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66e rĂ©giment d'infanterie

Le 66e régiment d'infanterie (66e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment de Castellas, un régiment d'infanterie suisse au service du Royaume de France.

66e régiment d’infanterie
Image illustrative de l’article 66e régiment d'infanterie
Insigne du 66e régiment d’infanterie en 1939-40. Original en métal argenté présentant le rouge brique des premiers tirages. Fabrication Jannot.

Création 1672
Dissolution 1966
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d’infanterie
RĂ´le Infanterie
Devise Sans tabac
Inscriptions
sur l’emblème
Luxembourg 1795
Alkmaar 179
Oporto 1809
Ypres-Artois 1914-1915
Verdun-L'Aisne 1916-1917
Matz 1918
La Marne 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918
cinq palmes
deux Ă©toiles de vermeil
une citation à l'ordre de l'armée de Belgique

Création et différentes dénominations

XVIIe et XVIIIe siècle
  • 1672 : RĂ©giment de Pfyffer (4e rĂ©giment Suisses)
  • 1689 : RĂ©giment d’Hessy (4e rĂ©giment Suisses)
  • 1729 : RĂ©giment de Burky (51e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère)
  • 1737 : RĂ©giment de Tschudy (51e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère)
  • 1740 : RĂ©giment de Vigier (51e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère)
  • 1756 : RĂ©giment de Castellas (52e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère)
  • 1762 : RĂ©giment de Castellas (52e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère) (dĂ©cret de 1762)
  • 1767 : RĂ©giment de Castellas (52e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère) (dĂ©cret de 1767)
  • 1775 : RĂ©giment de Castellas (58e rĂ©giment d'infanterie etrangère) (dĂ©cret de 1775)
  • 1776 : RĂ©giment de Castellas (58e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère) (dĂ©cret de 1776)
  • 1779 : RĂ©giment de Castellas (58e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère)
  • 1788 : RĂ©giment de Castellas (69e rĂ©giment d'infanterie Ă©trangère) (dĂ©cret de 1786)
  • 1791 : RebaptisĂ© « 66e rĂ©giment d'Infanterie » (1er janvier)
  • 1792 : Dissolution, Ă  la suite de la prise des Tuileries
  • 1795 : 66e demi-brigade de bataille
  • 1796 : 66e demi-brigade d'infanterie de ligne
XIXe siècleXXe siècle
  • 1803 : 66e rĂ©giment d'infanterie de ligne
  • 1830 : crĂ©ation du 66e rĂ©giment d’infanterie
  • 1870 : 66e rĂ©giment de marche d'infanterie (armĂ©e de la Loire)
  • 1871 : 66e rĂ©giment d'infanterie de ligne
  • 1882 : 66e rĂ©giment d'infanterie
  • 1914 : Ă  la mobilisation, il met sur pied son rĂ©giment de rĂ©serve, le 266e rĂ©giment d’infanterie
  • 1923 : Dissolution
  • 1939 : RecrĂ©ation du « 66e rĂ©giment d'infanterie »
  • 1940 : Dissolution
  • 1963 : RecrĂ©ation de la première compagnie du « 66e rĂ©giment d'infanterie subdivisionnaire »
  • 1964 : Requalification en « 66e bataillon d'infanterie »
  • 1966 : Dissolution

Chefs de corps

XVIIe et XVIIIe siècleXIXe siècleXXe siècle
  • 1672 : Colonel Pfyffer de Wyher
  • 1689 : Colonel Gabriel Hessy -
  • 1729 : Colonel Joseph de Burky
  • 1737 : Colonel Pierre de Tschudy
  • 1740 : Colonel François de Vigier de Steinburg
  • 1756 : Colonel Rodolf de Castellas (?)
  • 1762 : Lieutenant-colonel Klein (?)
  • 1773 : Lieutenant-Colonel de Castella de Montagny( ?)
  • 1780 : Lieutenant-Colonel Girardier (?)
  • 1788 : Lieutenant-Colonel de Sonnenberg de Lucerne (?)
  • 1795 : Chef de Brigade Philippe Joseph Patel (*)
  • 1796 : Chef de Brigade Just Pasteur Sabatier (*)
  • 1799 : Chef de Brigade Jean Saint-Raymond
  • 1803 : Colonel Dominique Pierre Cambriels (*)
  • 1808 : Colonel Joseph Braun
  • 1809 : Colonel Jean-Pierre BĂ©chaud
  • 1809 : Colonel Louis-Francois Vatable
  • 1813 : Colonel Andre Dupuy
  • 1815 : Colonel Joseph-Antoine-Marie George
  • 1830 : Colonel Jean-Marie Varlet
  • 1831 : Colonel Michel Combes
  • 1832 : Colonel Antoine-Louis Regnault
  • 1843 : Colonel Charles Chenaux
  • 1849 : Colonel Joseph Vernier de Byans
  • 1860 : Colonel Joseph Guepard
  • 1863 : Colonel Adrien Seroka
  • 1865 : Colonel Eugène Arnaudeau
  • 1868 : Colonel Charles Ameller
  • 1871 : Colonel Eugène Bardin
  • 1875 : Colonel Gabriel Millot
  • 1884 : Colonel Jean-Marie Caillot
  • 1889 : Colonel Paul d'Hugonneau de Boyat
  • 1891 : Colonel Charles-Marie-François Ferry
  • 1895 : Colonel Victor Humbel
  • 1900 : Colonel Camille-Louis de Foucauld
  • 1905 : Colonel Cadot
  • 1912 : Colonel Maurice Janin
  • 1914 : Lieutenant-colonel de Villantroys
  • 1915 : (janvier) Commandant Rabussau (par intĂ©rim)
  • 1915 : (mars) Colonel Quintard (blessĂ©)
  • 1915 : (mai) Lieutenant-colonel Gizard
  • 1915 : (juillet) Colonel Quintard
  • 1916 : Lieutenant colonel PaillĂ©
  • 1917 : Colonel SoulĂ©
  • 1919 : Colonel Vignier (du 8 mars au 20 mai)
  • 1919 : Lieutenant colonel Camors
  • 1921 : Lieutenant colonel Frachon
  • 1922 : Lieutenant colonel Ducasse
  • 1939 : Lieutenant colonel Degremont Henri
  • 1940 : Lieutenant colonel Boby Justin Dominique
  • 1940 : (Ă  partir du 13 mai jusqu'Ă  dissolution) Commandant ThĂ©ry
  • 1963 : Capitaine BourgĂ©s
  • 1963 : Capitaine Jacquet Jacques
  • 1964 : Commandant Dauphin Gilbert
  • 1966 : Commandant Messon RenĂ©

Historique des garnisons, guerres et batailles

Villes de GarnisonsGuerres

Ancien RĂ©gime

Depuis 1616, le royaume de France disposait de 3 régiments composé de Suisses à son service, créés par Louis XIII, les Gardes suisses. Sous le règne de Louis XIV, en 1671, le roi chargea le lieutenant-général Pierre Stoppa de négocier auprès de Confédération la levée de quatre nouveaux régiments de Suisses pour le service de la France. La capitulation (acte de création) du régiment de Pfyffer fut signée le 14 août 1671.

C'est ainsi que naquit le 66e régiment d'infanterie dans l'histoire de l'armée royale française. Lors de sa création il est dénommé « 4e régiment de suisses », il était à cette époque composé de 12 compagnies de 200 fantassins. Ces hommes étaient recrutés dans les cantons de Lucerne, Glaris, Fribourg et Soleure. Son commandement fut confié à un Suisse d'une vieille lignée au service de la France Louis de Pfyffer de Wyher.

Évolution du drapeau du régiment sous l’Ancien Régime

  • drapeau colonel du RĂ©giment de Pfyffer 1672 - 1689 (avers)
    drapeau colonel du RĂ©giment de Pfyffer 1672 - 1689 (avers)
  • drapeau colonel du RĂ©giment de Pfyffer 1672 - 1689 (revers)
    drapeau colonel du RĂ©giment de Pfyffer 1672 - 1689 (revers)
  • Pfyffer de Wyher 1672-1689
    Pfyffer de Wyher 1672-1689
  • Gabriel Hessy 1689-1729
    Gabriel Hessy 1689-1729
  • Joseph de Burky 1729-1737
    Joseph de Burky 1729-1737
  • Pierre de Tschudy 1737-1740
    Pierre de Tschudy 1737-1740
  • François de Vigier de Steinburg 1753-1756
    François de Vigier de Steinburg 1753-1756
  • Rodolf de Castella et successeurs 1756-1791
    Rodolf de Castella et successeurs 1756-1791
Guerre de Hollande
Guerre de la Ligue d'Augsbourg

Le régiment est intégré à l’équivalent français de l'armée des Flandres :

En 1692 le régiment passe à l'armée des Alpes sous les ordres de Nicolas de Catinat :

À la suite de cette bataille, le régiment est rappelé dans les Flandres :

  • LĂ  il fait le siège de la ville d'Ath (1697).
Guerre de Succession d'Espagne
Le maréchal de Villars lors la bataille de Denain
Guerre de la Quadruple-Alliance (1719)

Le régiment traverse les Pyrénées et entre en Catalogne sous les ordres du maréchal Jacques Fitz-James de Berwick.

Guerre de Succession d'Autriche

Le régiment entre en guerre à partir de 1743 sous les ordres du prince de Louis François de Bourbon-Conti et dans l'armée des Alpes sous ses ordres il participe :

Guerre de Sept Ans

Le 14 mars 1756, le lieutenant général Rodolphe de Castella a été nommé colonel propriétaire du régiment. Depuis cette date, le régiment porta son nom et ce, jusqu'en 1791. Sous son commandement, pendant la guerre de Sept Ans, le 52e (4e Suisse) régiment de Castella s’est battu à :

Évolution de l'uniforme du régiment sous Louis XV
  • Sous le commandement du colonel Burky Ă  partir de 1729.
    Sous le commandement du colonel Burky Ă  partir de 1729.
  • Sous le commandement du colonel Tschudy Ă  partir de 1734.
    Sous le commandement du colonel Tschudy Ă  partir de 1734.
  • Sous le commandement du colonel Vigier Ă  partir de 1740.
    Sous le commandement du colonel Vigier Ă  partir de 1740.
  • Sous le commandement du colonel Castellas Ă  partir de 1762.
    Sous le commandement du colonel Castellas Ă  partir de 1762.
Historique de la période

De 1774 à 1791 le régiment ne combattra dans aucune guerre. Il est pendant cette période stationné au camp de Fontoy où il surveille la frontière du Luxembourg. Le , le régiment tient garnison dans la ville de Verdun.

La prise de la Bastille en 1789 et la Révolution française qui va suivre va tourner la page « suisse » du régiment. Ainsi dans un souci d'égalité et en vertu des principes de la Révolution, le régiment, à la suite du décret du , perd son appellation « de Castella », noblesse oblige, et sa dénomination de régiment « suisse », étant au service de la France et donc français. Il sera désormais nommé, comme les 104 autres régiments français, par son numéro d'ordre de création dans l'histoire de France. Il était, dans cet ordre, le « 66e régiment d'infanterie ».

Le , le rĂ©giment est mis en garnison Ă  Metz. Il fait alors partie de l’armĂ©e du Nord, sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Rochambeau, il cantonne dans son intĂ©gralitĂ© le Ă  Villers-Pol. Ă€ la suite de la prise des Tuileries en 1792 et la rĂ©sistance des gardes suisses, le rĂ©giment (encore essentiellement composĂ© de Suisses) est pour la première fois de son histoire dissous le 20 aoĂ»t 1792 Ă  Troyes. Les hommes qui souhaitaient rester au service de la France furent pour l'essentiel (500 hommes) versĂ©s dans la lĂ©gion de Luckner.

  • Uniforme du rĂ©giment suisse « De castella » de 1776 Ă  1791
    Uniforme du régiment suisse « De castella » de 1776 à 1791
  • Uniforme du 66e rĂ©giment d'infanterie Ă  sa dissolution en 1792
    Uniforme du 66e régiment d'infanterie à sa dissolution en 1792

Révolution française

L’Assemblée constituante avait le projet de dissoudre la plupart des unités militaires de l'Ancien Régime et de les remplacer par des unités constituées de volontaires nationaux. Ce projet prend forme officielle le 21 juin 1791. Ces volontaires n'étant pas assez encadrés et expérimentés, l'Assemblée législative proposa et refusera leurs « amalgames » avec les membres d'anciens régiments royaux, nous sommes le 22 janvier 1792. Finalement la Convention nationale décide de renommer le 26 février 1793 les régiments en « demi-brigades de bataille ».

Après de multiples débats stériles concernant « l'amalgame » de ces volontaires avec des soldats de métier, il fut décidé, le 8 janvier 1794, que cet amalgame serait enfin possible. Aussi chacune de ces « demi-brigades de bataille » seraient désormais composées dans les proportions suivantes :

Guerres de la Révolution française

  • Drapeau du 66e rĂ©giment d'infanterie de ligne de 1791 Ă  1792
    Drapeau du 66e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1792
66e demi-brigade de bataille (1794-1796)

C'est sur le principe de « l'amalgame », d'une part de militaires expérimentés des anciens régiments royaux et d'autre part de volontaires nationaux, que naquit la « 66e demi-brigade de bataille » de l'Armée de Sambre-et-Meuse.

Lors de sa création officielle, elle était composée :

Batailles:

En 1796 (arrêté du 18 nivôse an IV), le Directoire décide que toutes les unités seraient renommées « demi-brigade d'infanterie de ligne » et réorganisées. À la suite de cette réforme, la 66e demi-brigade de bataille devient le 15 février 1796, « 96e demi-brigade d'infanterie de ligne ». Par cette nouvelle dissolution le numéro 66 redevient donc vacant.

66e demi-brigade d'infanterie de ligne (1796-1803)

Cette vacance dans les numérotations sera de courte durée, en effet, le chiffre 66 est redonné dès le . À cette date une nouvelle unité d'infanterie va être numérotée « 66 » et elle est exclusivement composée de volontaires nationaux. Ce sera la « demi-brigade du Finistère » qui participait, au moment de sa nouvelle numérotation, à la première guerre de Vendée et qui jusqu'ici n'avait aucun numéro d'appellation. C'est donc le qu'elle fut rebaptisée réglementairement ; « 66e demi-brigade d'infanterie de ligne ».

Elle était constituée :

  • Du 1er bataillon de volontaires du Finistère.
  • Des 1er et 3e bataillons de volontaires de la Marne.

Batailles:

Consulat et Premier Empire

Revers du drapeau du 66e régiment d'infanterie sous l'empire

L'avènement du consulat voit une ultime réorganisation de l'armée française et, en 1803, par arrêté du 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), la « 66e demi-brigade d'infanterie de ligne » est renommée « 66e régiment d'infanterie de ligne », comme au début de la Révolution.

Guadeloupe campagne de rétablissement de l'esclavage (loi du 20 mai 1802)

  • 1802 Ă  1812 : Basse-Terre, le rĂ©giment est envoyĂ© sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Richepanse contre « la rĂ©volte des nègres » de Louis Delgrès. Le rĂ©giment poursuit Delgrès et ses hommes jusqu'Ă  Matouba oĂą il se donne la mort. Les derniers rĂ©calcitrants de l'Ă®le sont achevĂ©s au lieu-dit « Bel-Air ». La poursuite continue sur les Ă®les avoisinantes : ĂŽles des Saintes, Saint-Martin.
  • Sur l'Ă®le, le 66e rĂ©giment restera en garnison dans la totalitĂ© de ses effectifs jusqu'en 1808, puis partiellement jusqu'en 1812, pour maintenir l'ordre public et s'assurer du bon fonctionnement du commerce triangulaire. L'expĂ©dition militaire française parvient Ă  rĂ©tablir l'esclavage, au prix d'un conflit qui coĂ»tera la vie Ă  dix pour cent de la population guadeloupĂ©enne[1].
  • En 1810, le rĂ©giment est renforcĂ© par une partie de la 89e demi-brigade revenue de Saint-Domingue[2].

Guerre d'indépendance espagnole

Campagne d'Allemagne (1813)

Campagne de France (1814)

Première Restauration monarchique (1814)

Le régiment est renuméroté 62e régiment d'infanterie de ligne. La Guadeloupe, par le Traité de Paris étant de nouveau française, le régiment le 62e RIL forme trois bataillons d'anciens du 66e régiment pour occuper l'île, sous les ordres du colonel Vatable son ancien colonel sur l'île.

Cent-Jours (1er mars au 22 juin 1815)

Les Cent-Jours verront le 66e régiment renaître de deux façons. En effet, lors de son rapide retour, Napoléon Ier promulgue la restauration des anciens numéros régimentaires.

  • D'une part en Europe les anciens membres fidèles Ă  NapolĂ©on faisaient partie des premiers Ă  suivre NapolĂ©on de l'ĂŽle d'Elbe. Ils feront partie, pendant ce retour de NapolĂ©on, du corps d'observation des PyrĂ©nĂ©es.
  • D'autre part les hommes en garnison sur l'Ă®le de la Guadeloupe, sous les ordres du colonel Vatable, reprennent le no 66 pour leur rĂ©giment. Étant les seuls forces militaires françaises de l'Ă®le, ils reconnaissent l'Empire le 18 juin 1815. La nouvelle de Waterloo arrive aux Antilles françaises le 3 aoĂ»t, lorsque les Anglais dĂ©barquent pour reprendre l'Ă®le. Ainsi le dernier drapeau français pour la cause de NapolĂ©on fut-il celui 66e rĂ©giment d'infanterie de ligne. Le rĂ©giment lutta Ă  1 contre 6 et tomba le 10 aoĂ»t 1815 avec l'Ă®le aux mains des Anglais, alors que NapolĂ©on Ă©tait en chemin pour sa captivitĂ© sur l'Ă®le de Sainte-HĂ©lène.

Les restes du régiment sont rapatriés au Havre, où il est dissous le 9 novembre 1815.

Monarchie de Juillet

Après les Trois Glorieuses et le renversement de la Seconde Restauration, le rĂ©giment est recrĂ©Ă©, Ă  Saint-Denis Ă  la suite du dĂ©cret du de Louis-Philippe. Il est organisĂ© Ă  3 bataillons avec 87 officiers et 1 763 hommes, avec des Ă©lĂ©ments fournis par la garde royale et des combattants des barricades, mais sans aumĂ´niers[3].

  • 1830 : Une ordonnance du 18 septembre crĂ©Ă© le 4e bataillon et porte le rĂ©giment, complet, Ă  3 000 hommes[4].

1831

1832

Participe à l'expédition d'Ancône contre les États pontificaux[7]. Les 1er et 2e bataillons du régiment débarquent de la frégate Victoire le 22 février et occupe la ville le 23 février 1832. Les deux premiers bataillons du régiment occuperont cette ville jusqu'en 3 décembre 1838[8].

Conquête de l'Algérie par la France (1832)

Les 3e et 4e bataillons feront quant à eux partie de l'armée d'Oran, dans le cadre de la conquête de l'Algérie par la France.

1832

1833

  • Combats de Kodour-Delby. (7 mai 1833)
  • Combats de Sidi-Mahatan. (27 mai 1833)
  • ExpĂ©dition d'Arzeu. (5 juillet 1833)
  • ExpĂ©dition de Mostaganem. (23 juillet 1833)
  • ExpĂ©dition de Taffaro. (5 aoĂ»t 1833)
  • Combats d'Ayn BrĂ©dĂ©a. (10 octobre 1833)
  • Combat de Tamezoa. (3 dĂ©cembre 1833).

Les bataillons sont épuisés, décimés par le choléra et envoyé en convalescence à Mers el-Kébir et Oran, où ils tiendront désormais garnison.

1835

  • Combats de Muley-IsmaĂ«l. (26 juin 1835)
  • Bataille de la Macta. (28 juin 1835)
  • Deuxième expĂ©dition et prise de la Mascara. ().

1836

1839

  • RentrĂ©e en France des compagnies 3 et 4 d'Oran et 1 et 2 d'AncĂ´ne. Elles se rĂ©unissent et reforme le rĂ©giment au complet dans la ville de Lyon au mois de juillet de cette annĂ©e.

1840

  • Le rĂ©giment est entièrement rĂ©uni Ă  Paris pour le retour des cendres de l’empereur NapolĂ©on Ier. Le 3e bataillon du rĂ©giment ouvre la marche du cortège funèbre qui accompagna la dĂ©pouille de NapolĂ©on 1er Ă  l'HĂ´tel des Invalides. Cet honneur est donnĂ© au rĂ©giment, car il fut lors des 100 jours le dernier Ă  porter le drapeau et Ă  se battre pour la cause napolĂ©onienne.

1846

  • Intervient lors de la grève des mineurs de Saint-Étienne. Ă€ Outre-Furan, les tirs sans sommation dĂ©livrĂ©s par le rĂ©giment sous les ordres du gĂ©nĂ©ral Charron coĂ»tent la vie Ă  6 personnes.

1848

  • Le rĂ©giment est mis en garnison Ă  Lyon.

Deuxième République

Second Empire

Croquis anonyme d'un lieutenant de la 4e compagnie du 66e RIL.

Il est stationné en garnison dans les villes suivantes jusqu'en 1863 : Bar-le-Duc, Verdun, camp de Châlons-sur-Marne et enfin à Strasbourg.

  • 1853 : le rĂ©giment ne figure pas sur les listes des rĂ©giments de la guerre de CrimĂ©e. Mais il y envoya 1 000 volontaires.
  • 1854 : il est appelĂ© Ă  Paris.
  • 1855 : fait partie de l'armĂ©e du Nord Ă  Boulogne sous les ordres de Mac Mahon.
  • 1856 : rĂ©organisation Ă  trois bataillons.
  • 1859 : de nouveau Ă  quatre bataillons.
  • Par dĂ©cret du 2 mai 1859 le 66e rĂ©giment d'infanterie fournit une compagnie pour former le 102e rĂ©giment d'infanterie de ligne.
  • 1863 : repart en AlgĂ©rie dans le cadre d'une campagne de pacification.
  • 1865 : combat de Takitount.
  • 1866 : intervention en Tunisie Ă  AĂŻn BĂ©ĂŻda et TĂ©bessa (aujourd'hui en AlgĂ©rie).
  • 1867 : le rĂ©giment rentre en France et tient garnison Ă  Antibes.

Guerre de 1870

Pendant la guerre de 70, il y eut deux unités d'infanterie qui portèrent le chiffre 66. En effet, il y eut d'une part le 66e régiment "de ligne" composé de militaires de carrière, il s'agit ici de l'unité que nous suivons dans cet article depuis le début de sa création.

Et d'autre part une nouvelle unité, le 66e régiment « de marche » composé d'appelés tourangeaux. Ce dernier régiment fut constitué à la suite de l'appel de Léon Gambetta dans le cadre du gouvernement de la Défense nationale, afin de constituer une armée de secours dite « armée de la Loire ». L'objectif de cette armée était de reconstituer la défense du territoire à la suite de l'effondrement de l'armée régulière.

Le 66e régiment de ligne (armée du Rhin)

Le régiment forme avec le 67e régiment d'infanterie de ligne la 2e brigade d'infanterie commandé par le général Jacques Alexandre Jules Fauvart-Bastoult. Cette brigade fait partie de la 2e division de général Bataille du 2e corps d'armée du général Frossard.

Le 66e régiment de marche (armée de la Loire et armée de l'Est)

Le régiment est créé le 11 décembre 1870 dans la ville de Tours sous les ordres du lieutenant-colonel Le Corbeiller. Ce régiment combat dans le cadre de la 2e armée de la Loire. Il était composé de jeunes appelés de la classe 1870 de Touraine. Il fait partie de la 1re brigade d'infanterie de la Loire, commandée par le général Ritter. Cette dernière entrait dans la composition de la 1re division d'infanterie de la Loire du général (à titre provisoire) Bardin et du 19e corps d'armée de la Loire du général Dargent.

Le 12 décembre, juste après sa création, cette nouvelle unité est envoyée à Cherbourg où elle arrive le 27 décembre. Elle ne combattra quasiment pas contre les Prussiens. Elle reculera comme toute l'armée de la Loire, dans l'extrême rigueur de l'hiver 1870 et les privations alimentaires. Toutefois on peut noter qu'elle participa, avec les hommes du 88e régiment de la garde mobile, aux derniers combats de la guerre à Saint-Melaine le 18 janvier 1871. L'armistice et signé le 28 janvier 1871, il est reconduit le jusqu'au 12 mars. Le traité préliminaire de paix du 26 février 1871 est signé entre-temps.

1871-1914

Le régiment "de marche" rentre à Tours, le 14 mars 1871. Ce régiment est envoyé pour mater la commune de Limoges. Le 6 avril, la ville est en état de siège, les troupes rétablissent l'ordre sans un seul coup de fusil. Le 1er mai, le 3e bataillon est envoyé à Lyon pour y rétablir l'ordre et y reste stationné jusqu'au 14 juin.

Le 2 septembre 1871 les restes du 66e régiment d'infanterie « de ligne » sont rapatriés de captivité vers Tours. Là ils sont réorganisés par le lieutenant-colonel Jouanne-Beaulieu.

À la suite de cette réorganisation le 11 septembre 1871, le 66e de marche et le 66e de ligne sont fusionnés et sédentarisés à Tours, cette unité reprendra son ancien nom de « 66e régiment d'infanterie de ligne ».

1881 expédition de Tunisie

La 1re compagnie (Commandant Veau de Lanouvelle) est envoyée le 6 septembre 1881 en Tunisie à la suite du traité du Bardo. Elle y est envoyée dans le but de mettre en place le Protectorat français de Tunisie, par la force. Elle est intégrée dans un régiment provisoire (Les hommes de la compagnie conservent leurs chiffres 66) ; le 13e régiment de marche de Tunisie commandé par le colonel Moulin. Les deux autres compagnies qui composaient ce régiment provisoire provenaient du 116e régiment d'infanterie de ligne et du 48e régiment d'infanterie de ligne. Ce régiment été affecté à la « 3e brigade d'infanterie de renfort » en Tunisie du général Étienne.

La 1re compagnie du 66e RI débarque le 10 septembre 1881 dans le quartier de la Kasbah de Tunis qu'elle prend seule et immédiatement. Par la suite avec le 13e régiment de marche de Tunisie, cette compagnie du 66e RI prend les villes de :

Le 18 avril 1882, le bataillon rentre en France.

À la suite de la venue de Nicolas II en France, et dans le cadre de l'Alliance franco-russe, le régiment est jumelé avec le 66e RI russe de Boutirsk.

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fourni un bataillon pour former le 150e régiment d'infanterie

Une section du 4e Bataillon du 66e RI en 1899 de retour en MĂ©tropole.

À la suite de la crise de Fachoda, le gouvernement français décide de renforcer les éléments de l'armée d'Afrique stationnée en Algérie, en prévision de complications éventuelles avec l'Angleterre. Le 4e bataillon du 66e ainsi que 700 volontaires de la 18e division d'infanterie sont envoyés à Sétif, ils y arrivent le 14 février et en repartent le 3 août.

  • Colonel Humbel en 1899
    Colonel Humbel en 1899
Lieutenant Barthomivat de la Besse, porte drapeau du 66e RI en 1899.

Dans toute l'armée française, sous la pression du nationalisme au travers la revanche de 1870, les régiments dressent l'état des lieux de leur histoire et forgent leurs traditions. Ainsi pour le 66e RI, c'est notamment lors de cette période que vont se démocratiser les surnoms du 66e de ligne comme : le « sans-tabac » ou le « six-six ».

La jeune Troisième République le fait vivre au rythme des diverses réformes de son ministère de la Guerre, avec par exemple en 1882, le retrait de son appellation « de ligne » comme tous les régiments d'infanterie en France. 1905 voit la fin du tirage au sort par la loi du 21 mars 1905, du gouvernement de Maurice Rouvier. Le service militaire en France devient obligatoire pour une durée de deux ans : l'impôt du sang. Le régiment doit donc mettre en place le service national à partir de 1905.

En 1913, la Loi des trois ans est finalement votée cette nouvelle loi porte à trois ans le service pour les jeunes conscrits. Ainsi, lorsque la Grande Guerre éclatera en août 1914, certains jeunes hommes seront privés de leurs proches pendant 6 ans, 7 ans et dans certains cas 8 ans, quand ce n'était pas pour toujours.

Première Guerre mondiale

Le 66e RI est en garnison à Tours en 1914, il est caserné à la caserne Baraguey d'Hilliers (60 bis, boulevard Thiers.). Il formait la 35e brigade d'infanterie avec le 32e régiment d'infanterie basé à Tours et Châtellerault.

Cette brigade composait la 18e division d'infanterie avec la 36e brigade d'infanterie, elle-même composée du 77e régiment d'infanterie de ligne de Cholet et du 135e régiment d'infanterie de ligne d'Angers.

Cette division dépendait du 9e corps d'armée, commandant la 9e région militaire, dont l'état-major était lui aussi basé à Tours.

Le régiment de réserve du 66e RI était le 266e régiment d'infanterie.

  • EntrĂ©e de la caserne vue de l’intĂ©rieur.
    Entrée de la caserne vue de l’intérieur.
  • Plaque commĂ©morant le dĂ©part du 66e RI le 2 aoĂ»t 1914, appliquĂ©e par les vĂ©tĂ©rans entre-deux-guerres.
    Plaque commémorant le départ du 66e RI le 2 août 1914, appliquée par les vétérans entre-deux-guerres.
  • EntrĂ©e de la caserne vue de l’extĂ©rieur.
    Entrée de la caserne vue de l’extérieur.

Composition du régiment à la mobilisation le 5 août 1914[9].

État-major :Sections de mitrailleuses :1er bataillon :2e bataillon :3e bataillon :
  • Colonel : JANIN
  • Capitaine adjoint : ROBILLOT
  • ChargĂ© des dĂ©tails : Lieutenant SALMON
  • Approvisionnement: Lieutenant le SCELLE De la MOTTE
  • Service tĂ©lĂ©phonique : Sous-lieutenant DUPUY
  • Porte drapeau : Lieutenant SAMSON
  • MĂ©decin major de 1er classe (commandant) : BAILBY
  • Chef de musique de 1er classe (capitaine) : BORREL
  • 1re section de mitrailleuses Commandant: lieutenant LEFORT Des YLOUSES
  • 2e section de mitrailleuses Commandant: lieutenant SCHOELL
  • 3e section de mitrailleuses Commandant: lieutenant LACHOUQUE Henry
  • Chef de bataillon (Commandant) : KLING
  • MĂ©decin aide-major de deuxième classe (capitaine) : VETEAU
  • 1re compagnie : capitaine PIGEON, lieutenant IMHAUS, sous-lieutenant SIOT
  • 2e compagnie : capitaine FAVARD, lieutenant ANDREANI, sous-lieutenant DELALET
  • 3e compagnie : capitaine PAILLE, lieutenant de St PIERRE, sous-lieutenant de RAYMOND-CAHUZAC, sous-lieutenant FENNEBRESQUE,
  • 4e compagnie : capitaine de FLEURIAU, lieutenant de LEPREVRIER (?), sous-lieutenant GIRARD
  • Chef de bataillon (Commandant) : MERCIER
  • Officier adjoint : sous-lieutenant AUBERT
  • MĂ©decin Aide Major de seconde classe (capitaine): FAULONG
  • 5e compagnie : capitaine BOISSIER, sous-lieutenant VERGE, sous-lieutenant BLONDEL, sous-lieutenant RUAULT du PLESSIS VAIDIERE
  • 6e compagnie : capitaine BOUDEVILLE, lieutenant PIGEON, lieutenant BOINVILLIERS
  • 7e compagnie : capitaine ROBIN, sous-lieutenant PAREAU, sous-lieutenant CHAMPION, sous-lieutenant NOURY
  • 8e compagnie : capitaine de MEYNARD, sous-lieutenant SCHER, sous-lieutenant DUFFET
  • Chef de bataillon (Commandant) : de VILLANTROYS
  • MĂ©decin aide major de seconde classe (capitaine): DREUX
  • 9e compagnie : capitaine RABUSSEAU, lieutenant PARENT du MOIRON
  • 10e compagnie : capitaine MARTIN, lieutenant GOUSSU, lieutenant VOISIN
  • 11e compagnie : capitaine MILLOT, sous-lieutenant LUCAS, sous-lieutenant METIVIER-BROJAT
  • 12e compagnie : capitaine GROSCLAUDE, sous-lieutenant GERVAISE, sous-lieutenant JUILLARD
Départ de la garnison de Tours, le 5 août 1914.

Au départ du régiment l'effectif total est de 55 officiers, 3356 sous-officiers et soldats du rangs et 182 chevaux[10]. Après une prise d'arme place de la gare à Tours, le régiments est transporté sur le front par trois trains différents transportant chacun un bataillon et une section de mitrailleuse[10].

  • DĂ©part du 66e RI le 5 aoĂ»t 1914
    Départ du 66e RI le 5 août 1914
  • DĂ©part du rĂ©giment place de la gare Ă  Tours
    Départ du régiment place de la gare à Tours
  • DĂ©part de la rĂ©serve du 66e RI
    Départ de la réserve du 66e RI
Bataille du Grand-Couronné, du 6 août au 2 septembre 1914.

le 6 août 1914 les trois échelons du régiment débarquent près de Nancy, dans l'ordre et les communes suivantes [10]:

Du 6 au 11 le régiment stationne à Dombasle-sur-Meurthe, Saint-Nicolas-de-Port et Manoncourt-en-Vermois. Le 11 août par une très grande chaleur, le régiment traverse Nancy via le Cours Léopold, le boulevard Charles V et le Pont de Malzéville[11]. Les nancéiens donnent aux hommes qui défilent des vivres et l'eau fraîche[12]. Le 15 août les 1er et 3e bataillons sont désignés pour repousser les troupes allemandes au-delà la rivière de la Seille. Pour ce faire l'objectif d'attaque est de reprendre le village de Nomeny.

Première bataille de la Marne, du 5 septembre au 22 octobre 1914
  • 8 septembre 1914, le rĂ©giment est positionnĂ© dans les bois d'Ĺ’uvy, dans la Marne au sud de la Fère-Champenoise. Les positions du rĂ©giment sont dĂ©couvertes au petit matin par l'armĂ©e allemande, celle-ci va positionner son artillerie sur les positions du rĂ©giment qui se trouvaient alors en tĂŞte de dispositif et donc totalement isolĂ©es. Ă€ 3 heures et demie du matin un bombardement très dense de tous calibres se dĂ©chaĂ®ne sur le rĂ©giment. Ce bombardement dĂ©bouche sur une attaque massive de l'infanterie allemande dont l'objectif est d'encercler le rĂ©giment. Le colonel du rĂ©giment demande Ă  modifier les positions pour protĂ©ger ses hommes d'une part et d'autre part rĂ©organiser une ligne de dĂ©fense, l'Ă©tat-major lui rĂ©pond : « L'ordre est d'ĂŞtre dans le bois, restez y ». En consĂ©quence de cet ordre, le rĂ©giment reste sur place, la plupart des officiers sont tuĂ©s et les hommes refluent dans le plus grand dĂ©sordre. En fin de journĂ©e 1 287 hommes manquaient Ă  l'appel.
Bataille de l'Yser (Poelkapelle), du 24 octobre 1914 jusqu'Ă  fin 1914
Fanion du 3e Bataillon brodé en cannetille Poelkapelle référence à la bataille

Citation à l'ordre du 9e corps d'armée, commune avec le 125e régiment d'infanterie de ligne de Poitiers le 14 novembre 1914 [13] (ordre no 57 du 9e CA [14]) et, seul, à l'ordre de la 35e brigade le 24 décembre 1914 [15] - [16].

1915

« Des hommes se roulaient à terre, convulsés, toussant, vomissant, crachant le sang. La panique était extrême. Nous étouffions dans un brouillard de chlore. D’un bout de l’horizon à l’autre, le ciel était opaque, d’un vert étrange et sinistre. »

— Docteur Octave Béliard, médecin major au régiment

.

Pour ses actions lors de cette période le régiment est cité à l'ordre du "Détachement d'Armée de Belgique (DAB)", ordres no 8.
  • 66e RI. 16e escouades de la demi section du sergent Delagarde.
    66e RI. 16e escouades de la demi section du sergent Delagarde.
  • Remise de la croix de guerre au drapeau du rĂ©giment en juillet 1915 L'Illustration.
    Remise de la croix de guerre au drapeau du régiment en juillet 1915 L'Illustration.
  • Groupe de Poilus du 66e entre le 15 mai et le 30 juin 1915.
    Groupe de Poilus du 66e entre le 15 mai et le 30 juin 1915.

1916

  • 4 sergents survivants de la cĂ´te 304 Ă  Verdun
    4 sergents survivants de la cĂ´te 304 Ă  Verdun
  • Prise d'armes, la garde du drapeau en 1916
    Prise d'armes, la garde du drapeau en 1916

1917

Autochrome de commandant Tournassaou du drapeau du 66e RI et de sa garde prise Ă  Paris le 14 juillet 1917[21].
  • Somme, du dĂ©but 1917 Ă  fĂ©vrier 1917
  • Champagne, de fĂ©vrier Ă  mai 1917
  • Bataille du Chemin des Dames, Aisne, (secteur: TranchĂ©es des casemates) en ligne du 9 mai au 7 juillet 1917. Dans la nuit du 19 au 20 mai 1917 des mutineries ont lieu. Le 3e bataillon refuse de monter en ligne. Les sanctions : 42 hommes mis hors de cause, 21 condamnĂ©s Ă  2 mois de prison avec sursis, 19 autres Ă  2 mois de prison et permissions retardĂ©es[22]. Après la guerre, des rumeurs de dĂ©cimations du bataillon ont couru, elles ne sont pas avĂ©rĂ©es.
  • Plateau de Californie, 7 juillet au 23 juillet 1917. Le 11 juillet 1917 le rĂ©giment reçoit une citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e [23] (ordre no 286 de la Xe armĂ©e [24]).
  • Lorraine-Arracourt-Parroy, aoĂ»t 1917 Ă  fin 1917. Une nouvelle fois citĂ© Ă  l'ordre de l'armĂ©e le 17 aoĂ»t 1917[25] (ordre no 294 de la Xe armĂ©e [26]). Cette citation ouvre aux hommes du rĂ©giment le droit au port de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 14-18. Cette fourragère est attachĂ©e au drapeau du "six-six" par le gĂ©nĂ©ral PĂ©tain, Ă  l'occasion d'une revue, le 12 septembre 1917 au camp de Gondrecourt.

1918

Rentrée dans Sarreguemines du 2e Bataillon du 66e RI le 22 novembre 1918. Au centre, à cheval, le colonel Soulé.
  • Avers du fanion du 2e Bataillon du 66e rĂ©giment d'infanterie en 1918.
    Avers du fanion du 2e Bataillon du 66e régiment d'infanterie en 1918.
  • Drapeau du 66e rĂ©giment avec le dĂ©tail des blessures.
    Drapeau du 66e régiment avec le détail des blessures.
  • Revers du fanion du 2e Bataillon du 66e rĂ©giment d'infanterie en 1918 avec le dĂ©tail des batailles auxquelles il a pris part.
    Revers du fanion du 2e Bataillon du 66e régiment d'infanterie en 1918 avec le détail des batailles auxquelles il a pris part.

Entre-deux-guerres

Photo de la prise d'arme de dissolution du régiment le 24 février 1923
  • Le 2 juillet 1919 le 3e bataillon est tirĂ© au sort, au sein du 9e Corps d'armĂ©e, pour ĂŞtre dĂ©tachĂ© Ă  l'armĂ©e française d'Orient comme corps d'occupation en Turquie.
  • 14 septembre 1919 retour des 1er et 2e bataillons dans la garnison de Tours. La ville de Tours reçoit le rĂ©giment par une très fastueuse journĂ©e de fĂŞte organisĂ©e en l'honneur du rĂ©giment par le maire Camille Chautemps et le prĂ©fet d'Indre-et-Loire Monsieur Ducaud. Cette journĂ©e de fĂŞtes fut intitulĂ© "fĂŞtes du retour du 66e rĂ©giment d'infanterie", le rĂ©giment Tourangeaux. Cette fĂŞte Ă©tait aussi dĂ©diĂ©e Ă  l’ensemble du 9e corps d'armĂ©e, lui aussi basĂ© dans la ville de Tours [34].
  • Le 19 septembre 1919 le 3e Bataillon part du port de Toulon vers Constantinople sur le vapeur Duguay-Trouin. Ă€ son arrivĂ©e et pendant toute son occupation de Constantinople, il casernera dans la "Caserne GalliĂ©ni" (Beyazıt Devlet KĂĽtĂĽphanesi).
  • Le 7 septembre 1920 le corps d'occupation de Constantinople (C.O.C) est rendu autonome de l'armĂ©e d'orient. Le C.O.C Ă©tait composĂ© de neuf bataillons d'infanterie provenant de diverses unitĂ©s de l'armĂ©e française, dont notamment le 3e bataillon du 66e RI.

À cette date il fut décidé que les neuf bataillons stationnés dans la ville seraient tous regroupés dans des régiments différents selon leurs origines Ethnique. Ainsi il y eut trois régiments formés pour occuper Constantinople :

Le chiffre 66 fut choisi pour le régiment Métropolitain. Ce 66e régiment nouvellement restructuré comprenait le 3e Bataillon du 66e RI, le 3e bataillon du 144e régiment d'infanterie et enfin l'état-major de ce régiment fut prélevé dans les cadres d'origine européenne des Bataillons de tirailleurs stationnés à Constantinople. À la suite de cette nouvelle restructuration, le 66e régiment conserve une compagnie de Dépôt à Tours.

  • Le rĂ©giment est dissous le 24 fĂ©vrier 1923 Ă  Constantinople.
  • Lors de la dissolution du rĂ©giment, ses traditions furent transmises Ă  la 6e compagnie du 32e rĂ©giment d'infanterie basĂ© Ă  Tours. Une salle d'honneur prĂ©sentant des reliques liĂ©es au rĂ©giment resta entre les deux guerres sous la garde du 32e RI dans la caserne Baraguey d'Hilliers. Cette salle prĂ©sentait tous les fanions des bataillons et compagnies du rĂ©giment "sans tabac" de 14-18[35].
  • Prise d'arme du rĂ©giment place de la gare Ă  Tours le 14 septembre 1919
    Prise d'arme du régiment place de la gare à Tours le 14 septembre 1919
  • RentrĂ©e du drapeau devant l’hĂ´tel de ville de Tours le 14 septembre 1919
    Rentrée du drapeau devant l’hôtel de ville de Tours le 14 septembre 1919

Seconde Guerre mondiale

Le 66e régiment d’infanterie a été reformé le 7 septembre 1939, c'était un régiment de réserve de série A et de type nord-est. Ce régiment nouvellement recomposé entrait dans la composition de la 18e division d’infanterie, qui elle-même dépendait du XIe corps d’armée de la 9e armée française.

Composition du régiment à la mobilisation le 7 septembre 1939[36]

État-major :Services Techniques :1er bataillon :2e bataillon :3e bataillon :
  • Colonel du rĂ©giment : lieutenant-colonel DEGREMONT
  • Chef du service : commandant VERIT
  • Capitaine adjoint : PICARD
  • Lieutenant adjoint : DALAT
  • Officier de dĂ©tails : lieutenant BORDIER
  • Officier de liaison : lieutenant CARNET
  • MĂ©decin chef : capitaine mĂ©decin RIVIERE
  • VĂ©tĂ©rinaire : lieutenant vĂ©tĂ©rinaire BARBOU DES PLACES
  • Officier Z (chargĂ© du matĂ©riel de dĂ©fense contre les gaz de combat) : lieutenant pharmacien FRADOIS

Compagnie de Commandement (C.C) :

  • Chef du service : capitaine MOULIN JEAN
  • Transmission : lieutenant VALADEAU
  • Pionniers : lieutenant MIGNATON
  • Motocyclistes : lieutenant CHAMBRETTE

Compagnie RĂ©gimentaire d'Engins (C.R.E) :

  • Chef du service : capitaine MENIER
  • Section canon de 25 mm : lieutenant BEDUCHAUD
  • Section canon de 25 mm : lieutenant RUASSE

Compagnie hors rang (C.H.R):

  • Chef du service : capitaine BERTHE
  • Ravitaillement : lieutenant CHAUMEIL
  • Approvisionnement : lieutenant MOULIN RENE
  • DĂ©pannage : lieutenant LUCAS
  • Pharmacien : lieutenant FRADOIS
  • Dentiste : sous-lieutenant DUMONT, sous-lieutenant ROUEDE
  • Chef de bataillon (commandant) : THERY
  • Adjudant-major : capitaine CHARLEMAGNE
  • Lieutenant adjoint : Lieutenant VOY
  • MĂ©decin : lieutenant MASSONET
  • MĂ©decin auxiliaire: adjudant BOCE
  • 1re compagnie : capitaine PENSUET, sous-lieutenant LALAND, lieutenant DESCHIENS, lieutenant DIENNET, sous-lieutenant ESPITALIER
  • 2e compagnie : capitaine ROBIN, lieutenant DESMAREST, lieutenant LAVAL, lieutenant TRICHET
  • 3e compagnie : capitaine CARDINEAU, sous-lieutenant BALLEREAU, lieutenant CHEVALIER, lieutenant PARLEBAS
  • C.A.B.1. (Compagnie d'Accompagnement du Bataillon) : capitaine CUSSAC, sous-lieutenant LANDSMANN, lieutenant BERNHEIM, lieutenant MICHON JEAN
  • Chef de bataillon (commandant) : BOULANGER
  • Adjudant-major : capitaine BONDU
  • Lieutenant adjoint : lieutenant PERROCHIN
  • MĂ©decin : sous-lieutenant CLUS
  • 5e compagnie : capitaine THIBODEAUX, sous-lieutenant MACCIONI, sous-lieutenant BONNAUD, lieutenant DESERT, sous-lieutenant BESSIERES
  • 6e compagnie : capitaine CANAC, sous-lieutenant VILLEGER, lieutenant MICHON JULES, lieutenant GOBERT, Aspirant BROUILLAUD
  • 7e compagnie : capitaine BOURDET, sous-lieutenant SCHWERER, lieutenant CONDAT, lieutenant GUERIN
  • C.A.B.2. : capitaine VALLOIS, sous-lieutenant SANTUCCI, lieutenant RIPOCHE, lieutenant PAROTIN
  • Chef de bataillon (commandant) : MONTEILLER
  • Adjudant-major : capitaine MOULIER
  • Lieutenant adjoint : Lieutenant FARGE
  • MĂ©decin : lieutenant FREREBEAU
  • MĂ©decin auxiliaire : adjudant DAMERON
  • 9e compagnie : capitaine GIRY, sous-lieutenant RAOUX, lieutenant BUHERNE, lieutenant BRISSAUD
  • 10e compagnie : capitaine REBY, sous-lieutenant SAUDAN, lieutenant CHARRIERE, sous-lieutenant REMY
  • 11e compagnie : capitaine PIMPAUD, lieutenant BIT-MIGNON, lieutenant MILITON, lieutenant THEZARD
  • C.A.B.3. : capitaine BIE, lieutenant GOUTAL, lieutenant LONJOU, lieutenant ECHARD, lieutenant PARISOT

DrĂ´le de guerre

  • 2 septembre : regroupement du personnel constitutif du futur rĂ©giment, au centre mobilisateur no 93. "Caserne de Châteaurenault" Ă  Issoudun.
  • 7 septembre : procès-verbal de reconstitution du 66e rĂ©giment d'infanterie Ă  la caserne de Châteaurenault et prĂ©sentation de son drapeau.
  • 13 septembre : arrivĂ©e en Lorraine, cantonnement principal Ă  Sorneville.
  • 26 septembre : occupation du secteur de Saint-Jean-Rohrbach dans le secteur fortifiĂ© de la Sarre.
  • 8 octobre : dĂ©fense de Forbach.
  • 1er novembre : constitution du corps francs du rĂ©giment (10e compagnie, 3e bataillon). Le groupe franc est mis sous les ordres du sous-lieutenant P. Maccioni. Cet officier meurt en action Ă  la tĂŞte de ses hommes le 8 novembre 1939 suivant.
  • 6 dĂ©cembre : mise en rĂ©serve de la 18e division d'infanterie au camp de Sissonne.

La 18e division d'infanterie est concernée par la manœuvre Dyle : elle doit aller tenir un front sur la Meuse d'Anhée à Hastière.

  • Insigne du 66e rĂ©giment en 1939-40. Original en mĂ©tal argentĂ© prĂ©sentant le rouge brique des premiers tirages. (Fabrication Jannot).
    Insigne du 66e régiment en 1939-40. Original en métal argenté présentant le rouge brique des premiers tirages. (Fabrication Jannot).
  • Insigne mĂ©tallique du groupe franc du 66e RI en 1939-40. On pourra noter la pipe en rĂ©fĂ©rence Ă  la devise du rĂ©giment: Sans Tabac.(Fabrication Fraisse-Demey).
    Insigne métallique du groupe franc du 66e RI en 1939-40. On pourra noter la pipe en référence à la devise du régiment: Sans Tabac.(Fabrication Fraisse-Demey).
  • Sous-lieutenant P. Maccioni en Saint-cyrien avant guerre.
    Sous-lieutenant P. Maccioni en Saint-cyrien avant guerre.

Bataille de France

Fanion de la compagnie de commandement. Offert le 7 avril 1940 par l'association "la sans tabac" des anciens combattants de 14-18 du 66e RI de Tours au 66e RI recrée en 1939.
  • 10 mai : ordre d'exĂ©cution de la manĹ“uvre gĂ©nĂ©rale "Dyle-Breda".
  • 12 mai : le pont de Houx tenu par le rĂ©giment saute Ă  15h. 16h, arrivĂ©e de la 5e Panzerdivision sur la rive opposĂ©e.
  • 13 mai : au petit matin, la Wehrmacht profite d'un brouillard Ă©pais pour traverser la Meuse avec des canots pneumatiques. "De minute en minute, le tir ennemi devenait plus gĂŞnant et plus loin nos bateaux Ă©taient dĂ©truits par le feu flanquant des Français"[37].
  • 14 mai : le rĂ©giment rĂ©siste tant bien que mal et recule en bon ordre au niveau de FalaĂ«n, mais la Meuse est franchie.
  • 15 mai : le rĂ©giment contient Ă  Ermeton-sur-Biert la pression de la 5e Panzerdivision en face, mais est contournĂ© par la 7e Panzerdivision sur sa gauche au niveau d'AnthĂ©e.

Vers 13h, les deux canons antichars du régiment sont détruits. À partir de ce moment, il faut bien garder à l'esprit que le régiment ne dispose plus de moyen de lutte contre des chars d'assaut, d'où la retraite irréversible qui suit.

  • 16 mai : les 1er et 2e bataillons tiennent la ville de Solre-Saint-GĂ©ry et le 3e Barbençon. C'est le choc final.
  • 17 mai : les restes du 1er bataillon repassent la frontière française et tiennent le lieu-dit de Reugnies Ă  Cousolre.
  • 18 mai : des Ă©lĂ©ments isolĂ©s du rĂ©giment se battent Ă  CrèvecĹ“ur-sur-l'Escaut et sont faits prisonniers.
  • 23 mai : des Ă©lĂ©ments dispersĂ©s du rĂ©giment sont regroupĂ©s Ă  La BassĂ©e.
  • 24 mai : ces Ă©lĂ©ments se battent dans le cadre de la dĂ©fense du camp de Steenvoorde. Attaque des chars allemands. LĂ , les restes du six-six (8 officiers et 450 hommes) sont versĂ©s au 110e rĂ©giment d'infanterie. Ils sont immĂ©diatement dĂ©ployĂ©s au sud-est de Saint-Amand (Pas-de-Calais). Attaque des chars allemands. Ils se battront jusqu'Ă  l'Ă©vacuation Ă  Dunkerque des derniers rescapĂ©s de la bataille.
  • 25 mai : les restes du rĂ©giment, Ă©parpillĂ©s un peu partout en France, ainsi que les rapatriĂ©s d'Angleterre sont regroupĂ©s au camp de la courtine. LĂ  le rĂ©giment est dissous, le drapeau stockĂ© dans le camp. Les restes formeront la première compagnie du 90e rĂ©giment d'infanterie.

Au moment de sa dissolution, le régiment déplorera la perte, lors de la campagne de France et pendant la drôle de guerre, d'un total de 142 morts (10 officiers, 11 sous-officiers et 121 hommes du rang).

  • État-major du rĂ©giment en 1940
    État-major du régiment en 1940

De 1945 Ă  1966 [38].

Photo d'Ă©poque du drapeau de la 66e BI au moment de sa dissolution en 1966

Le fut recréée la 1re compagnie du 66e régiment d'infanterie "subdivisionnaire". Cette dernière reprendra les traditions du régiment, se verra confiée son drapeau, ainsi que le droit au port de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire. Cette compagnie fut mise en cantonnement sur le terrain de manœuvre traditionnel du 66e RI de 1871 à 1923 le camp du Ruchard en Indre-et-Loire.

Cette compagnie fut transformée le 6 juin 1964 en bataillon, date de la prise effective de commandement du commandant Dauphin. À partir de cette date cette unité prit la dénomination suivante : 66e bataillon d'infanterie.

Durant toute leur existence ces deux unités successives, la 1re compagnie de 1963, puis le 66e Bataillon à partir de 1964, eurent un rôle d'école comprenant trois grands axes:

  • Instruction des recrues destinĂ©es aux unitĂ©s d'infanterie de la 10e rĂ©gion militaire dans la subdivision d'Indre-et-Loire.
  • Stages de formation d'infanterie des sous-officiers de rĂ©serve et d'active de cette mĂŞme subdivision.
  • Encadrement des pĂ©riodes rĂ©gionales militaire.

Pendant sa courte existence (de 1964 à 1966) le 66e bataillon d'infanterie fut composé de trois compagnies organiques :

  • La "CCS" Compagnie de Commandement et de Soutien.
  • La 1re Compagnie d'instruction, pour les non spĂ©cialistes
  • La 2e Compagnie d'instruction, pour les spĂ©cialistes et Ă©lèves cadres.

Enfin en cas de mobilisation les deux unités qui se succédèrent pendant cette période, la compagnie puis le bataillon, auraient servi de noyaux à la reconstitution du 66e régiment d'infanterie dans son effectif complet. Le commandant de cette unité, théorique, aurait alors été l'adjoint du colonel commandant la subdivision d'Indre-et-Loire.

Le 66e bataillon d'infanterie fut définitivement dissous le 29 septembre 1966.

  • Insigne de la 1re compagnie du rĂ©giment subdivisionnaire de 1963-64. Puis du 66e BI de 1964-66.
    Insigne de la 1re compagnie du régiment subdivisionnaire de 1963-64. Puis du 66e BI de 1964-66.
  • EntrĂ©e du camp 1963-66
    Entrée du camp 1963-66
  • Pavillon du commandant 1963-66
    Pavillon du commandant 1963-66

Drapeau

Revers du drapeau, la cravate présente une Croix de guerre et la Médaille militaire
Avers du drapeau, avec les batailles inscrites en lettres d'Or

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[39] :

  • Luxembourg 1794-1795
  • Alkmaar 1799
  • Oporto 1809
  • Ypres
  • Artois 1914-1915
  • Verdun
  • L'Aisne 1916-1917
  • Matz 1918
  • La Marne 1918

DĂ©corations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec cinq citations à l'ordre de l'armée, deux citations à l'ordre du corps d'armée.Une citation à l'ordre du détachement d'armée de Belgique (armée française détachée auprès de l'armée belge en 1915). Les hommes du régiment ont droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.

  • MĂ©daille militaire
    MĂ©daille militaire
  • Croix de guerre avec 5 Palmes et deux Ă©toiles.
    Croix de guerre avec 5 Palmes et deux Ă©toiles.
  • La fourragère au couleur de la mĂ©daille militaire.
    La fourragère au couleur de la médaille militaire.

Devise : « Sans tabac »

La devise du régiment relève d'une anecdote non datée précisément. Ce serait au cours d'une bataille napoléonienne qu'il prit pour devise « sans tabac ». En effet, le régiment remporta seul une victoire décisive, alors que les autres éléments de sa brigade prenaient part à une distribution de tabac. Le 66e régiment d'infanterie remporta donc seul cette victoire, sans tabac.

Anciens combattants

Drapeau des anciens du 66e de 14-18 (Avers)
Drapeau des anciens du 66e de 1940
  • Le 15 juin 1940, le drapeau nazi flotte sur Paris et toute rĂ©union publique est strictement interdite par les Allemands. MalgrĂ© cette interdiction les anciens de l'association du 66e RI de 14-18 « La sans tabac » sont les premiers anciens combattants, au cours de l'Occupation et sans aucune autorisation, Ă  raviver la flamme du soldat inconnu sous l'arc de triomphe [40].

Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment

  • 1815 : Le rĂ©giment fut lors des 100 jours le dernier Ă  porter le drapeau et Ă  se battre pour la cause napolĂ©onienne en Guadeloupe. Le drapeau du rĂ©giment fut capturĂ© par l'armĂ©e anglaise, il est actuellement conservĂ© dans le rĂ©fectoire de l’HĂ´pital royal de Chelsea.
  • 1915 : Le premier poilu Ă  recevoir la croix de guerre fut le caporal Silvain MĂ©tivier le 23 fĂ©vrier 1915, il Ă©tait affectĂ© au 66e rĂ©giment d'infanterie pendant les faits[41].

Personnages célèbres du régiment

Notes et références

  1. France. Assemblée nationale, Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises : XVIIIe – XIXe siècle : 1787-1864, Paris, s.n., (lire en ligne). (BNF 36600672)
  2. 89e régiment d'infanterie de ligne. 1806-1810.
  3. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 159
  4. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
  5. Alfred-Hippolyte Dumay (capitaine) (fond : Service Historique de la Défense), Historique du 66e régiment d'infanterie, 1672-1900, Tours, E. Arrault et Cie, , 30-01-00 éd., 127 p., p. 73 / 127
  6. Brecht (capitaine) (fond : BNF), Précis de l'historique du 66e régiment d'infanterie : depuis sa création, en 1672, jusqu'à nos jours., Tours, Impr. de Juliot., (réimpr. 1885), 46 p., p. 24 / 46
  7. Alfred-Hippolyte Dumay (capitaine) (fond : Service Historique de la Défense), Historique du 66e régiment d'infanterie, 1672-1900, Tours, E. Arrault et Cie, , 30-01-00 éd., 127 p., p. 74 / 127
  8. Brecht (capitaine) (fond : BNF), Précis de l'historique du 66e régiment d'infanterie : depuis sa création, en 1672, jusqu'à nos jours., Tours, Impr. de Juliot., (réimpr. 1885), 46 p., p. 25 / 46
  9. Source JMO régimentaire, recoupé pour les grades avec l'annuaire des officiers arrêté à la date de janvier 1914. Seul un nom reste illisible dans le JMO et introuvable dans l'annuaire (4e compagine: lieutenant de LEPREVRIER).
  10. collectif (fond : SHD), JMO du 66e RI, Divers, aucun, , aucun Ă©d., 34 p. (lire en ligne), p. 6 / 34
  11. collectif (fond : SHD), JMO du 66e RI, Divers, aucun, , aucun Ă©d., 34 p. (lire en ligne), p. 9 / 34
  12. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 6 / 63
  13. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 14 / 63
  14. Collectif (fond : SHD. Vincennes. Bibli. Dpt Armée de Terre Cote: A2g 1951), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 11 / 110
  15. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 18 / 63
  16. Collectif (fond : SHD. Vincennes. Bibli. Dpt Armée de Terre Cote: A2g 1951), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 12 / 110
  17. inconnu (fond : Privé), L'Illustration, Paris, chez l'auteur, , 3777e éd.
  18. C. Taffet (fond : BNF), Sans tabac. Lettre jointe au dépôt., X, s.n.?, , 51 p. (lire en ligne), Ligne 6 Vue 2 / 228.
  19. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 30 / 63
  20. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 17 / 110
  21. Collectif (fond : Service Historique de la Défense), Journal de marche et des opérations : 26 N 657-15, X, s.n.?, , 40 p. (lire en ligne).
  22. Archives de la justice militaire du 9e CA, sous dossier "66e RI". : Carton 19N1558 (fond : Service Historique de la DĂ©fense), X, s.n.?, .
  23. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 39 / 63
  24. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 20 / 110
  25. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 41 / 63
  26. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 22 / 110
  27. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 51 / 63
  28. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 24 / 110
  29. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 55 / 63
  30. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 26 / 110
  31. Fabien Pineau (sergent) (fond : collection privée Louis Descols), Le SIX-SIX à la guerre de 1914-1918, Tours, Bardo & Gallon, , aucun éd., 63 p. (lire en ligne), p. 59 / 63
  32. Collectif (fond : collection privée Louis Descols), Historique des 66e régiment d’infanterie, 266e régiment d’infanterie et 70e régiment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918., Tours, imp A. Mame, , 38 554 éd., 110 p. (lire en ligne), p. 28 / 110
  33. « Les morts 1914-1918 du 66e R.Infanterie », sur Francegenweb.org
  34. collectif (fond : BNF. Tolbiac. Cote 8- LF207- 671), Hommage des Tourangelles au Six-Six, septembre 1919. : Fêtes du retour des 66e et 266e R.I. et du 70e R.I.T. Récit des fêtes, discours, illustrations et poésies extraites du "Livre d'or", Tours, Mame, , aucun éd., 47 p. (lire en ligne), p. 17 / 47
  35. collectif (fond : BNF. Tolbiac. Cote: JO- 77912), Sans tabac. Bulletin annuel de l'Association des anciens combattants du 66e R.I. Tours, janv. 1938 (n° 16), Tours, IMP.Mariotton, , aucun éd., 24 p. (lire en ligne), p. 15-16 / 24
  36. J.DALAT (fond : collection privée Louis Descols), Les 66me et 90me R.I AU COMBAT en 1939-1940, Poitier, P.OUDIN, , 119 p., p. 111/114.
  37. Erwin Rommel (fond : collection privée Louis Descols), Erwin Rommel. La guerre sans haine : Carnets de guerre, Nouveau monde, aucun éd., 63 p., p. 36 / 37
  38. Dauphin (commandant) (fond : Archives municipales de la ville de Tours, cote 41Z9), Présentation du 66e BI aux jeunes officiers de la 10e région militaire (Tours) : Rapport émis à la suite de l’ordre n°1181 du colonel Breil commandant la région, St Eloi, Tours, s.n.?, , 9 p., Annexe II.
  39. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  40. L'arc de triomphe de l’étoile et le soldat inconnu : cote 41Z9 (fond : Archives municipales de la ville de Tours), St Eloi Tours, s.n.?, , p. 47 à 48.
  41. Fonds de l'amicale des 32e et 232e régiments d'infanterie de ligne : cote 41Z9 (fond : Archives municipales de la ville de Tours), St Eloi Tours, s.n.?, entre-deux-guerre.

Sources et bibliographies

Histoire générale du régiment :

  • Historique du 66e rĂ©giment d'infanterie, 1672-1900, rĂ©digĂ© par le capitaine Dumay (Alfred-Hippolyte Dumay), imp E. Arrault, Tours 1900. (SHD. Vincennes. Archives. Carton cotĂ©: 4 M 62).
  • Journal des marches et opĂ©rations militaire du 66e rĂ©giment d'infanterie de 1830 Ă  1877. (SHD. Vincennes. Archives. Carton cotĂ©: 4 M 62).
  • Histoire du 66e rĂ©giment d'infanterie, 1672-1820, rĂ©digĂ© par le capitaine Augustin Jean-Louis Galdemar, 1878. 310 pages, non reliĂ©es. (SHD. Vincennes. Archives. Carton cotĂ©: 4 M 62).
  • Historique du 66e rĂ©giment d'infanterie depuis sa formation (1830) jusqu'Ă  nos jours (1880), Auteur inconnu, 210 pages, non reliĂ©es. (SHD. Vincennes. Archives. Cote: 4 M 62).
  • PrĂ©cis de l'historique du 66e rĂ©giment d'infanterie, depuis sa crĂ©ation, en 1672, jusqu'Ă  nos jours. Impr. de Juliot. Tours. 1885. (BNF. Tolbiac. Cote 8- LF207- 134.)
  • Le 66e rĂ©giment d'infanterie : Le rĂ©giment suisse de Castella, 4e rĂ©giment au service de la France 1672-1792, Rodolphe de Castella de Delley, chez l’auteur, 1969. (RERO. BCU. Cote: X 14010).
  • SĂ©rie 41 Z des archives municipales de la ville de Tours. Fonds des anciens combattants des 32e et 66e RI. (XXe siècle).

Guerre de 1870 :

  • Souvenirs et observations sur la campagne de 1870 (armĂ©e du Rhin), depuis notre dĂ©part du camp de Châlons (14 juillet) jusqu'Ă  la capitulation de Metz, travail rĂ©digĂ© durant ma captivitĂ© Ă  LĂĽbeck, d'après mes notes personnelles prises au jour le jour comme lieutenant au 66e rĂ©giment d'infanterie. Appendice : Siège de Paris contre la Commune, du gĂ©nĂ©ral Anne Albert Devaureix, H. Charles-Lavauzelle, 1909.(BNF. Tolbiac. Cote 8- LH4- 2564.)

Avant guerre et guerre de 1914-1918 :

  • 66e RĂ©giment d'Infanterie. Instruction de la compagnie en ordre dispersĂ© Règlement d'infanterie. Impr. de Juliot. Tours. 1880.(BNF. Tolbiac. Cote 8- V- 10219.).
  • Le SIX-SIX Ă  la guerre 1914-1918, par le sergent Fabien Pineau, Ă©ditions Bardo & Gallon, Tours 1919. (Archives dĂ©partementales d'Indre-et-Loire carton: 1 J 1053*3).
  • Historique des 66e rĂ©giment d’infanterie, 266e rĂ©giment d’infanterie et 70e rĂ©giment d’infanterie territoriale pendant la guerre 1914-1918, imp A. Mame, Tours. 1920. (SHD. Vincennes. Bibli. Dpt ArmĂ©e de Terre. Cote: A2g 1951). Version numĂ©risĂ©e: ici
  • Journal de marche du 66e rĂ©giment d'infanterie en 14-18 (SHD. Vincennes. Carton 26N657/13, /14, /15, /16, numĂ©risĂ©s voir les liens externes en fin de l'article).
  • Journal de marche de la 35e brigade d'infanterie (SHD. Vincennes. Carton 26N505/11, /12, /13, numĂ©risĂ©s voir les liens externes en fin de l'article).
  • SHD. Vincennes. Archives de la 35e brigade. Carton cotĂ©: '24N381'.
  • Hommage des Tourangelles au Six-Six, septembre 1919. FĂŞtes du retour des 66e et 266e R.I. et du 70e R.I.T. RĂ©cit des fĂŞtes, discours, illustrations et poĂ©sies extraites du "Livre d'or". Impr. de A. Mame et fils. 1919 (BNF. Tolbiac. Cote 8- LF207- 671.).
  • La sublime hĂ©catombe, Robert Jamet, imp Albin Michel, 1917. (BNF. Tolbiac - Rez-de-jardin - magasin Z FRANCE- 382 < Ex. 1 >).
  • Gloire et mouscaille, H. Evein, imp Berger-Levrault, 1933. (BNF. Tolbiac - Rez-de-jardin - magasin 8- LH4- 4400).
  • Un toubib sous l'uniforme, carnets de François Perrin, 1908-1918, paru en 2009. (BNF. Tolbiac - Rez-de-jardin - magasin 2009- 209411).
  • De la charrue au fusil, Charles Charruau, ACL de Saint-Sylvain d'Anjou, 1993. (BNF. Tolbiac - Rez-de-jardin - magasin 4- LK7- 63589 (1)).
  • Prière du soldat, de Josaphat Moreau aumĂ´nier au 66e RI. (Collections privĂ©es du 66e RI).
  • Les Belles Lettres de Soldat de France, Mensuel, no 38 de dĂ©cembre 1930, petite compilation de lettres du sergent Jacques de Laumont "mort pour la France", imprimerie I. Vidaillon, Toulouse. (Collections privĂ©e du 66e RI).

Entre-deux-guerres :

  • Corps d'Occupation de Constantinople 66e rĂ©giment d'Infanterie Constantinople, Photo français Ă©lectrique, 1918. (BNF. Richelieu. Cote: QE- 372 (4) -4).
  • ''Journal des marches et opĂ©rations militaire du 66e rĂ©giment d'infanterie de 1914 Ă  1920 (copie produite pour l'association des anciens combattants du 66e RI "la sans tabac" par le SHD). (Archives dĂ©partementales d'Indre-et-Loire carton: 1 J 1053*1).
  • Sans tabac. Bulletin annuel de l'Association des anciens combattants du 66e R.I. Tours, dĂ©cembre 1934 (no 13). janvier 1937. (no 15) janvier 1938 (no 16) . (BNF. Tolbiac. Cote: JO- 77912).

Bataille de France 1939-1940 :

  • Les 66e et 90e R.I. au combat en 1939-1940 : Carnet de route d'un officer, J. Dalat. Poitiers, imp P.Oudin, 1961.(BNF. Tolbiac. Cote: 4- LH4- 4870 ).
  • SHD. Vincennes. Archives. Carton cotĂ©: '34N85', ce carton contient:
  • 1. Journal des marches et opĂ©rations militaire du 66e R.I. du 7 septembre 1939 – 13 mai 1940.
  • 2. Un exemplaire du livre de DALAT (J.) : Les 66e et 90e R.I. au combat en 1939-1940, Carnet de route d’un officier. Poitiers, Oudin, 1961, in 8, 119 pages.
  • 3. Rapports d’officiers: septembre 1939 – juin 1940.
  • 4. Ordres de bataille, listes nominatives, mutations, Ă©tat rĂ©capitulatif des pertes: dĂ©cembre 1939 - avril 1940.
  • 5. Ordres particuliers, de mouvements, notes de service: septembre 1939 - avril 1940.
  • 6. Situation dĂ©cadaire de l’armement, notes sur l’instruction, les manĹ“uvres, comptes rendus de travaux: septembre 1939 - avril 1940.
  • 7. Comptes rendus journaliers des Ă©vènements: septembre 1939 - dĂ©cembre 1939.

1963-1966 :

  • SHD. Vincennes. Archives. Carton cotĂ©: "7U162".
  • SĂ©rie 41 Z des archives municipales de la ville de Tours. Fonds des anciens combattants des 32e et 66e RI. (XXe siècle).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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