Alvignac
Alvignac est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Alvignac | |
Pavillon des eaux de la source SalmiĂšre d'Alvignac. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Alfred Terlizzi 2020-2026 |
Code postal | 46500 |
Code commune | 46003 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Avignacois |
Population municipale |
692 hab. (2020 ) |
Densité | 53 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 49âČ 40âł nord, 1° 41âČ 37âł est |
Altitude | Min. 249 m Max. 419 m |
Superficie | 13,05 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gramat (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Gramat |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | alvignac.fr |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (« gĂ©oparc des causses du Quercy ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Alvignac est une commune rurale qui compte 692 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Alvignacois ou Alvignacoises.
La commune occupe une position géographique favorable entre les grands sites touristiques du nord du Lot : la cité de Rocamadour et le gouffre de Padirac. Ville thermale grùce aux eaux de la source SalmiÚre, elle héberge un casino qui a permis l'amélioration et la création d'infrastructures, comme une maison de santé, qui dynamisent les commerces et services de la commune.
GĂ©ographie
AccĂšs
La commune d'Alvignac se situe au nord du Lot, à 7 kilomÚtres au nord-ouest de Gramat au croisement de la route départementale 673 (Rocamadour, Padirac) et de la départementale 20, axe nord-sud reliant Carennac à Rignac. Le centre du bourg se trouve à 3 kilomÚtres de la gare de chemin de fer de Rocamadour qui relie Paris à Rodez[1].
Communes limitrophes
Relief
Le terrain de la commune d'Alvignac prĂ©sente globalement inclinaison du Sud-Est vers le Nord-Ouest. Le point haut se situe au Sud-Est, Ă une altitude de 419 mĂštres sur la crĂȘte qui marque la limite avec Rignac, au lieu-dit le Causse Nu. La zone la plus basse, Ă 249 mĂštres d'altitude, est localisĂ©e au Nord-Ouest dans le lit du ruisseau des Cazelles, au point qui sĂ©pare Alvignac de Miers et Montvalent[3].
Au Nord, le fond de la vallée (Combe MoliÚre, plan d'eau de la source SalmiÚre et ruisseau des Cazelles) marque la limite avec Miers. Ce ruisseau se perd dans le gouffre de Roque de Corn.
Au centre du territoire, à l'extrémité des terrains plus élevés du Sud-Est, à l'altitude de 360 mÚtres, le bourg d'Alvignac domine deux petites vallées qui se rejoignent vers l'Ouest pour donner le ruisseau de Salgues qui se perd au gouffre de Réveillon[3].
Le paysage de la commune est variable : noyers, pùturages, chùtaigniers, causses calcaires recouverts de genévriers, et champs cultivés dans les zones argileuses.
GĂ©ologie
Le sous-sol d'Alvignac est composé de roches sédimentaires qui se sont formées du Lias (-200 Ma) au Jurassique (-140 Ma), dans une mer chaude bordant le Massif central et recouvrant le nord du bassin aquitain. Ces roches avaient une épaisseur de 500 mÚtres[4].
Ce plateau tabulaire a émergé et l'érosion a raboté 200 mÚtres de calcaire en 20 Ma. Il a aussi subi une tectonique cassante de faible intensité qui créa la faille de Padirac et des plis de direction pyrénéenne (WNW-ESE). La partie qui se trouve au sud de la faille, sur laquelle se trouve une partie des territoires des communes de Miers et d'Alvignac, a été surélevé et forme le horst de Miers-Alvignac[4].
L'Ă©rosion a presque entiĂšrement dĂ©capĂ© sa couverture calcaire du Jurassique. Seule la zone situĂ©e au lieu-dit le causse nu, sur la crĂȘte au sud-est sĂ©parant Alvignac de Rignac, a conservĂ© sa couverture de calcaires reposant sur des marnes impermĂ©ables. Ă leur jonction apparaĂźt une petite source Ă la cote 408, au-dessus du lieu-dit le Coustalou. Cette crĂȘte est parcourue par une faille de mĂȘme orientation que celle de Padirac. Sur la majeure partie du territoire de la commune, les surfaces dĂ©capĂ©es laissent apparaĂźtre les sĂ©diments plus anciens du Lias : des calcaires argileux semi-permĂ©ables propices Ă l'agriculture[4] - [5].
De nombreux fossiles sont visibles dans les calcaires et argiles d'Alvignac : beaucoup de bélemnites en forme d'étui allongés noirs, des planorbes en quantité moindre, des térébratules[6] et des rhynchonelles.
Les calcaires situés à l'est d'Alvignac sont karstifiables : propices au creusement de galeries.
Hydrogéologie
Le territoire de la commune d'Alvignac fait partie du bassin versant de la Dordogne. Les eaux collectées aux nord et à l'est d'Alvignac par le ruisseau des Caselles, ou de Latouille, disparaissent sous terre au gouffre de Roque de Cor (commune de Montvalent), puis sont conduites vers le réseau de Padirac dont les résurgences se situent au pied de Montvalent.
Les eaux au sud et à l'ouest du village sont collectées par le ruisseau de Salgues vers le gouffre de Réveillon qui les dirigent ensuite vers les résurgences des gouffres du Limon situés sur la commune de Meyronne[5]. Le ruisseau de Salgues a deux sources, une de chaque cÎté du bourg d'Alvignac : les fontaines de Théron au sud et celle de Chamarre (ou Samarre) au nord[6].
Alvignac est entourée par de nombreuses sources et fontaines : Fontaine de Pénoutou, du Théron, de Lagorce, des Fontanelles, du Moulin du Vent et de Samarre[7]
La plus célÚbre est la source SalmiÚre dont les eaux fortement minéralisées proviennent d'une nappe captive des terrains du Lias inférieur[8].
Spéléologie
à l'est d'Alvignac, une plateau calcaire du Jurassique s'étend sur plus de 3 km2 (20 % de la surface totale). Dans cette zone, quelques phénomÚnes karstiques (pertes, gouffres et igues) permettent aux spéléologues l'accÚs à des réseaux souterrains[9].
Le Gouffre de Réveillon est cité depuis 1595 et a été exploré au cours du XXe siÚcle. Il s'enfonce à 110 mÚtres de profondeur pour un développement de plus 2 kilomÚtres. L'igue de Cantecor a été explorée et topographiée par Jean Lesur, J.Guilhem et J.P. Couturié le . Elle atteint 94 mÚtres de profondeur. Enfin, les igues des Bosquets ont été étudiées par le Spéléo Club de Saint-Céré le . D'autres petites cavités sont aussi situées dans le camp militaire de Viroulou.
Climat
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â1 | 1,9 | 3,1 | 5,4 | 8,6 | 11,4 | 13,6 | 13,3 | 11,3 | 8,5 | 4,2 | 1,6 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,9 | 7,8 | 10,5 | 14 | 17,2 | 19,9 | 19,3 | 17,1 | 13,3 | 8 | 5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 8 | 9,9 | 12,5 | 15,6 | 19,4 | 23 | 26,3 | 25,3 | 22,9 | 18,2 | 11,8 | 8,4 | 16,8 |
Précipitations (mm) | 73 | 75,3 | 72,5 | 78,7 | 92,6 | 77,4 | 58,7 | 68,9 | 70 | 78,1 | 74,5 | 77,9 | 897,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8 â1 73 | 9,9 1,9 75,3 | 12,5 3,1 72,5 | 15,6 5,4 78,7 | 19,4 8,6 92,6 | 23 11,4 77,4 | 26,3 13,6 58,7 | 25,3 13,3 68,9 | 22,9 11,3 70 | 18,2 8,5 78,1 | 11,8 4,2 74,5 | 8,4 1,6 77,9 |
Moyennes : ⹠Temp. maxi et mini °C ⹠Précipitation mm |
Urbanisme
Typologie
Alvignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (53,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (34,2 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,1 %), forĂȘts (10 %), zones urbanisĂ©es (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
En allant de l'est Ă l'ouest, le bourg d'Alvignac prĂ©sente plusieurs zones tĂ©moins de son dĂ©veloppement passĂ© et actuel. Ă l'extrĂȘme Ouest, au niveau de l'Ă©glise actuelle, on trouve le cĆur historique de la petite citĂ©. En ce lieu, se situaient le chĂąteau et sa chapelle. La route D673 a favorisĂ© l'implantation de commerces alignĂ©s le long de cette voie menant de Rocamadour Ă Padirac. Un noyau urbanisĂ©, conjuguant mas, rĂ©sidences et hĂŽtels, s'est constituĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© Est, Ă l'intersection de la D673 et la D20[16].
Des voies secondaires en forme de boucles desservent des mas, des maisons individuelles et des Ă©quipements publics : Ă©cole, maison de santĂ©. De nombreux jardins publics et privĂ©s attachĂ©s Ă de belles demeures donnent l'impression d'un habitat oĂč dominent les espaces non bĂątis. Plus rĂ©cemment, deux lotissements, celui des Promenades au Nord et des BarriĂšres au Sud, ont apportĂ© une cinquantaine de maisons individuelles[16]. En 2008, 123 logements ont Ă©tĂ© construits pour constituer la rĂ©sidence de Salgues dĂ©diĂ©e au tourisme et aux sĂ©minaires d'entreprise avec bar, restaurant, piscine, salle de rĂ©unions et bĂątiments de ferme destinĂ©s aux sĂ©minaires[17], en 2011, elle a Ă©tĂ© renommĂ©e RĂ©sidence Les Portes de Dordogne[18].
Excepté au Sud-Ouest, inhabité, de nombreux hameaux isolés parsÚment le territoire : Réveillon, Lasbros, Mazayrac, Salgues, Raillette, Festre, Crozille, Lagorce, Cantecor, la Garenne, Mas de Bertrand, de Cavaillé, le Coustalou, Penoutou et Bel-Air[3].
Logement
La construction de zones pavillonnaires, occupĂ©es par des habitations principales, d'un Ă©tablissement de tourisme et de rĂ©sidences secondaires a conduit Ă la plus forte croissance du parc de logements au nord du Lot : +44 % entre 1999 et 2008. Le nombre de logements vacants a dans le mĂȘme temps fortement diminuĂ© : 6 en 2008. La commune est devenue rĂ©sidentielle tant pour les habitants permanents que saisonniers[16].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Alvignac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[19]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[20].
Risques naturels
Alvignac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[22]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 98 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 506 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 502 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[25].
Toponymie
Attestée sous la forme Alviniaco en 930 dans le cartulaire de Beaulieu[26].
Le toponyme Alvignac, ou Alvinhac en occitan est basĂ© sur l'anthroponyme latin ou roman Albinius, dĂ©rivĂ© du patronyme romain Albinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Albiniacum fundum est le nom du domaine d'Albinius[27].
Alvignac ne doit pas ĂȘtre confondu avec un lieu-dit nommĂ© le Viel Alvignac qui se situait dans les environs de la borie d'Imbert sur la commune de Rocamadour (rĂ©fĂ©rence : cartulaire d'Obazine)[27].
Histoire
Préhistoire
Les premiÚres traces humaines remontent au Néolithique comme l'attestent les nombreux vestiges situés sur les 25 hectares du Causse Haut sur le nord-ouest du territoire de la commune, entre le lieu-dit Cantecor et le camp de Viroulou. Le propriétaire de ces terrains en aurait dénombrés 17[28], Michel CarriÚre et Jean Clottes font eux état de 25 dolmens et tumuli[29]. Ces monuments ont pour la plupart été fouillés par André Niederlender et Amédée Lemozi en 1911. Un article de ce dernier décrit la fouille d'un tumulus de 30 mÚtres de diamÚtre pour un mÚtre de hauteur qui contenait 5 squelettes superposés et séparés par des pierres plates. Trois se rattacheraient à l'ùge du bronze et les deux plus récents à l'ùge du fer. Lemozi y trouva un anneau de fer, un vase brisé et une pince épilatoire en bronze[30] - [31].
Le dolmen du Pech no 1, situĂ© sur la parcelle 414 de la section AB, est de type couloir et vestibule. La partie intĂ©rieure de la sĂ©pulture est formĂ©e de deux orthostates de 1,8 m et d'une dalle de chevet de 1 m encore visibles[28]. DĂ©couvert intact et Ă©pargnĂ© des pilleurs, il a Ă©tĂ© fouillĂ© par Michel CarriĂšre et Jean Clottes avant 1970 en utilisant des mĂ©thodes de fouille scientifiques (carroyage, stratigraphie, relevĂ©s et photographie). L'anthropologue Raymond Riquet y a Ă©tudiĂ© les Ă©lĂ©ments de squelette mis au jour. Un mobilier extrĂȘmement riche y a Ă©tĂ© dĂ©couvert : os, dents, tessons de poterie, boutons, fils d'or, lames, pointes de flĂšche. Raymond Riquet y a Ă©tudiĂ© les ossements provenant d'une quinzaine d'enfants et d'une trentaine d'adultes et adolescents. Son analyse pathologique a montrĂ© tout d'abord une population aux dents saines (aucune carie sur les 148 dents adultes en place), mais prĂ©sentant des lĂ©sions rhumatismales particuliĂšrement au niveau des articulations rachidiennes et enfin peu de dommages traumatiques (3 cas). Leurs tailles autour de 1,64 mĂštre pour les hommes et de 1,56 m pour les femmes ne paraissent pas s'Ă©carter de la moyenne staturale des nĂ©olithiques vivant sur l'emplacement du territoire français[29].
Le dolmen et les tumuli du Viroulou ont été détruits lors de la construction d'un camp militaire sur le site[29].
Antiquité
Alvignac fait partie du territoire des Cadurques. Son nom en ac, tout comme celui du hameau Mazeyrac, indiqueraient la présence d'installations gallo-romaines. Une voie antique traversait le village dans toute sa longueur. Elle reliait Montvalent à Gramat[32].
En , un site d'habitat romain et de sépultures a été découvert autour de l'église[33].
La rĂ©gion Ă©tait dĂ©jĂ traversĂ©e par un rĂ©seau de chemins antiques Ă©tabli avant la conquĂȘte romaine. Certains d'entre eux devinrent des voies gallo-romaines, puis les grandes routes du Moyen Ăge. L'une des plus importantes qui traversait le Quercy gallo-romain passait par Alvignac. Elle reliait Avaricum (Bourges) Ă Cahors. Ces tracĂ©s sont peu visibles sur le terrain, car non dallĂ©s, et Ă©tablis directement sur le rocher. Cette voie ne figure sur aucun document. Venant de Brive, elle passait par Nazareth, l'HĂŽpital Saint-Jean pour atteindre le nord de Martel et se divisait en deux branches. Ă l'est, elle passait au-dessus de la croix de Mirandole (entaille et mur de soutĂšnement) et franchissait la Dordogne entre Copeyre et La Roque. Elle rejoignait Gramat en traversant Alvignac. La voie occidentale rejoignait Alvignac par Montvalent[33].
Ancien RĂ©gime
Peu d'information nous sont parvenues concernant la période séparant la paix gallo-romaine de la paix carolingienne. La paroisse Sainte Marie-Madeleine d'Alvignac pourrait avoir été détachée de celles plus importantes et plus anciennes de Saint Pierre de Loubressac, Saint Martin de Mayrinhac-le-Francal et de Miers. Sous Charlemagne, Alvignac est le chef-lieu d'une vicairie, connue grùce au cartulaire de l'abbaye de Beaulieu, qui devait s'étendre sur une partie du causse de Gramat[32].
Au Xe siĂšcle apparaissent les vicomtes. La paroisse Saint MĂ©dard de Salgues apparaĂźt dans le testament d'AdhĂ©mar des Ăchelles qui en fait don Ă l'abbaye de Tulle. Cantecor rattachĂ© Ă Turenne fut donnĂ© aux Aubusson de Gimel. En 1163, Raynald de Gimel fait hommage pour son chĂąteau Ă Raymond II et lui donne « ce qu'il avait Ă Alvignac ». Le , Alvignac est mentionnĂ©e dans une bulle du pape comme possession du doyennĂ© de Carennac et passe au rang de simple paroisse. Le doyen de Carennac possĂšde l'Ă©glise et le bourg, mais probablement pas l'axe routier antique Montvalent-Gramat. Cantecor Ă©tait un poste de garde au carrefour de la route prĂ©cĂ©dente et de la route du sel qui allait du vieux port de Sal de Gintrac. Le lieu-dit RĂ©veillon se nommait Boloc ou Monverlhe. Le XIIe siĂšcle est une pĂ©riode prospĂšre pour la rĂ©gion[32].
Au XIIIe siĂšcle, Alvignac est au cĆur d'une longue querelle entre les barons de Gramat (apparentĂ©s aux Castelnau de Bretenoux) et les doyens de Carennac, sous l'arbitrage du sĂ©nĂ©chal du roi et de l'Ă©vĂȘque de Cahors. En 1259, Salgues rend hommage au baron de Gramat. En 1267, l'Ă©glise, le repaire et le bourg sont attribuĂ©s au doyen avec un dĂ©dommagement de 19 000 sous pour les chevaliers d'Alvignac. En 1281, le baron est reconnu Ă son tour seul maĂźtre des lieux. Trois ans plus tard, l'Ă©vĂȘque de Cahors revient sur sa dĂ©cision et dĂ©cide un partage, avec deux bayles, entre le baron et le doyen. Ce dernier est autorisĂ© Ă se faire construire une demeure prĂšs de l'Ă©glise, le baron possĂšde lui le chĂąteau. En 1285, le doyen ne dispose plus que d'un tiers de la justice. Les barons de Gramat Garin Ier et II sont engagĂ©s comme Ă©cuyers Ă la cour des papes et s'endettent au point d'engager Alvignac[32].
Jusqu'au XIVe siÚcle, la seigneurie d'Alvignac, en la vicomté de Turenne, fut indivise entre le baron de Castelnau-Gramat et le prieur de Carennac, ce qui fut la cause de nombreux procÚs pour la possession du repaire, du chùteau et de la ville. à partir du XIVe siÚcle, le vicomte de Turenne et le prieur de Carennac furent coseigneurs d'Alvignac, le dernier Castelnau-Gramat ayant vendu sa part de seigneurie au vicomte de Turenne. En 1492, le vicomte de Turenne céda sa part de seigneurie à Antoine de Loubrairie, seigneur de Laval qui, en 1513, transmit ses droits à son neveu Antoine de Quinhard et à sa descendance[34].
Au dĂ©but de la guerre de Cent Ans, les rois et capitaines anglais Ă©pargnent la rĂ©gion, car les papes originaires de la rĂ©gion leur demandent d'Ă©pargner les terres de leurs familles jusqu'Ă la mort de GrĂ©goire XI en 1378. Ă partir de cette date, la rĂ©gion est dĂ©vastĂ©e en pĂ©riode de guerre par les armĂ©es et pendant les trĂȘves par les routiers qui s'emparent des petits chĂąteaux et rançonnent les marchands et les villages[32].
C'est au XVe siÚcle, aprÚs les guerres franco-anglaises qui ruinÚrent cette région du Haut-Quercy, qu'Alvignac, qualifié alors de « désert », reçut de nouveaux habitants du Limousin et de l'Auvergne, qui réédifiÚrent le village et y firent souche.
La communauté était administrée par des consuls. Le dernier seigneur d'Alvignac fut Jean-Octavien de Gironde, comte de Gironde, marquis de Montcléra, baron de Lavaur et Roquecor, qui légua son domaine aux Briance[34].
Révolution française et Empire
Au moment de la Révolution française, la majorité des terres étaient possédées par trois familles nobles. Le seigneur de Gironde possédait le chùteau au centre d'Alvignac ainsi que toutes les terres avoisinantes. Le marquis de Fontanges était propriétaire du chùteau de Cantecor et des terres du causse et enfin, le seigneur de Palhasse régnait sur le chùteau de Salgues et son domaine. Environ 200 familles se partageaient le reste du territoire. Une délibération du conseil municipal du 14 nivÎse an 2 () mentionne la visite d'un sieur Varennes du district de Saint-Céré, venu s'assurer de la destruction des signes féodaux et constate que le mur d'enceinte et les tourelles des portes du chùteau de Cantecor ont été démolis jusqu'à cinq pieds du sol (environ 1,6 mÚtre). La tour du chùteau d'Alvignac avait été décapitée jusqu'au niveau du corps du bùtiment[6].
La population en majorité, et surtout les femmes trÚs attachées à la religion, se montrÚrent hostiles aux changements. Le curé réfractaire Castel s'opposa violemment à son remplaçant constitutionnel et aux nouvelles autorités municipales. Il menaça de faire étrangler le délégué Delpérié envoyé par le commissaire du département. Face à une centaine d'individus, le maire nommé Pascolie, qui s'interposa, fut alors frappé. Les paroles fermes du délégué calmÚrent la foule. La situation resta tendue jusqu'au 9 Thermidor. Les biens communaux furent partagés d'aprÚs la loi du , vers l'an 8 ou 9 (1800), en 800 lots, soit une partie pour chaque habitant. à partir de la restauration, les anciens dirigeants révolutionnaires et leurs familles quittÚrent la commune[6].
Les divergences de la période révolutionnaires furent balayées par les efforts nécessaires aux guerres du Premier Empire et pour pallier leurs funestes conséquences. Sous le second Empire, les rivalités entre communes s'intensifiÚrent et de nombreux coups de bùton et pierres pleuvaient lors des jours de foire de Gramat, rendant tout déplacement hors de la commune dangereux. L'autorité publique réagit et mit fin aux excÚs en emprisonnant les agitateurs à Gourdon[6].
La paroisse de Salgues fut démantelée aprÚs 1806, la majeure partie fut adjointe à celle d'Alvignac[35] - [7].
Ăpoque contemporaine
En 1887, l'instituteur de la commune, A. Lescure, décrit Alvignac comme une commune rurale dont l'économie est basée sur l'agriculture. Plus de 80 % du territoire est exploité (terres labourables, prairies et plantations de noyer), le Phylloxéra a détruit les vignes. l'industrie est quasi inexistante mis à part une tuilerie utilisée pour les besoins locaux. La population baisse du fait d'une natalité faible et d'un exode important car les jeunes quittent la commune pour des emplois aux chemins de fer ou comme domestiques dans les grandes villes. Une activité touristique (hÎtellerie, transports des curistes) est liée aux eaux minérales de la source SalmiÚre[6].
Au début du XXe siÚcle, la renommée de la source SalmiÚre connaßt son apogée[36], de nouveaux bùtiments, dont le grand hÎtel de la source, sont construits et un établissement thermal est ouvert[37].
Le , le conseil municipal d'Alvignac, reprĂ©sentĂ© par son maire M. Branche, donne un avis favorable Ă la demande d'ouverture d'un casino au profit de M. Pelouze. Le cahier des charges stipule, entre autres, que « les diverses sommes provenant des versements effectuĂ©s par le Directeur du casino (soient) affectĂ©s autant que possible Ă l'entretien des chemins et places publiques et Ă leur propretĂ© ». L'Ă©tablissement se situait dans « l'ancien hĂŽtel Fabre Darnis », Ă cĂŽtĂ© de la poste, le long de la route de la gare (de Rocamadour). Les jeux de hasard sont Ă nouveau autorisĂ©s par la municipalitĂ© en le . Le , le marquis Adrien de Puybaudet adresse au ministre de l'IntĂ©rieur une nouvelle demande d'ouverture du casino « oĂč l'on pourra jouer aux petits chevaux, Ă l'Ă©cartĂ© ou au Baccara ». L'autorisation temporaire est donnĂ©e le et mentionne aussi « les jeux du whist, du bridge, du bĂ©sigue et du piquet ». Cependant, une nouvelle demande Ă©manant de M. Durazzo apparaĂźt le dans le registre des dĂ©libĂ©rations du conseil municipal et conduira Ă l'exploitation du casino pendant quelques annĂ©es[38]. La ville est classĂ©e Ville d'eau en 1927 pour pouvoir exploiter un casino[37].
La SNCF achÚte le grand hÎtel en 1943 et l'utilise l'été comme colonie de vacances jusqu'en 1995, et l'hiver comme centre d'accueil pour ses retraités[37].
En 1962, l'eau est mise en bouteilles qui sont vendues en pharmacies et en magasins diĂ©tĂ©tiques, mais toute activitĂ© s'arrĂȘte en 1981. Une remise en service de la source a lieu de 1998 et un casino est ouvert en [39], une nouvelle fermeture du site de la source intervient 2005, suivie de celle du grand hĂŽtel en 2006[37].
Le , le site, remis est état, est réceptionné par les élus des communes d'Alvignac et de Miers[40].
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2014[43]. Le , elle a reçu à l'HÎtel de Région de Toulouse le diplÎme de la charte régionale Objectif Zéro Phyto qui souligne l'engagement de ses équipes techniques à ne plus utiliser de produits phytosanitaires[44].
Dans le cadre du label Notre Village - Terre dâavenir obtenu en 2014, Alvignac a dĂ©clinĂ© un volet Protection de lâenvironnement et prĂ©servation des ressources dans son agenda 21 local. Y sont traitĂ©s[45] :
- l'optimisation de l'utilisation des ressources ;
- la gestion des déchets ;
- la sensibilisation et la protection de lâenvironnement.
Une nouvelle station d'épuration des eaux usées, gérée par Syndicat de l'eau SIEA Alvignac-Montvalent, a été inaugurée le [46]. Elle remplace celle édifiée en 1933 pour bénéficier du classement Ville d'eau obtenu en 1927 pour pouvoir exploiter un casino. En 2001, 85 % des habitations étaient déjà reliées au systÚme d'assainissement collectif[47].
La collecte des dĂ©chets mĂ©nagers triĂ©s est organisĂ©e par la CommunautĂ© de communes Causses et vallĂ©e de la Dordogne (Cauvaldor). Leur traitement relĂšve du Syndicat DĂ©partemental dâĂlimination des DĂ©chets (SYDED) du Lot[48]. Les autres dĂ©chets sont gĂ©rĂ©s par la dĂ©chĂšterie la plus proche, situĂ©e sur les territoires des communes voisines de Rignac et Gramat[49].
Finances locales
Cette section est consacrée aux finances locales d'Alvignac de 2000 à 2020[Note 3].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuĂ©es avec ceux des communes de 500 Ă 2000 hab appartenant Ă un groupement fiscalisĂ©, c'est-Ă -dire Ă la mĂȘme strate fiscale.
Budget général
Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal d'Alvignac s'établit à 991 910 ⏠en dépenses et 1 212 350 ⏠en recettes :
- les dépenses se répartissent en 666 300 ⏠de charges de fonctionnement et 325 610 ⏠d'emplois d'investissement ;
- les recettes proviennent des 931 900 ⏠de produits de fonctionnement et de 280 450 ⏠de ressources d'investissement.
Fonctionnement
Alvignac (âŹ/hab.) | Strate (âŹ/hab.) | ||
---|---|---|---|
Résultat comptable | 356 ⏠| 155 ⏠| |
Charges de personnels | 397 ⏠| 275 ⏠| |
contingents | 190 ⏠| 43 ⏠| |
Achats et charges ext. | 183 ⏠| 188 ⏠| |
subventions versées | 5 ⏠| 23 ⏠| |
charges financiÚres | 1 ⏠| 15 ⏠| |
Autres impÎts | 710 ⏠| 54 ⏠| |
ImpÎts locaux | 301 ⏠| 322 ⏠| |
dotation globale de fonctionnement | 48 ⏠| 148 ⏠| |
Ăcart par rapport Ă la moyenne de la strate : de 0 Ă 10 % ; de 10 Ă 30 % ; supĂ©rieur Ă 30 % |
Pour Alvignac en 2020, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 666 300 ⏠de charges (893 ⏠par habitant) pour 931 900 ⏠de produits (1 249 ⏠par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 265 600 ⏠(356 ⏠par habitant) :
- le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour un montant de 296 000 ⏠(44 %), soit 397 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 44 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (275 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 377 ⏠par habitant en 2019 et un maximum de 463 ⏠par habitant en 2017. Viennent ensuite les groupes des contingents[Note 6] pour 21 %, des achats et charges externes[Note 7] pour 21 %, des subventions versĂ©es[Note 8] pour des sommes plus faibles et finalement celui des charges financiĂšres[Note 9] pour des sommes infĂ©rieures Ă 1 % ;
- la plus grande part des recettes est constituĂ©e des autres impĂŽts[Note 10] pour un montant de 530 000 ⏠(57 %), soit 710 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 1215 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (54 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 710 ⏠par habitant en 2020 et un maximum de 919 ⏠par habitant en 2019. Viennent ensuite des impĂŽts locaux[Note 11] pour 24 % et de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 12] pour 21 %.
La dotation globale de fonctionnement est inférieure (-18 %) à celle versée en 2019.
Fiscalité communale
Alvignac (%) | Strate (%) | ||
---|---|---|---|
Taxe d'habitation | 6,59 | 12,41 | |
Taxe fonciĂšre sur le bĂąti | 14,50 | 15,44 | |
Taxe fonciĂšre sur le non bĂąti | 119,08 | 43,64 | |
Ăcart par rapport Ă la moyenne de la strate : de 0 Ă 10 % ; de 10 Ă 30 % ; supĂ©rieur Ă 30 % |
Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux Ă ceux des autres communes de la mĂȘme strate fiscale.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Alvignac. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :
- la taxe d'habitation Ă©gale 6,59 % ;
- la taxe fonciĂšre sur le bĂąti Ă©gale 14,50 % ;
- celle sur le non bĂąti Ă©gale 119,08 %.
Valeurs en % Alvignac, Taux : taux taxe habitation taux foncier bĂąti taux moyen pour la strate : taux taxe habitation taux foncier bĂąti |
Investissement
Alvignac (âŹ/hab.) | Strate (âŹ/hab.) | ||
---|---|---|---|
Dépenses d'équipement | 392 ⏠| 272 ⏠| |
Remboursements d'emprunts | 20 ⏠| 73 ⏠| |
subventions reçues | 39 ⏠| 88 ⏠| |
fctva | 37 ⏠| 42 ⏠| |
Nouvelles dettes | 0 ⏠| 53 ⏠| |
Ăcart par rapport Ă la moyenne de la strate : de 0 Ă 10 % ; de 10 Ă 30 % ; supĂ©rieur Ă 30 % |
Cette section détaille les investissements[Note 13] réalisés par la commune d'Alvignac.
Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :
- des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 14] pour une valeur totale de 293 000 ⏠(90 %), soit 392 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 44 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (272 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 73 ⏠par habitant en 2017 et un maximum de 437 ⏠par habitant en 2016 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 15] pour une valeur de 15 000 ⏠(5 %), soit 20 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 73 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (73 ⏠par habitant).
Les ressources en investissement d'Alvignac se répartissent principalement en :
- subventions reçues pour une valeur de 29 000 ⏠(10 %), soit 39 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 56 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (88 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2016 - 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 ⏠par habitant en 2017 et un maximum de 133 ⏠par habitant en 2016 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour 28 000 ⏠(10 %), soit 37 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 12 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (42 ⏠par habitant).
Valeurs en millier d'euros (kâŹ) Alvignac, Valeur totale : DĂ©penses d'Ă©quipement Remboursements d'emprunts |
Valeurs en millier d'euros (kâŹ) Alvignac, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA |
Endettement
Alvignac (âŹ/hab.) | Strate (âŹ/hab.) | ||
---|---|---|---|
Encours de la dette | 192 ⏠| 600 ⏠| |
annuité de la dette | 21 ⏠| 88 ⏠| |
Capacité d'autofinancement | 404 ⏠| 165 ⏠| |
Ăcart par rapport Ă la moyenne de la strate : de 0 Ă 10 % ; de 10 Ă 30 % ; supĂ©rieur Ă 30 % |
L'endettement d'Alvignac au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 16], l'annuité de la dette[Note 17] et sa capacité de désendettement[Note 18] :
- l'encours de la dette pour une somme de 143 000 âŹ, soit 192 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 68 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (600 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio diminue de façon continue de 367 ⏠à 192 ⏠par habitant ;
- l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 16 000 âŹ, soit 21 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 76 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (88 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 0 ⏠par habitant en 2016 et un maximum de 21 ⏠par habitant en 2017 ;
- la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 301 000 âŹ, soit 404 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 145 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (165 ⏠par habitant). En partant de 2016 et jusqu'Ă 2020, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 306 ⏠par habitant en 2016 et un maximum de 553 ⏠par habitant en 2019. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est de moins d'un an en 2020. Sur une pĂ©riode de 21 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum de moins d'un an en 2005 et un maximum d'environ 11 annĂ©es en 2004.
Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Alvignac.
Valeurs en euros Alvignac, Par habitant : CAF Encours total de la dette |
Valeurs en années Alvignac, : Ratio = Encours de la dette / CAF |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[51].
En 2020, la commune comptait 692 habitants[Note 19], en diminution de 3,62 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Au début du XXe siÚcle, Alvignac comptait 620 habitants[54].
La politique d'accueil des nouveaux arrivants, menée par la municipalité depuis 1990, a conduit à une augmentation de plus de 45 % de la population entre 1990 et 2013. Le nombre de nouveaux habitants venant de l'extérieur compense largement un solde naturel négatif et freine la dynamique de vieillissement démographique de la commune[16].
Enseignement
Alvignac possÚde une école publique, à deux classes de maternelles de la trÚs petite à la grande section. Elle dépend de l'académie de Toulouse et fait partie du Regroupement pédagogique (RPI) « L'étoile » qui rassemble les enfants des communes d'Alvignac, Miers, Padirac, Rignac et Rocamadour[55] - [56].
LâĂ©cole privĂ©e Notre-Dame comporte deux classes de cycles 2 (maternelle et cours prĂ©paratoire) et 3 (cours Ă©lĂ©mentaires et moyens)[56].
Associations culturelles
La mĂ©diathĂšque d'Alvignac regroupe une bibliothĂšque et un point internet avec une station multimĂ©dia. Un comitĂ© des fĂȘtes organise des manifestations comme la fĂȘte votive en juillet et le grand repas villageois[57].
L'association Racines, créée le , a son siÚge à Alvignac. Son but est l'inventaire et la protection du patrimoine naturel, bùti et culturel, de l'archéologie, de l'histoire et de la généalogie d'Alvignac et sa région (Rignac, Miers, Padirac et d'autres communes limitrophes)[58].
D'autres associations proposent des activitĂ©s diverses et variĂ©es : musique, club des ainĂ©s, sauvegarde des espĂšces rĂ©gionales de pommes, anciens combattants, histoire, Ćnologie, linguistique[57], etc.
Santé
Une maison de santĂ© d'une surface de 320 m2 est en service depuis au cĆur du bourg d'Alvignac. Deux chirurgiens-dentistes y ont installĂ© leur cabinet[59], ainsi que 5 infirmiers, une ostĂ©opathe et une psychologue clinicienne[60].
Alvignac dispose d'un médecin généraliste, d'une pharmacie, de deux cabinets de kinésithérapeute et d'un centre communal d'action sociale[61].
L'hÎpital le plus proche est celui de Saint-Céré situé à 22 km à l'Est-Nord-Est d'Alvignac. Il dispose de services d'urgence, de réadaptation aprÚs un traumatisme (SSR) ainsi que d'équipements de radiologie et d'un scanner[62].
Sports
Plusieurs associations et éducateurs sportifs permettent une pratique encadrée du sport : zumba, la section tennis de la jeunesse sportive alvignacoise et enfin l'Entente d'Alvignac, Miers, Thégra, Rocamadour et Gramat pour le football[63].
Lâoffice de Tourisme et la Mairie dâAlvignac offrent Ă tous six circuits de randonnĂ©e dont un parcours botanique. Leurs longueurs vont de 3 Ă 15 km[64].
Ăconomie
Les emplois de la commune relÚvent pour 51 % du secteur du commerce et des services suivi par l'industrie 27 %. Le domaine administration publique, enseignement, santé et action sociale est bien représenté avec 18 % des emplois. Par contre, la part de l'agriculture est faible : 8 emplois.
Ă la suite d'un projet lancĂ© par la municipalitĂ© d'Alvignac en 1995[47], un casino du groupe Arevian a Ă©tĂ© ouvert en sur la route de Padirac[39]. Il propose 75 machines Ă sous[65] et des jeux de table tels que le blackjack, la roulette ou le poker[66]. Sur l'annĂ©e 2014, la sociĂ©tĂ© Casino d'Alvignac a rĂ©alisĂ© un chiffre d'affaires de 3 643 300 âŹ[67]. En 2010, elle employait 40 personnes[39]. En 2012, 80 000 personnes ont Ă©tĂ© accueillies[68].
Alvignac dispose de commerces et producteurs du domaine de l'alimentation : boulangerie-pùtisserie, boucherie-charcuterie, épicerie, traiteur, unité de production fromagÚre.. De nombreux artisans fournissent des services aux habitants et un bureau de poste se situe au carrefour de la D673 et de la D20[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte parmi ses lieux remarquables le plan d'eau de la source SalmiÚre et sa station thermale de Miers Alvignac (source SalmiÚre), le gouffre de Réveillon remarquable par son porche d'entrée et deux chùteaux en propriétés privées : Cantecor et Salgues[7].
Grand hĂŽtel de la Source
La sociĂ©tĂ© anonyme du « Palais hĂŽtel et Ăden » est crĂ©Ă©e Ă Paris et choisit l'architecte Joachim Richard pour crĂ©er son hĂŽtel de la source en 1911, en mĂȘme temps que le complexe thermal. L'hĂŽtel dispose de 80 chambres et Ă©tait « comparable aux palais de l'Ă©poque ». L'hĂŽtel est rĂ©quisitionnĂ© par l'armĂ©e en 1914 et sert d'hĂŽpital jusqu'Ă la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale. Les propriĂ©taires successifs sont : en 1915, la sociĂ©tĂ© anonyme du Grand HĂŽtel de la Source de Paris ; de 1921 Ă 1933, Guillaume LĂ©opold Dulac, domiciliĂ© Ă PĂ©rigueux ; la sociĂ©tĂ© anonyme immobiliĂšre d'Aurillac jusqu'en 1939. Cette annĂ©e-lĂ , l'hĂŽtel est rĂ©quisitionnĂ© pour servir Ă nouveau d'hĂŽpital jusqu'Ă la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le livre d'or, couvrant la pĂ©riode 1920-1939, tĂ©moigne du sĂ©jour de personnages cĂ©lĂšbres comme le marĂ©chal Ădouard Mortier le qui affirme Ă propos de l'hĂŽtel ĂȘtre « certain qu'il ne peut y en avoir de meilleur », Henri Bernstein, Tsugouharu Foujita, AimĂ©e Mortimer le , le prĂ©sident Albert Lebrun, Francis Carco, Pierre Benoit.. En 1953, l'hĂŽtel est vendu Ă la SociĂ©tĂ© immobiliĂšre des chemins de fer français pour servir de colonie de vacances et accueillir les retraitĂ©s de la SNCF jusqu'en 1995. il ferme dĂ©finitivement et il est mis en vente depuis 2006[70] - [37].
Camp de Viroulou
Le camp militaire de Viroulou se situe Ă lâextrĂȘme est le territoire de la commune d'Alvignac et sur celui de Rocamadour. Il occupe une surface de 2 km2 et Ă©tait connectĂ© Ă la voie de chemin de fer Paris-Rodez[3]. De 1940 Ă 1950, il servait de lieu de stockage de munitions et prit la dĂ©nomination de base aĂ©rienne 265 (bases entrepĂŽt) Ă partir de 1950 jusqu'au , date de son transfert de l'ArmĂ©e de l'air au Centre d'Ătudes de Gramat (CEG) dĂ©pendant de la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Armement. Le CEG l'utilisa, jusqu'en 1997, pour conduire des Ă©tudes sur les effets du souffle nuclĂ©aire et l'analyse des actions terroristes visant les aĂ©ronefs. Le , le camp passe sous l'autoritĂ© de la direction gĂ©nĂ©rale de la Gendarmerie nationale pour la formation de ses recrues et de ses forces mobiles[71]. Il est dorĂ©navant dĂ©saffectĂ©.
Personnalités liées à la commune
- Ătienne Cledel ( - ), mĂ©decin des eaux de Miers et dĂ©putĂ© du Lot qui vota pour la mort de Louis XVI le [72]. Il acheta en 1787 le chĂąteau de Cantecor[7].
HĂ©raldique
Blason | D'azur Ă la fontaine d'or sommĂ©e d'une statue de femme du mĂȘme, jaillissant d'azur dans un bassin circulaire d'or |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette section est rĂ©alisĂ©e Ă partir des donnĂ©es du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministĂšre de l'Ăconomie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectuĂ© la synthĂšse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Alvignac. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă la mise en Ćuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intĂ©rĂȘts des emprunts. Elle enregistre Ă©galement les recettes fiscales, les dotations et participations de lâĂtat ainsi que les recettes dâexploitation des services municipaux.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
- Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
- Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matiÚres et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
- Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
- Les « charges financiÚres » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
- Les « autres impÎts » couvrent certains impÎts et taxes autres que les impÎts locaux.
- Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
- Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'Ătat au budget des collectivitĂ©s territoriales.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă acquĂ©rir des Ă©quipements dâenvergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dĂ©penses dâĂ©quipement » servent Ă financer des projets dâenvergure ayant pour objet dâaugmenter la valeur du patrimoine de la commune et dâamĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire dâen crĂ©er de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
- La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la detteâcapacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources d'Alvignac.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géoportail Alvignac », sur Geoportail (consulté le ).
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Carte IGN 1/25000 Rocamadour - Padirac - IGN 2136 ET.
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- HydrogĂ©ologie du dĂ©partement du Lot et des Causses du Quercy - Carte au 1/100000e avec fond topographique de l'IGN - DressĂ©e par J.C. SoulĂ©, J. Astruc et R. Vernet - Ăditions BRGM
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