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Saint-Jean-Lespinasse

Saint-Jean-Lespinasse est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.

Saint-Jean-Lespinasse
Saint-Jean-Lespinasse
Eglise romane Saint-Jean-Baptiste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Sophie Boin
2020-2026
Code postal 46400
Code commune 46271
DĂ©mographie
Population
municipale
405 hab. (2020 en augmentation de 2,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 68 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 51â€Č 49″ nord, 1° 51â€Č 42″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 407 m
Superficie 5,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Biars-sur-CÚre - Saint-Céré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Céré
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Jean-Lespinasse
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Saint-Jean-Lespinasse

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la Bave, le ruisseau d'aygue vieille et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un espace protĂ©gĂ© (les « falaises lotoises (rapaces) ») et deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Saint-Jean-Lespinasse est une commune rurale qui compte 405 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©. Ses habitants sont appelĂ©s les Jeannassiens ou Jeannassiennes.

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Commune située dans le Quercy, sur le causse de Gramat, sur la route nationale 673 entre Gourdon et tout prÚs de Saint-Céré, dans la vallée de la Bave, affluent de la Dordogne.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 979 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[7] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 145,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  40 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[18].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[19] : le « causse de Lauriol » (103 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 5] - [19] : le « cours infĂ©rieur de la Bave » (56 ha), couvrant 8 communes du dĂ©partement[21].

    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Saint-Jean-Lespinasse.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-Lespinasse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [22] - [I 1] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (50,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (55,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (35,8 %), forĂȘts (29,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (8,1 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,2 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Jean-Lespinasse est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Bave. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 1999[28] - [25].

    Saint-Jean-Lespinasse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Jean-Lespinasse.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[30]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 57,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 242 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 218 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 90 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[25].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 8] disposant d'une retenue de 477 millions de mĂštres cubes[34]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[35].

    Toponymie

    Espinasse serait basé sur Espinassa : grosse épine[36].

    Histoire

    HĂ©raldique

    Les armoiries des premiers seigneurs de Montal se blasonnent ainsi[37] :

    D'azur, Ă  trois coquilles d'argent, au chef d'or.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2008 2014 GĂ©rard Maynard
    mars 2014 En cours Sophie Boin[38]
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].

    En 2020, la commune comptait 405 habitants[Note 9], en augmentation de 2,79 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    471423397524478616569599600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    575561519537517506504456451
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    440426409369371343306252212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    202227216263329372383380431
    2014 2019 2020 - - - - - -
    394404405------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 182 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 431 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 24 610 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,8 %6,7 %5,3 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  242 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (69,5 % ayant un emploi et 5,3 % de chĂŽmeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-CĂšre - Saint-CĂ©rĂ©, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 55 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 67 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 172, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,8 %[I 10].

    Sur ces 172 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 15 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 97,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    16 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Saint-Jean-Lespinasse au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 37,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (6 sur les 16 entreprises implantĂ©es Ă  Saint-Jean-Lespinasse), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations181364
    SAU[Note 13] (ha)273263203273

    La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 273 ha[45] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    ChĂąteau de Montal

    Chùteau de style Renaissance, qui est depuis le , sous la responsabilité du Centre des monuments nationaux. Il est ouvert à la visite. L'édifice est partiellement classé et inscrit au titre des monuments historiques en 1909, 1955 et 1995[46].

    • Chapelle du chĂąteau de Montal de Saint-Jean-Lespinasse.

    Église romane Saint-Jean-Baptiste

    L'église Saint-Jean-Baptiste est une belle bùtisse romane couverte de tuiles plates. Incendiée en 1552. Avec une crypte romane et un ensemble sculpté, l'église a reçu aprÚs son incendie deux équipes de peintres. Il est ainsi possible d'admirer une pietà, le martyre de saint Sébastien et une scÚne d'offrande à l'intérieur de l'édifice. Une litre funéraire du XVIIIe siÚcle est également visible. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1913[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47].

    L'Ă©glise possĂšde une crypte.

    Golf de Montal

    Sur la commune, et tout prÚs du chùteau, se trouve un parcours de golf de neuf trous avec un agréable plan d'eau.

    CĂ©sarines

    On prĂ©tend que cette falaise calcaire, oĂč l'on peut effectivement observer des murailles larges de plusieurs mĂštres, aurait Ă©tĂ© fortifiĂ©e par CĂ©sar au temps de la guerre des Gaules, d'oĂč son nom.

    Un temps proposé comme lieu de la bataille d'Uxellodunum, les Césarines furent rapidement écartées au profit des deux sites majeurs de Capdenac et du Puy-d'Issolud. Les derniÚres études archéologiques[48] ont fini de prouver que le Puy-d'Issolud était bien le lieu de la derniÚre et grande bataille de César en Gaule.

    Espace culturel Orlando

    Denise et Peter Orlando artistes ayant Ă©lu domicile Ă  Saint-CĂ©rĂ© dans les annĂ©es 1980, ont fait don de certaines de leurs Ɠuvres Ă  la commune de Saint-Jean-Lespinasse. L'Espace Orlando, situĂ© Ă  cĂŽtĂ© de l'Ă©glise, est ouvert depuis l'Ă©tĂ© 2007. Il prĂ©sente au public un choix de cĂ©ramiques de Peter et Denise, de tableaux de Peter (1921-2009) ainsi que des animations et des expositions diverses d'artistes.

    Personnalités liées à la commune

    • Antoine de Plas de Tanes : seigneur de Montal et dĂ©putĂ© de la noblesse[49] aux États gĂ©nĂ©raux de 1789.
    • Maurice Fenaille (1855-1937) : industriel amoureux des arts, il investit une partie de sa fortune pour relever le chĂąteau de Montal et lui Ă©viter une ruine dĂ©finitive. Il dut racheter de nombreuses parties du chĂąteau qui avaient Ă©tĂ© dispersĂ©es en France et Ă  l'Ă©tranger, par exemple une cheminĂ©e se trouvait dans le chĂąteau des Ă©vĂȘques d'Angers Ă  VillevĂȘque, Maine-et-Loire. MĂ©cĂšne, philanthrope et passionnĂ©, il offrit ce monument Ă  l'État aprĂšs en avoir achevĂ© toutes les restaurations.
    • Anatole de Monzie (1876-1947) : cet homme politique — il fut ministre de l'Instruction publique en 1925 — et Ă©crivain (auteur entre autres des Contes de Saint CĂ©rĂ©) a possĂ©dĂ© un manoir Ă  Saint-Jean-Lespinasse au lieu-dit Revery. Sa sĂ©pulture est visible au vieux cimetiĂšre.
    • GĂ©rald Van der Kemp (1912-2001) : rĂ©sistant dans le maquis du Lot pendant la Seconde Guerre mondiale, il participa Ă  la sauvegarde des Ɠuvres du musĂ©e du Louvre — certaines ont Ă©tĂ© cachĂ©es un temps au chĂąteau de Montal (entre autres La Joconde) ; il s'est mariĂ© Ă  Saint-Jean Lespinasse pendant la guerre. AprĂšs la guerre, il fut nommĂ© conservateur du chĂąteau de Versailles. Il subsiste le caveau Van der Kemp au cimetiĂšre de Saint-Jean-Lespinasse mais celui-ci est dĂ©sormais vide.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[33].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Voir aussi

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