Bernard Pierre Magnan
Bernard Pierre Magnan, né le à Paris et mort le dans la capitale française, est un maréchal de France.
Grand maître du Grand Orient de France | |
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SĂ©nateur du Second Empire | |
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Député français | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 73 ans) 1er arrondissement de Paris |
SĂ©pulture | |
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Enfant |
Sophie Magnan (d) |
Grade militaire |
Maréchal de France (à partir de ) |
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Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Service historique de la DĂ©fense (GR 6 YD 50)[1] |
Biographie
Guerres d’Empire
Fils du valet de pied de la princesse de Lamballe et gendre du général François Xavier Roussel, sa carrière militaire commence comme simple soldat au 66e régiment d’infanterie le . Il devient rapidement caporal, et il obtient ses premiers grades dans le même régiment, successivement sergent le , sergent-major le 7 octobre, sous-lieutenant le , lieutenant le , et capitaine le 6 septembre de la même année.
Il a fait avec distinction les campagnes de 1810, 1811, 1812 et 1813 en Espagne, au Portugal, celles de 1814 et 1815 en France et en Belgique. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1813. Passé dans les tirailleurs de la garde impériale (1er régiment), le , il est nommé capitaine adjudant-major lors de la campagne de France et est blessé d'un coup de biscaïen au bas ventre à Craonne, le .
En non activité au retour de Louis XVIII, il revient au 4e régiment des tirailleurs de la Garde pour la campagne de Waterloo.
Restauration
Après les Cent-Jours, il passe au 6e régiment d'infanterie de la garde royale.
Il est nommé capitaine adjudant-major au 6e régiment d’infanterie de la garde royale le , et breveté chef de bataillon de la ligne le . Le il passe comme chef de bataillon au 34e de ligne, lieutenant-colonel au 60e de ligne le , colonel du 49e le , et maréchal de camp le .
Il fait la campagne de Catalogne en 1823, et est mis à l'ordre du jour de l'armée pour sa conduite au combat d'Espuglas () et est décoré chevalier de Saint-Louis.
Monarchie de Juillet et service en Belgique
Il participe à la conquête de l'Algérie, il est cité lors de la bataille de Staoueli ().
Il est promu au grade de général de division le .
En 1830, il réprime la première insurrection de Lyon, mais est temporairement mis en disponibilité pour avoir parlementé avec les insurgés. Mis à la disposition des Belges en tant que général de brigade, il sert du au pour ce pays.
Il est décoré Commandeur de la Légion d'honneur en 1833 et exerce la fonction de commandant militaire du département du Nord de 1839 à 1845.
Révolution de 1848 et Deuxième République
Il participe aux événements de 1848 à Lyon où il est blessé dans les opérations. En 1849, il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.
Il commande à partir du , la 4e division militaire (Strasbourg), et réunit à ce commandement celui des troupes stationnées dans la première subdivision (Bas-Rhin).
Il est député de la Seine en 1849.
Coup d’État du 2 décembre et Second Empire
Il est nommé commandant en chef de l'armée de Paris en juin 1851. Il est un des principaux organisateurs du coup d'État du 2 décembre 1851, jour anniversaire d'Austerlitz. Il est nommé par Napoléon III sénateur du Second Empire puis Maréchal de France en 1852. L'Empereur en fait son Grand veneur (1852-1865). De 1855 à 1865, il est conseiller général du canton de Sélestat (Bas-Rhin).
Franc-maçonnerie
En 1862, alors qu'il n'est pas franc-maçon, Napoléon III le nomme grand maître du Grand Orient de France pour écarter le Prince Lucien Murat. Il est initié le et reçoit les 33 degrés du Rite écossais ancien et accepté dans la même journée. Il intègre la loge « Les vrais amis inséparables ». Il devient malgré tout un grand maître efficace et protège l'ordre des atteintes administratives ou policières. Il tente d'unir la maçonnerie française, mais échoue face à la résistance notamment du grand-commandeur du Suprême Conseil de France, Jean Pons Guillaume Viennet. Réélu à la quasi-unanimité en 1864, l'ordre ayant retrouvé le droit d'élire ses dirigeants, il meurt l'année suivante[2] et repose dans sa chapelle imposante du cimetière ancien de Saint-Germain-en-Laye[3].
Distinctions
- LĂ©gion d'honneur[4] :
- LĂ©gionnaire (), puis,
- Officier (), puis,
- Commandeur (), puis,
- Grand officier (), puis,
- Grand-croix de la LĂ©gion d'honneur () ;
Charles X l'avait créé chevalier de Saint-Louis le .
Il avait également reçu les :
Ainsi que :
- la Grand-croix de l'Ordre du Lion de Zaeringen ;
- Commandeur de l'Ordre impérial de Léopold (1823) ;
- Grand-croix de l'Ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (2e classe, 1823) ;
- Grand cordon de l'Ordre royal de LĂ©opold (1839) ;
- Grand-croix du Nicham Iftikhar (1852).
Notes et références
- « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris, PUF, (réimpr. 1998), 1359 p. (ISBN 2-13-048639-8), p. 756.
- Cimetières de France et d'ailleurs
- « Cote LH/1685/37 », base Léonore, ministère français de la Culture
Sources partielles
- « Bernard Pierre Magnan », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition]
- « Magnan (Bernard-Pierre) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :