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Sarreguemines

Sarreguemines (en allemand : Saargemünd , en francique rhénan : Saargemìnn) est une commune française située dans le département de la Moselle, en région administrative Grand Est.

Sarreguemines
Sarreguemines
Casino et pavillon de Geiger.
Blason de Sarreguemines
Blason
Sarreguemines
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
(sous-préfecture)
Arrondissement Sarreguemines
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
(siège)
Maire
Mandat
Marc Zingraff
2020-2026
Code postal 57200
Code commune 57631
DĂ©mographie
Gentilé Sarregueminois
Population
municipale
20 555 hab. (2020 en diminution de 4,2 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 693 hab./km2
Population
agglomération
28 619 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 06′ 40″ nord, 7° 04′ 05″ est
Altitude 243 m
Min. 192 m
Max. 293 m
Superficie 29,67 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sarreguemines (partie française)
(ville-centre)
Aire d'attraction Sarreguemines (partie française)
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sarreguemines
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Sarreguemines
Liens
Site web sarreguemines.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique de Lorraine et fait partie du bassin de vie de Moselle-est.

    Ville de longue tradition faĂŻencière, elle est au cĹ“ur d'une unitĂ© urbaine rassemblant sept communes et formant la cinquième agglomĂ©ration du dĂ©partement avec 28 619 habitants en 2020.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sarreguemines, Ă  la frontière franco-allemande, est situĂ©e au confluent de la Sarre et de la Blies. Cette configuration est confirmĂ©e par l’étymologie du lieu : le mot allemand GemĂĽnd signifiant confluence[1] se retrouve Ă©galement dans le nom allemand de la ville, SaargemĂĽnd. Elle fait partie de l’eurodistrict SaarMoselle qui avoisine les 700 000 habitants. Elle est traversĂ©e par le canal des houillères de la Sarre. Le chemin de halage du canal est empruntĂ© par le grand itinĂ©raire cyclable EurovĂ©lo 5 (EV5 Via Romea Francigena de Londres Ă  Rome/Brindisi). Son agglomĂ©ration s’étend d'ailleurs de part et d’autre de la frontière. L’aire urbaine compte 45 579 habitants pour sa partie française. Sarreguemines est la cinquième commune la plus peuplĂ©e du dĂ©partement de la Moselle après Metz, Thionville, Forbach et Montigny-lès-Metz.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, la Blies, le ruisseau l'Altwiesenbach, le ruisseau le Strichbach, le ruisseau de Rouhling, le ruisseau de Woustviller, le ruisseau de Folpersviller, le ruisseau de le Buchholz, le ruisseau Itchbach, le ruisseau le Steinbach et le ruisseau Lembach[Carte 1].

    La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de RhĂ©nanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[2].

    Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversĂ© 24 communes[3].

    La Blies, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source en Allemagne, pĂ©nètre dans la commune de Bliesbruck, puis constitue une limite sĂ©parative naturelle avec l'Allemagne jusqu'Ă  sa confluence avec la Sarre au droit de Sarreguemines[4].

    Le ruisseau l'Altwiesenbach, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Loupershouse et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversĂ© sept communes[5].

    Le Strichbach, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Tenteling et se jette dans l'Altwiesenbach sur la commune, après avoir traversĂ© six communes[6].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Sarreguemines.

    La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre, du canal des Houilleres de la Sarre, de la Blies, du ruisseau l'Altwiesenbach et du ruisseau le Strichbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau l'Altwiesenbach était jugé médiocre (orange)[Carte 2].

    Climat

    La ville de Sarreguemines bĂ©nĂ©ficie d'un climat tempĂ©rĂ© chaud. Sarreguemines est une ville avec des prĂ©cipitations importantes. MĂŞme pendant le mois le plus sec il y a beaucoup de pluie. La carte climatique de Köppen-Geiger y classe le climat comme Ă©tant de type Cfb. Sarreguemines affiche 9,5 °C de tempĂ©rature en moyenne sur toute l'annĂ©e. Il tombe en moyenne 722 mm de pluie par an[7].

    Urbanisme

    Typologie

    Sarreguemines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Sarreguemines (partie française), une agglomĂ©ration internationale dont la partie française regroupe 7 communes[11] et 28 619 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (34,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,6 %), forêts (29,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), cultures permanentes (3,4 %), terres arables (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), zones humides intérieures (0,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Une fontaine, et l'église de Welferding, quartier périphérique Ouest de la ville.
    • Welferding : ancienne commune rattachĂ©e Ă  Sarreguemines en 1964
    • Lotissement du golf
    • Himmelsberg
    • Beausoleil
    • Blauberg (Bloobersch[18] en francique rhĂ©nan)
    • Quartier de la ForĂŞt
    • Sarreguemines-Centre
    • CitĂ© des FaĂŻenceries
    • Blies
    • Allmend
    • Neunkirch : ancienne commune rattachĂ©e Ă  Sarreguemines en 1964
    • Gregersberg
    • Palatinat
    • Folpersviller : ancienne commune rattachĂ©e Ă  Sarreguemines en 1971

    RĂ©seau routier

    Sarreguemines est desservie par la route nationale 61, ou RN 61, qui est une route nationale française reliant Phalsbourg à Sarrebruck en Sarre. Elle est aussi reliée par la route nationale 62, ou RN 62, qui est une ancienne route nationale française. Elle a, dans sa dernière version, relié Haguenau à Sarreguemines.

    Voies ferrées

    Tram-train en gare de Sarreguemines.

    Nœud ferroviaire, la gare de Sarreguemines est actuellement desservie par des trains express régionaux en direction de Metz (via Béning), Sarrebruck et Strasbourg.

    Par le passé, elle disposait aussi de liaisons directes avec Haguenau (1869-1996) par Bitche (1869-2011), Hombourg ou Deux-Ponts (1875-1952) par Bliesbruck (1875-1959), Nancy (1881-1969) ou Sarrebourg (1872-2000) et Sarre-Union (1872-2018) par Hambach (1872-1971) puis Kalhausen, et enfin Thionville (à partir de 1882) par Béning.

    Depuis 1997, elle est Ă©galement desservie par le tram-train transfrontalier Saarbahn.

    Toponymie

    • Anciennes attestations[19] : nommĂ©e pour la première fois dans les chartes de PĂ©pin, duc d'Austrasie, en faveur de l'abbaye d'Echternach en 706; Gaimundas (706) ; Gamundias (706) ; Gamundia (777) ; Guemunde (1248) ; Gemonde (1274) ; Gemönde (1297) ; Guemundia (1301) ; Gemindt, Gemeindt (1380) ; Guemindia (1393) ; Gemont (1471) ; GemĂĽde (1471) ; SargemĂĽnt (1577) ; SaargemĂĽnde (1592) ; Guemunde (1594) ; Sargemund (1606) ; Sargemeingt (1612) ; Gueminde (1616) ; Zerguemine (1632) ; Sar-GemĂĽnd (1636) ; GemĂĽnd an der Sar (1645) ; Sargueminde (1661) ; Sarguemine (1670) ; Sarguemines (1698) ; Zargueminde (1698) ; Zarguemines (1707) ; Zarreguemines (1719) ; Zareguemine (1756) ; Sareguemines (1772).
    • SaargemĂĽnd en allemand standard et Saargemìnn[18] - [20] en francique rhĂ©nan.
    • De Sarre + ge-mĂĽnd « embouchure », non pas « de la Sarre », mais « dans la Sarre »[21]. La forme Sarreguemines est probablement une francisation graphique de Saargemìnn, nom dialectal de cette ville. Toponyme similaire GemĂĽnd (RhĂ©nanie).

    Histoire

    La première mention de Sarreguemines dans un texte officiel remonte à 777, il s'agit d'un testament dans lequel le prêtre Fulrad, conseiller de Pépin le Bref et Charlemagne, cède ses possessions de la région - dont celles de Sarreguemines (Gaimundia en latin) - à l'abbaye de Saint-Denis. Du Xe siècle jusqu'au XIIe siècle, le bourg de Sarreguemines se développe autour d'un château fort construit afin de surveiller le confluent entre la Sarre et la Blies. En 1297, Sarreguemines passa du duché de Deux-Ponts au duché de Lorraine, État souverain du Saint-Empire romain germanique.

    En 1698, la ville devint le chef-lieu du bailliage d'Allemagne. Les habitants y parlaient (et y parlent encore pour un certain nombre) un dialecte germanique, le Francique lorrain ou « platt ».

    En vertu du traité de Vienne de 1735-1738, le duché fut attribué à Stanislas Leszczynski, roi détrôné de Pologne (anciennement réfugié dans le duché de Deux-Ponts voisin) mais beau-père du roi Louis XV de France qui résidait dans le sud du duché, à Lunéville, à Nancy ou à Commercy. Souverain fantoche, il avait cédé la réalité du pouvoir à son gendre qui fit nommer intendant de Lorraine Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière. Stanislas soutint ce dernier, malgré son impopularité due notamment à un lourd plan fiscal. C'est également à cette époque que furent prises les premières mesures réprimant l'usage du Platt lorrain, langue commune d'origine germanique. Les actes officiels du bailliage d'Allemagne étaient rédigés en allemand jusqu'à ce que, en 1748, une ordonnance inspirée par le chancelier, impose le français dans les actes officiels en Lorraine.

    A la mort de Stanislas en 1766, le duché de Lorraine devint français. En 1790, ^pendant la Révolution française, la région se Sarreguemines fut rattachée au département de la Moselle dont le chef-lieu était Metz.

    Également député, le maire Nicolas François Blaux, fut le véritable artisan du rattachement du comté de Sarrewerden à la France. Il fut de ceux qui incitèrent les sujets des ducs de Nassau-Weilburg à demander leur rattachement à la République française et la formation d'un district unique relié au district lorrain de Bitche. Cependant, les habitants de l'ex-comté, majoritairement protestants, gênés de se retrouver dans un département à majorité catholique; demandèrent à être rattachés au Bas-Rhin ce qui leur fut accordé le . Mais contrairement à ce qu'affirmait M. Blaux, les habitants du comté, étaient en 1793, finalement pas très fixés sur le département auquel ils souhaitaient appartenir. Plusieurs communes ont même administrativement essayé en vain de quitter le Bas-Rhin[22].

    Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, la ville de Sarreguemines est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. En 1871, la commune de Sarreguemines devient le siège de l'arrondissement de Sarreguemines, un arrondissement du district de Lorraine, au sein de l'Alsace-Lorraine, dont la capitale est Strasbourg. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans combattent dans l'armée impériale allemande. Beaucoup tombèrent sur les différents champs de bataille européens. Les Mosellans accueillent avec joie la fin des hostilités et le retour de la paix. « Saargemünd » redevient Sarreguemines en 1918.

    La Seconde Guerre mondiale et le drame de l'annexion par le Troisième Reich marqueront longtemps les esprits. La commune, rebaptisée « Saargemünd », redevint le siège de l'arrondissement de Sarreguemines, mais cette fois au sein du Gau Westmark, dont la capitale est Sarrebruck. À partir de 1942, les jeunes conscrits furent incorporés de force dans les armées allemandes et souvent envoyés sur le front de l'Est. Un grand nombre disparut. Entre 1942 et 1944, les bombardements américains n'épargnèrent pas les civils, endommageant gravement la ville. La commune ne fut libérée qu'en par la 7e armée américaine du général Patch.

    La création d'équipements structurants, de zones industrielles modernes, et le développement des échanges avec Sarrebruck, ont permis à Sarreguemines de s'affirmer comme le principal centre tertiaire de l'est-mosellan[23].

    Rattachements historiques

    Politique et administration

    Sarreguemines a absorbé quelques communes voisines au cours de son histoire : Neunkirch-lès-Sarreguemines et Welferding en 1964, ainsi que Folpersviller en 1971.

    Sarreguemines est chef-lieu du canton de Sarreguemines.

    Tendances politiques et résultats

    Avec 57,94% des voix au 2e tour de l'élection présidentielle à Sarreguemines, Emmanuel Macron (En Marche!) arrive à la première place. Marine Le Pen (Front national) recueille 42,06% des voix. Parmi les électeurs, 7,06% ont glissé un bulletin blanc dans l'urne[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1910 Pierre Wilter Fonctionnaire
    Ancien maire d'Algrange
    1919 1935 Henri Nominé URL Ingénieur agronome
    Député de la Moselle (1928-1936) Conseiller général du canton de Sarreguemines (1924-1940)
    décembre 1944 octobre 1945 André Rausch Conseiller municipal
    1945 ? Henri Ehrmann Conseiller municipal
    mai 1953 1967 Joseph Massing DVD Avocat
    Conseiller général du canton de Sarreguemines (1953 → 1967)
    1967 juin 1995 Robert Pax DVG puis DVD Conseiller général du canton de Sarreguemines (1973 → 1985 puis 1992 → 2003)
    juin 1995 mars 2001 René Ludwig SE Avocat
    Conseiller régional de Lorraine (1998 → 2004)
    mars 2001 mai 2020 CĂ©leste Lett UDF puis
    UMP-LR
    Cadre hospitalier
    Député de la 5e circonscription de la Moselle (2002 → 2017)
    mai 2020 En cours Marc Zingraff SE-DVC Professeur certifié de lettres, conseiller régional depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelage

    Drapeau de l'Autriche GmĂĽnd (Basse-Autriche) (Autriche)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 20 555 habitants[Note 4], en diminution de 4,2 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    2 4022 5292 9723 6084 1134 2436 0756 8026 863
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    8 4669 57310 71913 07613 88814 68514 91914 25314 197
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    13 81214 37116 00113 37514 94717 86624 28425 68424 763
    1990 1999 2006 2011 2016 2020 - - -
    23 11723 20221 73321 60420 94420 555---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28]. |recens-prem=an.)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,2 %) est supérieur au taux départemental (26,2 %).

    En 2018, la commune comptait 10 104 hommes pour 10 716 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,08 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    1,7
    6,5
    75-89 ans
    10,6
    17,9
    60-74 ans
    19,2
    22,0
    45-59 ans
    22,0
    19,3
    30-44 ans
    17,1
    18,3
    15-29 ans
    15,3
    15,7
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des âges du département de la Moselle en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,4
    6,7
    75-89 ans
    9,6
    16,6
    60-74 ans
    17,5
    21,5
    45-59 ans
    21,1
    19,3
    30-44 ans
    18,5
    17,8
    15-29 ans
    15,9
    17,6
    0-14 ans
    16

    Manifestations culturelles et festivités

    • Mir redde Platt, festival linguistique annuel depuis 1999.
    • Les Gardiens du RĂŞve, association de jeux de sociĂ©tĂ©, de figurines et de rĂ´le depuis 1987[30].
    • La mĂ©diathèque communautaire : depuis 2007, Sarreguemines dispose d'une mĂ©diathèque de 4 100 m2[31]. Elle est situĂ©e au cĹ“ur du centre-ville, dans la galerie commerciale CarrĂ© Louvain. Elle fait partie du rĂ©seau de lecture publique de la communautĂ© d'agglomĂ©ration Sarreguemines Confluences.

    Enseignement

    Enseignement supérieur

    Sarreguemines accueille un Institut de formation en soins infirmiers et un des trois sites de l'IUT de Moselle-Est, composante de l'Université de Lorraine. Le site de Sarreguemines propose deux BUT, Gestion logistique et transports (GLT) et Gestion administrative et commerciale (GACO) ainsi que deux DU et quatre licences professionnelles. La ville accueille également une licence de Droit et une licence professionnelle « assistant en gestion et logistique transfrontalière » permettant d’acquérir une formation supérieure très spécifique.

    Sports et loisirs

    • Le Sarreguemines Triathlon Club (STC), fondĂ© en 1989[32]
    • L'AS Sarreguemines Tennis, crĂ©Ă© en 1919
    • Le club de lutte de Sarreguemines, fondĂ© en 1896 est l'un des plus anciens de France[33].
    • Le Sarreguemines Football Club (SFC) (club doyen fondĂ© en 1919), le RC Sarreguemines et l’AS Neunkirch sont les clubs de la citĂ©, accompagnĂ©s de l’AS Welferding, le CS Folpersviller
    • Golf de Sarreguemines
    • AĂ©roclub Espoir aĂ©ronautique de Sarreguemines, route de Deux-Ponts ; activitĂ© : vol moteur et vol Ă  voile
    • La 1re compagnie de tir Ă  l'arc de Sarreguemines, fondĂ©e en 1969 par Victor Thisse
    • L'espoir rugby club Sarreguemines, fondĂ© en
    • L'ASSA (AthlĂ© Sports Sarreguemines Arrondissements), club d'athlĂ©tisme de la ville, rĂ©compensĂ© Ă  de multiples reprises par la fĂ©dĂ©ration française d'athlĂ©tisme[34]
    • L'asso Gym Sarreguemines, fondĂ©e en 1909. Elle propose la pratique de trois disciplines olympique : la Gymnastique Artistique FĂ©minine, la Gymnastique Artistique Masculine et le Trampoline[35]

    Sarreguemines devient célèbre dans le monde entier à l'occasion de l'UEFA EURO 2016 et des Jeux olympiques d'été de 2016, grâce à un habitant qui expose un drapeau français marqué du nom de la ville lors de très nombreuses épreuves[36].

    Économie

    Industrie de la faĂŻence

    Vase en faïence de Sarreguemines, XIXe siècle.

    Implantée à Sarreguemines depuis la fin du XVIIIe siècle, l'industrie faïencière acquiert ses lettres de noblesse avec Paul Utzschneider et Paul de Geiger qui propulsent la manufacture au tout premier rang : dès le XIXe siècle, Sarreguemines propose dans le monde entier une vaste collection de faïences, vases, cache-pot, fresques murales, cheminées…

    Après cette période d'expansion, la faïencerie de Sarreguemines réduit son activité et finit par disparaitre en .

    MĂ©thanisation

    Depuis 2015, l'unité de méthanisation Méthavos1 valorise le biogaz issu de la fermentation anaérobie des déchets verts en provenance des déchèteries de Moselle-Est[37] et d'Alsace Bossue[38]. Elle fonctionne en voie sèche[39] et injecte du biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel[37].

    Tourisme

    Située en Lorraine, à la frontière franco-allemande, Sarreguemines permet aux touristes de passage de découvrir à la fois son patrimoine mais également de partir à la découverte de ses voisins allemands grâce à une liaison en Tram vers Sarrebruck. À la jonction de la Sarre et de la Blies, Sarreguemines offre différentes infrastructures fluviales dont un port de plaisance qui a permis à la Cité des faïenciers d’être la première ville de Moselle à être labellisée « Pavillon Bleu d’Europe ». Une base nautique, située à km du centre-ville de Sarreguemines, offre une capacité de 36 places. Depuis 2009, Sarreguemines est labellisée ville aux 4 fleurs.

    Il existe au départ de la ville des circuits cyclables permettant de longer la Sarre.

    Partenaire de l’opération Terroir et Patrimoine, la ville de Sarreguemines met à l’honneur ses restaurateurs et artisans locaux et leurs savoir-faire lors de manifestations gastronomiques.

    Sarreguemines s'est fait connaître grâce à son industrie faïencière dont il subsiste quelques vestiges pouvant être découverts dans les musées de la ville :

    • Le musĂ©e des Techniques FaĂŻencières expose les machines d’époque servant Ă  fabriquer de la faĂŻence, et sur le prolongement du site, le Jardin des FaĂŻenciers met les ruines d’antan en scène Ă  travers fleurs, arbres et rivières.
    • Le MusĂ©e de la FaĂŻence, qui abrite un Jardin d’Hiver, expose une collection d’objets en faĂŻence, grès et porcelaine allant de la vaisselle au four Ă  faĂŻence en passant par les panneaux dĂ©coratifs.

    La découverte de ces deux sites permet d’avoir une vision globale des différentes étapes de la fabrication jusqu'à l’objet totalement terminé.

    D’autres sites existent comme le Casino des Faïenceries (ancien lieu de détente des ouvriers de la manufacture) ou encore l’ancien four à faïence situé à l’arrière de l’hôtel de ville.

    L’Office de tourisme a également mis en place plusieurs circuits intra-urbains permettant de suivre l’évolution de la ville à travers les époques, les styles, l’architecture et les hommes.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices religieux

    • Église Saint-Nicolas[40] 1765 offerte par le roi Stanislas : autels XVIIIe siècle, toiles XVIIIe siècle, pietĂ  XVIIe siècle.
    • Église du SacrĂ©-CĹ“ur, architecture gothique primitive[41].
    • Chapelle Notre-Dame de Beausoleil[42], XXe siècle, quartier Beausoleil.
    • Église Notre-Dame du-PerpĂ©tuel-Secours du couvent des RĂ©demptoristes du Blauberg[43] XXe siècle : Christ de pitiĂ© XVIe siècle.
    • Église Sainte-Barbe de Folpersviller[44], architecture romane.
    • Église Saint-Denis de Neunkirch[45], 1850 ; clocher XIVe siècle ; bas-relief de la TrinitĂ© XVIe siècle.
    • Église Saint-Walfried de Welferding[46], XVIIIe siècle ; clocher roman.
    • Chapelle Saint-Jean jouxtant l’église du SacrĂ©-CĹ“ur.
    • Chapelle du centre hospitalier spĂ©cialisĂ©.
    • Chapelle de l'ancien hĂ´pital du Blauberg.
    • Ancienne Ă©glise Sainte-Barbe de Folpersviller[47], dont il ne reste que le chĹ“ur
    • Église luthĂ©rienne, rue Georges-V (EPCAAL) construite entre 1897 et 1898 dans le style romano-gothique[48].
    • Synagogue construite en 1959 avec un orgue[49], en remplacement de l’ancienne synagogue de style orientalisant (1860-1862) rasĂ©e par les nazis en 1942. Rue de la Chapelle: plaque marquant l’emplacement de la prĂ©cĂ©dente synagogue[50].
    • Église nĂ©o-apostolique rue ThĂ©odoric.
    • Église Ă©vangĂ©lique rue des Frères-Paulin.
    • Cimetière israĂ©lite construit en 1901.
    • MosquĂ©e Turque, impasse Nicolas Rohr
    • Église Saint-Nicolas.
      Église Saint-Nicolas.
    • Église du SacrĂ©-CĹ“ur.
      Église du Sacré-Cœur.
    • Église Notre-Dame, quartier Beausoleil.
      Église Notre-Dame, quartier Beausoleil.
    • Église Notre-Dame-du-PerpĂ©tuel-Secours du Blauberg.
      Église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours du Blauberg.
    • Église Sainte-Barbe de Folpersviller.
      Église Sainte-Barbe de Folpersviller.
    • Église Saint-Denis de Neunkirch.
      Église Saint-Denis de Neunkirch.
    • Église Saint-Walfried de Welferding.
      Église Saint-Walfried de Welferding.
    • Chapelle Saint-Jean.
      Chapelle Saint-Jean.
    • Chapelle du centre hospitalier spĂ©cialisĂ©.
      Chapelle du centre hospitalier spécialisé.
    • Chapelle de l'ancien hĂ´pital du Parc.
      Chapelle de l'ancien hĂ´pital du Parc.
    • Chapelle Sainte-Barbe de Folpersviller.
      Chapelle Sainte-Barbe de Folpersviller.
    • Église luthĂ©rienne.
      Église luthérienne.
    • Synagogue.
      Synagogue.
    • Église NĂ©o-apostolique.
      Église Néo-apostolique.
    • Le cimetière israĂ©lite.
      Le cimetière israélite.

    Édifices civils

    • Vestiges gallo-romains : villa-palais, tuiles.
    • Ruines du château XIIe siècle : deux tours, une porte, surplombant le centre-ville.
    • Le Casino au bord de l’eau, espace culturel avec un théâtre (1878).
    • Parc municipal crĂ©Ă© vers 1895.
    • Les citĂ©s ouvrières (1888 et 1927).
    • Palais de justice construit sous l'Ă©poque allemande (1903).
    • Le parc de l’hĂ´pital (1903).
    • Château Utzschneider Ă  Neunkirch, 1906.
    • Ancien Casino de la FaĂŻencerie : casino, dĂ©cors extĂ©rieurs en faĂŻence, pavillon Geiger.
    • Kiosque Ă  musique.
    • Monument aux morts.
    • Prison construite sous l'Ă©poque allemande (1903)
    • Le four, unique rescapĂ© de son type en Europe, Ă  cĂ´tĂ© de la mairie.
    • Les ruines du complexe industriel SESA et, juste Ă  cĂ´tĂ©, les anciennes casernes, qui constituent aujourd’hui le lycĂ©e professionnel hĂ´telier et le collège Fulrad.

    Musées et jardin sur la faïence

    • Le musĂ©e de la FaĂŻence[51], installĂ© dans les anciens appartements de Paul de Geiger, directeur des FaĂŻenceries entre 1871 et 1914, et le circuit de la faĂŻence.
    • Le moulin de la Blies - MusĂ©e des techniques faĂŻencières[52] : collection de machines et d'outils prĂ©sentĂ©e de façon didactique pour apprĂ©hender le processus de fabrication de la faĂŻence ; l’ampleur et l’originalitĂ© du lieu en font un musĂ©e unique en Europe. Exposition de la donation France et Wolfgang Kermer Ă  la Ville de Sarreguemines « CĂ©ramique française 1970–2000 »[53]. « Sarreguemines, haut lieu de la faĂŻence, Ă  la frontière de la France et de l'Allemagne, s'est imposĂ©e et le couple profite des vingt ans du Moulin de la Blies pour rĂ©vĂ©ler au public leur donation, une centaine de pièces et presque autant de cĂ©ramistes, qui dresse un panorama inĂ©dit et personnel de la cĂ©ramique en France entre 1970 et 2000. »[54]
    • Le jardin des FaĂŻenciers[55] : jardin paysager contemporain dessinĂ© par l'architecte Philippe Niez. Le jardin fait partie du rĂ©seau transfrontalier de jardins nommĂ© Jardins sans limites.
    • Monument aux morts
      Monument aux morts
    • Le château Utzschneider
      Le château Utzschneider
    • Le tribunal judiciaire
      Le tribunal judiciaire
    • MusĂ©e de la FaĂŻence, Le Jardin d’hiver
      Musée de la Faïence, Le Jardin d’hiver

    Personnalités nées à Sarreguemines

    • Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet (Sarreguemines, 1766 - Saint-Bouize, 1823), ministre de l’IntĂ©rieur sous le Premier Empire français[Note 5].
    • Georges Bangofsky (Sarreguemines, - Nancy, ), Ă©lève de l'École de Mars en 1794, enrĂ´lĂ© volontaire en 1798, participe aux principales campagnes de l'armĂ©e française jusqu'au , date de sa mise Ă  la retraite pour blessures[56].
    • Virgile Schneider (Sarreguemines, 1779 - Paris, 1847), gĂ©nĂ©ral et homme politique français.
    • Camille CrĂ©mer (Sarreguemines, 1840 - Paris, 1876), gĂ©nĂ©ral français.
    • Hugo Karl (Sarreguemines, 1878 - Berlin, 1944) gĂ©nĂ©ral de brigade allemand[57].
    • Maximilian von Jaunez (Sarreguemines, 1873 - Sarreguemines, 1947), dĂ©putĂ© protestataire lorrain au Reichstag.
    • Eberhard Hanfstaengl (Sarreguemines, 1886 - Munich, 1973), historien de l'art allemand.
    • Henri NominĂ© (1892-1972), homme politique, maire.
    • Hans Traut (Sarreguemines, 1895 - Darmstadt, 1974) gĂ©nĂ©ral de division allemand.
    • Georg EiĂźer (Sarreguemines, 1898 - TĂĽbingen, 1964), juriste allemand.
    • Anton Johann Huppertz (Sarreguemines, 1900 - Marostica, 1945), scĂ©nariste et rĂ©alisateur allemand.
    • Marianne Oswald (Sarreguemines, 1901 - Limeil-BrĂ©vannes, 1985), chanteuse et actrice française.
    • Karl Ullrich (Sarreguemines, 1910 - Bad Reichenhall, 1996), officier supĂ©rieur allemand.
    • Henri Hiegel (Sarreguemines, 1910 - Sarreguemines, 2001) historien de la Moselle.
    • Eugen-Ludwig Zweigart (Sarreguemines, 1914 - Le Cambaux, 1944), as de l’aviation allemande.
    • Jean-Marie Rausch (Sarreguemines, le ), homme politique français, maire de Metz de 1971 Ă  2008.
    • Jean-Marie Mayeur (Sarreguemines, le -Paris, le ), historien, professeur d'histoire contemporaine Ă  La Sorbonne (UniversitĂ© Paris-IV)
    • Roland Minnerath, (Sarreguemines, 1946) Ă©vĂŞque français, archevĂŞque Ă©mĂ©rite de Dijon.
    • Jean-Paul Potonet (Sarreguemines, 1946), rĂ©alisateur français
    • Jean Michel Massing (Sarreguemines, 1948), historien de l'art français.
    • CĂ©leste Lett (Sarreguemines, le ), homme politique français, maire de Sarreguemines de 2001 Ă  2020.
    • Michel Roth (Sarreguemines, le ), cuisinier français, exerçant actuellement au Ritz.
    • Fabrice Hergott (Sarreguemines, le ), conservateur de musĂ©e, directeur du MusĂ©e d'art moderne de Paris.
    • Éric Hassli (Sarreguemines, le ), footballeur professionnel français.
    • Matthieu Sprick (Sarreguemines, le ), coureur cycliste français.
    • Yannick Szczepaniak (Sarreguemines, le ), lutteur français et mĂ©daillĂ© olympique.
    • Johan Guilbert (Sarreguemines, le ), joueur de poker professionnel.
    • CĂ©dric Tousch (Sarreguemines, le ), boxeur professionnel français[58].
    • AurĂ©lie Muller (Sarreguemines, le ), nageuse licenciĂ©e au CN Sarreguemines.
    • Erza Muqoli (Sarreguemines, le ), chanteuse en carrière solo, ancienne membre du groupe musical Kids United (UNICEF).

    Personnalités liées à Sarreguemines

    • Louis Verdet (1744-1819), homme d'Ă©glise, dĂ©putĂ© aux États gĂ©nĂ©raux.
    • Nicolas François Blaux (1729-1822), maire de Sarreguemines.
    • Alfred Döblin, nĂ© Ă  Stettin en 1878, mĂ©decin et Ă©crivain allemand, auteur du roman Berlin Alexanderplatz ; il sĂ©journe Ă  Sarreguemines oĂą il est mĂ©decin Ă  l'hĂ´pital militaire pendant la Première Guerre mondiale. Il meurt après une longue maladie Ă  Freiburg/Breisgau le .
    • Simon Lazard, nĂ© Ă  Frauenberg, fondateur de la banque Lazard[59].
    • Wolfgang Kermer, nĂ© en 1935 Ă  Neunkirchen (Sarre), historien de l'art allemand, professeur et ancien recteur de la Staatliche Akademie der Bildenden KĂĽnste Stuttgart, donateur Ă  la Ville de Sarreguemines.
    • France Kermer, nĂ©e en 1945 Ă  Douvres (Ain), artiste plasticienne française, enseignante en arts plastiques et auteure, donatrice Ă  la Ville de Sarreguemines.
    • Marianne Haas-Heckel, nĂ©e Ă  Sarreguemines en 1946, auteure de quelques ouvrages linguistiques concernant la commune et ses environs.

    HĂ©raldique

    Blason de Sarreguemines Blason
    Parti d’or, à la croix de Lorraine de gueule, et de gueules à l’alérion d’argent[60].
    DĂ©tails

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. La « rue du Comte de Montalivet » est nommée en son honneur.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Sarreguemines » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Site de l'Insee

    Autres sites

    1. À la croisé des chemins sur sarreguemines.fr
    2. Sandre, « la Sarre »
    3. Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
    4. Sandre, « la Blies »
    5. Sandre, « le ruisseau l'Altwiesenbach »
    6. Sandre, « le ruisseau le Strichbach »
    7. « Climat Sarreguemines: Diagramme climatique, Courbe de température, Table climatique pour Sarreguemines - Climate-Data.org », sur fr.climate-data.org (consulté le ).
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Sarreguemines (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Geoplatt
    19. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    20. Hervé Atamaniuk, Marianne Haas et Marielle Rispail, Le Platt lorrain pour les Nuls : Guide de conversation, First, , 352 p. (ISBN 9782754036061), p. 16.
    21. Toponymie générale de la France: Tome 2, Formations non-romanes - Ernest Nègre.
    22. Jean-Louis Masson, Histoire administrative de la Lorraine, des provinces aux départements.
    23. « Une longue histoire » sur sarreguemines.fr.
    24. « Sarreguemines (57200) : Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur LExpress.fr (consulté le ).
    25. « LES MAIRES DE SARREGUEMINES DE LA REVOLUTION A 1871 », sur www.sarreguemines.fr (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Moselle (57) », (consulté le ).
    30. « Les Gardiens du Rêve - Portail », sur gardiensdureve.forumactif.org (consulté le ).
    31. « Panorama de la Médiathèque ».
    32. « Sarreguemines Triathlon Club (Moselle) », sur sarregueminestri.free.fr (consulté le ).
    33. « Lutte. Sarreguemines, une lutte de tous les instants », sur www.republicain-lorrain.fr (consulté le )
    34. (en) « Athlétisme Sarreguemines Sarrebourg Arrondissements (ASSA) », sur assa.athle.com (consulté le ).
    35. « ASSO GYM SARREGUEMINES », sur e-monsite.com (consulté le ).
    36. « JO-2016 : Sarreguemines en mondovision » (consulté le ).
    37. Pascale Braun, « Méthavos convertit les déchets verts en gaz naturel », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
    38. Les Dernières Nouvelles d'Alsace, en date du samedi 9 septembre 2017. Voir l'article page 14.
    39. « Quand le biogaz croise la route des travaux publics », sur republicain-lorrain.fr, (consulté le ).
    40. Sarreguemines : Ă©glise Saint-Nicolas
    41. Sarreguemines : église du Sacré-Cœur
    42. Sarreguemines : chapelle Notre-Dame de Beausoleil
    43. Sarreguemines : Sanctuaire marial du Blauberg
    44. Sarreguemines : Ă©glise Sainte-Barbe de Folpersviller
    45. Sarreguemines : Ă©glise Saint-Denis de Neunkirch
    46. Sarreguemines : Ă©glise Saint-Walfried de Welferding
    47. Sarreguemines : Ancienne Ă©glise Sainte-Barbe de Folpersviller
    48. Sarreguemines : l'église luthérienne
    49. Inauguration de la synagogue de Sarreguemines
    50. Les Juifs dans la région de Sarreguemines
    51. Présentation du musée sur sarreguemines-museum.eu.
    52. Présentation du moulin sur sarreguemines-museum.eu.
    53. Céramique française 1970–2000: Donation France et Wolfgang Kermer, Sarreguemines, Editions Musées de Sarreguemines, 2018, (ISBN 978-2-91375-924-4).
    54. A.-C.M., « Céramique française (1970-2000) : Donation France et Wolfgang Kermer », La Revue de la Céramique et du Verre, no 223,‎ , p. 71 (ISSN 0294-202X).
    55. Présentation du jardin sur sarreguemines-museum.eu.
    56. Alexandre de Roche Du Teilloy, Les Étapes de Georges Bangofsky, officier lorrain : extraits de son journal de campagne (1797-1815) (lire en ligne).
    57. Biographie d'Hugo Karl.
    58. CĂ©dric Tousch sur siamfightmag.com.
    59. Simon Lazard : un lycée porte son nom à Sarreguemines.
    60. [PDF]L'histoire des armoiries de Sarreguemines

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert DoegĂ© (1910-1978), « 2000 Jahre Sarregueminer Geschichte » Histoire de Sarreguemines Ă©crite en dialecte local : le « platt », Éditions Pierron, 1979, 392 p.
    • Le Petit Glaneur : journal littĂ©raire, commercial, etc, Sarreguemines (BNF 32836463)
    • Nous parlions ainsi ! : petit recueil des locutions, expressions, dictons, sentences, adages et proverbes utilisĂ©s Ă  Sarreguemines et ses environs, 1994 (ISBN 9782950840905)
    • Zapp, Histoire du parler sarregueminois, Confluence, 1997 (OCLC 163754078)

    Articles connexes

    Liens externes

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