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HMS Archer (D78)

Le HMS Archer (pennant number D78) est un porte-avions d'escorte de la classe Long Island construit en 1939.

HMS Archer (D78)
illustration de HMS Archer (D78)
Le HMS Archer en 1943.

Autres noms MV Mormacland (1939)
HMS Archer (1941)
MV Empire Lagan (1945)
MV Archer (1946)
MV Anna Salén (1948)
MV Tasmania (1955)
MV Union Reliance (1961)
Type Porte-avions d'escorte
Classe Long Island
Histoire
A servi dans Royal Navy
Quille posée 1er août 1939
Lancement 14 décembre 1939
Statut DĂ©moli
Carrière
Indicatif D78

Histoire

Après son service durant la Seconde Guerre mondiale, il est racheté par un armateur suédois à la fin des années 1940[1]. Il est alors aménagé pour le transport des émigrants vers l'Australie[2], armé par des officiers en majorité suédoise et par un équipage de toutes nationalités mais principalement composé d’Allemands et d’Italiens, est affrété par la compagnie des Messageries maritimes.

Le , il quitte SaĂŻgon pour Alger avec 87 familles dont 190 enfants, 110 dĂ©tenus, condamnĂ©s militaires, 50 gendarmes mobiles d’escorte, un dĂ©tachement du 1er bataillon du 2e RTA chargĂ©s de la police du bord mais qui ne possède aucune munition et de 5 convoyeuses du corps des PFAT : mesdames Aubry, Barviern, Dumoncel et Sidel. Le chef de bataillon Billard est commandant d’armes des troupes Ă  bord. Il a pour adjoint le lieutenant Cousinier. Trois anciens lĂ©gionnaires d’origine germanique, rapatriĂ©s d’ExtrĂŞme-Orient, tentent de s’évader Ă  l’escale de Singapour. Le , alors que le bâtiment est Ă  l’ancre dans la rade de Suez, les prisonniers, armĂ©s d’extincteurs et de massues confectionnĂ©es avec des bouteilles enroulĂ©es dans des serviettes, se mutinent et quelques-uns quittent le bord. Le , Ă  hauteur d’Ismalia, une nouvelle Ă©vasion a lieu. Les Ă©vadĂ©s sont recueillis par une vedette de la police Ă©gyptienne. Pendant cette traversĂ©e, 51 dĂ©tenus dont 37 lĂ©gionnaires se sont Ă©vadĂ©s.

Notes et références

  1. (en) Peter Plowman, Australian Migrant Ships 1946-1977, Rosenberg Publishing, , 144 p., p. 58
  2. (en) « Anna Salen », sur National Library of Australia.
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