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Fabrication de pneumatiques

L'histoire de la fabrication du pneumatique commence par la découverte d'une matiÚre premiÚre au XVIIIe siÚcle au Pérou lors d'une expédition d'une équipe française composée de Charles Marie de La Condamine et de François Fresneau de La GataudiÚre ; ceux-ci s'intéressent à un arbre nommé hévéa qui donne une résine et que les Amérindiens appellent le caoutchouc.

ChaudiĂšres de vulcanisation par vapeur de 1873.

En 1888, le vétérinaire John Boyd Dunlop décide d'améliorer le tricycle de son jeune fils pour le rendre plus confortable et moins bruyant ; Dunlop l'enrobe de fines feuilles de caoutchouc et les gonfle au moyen d'une pompe de ballon de football et en utilisant le haut d'un biberon comme valve, il parvient à créer le tout premier systÚme de coussin d'air, en somme, le premier pneumatique au monde.

Le chimiste Charles Goodyear dĂ©couvre de façon accidentelle, en faisant tomber un morceau de caoutchouc traitĂ© avec du soufre sur une poĂȘle chaude, l'insensibilisation du caoutchouc aux variations de tempĂ©rature : la vulcanisation.

L'histoire de la fabrication du pneu combine donc l’expĂ©rience du chimiste Goodyear et la mise en pratique du vĂ©tĂ©rinaire Dunlop.

Composants

Dans la catégorie des élastomÚres, on retrouve :

  • le caoutchouc naturel : c'est en pratiquant une incision sur l’écorce de l’hĂ©vĂ©a que le latex est recueilli sous la forme d’un liquide blanc et laiteux contenant des globules de caoutchouc. L’hĂ©vĂ©aculture ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e n’importe oĂč ; nĂ©cessitant des conditions climatiques bien particuliĂšre. C’est en Asie du Sud-Est qu'est retrouvĂ©e cette pratique. La ThaĂŻlande est le 1er producteur mondial, suivie de l’IndonĂ©sie.

Pourquoi l’utilisation du caoutchouc naturel ? À la suite de transformations cette matiĂšre permet de rĂ©sister Ă  un Ă©chauffement pneumatique Ă©levĂ©, et le rend extrĂȘmement rĂ©sistant ;

Gomme d'hévéa coulant dans un bol.
  • le caoutchouc synthĂ©tique est issu d’hydrocarbures d’origine pĂ©troliĂšre. Le caoutchouc synthĂ©tique est le composant principal dans la fabrication du pneumatique Ă  plus de 50 %, le reste des composants est du caoutchouc naturel. Le caoutchouc synthĂ©tique est le composant permettant d’expliquer la durĂ©e de vie d’un pneu et en partie sa rĂ©sistance.

Des charges renforçantes sont des composants essentiels dans la conception d’un pneu. Le noir de carbone (qui donne la couleur noire au pneu) multiplie par quatre la rĂ©sistance des pneus Ă  l’usure[1].

MatiĂšres premiĂšres

Le pneu est composĂ© de prĂšs de deux cents matiĂšres premiĂšres, dont l’assemblage de chacune d’entre elles via un processus de mĂ©langes de gommes, permet la crĂ©ation du pneu.

Tout d’abord il y a les matiĂšres premiĂšres communĂ©ment appelĂ©es les Ă©lastomĂšres :

  • le caoutchouc naturel, qui provient de l’écorce de l’hĂ©vĂ©a, un liquide blanc qui s’apparente Ă  du lait en est recueilli, c’est ce dernier qui contient des globules de caoutchouc. Le caoutchouc naturel va procurer une rĂ©sistance mĂ©canique accrue du pneu tout en diminuant l’échauffement interne de celui-ci. L’exploitation de ce genre d’arbre se fait dans des rĂ©gions particuliĂšres comme en Asie du Sud-Est, en AmĂ©rique latine et en Afrique, car l’hĂ©vĂ©a nĂ©cessite des conditions climatiques spĂ©cifiques ;
  • par la suite, il y a le caoutchouc synthĂ©tique, utilisĂ© dans le but d’accroĂźtre la mallĂ©abilitĂ©, la longĂ©vitĂ© ainsi que l’adhĂ©rence du pneu. Il est donc primordial dans la fabrication de pneumatiques.

Puis on trouve les charges renforçantes :

  • le noir de carbone permet de considĂ©rablement augmenter la rĂ©sistance Ă  l’usure des pneus, ce qui est indispensable pour sĂ©curiser au maximum les vĂ©hicules ;
  • la silice est centrale dans la conception du pneu, elle permet d’accroĂźtre l’adhĂ©rence sur sol, de nettement augmenter la durĂ©e de vie du pneu mais aussi de prĂ©senter une faible rĂ©sistance au roulement. La silice, mĂ©langĂ©e Ă  un Ă©lastomĂšre, permet d’obtenir des propriĂ©tĂ©s spĂ©cifiques Ă  la finalisation du pneu[2].

Certains plastifiants comme des huiles appelĂ©es PlaxolĂšne ou PlaxĂšne, des solvants comme les essences spĂ©ciales Solane, ou encore des rĂ©sines sont aussi utilisĂ©s. Pour finir, il y a les renforts mĂ©talliques et les renforts textiles qui composent l’armature du pneu. Ils sont utilisĂ©s afin d’apporter de la rigiditĂ©, de la rĂ©sistance et du confort au pneu.

MĂ©thodes de fabrication : une succession de couches

La deuxiĂšme couche est la nappe carcasse qui est formĂ©e de fibres textiles : c’est l’ossature du pneu, qui est collante naturellement car le caoutchouc a des propriĂ©tĂ©s adhĂ©sives.

L’ajout des nappes de renforcement au sommet du pneu : il s’agit de l’assemblage de deux nappes de fibres mĂ©talliques fines[3] et rĂ©sistantes enveloppĂ©es d'une mince couche de gomme, elles sont disposĂ©es de façon croisĂ©e pour former un rĂ©seau de triangles solides. Des anneaux mĂ©talliques solides vont permettre de faire tenir la jante sur le pneu, puis il faut gonfler le tambour pour les poser. Sur les anneaux mĂ©talliques, il faut faire un ourlet : la machine retrousse automatiquement la nappe carcasse sur les tringles, ainsi elles sont tenues solidement de chaque cĂŽtĂ©. Puis sont mises des bandes de gommes de chaque cĂŽtĂ©, ce qui correspond aux flancs du pneu[4].

Sur un autre tambour, sont posées deux nappes en métal sur lesquelles est rajoutée la bande de roulement (partie du pneu en contact avec le sol).

Puis à cÎté est reprise la carcasse, il faut gonfler la partie centrale et écarter les flancs, les extrémités afin de donner une forme torique au pneu.

Par la suite, il faut assembler les nappes métalliques recouvertes de la bande de roulement et la carcasse. Le tambour qui maintient la carcasse va se dégonfler légÚrement, la bande de roulement est rentrée, et la carcasse va se regonfler pour adhérer parfaitement à la bande de roulement. Il faut ensuite rabattre les flancs sur la bande de roulement pour que tout soit parfaitement homogÚne.

La cuisson ou la vulcanisation est la derniĂšre Ă©tape du processus ; en effet, il faut cuire la gomme sinon elle est trop molle. Pour que le caoutchouc devienne Ă©lastique, il faut ajouter du soufre et chauffer ; sous l’action de la chaleur, les atomes de soufre se glissent entre les chaĂźnes et s’y accrochent solidement, ainsi lorsque le caoutchouc est tirĂ©, les chaĂźnes glissent les unes sur les autres, et quand il est relĂąchĂ©, les atomes de soufre permettent aux chaines de se remettre complĂštement aprĂšs un petit temps, en effet il ne recouvre pas automatiquement sa forme initiale, c’est pourquoi le caoutchouc n'est pas Ă©lastique mais plutĂŽt viscoĂ©lastique. La cuisson se fait dans un moule mĂ©canique et c’est Ă  ce moment-lĂ  que le pneu sera sculptĂ©, grĂące Ă  des empreintes prĂ©-imprimĂ©es qui vont pĂ©nĂ©trer dans la gomme chaude. La cuisson est effectuĂ©e Ă  une tempĂ©rature d'environ 180 °C pendant environ quinze minutes pour des pneus « basiques » d’automobiles ; pour les pneus plus imposants comme les pneus de l’ingĂ©nierie civile, il faut entre neuf et quinze heures, cependant le fonctionnement des moules ne diffĂšre pas selon la taille des pneus. Une poche se remplit d’eau extrĂȘmement chaude au centre du moule, sous pression cette poche se gonfle comme un ballon et appuie sur la gomme jusqu’à ce qu’elle Ă©pouse parfaitement les empreintes sculptĂ©es au fond du moule. Dans le mĂȘme temps, de la vapeur d'eau est diffusĂ©e sur la paroi extĂ©rieure du moule, de telle façon que le pneu est coincĂ© entre deux sources de chaleur[5].

À la sortie de la cuisson, les pneus sont soumis Ă  des contrĂŽles de qualitĂ© dĂ©taillĂ©s, en effet, il faut s’assurer qu’ils ne prĂ©sentent aucun dĂ©faut avant la commercialisation. Cela commence avec un examen visuel du pneu, ce qui est recherchĂ© sont les petites bulles d’air ou les petites fissures dans lesquelles les eaux de pluie peuvent s’infiltrer. Est alors utilisĂ©e une sonde qui envoie des ultrasons dans l’enveloppe, cela permet de vĂ©rifier que la gomme ne comporte pas de dĂ©fauts. Certains pneus sont soumis Ă  des tests aux rayons X pour observer les cĂąbles mĂ©talliques Ă  l’intĂ©rieur ; Ă  la fin, est vĂ©rifiĂ© comment les pneus roulent et leur comportement sur le tapis de test.

Structure du pneu

Depuis les annĂ©es 1950, la fabrication des pneus a trĂšs peu changĂ©. Les pneus d’aujourd’hui comprennent prĂšs de vingt-cinq composants ainsi qu’une dizaine de gommes diffĂ©rentes. Elles sont distinguĂ©es par leur duretĂ© et leur composition, et chaque composant est dĂ©veloppĂ© pour un besoin particulier.

Chaque pneu est dotĂ© d’un certain nombre de support structuraux : les ceintures et les tringles sont en acier. Le nylon, le polyester ou les rayons composent la carcasse. En effet, sans ces Ă©lĂ©ments de structure, le pneu se dĂ©formerait et gonflerait.

La partie du pneu qui est en contact avec la route est appelée la bande de roulement.

Anomalies du pneu

Hernie

La hernie s'observe par l'apparition d'une bosse sur le flanc du pneumatique. Une hernie peut ĂȘtre observable pour diverses raisons. À la suite d'un choc rencontrĂ© par le pneu sur le cĂŽtĂ© (sur la bordure d'un trottoir, un trou
), cela affaiblit l'armature du pneu sous l'effet d'une pression interne de l'air. Plus rare, cela peut Ă©galement provenir d'un dĂ©faut de fabrication. Le dĂ©faut de la hernie/boursouflure du flanc est non rĂ©parable[6].

Voilage

Le voilage est reprĂ©sentatif d'une dĂ©formation de la bande de roulement. Celle-ci peut ĂȘtre une usure centrale (conduite agressive), latĂ©rale (conduite agressive sur les virages), unilatĂ©rale, locale (freinage brusque
).

Craquelure

Les craquelures sur les pneus surviennent pour de multiples raisons : des contraintes environnementales (pollution, température
). Cela entraßne une perte d'élasticité du caoutchouc de l'armature.

Cycle de vie du pneu

Par dĂ©finition, le cycle de vie reprĂ©sente les diffĂ©rentes Ă©tapes par lesquelles passe un produit, de la phase oĂč celui-ci n'est que matiĂšre premiĂšre Ă  la phase oĂč celui-ci est mis hors service et entre dans une phase de retraitement.

  • Dans le cadre du pneu, la premiĂšre phase du cycle de vie correspond Ă  la phase « matiĂšre premiĂšre » : le pneu est issu du monde vĂ©gĂ©tal via l'hĂ©vĂ©a, cet arbre prĂ©sent en IndonĂ©sie ou au PĂ©rou et qui est appelĂ© le caoutchouc.
  • La deuxiĂšme phase du cycle de vie du pneu concerne la fabrication, l'alliage de l'Ă©nergie des facteurs de production et des techniques de conception combinĂ©es avec le caoutchouc de l’hĂ©vĂ©a.
  • La troisiĂšme phase du cycle de vie du pneu s'Ă©tend sur son utilisation, le pneu est dĂ©sormais un produit fini et nĂ©cessite maintenant d’exprimer pleinement ses capacitĂ©s techniques dans le temps.
  • La derniĂšre Ă©tape du cycle de vie correspond Ă  l'utilisation des pneus usagĂ©s qui peut ĂȘtre mise en Ɠuvre sous plusieurs formes :

Recyclage par rechapage

Sur une carcasse saine, dĂ©barrassĂ©e des restes de la gomme de roulement, est remplacĂ©e la bande de roulement usĂ©e par une nouvelle bande vulcanisĂ©e. Pour autant, tous les pneus ne peuvent pas ĂȘtre vulcanisĂ©s, les pneus de tourisme prĂ©sentent une rechapabilitĂ© de moins d'un pneu sur dix alors que les pneus de poids lourds Ă  carcasse acier, disposant d'une structure trĂšs endurante, supportent jusqu'Ă  deux rechapages.

Camembert retraitement, recyclage des pneus en France en 2016 : valorisation énergétique (45 %), recyclage (31 %), réutilisation (18 %), autres (6 %).

Recyclage du caoutchouc

Le recyclage est rĂ©alisĂ© sous forme de poudre Ă  laquelle sont enlevĂ©s tous les Ă©lĂ©ments toxiques et extĂ©rieurs au caoutchouc. Cette poudre va servir comme matiĂšre premiĂšre pour le moulage d'objets soumis Ă  un usage moins sĂ©vĂšre que les pneus. Cette poudre est aussi incorporĂ©e pour les revĂȘtements routiers.

Valorisation énergétique

Elle consiste à transformer le pneu usagé en déchiquetas qui sera brûlé à haute température pour créer de l'énergie. Par exemple, cette méthode est utilisée dans les chaudiÚres de centrales électriques et plus récemment dans les fours.

La fabrication de pneumatiques est le secteur d'activité économique qui regroupe toutes les activités de conception, de fabrication et de commercialisation des pneus pour les véhicules terrestres et les aéronefs.

Types de pneus

En Europe, l'ETRTO (European Tyre and Rim Technical Organisation) a pour objectif d'aligner davantage les normes nationales afin d'assurer une certaine interchangeabilité des pneumatiques (cela concerne le montage et l'utilisation de ces derniers). On assiste donc depuis l'année 2016 à des normes qui s'installent sur les dimensions communes des pneus, la pression et directive opérationnelle mais également sur les caractéristiques du pneumatique[1].

La France est membre de l'association TNPF : Travaux de normalisation de pneumatique pour la France.

Pneus pour automobiles

Les pneus Ă©tĂ© rĂ©sistent toute l’annĂ©e, cependant ils ne sont pas faits pour rouler sur la neige, ni Ă  des tempĂ©ratures infĂ©rieures Ă  7 °C.

Nouveau symbole figurant sur un pneu hiver.

Les pneus d’hiver sont conçus exclusivement pour des zones gĂ©ographiques Ă  trĂšs basses tempĂ©ratures. Ils sont finement laminĂ©s, afin de pouvoir rouler sur la neige, du verglas ou autres terrains glissants sans perdre le contrĂŽle du vĂ©hicule.

Les pneus toutes saisons sont conçus afin de rĂ©sister aux diffĂ©rentes saisons, comme leur nom l’indique, hiver comme Ă©tĂ©. Ils ne sont cependant pas aussi efficaces qu’un pneu d’hiver en hiver ou qu'un pneu d’étĂ© en Ă©tĂ©. VĂ©rifier l'Ă©tat des pneus en toutes saisons est souvent nĂ©cessaire.

Les pneus roulage Ă  plat, appelĂ©s Ă©galement pneus Run flat, sont des pneus anti-crevaison utilisĂ©s en cas d’absence de roue de secours. Un risque cependant, en cas de crevaison, les jantes seront gravement endommagĂ©es.

Pneu de course Michelin.

Les pneus XL ne sont pas plus grands mais plus rĂ©sistants, capables de supporter plus de charge. Exemple : un indice de 90 signifie qu’un pneu peut supporter jusqu’à six cents kilogrammes. Un pneu XL est caractĂ©risĂ© par sa structure plus stable et une carcasse avec plusieurs couches. Il est gonflĂ© Ă  une pression plus Ă©levĂ©e que la normale.

Il existe aussi les pneus de SUV, de véhicule tout-terrain et de circuit.

Pneus pour motos

  • Les pneus pour la route, appelĂ©s aussi pneus de routiĂšres, sont des pneus qui rĂ©pondent Ă  des exigences techniques particuliĂšres telles que l’indice de vitesse et de charge que peut supporter le pneu[7].
  • Les pneus de tourisme ne sont utilisables que par les usagers qui roulent Ă  une vitesse infĂ©rieure Ă  200 km/h.
  • Pneumatique Chopper-Cruiser : les caractĂ©ristiques prises en compte pour ce type de pneu sont le temps de conduite, une bonne stabilitĂ© lors des virages ainsi que le bruit Ă©mis pour les motos lourdes. Ce sont des pneus tout-terrain[8].

Pneumatiques de l'aviation

Un pneumatique de l'aviation est particulier, il concentre aujourd'hui le plus de précision et défis technologiques[9].

Le pneumatique de l'aviation peut ĂȘtre classĂ© en quatre grandes familles :

  • les pneus pour les avions de taille moyenne ;
  • les pneus pour les avions dits civils ;
  • les pneus pour les avions dits commerciaux ;
  • les pneus pour avions militaires.

Un pneu d'avion peut supporter jusqu'Ă  20 bar de pression et des Ă©carts de tempĂ©rature importants : de −50 Ă  200 °C. Chaque pneu peut supporter une charge Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  25 t et une vitesse maximale de 340 km/h. Le poids de ces pneus est d'environ 120 kg.

Les pneus des avions de chasse restent un cas particulier. La pression de ces pneus est bien supĂ©rieure Ă  celle des autres avions. Elle est supĂ©rieure Ă  une pression de 27 bar. La vitesse qui doit ĂȘtre supportĂ©e par ces pneus lors d'un dĂ©collage est de 390 km/h voire plus, ce qui est supĂ©rieur Ă  la vitesse des autres avions. Cependant un pneu d'avion de chasse ne pĂšse que 25 kg maximum.

Marquage

Le marquage sur un pneu donne des informations sur la nature du pneu. Ces informations servent gĂ©nĂ©ralement lorsque l’on cherche Ă  remplacer des pneus. Ils renseignent Ă©galement sur la rĂ©sistance Ă  l’échauffement, la charge supportable, ainsi que la vitesse maximale pouvant ĂȘtre supportĂ©e par le pneu[10].

Les données suivantes sont indiquées sur un pneu :

  • le nom du fabricant ;
  • la largeur, la hauteur du flan, le diamĂštre intĂ©rieur ;
  • le type de vĂ©hicule (uniquement aux États-Unis) :
    • « P » pour des pneus Ă  destination des vĂ©hicules lĂ©gers,
    • « LT » pour les vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers,
    • « ST » pour certaines remorques,
    • « T » pour les pneus de secours,
    • « BP » pour les pneus rechapĂ©s ;
  • la vitesse et la charge supportable (voir Indice de vitesse).

RĂŽles du pneu

Les fonctions des pneus sont indispensables dans la structure du véhicule.

C’est la chose la plus importante quand sont Ă©voquĂ©s les vĂ©hicules, car les pneus ont un rĂŽle fondamental ; depuis de nombreuses annĂ©es, de nombreuses personnes travaillent sur ce sujet, afin d’amĂ©liorer les pneus. En effet, conduire un vĂ©hicule nĂ©cessite de guider, accĂ©lĂ©rer, freiner, rĂ©pondre aux multiples sollicitations de la conduite, de la chaussĂ©e et de l'environnement, et ce avec une faible surface au sol[11].

Au-delĂ  de son apparence, le pneu constitue un objet complexe qui doit rĂ©pondre simultanĂ©ment et durablement Ă  de multiples sollicitations. C’est le seul Ă©lĂ©ment du vĂ©hicule qui va ĂȘtre en contact avec la route, autrement dit les producteurs de pneumatiques ont un rĂŽle trĂšs important, leurs produits doivent ĂȘtre d’une perfection indiscutable pour assurer la sĂ©curitĂ© du conducteur et de ses passagers.

Fonctions premiĂšres d'un pneu

Il existe trois fonctions principales d'un pneu : guider, transmettre et porter.

Fonction de guide

La fonction de guider permet aux véhicules de suivre les trajectoires souhaitées par les conducteurs, tout en assurant un certain équilibre. Le pneus doit de plus pouvoir faire face aux différentes conditions climatiques.

Fonction de transmettre

La fonction de transmettre permet de freiner, ralentir ou accĂ©lĂ©rer le vĂ©hicule selon les besoins du conducteur. Il s’adaptent Ă©galement aux diffĂ©rents chocs le plus souvent liĂ©s Ă  la dĂ©formation de la route, dans le but d’assurer sĂ©curitĂ© et confort du conducteurs et des passagers.

Fonction de porter

La fonction de porter est simplement destiné à supporter le poids du véhicule, ainsi que certaines surcharges. Un pneu (véhicule) porte plus de cinquante fois son poids. En moyenne, un pneu subit prÚs de vingt millions de transformations tout au long de sa vie.

NB : de plus en plus aujourd’hui, une autre fonction des pneus est prise en ligne compte. un pneu doit rouler facilement et ne pas soumettre trop de rĂ©sistance. Cela diminue la consommation de carburant. Mais une faible rĂ©sistance roulement peut causer des problĂšmes au freinage. De ce fait, les producteurs ont pour objectifs aujourd’hui de trouver l'Ă©quilibre entre les axes.

Marché

En 2003, les ventes de pneumatiques ont représenté un marché de prÚs de 71 milliards de dollars. En volume, environ cent millions d'unités. C'est principalement un marketing business to business.

Segmentation du marché

  • Types de pneus : automobiles, avions, motos, vĂ©los, machinisme agricole, engins de travaux publics, etc.
  • Types de clients : premiĂšre monte, deuxiĂšme monte ou monte occasionnelle (pneus neige
).

Producteurs de pneus[12].

Le marchĂ© du pneumatique est un marchĂ© trĂšs important, il est liĂ© Ă  celui de l’automobile. Bien que les vĂ©hicules particuliers reprĂ©sentent 58 % de la production, les poids lourds, les avions, les vĂ©los et autres engins de gĂ©nie civil constituent Ă©galement d’autres dĂ©bouchĂ©s que ce marchĂ© exploite depuis toujours.

Les cinq plus grands manufacturiers (Michelin, Bridgestone, Continental, Goodyear Tire & Rubber et Pirelli) ont un poids Ă©norme sur le marchĂ© mondial du pneumatique grĂące aux efforts qu’ils ont toujours rĂ©alisĂ©s en mettant en place des technologies innovantes pour proposer des produits de qualitĂ©[13]. Les efforts fournis par ces grands groupes ont aussi Ă©tĂ© possibles grĂące aux marques intermĂ©diaires fabriquĂ©es, financĂ©es ou hĂ©bergĂ©es. C'est pourquoi il n'y a quasiment aucun producteur de pneus qui ne soit rattachĂ© Ă  une des cinq entreprises mĂšres citĂ©es prĂ©cĂ©demment.

Michelin est une entreprise française qui rĂ©alise des produits pour tout type de vĂ©hicule (automobiles, camions, deux-roues, avions, engins de gĂ©nie civil et agricole, etc.), c’est une multinationale cotĂ©e au CAC 40. En 2012, Michelin Ă©tait le second fabricant mondial de pneumatique.

Le groupe Michelin utilise plus de deux cents composants pour la fabrication d'un pneu, ces composants se divisent en cinq groupes (caoutchouc naturel, caoutchouc synthétique, noir de carbone et silice, cùbles métalliques et fibres textiles, agents chimiques).

Le processus de fabrication est divisé en trois étapes. L'assemblage est une étape primordiale.

La cuisson est l'Ă©tape qui va permettre de faire passer les matĂ©riaux du pneu de l’état plastique Ă  l’état Ă©lastique (la vulcanisation). Cette Ă©tape peut prendre jusqu'Ă  douze heures selon la dimension du pneu. Cette Ă©tape va apporter la forme et l'aspect final du produit.

Chaque étape doit faire l'objet de contrÎles rigoureux, c'est le contrÎle qualité[14], les inspecteurs réalisent un contrÎle à l'aide d'une machine spécialisée afin de pallier tous les défauts possibles.

Michelin dispose aussi de marques intermédiaires telles que BF Goodrich, Kleber, Riken.

Bridgestone est un fabricant japonais de pneus fondĂ© en 1931 par Shƍjirƍ Ishibashi au Japon.

Les matiÚres principales utilisées dans la fabrication des pneus sont :

D'autres matĂ©riaux peuvent ĂȘtre ajoutĂ©s afin d'amĂ©liorer la rĂ©sistance du pneu et de le rendre plus performant (fils de textile, fils mĂ©talliques, etc.).

Préparation des pneus Bridgestone

La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  mĂ©langer le caoutchouc naturel (20 %), le caoutchouc synthĂ©tique (80 %), et colorer le pneu avec du noir de carbone et d'autres ingrĂ©dients. Les bandes obtenues sont malaxĂ©es, compressĂ©es, Ă©tirĂ©es entre des rouleaux mĂ©caniques jusqu’à devenir parfaitement lisses. Cette matiĂšre est ensuite complĂ©tĂ©e par les autres composantes d’une gomme : le butyle, qui en constitue la bande intĂ©rieure, mais aussi deux calandres, en textile et en acier, qui constituent des couches de renfort, et la bande de roulement (directement en contact avec la route).

Assemblage des composants

Cette étape consiste à assembler les différents matériaux, elle est réalisée à l'aide de deux procédés (le boudinage et le calandrage). Pour cette étape, Bridgestone utilise un tambour pour assembler les différents éléments. Les matériaux sont positionnés sur le tambour à la taille du pneu souhaité. La semelle du pneu et les flancs sont fabriqués par le boudinage et les plis composés de nylon (ou de polyester) enrobé de caoutchouc sont fabriqués à l'aide du procédé de calandrage.

À la troisiĂšme Ă©tape, les diffĂ©rentes composantes sont assemblĂ©s dans un ordre spĂ©cifique afin d'assurer la qualitĂ© du produit fini. Lorsque l'assemblage des composantes est rĂ©alisĂ©, une pression est exercĂ©e pour Ă©tirer le pneu dans son ensemble.

Vulcanisation et moulage du pneu

C'est la phase au cous de laquelle le pneu est chauffĂ© Ă  une tempĂ©rature Ă©levĂ©e. Le pneu est ensuite placĂ© dans un moule, pour lui donner sa forme finale, le marquage du pneu est effectuĂ© sur un flanc. Quand la cuisson arrive a son terme, le pneu doit ĂȘtre inspectĂ© notamment pour vĂ©rifier sa performance.

ContrÎle qualité

Les procĂ©dĂ©s sont toujours les mĂȘmes, pour les pneus d'hiver ou les pneus d'Ă©tĂ©. Pour assurer la meilleure qualitĂ© possible, le processus de fabrication du pneu doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© avec exigence et doit ĂȘtre suivi de trĂšs prĂšs. Pour assurer la sĂ©curitĂ© du conducteur, tout au long du procĂ©dĂ© de fabrication, les employĂ©s techniques effectuent de nombreuses vĂ©rifications, plusieurs Ă©quipements d'inspection sont mis Ă  leur disposition pour assurer la qualitĂ© des produits.

Les marques intermĂ©diaires de Bridgestone (Firestone, Nokian, Lassa, Uniroyal) permettent au groupe d’ĂȘtre prĂ©sent partout dans le monde car leurs produits rĂ©pondent Ă  tout type de besoin (neige, pluie, route dĂ©fectueuse, etc.).

Goodyear Tire & Rubber est un groupe américain fondé en 1898 par Frank Seiberling. En 2014, Goodyear était le troisiÚme fabricant de pneumatiques au monde, aprÚs Bridgestone et Michelin. La société fabrique des pneus pour les automobiles, les avions et les poids lourds.

Les grands manufacturiers sont :

Il existe également de nombreux autres manufacturiers, notamment asiatiques (Hankook, Kumho, Toyo, Yokohama, Triangle, etc.). Parmi les manufacturiers européens de pneus d'hiver, on trouve Vredestein aux Pays-Bas et Nokian en Finlande.

Liste de fabricants de pneus

Fabricants des pays Ă©mergents

MarqueMaison mÚre NationalitéDate de création
Apollo TyresIndépendantDrapeau de l'Inde Inde1972
Casumina (en)IndĂ©pendantDrapeau de la RĂ©publique socialiste du ViĂȘt Nam ViĂȘt Nam1976
FateAluarDrapeau de l'Argentine Argentine1940
CeatPirelliDrapeau de l'Inde Inde1924
Madras Rubber FactoryMadras Rubber FactoryDrapeau de l'Inde Inde1946
MaxxisMaxxisDrapeau de TaĂŻwan TaĂŻwan1967

Évolution

L'évolution du marché tend vers une « radialisation » (en 2000, environ 60 % des pneus des pays en voie de développement n'utilisent pas la technologie radiale) et une prise en compte environnementale (25 % de la consommation de carburant est due à la fabrication de pneumatiques, recyclage).

De plus les producteurs sont de plus en plus nombreux, les marques chinoises et coréennes s'imposent sur le marché. Cela s'observe à travers les parts de marché de ces derniers. En effet, en 2018, les trois plus grands producteurs, Michelin, Bridgestone et Goodyear ne contrÎlent plus qu'environ 45 % du marché mondial, soit une baisse de plus de 10 % sur les années précédentes[15].

Normes liées à la fabrication de pneus en Europe

Le Parlement européen met en place les rÚgles liées à la fabrication de pneumatiques sur le territoire européen.

Homologation des pneus

Marque d’homologation europĂ©enne :

Les pneus qui respectent les normes europĂ©ennes relatives au bruit de roulement, adhĂ©rence au sol mouillĂ© et Ă  la rĂ©sistance au roulement portent le code S1WR1 Ă  la fin de leur numĂ©ro d’homologation : celui-ci est composĂ© de la lettre E associĂ©e Ă  un chiffre correspondant au pays de production. Les deux chiffres suivants donnent le type de vĂ©hicule destinĂ© au pneu, enfin, les quatre chiffres suivants reprĂ©sentent le numĂ©ro d’homologation.

Exemple de marque d’homologation : E2 024567 S1WR1.

Homologation par type : Directive 92/35/CEE : rĂ©glementation technique Ă©manant de l’ONU[16].

Elle rend les marquages obligatoires par le fabricant : marque, dimensions, structure du pneu, catégorie de vitesse, capacité de charge, indication pour pneus neige, date de fabrication, marquage spécifique pour pneus sans chambre à air (en anglais : tubeless), pneus renforcés.

Homologation bruit : Directive 2001/43/CE

RĂ©glemente le bruit du roulement, la rĂ©sistance au roulement ainsi que l’adhĂ©rence au sol mouillĂ©.

L’ensemble des pneus homologuĂ©s Ă  partir d’aoĂ»t 2003 sont soumis Ă  la rĂ©glementation relative aux nuisances sonores[17].

Numéro de marquage : |ey| . . . . . . - S

Tous les producteurs de pneus sont donc obligĂ©s d’inscrire les deux marques d’homologation sur les flancs de chaque pneu produit. (Homologation par type et homologation nuisance sonore.

Étiquetage des pneumatiques

Étiquetage europĂ©en des pneumatiques commercialisĂ©s aprĂšs le [18].

La législation européenne impose, depuis le , un étiquetage des pneumatiques des véhicules de tourisme et les utilitaires, à la suite d'une loi votée en [19].

A partir du , une nouvelle étiquette remplace la précédente[20]. Celle-ci comporte :

  1. L'inclusion d'un code QR;
  2. Le nom du fabricant;
  3. Le type de pneu;
  4. Les dimensions du pneu, par exemple 195/65R15 91H;
  5. Le classement du pneu (C1[21], C2 ou C3) ;
  6. La classe d’efficacitĂ© en carburant et coefficient de rĂ©sistance au roulement, sur une Ă©chelle de A Ă  E (les lettres F et G ont Ă©tĂ© supprimĂ©es);
  7. La classe d’adhĂ©rence sur sol mouillĂ©, sur une Ă©chelle de A Ă  E (les lettres F et G ont Ă©tĂ© supprimĂ©es);
  8. La classe (A, B ou C) et valeur mesurée du bruit de roulement externe en décibels;
  9. Optionnellement, si le pneumatique satisfait aux valeurs minimales de l’indice d’adhĂ©rence sur la neige, l'Ă©tiquette possĂšde le second pictogramme dans le bas de l'exemple;
  10. Optionnellement, si le pneumatique satisfait aux valeurs minimales de l’indice d’adhĂ©rence sur le verglas, l'Ă©tiquette possĂšde le troisiĂšme pictogramme dans le bas de l'exemple;
  11. Dans le coin en bas à droite, le numéro de série du rÚglement.

Normes liées aux pneus dans l'aviation

Il existe des normes d’homologation des matĂ©riaux utilisĂ©s pour les pneus dans l’aviation trĂšs complexes, ainsi lorsqu'un pneu est homologuĂ© pour un avion, il l’est pour l’ensemble du cycle de vie de l’avion sachant que celui-ci peut durer plusieurs dĂ©cennies.

Impact Ă©cologique

La production de caoutchouc naturel avec la monoculture d'hévéa est une importante cause de destruction environnementale : déforestation, utilisation de pesticides... (en particulier au Cambodge[22] et en Asie du Sud-Est) ; c'est pourquoi un accord européen interdit depuis décembre 2022 l'importation de produits issus de la déforestation dont le caoutchouc[23]. De plus, la production de caoutchouc synthétique, comme la production du plastique, utilise beaucoup de combustibles fossiles (pétrole...).

Plus de 800 millions de pneus sont fabriquĂ©s par jour, et chaque annĂ©e prĂšs de 42 millions de tonnes de pneus sont recensĂ©es en dĂ©charge publique, en sachant qu’un pneu se dĂ©grade Ă  partir de quatre cents ans[24].

90 % de l'impact écologique d'un pneu a lieu pendant la phase d'usage : la résistance au roulement de celui-ci augmente la consommation en carburant du véhicule. L'enjeu environnemental pour la Commission européenne ainsi que les fabricants de pneus est donc de limiter la résistance au roulement des pneus afin de limiter leur impact écologique.

Afin de limiter l’impact Ă©cologique de la production, il a Ă©tĂ© nĂ©cessaire d’appliquer des contraintes Ă  celle-ci.

Contraintes Ă©cologiques

Depuis 2001, la décharge publique de pneus est interdite par directive européenne.

La Commission europĂ©enne a aussi pour objectif d’amĂ©liorer les pneus afin de limiter l’émission de dioxyde de carbone par les voitures : en effet, un pneu efficace permet d’économiser 10 % de carburant.

FiliĂšre de recyclage

Les plus grands fabricants de pneumatiques, incluant Bridgestone, Continental, Goodyear, Michelin et Pirelli, ont décidé ensemble de former Aliapur, une société de récupération et de revalorisation des pneus usagés en granulats utilisés comme combustible ou pour le rechapage des pneus usagés[25].

Pneus « verts »

Ces pneus à moindre impact environnemental, aussi appelés pneus « energy saver », limitant la consommation de carburant, sont devenus le terrain de compétition des producteurs de pneus. Ils sont composés en grande partie de silice[26].

Michelin a lancĂ© un pneu Vert Energy : un pneu Ă  faible rĂ©sistance au roulement (lancĂ© en 1991), puis le pneu Energy saver, permettant d’économiser 0,2 L de carburant aux 100 km.

En 2001, Goodyear a lancĂ© le pneu utilisant la technologie brevetĂ©e BioTRED (subventionnĂ©e par la Commission europĂ©enne), il est composĂ© d’amidon de maĂŻs permettant une rĂ©sistance au roulement plus faible afin d’économiser du carburant.

En 2017, Michelin a annoncé le projet d'un pneu appelé « Vision concept »[27], dont la structure externe serait composée d'un matériau recyclable et biodégradable (composé de bois, de papier, de bambou et d'écorces de fruits). Il s'agit néanmoins d'un prototype qui semble trÚs loin d'une production en série, sa commercialisation n'étant pas prévue avant 2030 par la firme. Par ailleurs sa conception s'apparente plus à une roue à structure spongieuse qu'à un pneumatique au sens étymologique du terme.

Notes et références

  1. « Trouvez le bon pneu », sur www.michelin.fr (consulté le )
  2. José Roldan Viloria, Pneumatique industrielle, Dunod, , 288 p.
  3. Ces fibres métalliques sont caractérisées comme étant l'armature.
  4. « La fabrication du pneu », sur toutsurlepneu.michelin.com (consulté le )
  5. Jacques Faisandier, MĂ©canismes hydrauliques et pneumatiques, Dunod, , 736 p.
  6. « Dossier réparation » [PDF], sur planete-pneus.fr, Les professionnels du pneu, (consulté le )
  7. David Morcrette, « Les pneus motos », sur Le Repaire des Motards, (consulté le ).
  8. « Tout sur les pneus avion », Le Repaire des Motards,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Fabrice Gliszczynski, « Les pneus d’avions, l'increvable business de Michelin », La Tribune,‎ (lire en ligne)
  10. BFGoodrich, « Comment lire le marquage d'un pneu ? Dimensions & caractéristiques marquage pneumatique », sur BFGoodrich (consulté le )
  11. « Guide du pneumatique - Fonctions des pneus – Hankook France », sur www.hankooktire.com (consultĂ© le )
  12. « Le marchĂ© du pneumatique », Primederisque.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. « Fabricants de pneumatiques mondiaux : revenus 2017 – Statistique », sur Statista (consultĂ© le )
  14. Lire en ligne, sur www.lamontagne.fr
  15. « Le marchĂ© du pneumatique devient de plus en plus Ă©miettĂ© », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « Directive 92/23/CEE du Conseil, du 31 mars 1992, relative aux pneumatiques des véhicules à moteur et de leurs remorques ainsi qu'à leur montage », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  17. « Directive européenne n° 2001-43 du 27 juin 2001 2001/43/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 modifiant la directive 92/23/CEE du Conseil relative aux pneumatiques des véhicules à moteur et de leurs remorques ainsi qu'à leur montage », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  18. Étiquette des pneumatiques : qu'est ce qui change au 1er mai ?, Caradisiac, (consultĂ© le ).
  19. RĂšglement (CE) no 222/2009 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l’étiquetage des pneumatiques en relation avec l’efficacitĂ© en carburant et d’autres paramĂštres essentiels [PDF], Europa, 22 dĂ©cembre 2009.
  20. Journal officiel de l'Union europĂ©enne, « RĂšglement (UE) 2020/740 du Parlement europĂ©en et du Conseil du 25 mai 2020 sur l'Ă©tiquetage des pneumatiques en relation avec l'efficacitĂ© en carburant et d'autres paramĂštres modifiant le rĂšglement (UE)2017/1369 et abrogeant le rĂšglement (CE) nÂș 1222/2009 », sur eur-lex.europa.eu, (consultĂ© le ).
  21. Les pneumatiques de la classe C1 correspondent aux «pneumatiques pour voitures particuliÚres» selon la norme ISO 4000-1:2010.
  22. Comment le marché du pneu met en danger la faune et la flore du Cambodge, Gavroche Thaïlande n°248, page 67, traduction d'un article de Zsombor Peter du The Cambodia Daily par Aliénor Simon d'Alterasia.org, juin 2015.
  23. « Accord européen pour interdire l'importation de produits issus de la déforestation », Le Monde,
  24. consoGlobe, « Pneu(s) et pneumatique », EncyclopĂ©die,‎
  25. « Les impacts du pneu sur l’environnement », sur Aliapur,
  26. « Quels sont les avantages des pneus verts ? », sur Futura-Sciences (consulté le )
  27. « Groupe Michelin – Concept Vision », sur michelin.com (consultĂ© le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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