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Solre-Saint-GĂ©ry

Solre-Saint-GĂ©ry [sɔːʁsɛ̃ʒeʁi][1] (en wallon Soure-Sint-Djri) est une section de la ville belge de Beaumont situĂ©e en Wallonie dans la province de Hainaut.

Solre-Saint-GĂ©ry
Solre-Saint-GĂ©ry
Village de Solre-Saint-GĂ©ry
Blason de Solre-Saint-GĂ©ry
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Thuin
Commune Beaumont
Code postal 6500
Zone téléphonique 071
DĂ©mographie
Gentilé Solrézien(ne)
Population 800 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 12â€Č 58″ nord, 4° 14â€Č 47″ est
Localisation
Localisation de Solre-Saint-GĂ©ry
Localisation de Solre-Saint-GĂ©ry au sein de Beaumont
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Solre-Saint-GĂ©ry
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Solre-Saint-GĂ©ry
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Solre-Saint-GĂ©ry
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Solre-Saint-GĂ©ry

    Le village, traversĂ© par la riviĂšre La Hantes, est bornĂ© au nord par Beaumont, Ă  l’est par Barbençon, au sud par Renlies et Ă  l’ouest, par Sivry et Grandrieu.

    Il compte plusieurs hameaux : Bon Air, Cense Toffette, Court-Tournant, L’Escaille, Hututu, JonquiĂšres, Lorroir, Marteau-Bernard et Trou du Loup.

    C'Ă©tait une commune Ă  part entiĂšre avant la fusion des communes de 1977.

    Histoire

    Il semble bien que Solre-saint-GĂ©ry ait Ă©tĂ© donnĂ© par sainte Aldegonde, fondatrice de Maubeuge, Ă  son monastĂšre. L'Ă©glise du lieu a Ă©tĂ© le siĂšge d'une paroisse primitive fondĂ©e avant 820 et sur son territoire furent Ă©rigĂ©es — successivement entre 1161 et 1803 — sept paroisses : Leugnies, Froidchapelle, Rance, Thirimont, Leval-Chaudeville, Beaumont (autonome seulement en 1631) et Fourbechies.

    Un document du Xe siĂšcle nous apprend que les moniales de Maubeuge possĂ©daient dans le village une maison et ses dĂ©pendances, trois cultures comportant 100 bonniers, une forĂȘt pouvant servir Ă  engraisser 300 porcs, un prĂ© oĂč l'on peut recueillir dix charrettes de foin, trois moulins et deux brasseries; enfin, une Ă©glise publique. Il s'y trouvait 7 serfs et 10 serves.

    En 1150, l’abbaye de Floreffe acquiert le patronat et une partie de la dĂźme; dĂšs lors — et jusqu’à la fin de l’Ancien RĂ©gime —  la paroisse (dĂ©diĂ©e d'abord Ă  Notre-Dame puis au XVIIe siĂšcle, Ă  saint Jean-Baptiste) est desservie  par trois religieux de ce monastĂšre dont l’un est curĂ©.

    En 1211 par contre, un noble fait don de sa part de la dĂźme Ă  l’abbaye d’Aulne, ce qui va provoquer des dissensions bientĂŽt aplanies par un compromis entre les parties intĂ©ressĂ©es.

    L’église est incendiĂ©e en 1637 au commencement de la guerre franco-espagnole; en 1794, elle le fut Ă  nouveau par les soldats français, ainsi que le presbytĂšre; sa restauration commença quelques annĂ©es plus tard tandis que le chƓur et la tour furent achevĂ©s sous le rĂ©gime hollandais[2].

    AvouĂ©s du monastĂšre de Sainte-Aldegonde, les comtes du Hainaut s’emparent assez tĂŽt de ce domaine qu’ils cĂšdent en 1453 aux Croy. En 1608, le duc Charles de Croy fait rĂ©diger le besognĂ© du lieu c'est-Ă -dire une description de la seigneurie avec plan et diverses informations des plus intĂ©ressantes[3].

    Vers 1830, la commune comptait 833 habitants et 178 maisons dont 90 au centre. Outre l'agriculture, plusieurs industries donnaient du travail Ă  la population : haut-fourneau, forge avec affinerie et platinerie alimentĂ©es au charbon de bois, fabrique de chaux, briqueterie, poterie, scierie de marbre et moulin[4].

    Chute d’un avion amĂ©ricain en 1944

    Le , Ă  la suite d'ennuis techniques, la forteresse volante B-17 G.I. Sheets se pose au Champ-Marly. Des dix hommes d’équipage, un mitrailleur est tuĂ© ; deux blessĂ©s graves sont soignĂ©s puis envoyĂ©s dans un camp de prisonniers; deux autres, recueillis par la RĂ©sistance, sont exfiltrĂ©s en France en mai et arrĂȘtĂ©s Ă  Lille; le copilote rĂ©ussira Ă  gagner l’Angleterre tandis qu‘un de ses compagnons est arrĂȘtĂ©; enfin, les trois derniers sont cachĂ©s dans la rĂ©gion jusqu’à la libĂ©ration[5].

    Un monument en pierre portant leur nom a été érigé au lieu de la chute, à la route de Barbençon.

    Bibliographie

    • CĂ©cile Dumont, Le besognĂ© de Solre-Saint-GĂ©ry, Publications de la SociĂ©tĂ© d’Histoire de Rance, , chap. XII, p. 107-152.
    • Jean LĂ©otard et Jean-Louis Roba, La rĂ©gion de Walcourt-Beaumont pendant la seconde guerre mondiale, vol. Tome III, Cercle d’Histoire de Walcourt, , p. 365.

    Notes

    1. Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 106.
    2. Abbé Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, tome II, Les paroisses, Cahier du Musée de Cerfontaine n° 203, , page 70.
    3. CĂ©cile Dumont, Le besognĂ© de Solre-Saint-GĂ©ry, Publications de la SociĂ©tĂ© d’Histoire de Rance, n° XII, , pp 107-152.
    4. Philippe Vander Maelen, Dictionnaire de la Province du Hainaut, 1832.
    5. Jean LĂ©otard et Jean-Louis Roba, La rĂ©gion de Walcourt-Beaumont pendant la seconde guerre mondiale, tome III, Cercle d’Histoire de Walcourt, , p. 365.

    Lien externe

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