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Saint-Laurent-les-Tours

Saint-Laurent-les-Tours est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.

Saint-Laurent-les-Tours
Saint-Laurent-les-Tours
ChĂąteau de Saint-Laurent-les-Tours.
Image illustrative de l’article Saint-Laurent-les-Tours
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne[1]
Maire
Mandat
Stéphanie Roussies
2020-2026
Code postal 46400
Code commune 46273
DĂ©mographie
Population
municipale
844 hab. (2020 en diminution de 7,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 78 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 52â€Č 32″ nord, 1° 53â€Č 59″ est
Altitude 250 m
Min. 152 m
Max. 465 m
Superficie 10,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Céré
(banlieue)
Aire d'attraction Biars-sur-CÚre - Saint-Céré
(commune d'un pĂŽle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Mamoul, le ruisseau d'aygue vieille, le ruisseau des Calmettes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Laurent-les-Tours est une commune rurale qui compte 844 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Saint-CĂ©rĂ© et fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©. Ses habitants sont appelĂ©s les Saint-Laurentais ou Saint-Laurentaises.

    GĂ©ographie

    Saint-Laurent-les-Tours est une commune du Quercy située dans l'unité urbaine de Saint-Céré en Limargue. Elle est bordée par deux affluents de la Dordogne : au nord le Mamoul, et au sud la Bave.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Laurent-les-Tours[2]
    Belmont-Bretenoux Cornac
    Saint-Laurent-les-Tours Frayssinhes
    Saint-Jean-Lespinasse
    (par un quadripoint)
    Saint-Céré

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 097 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy, mise en service en 1966[8] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 489,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le dĂ©partement de la CorrĂšze, mise en service en 1987 et Ă  43 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,0 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[15] - [16].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[17] - [18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[19] : le « bassin du Mamoul » (2 278 ha), couvrant 11 communes du dĂ©partement[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-les-Tours est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [21] - [I 1] - [22]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-CĂ©rĂ©, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[I 2] et 4 544 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, dont elle est une commune d'un pĂŽle secondaire[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (33,7 %), forĂȘts (29,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,6 %), zones urbanisĂ©es (5,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (3,9 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Laurent-les-Tours est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Mamoul. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1999 et 2001[27] - [24].

    Saint-Laurent-les-Tours est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Laurent-les-Tours.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[29].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 15,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 477 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 93 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 19 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Laurent-les-Tours est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[32].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Laurent-les-Tours, en occitan Sent Laurenç, est basé sur l'hagiotoponyme chrétien Laurent de Rome (Laurentius) : martyr sur un gril en 258. La préposition lÚs vient de lez issu du latin de basse époque latus signifiant à cÎté de. Pendant la révolution, la commune s'appelait Sen-Laurent. La dénomination les-Tours a été ajoutée en 1848[33].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[34]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1792 1793 Pierre Lescure
    1793 1795 Jean Louis Delroux
    1796 1805 Guillaume Vernejoul
    1806 1807 Jean Louis Souilhac
    1808 1809 Antoine Cabanes
    1810 1813 Guillaume Vernejoul
    1813 1831 Jacques Henry Lavaur De Laboisse (de)
    1832 1877 Louis François Théodore Lavaur De Laboisse (de)
    1878 1900 Marie Xavier Ernest Lavaur De Laboisse
    1900 1903 Raymond Lavaur De Laboisse
    mars 1971 mars 2001 Fernand Larribe PS
    mars 2001 mars 2008 Danielle Comte PS bibliothécaire, conseillÚre régionale
    mars 2008 30 mars 2014 Michel Janicot Sans étiquette Ingénieur
    30 mars 2014 31 Mai 2020 Pascal Lagarrigue - Comptable
    31 Mai 2020 En cours Stéphanie Roussies - Attachée Parlementaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[36]. En 2020, la commune comptait 844 habitants[Note 7], en diminution de 7,66 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    484532552580554541570572547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    548539534535516519529505478
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    479501484386380332332324299
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    353394531747835900911907918
    2014 2019 2020 - - - - - -
    914846844------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee Ă  partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 429 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 908 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 490 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]3,1 %4,5 %5,3 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  464 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (73,5 % ayant un emploi et 5,3 % de chĂŽmeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie d'un pĂŽle secondaire de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 372 emplois en 2018, contre 404 en 2013 et 411 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 344, soit un indicateur de concentration d'emploi de 108,3 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49 %[I 13].

    Sur ces 344 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    88 établissements[Note 10] sont implantés à Saint-Laurent-les-Tours au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble88
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1112,5 %(14 %)
    Construction2225 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2933 %(29,9 %)
    Activités financiÚres et d'assurance55,7 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres22,3 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1112,5 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    44,5 %(12 %)
    Autres activités de services44,5 %(8,7 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 33 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (29 sur les 88 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Laurent-les-Tours), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les quatre entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Grimen SA, supermarchĂ©s (25 623 k€)
    • ETS Mazars, travaux de charpente (478 k€)
    • Ste Materiels Travaux Explosifs - Mte, commerce de gros (commerce interentreprises) de machines pour l'extraction, la construction et le gĂ©nie civil (415 k€)
    • Cedanco, activitĂ©s des sociĂ©tĂ©s holding (k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations34251110
    SAU[Note 13] (ha)495517495488

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  25 en 2000 puis Ă  11 en 2010[42] et enfin Ă  10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 495 ha en 1988 Ă  488 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 15 Ă  49 ha[42].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Céré » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Laurent-les-Tours » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Laurent-les-Tours » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Laurent-les-Tours » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Laurent-les-Tours » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Préfecture du Lot, « Intercommunalité : Création de Causses et vallée de la Dordogne », sur Préfecture du Lot, (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Sousceyrac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Saint-Laurent-les-Tours et Sousceyrac-en-Quercy », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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