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Alvignac

Alvignac est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Alvignac
Alvignac
Pavillon des eaux de la source SalmiĂšre d'Alvignac.
Blason de Alvignac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Alfred Terlizzi
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46003
DĂ©mographie
Gentilé Avignacois
Population
municipale
692 hab. (2020 en diminution de 3,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 53 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 49â€Č 40″ nord, 1° 41â€Č 37″ est
Altitude Min. 249 m
Max. 419 m
Superficie 13,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Gramat
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Alvignac
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Alvignac
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Alvignac
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Alvignac
Liens
Site web alvignac.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (« gĂ©oparc des causses du Quercy ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Alvignac est une commune rurale qui compte 692 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelĂ©s les Alvignacois ou Alvignacoises.

    La commune occupe une position géographique favorable entre les grands sites touristiques du nord du Lot : la cité de Rocamadour et le gouffre de Padirac. Ville thermale grùce aux eaux de la source SalmiÚre, elle héberge un casino qui a permis l'amélioration et la création d'infrastructures, comme une maison de santé, qui dynamisent les commerces et services de la commune.

    GĂ©ographie

    AccĂšs

    La commune d'Alvignac se situe au nord du Lot, Ă  7 kilomĂštres au nord-ouest de Gramat au croisement de la route dĂ©partementale 673 (Rocamadour, Padirac) et de la dĂ©partementale 20, axe nord-sud reliant Carennac Ă  Rignac. Le centre du bourg se trouve Ă  3 kilomĂštres de la gare de chemin de fer de Rocamadour qui relie Paris Ă  Rodez[1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Alvignac[2]
    Montvalent Miers
    Rocamadour Alvignac Thégra
    Rignac
    Carte de la commune d'Alvignac et des proches communes.

    Relief

    Vue depuis le Causse Nu vers le nord-ouest.

    Le terrain de la commune d'Alvignac prĂ©sente globalement inclinaison du Sud-Est vers le Nord-Ouest. Le point haut se situe au Sud-Est, Ă  une altitude de 419 mĂštres sur la crĂȘte qui marque la limite avec Rignac, au lieu-dit le Causse Nu. La zone la plus basse, Ă  249 mĂštres d'altitude, est localisĂ©e au Nord-Ouest dans le lit du ruisseau des Cazelles, au point qui sĂ©pare Alvignac de Miers et Montvalent[3].

    Au Nord, le fond de la vallée (Combe MoliÚre, plan d'eau de la source SalmiÚre et ruisseau des Cazelles) marque la limite avec Miers. Ce ruisseau se perd dans le gouffre de Roque de Corn.

    Au centre du territoire, Ă  l'extrĂ©mitĂ© des terrains plus Ă©levĂ©s du Sud-Est, Ă  l'altitude de 360 mĂštres, le bourg d'Alvignac domine deux petites vallĂ©es qui se rejoignent vers l'Ouest pour donner le ruisseau de Salgues qui se perd au gouffre de RĂ©veillon[3].

    Le paysage de la commune est variable : noyers, pùturages, chùtaigniers, causses calcaires recouverts de genévriers, et champs cultivés dans les zones argileuses.

    GĂ©ologie

    Mécanisme de création de la faille de Padirac.

    Le sous-sol d'Alvignac est composĂ© de roches sĂ©dimentaires qui se sont formĂ©es du Lias (-200 Ma) au Jurassique (-140 Ma), dans une mer chaude bordant le Massif central et recouvrant le nord du bassin aquitain. Ces roches avaient une Ă©paisseur de 500 mĂštres[4].

    Ce plateau tabulaire a Ă©mergĂ© et l'Ă©rosion a rabotĂ© 200 mĂštres de calcaire en 20 Ma. Il a aussi subi une tectonique cassante de faible intensitĂ© qui crĂ©a la faille de Padirac et des plis de direction pyrĂ©nĂ©enne (WNW-ESE). La partie qui se trouve au sud de la faille, sur laquelle se trouve une partie des territoires des communes de Miers et d'Alvignac, a Ă©tĂ© surĂ©levĂ© et forme le horst de Miers-Alvignac[4].

    Schéma d'une succession de horsts et grabens.

    L'Ă©rosion a presque entiĂšrement dĂ©capĂ© sa couverture calcaire du Jurassique. Seule la zone situĂ©e au lieu-dit le causse nu, sur la crĂȘte au sud-est sĂ©parant Alvignac de Rignac, a conservĂ© sa couverture de calcaires reposant sur des marnes impermĂ©ables. À leur jonction apparaĂźt une petite source Ă  la cote 408, au-dessus du lieu-dit le Coustalou. Cette crĂȘte est parcourue par une faille de mĂȘme orientation que celle de Padirac. Sur la majeure partie du territoire de la commune, les surfaces dĂ©capĂ©es laissent apparaĂźtre les sĂ©diments plus anciens du Lias : des calcaires argileux semi-permĂ©ables propices Ă  l'agriculture[4] - [5].

    De nombreux fossiles sont visibles dans les calcaires et argiles d'Alvignac : beaucoup de bélemnites en forme d'étui allongés noirs, des planorbes en quantité moindre, des térébratules[6] et des rhynchonelles.

    Les calcaires situés à l'est d'Alvignac sont karstifiables : propices au creusement de galeries.

    Hydrogéologie

    Carte hydrogéologique du nord du Lot. Alvignac est située dans la partie rose au centre de la carte.

    Le territoire de la commune d'Alvignac fait partie du bassin versant de la Dordogne. Les eaux collectées aux nord et à l'est d'Alvignac par le ruisseau des Caselles, ou de Latouille, disparaissent sous terre au gouffre de Roque de Cor (commune de Montvalent), puis sont conduites vers le réseau de Padirac dont les résurgences se situent au pied de Montvalent.

    Les eaux au sud et à l'ouest du village sont collectées par le ruisseau de Salgues vers le gouffre de Réveillon qui les dirigent ensuite vers les résurgences des gouffres du Limon situés sur la commune de Meyronne[5]. Le ruisseau de Salgues a deux sources, une de chaque cÎté du bourg d'Alvignac : les fontaines de Théron au sud et celle de Chamarre (ou Samarre) au nord[6].

    Alvignac est entourée par de nombreuses sources et fontaines : Fontaine de Pénoutou, du Théron, de Lagorce, des Fontanelles, du Moulin du Vent et de Samarre[7]

    La plus célÚbre est la source SalmiÚre dont les eaux fortement minéralisées proviennent d'une nappe captive des terrains du Lias inférieur[8].

    Spéléologie

    Vue de la cascade depuis l'intérieur du porche de Réveillon.

    À l'est d'Alvignac, une plateau calcaire du Jurassique s'Ă©tend sur plus de km2 (20 % de la surface totale). Dans cette zone, quelques phĂ©nomĂšnes karstiques (pertes, gouffres et igues) permettent aux spĂ©lĂ©ologues l'accĂšs Ă  des rĂ©seaux souterrains[9].

    Le Gouffre de RĂ©veillon est citĂ© depuis 1595 et a Ă©tĂ© explorĂ© au cours du XXe siĂšcle. Il s'enfonce Ă  110 mĂštres de profondeur pour un dĂ©veloppement de plus 2 kilomĂštres. L'igue de Cantecor a Ă©tĂ© explorĂ©e et topographiĂ©e par Jean Lesur, J.Guilhem et J.P. CouturiĂ© le . Elle atteint 94 mĂštres de profondeur. Enfin, les igues des Bosquets ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par le SpĂ©lĂ©o Club de Saint-CĂ©rĂ© le . D'autres petites cavitĂ©s sont aussi situĂ©es dans le camp militaire de Viroulou.

    Climat

    Station météorologique de Gourdon 1961 - 1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1 1,9 3,1 5,4 8,6 11,4 13,6 13,3 11,3 8,5 4,2 1,6 7
    Température moyenne (°C) 4,5 5,9 7,8 10,5 14 17,2 19,9 19,3 17,1 13,3 8 5 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 8 9,9 12,5 15,6 19,4 23 26,3 25,3 22,9 18,2 11,8 8,4 16,8
    Précipitations (mm) 73 75,3 72,5 78,7 92,6 77,4 58,7 68,9 70 78,1 74,5 77,9 897,6
    Source : « Normes et records 1961-1990 Gourdon (46) », sur infoclimat.fr (consulté le )
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    8
    −1
    73
    9,9
    1,9
    75,3
    12,5
    3,1
    72,5
    15,6
    5,4
    78,7
    19,4
    8,6
    92,6
    23
    11,4
    77,4
    26,3
    13,6
    58,7
    25,3
    13,3
    68,9
    22,9
    11,3
    70
    18,2
    8,5
    78,1
    11,8
    4,2
    74,5
    8,4
    1,6
    77,9
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Urbanisme

    Typologie

    Alvignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,1 %), forĂȘts (10 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    En allant de l'est Ă  l'ouest, le bourg d'Alvignac prĂ©sente plusieurs zones tĂ©moins de son dĂ©veloppement passĂ© et actuel. À l'extrĂȘme Ouest, au niveau de l'Ă©glise actuelle, on trouve le cƓur historique de la petite citĂ©. En ce lieu, se situaient le chĂąteau et sa chapelle. La route D673 a favorisĂ© l'implantation de commerces alignĂ©s le long de cette voie menant de Rocamadour Ă  Padirac. Un noyau urbanisĂ©, conjuguant mas, rĂ©sidences et hĂŽtels, s'est constituĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© Est, Ă  l'intersection de la D673 et la D20[16].

    Des voies secondaires en forme de boucles desservent des mas, des maisons individuelles et des Ă©quipements publics : Ă©cole, maison de santĂ©. De nombreux jardins publics et privĂ©s attachĂ©s Ă  de belles demeures donnent l'impression d'un habitat oĂč dominent les espaces non bĂątis. Plus rĂ©cemment, deux lotissements, celui des Promenades au Nord et des BarriĂšres au Sud, ont apportĂ© une cinquantaine de maisons individuelles[16]. En 2008, 123 logements ont Ă©tĂ© construits pour constituer la rĂ©sidence de Salgues dĂ©diĂ©e au tourisme et aux sĂ©minaires d'entreprise avec bar, restaurant, piscine, salle de rĂ©unions et bĂątiments de ferme destinĂ©s aux sĂ©minaires[17], en 2011, elle a Ă©tĂ© renommĂ©e RĂ©sidence Les Portes de Dordogne[18].

    Excepté au Sud-Ouest, inhabité, de nombreux hameaux isolés parsÚment le territoire : Réveillon, Lasbros, Mazayrac, Salgues, Raillette, Festre, Crozille, Lagorce, Cantecor, la Garenne, Mas de Bertrand, de Cavaillé, le Coustalou, Penoutou et Bel-Air[3].

    Logement

    La construction de zones pavillonnaires, occupĂ©es par des habitations principales, d'un Ă©tablissement de tourisme et de rĂ©sidences secondaires a conduit Ă  la plus forte croissance du parc de logements au nord du Lot : +44 % entre 1999 et 2008. Le nombre de logements vacants a dans le mĂȘme temps fortement diminuĂ© : 6 en 2008. La commune est devenue rĂ©sidentielle tant pour les habitants permanents que saisonniers[16].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Alvignac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Alvignac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alvignac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[22]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 506 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 502 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[25].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Alviniaco en 930 dans le cartulaire de Beaulieu[26].

    Le toponyme Alvignac, ou Alvinhac en occitan est basĂ© sur l'anthroponyme latin ou roman Albinius, dĂ©rivĂ© du patronyme romain Albinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Albiniacum fundum est le nom du domaine d'Albinius[27].

    Alvignac ne doit pas ĂȘtre confondu avec un lieu-dit nommĂ© le Viel Alvignac qui se situait dans les environs de la borie d'Imbert sur la commune de Rocamadour (rĂ©fĂ©rence : cartulaire d'Obazine)[27].

    Histoire

    Préhistoire

    Les premiĂšres traces humaines remontent au NĂ©olithique comme l'attestent les nombreux vestiges situĂ©s sur les 25 hectares du Causse Haut sur le nord-ouest du territoire de la commune, entre le lieu-dit Cantecor et le camp de Viroulou. Le propriĂ©taire de ces terrains en aurait dĂ©nombrĂ©s 17[28], Michel CarriĂšre et Jean Clottes font eux Ă©tat de 25 dolmens et tumuli[29]. Ces monuments ont pour la plupart Ă©tĂ© fouillĂ©s par AndrĂ© Niederlender et AmĂ©dĂ©e Lemozi en 1911. Un article de ce dernier dĂ©crit la fouille d'un tumulus de 30 mĂštres de diamĂštre pour un mĂštre de hauteur qui contenait 5 squelettes superposĂ©s et sĂ©parĂ©s par des pierres plates. Trois se rattacheraient Ă  l'Ăąge du bronze et les deux plus rĂ©cents Ă  l'Ăąge du fer. Lemozi y trouva un anneau de fer, un vase brisĂ© et une pince Ă©pilatoire en bronze[30] - [31].

    Le dolmen du Pech no 1, situĂ© sur la parcelle 414 de la section AB, est de type couloir et vestibule. La partie intĂ©rieure de la sĂ©pulture est formĂ©e de deux orthostates de 1,8 m et d'une dalle de chevet de m encore visibles[28]. DĂ©couvert intact et Ă©pargnĂ© des pilleurs, il a Ă©tĂ© fouillĂ© par Michel CarriĂšre et Jean Clottes avant 1970 en utilisant des mĂ©thodes de fouille scientifiques (carroyage, stratigraphie, relevĂ©s et photographie). L'anthropologue Raymond Riquet y a Ă©tudiĂ© les Ă©lĂ©ments de squelette mis au jour. Un mobilier extrĂȘmement riche y a Ă©tĂ© dĂ©couvert : os, dents, tessons de poterie, boutons, fils d'or, lames, pointes de flĂšche. Raymond Riquet y a Ă©tudiĂ© les ossements provenant d'une quinzaine d'enfants et d'une trentaine d'adultes et adolescents. Son analyse pathologique a montrĂ© tout d'abord une population aux dents saines (aucune carie sur les 148 dents adultes en place), mais prĂ©sentant des lĂ©sions rhumatismales particuliĂšrement au niveau des articulations rachidiennes et enfin peu de dommages traumatiques (3 cas). Leurs tailles autour de 1,64 mĂštre pour les hommes et de 1,56 m pour les femmes ne paraissent pas s'Ă©carter de la moyenne staturale des nĂ©olithiques vivant sur l'emplacement du territoire français[29].

    Le dolmen et les tumuli du Viroulou ont été détruits lors de la construction d'un camp militaire sur le site[29].

    Antiquité

    Alvignac fait partie du territoire des Cadurques. Son nom en ac, tout comme celui du hameau Mazeyrac, indiqueraient la présence d'installations gallo-romaines. Une voie antique traversait le village dans toute sa longueur. Elle reliait Montvalent à Gramat[32].

    En , un site d'habitat romain et de sépultures a été découvert autour de l'église[33].

    La rĂ©gion Ă©tait dĂ©jĂ  traversĂ©e par un rĂ©seau de chemins antiques Ă©tabli avant la conquĂȘte romaine. Certains d'entre eux devinrent des voies gallo-romaines, puis les grandes routes du Moyen Âge. L'une des plus importantes qui traversait le Quercy gallo-romain passait par Alvignac. Elle reliait Avaricum (Bourges) Ă  Cahors. Ces tracĂ©s sont peu visibles sur le terrain, car non dallĂ©s, et Ă©tablis directement sur le rocher. Cette voie ne figure sur aucun document. Venant de Brive, elle passait par Nazareth, l'HĂŽpital Saint-Jean pour atteindre le nord de Martel et se divisait en deux branches. À l'est, elle passait au-dessus de la croix de Mirandole (entaille et mur de soutĂšnement) et franchissait la Dordogne entre Copeyre et La Roque. Elle rejoignait Gramat en traversant Alvignac. La voie occidentale rejoignait Alvignac par Montvalent[33].

    Ancien RĂ©gime

    Peu d'information nous sont parvenues concernant la période séparant la paix gallo-romaine de la paix carolingienne. La paroisse Sainte Marie-Madeleine d'Alvignac pourrait avoir été détachée de celles plus importantes et plus anciennes de Saint Pierre de Loubressac, Saint Martin de Mayrinhac-le-Francal et de Miers. Sous Charlemagne, Alvignac est le chef-lieu d'une vicairie, connue grùce au cartulaire de l'abbaye de Beaulieu, qui devait s'étendre sur une partie du causse de Gramat[32].

    Au Xe siĂšcle apparaissent les vicomtes. La paroisse Saint MĂ©dard de Salgues apparaĂźt dans le testament d'AdhĂ©mar des Échelles qui en fait don Ă  l'abbaye de Tulle. Cantecor rattachĂ© Ă  Turenne fut donnĂ© aux Aubusson de Gimel. En 1163, Raynald de Gimel fait hommage pour son chĂąteau Ă  Raymond II et lui donne « ce qu'il avait Ă  Alvignac ». Le , Alvignac est mentionnĂ©e dans une bulle du pape comme possession du doyennĂ© de Carennac et passe au rang de simple paroisse. Le doyen de Carennac possĂšde l'Ă©glise et le bourg, mais probablement pas l'axe routier antique Montvalent-Gramat. Cantecor Ă©tait un poste de garde au carrefour de la route prĂ©cĂ©dente et de la route du sel qui allait du vieux port de Sal de Gintrac. Le lieu-dit RĂ©veillon se nommait Boloc ou Monverlhe. Le XIIe siĂšcle est une pĂ©riode prospĂšre pour la rĂ©gion[32].

    Au XIIIe siĂšcle, Alvignac est au cƓur d'une longue querelle entre les barons de Gramat (apparentĂ©s aux Castelnau de Bretenoux) et les doyens de Carennac, sous l'arbitrage du sĂ©nĂ©chal du roi et de l'Ă©vĂȘque de Cahors. En 1259, Salgues rend hommage au baron de Gramat. En 1267, l'Ă©glise, le repaire et le bourg sont attribuĂ©s au doyen avec un dĂ©dommagement de 19 000 sous pour les chevaliers d'Alvignac. En 1281, le baron est reconnu Ă  son tour seul maĂźtre des lieux. Trois ans plus tard, l'Ă©vĂȘque de Cahors revient sur sa dĂ©cision et dĂ©cide un partage, avec deux bayles, entre le baron et le doyen. Ce dernier est autorisĂ© Ă  se faire construire une demeure prĂšs de l'Ă©glise, le baron possĂšde lui le chĂąteau. En 1285, le doyen ne dispose plus que d'un tiers de la justice. Les barons de Gramat Garin Ier et II sont engagĂ©s comme Ă©cuyers Ă  la cour des papes et s'endettent au point d'engager Alvignac[32].

    Jusqu'au XIVe siĂšcle, la seigneurie d'Alvignac, en la vicomtĂ© de Turenne, fut indivise entre le baron de Castelnau-Gramat et le prieur de Carennac, ce qui fut la cause de nombreux procĂšs pour la possession du repaire, du chĂąteau et de la ville. À partir du XIVe siĂšcle, le vicomte de Turenne et le prieur de Carennac furent coseigneurs d'Alvignac, le dernier Castelnau-Gramat ayant vendu sa part de seigneurie au vicomte de Turenne. En 1492, le vicomte de Turenne cĂ©da sa part de seigneurie Ă  Antoine de Loubrairie, seigneur de Laval qui, en 1513, transmit ses droits Ă  son neveu Antoine de Quinhard et Ă  sa descendance[34].

    Au dĂ©but de la guerre de Cent Ans, les rois et capitaines anglais Ă©pargnent la rĂ©gion, car les papes originaires de la rĂ©gion leur demandent d'Ă©pargner les terres de leurs familles jusqu'Ă  la mort de GrĂ©goire XI en 1378. À partir de cette date, la rĂ©gion est dĂ©vastĂ©e en pĂ©riode de guerre par les armĂ©es et pendant les trĂȘves par les routiers qui s'emparent des petits chĂąteaux et rançonnent les marchands et les villages[32].

    C'est au XVe siĂšcle, aprĂšs les guerres franco-anglaises qui ruinĂšrent cette rĂ©gion du Haut-Quercy, qu'Alvignac, qualifiĂ© alors de « dĂ©sert Â», reçut de nouveaux habitants du Limousin et de l'Auvergne, qui rĂ©Ă©difiĂšrent le village et y firent souche.

    La communauté était administrée par des consuls. Le dernier seigneur d'Alvignac fut Jean-Octavien de Gironde, comte de Gironde, marquis de Montcléra, baron de Lavaur et Roquecor, qui légua son domaine aux Briance[34].

    Révolution française et Empire

    Au moment de la RĂ©volution française, la majoritĂ© des terres Ă©taient possĂ©dĂ©es par trois familles nobles. Le seigneur de Gironde possĂ©dait le chĂąteau au centre d'Alvignac ainsi que toutes les terres avoisinantes. Le marquis de Fontanges Ă©tait propriĂ©taire du chĂąteau de Cantecor et des terres du causse et enfin, le seigneur de Palhasse rĂ©gnait sur le chĂąteau de Salgues et son domaine. Environ 200 familles se partageaient le reste du territoire. Une dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 14 nivĂŽse an 2 () mentionne la visite d'un sieur Varennes du district de Saint-CĂ©rĂ©, venu s'assurer de la destruction des signes fĂ©odaux et constate que le mur d'enceinte et les tourelles des portes du chĂąteau de Cantecor ont Ă©tĂ© dĂ©molis jusqu'Ă  cinq pieds du sol (environ 1,6 mĂštre). La tour du chĂąteau d'Alvignac avait Ă©tĂ© dĂ©capitĂ©e jusqu'au niveau du corps du bĂątiment[6].

    La population en majoritĂ©, et surtout les femmes trĂšs attachĂ©es Ă  la religion, se montrĂšrent hostiles aux changements. Le curĂ© rĂ©fractaire Castel s'opposa violemment Ă  son remplaçant constitutionnel et aux nouvelles autoritĂ©s municipales. Il menaça de faire Ă©trangler le dĂ©lĂ©guĂ© DelpĂ©riĂ© envoyĂ© par le commissaire du dĂ©partement. Face Ă  une centaine d'individus, le maire nommĂ© Pascolie, qui s'interposa, fut alors frappĂ©. Les paroles fermes du dĂ©lĂ©guĂ© calmĂšrent la foule. La situation resta tendue jusqu'au 9 Thermidor. Les biens communaux furent partagĂ©s d'aprĂšs la loi du , vers l'an 8 ou 9 (1800), en 800 lots, soit une partie pour chaque habitant. À partir de la restauration, les anciens dirigeants rĂ©volutionnaires et leurs familles quittĂšrent la commune[6].

    Les divergences de la période révolutionnaires furent balayées par les efforts nécessaires aux guerres du Premier Empire et pour pallier leurs funestes conséquences. Sous le second Empire, les rivalités entre communes s'intensifiÚrent et de nombreux coups de bùton et pierres pleuvaient lors des jours de foire de Gramat, rendant tout déplacement hors de la commune dangereux. L'autorité publique réagit et mit fin aux excÚs en emprisonnant les agitateurs à Gourdon[6].

    La paroisse de Salgues fut démantelée aprÚs 1806, la majeure partie fut adjointe à celle d'Alvignac[35] - [7].

    Époque contemporaine

    En 1887, l'instituteur de la commune, A. Lescure, décrit Alvignac comme une commune rurale dont l'économie est basée sur l'agriculture. Plus de 80 % du territoire est exploité (terres labourables, prairies et plantations de noyer), le Phylloxéra a détruit les vignes. l'industrie est quasi inexistante mis à part une tuilerie utilisée pour les besoins locaux. La population baisse du fait d'une natalité faible et d'un exode important car les jeunes quittent la commune pour des emplois aux chemins de fer ou comme domestiques dans les grandes villes. Une activité touristique (hÎtellerie, transports des curistes) est liée aux eaux minérales de la source SalmiÚre[6].

    Au début du XXe siÚcle, la renommée de la source SalmiÚre connaßt son apogée[36], de nouveaux bùtiments, dont le grand hÎtel de la source, sont construits et un établissement thermal est ouvert[37].

    Le , le conseil municipal d'Alvignac, reprĂ©sentĂ© par son maire M. Branche, donne un avis favorable Ă  la demande d'ouverture d'un casino au profit de M. Pelouze. Le cahier des charges stipule, entre autres, que « les diverses sommes provenant des versements effectuĂ©s par le Directeur du casino (soient) affectĂ©s autant que possible Ă  l'entretien des chemins et places publiques et Ă  leur propretĂ© ». L'Ă©tablissement se situait dans « l'ancien hĂŽtel Fabre Darnis », Ă  cĂŽtĂ© de la poste, le long de la route de la gare (de Rocamadour). Les jeux de hasard sont Ă  nouveau autorisĂ©s par la municipalitĂ© en le . Le , le marquis Adrien de Puybaudet adresse au ministre de l'IntĂ©rieur une nouvelle demande d'ouverture du casino « oĂč l'on pourra jouer aux petits chevaux, Ă  l'Ă©cartĂ© ou au Baccara ». L'autorisation temporaire est donnĂ©e le et mentionne aussi « les jeux du whist, du bridge, du bĂ©sigue et du piquet ». Cependant, une nouvelle demande Ă©manant de M. Durazzo apparaĂźt le dans le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal et conduira Ă  l'exploitation du casino pendant quelques annĂ©es[38]. La ville est classĂ©e Ville d'eau en 1927 pour pouvoir exploiter un casino[37].

    La SNCF achÚte le grand hÎtel en 1943 et l'utilise l'été comme colonie de vacances jusqu'en 1995, et l'hiver comme centre d'accueil pour ses retraités[37].

    En 1962, l'eau est mise en bouteilles qui sont vendues en pharmacies et en magasins diĂ©tĂ©tiques, mais toute activitĂ© s'arrĂȘte en 1981. Une remise en service de la source a lieu de 1998 et un casino est ouvert en [39], une nouvelle fermeture du site de la source intervient 2005, suivie de celle du grand hĂŽtel en 2006[37].

    Le , le site, remis est état, est réceptionné par les élus des communes d'Alvignac et de Miers[40].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1892 Étienne Cledel Montagnard
    1793 1801 Jean-Pierre Castel
    1801 1805 Guilhaume Darnis
    1805 1815 Étienne Cledel
    1816 Louis Solinhac
    1825 1834 Jean-Baptiste Batut

    De 1830 à 1848 les conseillers municipaux sont élus par le dixiÚme des hommes les plus imposés mais le maire et les adjoints sont désignés par le préfet.

    1834 1835 Jean-Baptiste Molinier
    1835 1847 Jean Branche
    1847 1848 ? Jean-Baptiste Batut
    1848 Urbain Batut parti: démocrate socialiste[42] Républicain Propriétaire

    Décembre 1851, le sous-préfet de Gourdon nomme comme maire Jean Branche, démission en 1856 Remplacé par Germain Molinié qui démissionne le 29 janvier 1862 Remplacé par Victore Bennet. La loi du 14 avril 1871 permet aux conseillers municipaux des petites et moyennes communes d'élire le maire et les adjoints Mai 1871 Antoine Branche, démissionnaire en 1873

    1873 1874 Urbain Batut RĂ©publicain

    Loi du 20 janvier 1874, retour à la désignation du maire par le préfet avec possibilité de nommer un homme n'ayant pas été élu conseiller municipal. Elections municipales des 22 et 29 novembre 1874 gagnées par les Républicains mais le préfet désigne comme maire Victor Bennet, bonapartiste. La loi du 12 août 1876 votée par la nouvelle majorité républicaine abroge la loi du 20 janvier 1874. 8 octobre 1876 Urbain Batut, Républicain, élu maire.

    1884 1886, révoqué par le préfet Victor Bennet Bonapartiste

    10 janvier 1886 Urbain Batut Ă©lu maire

    1892 1913, démissionnaire Antoine Branche républicain conservateur
    1913 1919 Louis Malvy réactionnaire
    1919 démissionnaire en janvier 1920 Armand Fabre Fabre Républlician Radical et Radical Socialiste

    Elu en janvier 1920 Henri Fabre, Parti Républicain Radical et Radical Socialiste Elections municipales de 1925, maire Armand Fabre, Parti Républicain Radical et Radical Socialiste, décédé en janvier 1926.

    1926 1935 Henry Vermes tendance radicale
    1935 1953 Marcel Daubet Parti Républicain Radical et Radical Socialiste A noter qu'en octobre 1944 Marcel Daubet a été confirmé maire par le comité départemental de libération et le préfet.
    1953 1959 Ferdinand Blanc divers gauche
    1959 1976 Marcel Daubet Parti RĂ©publicain Radical et Radical Socialiste puis Mouvement des Radicaux de Gauche
    1976 1989 Jean Tournié Mouvement des Radicaux de Gauche
    1989 1995 Georges Souladié RPR
    1995 2008 Michel Doumerc Parti Socialiste
    2008 En cours Alfred Mathieu Terlizzi PS Retraité, conseiller départemental depuis 2021

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2014[43]. Le , elle a reçu à l'HÎtel de Région de Toulouse le diplÎme de la charte régionale Objectif Zéro Phyto qui souligne l'engagement de ses équipes techniques à ne plus utiliser de produits phytosanitaires[44].

    Dans le cadre du label Notre Village - Terre d’avenir obtenu en 2014, Alvignac a dĂ©clinĂ© un volet Protection de l’environnement et prĂ©servation des ressources dans son agenda 21 local. Y sont traitĂ©s[45] :

    • l'optimisation de l'utilisation des ressources ;
    • la gestion des dĂ©chets ;
    • la sensibilisation et la protection de l’environnement.

    Une nouvelle station d'épuration des eaux usées, gérée par Syndicat de l'eau SIEA Alvignac-Montvalent, a été inaugurée le [46]. Elle remplace celle édifiée en 1933 pour bénéficier du classement Ville d'eau obtenu en 1927 pour pouvoir exploiter un casino. En 2001, 85 % des habitations étaient déjà reliées au systÚme d'assainissement collectif[47].

    La collecte des dĂ©chets mĂ©nagers triĂ©s est organisĂ©e par la CommunautĂ© de communes Causses et vallĂ©e de la Dordogne (Cauvaldor). Leur traitement relĂšve du Syndicat DĂ©partemental d’Élimination des DĂ©chets (SYDED) du Lot[48]. Les autres dĂ©chets sont gĂ©rĂ©s par la dĂ©chĂšterie la plus proche, situĂ©e sur les territoires des communes voisines de Rignac et Gramat[49].

    Finances locales

    Cette section est consacrée aux finances locales d'Alvignac de 2000 à 2020[Note 3].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de 500 Ă  2000 hab appartenant Ă  un groupement fiscalisĂ©, c'est-Ă -dire Ă  la mĂȘme strate fiscale.

    Budget général

    Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal d'Alvignac s'Ă©tablit Ă  991 910 € en dĂ©penses et 1 212 350 € en recettes :

    • les dĂ©penses se rĂ©partissent en 666 300 € de charges de fonctionnement et 325 610 € d'emplois d'investissement ;
    • les recettes proviennent des 931 900 € de produits de fonctionnement et de 280 450 € de ressources d'investissement.

    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement d'Alvignac en 2020
    Alvignac
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    RĂ©sultat comptable 356 € 155 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Charges de personnels 397 € 275 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    contingents 190 € 43 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Achats et charges ext. 183 € 188 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    subventions versĂ©es 5 € 23 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    charges financiĂšres 1 € 15 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Autres impĂŽts 710 € 54 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    ImpĂŽts locaux 301 € 322 € Picto disque blanc : Ă©cart nul
    dotation globale de fonctionnement 48 € 148 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Pour Alvignac en 2020, la section de fonctionnement[Note 4] se rĂ©partit en 666 300 € de charges (893 € par habitant) pour 931 900 € de produits (1 249 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 265 600 € (356 € par habitant) :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour un montant de 296 000 € (44 %), soit 397 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 44 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (275 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 377 € par habitant en 2019 et un maximum de 463 € par habitant en 2017. Viennent ensuite les groupes des contingents[Note 6] pour 21 %, des achats et charges externes[Note 7] pour 21 %, des subventions versĂ©es[Note 8] pour des sommes plus faibles et finalement celui des charges financiĂšres[Note 9] pour des sommes infĂ©rieures Ă  1 % ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des autres impĂŽts[Note 10] pour un montant de 530 000 € (57 %), soit 710 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 1215 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (54 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 710 € par habitant en 2020 et un maximum de 919 € par habitant en 2019. Viennent ensuite des impĂŽts locaux[Note 11] pour 24 % et de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 12] pour 21 %.

    La dotation globale de fonctionnement est inférieure (-18 %) à celle versée en 2019.

    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité d'Alvignac en 2020
    Alvignac
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 6,59 12,41 Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Taxe fonciĂšre sur le bĂąti 14,50 15,44 Picto disque blanc : Ă©cart nul
    Taxe fonciĂšre sur le non bĂąti 119,08 43,64 Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux Ă  ceux des autres communes de la mĂȘme strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Alvignac. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

    G2a - Évolution de la taxe d'habitation et fonciùre sur le bñti pour Alvignac
    Valeurs en %
    Alvignac, Taux : Point bleu taux taxe habitation Point rouge taux foncier bĂąti
    taux moyen pour la strate : Point vert taux taxe habitation Point noir taux foncier bĂąti

    Investissement

    T3p - Investissement d'Alvignac en 2020
    Alvignac
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    DĂ©penses d'Ă©quipement 392 € 272 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Remboursements d'emprunts 20 € 73 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    subventions reçues 39 € 88 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    fctva 37 € 42 € Picto cercle bleu : Ă©cart moyen
    Nouvelles dettes 0 € 53 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 13] réalisés par la commune d'Alvignac.

    Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 14] pour une valeur totale de 293 000 € (90 %), soit 392 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 44 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (272 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 73 € par habitant en 2017 et un maximum de 437 € par habitant en 2016 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 15] pour une valeur de 15 000 € (5 %), soit 20 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 73 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (73 € par habitant).

    Les ressources en investissement d'Alvignac se répartissent principalement en :

    • subventions reçues pour une valeur de 29 000 € (10 %), soit 39 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 56 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (88 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 € par habitant en 2017 et un maximum de 133 € par habitant en 2016 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour 28 000 € (10 %), soit 37 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 12 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (42 € par habitant).
    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Alvignac
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Alvignac, Valeur totale : Point bleu DĂ©penses d'Ă©quipement Point vert Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Alvignac
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Alvignac, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

    Endettement

    T4p - Endettement et capacité d'autofinancement d'Alvignac en 2020
    Alvignac
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Encours de la dette 192 € 600 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    annuitĂ© de la dette 21 € 88 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    CapacitĂ© d'autofinancement 404 € 165 € Picto disque bleu : Ă©cart fort
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

    L'endettement d'Alvignac au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 143 000 €, soit 192 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 68 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (600 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio diminue de façon continue de 367 € Ă  192 € par habitant ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 16 000 €, soit 21 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 76 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (88 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 0 € par habitant en 2016 et un maximum de 21 € par habitant en 2017 ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 301 000 €, soit 404 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 145 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (165 € par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă  2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 306 € par habitant en 2016 et un maximum de 553 € par habitant en 2019. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est de moins d'un an en 2020. Sur une pĂ©riode de 21 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum de moins d'un an en 2005 et un maximum d'environ 11 annĂ©es en 2004.

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Alvignac.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette d'Alvignac
    Valeurs en euros
    Alvignac, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF d'Alvignac
    Valeurs en années
    Alvignac, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[51].

    En 2020, la commune comptait 692 habitants[Note 19], en diminution de 3,62 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    605732934703733746832813816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    778772717750739668673636635
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    620620582540520512511566520
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    534540525566473573632638675
    2014 2019 2020 - - - - - -
    718691692------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au début du XXe siÚcle, Alvignac comptait 620 habitants[54].

    La politique d'accueil des nouveaux arrivants, menée par la municipalité depuis 1990, a conduit à une augmentation de plus de 45 % de la population entre 1990 et 2013. Le nombre de nouveaux habitants venant de l'extérieur compense largement un solde naturel négatif et freine la dynamique de vieillissement démographique de la commune[16].

    Enseignement

    L'Ă©cole maternelle publique

    Alvignac possĂšde une Ă©cole publique, Ă  deux classes de maternelles de la trĂšs petite Ă  la grande section. Elle dĂ©pend de l'acadĂ©mie de Toulouse et fait partie du Regroupement pĂ©dagogique (RPI) « L'Ă©toile Â» qui rassemble les enfants des communes d'Alvignac, Miers, Padirac, Rignac et Rocamadour[55] - [56].

    L’école privĂ©e Notre-Dame comporte deux classes de cycles 2 (maternelle et cours prĂ©paratoire) et 3 (cours Ă©lĂ©mentaires et moyens)[56].

    Associations culturelles

    La mĂ©diathĂšque d'Alvignac regroupe une bibliothĂšque et un point internet avec une station multimĂ©dia. Un comitĂ© des fĂȘtes organise des manifestations comme la fĂȘte votive en juillet et le grand repas villageois[57].

    L'association Racines, créée le , a son siÚge à Alvignac. Son but est l'inventaire et la protection du patrimoine naturel, bùti et culturel, de l'archéologie, de l'histoire et de la généalogie d'Alvignac et sa région (Rignac, Miers, Padirac et d'autres communes limitrophes)[58].

    D'autres associations proposent des activitĂ©s diverses et variĂ©es : musique, club des ainĂ©s, sauvegarde des espĂšces rĂ©gionales de pommes, anciens combattants, histoire, Ɠnologie, linguistique[57], etc.

    Santé

    Une maison de santĂ© d'une surface de 320 m2 est en service depuis au cƓur du bourg d'Alvignac. Deux chirurgiens-dentistes y ont installĂ© leur cabinet[59], ainsi que 5 infirmiers, une ostĂ©opathe et une psychologue clinicienne[60].

    Alvignac dispose d'un médecin généraliste, d'une pharmacie, de deux cabinets de kinésithérapeute et d'un centre communal d'action sociale[61].

    L'hĂŽpital le plus proche est celui de Saint-CĂ©rĂ© situĂ© Ă  22 km Ă  l'Est-Nord-Est d'Alvignac. Il dispose de services d'urgence, de rĂ©adaptation aprĂšs un traumatisme (SSR) ainsi que d'Ă©quipements de radiologie et d'un scanner[62].

    Sports

    Plusieurs associations et éducateurs sportifs permettent une pratique encadrée du sport : zumba, la section tennis de la jeunesse sportive alvignacoise et enfin l'Entente d'Alvignac, Miers, Thégra, Rocamadour et Gramat pour le football[63].

    L’office de Tourisme et la Mairie d’Alvignac offrent Ă  tous six circuits de randonnĂ©e dont un parcours botanique. Leurs longueurs vont de 3 Ă  15 km[64].

    Économie

    Commerces au centre du village

    Les emplois de la commune relÚvent pour 51 % du secteur du commerce et des services suivi par l'industrie 27 %. Le domaine administration publique, enseignement, santé et action sociale est bien représenté avec 18 % des emplois. Par contre, la part de l'agriculture est faible : 8 emplois.

    À la suite d'un projet lancĂ© par la municipalitĂ© d'Alvignac en 1995[47], un casino du groupe Arevian a Ă©tĂ© ouvert en sur la route de Padirac[39]. Il propose 75 machines Ă  sous[65] et des jeux de table tels que le blackjack, la roulette ou le poker[66]. Sur l'annĂ©e 2014, la sociĂ©tĂ© Casino d'Alvignac a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 3 643 300 €[67]. En 2010, elle employait 40 personnes[39]. En 2012, 80 000 personnes ont Ă©tĂ© accueillies[68].

    Alvignac dispose de commerces et producteurs du domaine de l'alimentation : boulangerie-pùtisserie, boucherie-charcuterie, épicerie, traiteur, unité de production fromagÚre.. De nombreux artisans fournissent des services aux habitants et un bureau de poste se situe au carrefour de la D673 et de la D20[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune compte parmi ses lieux remarquables le plan d'eau de la source SalmiÚre et sa station thermale de Miers Alvignac (source SalmiÚre), le gouffre de Réveillon remarquable par son porche d'entrée et deux chùteaux en propriétés privées : Cantecor et Salgues[7].

    Grand hĂŽtel de la Source

    Vue de l'hĂŽtel de la source d'Alvignac en 2007 depuis le lotissement des Promenades.

    La sociĂ©tĂ© anonyme du « Palais hĂŽtel et Éden » est crĂ©Ă©e Ă  Paris et choisit l'architecte Joachim Richard pour crĂ©er son hĂŽtel de la source en 1911, en mĂȘme temps que le complexe thermal. L'hĂŽtel dispose de 80 chambres et Ă©tait « comparable aux palais de l'Ă©poque ». L'hĂŽtel est rĂ©quisitionnĂ© par l'armĂ©e en 1914 et sert d'hĂŽpital jusqu'Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les propriĂ©taires successifs sont : en 1915, la sociĂ©tĂ© anonyme du Grand HĂŽtel de la Source de Paris ; de 1921 Ă  1933, Guillaume LĂ©opold Dulac, domiciliĂ© Ă  PĂ©rigueux ; la sociĂ©tĂ© anonyme immobiliĂšre d'Aurillac jusqu'en 1939. Cette annĂ©e-lĂ , l'hĂŽtel est rĂ©quisitionnĂ© pour servir Ă  nouveau d'hĂŽpital jusqu'Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le livre d'or, couvrant la pĂ©riode 1920-1939, tĂ©moigne du sĂ©jour de personnages cĂ©lĂšbres comme le marĂ©chal Édouard Mortier le qui affirme Ă  propos de l'hĂŽtel ĂȘtre « certain qu'il ne peut y en avoir de meilleur », Henri Bernstein, Tsugouharu Foujita, AimĂ©e Mortimer le , le prĂ©sident Albert Lebrun, Francis Carco, Pierre Benoit.. En 1953, l'hĂŽtel est vendu Ă  la SociĂ©tĂ© immobiliĂšre des chemins de fer français pour servir de colonie de vacances et accueillir les retraitĂ©s de la SNCF jusqu'en 1995. il ferme dĂ©finitivement et il est mis en vente depuis 2006[70] - [37].

    Camp de Viroulou

    Le camp militaire de Viroulou se situe Ă  l’extrĂȘme est le territoire de la commune d'Alvignac et sur celui de Rocamadour. Il occupe une surface de km2 et Ă©tait connectĂ© Ă  la voie de chemin de fer Paris-Rodez[3]. De 1940 Ă  1950, il servait de lieu de stockage de munitions et prit la dĂ©nomination de base aĂ©rienne 265 (bases entrepĂŽt) Ă  partir de 1950 jusqu'au , date de son transfert de l'ArmĂ©e de l'air au Centre d'Études de Gramat (CEG) dĂ©pendant de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Armement. Le CEG l'utilisa, jusqu'en 1997, pour conduire des Ă©tudes sur les effets du souffle nuclĂ©aire et l'analyse des actions terroristes visant les aĂ©ronefs. Le , le camp passe sous l'autoritĂ© de la direction gĂ©nĂ©rale de la Gendarmerie nationale pour la formation de ses recrues et de ses forces mobiles[71]. Il est dorĂ©navant dĂ©saffectĂ©.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Alvignac Blason
    D'azur Ă  la fontaine d'or sommĂ©e d'une statue de femme du mĂȘme, jaillissant d'azur dans un bassin circulaire d'or
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă  partir des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Alvignac. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
    6. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    7. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matiÚres et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    8. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    9. Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    10. Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
    11. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    12. Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivitĂ©s territoriales.
    13. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    14. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    15. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    16. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    17. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    18. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources d'Alvignac.
    19. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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      Description du causse de Gramat (géologie, climat, sol, végétation, hydrologie, occupation humaine, atouts paysagers et patrimoniaux, 6 figures, 9 photos et une carte A3 hydro-karsto-spéléologie du causse de Gramat.
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