Carennac
Carennac est une commune française située en Vallée de la Dordogne dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Carennac | |
Vue générale. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
Jean-Christophe Cid 2020-2026 |
Code postal | 46110 |
Code commune | 46058 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Carennacois(es) |
Population municipale |
413 hab. (2020 ) |
Densité | 22 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 55âČ 10âł nord, 1° 43âČ 59âł est |
Altitude | 177 m Min. 110 m Max. 340 m |
Superficie | 19,00 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Biars-sur-CÚre - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Martel |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Dordogne, le Palsou et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise »), trois espaces protĂ©gĂ©s (le « cours lotois de la Dordogne », les « falaises lotoises (rapaces) » et le « gĂ©oparc des causses du Quercy ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Carennac est une commune rurale qui compte 413 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 268 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Carennacois ou Carennacoises.
GĂ©ographie
Carennac est situé à 50 km au nord-est de Gourdon. Cette petite commune est desservie par la gare de Bétaille, sur la ligne d'Aurillac à Brive-la-Gaillarde.
Outre le village chef-lieu, au bord de la Dordogne, la commune comprend le gros village de Magnagues, le hameau de Broche et quelques autres.
Le gouffre de Padirac et Rocamadour, haut-lieu de pĂšlerinage, ne sont qu'Ă quelques kilomĂštres.
Communes limitrophes
Hydrographie
Carennac est baigné par la Dordogne. Une station hydrométrique, située au pied d'une des piles du pont, surveille la riviÚre[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Branceilles », sur la commune de Branceilles, mise en service en 1989[8] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 002,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă 31 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].
La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des causses du Quercy », classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[17] - [18].
La commune fait également partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[19] - [20].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « cours lotois de la Dordogne », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 569,6 ha[21] ;
- les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise »[24], d'une superficie de 5 567 ha, qui prĂ©sente des milieux aquatiques d'intĂ©rĂȘt majeur et de un important Ă©ventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espĂšces de l'annexe II, de nombreuses espĂšces localisĂ©es Ă rares aux niveaux rĂ©gional ou national[25].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[26] :
- « la Dordogne quercynoise » (2 081 ha), couvrant 24 communes dont deux en CorrÚze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot[27], qui comprend de nombreuses espÚces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales) ;
- les « pelouses sÚches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et riviÚre souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[28],
- les « pentes forestiÚres d'Ourjac et Mézels » (167 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [26] :
- le « plateau et bassin d'alimentation du systÚme karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[30] ;
- la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 7] : deux en CorrÚze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[31].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Carennac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 1] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (39 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (34,6 %), prairies (14,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8 %), eaux continentales[Note 10] (4,2 %), cultures permanentes (1,6 %)[34].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Carennac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le Palsou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1999, 2001 et 2010[38] - [35].
Carennac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[40]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 79 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 358 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 202 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 56 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1992[35].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Ătienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 11] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[44] et 477 millions de mĂštres cubes[45] - . Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[46]
Toponymie
Le toponyme Carennac est basĂ© sur un nom de domaine gallo-romain issu du nom gaulois Caros qui devint Carennus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[47].
Histoire
Du temps oĂč il se nommait Carendenacus, Carennac Ă©tait un village mĂ©diĂ©val rassemblĂ© autour d'une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă saint Sernin et dĂ©pendant de l'abbaye de Cluny. Sous l'impulsion de cette grande abbaye, la paroisse devint prieurĂ© et entreprit la construction de l'actuelle Ă©glise Saint-Pierre, Ă©difice roman du XIe siĂšcle. Le chĂąteau des Doyens, construit au XVIe siĂšcle, abrita de 1681 Ă 1685 le cĂ©lĂšbre François de Salignac de Lamothe, dit FĂ©nelon, futur archevĂȘque de Cambrai, qui choisit « cet heureux coin de terre » pour Ă©crire Les Aventures de TĂ©lĂ©maque.
Politique et administration
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Carennac[Note 12].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Carennac s'établit à 545 000 ⏠en dépenses et 593 000 ⏠en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 13] se répartit en 372 000 ⏠de charges (924 ⏠par habitant) pour 406 000 ⏠de produits (1 008 ⏠par habitant), soit un solde de 34 000 ⏠(84 ⏠par habitant)[A2 1] - [A2 2] :
- le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 14] pour 193 000 ⏠(52 %), soit 480 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 155 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (188 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 357 ⏠par habitant en 2009 et un maximum de 483 ⏠par habitant en 2012 ;
- la plus grande part des recettes est constituĂ©e de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 15] pour une somme de 113 000 ⏠(28 %), soit 282 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 40 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (201 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 276 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 282 ⏠par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Carennac[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation quasiment constante 9,55 % ;
- la taxe fonciĂšre sur le bĂąti quasiment sans variation 7,97 % ;
- celle sur le non bĂąti quasiment constante 95,17 %.
La section investissement[Note 16] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 17] pour une valeur de 136 000 ⏠(79 %), soit 338 ⏠par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur les 5 derniÚres années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 203 ⏠par habitant en 2011 et un maximum de 459 ⏠par habitant en 2010 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 18] pour une valeur de 36 000 ⏠(21 %), soit 89 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 41 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (63 ⏠par habitant).
Les ressources en investissement de Carennac se répartissent principalement en[A2 4] :
- subventions reçues pour un montant de 70 000 ⏠(37 %), soit 174 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 83 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (95 ⏠par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 29 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 174 ⏠par habitant en 2013 ;
- nouvelles dettes pour un montant de 57 000 ⏠(30 %), soit 141 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 83 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (77 ⏠par habitant).
L'endettement de Carennac au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :
- l'encours de la dette pour une valeur de 388 000 âŹ, soit 964 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 75 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (550 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio augmente de façon continue de 486 ⏠à 964 ⏠par habitant[A2 5] ;
- l'annuitĂ© de la dette pour un montant de 48 000 âŹ, soit 119 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 42 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (84 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 86 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 119 ⏠par habitant en 2013[A2 5] ;
- la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour une somme de 58 000 âŹ, soit 143 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 26 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (194 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 35 ⏠par habitant en 2012 et un maximum de 333 ⏠par habitant en 2011[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 6 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ un an en 2011 et un maximum Ă©levĂ© d'un montant de 26 annĂ©es en 2012.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[50].
En 2020, la commune comptait 413 habitants[Note 22], en augmentation de 1,47 % par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ses habitants sont appelés les Carennacois(es). Au début du XXe siÚcle, Carennac comptait 835 habitants[53].
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 201 mĂ©nages fiscaux[Note 23], regroupant 403 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 160 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,6 % | 8,5 % | 6,2 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 212 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6 % d'actifs (73,4 % ayant un emploi et 6,2 % de chÎmeurs) et 20,4 % d'inactifs[Note 24] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CÚre - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 77 emplois en 2018, contre 83 en 2013 et 82 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 159, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 10].
Sur ces 159 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
44 établissements[Note 25] sont implantés à Carennac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 26] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 44 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 9 | 20,5 % | (14 %) |
Construction | 8 | 18,2 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 15 | 34,1 % | (29,9 %) |
Activités immobiliÚres | 1 | 2,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 11,4 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 4,5 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 9,1 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,1 % du nombre total d'établissements de la commune (15 sur les 44 entreprises implantées à Carennac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans la vallée de la Dordogne », une petite région agricole occupant du petite partie (7 communes) du nord du territoire du département du Lot[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 27] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 29] Ă 32 en 2000 puis Ă 22 en 2010[56] et enfin Ă 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[57] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 993 ha en 1988 Ă 880 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 30 Ă 68 ha[56].
Cinéma
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :
- 1995 : série télévisée La RiviÚre Espérance de Josée Dayan.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le village de Carennac s'est dĂ©veloppĂ© Ă partir du XIe siĂšcle, aprĂšs la fondation d'un prieurĂ©-doyennĂ©[58] - [59] de l'ordre de Cluny. Blotti le long des fortifications du monastĂšre, Carennac conserve bien des aspects du Moyen Ăge. Son Ă©glise Saint-Pierre est un Ă©difice roman dotĂ© d'un tympan du XIIe siĂšcle. Son cloĂźtre, rebĂąti au XVe siĂšcle aprĂšs la guerre de Cent Ans, abrite dans sa salle capitulaire la Mise au tombeau, une sculpture de la fin du XVe siĂšcle.
Au XVIe siĂšcle, la construction du chĂąteau du Doyen est rĂ©alisĂ©e avec sa façade en pierre blanche du pays, les fenĂȘtres Ă meneaux, les lucarnes sculptĂ©es. Le chĂąteau est un des Ă©lĂ©ments du prieurĂ©-doyen de Carennac, construit au XVIe siĂšcle pour ĂȘtre un logement prestigieux du doyen. Salles et galeries sont organisĂ©es sur quatre niveaux autour d'un escalier, large et imposant.
Le chĂąteau des Doyens
Le chùteau des Doyens est un quadrilatÚre de 20 m sur 10, datant du XVIe siÚcle, il s'agit d'une demeure privée, construite en pierre de taille, comprenant, avec les combles, trois étages d'appartements. Un escalier à vis dessert toute la hauteur du bùtiment. Au premier étage se trouve la salle d'apparat, la mieux conservée à l'heure actuelle. Le plafond à poutrelles saillantes du XVIIe siÚcle est peint de rinceaux, de fleurettes, de paniers et de divers sujets mythologiques. Le chùteau abrite à présent l'espace patrimoine du pays d'art et d'histoire de la vallée de la Dordogne. Il présente une exposition permanente en accÚs libre, qui permet de découvrir la richesse naturelle, patrimoniale et architecturale de ce pays labellisé « Pays d'art et d'histoire » par le ministÚre de la culture. Le chùteau des doyens a été classé monument historique le [60].
L'Ă©glise Saint-Pierre de Carennac
L'Ă©glise Saint-Pierre est une construction romane de la fin du XIe siĂšcle augmentĂ©e au milieu du XIIe d'un porche ornĂ© d'un tympan sculptĂ©. Ce tympan repose latĂ©ralement sur un faisceau de quatre colonnes faisant office de trumeau. Il offre aux regards une vision symbolique de la fin des temps. Occupant toute la hauteur du tympan, le Christ en majestĂ© tenant le Livre et bĂ©nissant, est assis sur un trĂŽne richement ornĂ©. Les symboles des quatre Ă©vangĂ©listes l'entourent tandis que les apĂŽtres, rĂ©partis sur deux registres, contemplent la vision cĂ©leste. L'Ă©glise comprend trois nefs sĂ©parĂ©es par d'Ă©pais piliers, plus une rangĂ©e de chapelles sur le cĂŽtĂ© nord. Elle possĂšde une trentaine de chapiteaux sculptĂ©s d'entrelacs et de palmettes. Un clocher roman, carrĂ©, s'Ă©lĂšve au-dessus de la croisĂ©e du transept. Un Dit des trois morts et des trois vifs, reprĂ©sentation murale montrant trois jeunes gentilshommes interpellĂ©s dans un cimetiĂšre par trois morts, qui leur rappellent la briĂšvetĂ© de la vie et l'importance du salut de leur Ăąme. L'Ă©glise Saint-Pierre a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du 2 mai 1893[61].
Le cloĂźtre
Lieu de mĂ©ditation pour les moines, il se compose de deux parties d'Ă©poques diffĂ©rentes la partie attenant Ă l'Ă©glise romane avec ses baies gĂ©minĂ©es date du XIIe siĂšcle. Les trois autres galeries furent reconstruites en style gothique flamboyant au XVe siĂšcle. Chaque galerie est ouverte par des baies Ă remplages. On y trouve la salle capitulaire, oĂč se rĂ©unissaient les moines, qui a Ă©tĂ© remaniĂ©e Ă plusieurs Ă©poques, avant de servir de citerne pendant prĂšs de deux siĂšcles. Elle a rĂ©cemment Ă©tĂ© restaurĂ©e et abrite une Mise au tombeau de la fin du XVe siĂšcle, des bas-reliefs du XVe siĂšcle reprĂ©sentant la Passion du Christ, et une sĂ©rie de statues de saint(e)s de facture plus populaire. Le cloĂźtre a Ă©tĂ© classĂ© monument historique au [61].
La Mise au tombeau
Cette Mise au tombeau date de la fin du XVe siÚcle. Elle se caractérise par la douloureuse expression des personnages, grandeur naturelle, au centre desquels se trouve la Vierge Marie qui pleure, soutenue par saint Jean, Marie, épouse de Cléophas, Marie-Salomé et Marie-Madeleine. Le Christ, dont le visage est empreint de douceur, est étendu sur une table de pierre. Le linceul est soutenu par Joseph d'Arimathie, à droite, et NicodÚme, à gauche, les deux disciples qui détachÚrent de la Croix le corps du Christ et l'ensevelirent.
Maisons classées ou inscrites
- La maison contiguĂ« Ă la porte fortifiĂ©e du chĂąteau (de l'ancien prieurĂ©) par arrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1938[62].
- Une maison dont la cheminĂ©e du XVIe siĂšcle est inscrite par arrĂȘtĂ© du 21 octobre 1925[63].
Autres
Le village de Carennac conserve de nombreuses maisons du XVe et XVIe siÚcles. On peut également remarquer une tour d'escalier du XVIe siÚcle, située non loin d'un pont sur le Méderic, face à l'ßle de Calypso.
- Dolmen des Igues de Magnagues : 44° 53âČ 12âł N, 1° 43âČ 53âł E
- Dolmens du Noutary : 2 dolmens ; le dolmen no 1 est un dolmen Ă vestibule disposant d'une trĂšs grande table (4 mĂštres de long pour 2,30 mĂštres de large) creusĂ©e en surface d'un petit bassin (0,40 mĂštre de diamĂštre et 0,28 mĂštre de profondeur). 44° 54âČ 09âł N, 1° 42âČ 31âł E 44° 54âČ 23âł N, 1° 42âČ 23âł E.
- Ăglise Saint-Laurent de Magnagues.
- Chapelle Notre-Dame de Carennac.
Personnalités liées à la commune
- la famille Dunoyer de Segonzac originaire de la commune ;
- François de Pons de Salignac de La Mothe-FĂ©nelon, dit FĂ©nelon (nĂ© le ) : l'Ăźle de TĂ©lĂ©maque, entre deux bras de la Dordogne en face de Carennac, lui doit son nom puisque c'est en l'Ă©glise de Carennac qu'il aurait Ă©crit son Ćuvre du mĂȘme titre ;
- Charles Dunoyer, juriste et Ă©conomiste ;
- George Hiller ;
- Georges-Ămile Lebacq, peintre ayant eu une pĂ©riode Quercynoise.
HĂ©raldique
Blason | ĂchiquetĂ© d'or et d'azur de six tires, au franc-quartier de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Ăconomie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Carennac. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă la mise en Ćuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « dotations globales de fonctionnement » dĂ©signent, en France, des concours financiers de l'Ătat au budget des collectivitĂ©s territoriales.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă acquĂ©rir des Ă©quipements dâenvergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dĂ©penses dâĂ©quipement » servent Ă financer des projets dâenvergure ayant pour objet dâaugmenter la valeur du patrimoine de la commune et dâamĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire dâen crĂ©er de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
- La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la detteâcapacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Carennac.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Site de l'Insee
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Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- Le Lot partie Centres d'excursions p. 245 - Armand Viré - Réédition de l'ouvrage de 1907 - (ISBN 2-7455-0049-X).
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- Marguerite Vidal, Jean Maury et Jean Porcher, Quercy roman, La Pierre-qui-vire, Ăditions Zodiaque, coll. « La nuit des temps » (no 10), , 3e Ă©d. (1re Ă©d. 1959), 336 p. (ISBN 2-7369-0143-6, ISSN 0768-0937, OCLC 489892065, SUDOC 011528664), p. 235-247.
- Notice no PA00095045, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00095042, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00095044, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00095043, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
Voir aussi
Bibliographie
- Marguerite Vidal conservatrice des musées de Moissac, Jean Maury professeur agrégé, Jean Porcher conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la BibliothÚque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide, Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque, , 342 p.10e de la collection « La nuit des temps » : Carennac : p. 235-247
- AndrĂ© Malmartel. DĂ©dĂ© de Carennac : autobiographie. Ăditions JPB. 1996. (125 pages)
- André Malmartel. Dédé l'anticonformiste : un pourfendeur des idées reçues. Feel. 2001. (236 pages)
- EugĂšne LefĂšvre-Pontalis, « Carennac », CongrĂšs archĂ©ologique de France, LXXXIVe session tenue Ă Limoges en 1921, Paris, A. Picard / SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale d'Imprimerie, vol. 84,â , p. 420-430 (ISSN 0069-8881, lire en ligne)