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Gintrac

Gintrac est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Gintrac
Gintrac
Les ruines du chĂąteau de Taillefer surplombant la Dordogne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Christophe Proenca
2020-2026
Code postal 46130
Code commune 46122
DĂ©mographie
Population
municipale
105 hab. (2020 en diminution de 4,55 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 53â€Č 46″ nord, 1° 45â€Č 48″ est
Altitude 95 m
Min. 119 m
Max. 368 m
Superficie 6,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Biars-sur-CÚre - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de CĂšre et SĂ©gala
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Gintrac
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Gintrac

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Dordogne et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise »), deux espaces protĂ©gĂ©s (le « cours lotois de la Dordogne » et le « gĂ©oparc des causses du Quercy ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Gintrac est une commune rurale qui compte 105 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 516 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©. Ses habitants sont appelĂ©s les Gintracois ou Gintracoises.

    GĂ©ographie

    La commune est située en Quercy, dans le causse de Gramat. Elle s'étend de la Dordogne au nord (ßle des Escouanes, longue de km), jusqu'aux abords du gouffre de Padirac au sud. Le village est niché dans un cirque de falaises.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Gintrac[1]
    Tauriac Prudhomat
    Carennac Gintrac Loubressac
    Miers Padirac

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 065 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă  34 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des causses du Quercy », classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[16] - [17].

    La commune fait également partie du bassin de la Dordogne, un territoire reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[18] - [19].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours lotois de la Dordogne », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 569,6 ha[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise »[22], d'une superficie de 5 567 ha, qui prĂ©sente des milieux aquatiques d'intĂ©rĂȘt majeur et de un important Ă©ventail des milieux alluviaux qui abritent, outre un nombre significatif d'espĂšces de l'annexe II, de nombreuses espĂšces localisĂ©es Ă  rares aux niveaux rĂ©gional ou national[23].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[24] :

    • « la Dordogne quercynoise » (2 081 ha), couvrant 24 communes dont deux en CorrĂšze, deux en Dordogne et vingt dans le Lot[25], qui comprend de nombreuses espĂšces dĂ©terminantes (soixante-six animales et cinquante vĂ©gĂ©tales) ;
    • les « pelouses sĂšches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et riviĂšre souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du dĂ©partement[26]

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :

    • le « cours infĂ©rieur de la Bave » (56 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « plateau et bassin d'alimentation du systĂšme karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[28] ;
    • la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 7] : deux en CorrĂšze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[29].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Gintrac.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Gintrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [30] - [I 1] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (76,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (76,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (22,3 %), prairies (10,4 %), cultures permanentes (9,4 %), eaux continentales[Note 10] (3,8 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gintrac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989 et 1999[36] - [33].

    Gintrac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[37].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gintrac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[38]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 95,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 73 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 71 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[39].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[33].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Saint-Étienne-CantalĂšs et de Bort-les-Orgues, des ouvrages de classe A[Note 11] disposant d'une retenue de respectivement 133 millions[42] et 477 millions de mĂštres cubes[43] - . À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture d'un de ces ouvrages[44].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Gintraco dans un document de 1287[45].

    Le toponyme Gintrac est basĂ© sur un anthroponyme germanique Gindo. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[46].

    Histoire

    Le village de Gintrac a été assiégé par les Anglais au XIIIe siÚcle.

    Pendant la Révolution française, le village de Loubressac a été rattaché à Gintrac.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Il existe trÚs peu d'archives concernant les ruines du chùteau de Taillefer qui domine le village. Il aurait été une commanderie de l'ordre du Temple, et aurait également fait fonction de léproserie. On raconte que ses habitants communiquaient à l'aide de signaux solaires avec les seigneurs du chùteau de Turenne dans la CorrÚze au sud de Brive, et ceux du chùteau de Castelnau-Bretenoux dans la vallée de la Dordogne.

    Le chùteau de Taillefer aurait été aussi une ancienne commanderie hospitaliÚre des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui y auraient installé une léproserie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[47]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1794 1799 Antoine Bel
    1800 1813 Jean Lacrozille
    1813 1815 Pierre Marbot
    1815 1821 Jean Baptiste Ayrolle
    1821 1831 Pierre Marbot
    1831 1840 Jean Salgues
    1840 1845 Armand Marbot
    1846 1866 Charles Lacrozille
    1866 1869 EugĂšne Marbot
    1869 1874 Armand Marbot
    1874 1876 Pierre Escudie
    1876 1887 Firmin Marcellin Jayle
    1887 1892 Antony Poux
    1892 1896 Alphonse Pradayral
    1896 1900 Jean Pierre Vailles
    1971 Maurou PCF
    2001 2014 Guy Sirieys
    2014 En cours Christophe Proença DVG Conseiller départemental
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[49].

    En 2020, la commune comptait 105 habitants[Note 12], en diminution de 4,55 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400460516403439433413420428
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    402386359370342324299281254
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    24820821318917316414610297
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    918570888985104107113
    2017 2020 - - - - - - -
    103105-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 4]4,4 %4,3 %3,1 %
    DĂ©partement[I 5]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 6]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  65 personnes, parmi lesquelles on compte 84,4 % d'actifs (81,2 % ayant un emploi et 3,1 % de chĂŽmeurs) et 15,6 % d'inactifs[Note 13] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 7]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 34 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 54, soit un indicateur de concentration d'emploi de 45,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 61,1 %[I 8].

    Sur ces 54 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 94,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

    Activités hors agriculture

    9 Ă©tablissements[Note 14] sont implantĂ©s Ă  Gintrac au [I 11]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 55,6 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 9 entreprises implantĂ©es Ă  Gintrac), contre 13,5 % au niveau dĂ©partemental[I 12].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations121554
    SAU[Note 15] (ha)243399439439

    La commune est dans la vallée de la Dordogne », une petite région agricole occupant du petite partie (7 communes) du nord du territoire du département du Lot[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 439 ha[54] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin de Gintrac. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[55].
    • Le chĂąteau de Taillefer : les ruines du chĂąteau de Taillefer, sur le causse Ă  l'extrĂ©mitĂ© du cirque de falaises, dominent le village et les rives de la Dordogne. Malheureusement, il subsiste trĂšs peu d'archives sur ce site. Depuis ces ruines, on peut « voir trois chĂąteaux et sept clochers » ; les trois chĂąteaux sont Castelnau-Bretenoux, Saint-Laurent-les-Tours, et Montal. Il permettait de surveiller la navigation sur la Dordogne, les mouvements sur les chemins de pĂšlerinages dans la plaine et la circulation sur la route du sel. Il aurait pu ĂȘtre Ă  l'origine un repaire du seigneur de Loubressac, futur baron de Gramat. Pendant les guerres de religion il a Ă©tĂ© occupĂ© par les troupes protestantes des capitaines Bessonies et Duras[56]. La tradition locale dit que les religieuses prĂ©sentes dans ces lieux auraient Ă©tĂ© mises dans des sacs avec des chats et prĂ©cipitĂ©es dans le vide. Puis le chĂąteau semble avoir Ă©tĂ© abandonnĂ©[57] - [58] - [59].

    Personnalités liées à la commune

    • GĂ©rard Cinquin, industriel et pharmacien (fondateur de SYST'AM, entreprise d'Ă©quipement mĂ©dical Ă©tablie Ă  Villeneuve-sur-Lot et leader du support de prĂ©vention de l'escarre) s'est installĂ© Ă  Gintrac.
    • FrĂ©dĂ©ric Gervoson, prĂ©sident de ANDROS.
    • Pierre Boin, ancien dirigeant de BOIN.

    Voir aussi

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gintrac » (consulté le ).
    5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gintrac » (consulté le ).
    9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Gintrac » (consulté le ).
    12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
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    59. Catherine Didon, ChĂąteaux, manoirs et logis : le Lot, Chauray, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & mĂ©dias, , 336 p. (ISBN 2-910-13718-X), p. 57.

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[41].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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