1896, une province d’outre-mer en 1951, puis une rĂ©gion d’outre-mer en 1972[20].

Le Portugal souhaite garder son Empire colonial et ne dĂ©cide de commencer une partie de la dĂ©colonisation qu’en 1974, sous l’impulsion d’un changement politique au Portugal, dĂ» Ă  la RĂ©volution des ƒillets. Le 17 juillet 1975, le Portugal procĂšde au dĂ©but de la dĂ©colonisation du Timor oriental en le dotant d'un statut diffĂ©rent, reconnaissant notamment l’annexion vieille de presque 400 ans. Le Portugal s'engage alors, au nom de sa Constitution, et en respect avec le droit international, Ă  garantir l'indĂ©pendance du Timor oriental Ă  partir de 1976. Cependant, le pays est en proie Ă  des difficultĂ©s Ă©conomiques et repousse l’indĂ©pendance qu’il juge incapable d’organiser[21].

Les deux partis politiques phares du Timor oriental, le FRETILIN et l’UDT, combattent alors l’occupation portugaise, sans s'accorder sur la maniĂšre avec laquelle sortir de la colonisation. Pour le FRETILIN, Front rĂ©volutionnaire du Timor Est indĂ©pendant, le Timor oriental doit devenir un État indĂ©pendant, capable de s’émanciper de lui-mĂȘme. Pour l’UDT, Union dĂ©mocratique du Timor oriental, le pays doit ĂȘtre indĂ©pendant du Portugal afin de rejoindre l’IndonĂ©sie. Cette volontĂ© unanime de se dĂ©faire de l’occupant portugais chez les deux partis phares provoque la dĂ©colonisation par le Portugal, mais cela se fait au profit de la colonisation indonĂ©sienne. En effet, le FRETILIN proclame la « RĂ©publique DĂ©mocratique du Timor Oriental » le 28 novembre 1975, mais l'UDT, notamment soutenu par l’IndonĂ©sie et les États-Unis, proclame l’intĂ©gration Ă  l'IndonĂ©sie le 30 novembre 1975[22].

Il s’agĂźt lĂ  de la fin de la colonisation portugaise mais aussi le dĂ©but de la colonisation par l’IndonĂ©sie.

En dĂ©cembre 1975, l’IndonĂ©sie annexe militairement le Timor oriental, justifiant cette action comme Ă©tant la mise en place d’un processus de dĂ©colonisation, dont le Portugal est incapable. Le Timor oriental devient, dĂšs lors, une province indonĂ©sienne. Pour sa part, le Portugal dĂ©nonce l'intervention de l'IndonĂ©sie, et rompt les relations diplomatiques avec le nouvel occupant du Timor Oriental[23].

Blason du Timor oriental portugais (1935-1975).

Colonisation indonésienne (1975 - 2002)

L'Indonésie intervient militairement au Timor oriental le .

Elle procĂšde Ă  ce qu’elle qualifie elle-mĂȘme d’« autodĂ©termination Ă  l'indonĂ©sienne »[24].

L’IndonĂ©sie justifie cette intervention militaire comme Ă©tant la volontĂ© de la majoritĂ© du peuple est-timorais.

Le nouvel occupant Ă©tablit alors une AssemblĂ©e populaire au sein du Timor oriental, trĂšs partiale, qui demande officiellement l'intĂ©gration Ă  l’IndonĂ©sie le . L’ONU ne soutient pas cette prise de dĂ©cision, mais ne la condamne pas non plus. Enfin, au nom de la loi indonĂ©sienne, le Timor oriental est considĂ©rĂ© comme la 27e province de l’État Ă  partir du [22].

Le FRETILIN prĂ©sente l'intĂ©gration Ă  l'IndonĂ©sie sans indĂ©pendance prĂ©alable comme du colonialisme et non comme une dĂ©colonisation, et rĂ©clame donc une libre autodĂ©termination. La rĂ©sistance, au dĂ©part portĂ©e par le FRETILIN, est ensuite rejointe par l’UDT[20].

L’UDT dĂ©nonce les rĂ©pressions indonĂ©siennes, comme celles de 1978, et se dĂ©fait politiquement de l’IndonĂ©sie. Dans ce mĂȘme sens, l’UDT proclame la RĂ©publique dĂ©mocratique du Timor en 1982, et met en place un Conseil RĂ©volutionnaire de RĂ©sistance nationale cette mĂȘme annĂ©e.

La situation commence Ă  s’envenimer, chacun comprenant que la « dĂ©colonisation indonĂ©sienne » n'est finalement qu’une nouvelle colonisation.

Les manifestations populaires sont alors de plus en plus fréquentes dans les années 1980.

Une rĂ©sistance armĂ©e se met en place, sous les ordres du FRETILIN, ce qui transforme certaines manifestations en vĂ©ritables scĂšnes de guĂ©rillas contre l’occupant indonĂ©sien. Cependant, la rĂ©pression indonĂ©sienne est trĂšs dure[25].

Une date reste comme un exemple de ces rĂ©pressions, tournant parfois au massacre, comme le 12 novembre 1991, dans la ville de Dili[26]. L’IndonĂ©sie est dĂ©sormais impardonnable : elle arrĂȘte, condamne, crĂ©e des camps d’occupation vers d’autres Ăźles, voire torture et exĂ©cute. Cette mise en place volontaire de la terreur a pour objectif de provoquer l'exode des populations vers le Timor Occidental, qui est dĂ©tenu par l’IndonĂ©sie.

Selon plusieurs sources internationales, il y a eu entre 200 000 et 300 000 morts ou disparus Est-Timorais du fait des rĂ©pressions indonĂ©siennes dans les annĂ©es 1980[27].

La position de l’ONU quant au conflit est-timorais est hĂ©sitante. À partir de 1982, l’ONU ne considĂšre plus le Portugal comme État administrant du Timor oriental, mais la rĂ©gion du Timor oriental elle-mĂȘme. Cette distinction rend le Timor oriental responsable de son incapacitĂ© Ă  s’émanciper de l’IndonĂ©sie, aux yeux de l’ONU[22].

NĂ©anmoins, face Ă  la montĂ©e des protestations populaires toujours plus sanglantes, Djakarta et le FRETILIN tentent de trouver des accords entre 1990 et 1993 pour s’orienter vers l’autodĂ©termination, en vain. Face Ă  cette incapacitĂ© d’entente et face au risque de guerre civile, l’ONU force petit-Ă -petit l’IndonĂ©sie Ă  admettre l’autodĂ©termination est-timoraise[28].

Pour cela, le Portugal est de nouveau reconnu comme puissance administrante de la rĂ©gion, et le Portugal et l’IndonĂ©sie, ainsi que des membres de l’ONU se rĂ©unissent Ă  Lisbonne le pour dĂ©finir d’une possible indĂ©pendance de la rĂ©gion[29].

Accession à l'Indépendance (1999 - 2002)

Le , ne voulant pas revivre les difficultĂ©s vĂ©cues en ex-Yougoslavie, l’ONU agit rapidement avec des mesures fortes. Ce jour-lĂ , le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies annonce un plan d'autonomie du Timor oriental qui sera mis en place d’ici Ă  la fin du mois d’avril 1999, ainsi que la mise en place d’un scrutin direct pour juillet 1999. L’ONU souhaite que les Est-Timorais dĂ©cident de leur propre sort durant ce vote. Le terme « rĂ©fĂ©rendum » n’est pas employĂ©, bien trop insultant pour les IndonĂ©siens, mais les Est-Timorais auront Ă  choisir entre une auto-dĂ©termination en dĂ©pendance avec l’IndonĂ©sie, ou bien une rĂ©elle indĂ©pendance[29].

Durant le printemps précédant le vote, la violence explose au Timor oriental[30].

Les indĂ©pendantistes demandent alors du renfort avec une politique de maintien de la paix militarisĂ© onusien. Les rĂ©pressions sont en effet de plus en plus fortes de la part des milices indonĂ©siennes. Des actes de sabotage et de terrorisme sont volontairement effectuĂ©s dans les mois prĂ©cĂ©dant les Ă©lections pour effrayer la population. On juge que 60 000 personnes sont dĂ©placĂ©es vers le Timor occidental durant ce printemps de 1999. Les personnels de l’ONU prĂ©sents dans la rĂ©gion sont de mĂȘme attaquĂ©s[31].

Finalement, l’ONU arrive Ă  calmer la situation, et les actes de terreur de la part de l’IndonĂ©sie jouent finalement contre l’occupant puisque les rĂ©sultats du vote sont sans appel : 98,4 % de 430 000 inscrits ont votĂ©. 78,5 % ont votĂ© pour l'indĂ©pendance et 21,5 % pour l'autonomie en dĂ©pendance avec l’IndonĂ©sie[30].

AprĂšs le vote, l’IndonĂ©sie s’en prend Ă  la population est-timoraise et la rĂ©gion assiste Ă  une recrudescence de la violence.

L’ONU condamne cette violence provoquĂ©e par Djakarta, mais hĂ©site Ă  intervenir. En effet, il n’y a pas de forces de maintien de la paix envoyĂ©es par l’ONU, comme souhaitĂ© par le Portugal et le Canada. L’ONU, face au risque de vĂ©to de la Chine dans un Conseil de sĂ©curitĂ©, souhaite intervenir en collaboration avec Djakarta. Des alliĂ©s de l’IndonĂ©sie, tels que l'Australie, soutiennent finalement l’intervention onusienne, et l’IndonĂ©sie se rĂ©sout Ă  cĂ©der la rĂ©gion du Timor oriental[32].

Afin d’aider le jeune État du Timor oriental Ă  se stabiliser et se dĂ©velopper, l’ONU met en place une administration transitoire, qui opĂšre jusqu'au . Cette administration transitoire permet au Timor oriental d’établir, une gouvernance et une administration publique avec 500 fonctionnaires rĂ©munĂ©rĂ©s par l’ONU. D’un point de vue sĂ©curitaire, l’ONU Ă©tablit 1 640 policiers dans la rĂ©gion pendant deux ans, ainsi que 8 950 casques bleus[33].

Le Timor oriental rejoint ensuite l’ONU en 2002, Ă  la fin de la pĂ©riode de transition.

Politique et administration

Le Premier ministre Taur Matan Ruak (2020)

Le prĂ©sident de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Timor oriental est Ă©lu au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Son rĂŽle est largement symbolique, mĂȘme s'il lui est possible de mettre un veto Ă  certaines lois que le parlement ne peut contourner que par un vote Ă  la majoritĂ© des deux tiers. À la suite des Ă©lections lĂ©gislatives, le prĂ©sident nomme comme Premier ministre le chef du parti majoritaire de la coalition principale. En tant que chef de gouvernement, le Premier ministre prĂ©side le Conseil des ministres.

Le parlement du Timor oriental (Parlamento Nacional) est unicaméral, ses membres sont élus pour cinq ans au suffrage universel. Le nombre de députés peut varier entre 52 et 65, bien qu'exceptionnellement il en ait compté jusqu'à 88, comme lors de sa premiÚre législature, en 2005.

La Constitution du Timor oriental a été construite sur le modÚle de celle du Portugal. Du fait de son indépendance récente de l'Indonésie en 2002, le pays est toujours en train de construire son administration et ses institutions gouvernementales. Il lui faut notamment construire tous les bùtiments administratifs dans la capitale, Dili, qui connaßt aussi un phénomÚne de métropolisation. Le ministÚre des Finances construit récemment domine la ville de sa silhouette vitrée[13].

Subdivisions

Les municipalités du Timor oriental.

Le Timor oriental est subdivisé en 14 municipalités administratives[34] - [35] :

DĂ©mographie

Évolution de la population du Timor oriental entre 1861 et 2010.

Les effets de l'invasion indonésienne de 1975 et des événements de 1999 ayant mené à l'indépendance sont bien visibles sur la courbe d'évolution de la population.

La mortalité reste élevée, avec une pauvreté généralisée, et des maladies toujours trÚs présentes, comme la tuberculose, la malaria, la dengue[36].

Les rares colons Portugais blancs, dont certains vivaient dans la colonie depuis des générations, furent expulsés par l'Indonésie, entre 1976 et 1980. Certains partirent pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et le reste, au Portugal. Les métis furent autorisés à rester par l'administration Indonésienne, s'ils n'étaient pas pro-Portugais. En 1975, ils représentaient 3 % de la population.

Religions

Église de Imaculada Conceição Viqueque.

Le Timor oriental est l'un des deux seuls pays à dominante catholique en Asie, avec les Philippines. La province indonésienne voisine des petites ßles de la Sonde orientales est également à dominante catholique.

La composition religieuse du Timor oriental est la suivante : catholicisme (97 %), islam (1 %), protestantisme (1 %), autres (1 %).

Langues

Carte linguistique de Timor.

Le tétoum et le portugais ont le statut de langue officielle. L'anglais et l'indonésien ont le statut constitutionnel de « langues de travail ».

La constitution timoraise reconnaĂźt par ailleurs officiellement d'autres langues, dont :

Les langues locales de Timor appartiennent Ă  deux familles distinctes :

Le recensement de 2010 a révélé que les langues maternelles les plus couramment parlées étaient le tetum prasa (36,6 %), le mambai (12,5 %), le makasai (9,7 %), le tetum terik (6,0 %), le baïkenu (5,9 %), Kemak (5,9 %), Bunak (5,3 %), Tokodede (3,7 %) et Fataluku (3,6 %). Les autres langues autochtones représentaient 10,9 %.

Sous la domination indonĂ©sienne, l'utilisation du portugais Ă©tait interdite et punie de peine de mort, seul l'indonĂ©sien Ă©tait autorisĂ© Ă  ĂȘtre utilisĂ© dans les bureaux du gouvernement, les Ă©coles et les entreprises publiques. Pendant l'occupation indonĂ©sienne, le tĂ©toum et le portugais constituaient un important Ă©lĂ©ment d'unification et d'opposition pour le peuple est-timorais face Ă  la culture javanaise. Le portugais a Ă©tĂ© adoptĂ© comme l'une des deux langues officielles lors de l'indĂ©pendance en 2002 pour cette raison et aussi comme lien avec les nations lusophones dans le monde. Il est maintenant enseignĂ© et promu avec l'aide du BrĂ©sil, du Portugal et de la CommunautĂ© des pays de langue portugaise.

Selon l'observatoire de la langue portugaise en 2012, le taux d'alphabétisation au Timor oriental était de 77,8 % en Tetum, de 55,6 % en indonésien et de 39,3 % en portugais. En 2006, seuls 5 % de la population savaient parler et écrire en portugais selon le rapport sur le développement des Nations unies. Le portugais se rétablit car il est maintenant devenu la principale langue officielle du Timor et est enseigné dans la plupart des écoles. Le Timor oriental est membre de la Communauté des pays de langue portugaise (également connu sous le nom de Commonwealth lusophone) et de l'Union latine. Cependant, le Timor oriental est trÚs isolé des autres nations lusophones, dont le Brésil, et sa population a une faible minorité de voyageurs. L'Australie est le pays le plus proche pour les migrations économiques, ce qui favorise l'usage de l'anglais.

On estime que l'anglais est compris par 31,4 % de la population.

Éducation

L'université nationale du Timor oriental est la principale université du pays. Il existe également quatre collÚges.

Depuis l’indĂ©pendance en 2002, l’indonĂ©sien et le tĂ©toum ont perdu du terrain en tant que langue d’enseignement, tandis que le portugais a augmentĂ© : en 2001, 8,4 % seulement des Ă©lĂšves du primaire et 6,8 % des Ă©lĂšves du secondaire frĂ©quentaient une Ă©cole de langue portugaise ; en 2005, ce pourcentage est passĂ© Ă  81,6 % pour le primaire et Ă  46,3 % pour le secondaire.

Économie

Le Timor oriental est souvent qualifiĂ© de « pays le plus pauvre d'Asie », tant en termes de produit national brut global (1,595 milliard de dollars en 2020, selon le FMI) que de PNB par habitant (1 210 $/hab.). Cela dit, ces valeurs correspondent Ă  un PNB non pĂ©trolier. Si l'on inclut les hydrocarbures, le PNB par habitant du Timor oriental est estimĂ© Ă  1790 dollars par an en 2022 par le FMI[39]. L'Ă©conomie est encore en phase de reconstruction Ă  la suite des destructions liĂ©es Ă  l'occupation et surtout la pĂ©riode d'accession Ă  l'indĂ©pendance : environ 70 % des infrastructures du pays furent dĂ©truites par les troupes indonĂ©siennes et les milices associĂ©es avant leur dĂ©part en 1999.

70 % des emplois sont concentrés dans l'agriculture, qui produit 43 % de la richesse nationale. L'industrie est faiblement développée (textile, transformation du café), et n'emploie que 5 % des travailleurs, pour 17 % du PNB. Le reste de l'activité se situe dans l'industrie des services, regroupés essentiellement dans et autour de la capitale. Environ 50 % de la population était au chÎmage en 2002 (cela inclut le sous-emploi), tandis que 42 % des Timorais vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Les licences d'exploitation des réserves pétroliÚres offshore fournissent déjà prÚs de 50 millions de dollars par an et représentent 55 % du PNB du Timor[40]. Un conflit oppose le Timor oriental à l'Australie sur les frontiÚres maritimes (Timor Gap) et l'exploitation des réserves de la mer de Timor.

Manifestation contre le contrat d'exploitation du pétrole avec l'Australie (2013)[41].

Café

Le cafĂ© a un poids Ă©conomique considĂ©rable dans l’économie du Timor-Oriental depuis le dernier tiers du XIXe siĂšcle. Ce sont les Portugais qui, durant la colonisation, ont souhaitĂ© dĂ©velopper cette Ă©conomie au Timor Oriental, notamment Ă  la fin du XIXe siĂšcle.

On remarque que depuis les annĂ©es 1850, les exportations de cafĂ© ont augmentĂ© dans la part totale des produits exportĂ©s par la rĂ©gion, avec prĂšs de trois quarts des exportations au dĂ©but du XXIe siĂšcle. De mĂȘme, on juge que sur environ 150 000 familles prĂ©sentes au Timor Oriental au dĂ©but du XXIe siĂšcle, 40 000 familles en tirent des revenus. À savoir, 25 000 pour lesquelles le cafĂ© reprĂ©sente l’essentiel de leurs revenus, et 15 000 pour lesquelles le cafĂ© reprĂ©sente un revenu complĂ©mentaire[42]. Tout cela n’inclue que les ouvriers agricoles, et exclue les centaines d’emplois existants au Timor Oriental, du fait du traitement du cafĂ©, de son conditionnement ou encore de sa commercialisation.

Cependant, les exportations, bien qu’en Ă©volution, ne sont pas constantes d’une annĂ©e Ă  une autre, et cela impact profondĂ©ment l’économie du cafĂ© est-timorais. Avec la grande dĂ©pression de la fin du XIXe siĂšcle, le cafĂ© est-timorais perd en demande europĂ©enne. Les guerres et occupations de la premiĂšre partie du XXe siĂšcle font Ă©voluer les exportations d’une annĂ©e Ă  une autre, parfois mĂȘme les arrĂȘtent, comme durant la Seconde Guerre Mondiale. En 1975, lors de l’indĂ©pendance vis-Ă -vis du Portugal et du dĂ©but de la colonisation indonĂ©sienne, le Timor Oriental exporte environ 5 000 tonnes de cafĂ© par an, ce qui est encore trĂšs peu par rapport aux autres pays de la rĂ©gion. Par faute de mauvaise commercialisation, les exportations chutent de nouveau durant les conflits avec l’IndonĂ©sie dans les annĂ©es 1980. Ce n’est que depuis le milieu des annĂ©es 1990 que les exportations ne connaissent pas de franches interruptions, comme cela a pu ĂȘtre le cas par le passĂ©[43]. NĂ©anmoins, la quantitĂ© reste faible avec seulement 10 000 tonnes par an au dĂ©but des annĂ©es 2000. À titre de comparaison, l’IndonĂ©sie fait exporter environ 515 000 tonnes de cafĂ© par an, dont 45 000 depuis le Timor Occidental, partie Ouest de l’üle du Timor.

Bien que faible dans la comparaison avec ses voisins, le cafĂ© reprĂ©sente un secteur Ă©conomique non-nĂ©gligeable pour le Timor Oriental, avec prĂšs de sept entreprises prĂ©sentes sur l’üle depuis l’indĂ©pendance de 2002. NĂ©anmoins, aucune d’elles n’est 100 % est-timoraise[44].

Concernant les maniÚres de faire du café, elles sont quasi identiques. En effet, la trÚs grande majorité des entreprises basées au Timor Oriental utilisent le café en parches sÚches[45].

La CCT (Cooperativa CafĂ© Timor), mis en place par un organisme amĂ©ricain en 2000 afin de rĂ©habiliter l’économie cafĂ©iĂšre du pays joue aujourd’hui un rĂŽle social important. La CTT est un important employeur, puisqu’elle possĂšde par exemple des cafĂ©iĂšres de premier rang dans les villes de Ermera, Letefoho, Liquica, Aileu et Maubisse. La CTT est aujourd’hui importante parce que tandis qu’avant des grandes plantations coloniales pouvaient ĂȘtre dĂ©tenues par quelques familles, aujourd’hui le cafĂ© timorais est produit par de petits producteurs, Ă  90 % des cas propriĂ©taires de leurs terres. La CTT intervient dans cette nĂ©cessitĂ© d’établir un lien entre ces producteurs indĂ©pendants Ă©clatĂ©s, selon la Banque Mondiale, en 1 000 familles au sein des districts de Bobonaro, d’Ermera, de Liquica, de Manufahi et d’Ainaro[46].

À noter que « Le Timor Oriental produit un cafĂ© arabica de qualitĂ©. Si l’on excepte les hydrocarbures, ce dernier reprĂ©sentait prĂšs de 90 % des exportations timorais Ă  la fin des annĂ©es 2000, ce qui rend le pays dĂ©pendant des cours mondiaux »[47].

Énergies fossiles

Dans les annĂ©es 1960, sous l’impulsion du Portugal, le Timor Oriental dĂ©couvre des rĂ©serves de pĂ©trole. L’exploitation est alors trĂšs limitĂ©e, Ă  cause du manque de moyens, notamment Ă©conomiques, mais le potentiel semble alors Ă  ce moment important pour la rĂ©gion. Ce potentiel important a par ailleurs Ă©tĂ© un facteur dĂ©terminant dans l’invasion du pays par l’IndonĂ©sie en dĂ©cembre 1975[48].

Depuis son indĂ©pendance en 2002, l’exploitation est assurĂ©e par l’Australie, qui en est propriĂ©taire, et qui reverse tout de mĂȘme une part des revenus Ă  l’État du Timor Oriental. En effet, bien que le cafĂ© soit essentiel dans les exportations en termes de volume, les extractions de pĂ©trole et de gaz permises par les exploitations australiennes reprĂ©sentent entre 80 et 90 % des revenus Ă©tatiques du Timor Oriental chaque annĂ©e. Cette exploitation pĂ©troliĂšre, qui lui permet pour l’instant son indĂ©pendance d’un point de vue Ă©conomique, n’est pas Ă©ternelle. Les rĂ©serves, tout de mĂȘme faibles, seront vides entre 2030 et 2040. Dans la prise de conscience de cette Ă©conomie Ă©phĂ©mĂšre, l’État est-timorais a mis en place en 2010 un grand projet d’infrastructures censĂ© traiter le gaz et le pĂ©trole provenant de ses champs d’hydrocarbures. De ce projet est nĂ© le Tasi Mane, sur le littoral sud du pays. Un projet d’une envergure inĂ©galĂ©e dans l’histoire du pays, en termes d’investissements, de revenus espĂ©rĂ©s et d’emplois crĂ©Ă©s, dans un pays toujours composĂ© Ă  plus de 80 % d’individus considĂ©rĂ©s comme vivant Ă  la campagne[49].

Tourisme

Le Timor Oriental a, depuis son indépendance de 2002, voulu développer le tourisme.

Cependant, le tourisme initialement prĂ©vu Ă©tait un tourisme menĂ© par les communautĂ©s locales, qui prĂŽne tout ce qui peut ĂȘtre « durable », d’un point de vue Ă©conomique comme culturel. Depuis surtout les annĂ©es 2010, les gouvernements qui se succĂšdent Ă  la tĂȘte du Timor Oriental dĂ©laissent l’aspect d’un tourisme menĂ© par les communautĂ©s locales, rĂ©alisant que les revenus crĂ©Ă©s n’étaient pas assez consĂ©quents. Alors, le pays projette la mise en place de stations balnĂ©aires, afin de dĂ©velopper son tourisme et d'en faire un secteur Ă©conomique phare du Timor Oriental, pour le jour oĂč le gaz et le pĂ©trole ne fourniront plus les revenus consĂ©quents qu’ils fournissent depuis l’indĂ©pendance de 2002. Le dĂ©bat du tourisme au Timor Oriental est donc une rĂ©elle question de sociĂ©tĂ© entre l’aspect Ă©conomique d’un cĂŽtĂ©, et l’aspect culturel de l’autre[50].

Culture

Un Timorais dans ses vĂȘtements traditionnels.

Les jours fĂ©riĂ©s du Timor oriental reprennent les principales fĂȘtes catholiques et les principaux Ă©vĂ©nements de la lutte pour l'indĂ©pendance.

FĂȘtes et jours fĂ©riĂ©s
DateNom françaisNom local
en portugais
Remarques
1er janvierJour de l'anAno Novo
mobileJeudi saint
mobileVendredi saintSexta-Feira Santa
mobilePĂąquesPĂĄscoa
1er maiFĂȘte du Travail
20 maiFĂȘte de l'indĂ©pendanceIndependĂȘnciaAcquise le
mobileFĂȘte-Dieu
15 aoûtAssomption de MarieAssunção
30 aoûtJour de la ConstitutionConsulta
20 septembreFĂȘte de la libĂ©rationLibertação
1er novembreToussaintTodos-os-Santos
12 novembreFĂȘte de Santa CruzSanta Cruz CommĂ©more le massacre du cimetiĂšre Santa Cruz (en), le
8 décembreImmaculée conceptionImaculada Conceição
25 décembreNoëlNatal

Codes

Le Timor oriental a pour codes :

Notes et références

  1. La constitution du Timor oriental définit l'indonésien et l'anglais comme langues de travail.
  2. Commission d'enrichissement de la langue française, « Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) », sur culture.fr, (consultĂ© le ).
  3. (en) « East Oceania/Oceania :: Timor-Leste — The World Factbook - Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consultĂ© le )
  4. PIB à parité de pouvoir d'achat, d'aprÚs le Fonds monétaire international (FMI).
  5. Fonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2022.
  6. Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
  7. (en) « Gini index », sur Banque mondiale (consulté le ).
  8. (en) Martin J. Wolf, John W. Emerson, Daniel C. Esty, Alex de Sherbinin, Zachary A. Wendling et al., 2022 Environmental Performance Index, New Haven, Connecticut, États-Unis, Yale Center for Environmental Law & Policy, , 192 p. (lire en ligne [PDF]).
  9. RĂ©vision stratigraphique de l’üle de Timor (IndonĂ©sie orientale), Michel Villeneuve, Jean-Jacques CornĂ©e, Agus Harsolumakso, Rossana Martini et Louisette Zaninetti.
  10. Frédéric Durand, « Timor, géohistoire des frontiÚres stratifiées », sur Géoconfluences, .
  11. Conflict-related Deaths in Timor Leste, 1954-1999. The Findings of the CAVR Report Chega!.
  12. Asia Watch, Human Rights in Indonesia and East Timor, Human Rights Watch, New York, 1989, p. 253.
  13. Christine Cabasset, « Aménager les zones cÎtiÚres à la hauteur des risques et des enjeux environnementaux : le cas du Timor oriental », sur Géoconfluences, .
  14. Le Monde, « Article », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  15. Recommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de siĂšges diplomatiques ou consulaires (liste Ă©tablie par le ministĂšre des affaires Ă©trangĂšres et europĂ©ennes) (lire en ligne).
  16. La typographie française prĂ©voit normalement pour la graphie des noms d’unitĂ©s administratives ou politiques dont le nom est en français ou francisĂ©, des traits d'union entre les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments d’un nom composĂ© et une majuscule Ă  tous les Ă©lĂ©ments (sauf articles). Il serait donc plus convenable d’écrire « Timor-Oriental ».
  17. (en) https://global-geography.org/af/Geography/Asia/Timor-Leste/Government.
  18. Margareth Aritonang, « Discourse: Indonesia, Timor Leste have developed a mature relationship: PM », The Jakarta Post, 31 août 2015, p. 3.
  19. Françoise Cayrac-Blanchard et Frédéric Durand, « Fiche du pays "Timor Oriental" », sur Universalis.fr, (consulté le ).
  20. Goy 1999, p. 204.
  21. Goy 1999, p. 205-206.
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  23. Bleiker et McGibbon 2001, p. 18.
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  25. Bleiker et McGibbon 2001, p. 23.
  26. GĂ©rard Cahin, « L'action internationale au Timor Oriental », Annuaire français de Droit International,‎ , p. 144 (lire en ligne)
  27. Bleiker et McGibbon 2001, p. 19.
  28. Goy 1999, p. 207.
  29. Goy 1999, p. 216.
  30. GĂ©rard Cahin, « L'action Internationale au Timor Oriental », Annuaire français de Droit International,‎ , p. 144 (lire en ligne).
  31. Goy 1999, p. 218.
  32. Goy 1999, p. 221.
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  34. (pt) « OrgĂąnica dos Postos Administrativos », Jornal da RepĂșblica: Diploma Ministerial, no 24,‎ .
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  36. Luciano Alvarez (trad. du portugais), « Un pays riche de pĂ©trole qui fait le plein de pauvres », Courrier international, no 1131,‎ , p. 28-29 (ISSN 1154-516X).
  37. Voir Austronesian, Nuclear Timor, East.
  38. Voir Trans-New Guinea, Timor-Alor-Pantar.
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  44. Sevin 2006, p. 65-71.
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  46. Sevin 2006, p. 74-76.
  47. Loro Horta, « Le Timor Oriental, une Nation en devenir », Diplomatie,‎ , p. 23 (lire en ligne)
  48. Guillaud et al. 2017, p. 3-4.
  49. Guillaud et al. 2017, p. 7.
  50. Guillaud et al. 2017, p. 13-14.

Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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